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DU MONDE
Réflexions écoféministes
Textes récoltés par Marie-Anne Casselot
et Valérie Lefebvre-Fauchersoma an Naare esting ie He New ok Harper
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ELLEN GABRIEL
‘Traduction de fulfe Perreault
organiser de nos jours antour des avantages économiques que
les peuples autochtones auraient & gagner 4 econsentir» aux
de la
‘communauté (married ou),
38
{La promesse faite par le Canada ila dernigre conférence annuelle
de PInstance permanente des Nations Unies sur les questions
autochtones de mettre en osivre Ja Déclaration des Nations Unies
sur les droits des peuples autochtones n'a rien changé la facon dont
on congoit le développement. II agit avant tout de «convaincre
les Premigres Nations» des retombées en emplois et des béné-
fices économiques pour leurs communautés. Crest le statu quo,
‘mieux emaballé des entreprises qui continuent de marteler le méme
‘mantra: «Combien d'argent faut-il vous donner pour obtenir votre
“consentement”?>
Les entreprises prosperent sur le dos de la pauvreté coloniale’ des
peuples autochtones en leur promettant des gains économiques. Elles
recourent A des méthodes coercitives afin de pouvoir cocher Ia case
‘consultation des Autochtones» pour Office national de énergie
et le gouvernement. Tel que histoire 'a démontr; les lois coloniales
ont toujours supplanté les droits des peuples autochtones et conti-
nueront de fe faire chaque fois que «lintérét public» et la sécurité
économique et énergétique lexigeront,
Les déclarations des entreprises, du: gouvernement t de certains
«leaders autochtones promettant quele peuple autoctone sig tirera
profit du développement des ressources sont révoltantes. Tout cela nest
aqulune ruse. En dépit du fonds en fiducic cré¢en 1876 pour adminis-
ter les redevancestirées des teritoires et des ressources autochtones,
nous demeurons sous la tutelle de I'ftat Ainsi, le contrdle demeure
dlans les onains des bureaucrates et du gouvernement. Le processus
de négociation ent les entreprises et les commmunautés autochtones
cat un aysteme de prise de décision dysfonctionnel: il repose sur les
conseils de bande, une entit! fondée sur la méme higrarce coloniale
4quigénére encore plus de dépossession tervtoriale.
3, La pauvreté coloniale: deputs plus d'un scl, la Loi str es Indiens nie
ledeoit A autodtermination des peuplesautochtones en méme temps que
ros droits sociaux, économiques, linguistiques, culturls et politiques, de
sorte quaucune activité orchesteée par une instance antocifone ne peut etre
ralisée sans que le Canada Fapprouve par le bias d'une politique bureeu-
‘ratique ou d'une oi du Parlorent
39Un consentement préalable, libre et éclairé implique Vabsence de
contraintes~ il dot éte obtenu sans intervention d 'individus papés
our promouvoir extraction des ressources ct doit respecterIeeloig
‘coutumiéres autochiones.
est temps que les femmes autochtones reprennent leurs droits
leur autorité sur les territores et participent de maniére equitable
aux décisions qui concernent nos droits & Vautodétermination, La
dtécolonisation exge que nous soyons des agents de changement que
nous récupérions ce quot nous avons jamais renoncé nos terres,
‘nos gouvernements traditionnels et obligation qui en découle de
Protéger a tere pour les générations présentes et futures,
Nous devons avoir le pouvoir de stopper taut développement sur
nos terrtoires taditionnels et exiger un développement durable,
capable de combattre la mondialisation qui nous affece tous. Nowy
devons travailler a ’éducation des peuples autachtones en collate
sation avec les citoyens des pays comme le Canada et les Etats-Unis
atin de transformer nos fagons de vivre t de contester la égitimite
dela souversineté d’Etats qui vade pair avec Fenercice libre et sane
entraves de économie de marché,
En environnement, on utilise couramment Pexpression «atté-
‘uation des impacts», commne dans «mesure d’atténuation», Cleat
une expression sinistre, Ele yitime la négligence industries gat
PallientIn contamination environnementale en offrant des compen-
sations financiéres aux commungutés, et cela, afin de réduire lens
coats de production. Ces un moyen perfide de promouvoit extrac
tion des ressources tout en masquant a gravité de la destruction et
la rélle menace pour nos écosystdmes,
Considérant les mesures exhaustives mises en place par les gou
‘cznements contolés par V'industrefosie et obsEdds parce type
énergie, i faut cimmenses efforts pour combatire les craintes ta
‘cupiité générées par cette industre extractive. Les peuples autoch,
tones ont grand besoin de comprendie le message de centaines de
générations de Premigres Nations qu se sont bates pour protege le
Terre-Méze, habitat de «toutes nos relations», pour es générarione
Prdsentes et fatures.A défaut de quoi, nous laiserons un héilage
‘néquitable& nos enfants et toutes les eapbccs, Si est vai que noe
40
enfants nous importet, lors la lute pour un développement durable
ct a protection de a Terre-Mére devient une obligation pou chaque
individu, et pas seulement chez les peuples autochtones,
Promouvoit des méthodologies décolonisatrice, s'éduquer aux
droits fondamentaux des peuples autochtones et réclamer de nou
Pénergi isle sucets du mou
velles formes d énergie sont des facteurs clés danse succd
vvement environnemental et pour la survie des peuples autochtones.
Skén:nen ~dans la paix
Ellen Gabriel
Kanien’kehpé:ka du Clan de a tortue de Kanehsati ke