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Table des matiéres LIntroduction. 1. Apercu générale. 2. Notion de l’efficacité énergétique. 3. Problématique entre le confort thermique et l’efficacité 6nergétique dans le batiment. IL.Les politiques énergétiques du batiment dans le contexte international. TILL’ analyse énergétique du batiment dans le contexte national. 1. Situation énergétique du batiment au Maroc. 2. Principales actions publiques et différente transition dans le domaine de l’efficacité énergétique. 3. Les Réglements Thermique de construction au Maroc. IV.Performance énergétique d’un batiment. 1. Le bilan thermique d’un batiment. 2. Les projets de démonstration de l’efficacité énergétique dans les batiments au Maroc. V.L’amélioration des performances énergétiques d’un batiment. 1. Les objectifs d’amélioration des performances énergétiques du batiment au Maroc. 2. Les actions a faire pour améliorer les performances énergétiques. VL-Etude de cas 1. Description du cas étudie. 2. Calcul des déperditions dans I‘amphi. 3. Calcul de la consommation annuelle électrique. . Le Coefficient d’Energie Primaire. . Les solutions proposées VILConclusion N OR Listes des tableaux Tableau 1 : les points clés de la Réglementation thermique de la RTAA DOM 2016. Tableau 2 : les différents programmes sur Vefficacité énergétiques des batiments.. Tableau 3 : les différents types des déperditions et des gains... Tableau 4 : les résistances d’échanges superficielles.. Tableau 5 : Projet Hétel Club Oasis 4 Larache.. Tableau 6 : la déperdition thermique totale de amphi avant I'amélioration de la performance énergétique. Tableau 7 : Les déperditions annuelles électriques pour climatisation.. Tableau 8 : La consommation des appareils électriques de L’‘Amphi ENSA. TETOUAN... Tableau 9 : Le Coefficient d’Energie Primaire.. Tableau 10 : La consommation des appareils électriques de L‘Amphi ENSA TETOUAN apres la mise en place de premitre proposition. Tableaul1 : le coat d’investissement 1. Tableau 12 :VAN et délais de récupération d’investissement Tableau 13 : la déperdition thermique totale de amphi aprés l’isolation.39 Tableau 14 : le cofit d’investissement 2... Tableau 15 : VAN et délais de récupération d’investissement 2. Tableau 16 : L’énergie moyenne produite (kWh). Tableau 17 : VAN et délais de récupération d’investissement 3... Liste des figures Figure 1 : Répartition des types d°énergie dans le batiment 10 Figure 2 : Répartition de la consommation d’élec! Phabitat . par usage dans Figure 3 : la résistance thermique totale .... Figure 4 : paroi située entre un LC et un LNC Figure 5 : la caméra thermique Figure 6 : Principe de fonctionnement d’une chaudiére a condensation. Figure 7: plan d’électricité de ENSATS... I. Introduction. 1. Apercu générale. L’humain est toujours a la recherche d’une situation qui lui parait le mieux confortable pour cela il a développé plusieurs techniques de technologies qui nécessitent de l’énergie. Mais malheureusement la production des énergies carbonate cause de la pollution ils peuvent s’agir de I’émission de gaz toxiques, du relargage de liquides nocifs et bien évidement entraine a des chaos climatiques. Cela est bien représenté au niveau de secteur du batiment car il représente 44 % de I’énergie consommeée en France. Chaque année, le secteur du batiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l'un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Pour cela il faut d’abord bien préciser c’est quoi l’efficacité énergétique dans le batiment pour pouvoir l’améliorer. 2. Notion de l’efficacité énergétique. En physique l’efficacité énergétique est le rapport entre I'énergie utile produit par un systéme et l'énergie totale consommée pour le faire fonctionner. Mais elle désigne aussi les efforts déployés pour réduire la consommation d'énergie dans un systéme tout en maintenant un niveau de performance finale équivalent. Par exemple : pour un batiment c'est le fait de consommer moins de gaz ou d'électricité tout en ayant le méme confort. D’une part, lorsqu’on parlait de l’efficacité énergétique entre les années 70 et 90, on parlait essentiellement de sauver de I’argent d’ou on cherchait a faire des économies faciles et rapides. Mais au tournant des années 2000, on a commencé a percevoir |’ efficacité énergétique davantage comme un levier financier. Efficacité énergétique a permis la modernisation, remplacement des vieux équipements et I'amélioration du confort. Et aujourd'hui l'efficacité énergétique s'est développée autour non seulement de la réduction des factures mais aussi la diminution de l'empreinte carbone grace au marché du carbone et la tarification sur la pollution. De méme la demande énergétique est toujours plus forte et impossible de satisfaire tous les besoins, méme en multipliant les centrales de production. Ainsi que la diminution et le mauvais impact sur l'environnement des énergies fossiles Pétrole, gaz charbon. Tout cela nous a permis de mettre l’accent sur les énergies renouvelable. Ainsi qu’au niveau des batiments on doit trouver des solutions afin de minimiser I’énergie en maximisant le confort. C’est ce qu’on appelle V'amélioration de la performance énergétique. 3. Problématique entre le confort thermique et l’efficacité énergétique dans le batiment. Un batiment, incluant sa structure, son éclairage, son systeme de production énergétique, se doit d'offrir les conditions intérieures les plus confortables pour I'étre humain. La notion de confort thermique est dés lors étroitement liée 4 la Beg performance énergétique dans le batiment, Bien évidement on ne peut pas avoir du confort sans énergie, mais le probléme c’est qu’on ne sait pas ' produire de l’énergie en grande quantité sans générer a> de la pollution. Ce qui nous entraine plus en plus les risques d’effet de serre. Du coup on doit réduire nos consommations d’énergie puisque de toute fagon on n‘a pas tellement le choix que ce soit d’un point de vue climatique ou d’un point de vue de puisement des ressources a cette question, beaucoup pense qu’il suffirait de diminuer la température de consigne du chauffage. Cela est vrai, mais cette solution n’est pas acceptée, car |"homme est égoiste et cherche d’abord a maintenir ses conditions de vie préférées. Donc la question qui reste peut-on réduire les consommations d’énergie sans sacrifier le confort. Autrement dit est ce qu’on peut minimiser Vénergie en maximisant le confort ? IL. Les politiques énergétiques du batiment dans le contexte international Dans les années 1970, les chocs pétroliers soulignent la nécessité de prendre des mesures favorisant l’efficacité énergétique afin de diminuer la dépendance a légard des énergies fossiles ; pour cela des nombreux les Etats qui sont s’engagent a améliorer l’efficacité énergétique de leurs batiments dans des plans d’actions qui sont successivement mises en place pour limiter la consommation des batiments tels que : *Le Royaume-Uni avec le CRC Energy Efficiency Scheme pour les batiments publiques (2008). * Les Etats-Unis avec I’Energy Policy Act (2005) et le plan national d’action pour I'efficacité énergétique (2006). * La France avec des réglementations thermiques misent en place pour limiter la consommation des batiments : les RT 1974, 1988, 2000, 2005 et 2012 avec La réglementation thermique francaise RT 2012 fixe pour les constructions neuves un seuil maximal de consommation d’ énergie primaire de 50kWh/m?