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FAIRE PARTIE DU MONDE Réflexions écoféministes Textes récoltés par Marie-Anne Casselot et Valérie Lefebvre-Faucher soma an Naare esting ie He New ok Harper Pr uae ite Mone Eero cal Ate de Tees ine cla desu dune pcp semis paliqe> sans tt ty so huptrnnowonnaom P00 te dune peer skein pltque se ou aman ds arr Pat ACE 2005 opm ea Natur an ras, arte ow. 38 “Mein Sie Biro, Paria arma 92> se Downe domain sts so sal ton Metal tose es veya eal o Male Nuc Cltet ans UP ree i) Womans Cuaron Soe, Stn, tnt) Pee re 087 va oni antester oft New Yoo Role 995 fe, ing ves Women, ely a Surv nnd Now mcs Me Spot Dane: A Reith of the Ani Rein ofthe ret ree ant Hare Re ven pia spy. a Wen Pract on What "ars Onda oh ad ilo ELS a ELLEN GABRIEL ‘Traduction de fulfe Perreault organiser de nos jours antour des avantages économiques que les peuples autochtones auraient & gagner 4 econsentir» aux de la ‘communauté (married ou), 38 {La promesse faite par le Canada ila dernigre conférence annuelle de PInstance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones de mettre en osivre Ja Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones n'a rien changé la facon dont on congoit le développement. II agit avant tout de «convaincre les Premigres Nations» des retombées en emplois et des béné- fices économiques pour leurs communautés. Crest le statu quo, ‘mieux emaballé des entreprises qui continuent de marteler le méme ‘mantra: «Combien d'argent faut-il vous donner pour obtenir votre “consentement”?> Les entreprises prosperent sur le dos de la pauvreté coloniale’ des peuples autochtones en leur promettant des gains économiques. Elles recourent A des méthodes coercitives afin de pouvoir cocher Ia case ‘consultation des Autochtones» pour Office national de énergie et le gouvernement. Tel que histoire 'a démontr; les lois coloniales ont toujours supplanté les droits des peuples autochtones et conti- nueront de fe faire chaque fois que «lintérét public» et la sécurité économique et énergétique lexigeront, Les déclarations des entreprises, du: gouvernement t de certains «leaders autochtones promettant quele peuple autoctone sig tirera profit du développement des ressources sont révoltantes. Tout cela nest aqulune ruse. En dépit du fonds en fiducic cré¢en 1876 pour adminis- ter les redevancestirées des teritoires et des ressources autochtones, nous demeurons sous la tutelle de I'ftat Ainsi, le contrdle demeure dlans les onains des bureaucrates et du gouvernement. Le processus de négociation ent les entreprises et les commmunautés autochtones cat un aysteme de prise de décision dysfonctionnel: il repose sur les conseils de bande, une entit! fondée sur la méme higrarce coloniale 4quigénére encore plus de dépossession tervtoriale. 3, La pauvreté coloniale: deputs plus d'un scl, la Loi str es Indiens nie ledeoit A autodtermination des peuplesautochtones en méme temps que ros droits sociaux, économiques, linguistiques, culturls et politiques, de sorte quaucune activité orchesteée par une instance antocifone ne peut etre ralisée sans que le Canada Fapprouve par le bias d'une politique bureeu- ‘ratique ou d'une oi du Parlorent 39 Un consentement préalable, libre et éclairé implique Vabsence de contraintes~ il dot éte obtenu sans intervention d 'individus papés our promouvoir extraction des ressources ct doit respecterIeeloig ‘coutumiéres autochiones. est temps que les femmes autochtones reprennent leurs droits leur autorité sur les territores et participent de maniére equitable aux décisions qui concernent nos droits & Vautodétermination, La dtécolonisation exge que nous soyons des agents de changement que nous récupérions ce quot nous avons jamais renoncé nos terres, ‘nos gouvernements traditionnels et obligation qui en découle de Protéger a tere pour les générations présentes et futures, Nous devons avoir le pouvoir de stopper taut développement sur nos terrtoires taditionnels et exiger un développement durable, capable de combattre la mondialisation qui nous affece tous. Nowy devons travailler a ’éducation des peuples autachtones en collate sation avec les citoyens des pays comme le Canada et les Etats-Unis atin de transformer nos fagons de vivre t de contester la égitimite dela souversineté d’Etats qui vade pair avec Fenercice libre et sane entraves de économie de marché, En environnement, on utilise couramment Pexpression «atté- ‘uation des impacts», commne dans «mesure d’atténuation», Cleat une expression sinistre, Ele yitime la négligence industries gat PallientIn contamination environnementale en offrant des compen- sations financiéres aux commungutés, et cela, afin de réduire lens coats de production. Ces un moyen perfide de promouvoit extrac tion des ressources tout en masquant a gravité de la destruction et la rélle menace pour nos écosystdmes, Considérant les mesures exhaustives mises en place par les gou ‘cznements contolés par V'industrefosie et obsEdds parce type énergie, i faut cimmenses efforts pour combatire les craintes ta ‘cupiité générées par cette industre extractive. Les peuples autoch, tones ont grand besoin de comprendie le message de centaines de générations de Premigres Nations qu se sont bates pour protege le Terre-Méze, habitat de «toutes nos relations», pour es générarione Prdsentes et fatures.A défaut de quoi, nous laiserons un héilage ‘néquitable& nos enfants et toutes les eapbccs, Si est vai que noe 40 enfants nous importet, lors la lute pour un développement durable ct a protection de a Terre-Mére devient une obligation pou chaque individu, et pas seulement chez les peuples autochtones, Promouvoit des méthodologies décolonisatrice, s'éduquer aux droits fondamentaux des peuples autochtones et réclamer de nou Pénergi isle sucets du mou velles formes d énergie sont des facteurs clés danse succd vvement environnemental et pour la survie des peuples autochtones. Skén:nen ~dans la paix Ellen Gabriel Kanien’kehpé:ka du Clan de a tortue de Kanehsati ke

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