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Mon Coeur Aime, Version Illustrée
Mon Coeur Aime, Version Illustrée
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Mes remerciements à :
Darryl Klapp, Henry Fisback, Aziz Salatou, José
Rui Pires Da Cruz, Gracelina Mendonca, Joël
Ebongue, Naomie Devalois, Princesse Pier, Valérie
Devalois, Didier Ndi-Samba, Claude Sylvie, Esther
Mercedes Toque, Jeanne Ly, Neves Adilson,
Clémence Devalois, Barbara Bilo’o, Kévin
Coulouarn, Katell Coulouarn, Telcyde Devalois,
Yann, Maël, Gaël Devalois, Landry, Messoama,
Ntsama Essama, Fanny Devalois, Chrisette Ceasar,
Nathalie Moerman, Sade Ohara, Jordan Devalois,
Isidéré Man Itenga, Jésus Marie, Félix Devalois,
Mireille Milux, Océane, Landry, Luc, Titi Hahat,
Granny, Rouky.
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Préface
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seet munchmol e kuerzt Gedicht, soen e puer Versen
méi aus wéi e ganzt Buch oder e laange Bréif.
Mä wou bleift dannn eigentlech Plaz an eiser
gestresster a kommunikatiounsaarmer, op materiell
Wäerter fixéierter Gesellschaft fir esou existenziell
Gefiller wéi Léift ? Ass d’Léift net och zu enger sou
genannter Konsumwuer ginn ? Zu eppes, wat mir an
eis iwwervoll Agenda era pressen a guer net méi ze
schätze wëssen ? Mir hätten dach ëmmer erëm gär,
amplaz mol fir d’éischt ze ginn, fir dann och ze kréien.
Arlette, wann ech däi Gedichtsband liesen, da
fannen ech vill Versen drann erëm, déi dee
wonnerbaren Zoustand vu Verléiftsinn beschreiwen.
Ech fannen an dengem Recueil awer nach vill méi :
Ech entdecken doranner eng jonk Fra, déi sech net
ëmmer fir dee kiirzsten an einfachste Wee entscheed,
fir op hirem Zil unzekommen. Ech gesinn hannert
denge Versen eng jonk Fra mat afrikaneschen
Originnen, déi op der Sich no sech selwer ass. Eng
Fra, déi d’Fieder, pardon de Laptop benotzt, fir hir
Gefillswelt an Uerdnung ze brengen. Hannert dengem
Gedichtsband verstoppt sech eng Fra, déi
d’Alengsinn net verdréit an déi hir Plaz an eiser
individualistescher Gesellschaft nach fanne muss.
Eng Fra fir déi d’Schreiwen eng wonnerbar
Méiglechkeet ass fir hir Tréinen ze ënnerdrécken.
Arlette, ech hunn dech scho kannt, ir ech dech
iwwerhaapt fir d’éischt gesinn hunn. Wéi ech viru
Joren an enger franséischsprocheger Zeitung en
Artikel iwwer däin éischt Buch „L’égarée“ gelies
hunn, wosst ech, datt ech dech enges Daags géng
perséinlech kenne léieren. Wéi ech duerno deng zwee
Bicher „L’égarée“ a „Mon bien aimé“ gelies hunn,
hunn ech net nëmmen déi zwee Bicher gelies, mee ech
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si vill vun denger eegener Liewensgeschicht gewuer
ginn. An ech wosst, datt sech hannert deene villen
Zeilen eng ganz interessant Fra géng verstoppen, déi
scho vill erlieft huet an déi nach ganz vill z’erzielen
huet. A wéi s de dech fir d’éischt a mengem
Klassesall prësentéiert hues, ass et mir virkomm, wéi
wa mir eis scho jorelaang kenne géifen.
Du hues mech gefrot, fir e Virwuert op
Lëtzebuergesch fir däin drëtt Buch ze schreiwen.
Amplaz vun engem Virwuert, schreiwen ech dir dëse
ganz perséinleche Bréif. Ech hoffen, datt meng
Wierder dir Courage an Energie ginn, fir weider ze
schreiwen, fir iwwer Themen wéi Léift, Hoffnung an
Entbieren eraus iwwer e ganzt anert, wichtegt Thema
ze schreiwen, nämlech iwwer deng Originnen. Du
hues en immense Räichtum an dir an du muss dee
Räichtum onbedéngt denge Lieser matdeelen. Ech
freeë mech schonn op dat nächst Buch !
Henri Fischbach
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Mon cœur aime !
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Mon cœur aime, il se dit l’épicentre du courage, et
moi je le laisse faire, mais n’allez pas croire que c’est
de la lâcheté !
Mon cœur aime, il se dit le noyau de la pensée, l’axe
de la mémoire, le pivot de l’intelligence et moi, je
dois subir tous ces caprices par fierté !
Mon cœur aime, pas le même !
Il aime à en perdre haleine !
Amen !
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La Jalouse !
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Maudit soit le papier, qui a osé le porter.
Maudit soit l’instant où tu l’as formulé.
Amour ?
– Comment oses-tu encore m’appeler ainsi, toi ?
J’aurais préféré que tu m’appelles par mon nom,
au lieu de me décrire.
– Ne sais-tu plus l’écrire ?
Je te l’épelle : M.O.I.
Je te connaissais : gentil, câlin, amoureux, doux.
Te voilà devenu : volage, infidèle, je dirais même
« fou ».
T’exposer ainsi, pour abattre et démolir mon cœur,
aux yeux de tous.
C’en est trop, que mon cœur triste, ne peut
supporter en plus.
Tu l’as désiré, tu l’as voulu, tu as brisé, anéanti les
espoirs, d’un amour, que j’espérais unique.
Un amour, que je trouvais magique.
Ton cœur en aime une autre ; Maudite soit cette
autre.