/an en moyenne On se focalise sur des mesures réglementaires en cas de France : > La loi relative 8 la transition énergétique pour la croissance verte, publiée au Journal Officiel le 18 aotit 2015, fixe, dans le domaine du batiment, les objectifs suivants : * L’accélération de la rénovation énergétique des logements avec « 500 000 rénovations lourdes de logements par an » Le renforcement des « performances énergétiques des nouvelles constructions » avec un objectif de 100 % de batiments basse consommation en 2020. Des politiques volontaristes de subventions 4 la rénovation, a achat d’équipements de chauffage performants et al intégration de sources renouvelables (soleil, géothermie, biomasse), se succédent. Des réglementations en France a connu une évolution et une amélioration pour imposer des lois thermiques plus exigeantes pour la construction d’ot : — 2006 : Réglementation Thermique (RT 2005) pour les batiments neufs : renforcée tous les 5 ans. ~ 2006 : produits financiers pour la maitrise de I’énergie et les EnR. v ~ 2007 : label Energies renouvelables et label batiment basse consommation (Effinergie) pour batiments passif’. — 2007 : Réglementation Thermique pour les réhabilitations de batiments (RT existant), renforcées tous les 5 ans. — 2007 : contréles périodiques ~ chauditres — équipements de climatisation. Le Grenelle Environnement est un ensemble de rencontres politiques organisées en France en septembre et décembre 2007, visant a prendre des décisions a long terme en matigre d'environnement est qui reprend des exigences communautaires et fixe comme objectif une réduction de 38% de la consommation d’énergie des batiments a l’horizon 2020. II prévoit notamment la rénovation de 400 000 logements par an & partir de 2013, dont la consommation ne devra pas dépasser 150 kWh/m’/an. La RTAA DOM 2016 (Réglementation thermique, acoustique et aération) s’inscrit dans ce contexte. Elle vise la réduction des consommations énergétiques du batiment pour les DROM et le maintien d’une ambiance confortable, en imposant des performances minimales sous forme d’exigences de moyens et/ou de résultats, adaptées au climat et au mode de vie. Se fonde sur les principes suivants : Avoir un recours a l’énergie solaire pour la production d’eau chaude afin de couvrir au moins 50 % des besoins du logement ; © Limiter la consommation énergétique des bitiments et améliorer le confort hygrothermique (température et taux d’humidité) des occupants ; ¢ Favoriser la ventilation naturelle ; © Limiter le recours 4 la climatisation et garantir la qualité de I’air intérieur du logement ; © Améliorer le confort acoustique des logements en maitrisant les coats. En voici les points-clés Tableau 1: les points clés de la Réglementation thermique de la RTAA DOM 2016 MOYENS MESURES + Economies + Ouverture spécifique d’énergie naturelle de sur au moins deux x confort facades + Recours aux ores energies dorientations renowvelables ce chaque pitce + Energie solaire principale + Taux d'ouverture minimale des facades des pices principales du logement Btcu tonto + Exigences sur les ventilateurs de B Ueto pion + Economies Protection + Facteurs solaires d’énergie solaire maximaux pour les 9 ReenmcER parois opaques et les ae: baies nergies renouvelables + Interdiction des Set fenétres en toiture + Energie solaire + Economies Energie + Utilisation de d’énergie solaire panneaux solaires . pour la production poco an deeau chaude énergies cee sanitaire renouvelables + Energie solaire Ill. L’analyse énergétique du batiment dans le contexte national. 1, Situation énergétique du batiment au Maroc La nouvelle politique énergétique du Maroc place le pays dans la voie d’une réelle transition énergétique qui modifiera profondément le paysage énergétique national grace & I’ouverture du marché énergétique a I’investissement privé, avec la mise en place des plans solaire, éolien et hydroélectrique qui visent atteinte, en 2030, d’un objectif de puissance électrique installée d’énergie Renouvelable (ER) totalisant 52% de la puissance totale installée. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre des orientations Royales explicitées dans le message de Sa Majesté au Forum Mondial sur "Efficacité Energétique (EE) tenu en mai 2017: « Lefficacité énergétique constitue, aujourd’hui avec les énergies renouvelables, une nouvelle révolution dans le secteur énergétique de par [’évolution technologique qui assure une corrélation entre ces deux composantes. Elle devrait étre intégrée et prise en considération dans les décisions d’investissement et de choix technologique dans l'ensemble des secteurs clés et gros consommateurs d’énergie, notamment l’industrie, le batiment, le transport, I’éclairage public et 'agriculture » De méme. Le secteur du batiment, boosté notamment par la politique nationale de promotion du logement social et le développement des activités tertiaires, compte pour prés de 8% dans ces efforts d’atténuation et représente prés du quart du potentiel d’économie d’énergie tous secteurs confondus. > Les profils de consommation énergétique dans le secteur du batiment : Répartition des types d’énergic dans Phabitat Figure I : Répartition des types d’énergie dans le batiment 10 Le type d’énergie le plus utilisé dans habitat est le gaz, butane (60% de énergie primaire), en premier lieu pour la cuisson des aliments et en deuxiéme lieu pour la préparation d’eau chaude sanitaire. En valeur, la moyenne des dépenses des ménages liés a I’énergie se situe aux environs de 3000 Dhs par an. La prédominance de la consommation du gaz butane s’explique par la forte subvention dont il bénéficie. L"élimination de cette subvention est a l'étude par le gouvernement, sa mise en ceuvre est de nature & changer le profil de consommation des ménages, en faveur de mesures d’efficacité énergétique et de recours aux énergies renouvelables. Réepartition de la consommation d’élecri par usage dans 'habitat Figure 2 :Répartition de la consommation d’électricité par usage dans I"habitat La consommation moyenne d’électricité de chaque ménage est passée de 700 kWh par an pour dépasser 1 500 kWh en 2015. Le réfrigérateur est aujourd’hui le principal poste consommateur d’électricité (45% des besoins électriques annuels), devant I’éclairage (20%) et la télévision (18%). Le chauffage et la climatisation ne représentent pas encore une part de consommation significative dans les moyennes nationales malgré les grands besoins dans les zones climatiques contraignantes. 2. Principales actions publiques et différente transition dans le domaine de fficacité énergétique Depuis 2010, efficacité énergétique dans le batiment a connu de nombreux développements & travers divers programmes structurants 1 Tableau 2: les différents programmes sur l’efficacité énergétiques des batiments ne Resend Projet de remplacement de 2007 - 2017, 15 millions de 15 millions de lampes LBC installées, effacement incandescentes par des LBC. de Ja demande aux heures de et des LEDs. Initiatives pointe estimée & 860 MW. telles que adoption de tune économie d’ énergie eae NER Phoraire d”té, environ 1 000 GWhian. Projets DSM, Praménagement de structures Adoption de Phoraire d’été tarifaires incitatives, ou (GMT + 1h), Nouvelles ONEE, Office national de encore 1a mise en place de _| structures tarifaires (selon Uélectricité et de VEau compteurs électriques bi- niveau consommation pour horaires pour la basse Ia basse tension et selon la tension (en projet) période de consommation pour la MT et la HT Programme Mosquées et | Rehabilitation énergétique 2014-2020 - Mosqué Batiments verts de mosquées et batiments | Diagnostics énergétiques, administratifs. Les premigres | mise en place de solutions Ministere de V’Energie, des Mines etdu Développement ret economic. lechafaged ea santas Durable, AMEE, SIF, Giz °°" e . energie de 40% et auto production d’électricité par systémes PY. - Accompagnement a la mise en place de systéme de management de Iénergie Instituts spécialisés de Le projet consiste en ~ Conception générale, - formations dans les implantation de 3 centres Construction des centres et énergies renouvelables et de formation initiale et aménagement, - Ingénierie Vefficacité énergétique continue de techniciens de formation et équipements (IFMEREE) Fédérations _ supérieurs spécialisés didactiques. - Assistance professionnelles : (Objectif 1500 technique aux formateurs et FENELEC, FIMME techniciens/an) dans les ER aux gestionnaires. - Soutien Ministeres : MEMDD, & BEA Oujda au développement de Formation professionnelle (opérationnel), Tanger (en __partenariats MASEN et AMEE Avec le phase de lancement), soutien dela GIZ, deVUE | Quarzazate (en et de AFD développement). Les filires concerées sont : Solaire thermique, solaire PV, éolien, biomasse, efficacité énergétique dans le batiment et l'industrie 12 Le graphe ci-aprés résume les principales actions menées au Maroc en matidre