You are on page 1of 17
Aga sll yeaah REPUBLIQUE TUNISIENNE ramen . “Ministre de Enseignement Supérieur Abad) Canal y lla pale) 5159 de a Recherche Scientifique " x ‘Concours Nationaux Entrée aux Cyeles de Fomation Concours Physique et Chimie & Technologie Epreuve de Mathématiques Date: Mereredi 01 Juin 2022 Heure:8H Durée : 4H Nore pages : 5 Le sujet comporte deux problémes indépendants. Le candidat peut traiter les questions dans V'ordre de son choix, a condition de 'indiquer clairement dans la copie. La clarté et la précision de la rédaction seront prises en compte dans l'appréciation de la copi [Lrusage d'une calculatrice non programmable est autorisé. Rappel et notations : = O1=1,Vn>1, nl=n(n—1)---21 et Cr*=Ch= Agra ok Sm ~ Les fonctions exp, cos et sin sont développables en série entiére sur R et on a: Vir € R, $2 gn an att cae 3 cos(x) Ee 1" aa yi et sin(z) = Sc 1) tri Probléme 1 Partie I On considére la fonction T’ définie par : P(x) le gles at 1, Montrer que I’ est bien définie et continue sur J0, +00], +20 2. Montrer que T(z) > 2?-! if edt, Va> Let déduire que lim T(2) = +00. A eth 3. (a) Montrer que pour tout x > 0, P(e +1) = aI (z). (b) En déduire que P(n) =(n—1)! Wn Nt 4, (a) Montrer que Wn € N° fe ina)ttde = L [aya : a +f nana =F [a Fyre (b) Montrer que : Vz €]- 1, +00, In(1+2) 0. On considere sur ]0, +00[ l’équation différentielle suivante, dite de Bessel : pour tout n € N. (Ea): 2?y" + 2y! + (2? - a?)y =0 $00 +0. On pose y-(z) = 2"a(z) = )>anz™** of a(z) = San” avec ay # 0. = a0 page 1 sur 5 1 1. On suppose que a # 5 (a) Montrer que si y, est une solution de (Eq) alors ane iis a, = vn x 2, (n? + 2nr) a, On_2- (b) On considére r = a > 0. Montrer que le rayon de convergence de Ia série entidre (y" a > Polat eraleen eter Vane” est +00 et que Ya(2) (c) Refaire la méme chose pour r = —a, avec a € R \N (@) Caleuter lim, 2-*y(2) ainsi que Tim 2°y-o(2) et en déduire que les fonctions yo et aint a Yy-a sont linéairement indépendantes. 1 (c) Trouver alors Vensemble des solutions de l'équation (2) lorsque a € Ry \(NU{5}) 2, On considére o = - Posons u(z) = Vy(z) of y est une solution de (Es) (a) Vérifier que u est solution de ’équation différentielle (F) : 2" +z = 0 sur ]0,+oof. (b) En déduire que Vz €]0,+00f: y(2) = ang) + +B a ot Act BER. 3. Pour z > 0 et a > —1, on pose 1 BS Yale) = eareesy (5) > ve €l0. +00 (a) On suppose que a > 0 et a # i. En utilisant I-3-(a), montrer que ya = Ja sur ]0,+00[ pour a9 = retry (b) Exprimer sur J0, oof, J et Jy & aide des fonctions usuelles. (\-8 4. Caleuler lim (3) Ja). Partie II Dans cette partie, on considére a = p € N et on cherche les solutions de (Ey). 1. Pour 2 € R, posons F,(z) = :f cos(xsint ~ pt)dt. o (a) Montrer que F, est bien définie sur R et calculer F(0). (b) Montrer que F, est de classe C? sur R et donner les expressions de Fy et Fy (c) Montrer que «ky (2) = HE [2 costt— pa cost cos(x sin t — pt) dt. (a) Montrer alors que F, est une solution de (E,) sur R. page 2 sur 5 2. On note Ion = [ (sint)*dt, k EN. lo (a) Montrer que F(x) = is oS Tay. (b) Vérifier que VE > 1, Toe = Fine () En déduire que Fy = Jo sur J0, +00]. 