Maudit soit cet amour ; maudit toi, maudit cette
autre, maudit soient tous ceux, et tout ce qui vous
entourent ; maudit soit ce personnage, qui ose
recevoir des mots doux et des gestes d’amour qui
m’étaient destinés, pour l’éternité.
Tu me diras, excessive, possessive, méchante,
infidèle, tu m’appelleras même : « La Jalouse »,
obsédée, excédée. Mais maudit soit mon cœur d’avoir
été aussi vil ; maudit soit mon cœur de m’avoir donné
l’illusion, que tu étais : « mon éternel et fidèle
AMOUR. » Adieu !
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Mon Amant !
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J’ai pensé à toi, j’ai ri, j’ai souri, j’ai failli pleurer
et enfin, je me suis faite une raison.
Je n’ai pas pris la douche, je n’ai pas changé mes
vêtements, surtout pas.
Je voulais garder le contact de toi en moi, pour
qu’il ne disparaisse pas.
– Jamais.
– Jamais.
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Mon cœur est en conflit !
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Et puis, c’est la saillie et le creux, le plein et le
vide, tout s’enchaîne, s’emmêle et se bouscule !
Heureusement, j’ai la santé, ce n’est pas le moment
de tomber malade, si ce n’est de toi !
Je donne à mon corps l’exercice et le repos, mais
comment lui donner la guérison de toi ?
Dans mon cœur, il n’y a que toi, toi et l’éternel
conflit : l’amour et la haine !
La nécessité et la volonté de t’oublier, de ne plus
t’aimer, mais j’ai tant de peine !
L’autorité et la liberté sont mes maîtres, mais face
à toi, tu es le roi et moi, le peuple !
Tu es la royauté, je suis la république, tu es le chef,
je suis la foule !
Ma foi m’aide à rester forte, la science me
démontre le contraire et m’ordonne : « la vigilance ! »
Mais entre la rigueur et la clémence, je ne sais à
quel sein me vouer : « force ou faiblesse ? »
J’ai besoin d’action pour provoquer, de ta part une
réaction, une demande, une réponse !
Je vis dans la lumière, et l’ombre me cache : « la
vérité et l’erreur ! »
Je ne distingue plus le jour et la nuit, le blanc et le
noir, le nord et le sud, le long et le court.
Je ne sais plus où est le haut et le bas, ni le vertical
et l’horizontal !
Dans mon cœur, c’est le chaud et le froid, tout est
pair et impair, c’est le bien et le mal.
Si tu me voyais, il n’y a plus ni droite ni gauche, il
y’a juste moi en conflit avec mon cœur !
Mon cœur qui te veut, qui te désire, qui ne sait que
faire par crainte, il est en conflit, il t’aime et il a peur…
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Hier, je t’ai voulu grave !
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– Peut-on aimer ainsi et rester sage ?
Moi, je sais que depuis que je te connais, je ne suis
plus du tout sage !
Aie, Aie, Aie… toi, je sens que je te love !
Tu sais, hier, j’imaginais mes doigts qui caressaient
ton doux visage !
De temps à autre, je laissais même faire mes lèvres !
Je les abandonnais et je disais : « Qu’elles s’en
[chargent ! »
Alors, imagine en moi à cet instant, quelle décharge !
Hier, je te voulais près de moi, toi mon ange !
– Viens-tu bientôt ? Je n’en peux plus d’être sage !
Mais, quelquefois, il vaut mieux rester sage !
Pas de reproches surtout et aussi pas de chantage !
Tout de même, Je peux encore faire des folies à mon
[âge !
Au fait, y a-t-il pour ces choses là un âge ?
Je ne sais ! Tout ce que je sais, c’est qu’hier, je t’ai
voulu grave !
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Le Maître !
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Et que malgré tout, je n’y peux rien.
– Que faire de toi, que faire de ça, que feras-tu de moi ?
Jamais, je sais tu ne me le diras, même si je garde la foi.
Je suis à ta guise, ma vie t’appartient.
Tu me tiens.
– Sera-t-elle un jour à moi ?
– Sera-t-elle à moi, quand tu ne voudras plus de moi ?
Alors, bien sûr ce sera la fin de notre serment.
La fin de tous ces tourments.
Tu es le Maître, ma vie t’appartient.
Et je n’y peux rien.
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Le Bel Inconnu !
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Tu ne peux imaginer mon excitation, lorsqu’il
s’approche de ta gare.
Je sens ta présence, je n’ose pas te chercher du regard.
Je devine ton parfum, et je me console à l’idée, que tu
descendras à la même gare que moi.
Et, telle une chienne suivant son maître, je traîne le
pas derrière toi.
Je contemple ta démarche orgueilleuse et pleine
d’assurance.
Peu importe les circonstances, je m’en fous des
convenances.
Bel homme, à l’allure parfaite pour moi, sache que :
« je te désire ardemment. »
Mon bel inconnu, je t’aime maintenant, je t’aime
sincèrement.
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Est-ce vrai ?
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L’Anxieuse !
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Amour, PARDONNE ces mots d’un cœur aimant,
qui tarde à dormir.
Caressant l’espoir que le jour va bientôt naître, et
que tu ne vas pas tarder à venir.
Amour, je ne peux m’empêcher de t’aimer, tout
comme je ne peux m’empêcher de douter.
Amour, en lisant ces mots, pardonne l’Anxieuse,
qui de ces amours a si souvent pleuré.
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Seule !
Je pense à toi.
A tous ces moments de joie.
De fous rires, de peine aussi.
De Luxembourg à Paris.
Et puis, l’incompréhension.
La séparation.
Me voici seule.
Seule, sans toi, toute seule.
Seule, dans cette maison, cette chambre.
Errant, ça et là, telle une ombre.
Je pense à toi, encore et encore.
Parfois je pleure, je ris aussi et je m’endors.
Souvent, je ne dis rien, je ne fais rien.
Tu me connais, toi seul, me connais bien.
Je m’ennuie sans toi, je reste en éveil.
