You are on page 1of 2

Economie circulaire

Comment envisagez-vous la mise en place en Polynésie française d’une économie


circulaire (ou régénérative) où tout ce qui est produit pourrait être réutilisé ?

Candidats Réponses
Tapura Prenons l’exemple de l’interdiction des sacs plastiques. Avant de
prendre la décision politique, le ministère en charge de la culture a
sollicité les artisans traditionnels locaux pour réaliser des ‘ete,
permettant ainsi, au moment de voter la loi du pays, l’alternative aux
sacs plastiques était déjà ancrée dans les habitudes des
consommateurs.
Comme nous l’avons indiqué plus haut, notre gouvernement a fait voter
une Déclaration de la Polynésie française sur la gestion des déchets,
inscrivant notre Pays dans une démarche globale de zéro gaspillage.
Dans cette logique, de nombreux projets de ressourcerie sont présentés
à l’occasion des appels à projets biannuels Environnement. Nous
devons poursuivre cet accompagnement, technique et financier.
Tavini • Nos stratégies consisteront tout d’abord à préparer notre
nouvelle économie :

- recenser les filières problématiques.


- Ecouter les propositions réalistes des associations
environnementales et de consommateurs.
- Créer une commission normative et à terme son laboratoire
d’analyses, et de vigilance.
- Inciter fortement à la bonne gestion des matières organiques au
profit de la fertilité des sols.
- Former via l’éducation civique et éco-citoyenne. Inciter à la
consommation raisonnée.

• Puis nous agirons, notamment via de l’incitation fiscale pour :

- soutenir les projets fonctionnels en économie circulaire


(partage, réparation, réemploi, etc), comme les recycleries.
- Favoriser des centres éducatifs de réhabilitation impliquant
désoeuvrés, jeunes et moins jeunes.
- Développer une économie de substitution d’un certain nombre
de produits importés, or ces productions locales, pour être
agréées, devront avoir leur filière de recyclage :
o reprise des articles de fin de vie et de retraitement local ou via
des filières étrangères.
o Simple notice de gestion du déchet quand il s’agit de produits
locaux (tels que ceux de l’agriculture, de l’artisanat, de la pêche,
etc).
- Taxer lourdement les « biens » de consommation importés sur-
emballés, les gadgets, etc.
- Alléger les taxes sur les produits importés respectueux de
l’industrie circulaire.
- Soutenir les projets d’éco-conception, d’industries de
valorisation de nos substances naturelles, de recyclage, de
maitrise de l’énergie…
- La production d’énergie électrique, d’hydrogène et de charbon
actif à partir des déchets est une forme d’économie circulaire.
- Nous mettrons à l’étude en concertation avec les communes et
les associations, la mise en place de monnaies locales
complémentaires.
Hau Maohi - Hau Maohi propose :
- De développer nos produits locaux qui sont biodégradables ; leur
transport se fera à travers des moyens plus respectueux de
l’environnement
- Les extractions se feront par des méthodes naturelles donc
manuellement et remplacées (ex : 1 arbre coupé sera remplacé
par 10 arbres plantés)
- Nous voulons faire du « made in fenua » une obsession ; inciter
la population à produire, transformer et consommer local à
travers toutes nos écoles et nos familles
- Le packaging sera biodégradable donc fibre produit localement
(ex : « piere » des Marquises »)
- Nous avons toute la matière première naturelle et nécessaire
pour produire, transformer et nos déchets ne seront plus
envahissants mais nécessaires comme compost
- Le recyclage de l’eau est indispensable et la récupération de
l’eau de pluie à des fins d’arrosage et autres
Heiura Les Tout produit doit répondre à l’une des phases des 3 R : Réduire,
Verts Réutiliser, Recycler
Continuer à sensibiliser la population mais également réguler par la
fiscalité : taxer davantage les produits ne répondant pas aux 3 R.

You might also like