efficacité énergétique 2017 Mise en place RGC Performances Vers la mise en place réglementation EE Projet CEB Préparation énergétique Préparation NAMA ‘complémentaire - Audits énergétique ; - RTMB Lancement projets Habitat Projet Morseff, appui investis. Etude d'impact énergétique, ... - Labels pilotes HAO EE en milieu professionnel et standards équipements énergétiques Programme AT EE GIZ Batiment, 2010 as Industri, Transport Etude capitalisation HAO sur les pratiques EE Sa eee 2011-2014 2016 Loi 47 09 EE Planification énergétique Loi 58 15 ER Basse tension COP 22 / NDC Maroc Plan d'action Chrafate Lakhyayta Etude Projet HOE mise en ceuvre RGC PE Etude banque mondiale AT mise en Tamesna Développement outils ceuvre NDC / secteur du batiment Préparation Stratégie techniques EE (guides, logiciels, Faible Carbone (LEDS) Maroc Préparation feuille de route EE sensibilisation, label...) MEMEE/AMEE Mise en ceuvre ISO 50001 Management énergétique (ONCF, BP, ...) HAO : Formations, Finalisation projets pilotes 3. Les Réglements Thermique de construction au Maroc Afin d’inciter les professionnels du secteur et les autres parties concernées & prendre en considération cette dimension, "AMEE a lancé le programme CEEB, dont les mesures phares sont : + L’opérationnalisation de la RTCM, + L’obligation de I’installation de chauffe-eau solaires pour toute nouvelle construction et le soutien pour I’acquisition des chauffe-eau solaires, + la mise en place des audits obligatoires pour les batiments tertiaires dont la consommation dépasse un seuil fixé. 13 Loi n° 47-09 relative a l’effica nergétique- 2011 : Code Energétique du Batiment : en vue de fixer les régles de performance énergétique des constructions par zones climatiques en traitant, notamment, Porientation, |’éclairage, l’isolation et les flux thermiques, ainsi que les apports en énergie renouvelable. Performances énergétiques minimales des équipements : Les appareils et équipements fonctionnant a I’électricité, au gaz naturel, aux produits pétroliers liquides ou gazeux, au charbon et aux énergies renouvelables, proposés a la vente sur le territoire national doivent respecter des performances énergétiques minimales fixées par voie réglementaire. n de Ia loi n° 47-09, Raglement général de construction fixant les performances énergétiques des constructions. 2015 (RGC-PE). Ce réglement a pour objet la réduction des besoins de chauffage et de climatisation pour l’ensemble des nouveaux batiments résidentiels et tertiaires. * Il adopte une approche prescriptive pour les batiments présentant des taux Couvertures (rapport de la surface des baies vitrées sur la surface totale des facades) inférieurs 4 45% et une approche performancielle pour les autres batiments. + Les prescriptions techniques portent sur les coefficients de transfert thermiques des parois des batiments. Pour l’obtention du permis de construire, le maitre d’ouvrage est tenu de remettre une Fiche technique relative aux performances thermiques du batiment en projet prouvant le respect de la réglementation. + La Réglementation Thermique de Construction au Maroc (RTCM) : La RTCM s’applique, dans un premier temps, aux batiments neufs (permis de construire déposés & partir du 06 novembre 2015) et distingue 2 catégories : batiments climatisés, pour lesquels il s’agit de réduire la consommation énergétique lige aux équipements de confort, des batiments non climat lesquels il y a lieu de réduire les périodes d’inconfort thermique. s, pour 4 IV. Performance énergétique d’un batiment. 1. Le bilan thermique d’un batiment Le batiment recoit de I'énergie sous différentes formes, pratiquement toute I'énergie transformée dans le batiment finit sa carriére en chaleur, et cette chaleur passe t6t ou tard a 'extérieur de l'enveloppe. Tl est difficile de mesurer tous les flux de chaleur traversant un batiment, et cette mesure est impossible sur un batiment en projet. C'est pourquoi le calcul du bilan thermique du batiment est d'une grande utilité. Le bilan thermique annuel complet du batiment comprend l'ensemble des flux traversant les éléments de la construction et il est calculé dans I'approximation quasi stationnaire, il permet d’identifier les faiblesses d’une habitation sur le plan énergétique. Niveau de On peut comparer le batiment avec un tonneau des Danaides, en le remplissant de maniére continue pour maintenir un niveau d’eau qui correspond au confort demandé, a gauche on présente un batiment mal isolé et qui présente une grande quantité des pertes en comparaison avec le batiment & droite qui présente une isolation correcte. Le bilan énergétique est une comptabilité des entrées et des sorties d'énergie du batiment pendant une période de temps donnée. Ce bilan détaille toutes les pertes (déperditions) et tous les gains(apports), il doit étre équilibré pour conserver énergie et assurer le confort demandé, done on doit apporter a ce local la méme quantité de chaleur que celle qui en sort. On présente par la suite un tableau qui contient les différents types des déperditions et des gains Tableau 3: les différents types des déperditions et des gains by us ~ Transmission de chaleur au ~ Rayonnement solaire entrant par les. travers de l'enveloppe fendires et autres systémes de Transmission de chaleur au captage passifs travers du sol - Chaleur métabolique des habitants ~ Pertes de chaleur dans I'air vicié = Capteurs solaires - Pertes de chaleur dans les égouts - Chaleur restituée par la structure (cau chaude) - Chaleur accumulée dans la structure Déperditions des installations techniques Apport d’énergie : électricité combustibles Ldespertes = Ydesgains Le calcul dun bilan énergétique d’un batiment dépend des nombreux parametres : > La résistance thermique d’échange superficiel Les échanges de la chaleur de I'air ambiant & une paroi sont freinés par ce que l’on appelle une résistance thermique superficielle d’échange, la transmission se fait la fois par rayonnement et par convection et elle se présente & la surface de chaque paroi soit intérieure ou bien extérieur. Cet échange dépend de : © La température de I’air ambiante et celle de la paroi © Type de paroi et de sa position si elle est verticale, horizontale ou incliné © La direction de flux Pour exprimer la résistance thermique superficielle, nous devons savoir le coefficient d’échange thermique superficiel entre un milieu ambiance intérieure/extérieure et la paroi. Ce coefficient est défini comme la somme des quantités de chaleur transmise entre l’ambiance et la face de la paroi soit intérieure soit extérieur, par convection et par rayonnement, par unité de temps, par unité de surface de la paroi et pour un écart de 1 K entre la température de la résultante séche de l'ambiance et la température de surface : Ce coefficient s’exprime en W/m’, la résistance thermique superficielle est Vinverse de ce coefficient. 16 *La résistance thermique d’échange d'une surface intérieure : tek =F *La résistance thermique d’échange d'une surface extérieure = 1 Ree = Re Le tableau au-dessous présente les différentes valeurs des résistances d°échange superficiel internes et externes : Tableau 4: les résistances d’échanges superficielles Verticale > 60° Horizontal Horizontale — < 60° Ascendant 0.09 0.05 0.14 0.09 0.09 0.18 Verticale 60° Descendant 0.17 0.05 0.22 0.17 0.17 0.34 > La résistance thermique totale Tout d’abord il s’agit de bien distinguer la résistance d’un élément et la résistance dune paroi, la premiére c’est la capacité a limiter les pertes de chaleur, il s’agit donc de son pouvoir isolant, plus la résistance R est importante on dit que I’élément est isolant, cette résistance est calculée en fonction de Pépaisseur (e) de I’élément et son conductivité thermique () : La conductivité thermique est exprimée en W/mK Done la résistance d’une paroi dépend de : Convection et rayonnement, de part et d’autre de la paroi. © Conduction, a travers les matériaux constituant la paroi. 