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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRAIQUE ET POPULAIRE INSTITUT NATIONAL D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE BIOLOGIE - TLEMCEN MEMOIRE Pour lobtention.du dipléme d’études Supérieures Option : Ecologie Etude Eco-Pédo-Morphologique de la Vallée de Terni - Tlemcen Présenté par :, M.KAID SLIMANE Lotfi Soutenu Le :,13 Novembre. 1988 Devant le Jury Président’: M, Leutreuch Benaroussi N Rapporteut_ : M.Gaouar A. Examinateurs: Megte G. M. Valla M. rood00- REM ERCI RN TS -~00000- ~000000000= Dane l'esprit que ce mémoire puisse servir de baseéventuelle de recherche exploitable, pour nos camarades étudiants (es) qui intéressent aux problémes soulevésdans ce mémoire. En toute humilité, je rends hommage & MonsieurAGAOUAR Chargé de Cours & 1'INES de Biologie de Tlemcen, qui a bien voulu diriger ge travail, lequel m'a soutenu et ma prodigué de précieux conseils. Je renercie M,N. LETREUCH BELARROUSSI pour avoir accepté de prés: ler le jury de ce ménoire, sa présence est pour moi, un gage dtestime et de confiance. Stexprime mes sincéres remercienents A Monsieur le Professeur G. METGE qui a bien voulu maider tant sur le plan théorique que pratique. Jrexprime toute ma gratitude A Monsieur le professeur M. VALLA tavoir accepté de juger ce travail, et pour sa précieuseaide A 1a réalisation de la partie faite au laboratoire. Mes Sincéres Remercienents : ~ AM, STANKIEWICH pour se participation au travail sur terrain - AM, H. BOUABDELLAH pour son aide bibliographique A Mme DAEMANI Professeur 4 1'USTHB A mes amis ainsi que mes proches qui mont prodigué leur aide morale et de leurs jusdicieux conseils. KAID SLINANE L. Etude Beo=Pédo-Morphologique de le vallée de Terni. moire de Institut de Biologie de TLEMCEN, 1988 RESUME / L'étude Eco-Pédo-Horphologique de 1a vallée de Terni, a pour but, la définition des différents types de sols existant dans le zone prospectée. En connaissant 1'influence directe du climat sur la formation des sols, une étude climatique a été réalisé afin de conneitre le climat exact de la région. Liétude topographique, reconstituée par la méthode des tran- sects, afin de connaitre la nature du relief, a fait ressor- tir différentes terrasses. Les résultats des anslyses pédolo- giques, nous ont aidé 4 définir les types de sols et de trou- ver la relation existant entre eux. A partir des transects et des résultats des analyses pédo- logiques, nous avons pu réaliser une carte montrent le répar- tition des sols au niveau de la vallée. Il stagit de tirs lessivés, tirs non lessivés A complexe absorbant saturé, de sols marrons tirsifiés et de tirs hydroporphes. La reconstitution de l'histoire de la région a fait ressortir quatre phases, auxuelles, on a rattaché d'une part, le for- mation des différentes terrasses et d'autre part 1'évolution des sols locaux. MOPS CLES : Ecologie, pédologie, morphologie, tirs vertisols, sols marrons tirsifiés, tirs hydremorphe, terra fusca, carte pédologique, Terni. -00000- PL AN -00000- -000000- INTRODUCTION CHAPITRE 1.1. Méthodologie. I.1. Présentation de la zone a! étude 2 I.1.1. Limite et Géographie I.1.2. Géologie guccinete de la région de Terni 4 T1463. Climat 5 1.1.3.1. Les précipitations 8 1.1.3.2. Les Tenpératures 1.1.3.3. Diagremmes ombiothermiques de BAGNOULS & GAUSSEIN (195: 1.1.3.4. Quotient pluviométrique et climagramme d'EMBERGER ‘+ I.1.4. Topogrephie de 1a région de Terni 17 I- 2 Conclusion 23 CHAPITRE