3. On se propose de chercher une deuxiéme solution de (Ep) autre que Jo. On pose y = gJo etu=g’. (a) Calculer Jo(0) et montrer qu’il existe 8 > 0 telle que Jo(z) > 0, Vz €]0, 6. (b) Verifier que si y est une solution de (Ep) sur J0, 6[ alors u est solution sur ]0, 6[ de Véquation de premier ordre suivante (BE): cJo(a)u'(x) + (22 Jo(z) + Jo(z)) u(x) = (c) Résoudre l’équation (B") sur ]0, 6[. 1 4, Posons us(z) = ———,. vol) = SAP (a) Montrer que up admet une primitive go sur ]0, [. (b) Montrer que le développement limité au voisinage de 0 a lordre 1 de la fonction to() — + est donné par : uo(a) ~ 4 = + o(z). (c) En déduire que go(x) = In(zx) + c + O(2?) au voisinage de 0, avec cE R. (d) Prouver que goJo et Jp forment une base de solutions de (Ey) sur ]0, 8[. Probléme 2 : Les parties I et II sont indépendantes. Partie I: Soit E un ensemble fini non vide et A1,Ag,-...An des parties non vides de E, on dit que {Ai, Ao, .-, An} est une partition de B, si Ai,Ag,...,An sont deux 4 deux disjointes (c’est-a-dire ANA; = 8, sii # j) et B= (| Ae. Par exemple {{1}, {2,3,4}, {5, 6}} et {{1,2}, {3,4}, (5, 6}} 6} = [1,6]. 1 sont des partitions de E = {1, 2, Soit (Ba)nen la suite définie par By = 1 et pour tout n > 1, B, désigne le nombre de partitions de ensemble [1, n]. Par exemple l'ensemble {1} posséde une seule partition qui est { {1} } et donc B; = 1. Aussi les partitions possibles de l'ensemble {1,2} sont { {1,2} } et { {1}, {2}} et done By = 2 1. Verifier que By = 5. 2. Remarquons que dans toute partition de [1,n + 1], "élément n+ 1 est accompagné de k éléments (0 < k CB, ,Vn €N puis calculer B, et Bs. 0 (b) Montrer par récurrence que B, Bear. On note R le rayon de convergence de la série définissant f. no (a) Vérifier que R > 1. te 5 (b) Verifier que f"(z) =-> as = (c) En utilisant le Produit de Cauchy, déterminer le développement en série entiére de la fonction «++ e*.f(z) et déduire que f"(z) = ¢.f(z) , Vx €]— 1,1. a” Ve e|—1,1[ (d) Déduire que f(z) =e""' Wx €]—1,1- $20 one YS We] 1,1] puis montrer que : eal 4, (a) Verifier que f(x) = $22 pene pq) = LP ,Vz €]—1,1[, vp €N (b) En déduire que : ieaing iy 5 ,Yp€N (Formule de Dobinski) n=0 o Soient (9,.A,P) un espace probabilisé et X une variable aléatoire discrate valeurs dans N telle que : l PK an)= 57 (a) Justifier Pexistence de la variable aléatoire X. (b) Montrer que E(X) =3 et V(X) = Z (c) Montrer que le rayon de convergence de Gx la série génératrice de X est +00 puis vérifier que Gx(t) = xe +3? +He, VtER. Partie II : Soit n € N*, On appelle matrice de Pascal triangulaire inférieure d’ordre n la matrice Z Z i Chi siiz In = (Inli))cisen € Mn(R) définie par Ly (i, 5) = { Sacene On appelle matrice de Pascal triangulaire supérieure d’ordre n, la matrice U, ='Ln, Wn eN ; : Co sits . =f Si s = : clest-a-dire U;,(i, j) { 0 sii>j Par exemple pour n = 4, on a: cio 0 0 1000 riii coch o o J_f1io00 a u=-\°} 23 ecco} |1210 4~10013 cl cy C3} C3 1331 ooo1 page 4 sur 5 1. (a) Justifier que Ln et Up sont inversibles. (b) Quelles sont les valeurs propres de Ln, cette matrice est-elle diagonalisable? 