7 La résistance thermique totale d’une paroi est égale a la somme des résistances de chaque élément qui la compose et les résistances superficielles intérieurs et extérieurs. Air non venti ou peu verti RT=RIS RIOR... eRe + Rae Red oR Figure3 : la résistance thermique totale » Les déperditions sur une période Les déperditions sont calculées selon I’élément travers lequel le transfert de chaleur a lieu. Dans ce qui suit, on présentera les formules théoriques pour calculer les déperditions thermiques. *Les murs, planchers et les toits : On définit les déperditions a travers les planchers, les murs et les toits comme étant l’inverse de la résistance thermique total expliquée précédemment : a1 VER Elle s’exprime en W/m?K *Les Vitres : Pour les parois vitrées, la résistance thermique totale doit étre majorée pour tenir en compte de la menuiserie, les rideaux, la fermeture, éventuellement. + 1 4 025 uu, U, est le coefficient de transfert thermique de la paroi vitrée (nue+ menuiserie), dépend de type de la menuiserie (bois, métal ou plastique) et de type de la fenétre *Les ponts thermiques : 18 Sur un pont thermique I’échange de chaleur s’effectue suivant une longueur, on exprime les déperditions thermiques par : 2*k#1 2*k*h 1 est la longueur du ponte thermique lorsqu’il s’agit d'un plancher, et h Vlorsqu’il s’agit d’un mur de refend, le coefficient de transmission linéique k est déterminé expérimentalement. *Le dallage sur terre-plein : Les déperditions sont données par : d=kL Le coefficient de transmission lingique est exprimé en W/m K, et L c'est le porteur extérieur du plancher et qui est exprimé en (m). *Les déperditions vers les locaux non chauffés : af — Figure 4 : paroi située entre un LC et un LNC D’abord on doit distinguer entre deux types des locaux non chauftés LNC utilisables comme garage et locaux de sous-sol. LNC non utilisables comme les combles perdus et le vide sanitaire. Les déperditions vers les locaux non chauffées sont moins importantes que ceux vers l’extérieur car la température des locaux non chauffées est supérieure que celle de l’extérieur. On présente par la suite le bilan d’un local non chauffé : Les déperditions surfaciques : Psic-inc = Prnc-exe 19 U1 + A1+ (Ti-Tu) = U2 «A2 + (Tu-Te) ®.1¢-unc = U1 * Al * b * (Ti- Le coefficient b nous permet de calculer le flux de chaleur traversant la paroi entre un LC et un LNC sans savoir la température du LNC. * Les déperditions linéiques Prucine = kL b(Tj — Te) Avec k, c’est le coefficient de transfert thermique linéique et |, est la longueur de liaison. Enfin, les déperditions vers un LCN sont la somme entre les deux types de déperditions surfacique et linéique : Uroe = B» CY Ui # A+ DY" kis ti) > Les apports gratuits *Les apports internes des habitants : La quantité de chaleur dégagée par les habitants du batiment dépend de Vindividu et de son activité, on modélise les apports internes des habitants sous la forme d’une puissance par heure et par métre carré q; fixée par la réglementation. L’apport interne des habitants est done : Qizdi * Apat x 24 [Wh] Apse Cest la surface fonctionnelle du batiment *Les apports solaires : Ces apports dépendent de site du batiment de son orientation et de ses surfaces réceptrices : Ils sont exprimés par : 05 = Yo lap X Aap X24 Avec: J, : Vitradiation solaire pour lorientation j exprimé en W/m? © Ag; : Vaire réceptrice équivalente d’orientation j exprimé en m?. Chaque aire réceptrice équivalente est exprimée par : A, =AXF xsS 20 Avec : © A: la surface du batiment en [m?] © Fs: le facteur de correction pour l’ombrage ; * S> le facteur solaire, pourcentage d’énergie entrant dans un local par rapport a l’énergie incidente *Les apports dus a I’éclairage : Les faisceaux de lumiére transportent de I’énergie. l’énergie émise totale pour une lampe émettant une quantité de chaleur q, par métre carré (donnée par le fabriquant) est alors : Qe = de X Anat » Les besoins en chauffage Les besoins en chauffage s’évaluent a partir des déperditions, nous avons déja vu que les déperditions se divisent en pertes surfaciques a travers les parois opaques et les vitres, les pertes lingiques a travers les ponts thermiques et les pertes aérauliques, donc les besoins en chauffage se calcul par : Besoins en chauffage = ¥ déperditions * AT — Apports gratuits Les apports gratuits se composent des apports internes (des occupants, les équipements informatiques et éclairage) et les apports solaires » Les besoins en climatisation Les besoins en climatisation s’évaluent a partir des apports surfaciques, linéiques et aérauliques, ils s’expriment par : Besoins en clim: ion =), apports * AT + Apports gratuits 21 2. Les projets de démonstration sur efficacité énergétique Au Marog, il y a plusieurs projets de démonstration sur I'efficacité énergétique dans le secteur des batiments et dans le cadre du programme d’efficacité énergétique dans le batiment mené conjointement par I ADEREE et I’UE, Les neufs projets ont été sélectionnés afin de servir de modéle et de base de calcul des surcoiits a prévoir lors de l’introduction des mesures d’efficacité énergétique, Ces projets sont répartis sur ensemble du Maroc et selon les zones climatiques : Ouarzazate, Tamansourt (Marrakech), El Aroui (Nador), El Hajeb (Mekns), Chrafate (Tanger), Casablanca, Larache. Ces projets sont représentatifs de plusieurs catégories de constructions : logement économique, les établissements hOteliers, résidence touristique et immobilier de bureau, ils sont réalisés par des établissements publics (AI Omrane) et privés (Groupe El Fal, SGTM, SDRT). Dans le cadre de ces projets les mesures de I'efficacité énergétique se portent sur fa mise en place d’une bonne isolation et de double vitrage et sur I’installation de chauffe-eau solaires. On présente comme cas d’exemple le projet Hétel Club Oasis Lixus 4 Larache réalisé par la société générale des travaux du Maroc (SGTM) : Tableau 5: Projet Hétel Club Oasis a Larache ‘Hotel club dans Ja station Construction i i ‘Superficie totale du projet__| 255 chambres Catégorie Batiment hételier Ville Larache, province de Tanger ‘Zone Climatique 22 Mesures d’efficacité ~ Installation de fenétres double vitrage. énergétique principales - Toiture végétalisée avec isolation de la toiture, des murs par Pextérieur avee fibre de chanvre ~ Ventilation mécanique double flux. ~ Pompe a chaleur air-eau performante, Economie = 44% des besoins en chautffage. - 49% des besoins en climatisation, 22 V. L’amélioration des performances énergétiques d’un batiment. 1. Les objectifs d’amélioration des performances énergétiques du batiment au Maroc. L’efficacité énergétique dans les batiments constitue un axe prioritaire de l'action de I’Etat, visant & mobiliser ensemble des opérateurs et intervenants en faveur de la limite du réchauffement climatique et de la maitrise de la demande énergétique, dans I objectif de réaliser une économie d’énergie a l’horizon 2030 L’objectif étant d’optimiser sa consommation estimée en énergie sur l'année tout en garantissant un certain niveau de confort thermique. C’est la raison pour laquelle la notion de performance énergétique est lige a celle d’efficacité énergétique. Et d'introduire des exigences minimales que doivent respecter les batiments & usage résidentiel et tertiaire neufs en vue d’optimiser leurs besoins de chauffage et de climatisation tout en améliorant le confort thermique, selon deux approches : Approche performancielle : donne les limites maximales des besoins thermiques en kWh/m2.an Approche prescriptive : fixe les exigences réglementaires des caractéristiques thermiques de l’enveloppe des batiments Ainsi le Ministére de l’Habitat et de la Politique de la Ville et le Ministére de l'Energie, des Mines, de I’Eau et de l’Environnement et I’ Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de I’ Efficacité Energétique ont élaboré un Réglement Général de Construction fixant les Régles de Performance Energétique des Constructions. Ce Réglement général de construction fixant les régles de performance énergétique des constructions a pour objet de fixer les caractéristiques thermiques que doivent respecter les batiments par zone climatique, afin d’atteindre les objectifs suivants : © Réduire les besoins en chauffage et en climatisation des batiments o Améliorer le confort thermique au sein des batiments ; © Participer a la baisse de la facture énergétique nationale o Réduire les émissions de gaz effet de serre. © Optimiser la conception de I’enveloppe du batiment, indépendamment des installations énergétiques du batiment 23 © Inciter les architectes et les maitres d’ouvrage a l'utilisation de l’approche de la performance thermique dans la conception de Penveloppe du batiment. © Soutenir la réalisation de diagnostics et audits énergétiques des batiments existants, en établissant des niveaux de référence souhaités et en fournissant des logiciels qui permettent la simulation des solutions alternatives. 