Personne à qui demander conseil.
Personne à qui parler.
Personne pour me rassurer.
Personne à qui me confier.
Je ne sais où aller.
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Me voici, seule avec mes larmes.
Me voici, seule sans armes.
Me voici, seule avec mes doutes.
Me voici, seule sans savoir pourquoi.
Me voici, seule sans force.
Me voici, seule sans but.
Seule, sans mon doux bonheur.
Seule, avec ma peine et mes peurs.
Seule, sans ma raison de vivre.
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Il était si malheureux !
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Lui, il était là, devant moi, ne sachant plus quoi faire.
Lui, il était là, avec moi, ne sachant pas trop comment
s’en défaire.
Il était si triste et malheureux, il voulait que les
choses changent.
Mais il ne savait comment faire pour que tout cela
[change.
Lui, il était si malheureux et cherchait sa place dans
ce bas monde.
Alors, dans un moment d’ébriété passagère, il
s’écriait : « l’ignorance est la cause de bien de
souffrance dans ce bas monde. »
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Je t’aime mon Amour !
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Je t’aimais d’un fol amour !
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J’aurais dû comprendre, pendant ces moments là,
que le désir et l’amour étaient chez toi, deux choses
bien différentes.
Tu aurais pu être mon père, mais je t’appelais mon
[maître.
Seul le temps m’a aidé à comprendre, que j’étais
folle de t’aimer d’un si fol amour, alors que tu m’as
vu naître.
Les mots, les cris, les larmes, n’ont pu atténuer ma
douleur lorsque tu t’en es allé.
Et aujourd’hui encore, je me demande vieil
Homme, si j’étais folle d’aimer, de t’aimer !
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Je voulais t’aimer !
Boum…. Boum…
Battements de mon cœur.
Pas de crainte, pas de peur.
Boum… Boum…
Tout est calme et serein.
Je suis en paix, même pas peur de demain.
Heureuse tout simplement, heureuse d’être en paix.
Tout va bien, même pas de mais.
Longtemps, je l’ai fui, je l’ai pourtant désiré.
Sans savoir pourquoi, j’ai voulu lui échapper.
Et puis finalement, l’abandon, l’abandon de soi.
Le don, le don de soi.
Je voulais t’aimer.
Je voulais me donner à toi, en entier.
Je voulais te faire vivre enfin l’Amour.
Je voulais me donner définitivement à toi avec
[Amour.
Je voulais d’un Amour Exclusif.
Et voilà mon cœur à nouveau triste, cherchant
désespérément un amour imaginaire : « Primitif. »
Oh ! Mon Dieu. Oh ! Douce nature. Oh ! Doux
[Jésus.
Mon cœur triste est en larmes, une fois de plus.
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Je voulais l’aimer.
Me donner à lui en entier.
Lui faire vivre l’amour.
Me donner à lui avec amour.
Sans chercher à comprendre, ni savoir pourquoi.
Au fait, pourquoi chercher le pourquoi ???
Je le voulais, sans regrets, ni rejets, juste. Amour.
Plus de haine, plus de crainte, pas de peur, juste…
[Amour.
Et voilà que mon cœur capricieux en décide
autrement et n’en fini pas de faire : Boum… Boum…
– Pourquoi tout ce Boum… Boum… ???
Mon cœur, pitié.
– Vas-tu enfin t’assagir et te donner finalement en
[entier ???
Stop. Stop. Boummmmm…
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Je ne t’aime plus !
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Ma vie dans tes bras
vaut mieux mille vies…
Je t’aime et je te hais.
Depuis que je te connais, mon cœur n’est plus en paix.
Je t’aime plus que je ne m’aime, et c’est tout ce qui me
[gêne.
J’aimerais pouvoir t’aimer et continuer de vivre, sans
aucune gêne.
Avec toi, je me sens toujours comme ivre, le temps
n’existe plus.
Je me meurs, je n’en peux plus.
Vivre pour tant d’amour, je ne devrais pas me plaindre.
Au lieu de cela, je passe mon temps à geindre.
Les cieux peuvent me fuir, l’enfer peut bien
[m’accueillir.
Que m’importe de vivre, que m’importe de mourir.
Ma vie dans tes bras vaut mieux mille vies et défie
même la mort.
Je te veux, je te désire et je n’espère pas à tort.
Oh doux bonheur, tendre amour, prends moi et
enivre-moi pour toujours.
Tu peux tout aussi bien partir, disparaître sans espoir
de retour.
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Et enfin, que je respire.
Mais toi seul m’inspire.
Oh doux bonheur, tendre amour, mon cœur est en
[sursis.
Sans toi, je ne Vis.
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Ma vie, comme une vague !
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Loin de moi, loin de toi, comment prévoir le futur
qui semble toujours si loin.
Ceci pour dire, je vous aime, pas d’un amour
passionné, mais d’un amour réfléchi.
Et de cette déclaration ne faîtes pas fi, jusqu’à
nouvel avis.
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Sache que je t’aimais !
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A toi, qui un jour, lisant ces mots, tu te reconnaîtrais,
sache que je t’aimais.
Je t’aimais, je t’aime encore, tant que je vivrais, je
t’aimerais.
A toi, avec qui j’espère un jour, vivre un amour vrai.
Mon amour, ce jour-là, cohérente, et amoureuse de
toi, pour de vrai, je serais.
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Laisse-moi te découvrir !
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Amour. De toi, je veux tout déceler, tout déchiffrer
pour mieux te prendre.
Amour, je t’ai trouvé et tu m’as plu.
Laisse-moi te découvrir si ce n’est point défendu.
Amour, laisse-moi me hisser entre tes deux grands
[orteils.
Et, que j’y reste en éveil.
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J’ai décidé de faire taire mon cœur !
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J’ai décidé de faire taire mon cœur.
Plus je te vois, plus tu m’écœures.
Tu peux même invoquer les Dieux si tu veux.