2. Pour tout n € N*, on pose Sy = Ln.Un. (a) Verifier que S,, est symétrique et calculer det(S,,). La matrice S,, est appelée matrice de Pascal symétrique. (b) Soient n,m, p € N tels que p < min(n,m), développer de deux maniéres le polynome (X +1)"(X + 1)™ et déduire que : 2 So ckor,* = C2, (Formule de Vandermonde) = (c) En déduire que S,(i, 3) = Ciz}_2 pour tous i,j € [1,n] puis calculer Ss et Ss. (d) Verifier que Ck = Ck,, — CE pour tous 1 < k =!XY. Soit || || la norme associée & ce produit scalaire. Verifier que, pour tout X € M,,1(R), on a 'X5,X =|| UX |]? . (c) Déduire que les valeurs propres de S,, sont strictement positives. Soient A une valeur propre de 5, et X € M,,1(R) un vecteur propre associé 4 \ et notons T}, 2,...,Tn Ses composantes et notons || = Poax lel avec 1 Sa(é,j) et déduire que A < 5Ch,. 5. Notons Ay < Az <... < An les valeurs propres de S,, (pas forcément distinctes). (a) Montrer que || SX ||< An || X || WX € Mn,(R). (b) En déduire que, pour n > 2, Ax > CBr*). 6. Soient \** la plus grande valeur propre de S,, et V € M,,1(R) un vecteur propre associé & AS et notons v1, v2,...;Un 8S composantes. (a) Verifier que pour n > 2, AR < ze", (b) Montrer que v, # 0 (raisonner par l’absurde). (©) Déduire que A%** est une valeur propre simple. 7. Posons S, = PD,'P avec Dy = diag(A1,2,... An) la matrice diagonale formée par les valeurs propres de S, écrites dans Vordre croissant od \, = AZ2* et P une matrice orthogonale formée de vecteurs propres de Sp. A (@) Montrer que , lima (s-) = PD'P avec D une matrice diagonale a préciser. b (b) Déduire alors que lim (5) = V'V avec V un vecteur propre associé & Xn vérifiant || V J= 1. 4Fin du sujet page 5 sur 5 Corrigé Probléme i PARTIE 1 1, On pose f (x,t) = 'e7*, (x,t) €]0, +o0[x]0, +00], ¢ Vx > 0, la fonction £ ++ y(x,t) est continue par morceaux sur ]0, +00]. * Vé > 0, la fonction a ++ ¢(x,¢) est continue sur ]0, +90), © Soit [4,6] C]0, +20]. Ona @0| Sel), va € fa, 8), Ve €]0, +00] ao={ est intégrable sur ]0, -+oo/ car elle est continue sur J0.+oo[, au voisinage de 0*, y(t) ~ tt! ot intégrable d’aprés Riemann en 0* (w = 1—a < 1) et au voisinage de +00, ¢(t) = 0 (3) et donc elle est intégrable au voisinage de +00. D’apras le théoréme de coutinuité, P est bien définie et continue sur ]0, +00, 2. Comme f est positive alors +00 $00 400 [ eet 2/ etetae 2 f etd Wr>1 0 2 In Loo. r% Ainsi P(x) > e7?2*", Wa > 1 et comme Jim 27? = +00, alors lim T(x) shhee atte u(t) “@ +0 et done I'(x-+ 1) = [-t"e~*] m+ef Bet dt = aT (2) 3.(b) On démontre par récurrence que I'(n) = (n — 1)! pour tout n € Nt 4.(a) On effectue le changement de variable t= y/ricos(z), dt = —/nsin(z) dr et donc # 2n- “ 9 in t i ve ey" f sin’ “e)ae~ f (1 —cos?(x)) sin(a}de = = |, (:-5) dt 4.(b) Il sufit d’etudier les variations de la fonction g définic sur} — 1,+00[ par g(x") = Inf. +2) ~2. 4.(c) On applique , jhéorame de convergence dominée a la suite de fonctions falt) = Xpyaq(l — Ey. En effet, Yn € N*, f, est continue sur [0,+90[; f, converge sim- plement vers t+ ¢ *e sur ]0,-+00[, qui est aussi continue. De plus pour tout ¢ € [0, /n}, e 2 # 2 * ett 0 < 1—— 0 alors Wir € jo, RE 1, _ Qn)! on)! 