2. Les actions 4 faire pour améliorer les performances énergétiques. Avant commencer de poser des solutions pour l’amélioration des performances Energétiques du batiment, Tout d’abord il faut détecter les zones de déperditions thermiques. Et cela fait par un outil qui permet aux particuliers de faire une analyse thermographique. II s’agit de la caméra thermique . —— . Figure 5: la caméra thermique Le but de passer une camera thermique sur toute l’enveloppe du batiment est de diagnostiquer c’est-a-dire de chercher d’éventuelles pathologies du batiment. Apres le diagnostic de l’enveloppe de batiment et faire le calcul de bilan énergétique on passe a l’amélioration de l’efficacité énergétique. Pour améliorer l’efficacité énergétique des batiments, il est essentiel a la fois de réduire la consommation en énergie en adaptant des principes de qui sont les suivants : © Réduire la demande énergétique, © Accroitte l’efficacité énergétique des installations, © Accroitte l'utilisation des énergies renouvelables disponibles. 24 a. Réduire la demande énergétique : La réduction de la consommation en énergie des batiments est une stratégie Wamélioration de sa performance énergétique dite passive. Elle concerne directement l’enveloppe thermique du batiment. II s’agit d’adopter des mesures qui concernent les facades, les creux — vitres et cadres, les cloisons, les planchers et les toits ainsi que isolation du toit, des murs, des fenétres ou encore du sol pour maitriser la quantité d’énergie consommée. Son objectif est de réduire la consommation d’énergie en garantissant une température intérieure confortable en toutes saisons. D’autre part, le contrédle de la demande concerne également le contréle de la ventilation des espaces intérieurs pour garantir la qualité de ceux-ci. Cela fait par : Isoler le toit par l'intérieur ou par Vextérieur Les travaux d”isolation de toiture permettent d’assurer une bonne partie de Visolation thermique de la maison. Une isolation permettant de réduire la facture énergétique en hivers et protéger également des fortes chaleurs en été, Pour l’isolation de toiture, deux solutions sont envisageables ¥ Isolation de toiture par l’intérieur ; Pour une isolation de toiture par Vintérieur, on placera ’isolant entre la charpente et une cloison montée généralement sur une ossature métallique. Si une cloison est déja présente, on pourra songer & un doublage de cloison avec une pose de placo collée ou méme une pose sur ossature avec un isolant placer entre les 2 cloisons. Il faudra noter que lisolation par ’intérieur va réduire l’espace intérieur avec la pose d’un isolant et d’une nouvelle cloison, Plusieurs atouts sont 4 mettre au crédit de I’isolation intérieur pour la toiture comme : Une augmentation de la performance thermique de l’habitation La suppression de condensation sur un mur froid Amélioration du confort acoustique Une facilité de mise en ceuvre Une possibilité de redistribuer les pide dissimule les gaines électriques stéme de doublage qui 25 + Un codt d’exécution moindre par rapport une isolation par I’extérieur. v Isolation de toiture par l’extérieur : Pour l’isolation dune toiture par Vextérieur la pose du systéme d’isolation se fera entre la charpente et les matériaux de toiture. On utilise souvent ce procédé lors d’une rénovation complete ou un changement de toiture car ce projet demande la dépose de la toiture. Deux procédés sont possibles pour isoler votre toiture par l’extérieut : *La pose de panneaux avec isolation intégré entre la charpente et les matériaux de toiture (notamment avec la méthode du sarking) *Le bardage : trés utilisée d’abord sur les murs, c’est une méthode que l’on découvre de plus en plus pour la toiture. Ce procédé consiste & poser un bardage ou une ossature recouverte avec un parement extérieur. Un isolant (laine minérale ou polystyréne) est fixé sur le support et recoit ensuite le parement en question (bois, pierres, ardoises, PVC, etc.) Les principaux avantages d’une isolation de toiture par |’extérieur sont : + Une meilleure performance thermique et une baisse de consommation énergétique + Aucune perte de surface habitable + Un projet opportun a réaliser lors de la rénovation d’un toit + Peu ou pas de ponts thermiques + Chantier peu perturbant pour les occupants : pas besoin de déménager de pigces durant les travaux N.B : Les combles pourront étre isolés par I’intérieur s*ils ne sont pas aménagés. Cependant, si l’immeuble posséde un toit- terrasse, isoler par I’extérieur sera la meilleure option. Cela contribuera en outre a prévenir tout risque d’infiltration grace a la pose dune gaine d’étanchéité sur toute la superficie du i toit. ‘ Isoler les parties privatives pour réduire les dépenses énergétiques Si les parties privatives ne sont pas isolées correctement, |’isolation des parties communes risque de ne pas atteindre les performances requises. Elle 26 s effectuera par I’intérieur si ces travaux n’ont pas encore été réalisés préalablement. + Remplacer les fenétres simples en double vitrage L’isolation des parois opaques et le calorifugeage des canalisations ne suffisent pas a améliorer les performances énergétiques d’un batiment. II faut aussi penser aux parois vitrées. Certains immeubles sont dotés de fenétres a simple vitrage qui ne protégent pas I’intérieur des logements contre le froid ou la chaleur. Le remplacement des fenétres par des doubles vitrages devient indispensable. I] convient de les choisir avec un coefficient de transfert thermique (Uw) le plus bas possible pour obtenir un niveau d”isolation optimal “> Isolation du plancher : L’isolation thermique du plancher influence énormément la performance énergétique d’un batiment. Plus simplement, mieux il sera isolé, moins il nécessitera d’ énergie pour chauffer les piéces Deux types de planchers ont un impact considérable sur le confort thermique d’une habitation + Plancher bas : situé au rez-de-chaussée + Plancher des combles perdus : (grenier non-aménageable par exemple) 1, Isolation du plancher bas sur vide sanitaire Le vide sanitaire sans plancher isolant va participer 4 faire entrer l’air froid dans le batiment, Mais avec une isolation performante, il permet de : © Limite les pertes de chaleur au sein de logement Rend votre maison plus saine © Réduit le risque de gel des canalisations Pour cela l’isolation du vide sanitaire améliorera la performance d’ énergie de batiment. Les travaux consistent, comme pour une cave ou un garage, 3 coller ou fixer l’isolant au plafond du sous-sol (polystyréne, polyuréthane, laine minérale...) Tlexiste deux types de vides sanitaires : 27 & Les vides sanitaires accessibles & Les vides sanitaires non accessibles Les techniques d’isolation varient selon leur accessibilité Techniques d'isolation Les vides sanitaires accessibles L’isolation du plancher bas , le professionnel entre dans le vide sanitaire et pose des plaques rigides ou des rouleaux d’isolant. Les matériaux fixés au plafond vont diminuer le volume du vide sanitaire, il faut done étre en mesure de perdre une dizaine de centimetres d’espace Fixés par collage ou chevillage, les panneaux rigides d’isolant doivent étre accompagneés d’un pare-vapeur. Celui-ci va empécher la condensation au niveau du plancher de votre logement. Les vides sanitaires non accessibles Dans ce cas de configuration, I’espace n’est pas suffisamment haut pour que artisan puisse s’y infiltrer. La méthode consiste alors a remplir partiellement le vide sanitaire dun isolant en vrac tel que de la laine de verre en flocon ou des granulés de polystyrene. La technique est efficace et économique. Mingrau, —ylaturels —-eytthétique, Quels