Mais moi, je te dis Adieu, ça je le veux et je le peux.
Je ne changerais certainement pas d’avis.
J’ai décidé de refaire ma vie.
Et elle se fera sans toi,
Et sous ce toit.
Adieu, tant pis ou tant mieux !
Adieu.
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Les Complices !
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Mon ami !
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Ton silence, vois-tu, cher ami, me fait bien croire,
Que je ferais mieux de perdre tout espoir.
Je vais me tourner vers l’avenir, avec insouciance.
Et, je sais, crois-moi, mon ami, que je ferais encore
confiance.
Je ferais encore confiance à des comme toi, à la vie.
Mon Ami. Que veux-tu ? Ne dit-on pas : c’est la vie ?
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Mon Oracle !
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Je n’avais qu’une seule envie, continué de t’aimer.
J’attends que tu m’appelles et que tu me dises :
« Chérie, je t’aime. »
Je voudrais que tu le saches : « Chéri, j’ai tiré les
cartes, et, tu es mon ORACLE, j’aime. »
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Elle, face au bonheur !
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Au bout de quelques minutes, elle se leva, déçue,
et constata qu’elle était en sueur.
– Où trouver la force ?
S’exclama-t-elle, puis, elle marcha dans la maison
avec lenteur.
– Cherchait-elle quelque chose ou quelqu’un ?
Elle ne savait plus… Si… le bonheur.
C’est de ce bonheur qu’elle avait si peur, c’est ce
qui la mettait en sueur.
C’était son lourd secret, qu’elle ne voulait pas
partager par pudeur.
Elle avait tellement été habituée au malheur,
qu’elle se disait : « pourquoi tout ce bonheur ? »
Il s’était installé dans sa vie sans y être invité, qu’il
lui faisait tellement peur.
Un ami lui avait dit : « La souffrance n’est que
l’illusion d’un esprit faible, n’aie pas peur. »
– Pourquoi te soucier de demain, alors que tu n’as
pas fini aujourd’hui ?
Fait tout à son heure.
Alors, petit à petit, elle avait essayé de chasser la
peur, et il s’était installé : « le bonheur. »
– Ah ! Si, je l’ai invité…
Se dit-elle avec un sourire, et puis, deux coups secs
frappèrent à la porte ; on lui livrait un bouquet de
fleurs.
Elle était dans un tel état de béatitude, qu’elle
s’écria en ouvrant la porte face au livreur : « Et le
nirvana, c’est aussi le bonheur ? »
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Le livreur, surpris par cette question, esquissa un
sourire et lui répondit : Mme vous savez : « Dans la
vie, tout n’est qu’heur et malheur. »
Elle referma la porte, se mit à contempler ces
fleurs, qui avaient été livrées là, par erreur.
Elle les contempla encore.
– Je les garde ou pas ?
Se dit-elle. Puis, elle couru à la fenêtre appelé le
livreur.
Trop tard, le livreur était remonté dans sa
camionnette le sourire aux lèvres, il avait une heure.
Une heure de pose, une heure qui faisait tant son
bonheur.
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Un autre jour…
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– Etait-ce parce que pour les fêtes, elle n’avait rien
pu envoyer à sa famille ?
Elle n’en savait rien, tout était confus dans son
[esprit.
Elle éclata en sanglots. Il est tellement plus facile
de pleurer lorsqu’on ne sait pas quoi faire.
Elle se dirigea vers le téléphone posé sur une petite
table basse, et, composa le numéro de sa mère en
Afrique. Elle marmonna quelques mots, puis, appela
son fils pour qu’il vienne dire bonjour.
Ce dernier, au bout de quelques phrases, éclata lui
aussi en sanglots, il pleurait de toutes les larmes de
son corps ; lui qui avait pourtant du mal à dévoiler ses
émotions.
– Pourquoi pleurait-il autant ??? Bryntah le
regardait sans mot dire.
– Avait-il soudain le mal du pays ? Bryntah remua
sa tête dans tous les sens, comme si elle cherchait à
comprendre.
– La grand-mère lui avait-il dit quelque chose qui
l’avait offensé ? Bryntah fit mine de tendre l’oreille
vers le combiné, d’où s’échappait la voix de sa mère
en petits murmures… Rien.
– Son fils était-il en proie à un profond désarroi ?
Bryntah se sentait désemparée.
Et puis soudain, une illumination. Patrick, tel était
le prénom de son fils, pleurait-il tout simplement
parce que la veille, elle lui avait remis un chèque de
1150 euros ? Tout son salaire ? Pour qu’il se fasse
enfin plaisir pour les fêtes ? Lui, le fils unique, qui
allait sur ses 16 ans et qui n’avait presque jamais reçu
de cadeau pour les fêtes ? Car à chaque fois, elle lui
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disait : « pas cette fois-ci chéri. » Un autre jour,
d’abord le loyer, ensuite les factures et puis à manger.
Les vêtements, c’était tout autre chose. Elle savait
se débrouiller, elle avait découvert le « second hand
shop » et Caritas, elle s’y était abonnée. Patrick éclata
à nouveau en sanglots, bredouilla encore quelques
mots mêlés de merci et d’au revoir. Ensuite,
doucement, il déposa le combiné du téléphone, sans
affronter le regard de sa mère, se dirigea vers la salle
de bain, où il fit couler l’eau du robinet.
Bryntah n’alla pas chercher à savoir, elle entra
dans sa chambre, laissa tomber son corps sur le petit
matelas posé à même le sol, et sombra dans un
profond sommeil.
Demain, sera un autre jour, un autre jour avec ses
grandes résolutions, un autre jour avec son fils, un
autre jour en Europe, un autre jour avec sa dure
réalité, pour une jeune mère Africaine, célibataire,
sans diplômes ; un autre jour, avec ses heures de
ménages forcément…
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Regardez !
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Regardez ! Regardez-moi !
