Autres pollutions

Considérez-vous la pollution sonore et la pollution visuelle (celle des paysages)

comme des fléaux contre lesquels lutter ? De quelle manière ?

Candidats Réponses
Tapura Oui assurément. Et parmi les maux qui nous assaillent quotidiennement,
la pollution lumineuse figure parmi ceux qui a le plus de mal à trouver sa
place dans le débat écologique, alors qu’associations, collectifs,
entreprises et institutions se mobilisent contre la pollution des déchets
et on commence seulement à parler des nuisances sonores.
Concernant les nuisances sonores, c’est à l’initiative de notre
gouvernement qu’a été inscrit, dans le code de l’environnement, la
possibilité d’utiliser la procédure simplifiée de l’amende forfaitaire
contre les incivilités sonores. Notre action, en collaboration avec
l’association Te Ora Hau, est de poursuivre la lutte contre les nuisances
sonores, en partenariat avec les maires des communes, chargés de la
tranquillité, la sécurité, la salubrité et l’ordre publics.
Déjà, certains espaces protégés de notre Pays sont strictement interdits
de bruit. Nous travaillons sur la création de zones de silence, des
espaces dédiés dans lesquels les bruits des activités humaines seront
limités.

De la même manière, outre l’interdiction déjà inscrite dans les textes

d’afficher sur le domaine public, en collaboration avec les communes,
nous travaillons sur une règlementation de la publicité et l’affichage,
afin de limiter la pollution visuelle. Cette règlementation permettra de
limiter l’impact des affichages publicitaires, qu’ils soient statiques ou
dynamiques.

Enfin justement, ce dernier type d’affichage publicitaire dynamique

rejoint la dernière catégorie de pollution, la pollution lumineuse. Nous
croyons qu’il est possible de diminuer considérablement cette pollution
moderne.
Contrairement aux idées reçues, aucun texte règlementaire n’exige un
éclairage public, l’obligation du maire portant uniquement sur une
obligation d’information et de signalement des dangers éventuels. Or,
engager la Polynésie française dans une démarche de lutte contre la
pollution lumineuse présente des intérêts multiples : Un intérêt
écologique et environnemental d’abord, car cela permet d’augmenter sa
sobriété énergétique tout en limitant les impacts des activités humaines
sur la biodiversité. Un intérêt pour la qualité de vie ensuite, car une
diminution de la pollution lumineuse aura un effet sur la qualité du
sommeil des habitants et, pour les amateurs et les rêveurs, permettra
dans le même temps de mieux apprécier la voute céleste. Un intérêt
économique enfin car le simple fait d’éteindre les lumières entraîne de
facto des économies sur la facture électrique.
Tavini Parmi les valeurs de notre mouvement sont celles du respect, de la
dignité, du partage
 (Te Fa’atura, te Tura, te Aroha, te Auta’aeraa « solidarité »), or les
tendances consommatrices nouvelles mènent effectivement à des
excès. Les communes actuellement « bleues » ont déjà entrepris des
mesures assurant la maitrise de ces pollutions. L’ensemble des
municipalités seront fortement incitées à étendre leurs arrêtés pour le :

• respect du silence : Harmonisation et équilibrage des conventions de

coordination entre les communes et la gendarmerie ou la police
nationale, afin d’assurer un traitement efficace des situations de
pollution sonore.

• Révision des règles d’urbanisme et de construction pour intégrer les

paramètres paysagers .

• le respect de la salubrité de l’air, nous prendrons des mesures

drastiques :

- contre les brûlis de matières synthétiques, omniprésents dans

une majorité de foyers, alors qu’ils génèrent des substances
extrêmement toxiques et parmi les plus cancérigènes.

- contre de nombreux véhicules à carburant mal entretenus et bien

trop polluants.

- Pour une progression rapide vers la motorisation électrique-

hydrogène.

• La pollution électromagnétique ne sera pas oubliée. Nous

demanderons l’actualisation des normes au standard européen, en
coopération avec l’ANFR.

• Notre lutte contre la pollution génétique ne sera pas épargnée, que ce

soit vis-à-vis des OGM ou de toute manipulation génétique dont les
dégâts sont mis de plus en plus sous les projecteurs des véritables
scientifiques car « Il n’est pas de science sans conscience » or les
sorciers de la génétique sont très gênés par l’éthique !…

• N’oublions pas la pollution issue des essais nucléaires. Nous

réitèrerons la demande effectuée en 2019 et 2021 par le député Moetai
Brotherson, au travers d’un courrier au Président de la République, puis
d’une proposition de Loi, qu’une étude sur la dépollution réelle (retrait
des déchets) des sites d’expérimentation soit menée par l’Etat, à ses
frais.
Hau Maohi Concernant la pollution visuelle :
A) Taudits, logements vétustes abandonnés, bâtiments non entretenus,
décharges sauvages, poubelles non controlées, carcasses des voitures,
B) les SDF, les jeunes qui trainent car ils ont déserté les écoles ou sont
livrés à eux-mêmes (errance dans la ville, bagarres, agressions des
touristes, des passants de tout âge ; manque de respect, perte de
confiance en la société, perte de valeurs, marginalisation de ces
individus qui dérangent de plus en plus)
C) Tous les déchets plastiques
 Hau Maohi propose comme Politique Environnementale concernant la
pollution visuelle :
Interdire le plastique et le remplacer par des produits locaux
biogégradables comme les paniers en « paeore » ou en fibre de coco, ce
qui aura pour effet de créer de l’emploi durable.
- revoir le tri des déchets à travers toutes les communes
+ déchets verts et alimentaires qui seront transformés en composte
(bois, feuilles, branchage) les communes doivent se doter de
déchèteries et de broyeurs
+ déchets matériaux qui seront récupérés dans des conteneurs
spécifiques (batteries, piles, meubles usagés, appareils
électroménagers…) Hau-Maohi propose de transformer une partie de
ces déchets par le recyclage et de négocier la récupération de ceux-ci
par des pays voisins qui recyclent
Politique Environnementale concernant la pollution visuelle de Hau
Maohi :
+ travailler en partenariat avec les communes pour la mise en place :
D’une police verte dans toutes les communes, un agent municipal
pourra s’occuper de cette tâche
+ d’une prévention et sensibilisation dans les écoles
+ d’un partenariat avec toutes les associations de protection de
l’environnement, les soutenir, les valoriser et leur donner les moyens
financiers

Politique Environnementale concernant la pollution auditive de Hau

Maohi :
+ Exiger que dans le règlement intérieur des syndics figure un cadre
+ Pour les lotissements sociaux mettre en place une police de proximité
en embauchant des jeunes du quartier qui s’occuperont de la sécurité
Heiura Les (Aucune réponse)
Verts