isolants \ choisir ? Il existe plusieurs familles d’isolants : 28 @ Les matériaux minéraux G@ Les matériaux naturels (ou biosourcés) & Les matériaux synthétiques Lisolation des planchers bas via le vide sanitaire peut étre mise en euvre avec tout type d’isolant. Si on utilise le vide sanitaire dhabitation pour stocker des affaires, nous recommandons de choisir un isolant peu épais pour ne pas perdre de volume. Tres fins et répondant a de bonnes performances thermiques, les produits minces réfléchissants (PMR) sont un bon compromi L’important est d’obtenir une résistance thermique supérieure ou égale 43 m2.K/W. Ce seuil de performance permet de bénéficier de nombreuses aides financieres de I’Etat. Pour une isolation avec une laine minérale ou naturelle, cela représente environ 12 cm d’épaisseur 2, Isolation du plancher bas sur terre-plein Un terre-plein — ou un vide sanitaire trop étroit exclut la possibilité d'une isolation par le bas. Dans ce type de configuration, il convient de poser directement sur le plancher I’isolant thermique. En plaque ou en bande, le matériau s’intercale entre le sol du batiment et son revétement (parquet, carrelage, moquette, etc.). Nowaurevdtoment esol Solerstant ‘slain du sous basement L’isolation du sol peut s’effectuer avec du chanvre, de la mousse de polystyréne ou encore du li¢ge. Mais ce type d'opération est complexe il est préférable de penser des la construction du logement. 3. Isolation du plancher bas sur local non-chauffé (exemple : cave) Pour les planchers bas, on privilégiera une intervention au plafond du sous-sol, si celui-ci est facilement accessible (en « sous-face »). Exemple : isolation dune cave ou d’un garage. Les méthodes : flocage (pulvérisation en vrac) ou fixation de panneaux, en prenant bien soin d’éliminer les ponts thermiques, au niveau des solives par exemple. Cette isolation sous le plancher nécessite un matériau 29 adapté aux caractéristiques de logement, Souvent, on utilise de la laine minérale ou du polystyréne, mais ce dernier pollue davantage. Grice cette opération, le froid traversera moins le plancher. 4. Isolation du plancher supérieur (au niveau des combles) Dans les maisons a combles perdus (non aménageables. UP” car trop petits), il est possible d’isoler le plancher situé. sous la toiture, Cela évite que l’air chaud s’échappe en hiver. La technique la plus répandue ~ car simple, rapide et efficace ~ consiste a « souffler » un isolant sur le sol, c°est-A-dire le répandre en vrae sur une certaine 6paisseur via un tuyau relié A une cardeuse. Les matériaux au choix : laine de verre, laine de roche, ouate de cellulose. b. Installer des équipements ayant une efficacité énergétique maximale Bien que la réduction de la demande soit une stratégie passive, l'utilisation d installations 4 haut rendement énergétique est une stratégie active. Une fois que la demande d’énergie dans les batiments a été réduite, |’étape suivante consiste a utiliser les installations les plus écoénergétiques possibles. En d’autres termes, si l’énergie est utilisée pour répondre a la demande par des moyens mécaniques, elle doit étre aussi efficace que possible. Tout est lig : demande, consommation et performance. La formule est trés simple Plus la demande est faible, plus la consommation d’énergie est faible. Mais plus la consommation d’énergie est faible, plus les performances des installations sont élevées, en raison de l'utilisation maximale de I’énergie, La meilleure énergie est celle qui n’est pas consommée. Mais s°il est nécessaire d’en consommer le moins possible. Pour cela |’installation d’équipements a haut rendement énergétique représente la partie active de la stratégie d’amélioration de performance énergétique. Une fois la demande en énergie réduite, le travail consiste & utiliser des équipements les moins énergivores possible. 30 Et parmi ces équipements : + Les chaudiéres & condensation (récupération d’énergie en condensant la vapeur d’eau des combustibles et taux plus faible de rejets polluants) et basse température (fonctionnant avec de I’eau variant entre 30 et 75°C) consomment 12 a 20% d’énergie en moins que les installations classiques au fioul Figure 6; Principe de fonctionnement d’une chaudiere a condensation + Les systémes de chauffage a base d’énergies renouvelables (pompe & chaleur ou syst8mes solaires) peuvent également étre installés. Différents types de chauffages biomasse utilisant le bois comme combustible présentent des hauts rendements (jusque 95%) + Les lampes 4 économie d’gnergie (fluorescentes ou leds) permettent de réaliser une économie d’énergie supérieure & 50% par rapport a des lampes & incandescence (en revanche, elles ne eréent pas de chaleur comme ces lampes & incandescence). + Programmateur de chauffage : Le programmateur de chauffage se relie 4 une chaudidre ou 4 un chauffage électrique et est facilement réglable. Il permet de choisir Ja température voulue dans sa maison selon le moment de la journée, et méme selon la salle pour les appareils les plus perfectionnés. Un mode "hors gel” peut baisser au maximum Ia température du logement sans avoir & arréter la chaudiére lors d’absence prolongée. Un Programmateur de chauffage procédé qui réduit la consommation énergétique et 31 allonge la durée de vie de ’appareil. De plus, une fois programmée, la température est gérée automatiquement, limitant encore plus les pertes énergie. + Pompe & chaleur air-eau : La pompe & chaleur air-eau produit de eau chaude en se servant des calories de l’air extérieur qu’elle injecte dans le circuit de chauffage central et d’eau chaude d’un logement. L’installation est simple, bien qu’il soit nécessaire de disposer d’un jardin, d’une cour ou d’un mur de fagade pour installer l’unité extérieure et d°un circuit de chauffage central pour connecter l’unité intérieure. + Installer des cellules photo¢lectriques qui permettent l’allumage d’une lampe 4 partir d’un niveau de rayonnement lumineux réglé par Vutilisateur. 2 Utiliser les énergies renouvelables pour répondre a la demande énergétique. Si, dans la premiére stratégie, il est possible de réduire la consommation d’énergie par l’application de stratégies passives ; et dans la seconde, si énergie est consommeée, elle doit I’étre de la maniére la plus efficace possible Dans la troisiéme stratégie, il est prévu que l’énergie utilisée pour répondre a la demande déja réduite provienne de utilisation de sources d°énergie renouvelables. N’oublions pas que l’utilisation de sources d’énergie renouvelables réduit la dépendance énergétique des bitiments. De plus, utilisation de ce type d’énergie réduit impact négatif sur l'environnement par rapport a lutilisation de combustibles fossiles. Les énergies renouvelables sont des sources d’énergie propre. La combinaison de systémes de chauffage avec un certain type d’énergie comme : © Les panneaux solaires thermiques pour la production d°eau chaude sanitaire permet de réaliser des économies allant jusqu’a 70%. La thermopompe peut couvrir les besoins de climatisation d’une maison, ce qui permet obtenir une excelente efficacité énergétique a partir de sources d’énergie renouvelables comme l’air, ’eau et le sol. o Le panneau photovoltaique qui sert & transformé la lumiére du soleil en électricité. 32 VI. Etude de cas 1, Description du cas étudie Le choix de notre cas n’est pas arbitraire. En effet, on a décidé d'effectuer une amélioration énergétique & notre école ENSA 3 Tétouan et plus précisément l'étude de l'amélioration énergétique de l'amphi et tous cela basés sur les raisons suivantes : Y Faciliter l'accés aux données nécessaires tel que plans d’architecte et les plans d’électricité. Y Se faire remarquer l'existence des déperditions au sein de l'amphi. Y Représenter un grand espace de I’école done un grand impact électrique. Figure 7: plan d’électricité de ENSATé Afin d’améliorer la performance énergétique dans notre l’amphi, Tout d’abord on doit commencer par le calcul de la déperdition thermiques dans amphi pour avoir une idée claire sur la consommation des climatiseurs et la consommation électrique annuel de tous les équipements. 