Regardez ! Regardez-moi !
Ah ! Mon âme s’emballe, mon moi s’emmêle !
Regardez-moi, en moi, quelle sacrée pagaille !
Calmes-toi, dis-tu ?
Calmes-toi, dis-tu ?
Dans ce bas monde, il n y a rien qui vaille la peine,
que l’on se donne tant de mal, dis-tu ?
En fait, je voulais juste apprendre, je voulais
comprendre, vois-tu ?
Il n’y a rien à comprendre ? Il faut juste entendre ?
Quelquefois attendre, dis-tu ?
Oh ! Je voulais juste, euh ! Je voulais juste, ah ! Que
sais-je ? Je ne sais, vois-tu ?
Regardez ! Regardez-moi !
Tais-toi ! Tais-toi !
Tais-toi, dis-tu ? Tais-toi, dis-tu ?
Oui ! « A trop vouloir servir le bien, le mal se fâche,
dis-tu ? »
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Je crois en l’amour sincère…
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Je suis émotionnellement instable, mais que voulez-
vous, si je suis insatiable.
Certains disent que c’est honorable, et pas facilement
avouable !
Alors, forcément, c’est louable.
Je suis émotionnellement instable, et pourtant !
Je crois en l’amour sincère, et ça depuis longtemps…
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Je brûle de désir !
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Voilà ! Tiens ! Des baisers !
Je veux me perdre en toi, pour mieux revivre de désir.
Je te désire, je te veux, je te désire !
Je brûle de toi, je brûle de désir !
Ah ! Que de désirs !
Ah ! Que de soupirs !
Désir d’être, désir de donner !
Viens, prends moi et surtout emporte-moi au loin.
De toi, crois-moi, j’ai tant besoin !
Donnez-moi des baisers ! Ah ! J’en veux !
Donnez-moi le désir d’aimer ! Ah ! J’en veux !
M’entends-tu ? Je brûle de désirs !
Ah ! M’entendez-vous ? Je brûle de désir !
Désirs et soupirs à n’en plus finir !
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Joël !
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Joël, je prononçais son prénom comme si
j’invoquais l’ange Raphaël.
Et ça devenait obsessionnel.
Le matin au réveil, il était mon missel.
La nuit au coucher, c’était mon ange Gabriel.
Pour tous, c’était officiel.
Joël était mon plus beau cadeau avant noël.
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Deux femmes, un homme !
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l’homme était très heureux ainsi ; quoique tiraillé par
cette histoire, car les deux femmes avaient fini par
être au courant, l’une de l’existence de l’autre, et
aucune ne voulait abandonner son homme.
Elles étaient toutes deux folles amoureuses de cet
homme, qu’elles trouvaient vraiment merveilleux.
L’une se disait : je suis grande et belle, j’ai la
beauté fatale, même si je ne suis pas instruite, ce n’est
pas très grave ; je vis avec mon homme, en plus, je
suis jalouse, possessive, même si je ne suis pas fidèle,
cela n’a aucune importance, les hommes aiment bien
se faire mener par le bout du nez. Alors, même s’il
continue de voir la petite, elle finira par se lasser, lui
aussi d’ailleurs et il sera définitivement à moi.
La petite quand à elle, n’avait que ses yeux pour
pleurer, jusqu’au jour où, contre toute attente, elle fit
la rencontre d’un petit, tout aussi petit qu’elle,
suffisamment instruit, gentil et bon, ils se marièrent et
eurent de beaux enfants.
L’histoire ne nous dit pas ce que sont devenus les
deux autres.
Personne ne veut le savoir, on s’en doute.
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S’affirmer, au lieu de s’imposer !
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Pourquoi cherches-tu à posséder ?
Posséder, c’est vivre dans la peur de tout perdre !
Posséder, c’est vivre dans l’angoisse de se perdre !
Posséder, c’est vivre dans la hantise de ne plus être !
Posséder, c’est vivre dans le monde du paraître !
Alors, un jour, j’avais eu le courage de tout quitter !
J’en avais assez de convoiter, de désirer, de pleurer !
Je ne voulais plus posséder, je ne voulais plus
[m’imposer !
Je voulais seulement être pour ne plus jamais
[paraître !
A présent, il me fallait trouver l’endroit où je
pourrais enfin renaître !
J’avais pris la route, et, sur le trajet, je m’étais
assise et je m’étais écriée :
– « Comme il est dur de s’affirmer, lorsqu’on a
pris l’habitude de s’imposer ! »
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Que Faire ? Que Faire ?
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Dodo et Bobo…
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Je t’aime !
« Je t’aime ! »
Voilà, c’est dit !
C’est banal !
Ça m’est égal !
Je t’aime !
Voilà, c’est dit !
Mon cœur bat d’amour pour toi !
Je ne désire et ne veux que toi !
Je t’aime !
Je te veux à en perdre haleine !
Tu vois, je ne suis plus la même !
Je ne fais plus ma star !
Tu es devenu mon Tsar !
Je m’incline, tu me plais, je m’obstine !
Dans l’air que je respire, je te devine !
Je t’attends, je me parfume, et, je m’épile !
Je supplie mon cœur de ne plus être vil !
Pas cette fois, une autre fois, plus jamais !
Il n’y aura pas d’autre fois, plus jamais !
C’est toi, maintenant et pour toujours !
C’est toi, définitivement toi, mon AMOUR !
Si tu ne viens, je viendrais à toi pour que tu sois moi !
Je saurais te trouver et je ferais de toi, mon ROI !
129
Je serais ta reine et Toi et moi formeront un, pour
[toujours !
Nous aurons des princes et des princesses, c’est aussi
[ça l’amour !
Tu vois, je t’aime ! Je t’aime !
Je formule des vœux qui tous veulent dire :
[« je t’aime ! »
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Prochainement…
133
J’ai regardé autour de moi pour m’en convaincre !