1G) = gear) = Sa 1 (5) = Daan ra+h=! te ule) = Doane" =o Ya) = OO + rae = vile) =So(n + rin tr Dogs? 10 y+ est une solution de (Eq) si et seulement si Piece reece n=O On simplifie par x” ct on identifie les deux séries entiéres, on trouve { (r* —07)ag (2r + Lay Wn>2, Ainsi comme ag 4 0 alors (1) => r = ta. De plus a # . =r¢e- ; et 2r +1 £0 done (2) => ay =0. (3) => (n? + 2nr)ay = —ay-2 1.(b) On considere r = a > 0. Comme a = 0, (3) = Yn EN, day,1 =O. De plus 1 ned w= apr aM 1 “= ~Tay aa)? ap i ~ 2p(2p + 2a) page 2 sur 12 (-1P Popa +1)..a>p) résultat se vérifie facilement par récurrence). Par suite En multipliant terme a terme, on a dz) = a. pour tout p > 1. (le toe mat cu a Volt) = ao 2 (SaaS etn) = ( (uP EY Bipla siete Me kee 2(p+1)(a+p+i1) Posons Up(2) = s0<1 Uy quand p -+ +00, Alors, d'aprés le eritére de D'Alembert, SU, converge pour tout x © R Doi R = +00. 1.(c) De méme pou r = —a, par itération on asia ¢ N,p > 1, az = (-1)" 2epl(—a+1)..(-a +p)” Par suite Dy |e? DPpl ‘OG, | 2@+hi-a+pt] quand p -+ +00. Alors, d’aprés le critére de D'Alembert, SU, converge pour tout x € B Diot R = +00 L(d) im 3 Pour Uy(2) = 401 ag(-1)? eh ala= tm: SE __e ‘ (@) 2p 2 Wipe 0. Ty Foe 20+ tee : i yr lim, 2°y-a(2) = Ii ( 7? — ag £0. Ag, 0-o(2) = ig L wyatt Carp? ~"% = Alors les fonctions ya(a) ~9+ aoa~* —+ sign(ag}oo et ya(ar) ~o ag2% ~» 0 ce qui prouve que Yq ¢t Yo sont linéairement indépendantes. (par ’absurde) 1 1 (6) Lorsque a € R,.\ (NU {5}), on a trouvé que t, ct yn sont deux solutions de (£,,) linéairement indépendantes. Or (Eq) est wne équation différentielle homogene de second ordre, donc l'ensemble des solutions est un e.v de dimension 2. Ainsi y= Aya + By.g, Act BeR z 3 2.(a) On a ve) = = x-4y(z) done y'(x 2) = —3r tue) +tul(z) ct y"(2) = zz Fula) — rFul(c) +cFul (2), y est solution de (Ey }) siet seulement si u est solution de (BE): u"(a) + u(x) =0 2.() On a (F) est une équation différentiello homogéne de second orcire, done Vensemble des solutions est un e,v de dimension 2. De plus sin ct cos forment une base de solutions alors u(x) = Asin(z) + Beos(z), od A ct B ER. Ce qui donne y(z) = Tlatn+)) T(a+1) & pos 2(-1)r2™" 2 sine 3.(a) Usuft de voir que (0 + I)(a + 2)uu(a-+n) = 3.(b) On utilise Partie 1, 4.(e) pourn+1etn: Ay(a) = ays” Feasr A Fran)! Vin Je page 3 sur 12 (18 pay Pe $ f a 4. Pour x fix6 dans |0, +00[, on pose f,(c) Weis 6) «On ad'aprés 2(b) lim Pla +n 1) = +00. Par suite tim fal # D'aprés 2. de la Partie 1, Pz) > 2° ayn Ainsi Va > 0,1 €N, [fala)| < of = wy telle que J7 uaCV. Ainsi Sf, CV norma. lement sur ]0, +-00[. Ce qui justific la permutation limite et somme. PARTIE 3 L(a) Il s‘agit d'ume intégrale dépendant d'un paramétre sur un segment. On pose A(z, t) = cos(esiné — pt). On a h est continue sur R x {0,7] donc F, est bion définie et conti- nue sur R. F,(0) = + [ cos(—pt)dt. Done si p = 0 alors F,(0) = 1 et sin 4 0 alors fN e7? > € pour tout # > 1 er F(0) = + [ree =0 0 1.