33 On calcule les déperditions sur les murs, plafond, plancher, les fenétres et les portes de I’amphi par la relation suivante : a: Usat = Yampa =) J—q—s*$ z 2 nit het 27 Avec : Ugmpni: Déperdition thermique d’amphi coefficient de convection thermique en W/m2. K 4; Conductivité thermique en W/m. K e: épaisseur de la paroi en m a surface d’échange en m2 Voici le tableau qui illustre les déperditions dans le l'amphi Tableau 6: la déperdition thermique totale de l’amphi avant I'amélioration de la performance énergétique ; Résistance Milieu Matériau ie “heimiue ‘i+ tne | Sherman | Sure | Oe (m2. KW) Dalle de béton 0,16 LTS 02 029 Planchers | Couche de fibres végétales 02 062 | 39071 | 0,350 | agglomérées 0,05 012 Couche de carrelage 0.015 19 oz O21 Brique 03 084 oar 053 Murs [Etduit de ciment 0.012 1 0.7 018 | gigas | qa6e Lame faire 0,05 0.028 oar 225 Platre standard 0,025 0,35 017, 0,24 Faux plafond 0,02 oA ona 019) Dalle creuse 02 17 0.4 031 Plafonds [Etancheité 0.002 0,035 044 020 | 300,71 | 0,083 Dalle de compression 0,05 17 014 0.18 Forme de pente OA 0.027 0.4 3.84 Portes en verre simple Portes | vitrage " 0,006 1s 027 ose | 2980 | 80er Porte en bois 0,04 0.16 017 042 | 1050 | 0,025 34 | Fenétres vitrage Fenétres en verre simple | 006 | 18 | ow | 0.17 | 200 | 0,092 | UVamphi = Upiancher + Umurs + Uptafona + Uportes + U penctres = 0.76 kW. K-* Donc la déperdition totale de l’amphi est 0.76 kKW/K Alors la question qui se pose :c’est combien d'énergie qu'il faudra pour la climatisation de notre Amphi ? Pour répondre a cette question on est censé de calculer le bilan thermique pour la climatisation, Et pour y faire on a deux méthodes = > La premier méthode c’est par coefficient G de déperdition volumique du batiment >» La deuxitme méthode c’est par le coefficient Una Dans notre cas on va utiliser la deuxigme méthode car elle est plus compléte est préconisée par le centre d'études et de formation du génie climatique. Calcul de notre bilan énergétique par le coefficient Una Cette méthode nous a permis de calculer la déperdition par la relation suivante : Déperditions = Dp x (19- T ext base) Avec : 19: Température de confort Text base: Température extérieure de base du lieu d’‘habitation Dp: le coefficient de déperditions du batiment (W/K) est donne par la relation : Dp = Una + RXVp Avec: V, + volume habitable de la zone traitée [m*] R: coefficient fonction du type de ventilation selon VMC autoréglable : R = Ontrouve Dp = 1.18kW/K Tableau 7 : Déperditions annuelles électriques pour climatisation Les mois ‘Température moyenne °C Déperdition mensuel (kWh) Mois 4 20 2273 | Mois 5 2 682,0 Mois 6 26 15913 Mois 9 7 18186 35 Déperdition annuel (kWh) 4319,3 3. Calcul de la consommation annuelle (kWh) électrique Dans ‘amphi nous avons beaucoup des appareils qui demande beaucoup d’énergie, du coup beaucoup de consommation électrique ; alors on estime la consommation annuelle par le tableau ci-dessous : Tableau 8: La consommation des appareils électriques de L‘Amphi ENSA TETOUAN ; Durée moyenne d utilisation terse | ie cout Nombre | PSS2M€ | pa, jour (en | Par mois (en| Par année (en | “OnSO™MMEE | annuel — tw | Parouron Pros en] Parannée len | “psmte | (en kWh) Luminaire encastrable deans | 4g n 10 220 2200,0 72864 | 1081955 Spot encastrable a 50 10 220 22000 aea0__| 6921,20 Projecteur pour éclairage § = ia 8 0h a | eam facade Haut-parleur double BP 2 | 1000 10 220 22000 ‘aoa | 6282,00 Data show 2 270 10 220 2200,0 ise | 1698.84 Pc portable 1 6 10 220 2200.0 13 [204,49 Climatiseurs cassette 12000btu | 8 | 38156 2 4 1760 _|5372,337003| 7682,44 TOTAL 23889,73704 | 34162,32 On remarque bien que les climatiseurs consomment plus de 40 % de la consommation total, alors qu’on n’utilise pas l’amphi durant la période d°été Sinon on peut consomme plus de cette valeur ! 4. Le Coefficient d’Energie Primaire (Cep) Le coefficient Cep est la somme des consommations d’ énergie primaire par an de votre habitation : Cep = Conso d’énergie primaire par an de (Chauf fage + Climatisation + Eau Chaude sanitaire + Eclairage + Auxiliaires) - production photovoltaique en KWhEp/m2.an Tableau 9 : Le Coefficient d’Energie Primaire La consommation électrique annuel 23889,74 kWh ec 164,89 kWh/m*2/an 36 Par la suite notre objectif sera de réduire la valeur de ce coe! propositions qu’on va citer jent avec des On a déja remarqué que la forte d’énergie est consommée par les ampoules & incandescence (Luminaire encastrable ...) et les climatiseurs. Premier solution proposé c’est de changer les ampoules en gardant méme qualité d’éclairage. On parle done de type fluocompacte + Deuxidme solution proposé c’est de réduire le temps dutilisations des climatiseurs alors on parle done de réduire les déperditions thermiques par isolations thermiques + Troisi¢me solution proposé c’est de produire notre propre énergie par les photovoltaique 5. Les solutions proposées pour l’amélioration de l’amphi + Premire proposition On propose de changer les ampoules & incandescence par les ampoules fluocompacte parce qu’ une lampe fluocompacte de 11 W produira le méme éclairage qu'un modéle a incandescence de 60 W. Alors par la méme maniére présentée dans le tableau 3 on calcule la consommation de nouvelles appareils électriques, le tableau ci-dessous représente les résultats de calcul. Tableau 10 : La consommation des appareils électriques de L’Amphi ENSA TETOUAN apres la mise en place de premizre proposition 7 Durée moyenne d utilisation Energie |e coat Nombre | PUs=r€® par jour (en [Par mois (en| Par année (en | “ONS°™E® | annuel Appareils w) a i par année | “10 (en kWh) Philips Ampoule 46 15 10 220 22000 1518__| 2170.74 [Ampoule DULUX INTELL FY a4 10 10 220 2200,0 968 | 138,24 Rigas ape hese 6 10 10 220 22000 132 188,76 facade Haut-parleur double BP 2__| 1000 10 220 2200.0 4400 | 629,00 Data show 2 270 10 220 2200,0 1188 | 1698.84 Pe portable 1 65 10 220 2200,0 143 204,49 Climatiseurs cassette 12000btu | 8 | 38156 2 aa 176,0 __|5372,337043| 7682.44 TOTAL 13721,33704| 19621,51 7 On remarque done que I’énergie consommeée par année et le cottt annuel sont réduits par 40 % le nouveau coefficient C.y= 94,71 kWh/m?/an, mais sans oublier qu’on doit investir pour acheter ces nouvelles ampoules Tableau 1 : le cofit d’investissement | ‘Appareils Coat unitaire (Dh) | Quantité Coat total (Dh) Philips Ampoule 95 46 4370 ‘Ampoule DULUX INTELL FCY 76 44 3344 Projecteur LED pour éclairage facade 76 6 456) Investissement (DH) 8170 Alors la question qui se pose est ce que notre investissement est rentable ou non? Pour répondre a cette question en Calculant la valeur actuelle nette en utilisant le taux d’actualisation de 7% Tableau 12 : VAN et délais de récupération d’investissement 1 Les années Année 0 ‘Annéei [Année2 [Année3 _[Année4 [Année Flux net non actualisé 14540,81| _15994,89| _17594,38| _19353,82| _21289,20 Taux actualisé 0,93 0,87 0,82 0,76 O71 Flux net actualisé (Dhs) 13589,54| _13970,56| 14362,26| 14764,94| _15178,91 Flux cumulé actualisé (Dhs) “8170.0 DH] —_5419,54| 19390,10| 33752,36] 48517,30| 63696,20 Le délai de récupération du capital est équivalent au nombre de jours nécessaires partir duquel I'entreprise devient rentable et dans cette proposition le délai est de 7 mois et 6 jours avec une VAN de 63696,; + Deuxitme proposition. 