La nature est si bien faite, qu’elle a fini par me
convaincre !
Non tu n’es pas parti, tu ne nous as pas quittés !
Comme dans la nature, tu as germé, tu as poussé, et,
tu t’en es allé !
Tu es tombé, tu as été fauché, tu as fait les quatre
saisons, tu es parti pour revenir prochainement…
Saurais-je te reconnaître ? Je t’ai aimé, alors,
CERTAINEMENT…
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La Curieuse !
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L’homme qui faisait souffrir
mon cœur !
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Il m’avait rappelé, le malade, l’obsédé !
Il vivait avec une femme qui n’était pas son épouse
et ce, depuis 16 ans !
Il l’avait connu, elle avait le même âge que moi,
lorsqu’il m’a connu !
Serais-je comme elle dans 16 ans ?
Certainement, si je le laisse faire !
Mais comment s’en défaire ?
Une fois j’ai fui, il a su me retrouver !
Il a toujours su m’embobiner !
Mais là c’est décidé, avec ce pervers, je ne me
laisserais plus faire !
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Voilà qu’en toi, je vis !
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Non pas que je cesse de t’aimer !
Non ! Que je cesse de créer !
Pourquoi créer si c’est pour détruire !
Pourquoi aimer si c’est pour souffrir !
Tu vois, en toi, je vis !
Tu vois, à nouveau je gémis !
Tu me diras, c’est la preuve même que tu es bivalente !
Je te dirais non ! C’est la preuve même que tu me
[manques !
Tu me diras encore, c’est fou comme tu peux être
incohérente !
Je te dirais non ! C’est la preuve même que tu ne m’es
pas antipathique !
Tu me diras pour finir, cesse de boire du vin rouge, tu
es incompréhensible !
Je te dirais enfin ! C’est terrible de vivre un amour
qui semble impossible !
Et moi pour finir, je te dirais : Adieu ! Comme
[d’habitude !
Tu me répondras las, pour toi, dire Adieu, c’est
devenu une habitude !
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Mon Amour porte ton nom !
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Je suis satisfaite d’exister, satisfaite d’exister pour
[t’aimer !
Toi, mon éternel amour, toi, l’apocalypse de mes désirs
[cachés !
Chaque année, j’invoque les Dieux !
Chaque année, je fais un vœu, les yeux tournés vers
les cieux !
Et cette année, ce vœu s’est réalisé !
Il s’est réalisé. Je t’ai rencontré pour ne plus te quitter !
Mon amour porte ton nom au printemps, en automne,
en hiver comme en été !
Mon Amour porte ton nom !
Mes enfants seront de toi et tout comme moi, ils
porteront aussi ton nom !
Toi, le centre de ma vie, le perturbateur de mes
pensées, toi, mon Apollon !
Finies les objections, les incompréhensions, les
méditations, les rétractions !
Désormais, quoi que tu fasses, où que tu ailles, sache
que mon Amour porte ton nom !
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Je souffre de ton absence !
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Il s’agit de t’aimer, toi, mon bien-aimé !
Toi, différent de tous les autres !
Toi et pas n’importe quel autre !
C’est formidable que tu sois différent !
J’ai des copines qui aiment un tel parce qu’il est beau
et chauve !
D’autres parce qu’il est magnifiquement gros avec
des yeux intelligents !
Il y’en a même qui les préfèrent, vicieux, moches,
riches, sans manières et que sais-je encore !
Moi je suis sûre que tu serais tout cela, que je
t’aimerais encore plus fort !
Tu me diras : « Autant d’amour fait peur ! »
N’aie pas peur, mon bébé, ce n’est pas moi, c’est :
« Mon cœur ! »
Je t’écris, je pense à Toi et mon cœur souffre moins.
Tu es mon bébé, tu es mon Doudou qui me fait du
bien, j’en ai besoin.
Oh ! Coco ! Je souffre de ton absence !
De toi, j’apprends mille et une choses, mais je dois
encore apprendre la patience !
Je te saurai gré de ne pas m’apprendre aussi
[l’endurance !
Je souffre de ton absence !
Et si cela peut te rassurer, je ne pleure pas, je souffre
en silence.
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Amoureusement vôtre…
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(Sept heures plus tard)
Je me suis réveillée ce matin, par le doux signal de
mon i Phone, me signalant un message, un message
de toi…
Un œil mi-clos, je l’ai lu ce message, le cœur
emplit d’un immense bonheur, un sourire s’est affiché
inconsciemment sur mes lèvres. J’ai tiré la couverture
au dessus de mes épaules.
J’avais soudain froid. Froid de désir, le désir de te
sentir, te renifler, j’ai pensé à toi, je t’ai imaginé dans
ta splendeur virilité. Je t’ai voulu à cet instant, je
voulais me blottir en toi, dans le creux de ton corps,
que j’imagine fort, je les ai voulus des câlins tout
pleins, j’ai promené mes mains le long de mon corps
gracieux à la peau voluptueuse et douce, j’ai voulu te
faire partager ce plaisir… Et puis je me suis
ressaisie… « il vaut mieux ne pas infliger à son corps
certaines souffrances. » Il n’y a rien de plus terrible,
qu’un désir inassouvi…
En ce moment, je serre mes jambes tout contre
moi, pour ne pas laisser ce désir de toi qui m’inonde
me laisser emporter vers des vilains actes dont je
préfère taire le nom. Il n’y a pas de mal à se faire du
bien ! Me diras-tu ? Mais je préfère sentir ton odeur
en moi, plutôt que de l’imaginer… Voilà c’est dit…
Tellement je te désire que j’en pleure…. Il m’arrive
aussi de pleurer de bonheur, lorsque c’est bon et que
mon cœur accompagné de mon corps dit oui… Voilà,
tu en sais un petit peu plus…. Que mes tendres
pensées t’accompagnent.
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Bienvenue aux larmes…
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La fille qui voulait écrire des poèmes !
