ore pays. que pays, npruntés & oa le worbe at Bn «LA VIE HEROIQUES) D°EDITH CAVELL+ daprés JnCQUELINE VAN TIL |AR UNE FROIDE journée Edith Cavell. J’y fus admise de décembre, j'ai son- comme €eve infirmiere, né a la porte d’une belle ‘Cela_s¢ passat en 1910 et En dith Cavel maison de pierre, dans un faubourg de Bruxelles, C’é-" était dé célébre. Le Dr. tail 'Gcole d’infirmiéres di- ‘Antoine Depage, un chirur- rigée par une Anglaise, Miss. gien Belge, voulant relever * 8Fashours: quartierpériphérique dune vilele niveau médical de son ys, avait demandé a Miss. Cavell de venir 4 Bruxelles et d’y ouvrir la premitre école d'infirmitres de Bel- Jue. A cette époque, elle diri- geail aussr plusieurs hépi- taux. Au Tiew de vetements sombres, elle avait choisi pour nous un uniforme de coton bleu vif avec tablier et bonnet blancs. Tous les soirs 4 8 heures, nous nous rassemblions dans la salle de classe pour écouter le cours de « Madame ». Elle ous_dispensait_plus u"un i ni miieux_qu’'un_enseignement, paper Elle avait un cults pour Florence Night: et nous donnait en ce Edith Cavell était vive et trés stricte. Nous avions une de liberté ce par semaine ct, a la plus lé- gere incartade, elle n’hési- tait pas 4 nous priver de ce précieux congé Bientét notre école fut en mesure de fournir des infirmiéres qualifices 4 trois hépitaux, trois’ cliniques privées, 24 lycées et 13 jar- dins d’enfants de Bruxel- les. Mais cette magnifique expansion s arreta au com- mencement de la Premiére uerre Mondiale, Les in- rm ‘Origine alleman- de quittérent alors Ja clini- que pour retourner chez elles. L’aprés-midi du 20 aoit 1913, les Allemands sont entrés dans Bruxelles, défilant au pas de Toic. On a offert & Edith Cavell et aux autres infirmiéres anglaises des sauf-conduits pour la proche Hollande, pays neutre, Elles ont re- fusé, estimant que leur de-LA VIE HEROIQUE D’EDITH CAVELL yoir était de rester prés des malades et des blessés. Un peu plus tard nous avons découvert qu'il se passait dans notre clinique des choses MystCrieuses pun ya-et-vient de silhouettes aprés la tombée de la nuit. Nous avons pee que le batiment servait de refuge a des sldatsaliés qui 86 vadaient. Un_ ingénieur fournissait de faux papiers Widentité aux soldats bles- sés restés derriére les lignes et les amenait 4 Edith Ca- yell-qui les soignait. Ensui- te, elle les confiait 4 des gui- des qui, a leur tour, les conduisaient a la frontiére hollandaise. Phili Baucq, un ar- chitecte, était Te chef de cette organisation. Au bout de quelques mois, des officiers alle- mands sont venus la cli- 2 ePortier: concierge 5S) 53 nique et ont emmené Edith Cavell & Ta vieille prison, AU cours de son procés elle refusa_de—mentir Dane voix calme et claire, elle dit qu’elle avait soigné et aidé a sévader plus de Soldats anglais, francais et belges. D’une voix rude, Te juge allemand rendit son verdict: «La peine de mort». L’avocat d’Edith Cavell vint nous annoncer qu’elle serait exécutée le lendemain, 4 l’aube. Vers 4 heures du matin, nous sommes parties pour la prison. Le portier est yenu nous dire que nous pourrions voir « Madame » quand on la conduirait au lieu de Texécution. Peu aprés, la vieille porte svest ouverte et deux voitures militaires allemandes sont apparues. Dans la premiere ous avons apercu un unl- ‘Silhouette: contour d'une forme, d'une ombre '@Derriére les lignes: en arriére du front de bataforme bleu entre les gardes habillés de gris, Puis les yéhicules ont disparu au dgiour de la rue. Dans la journée, des soldats alle- mands ont affiché la nou- velle: Edith Cavell et Phi- lippe_Baucq avaient_été exécutés. ~ Quelques jours plus tard nous avons regu un_ petit paquet qui contenait les vétements d’Edith Cavell et 50 francs. C’était tout ce qui restait d’une existen- ce consacrée ati service de humanité, Avant sa_mort eae tie lettre; «Jespere que vous froublierez pas nos petites causeries du soir. Je vous ai dit que les sacrifices vous rendraient_heureuses, 4v° Vidée du devoir vous aide * ©Consacrée: dévouse. 4 ¥Causerie: conversation La VIE HEROIOL yait aux mo reux de la vi de la mo m que trée dure env |. POURQUOI, |. Pourquoi le D Quand startet: Pourquoi Mis: |. Comment eat 5. Comment se « °2, SUBSTANTI Cherchez dans ceux de lap, célebre [10) celeb icalait aus moments danse: : aais je eux de Ia vie et_& Vheure ent injuste. J'ai aimé Ta ee sais que je chacune entre vous plus me suis quelquefois mon- — que vous ne le saurez ja- trée dure envers vous, mais mais». 4, POURQUO!, QUAND, COMMENT? « 1, Pourquoi le Docteur Depage demanda-til & Miss Cavell de venir 4 Bruxelles? i s i 2. Quand sarréta Tespansion de 'école Winfrmiéres fondée par Miss Cavell? 3, Pourquoi Miss Cavell refusa-telle de quitter la Belgique en 1914? 44, Comment était organisée V'évasion des soldats blesés? 5, Comment se comporta Miss Cavell devant le tbunal mitre? 62, SUBSTANTIFS ET ADJECTIFS Cherchez dans la deuxiéme colonne les noms ou 4 ceux de la premiére colonne. eblebre [10) eétébrité] ‘= médical be a8 adjectifs correspondant