II. Pédologie a4 Il.1. Matériel et méthodes 2h 11.1.1. Matériel 24 TI.1.1.4. Matériel utilisé sur le terrain a4 II.1.1.2. Matériel utilisé au laboratoire 25 11.1.2. Héthodes 26 II.1.2.1, Méthodes our le terrain 26 A. Choix des transects et prélévement des échantillons 26 cription des profils 27 1I.1.2.2. Méthodes au Laboratoire 0 II.1.2.2.1. Préparation des échantillons 40 1I.1.2.2.2. Analyse granulométrique II.1.2.2.3. Dosage du carbone organique II.1.2.2.4. Caractéristique spectrophotométrique de 1'humus II.2. Résultats CHAPITRE Tir TII.1. Interprétations des Résultats III.2. Discussion sur le pédogénése de la vallée de Terni TII.3. Reconstitution de l'histoire de la vallée de Terni CHAPITRE IV Conclusion Générate CHAPITRE V Bibliographie 54 22 a1 8&7 1m 3 oy ° ry ¢ 3 1° = Situe sur 1a route nationale numéro 22, reliant Tlemcen a El Aricha, la région de Terni frappe per son originalité. Cette région ayant fait l'objet de notre choix, présente plusieurs particularités, parni lesquelles on va citer les plus importantes et les plus rares dane nos régionss - Une grande uniformité apparait dans les typee de sol et dans leurs couleurs qui oscillent entre le noir et le gris foncé, = Une prédominance dans le couvert végétal de graminées, donne un aspect de prairie naturelle a cette région, - + surplombée par Djebel Nador (1579 m) au Sud, la région prend 1a forme d'une vallée encaissée, qui va expliquer en partie l'originalité climatique et édaphique. Le travail s'insére dans le cadre d'un axe de rechrehe de NINES de Biologie ce Tlemcen, dont le but est de cerner des régions homogénes (unités spatiales GAOUAR, 1988 ) en vue de leur aménagement. 1 vee > vo 3 wo as ELA _20NE D' ETUDE Iet.4. Limites et Geographie : La région (Douar)‘" ae Terni, eat localieée entiérenent sur les monts de Tlencen (Fig 1) Elle se situe entre le chef lieu de la commune de Terni au sud, et la foret de Zarifet au Nord. Les coordonnées Lambert qui la délimitent sont : X, = 128 Km 174 Ke Xp = 132 Kn Yq = 178 Km ainsi elle s'étend sur une superficie de 1600 Hectares. La région d’étude, se présente sous forme d'une vallée. Elle doit cette forme a sa position qui est en fait le centre d'une chaine de montagnes (appartenant aux monte de Tlemcen), représentée par: - a Nord Est : Dj. Edaine ( 1200 m), - Au Nord + Dj Bi Moudjer ( 1236 m), = Au Nord Ouest : Dj Guendouza ( 1272 m) et 1a région de Hannar ( 1284 2), ~ du Sud Est: Dj Nador ( 1579 m), - Ku Sud : La région d'Argab El Mazaga ( 1461 m)+ ~ Au Sud Ouest : Dj A. Bella (1372 m), ~ A l'Ouest : Ras Dj Gaadi ( 1267 m), Dj El Koudia (1418 m) et Dj Temama (1271 m), (1) Nom local Abbes Bel Sidi Ww. jen de amie de Veter Inmate de la wrloys Route Piste, 4 N © pur ho i ns Com @ Sifvction de lo station Fig.1 = Situshion géogrophique de lo zone détude. Echelle graphique: oe ~ho A l'est, la région n'est délimitée par aucune montagne, présentant une topographie particuliére ( dépression ), marquée par le présente d'une faille de direction SS@ - NNW, @lle constitue le bassin versant de Oued Nehef, qui prend naissance 4 l'Ouest de la vallée et rejoint Oued Mefrouch 4 1'Est. 1.1.2. Géolog: Liétude stratigraphique de la région de Terni est actuelle- ment bien connue. Afin de donner un apercu sur la région étudige, on ve se limiter 4 la déscription de quelques formations qui selon BENEST, 1985. présente la succession suivante : + Grés de BOU-MEDIENE : Cette formation tire son nom du Sanctuaire de Sidi Bou-Mediene, du fait qu'elle y