(b) On applique le théoréme de dérivation pour une intégrale dépendant d’un paramtre sur tin segment. On ah est de classe C? sur Bx [0,1] ot on a rh Phy sint)?cos(rsint — pt), wee #) = —sin¢sin(esint — pt) et Par suite F, est de classe O? sur B et on a zi ar astht =f sintsin(a-sin ¢ — pé)dle F(z) = 0 a =f Fe = 8 Prmatestoee Bele) = 3 ff galetdat = — | sins)? cosGesint ~ peat L.(c) On effectue l'intégration par partie u(t) = sin(x sint — pt) w(t) = (x cost — p) cos(a sin t — pt) v(t) = sint ~ oft) = — cost ona ptlo+ | (x(cost)’ — peost) cos(xsint -nst) f L.(d) Ainsi PH (a) + 2Fi(a) + (2? —p*)F(e) = 2 / (pe cost — p) cos(xsint — pt)dt lo PB = Pisin(asint —pi))f = 0. a Bint Pils Dioa F, est une solution de (B),) pour tout p € N. 2.(a) On applique le théoreme de permutation 7 et / sur un segment. On pose u,(t) = . 20 ona fut] < et = ans a, CV. Done (2n)! in CN sur [0.77] ce qui implique que page 4 sur 12 Yu converge uniformement sur [0,7]. Ce qui donne le resultat. 2.(b) Pour x > 1, on effectue Pintégration par partie u(t) = (aint w(t) = (2n = 1) cost (sint)”"-? u(t) =sint v(t) = —cost . ona Loy. =: ({osteneig em -)f/ a- enna) . Fs D = Ainsi pour tout n > 1, Ja, = 224, 2n 2k)! 2.(c) On a Ip = 1. Par itération, on trouve que Joe = ae On remplace Jay dans rere Yexpression de / trouvée dans 2.(a) on a F(x) = var Ge = Jo(z) ca? 3.(a) On of ran Tey ees) Lgleyata) ¥ et Solution de Bp alors [x2 JE (ae) + 2Jh(0) +2°Jo(a)] g(r) +229" (a) Jala) + [222i (2) + xJo(z)}g!(x) = 0 pila ured as 2) =o car J est solution de (F). Done on a le résultat pout tout 2 > 0. 1 3.(b) On a Jo(z) = ¥ ore ™ <=> Jy(0) = 1 > 0. Comme Jy est continue alors il existe un voisinage de 0 dans lequel Jp est strictement positive. D'oa I existence de > 0 tel que Jo(z) > 0, ¥2 €]0, 8 Na) = (90. 2 ite u(x) = Kel HED - pp} 3(0) On awe) = (257 u(e). Parsuite u(«) = K.e Re 4.(a) On a up est continue sur ]0, 6[ car Jo est continue (SE) ne s‘annulant pas sur |0, 3[ done elle admet une primitive sur 0, La A(ayP _ x 2 4.(b) Au voisinage do 0, on'a ta(z)—2 = LoIHOY _ 7 4 o(e), Car da(a) = ola? 2 wel? 1 , A 4.(c) La primitive de : 2 + uy(r) — ; S aussi un développement limité au voisinage de 0 2 donné par = + o(c®) + ete. Par suite go(.e) — In(r) = Cte + O(a?) 4.(d) On arts go(x)Jy(2) et 2 > Jp(2) sont deux solutions de (Ep) sur ]0, 6[. Il suffit de prouver qu’elles sont linéairement indépendantes. (Par l'absurde et comportement en 0). page 5 sur 12 Corrigé Probléme 2 Partie I: 1) Les partitions de ensemble {1, 2, 3} sont : {0,2.3}}, (11,243) }, (41,3). 42} J, {12.3}. (0}} et {0}, 2}.43}} done By =5 2)a) Le nombre de partitions de [1,n + 1] qui sont de la forme Py est CB, ¢ avec C le nombre de choix de & entiers dans [1,n] et B,» désizne le nombre de partitions des n— k Aéments restants de [1,n]. D'autre part pour k ¢ k’, on a Py # Py et done Butt =) OfBy-« =) Cy*B, = 0 CKB. vn = = Fa cette relation est encore vraie pour n = 0, d’oii le résultat. * By, =) ChB, = By + 3B, + 3B; + 1B, =14+34+645= ay Voip, = 14414624454 115 =52 = b) Pour n = 0, on a By = Bui $ (m+)! Ona Bui =) CSB, < you = = < 