2 DH. On propose de réduire la déperdition thermique dans ‘amphi afin de réduire la consommation électrique par les climatiseurs en ajoutant des matériaux isolants, 38 En faisant le choix d’une isolation en polyuréthane qu’assure excellentes performances thermiques, Et c’est une solution qui présente de belles qualités d’adaptation puisqu’en fonction de sa forme, II peut en effet offrir une résistance thermique R de 11,30 m*.K/W pour une épai portes et les fenétres de simple vitrage a double vitrage. uur de 25,2 cm, et en changent les Comme le calcule de déperditions qu’on a déja fait avant | isolation on présente les résultat: et les portes avec double vitrage. Tableau 13 : la déperdition thermique totale de l'amphi aprés l’isolation suivant mais cette fois avec Iisolant en polyuréthane et les fenétres iteu sisssiay | Evaissour | Condustivté || ermique | sutace | Déporation (m) vermique | + | surfacique | (m?) | (KW/K) (ov.KW) Dalle de béton 0.16 175__|o2| 029 Couche de fibres o3| ve Planchers | végétales agglomérées 0,05 012 " i 390,71 | 0,101 Polyuréthane 0,06 00233 foi7| 275 Couche de carrelage 001s 19 o2 | o2t Brique 03 a4 _[or7| 053 Enduit de ciment 0,012 1 oi] 098 Murs [Lame d'aire 0,05 ozs [oir] 225 | 388,03 | 0,065 Polyuréthane 0,06 00233 for] 275 Platre standard 0,025 0,36 017, 0,24 Faux plafond 0,02 os fora] one Dalle creuse 02 a7 [oia| ost Plafonds _[Etanchéi 0,002 03s foiat 020 | 390,71 | 0,083 Dalle de compression 005 air fora] 098 Forme de pente oa 0027 fois] 3.04 Portes en [Verte 0,04 1 oi] 024 double [Lame d'aire 016 012 [oa7| 1.80 17,22 01 vitrages 4/16/4 | Verre 0,04 1 017] 0.21 Fenétres en |Verre 0,04 1 a7] 024 double [lame d aire 0.16 012 [os7| 1.50 32,00 | 0,033, vitrages 4/16/4 | Verre 0,04 1 017] 021 (On trouve amphi = Uplancher + Umurs + Uplafond + Uportes + Ufenétres | 0,29 KW. K? Alors : Déperdition annuel = 2621,9 kWh 39 On remarque bien que nous avons réduit la déperdition de 4319,3 kWh a 2621,9 kWh, Tableau 14 : le coiit d’investissement 2 Coat total ( Dh) Fenétres double vitrages 4/16/4 11680 Portes double vitrages 4/16/4 1300 4 11680 J permis Sol 50 373,75 18987,5 ‘Mur et toiture 150 4323, 64845 Investissement (DH) 107193 Alors nous avons gagné une quantité d énergie annuelle de 4319,3-2621,9=1697,4 kWh avec un investissement de 107193 DH. Alors la question qui reste toujours est ce que notre investissement est rentable ? Tableau 15 : VAN et délais de récupération d’investissement 2 Les années ‘AnnéeO [Année1 [Année2 |Année3 [Année 4 [AnnéeS [Année6 [Année 7 [Année | Année 9 Flux net non actualisé 3841,22| 422534] 4647,87| 5112,66| 5623,93| 6186,32| 6804,95| 7485,45| 823,99 Taux actualisé o93|__o87|__og2| _o76| _o7i|_ _o7i| _o7| o7| 07 Flux net actualisé (Dhs) 3589,92| 369057| 3794,05| 3900,42| 4009,78| 4410,76| 4851,84| 5337,02| 5870,72 Flux cumulé actualisé : : : : - : : : : : (Dhs) 107192,50] 103602,58 |99912,00 | 96117,95 |92217,53 | 28207,75 | 23796,99 | 78945 15 | 73608 14 |67737,41 La suite de tableau Les années ‘année ‘Année 10_|Année11_|Année 12 |Année13 |Année14 | Année 15_| Année 16 |17 Flux net non actualisé 9057,39| _9963,13| 10959,44] 12055,38| _ 13260,92| 14587,02| 16045,72| 17650,29 Taux actualisé O72 071 on 071 o7 on| on] on Flux net actualisé (Dhs) 6457,79| _7103,57| _7813,93| 595,32] _9454,85| 10400,34| 11440,37| 12584,41 Flux cumulé actualisé (Dhs) -61279,62| -54176,05| -46362,12| -37765,80| -28311,94| -17911,60| -6471,23| 6113,18 40 Le délai de récupération du capital est 16 ans et 5mois avec une VAN de 6113,18 DH. * Troisi¢me proposition Dans ce cas on a proposé d’installer les panneaux photovoltaiques afin de produire notre propre énergie électrique. L “énergie produite par les panneaux photovoltaiques est estimé dans le tableau suivant : Tableau 16 : L’énergie moyenne produite (kWh) Puissance | _Nombrede | Pulssance dinstallation | Energie moyenne dypesds pennesU|irrwe) panneaux total (kWe) produite (kWh) SOLAIRE PV- JA SOLAR 400 30 4 4600 Alors on peut produire une quantité d’énergie annuelle de 4600 kWh , avec un coat d’investissement estimé par 7000 DH comme prix unitaire et frais installation et comme nous avons proposé d’installer dix panneaux done le montant total d’investissement est de 70 000 DH. Alors est ce que notre investissement est rentable ? Pour répondre a cette question on présente par la suite le tableau qui résume tout le calcul fait, avec un taux d’actualisation de 7%. Tableau 17: VAN et délais de récupération d’investissement 3 Lesannées PanéeC[améet [Amée? —[année3 [handed [Armée [Amées —[Amée7 [nnéet [Année [née 10 [Améett ux net non actual 657800] TUBS 80] 735338) 8755.32] 963085) 1088383] 11653533] L0eLaee| 1410053) 1551058) 170664 (aunactualsé Og 0 Of) On on Of} Of O54} Os] O31] O48} Fuxnet actual (Ds) 1476} 630008) 6497.22] 6679.39) 686666) 705819] 7257.11] —TA6S8) 766575) 788479) S105.) [uxcumulé actual [hs] 70000) 6385234] 5753231] $1035.08] | 438562] 748505] cans) 2317074) Is7izse) stunt] Isr] 754805 Le délai de récupération du capital est 10 ans et 7jours avec une VAN de 7948,25 DH. a1 Interprétation : Les trois propositions sont rentables, alors que : la premiére proposition est rentable & court terme (moins de 5 ans) avec un VAN de 63696,2 DH alors que nous avons investir seulement 8170 DH C ‘est parce qu’on a bien réduire la consommation électrique utilisé pour 6clairage de plus de 50 % Et puisque le couit de la consommation électrique utilisé pour I’éclairage avant la mise en place de premier proposition ¢”était plus de 18000 Dh alors c’est logique d’avoir cette valeur nette. Cette proposition nous montre vraiment le réle de bien choisir nous ampoules ! * la deuxiéme proposition est rentable mais a long terme (a partir de 17 ans) avec un VAN de 6133 DH tel que nous avons investir 107193 DH. Ca c’est parce que le prix des matériaux isolant sont un peu cher et puisque on n’utilise pas beaucoup I’amphi dans les mois trés chaud alors on n’utilise pas beaucoup de climatiseur, donc cette proposition ne donne pas une grande différence au niveau de consommation alors au niveau de cofit annuel. *la troisiéme proposition c’est le cas d’un investissement dans les panneaux photovoltaiques. C’est un investissement rentable mais a long terme. En effet, ces panneaux peuvent fonctionner plus de 25 ans sans aucun entretien. Donc on peut rester 25 ans sans payer les factures d’électricité, mais dans notre cas c'est 4 partir de 11 ans ot il devient rentable. Alors c’est comme si on gagnera 14 ans d'électricité gratuite. 42 VIII.Conclusion Diminuer la consommation d’énergie tout en maintenant un niveau de performance finale équivalent a l’amphi a été notre objectif au départ, autrement dit est de « faire mieux avec moins ». Ce qui nous permet d”identifier le pouvoir Whiérarchisé les travaux en vue de mettre en place un plan de travaux et d’aller chercher un gisement d’économies d’énergie la oti c’est le plus rentable possible. Dans ce rapport, nous avons vu comment maitriser en temps réel la consommation d’énergie afin d’assurer I’équilibre confort consommation et dépense, et pour atteindre ces objectifs il est essentiel de se concentrer sur efficacité énergétique des équipements présentent dans le batiment (Climatisation, ventilation, chauffage, eau, éclairage, automatisation et source énergie). Nous avons aussi constaté certaines réglementations en vigueur dans certains pays, qui réglemente l’efficacité énergétique du batiment. La maitrise de l’efficacité énergétique du batiment est un processus damélioration continue qui est divisé en 4 étapes : Agir : décider un plan d’action afin de moins consommer pour mieux produire et moins rejeter. Collecter : collecter et mesurer les données de toutes les énergies consommées via une GTB au bien directement depuis les différents compteurs de terrain Analyser : analysé les données collecter afin de comprendre les consommations et identifier les équipements énergivores Présenter les résultats et les rapports pour sensibiliser I’ensemble des personnels a l'économie d’énergie afin d’agir et de s’améliorer. 43 Références : © Les sites web: https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Plaquette_ RTAA%2520DOM% 25202016.pdf ateliers/A2-3.pdf hittps://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2020- 09/datalab_70_chiffres_cles_energie_edition_2020_septembre2020.pdf https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/efficacite- energetique-et-batiments hittps://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/ameliorer-efficacite- energetique-batiments-maroc-2017.pdf https://www.amee.ma/sites/default/files/inline-files/9% 20modeles.pdf http://www. mhpv.gov.ma/wp-content/uploads/2018/03/Guide-BBP-07-2018.pdf hittp://www.mhpv.gov.ma/?page_id=3605 hittp://www.mhpv.gov.ma/wp-content/uploads/2018/03/RT-fr-1 4 o Les cours : Partie 2 de cours Efficacité Energétique de Mr. Abdelilah BANNOUR. Partie 3 de cours Efficacité Energétique de Mr. Abdelilan BANNOUR. Chapitre 4 de cours Thermique des batiments de Mme Fadoua EL. KHANNOUSSI. Les cours d’ENA. a4

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