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Je voulais réaliser mon rêve, au lieu de cela j’ai
écouté mon cœur qui me disait : libre, que de la
poésie libre, qui m’a rendue ivre…
Vous l’avez compris, je suis la fille qui voulait écrire
des poèmes.
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J’avais prévu cela !
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Il pleut dans mon cœur !
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Addict !
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Tu me diras encore : je n’étais que les quatre
[saisons !
Je te dirais dans un éclat de rire : oh ! Comme tu as
[raison !
Hier, en te voyant partir, j’ai voulu crier ton nom !
Ton nom, mon biberon, mon compagnon, ma
délectation !
Ce nom, devenu ma perdition… pendant douze
[mois !
Tu as été là, présent, me comblant de tout, de toi !
Je garde en moi, ton souffle, ton nom, on
t’appelait : l’année dernière.
Je t’ai connu, je t’ai savouré, j’ai été Addict de toi
l’année dernière…
Au revoir et bienvenue à l’autre qui porte un autre
[nom !
Un autre nom, le nouvel an, un autre élan avec un
tout autre son…
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Vilain garçon !
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– Basse vengeance que celle-là, me diras-tu ?
Eh bien, je ne sais que faire, vois-tu ?
Tu as laissé toutes les jolies choses que je t’avais
[données !
Tu as fait fi de mes cris, de mes pleurs, de cet
amour que je t’avais confiés !
Tu me refuses de t’aimer !
– Que faire de mon cœur qui ne sait que t’aimer ?
Tu m’as rendu triste, tu as pris en moi tous les
[désirs !
Même celui de t’entendre et de te lire.
A présent, seul le silence m’importe !
Seule l’ignorance de toi m’importe !
Mes amis m’ont dit : il vaut mieux garder le
silence que de mourir de toi !
Il vaut mieux se taire et souffrir en silence chez soi
en évitant de penser à toi !
– Que faire à présent ?
– Se cacher ? Loin de toi, loin de tout, dans une ile ?
Ainsi-soit-il. !
Tu diras : Amen !
En chœur, mon cœur et moi dirons aussi : amen.
Vilain garçon qui rend mon cœur triste, vilain
garçon : Amen, toi-même !
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Mon cœur est en effervescence !
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Il ne voulait plus être seul, sans avoir quelqu’un à
qui penser !
Il voulait enfin partager ses sautes d’humeur !
Il voulait enfin connaitre le bonheur !
Tu vois, je te le raconte et j’imagine que c’est toi !
Tu me lis, et je t’imagine près de moi….
Je dis : je t’aime et j’imagine que tu le prends pour
[toi….
Je t’aime !
M’aimes-tu ? M’aimes-tu comme je t’aime ?
Mon cœur est en effervescence !
Il bouillonne, il s’agite, vers toi, il s’avance !
STOP ! Sais-tu qu’il s’est lié d’amour pour toi en
[silence ?
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Mon ingrat chéri !
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Mon ingrat chéri, pour qui j’avais tout quitté, tout
abandonné et que je n’avais pas oublié !
Il m’avait revu, m’avait sourit et avait recommencé.
Il avait recommencé : Les mêmes mensonges, la
même vie, au fond, il n’avait pas tant changé.
C’est peut-être pour ces mêmes raisons, que je
l’avais tant aimé.
Ma mère avait raison : « celui-là, savait bien
m’embobiner. »
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Toujours différente, mais si pure !
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L’ordre qui veut qu’il y’ait un chef et des
subordonnées dans l’ordre !
Un homme et une femme, et tout le reste dans
[l’ordre !
Un riche et un pauvre, pas de juste milieu… si !
C’est un ordre !
Un ordre des temps modernes !
Le moderne qui tue le vieux !
Le vieux qui renait et ramène la jeunesse, sans
jamais ramener les mêmes avec la même face !
Celle de mon père, venue en octobre !
Octobre mois de sa naissance, partie en mai, mais
jamais revenue !
Revenue peut-être sans jamais être reconnue !
Bien entendu la vie, elle continue avec les quatre
saisons dans leur ordre !
Il n’y a aucun ordre, tout est mirage, mais un
mirage à grande envergure !
D’une telle envergure que chacun y met du sien
avec sa figure !
Une figure qui fait la face du monde !
Ce monde qui nous protège par sa verdure qui
toujours dure….
Cette verdure qui en octobre, peu à peu meurt,
renait plus tard et revient encore plus belle, toujours
différente mais si pure…
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J’ai tant voulu des preuves d’amour !
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Que dire à présent, que je souffre de tant d’amour ?
Avec toi, des preuves, j’en ai tous les jours.
Est-ce donc cela, est-ce donc cela l’amour ?
Cette chose dont on parle…
Cette chose qui au fond de nous, nous parle…
Est-ce donc cela ?
Est-ce donc comme ça ?
Une chose est certaine, cette chose me parle.
Des preuves de ton amour, j’en ai eu, pardon si j’en
[parle…
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Ce matin là à 8h58mn…
193
tout moment. Elle avait fait une petite formation d’aide
soignante, en dehors de son métier d’ingénieur
agronome, et ses yeux voyaient plus que d’autres.
Comme qui dirait l autre : « ses yeux ne faisaient pas
que voir, ils interprétaient aussi. »
Le téléphone continuait de sonner. Et moi, toujours
sous la couette, je laissais sonner, je n’avais pas envie
de répondre.
Au bout de la huitième sonnerie, Valérie Devalois
avait raccroché. Ma messagerie n’était pas configurée
pour recevoir des messages.
– « Si c’est urgent, elle va rappeler. » Me dis-je, en
tirant la couette un peu plus à hauteur de mon cou.
C’était samedi, et moi le samedi, je ne sortais pas du
lit avant midi. Je donnais du repos à mon corps qui
travaillait dur le reste de la semaine.