01, Supposons que B, < nf avec n € Net montrons que Sool ‘Dam ni(n +1) =(n+1)!, dow le résultat. < let done Bayi < ny fo By : 3)a) Ona B, < nl ,¥n € N, donc —> <1. ,¥n € N ct par conséquent le rayon de nl Ba 1 i convergence de la série entidre S~ rt” est supéricur ou égal au rayon de convergence de 120 7 la série entiere 2", c'est-a-cire R > 1 Esc b) f est la somme d'une série entiére de rayon de convergence R > 1 ct done f est de classe C* sur} —1,1[ et on a te Basi aan ls Ae edit at if ar Ve €]~ 1,1] ) _aB, P ce) Ona f(x) t", Vx €J—1,1[ et e* = =, Vee Rg et par la formule du Produit ot Ls n= de Cauchy, on ihe que = dee" ivr €]—1,1[ iB Hin — Ri al Dace = ot par suite By oe ey f(z) = yo Bets We €)— 1,1 = et Paprés la question précédente, on déduit que f'(x) = e*. f(z), ¥e €] — 1,1) page 6 sur 12 ad) On a f(z) = e*.f(2), Ve €]-1,1[ et done f est solution sur ] ~ 1,1[ de ’équation différenticlle y/ — e*y = 0 et par suite F(a) =ae" We €)— 1,1] ~!. Finalement, on obtient » done a.¢ = 1, c’est-a-dire a = fa)" vr e]- 1,1 4a) Ona f(e) = a Ve €]—-1,1f, or or f(0) iwreR 1 et done f(z) = = We €]— 1,1 : Posons f,(z) = a .el—L in eNone e > fn converge simplement sur | — 1,1[ vers f. 2 : « Pour tout n EN, f, est'de classe C* sur} 1,1[ et ona yeh IPa)=—- veel-1 p21 ne” nPer Ver €]—1, 1[, Yn € Net comme la série )~ 730 © Ona | f(x) { converge, — O<1 (neil ner yim 7 ainsi pour tout p > 1, la série de fonctions » £ converge normalement ct en particulier 530 uniformément sur |—, 1, 1 Finalement, par le théoréme de dérivation, on dédait que f est de classe C® sur | — i.1[et 1 <5 we™ ip) = 2 g- 3 Ma) = awe el 11[,Vp>1 (0) b) f est développable en série entiére sur | ~ 1,1] et done = of vp © Net par conséquent B, = f”)(0) ,Vp € N, or d’aprés la question précédente, on a Lan 0) =-\ = wpe £0) 32a VpeN Finalement, on obtiont By = : YES ype N (Formule de Dobinski). 5)a) Ona P(X =n) >0 Wn e Net d’aprés la Formule de Dobinski, on a ee Spex FB rd, =8 ps = Sa ai car Bs = 5) d’ou l’existence de la variable aléatoire X. page 7 sur 12 ni b) ¢ O; .P(X =n) <7, or ail 's la Fe Je de Dobin: tte 8 ‘st noon ( )= 5a or d’aprés la Formule de Dobinski, cette série est convergente, ce qui prouve que la variable aléatoire X est d’espérance finie ct ona: 1 nt By 18 Bo=Z05- BB Be donc E(X) = 3. 2 i nt Liestis isle sexteeen © Ona Son?.P(X =n) a So. ay’ oF “apres la Formule de Dobinski, cette série est = 20 convergente, ce qui prouve que la variable aléatoire X? est d’espérance finie et on a 2 Bs _ 52 E(x? =eSeat OO Ba Ainsi V(X) = B(X?) 0 ¢) ¢ Ona Gx(t) = 7 P(X =n) == naa et done d’aprés la régle de D’Alembert, le rayon de convergence de Gy vaut +90. $20 on 2 Onae’ > 5 Vé €R, en dérivant et en multipliant par ¢, on obtient : n=0 7 twat té= Oo WER =o . ae en dérivant et en mnultipliant par ¢, on obtient : (¢ + t)e' =r vteR m= bo Syn en dérivant et en multipliant par t, on obtient : ¢(? +3¢ + Ie! = > ar MER. imo, 432 4 De ct par suite Gx(t) = £ — Je etna ede! WER. 3 . n(n —1)(n — 2) + 32(n — 1) +71 et done Remarque : On peut aussi écrire S n(n = Il = 2)e" - >" 7 nso = (0430+ tet page 8 sur 12 Partie II: 1a) Comme la matrice 1, est triangulaire, alors son déterminant vaut le produit des éléments sur la diagonale, c’est-A-dire det(Z,) = Tet =][ce iat it donc det(L,) = 1 # 0, ce qui prouve que L,, est inversible. D’autre part, U;, ="L, et done det(U/,) = det(L,) = 140 ce qui prouve que U,, est inversible b) ¢ Comme la matrice L,, est triangulaire, alors ses valeurs propres sont les éléments sur In diagonale ct par conséquent 1 est la seule valeur propre de Ln. ¢ Supposons que L,, cst diagonalisable ct donc Ly, est semblable & la matrice identité I, cest-a-dire L,, = PI,P™! = I, ce qui est absurde et done L,, n'est pas diagonalisable. 2)a) © On a Sy = LnUy = Ln Lin et done 8, = Lab = Sp, ce qui prouve que la matrice 5, est symétrique. @ det(S,) = det(L,).det(U,) = 140 et done S, est inversible. b) Ona (X +1)*(X+)™=(X +1)" = Y Cf, X* et donc le coefficient de .X? dans 0 ce polynéme est CP,,,.. D’autre part, on a (KHY(X41)™ = [C8 + CLK + ..C2X? ++ CA], [C8 + OLX 4.02. X? +... OMX" P et done, apres le développement, le coefficient de X? est > ChCP. dot le résultat. Pond c) Comme S,, = Ly.Uy, alors : oSii Salm, j) = STO» ~ ihe, = = ort EC Cts) = Or 4G. 1- Cy) = Cha (Q2n—1)! _1(2n)(2n- 1)! _1(2n)! Len aon ie vee Find ~ 2 Guay Dna ~ BOke Pot le esultat 3)a) Comme S,, est symétrique réelle, alors d’aprés le théoréme spectral. les valeurs propres de S,, sont réclles ot comme §,, est inversible, alors elles sont non nulles. b) Ona XS, =" XLqUaX =! XUyUyX ="(OpX).(WnaX) =| UnX | c) Soit A une valeur propre de S, et soit X un vecteur propre associé & A. c'est-d-dize S,X = AX. D’aprés la question précédente, on, a ‘XS,X U,X |)? et par conséquent U,.X |P ow encore d || X ||?=|] UnX |? ce qui prouve que A est positive et sachant qu'elle est non mule, alors \ > 0. dja) On a S.X = AX, cest-adire Ls j)t; = Ax; pour tout 1 < i Same f) fal ja j= et comme |i'n,| > 0. alors A < > S,(m, i). page 10 sur 12 b)e One G@+j-1)! _ G+j-) SiA4 LI) = Chys-a = TG PG et done $,(4-+ 1,9) = @tI= Ys. 64,4) > Sati). ¢ D’aprés le premier point, chaque coefficient de la anatrice S,, est plus petit du coefficient au dessous et done la somme des coofficients de la dernidre ligne de Si, est la plus grande qne la somme des coefficients de toute autre ligne et par conséquent Sil, 9) |, ona SX = = (c'est la derniére 1 Sy(n.n) coloane de S,), et Pinégalité de la question précédente devient : dad (Cha) + (G++ (Chea) > Oks I sa 6)a) D'aprés 5)c) on a AR > Chet et daprés 4)b) on a AB, < 5C3,ty < City ot par suite NB" < \ge*, b) Ona’S,V = ARV, cest-a-dire st fej = ABH, \VISESn done, si on suppose que v, = 0, on obtient YL salide ia My WISisn—-1 et comme $),(i,j) = Spa(i,j) = Cly}_2 WI Si ) = diag(0,0...0.1) kts Uy k finalement, on obtient lim. ($5.) = PDIP avec D = diag(0,0....0.1) b) V est en fait la derniére colonne de P et notons v;, v»...et U, ses composantes. On a 0 Ow - 0 x» PD= 0 2. 0 ey et done 0... 0 y ny ae Ow : : PDIP = " =v ates . 0... 0 % Uo ty ve th k Finalement. on obtient lim ($5) =¥YV. kte0 page 12 sur 12

You might also like