J’étais presque sur le point de me rendormir,
lorsque le téléphone s’était mis à sonner de nouveau,
c’était le fixe cette fois-ci…
Et là, tout à coup, pour je ne sais quelle raison,
mon cœur s’était mis à battre la chamade. Je
transpirais, j’étais aussi, je dirais nerveuse.
– Etais-je atteinte de tachycardie à ce moment là ?
Je ne saurais vous le dire.
– Etais-je atteinte d’une nouvelle maladie aux
symptômes complexes ?
– Comment savoir !
Un sentiment de peur envahissait mon esprit.
Je ne pouvais plus dormir à présent. Il fallait que je
sorte du lit, mais j’avais l’impression que quelque
chose me retenait.
– Quoi ?
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– Que dire ? J’étais bizarre, je ne parvenais pas à
expliquer mon attitude.
Et puis des idées s’étaient mises à défiler dans ma
tète. Je me posais des questions du genre :
– Et si Papa venait à mourir ?
– Comment allais-je réagir ?
Et, comme si j’étais effrayée de ces raisonnements,
je m’efforçais de chasser ces idées sombres de ma
tête. Papa ne pouvait pas mourir comme cela, j’aurais
un signe. Il viendrait me dire au revoir sans doute.
Moi, son homonyme, moi sa fille chérie, moi, qui lui
avait tant fait baver. Moi, qui comme il le savait,
l’aimait à en mourir.
Comme pour bien me rassurer, j’avais secoué
nerveusement la tête en disant :
– « évidement qu’il me ferait un signe, s’il sentait
sa mort proche. » Et même s’il était pris de cours par
cette dernière, il trouverait quelque astuce pour que je
sache, se serait un truc juste entre lui et moi. Un signe
quoi ! J’essayais alors, comme pour bien me rassurer,
de me rappeler les derniers jours, les dernières
semaines, les derniers mois. Non ! Rien de suspect…
et même dans mon sommeil, rien dans les rêves….
Rien d’anormal.
J’étais encore toute confondue dans mes pensées,
lorsque le téléphone s’était mis à sonner à nouveau, et
c’était encore Valérie Devalois. Il fallait que je
décroche, j’étais réveillée de toute façon et si elle
insistait autant, c’est que c’était vraiment urgent. Et à
ce moment là, je regrettai d’être seule.
– Pourquoi je vivais seule au fait ? Je ne savais
plus. Toute seule en Europe, pas de mari, pas de
195
fiancé, un fils majeur qui faisait sa vie loin de la
mienne, et moi…. toute seule avec mes textes.
Heureusement il faisait bon vivre au Luxembourg. Il
n’est pas bien de vivre seul, me dis-je… pensive. Et
sur La table de mon chevet, le téléphone continuait de
sonner, comme s’il me suppliait de répondre. Je
n’avais plus de choix. Je devais décrocher, c’est ce
que je fis. A l’autre bout du fil, j’entendais vaguement
des cris et des pleurs. Je ne voulais pas que Valérie
Devalois me dise ce que je redoutais, mais trop tard,
j’avais à peine décroché le téléphone, qu’elle avait
hurlé, la voix enrouée, étouffée de sanglots : Arlette,
papa est mort, ce matin à 8h58mn……
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La Renaissance !
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Tout devient urgent.
Dans ma tête, les mots se bousculent ; les pensées
s’enchaînent, me culbutent, laissant jaillir quelquefois,
des flots de larmes.
Je ris, je souris sans cesse, je suis en attente, je reste
en éveil, je ne sais pourquoi, je veux me défendre, il
me faut des armes.
J’ai l’impression, qu’il y’a de l’action, que ma vie a un
[sens.
C’est à croire, qu’avant tout ceci, ma vie, n’avait
jamais eu un sens.
Et pourtant, tu n’es pas le même.
Tu n’es pas celui, ceux de la dernière fois, tu n’es
jamais le même.
Et, pourtant à chaque fois, c’est pareil, tout est tout
nouveau, tout beau, tout est là,
Je le désire, je le veux, c’est tout, ce que mon corps et
mon cœur, désirent de plus fort à cet instant là.
Voilà ! Ça recommence.
Je renais, et de nouveau, prête pour une romance.
200
Table des matières
201
Laisse-moi te découvrir ! ....................................... 75
J’ai décidé de faire taire mon cœur ! ..................... 79
Les Complices ! ..................................................... 83
Mon ami ! .............................................................. 85
Mon Oracle ! .......................................................... 89
Elle, face au bonheur ! ........................................... 93
Un autre jour… ...................................................... 97
Regardez ! .............................................................. 101
Je crois en l’amour sincère… ................................ 105
Je brûle de désir ! ................................................... 109
Joël !....................................................................... 113
Deux femmes, un homme ! .................................... 117
S’affirmer, au lieu de s’imposer ! .......................... 121
Que Faire ? Que Faire ? ......................................... 125
Dodo et Bobo… ..................................................... 127
Je t’aime ! .............................................................. 129
Prochainement… ................................................... 133
La Curieuse !.......................................................... 137
L’homme qui faisait souffrir mon cœur ! .............. 139
Voilà qu’en toi, je vis ! .......................................... 143
Mon Amour porte ton nom !.................................. 147
Je souffre de ton absence ! ..................................... 151
Amoureusement vôtre… ........................................ 155
Bienvenue aux larmes… ........................................ 159
La fille qui voulait écrire des poèmes ! ................. 161
J’avais prévu cela ! ................................................ 165
Il pleut dans mon cœur ! ........................................ 167
Addict ! .................................................................. 169
202
Vilain garçon ! ....................................................... 173
Mon cœur est en effervescence ! ........................... 177
Mon ingrat chéri ! .................................................. 181
Toujours différente, mais si pure ! ........................ 185
J’ai tant voulu des preuves d’amour ! ................... 189
Ce matin là à 8h58mn… ........................................ 193
La Renaissance ! .................................................... 199
203
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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