affleure. " Elle est représentée par des sédiments essentiellement terrigénes, 4 affinité molassiques, déposées dans une vaste plaine marine littorale. Aucun diachromisme notable ne semble marquer la limite supé- rieure de cette formation qui se place sensiblement dans le Kimméridgien supérieur. Sa limite inférieure est tras hétérochrone, elle peut se placer aussi bien dans 1'oxfordien supérieur ( Monts de Tlemcen et de Saida) que dans le Kimmeridgien ( Monts de Nador et de Chellela)" M. BENEST (1985, p 37). * Les calcaires de Zarifet. " Cette formation tire son nom du Col de Zarifet situé 4 5 Kn au S.W de Tlemcen. Elle correspond aux calcaires bleus 4 géodes dis- (9) tingués par F. DOUMERGUE (1910), 4 la base de la succession carbonaté () in Benest 1985) -5 du Jurassique supérieur. Selon cet auteur, il s'agit de calcaire, géné- ralement bleuté 4 la cassure avec des géodes de calcite particuliére- ment nombreux 4 certains niveaux. La limite inférieure des calcaires de Zarifet, est placée au toit de la derniére assise gréseuse ou argileuse des grés de BOU-MEDIENE, clest A dire & la base du premier banc carbonaté, généralement dolomitisé. La limite supérieure a été fixée & l'apparition du premier banc dolomstique des Dolomies de Tlemcen". M. BENEST (1965, p 78) + Dolomies de Terni " Cette formtion correspond 4 la corniche superposéed celle des calcaires de Lato (Djebel Lato). Elle couvre de larges euperficies dans les environs de Terni of elles peuvent former l'entablement termi- nal des plus hauts reliefs (Dj. Nador, 1579n). La limite inférieurecorrespond conventionnellement au mur du pre~ mier lit & silex. La limite supérieure se place 4 1'apparition du premier bane micri- tigue & oncolites : secteurs d'Ouled Mimoun et du Dj Ouargla ". M. BENEST ( 1985, p 125). Un réseau de faibles, dont la principale de direction SSE. - NNW donne, indifférenment des affleurenents de grés, de dolomie ou de marne, soulignant ainsi la diversité de la couverture pédologique. Le centre de le cuvette de Terni, montre néanmoins un sol gris-noir, qui par son originalité a suscité ce trava: Ie1636 Lec: mat Les monts de Tlemcen sont globalement sous 1'influence d'un climat typiquement méditerranéen, A deux saisons nettement tranchées + 262 = l'une estivale : longue et séche, & fort ensoleillenent et température élevée - l'autre hivernale : peu froide et humide, précipitations violentes et de courte durée. l'étude climatique envidagée a deux objectifs : - la détermination de 1'étage bioclimatique de la région d'étude, A partir du climagramme pluviothermique d'EMBERGER (1963) ; ~ La détermination de la période ce sécheresse par le biais des @iagrammes ombrothermiques de BAGNOULS et GAUSSEN (1953). Pour cela deux facteurs climatiques sont nécessaires : Les préci- pitations et les températures. Quatres stations météorologiques (Mefrouch, Terni, Hafir et Tlemcen), sont prises enconsidération , afin de cerner la région d'étude (Fig 2). Res données utilisées proviennent de 1'office national de la mé- téorologie (0.N.M) et du service d'hydraulique de Tlencen’"), TABLEAU N* 1 Liste des stations météorologicues de référence « Longitude -Latitude -Altitude.Emplace . Période de (a) mt référence q18 16'W 34° 51. N 1700 Barrage 1943 =1959 1971 -1987 1935'w = 34* BON 1200 ALP. 1975 -1976 Hafir 19 -43'w 5he 78'N 1270 © Maison 1926-1935 forestiére Tlemcen 1° 32'w 348 BBN B10 Syndicat 1971 -1980 agricole (4) Nous remercions l'office national de la météorologie (0.N.M) ginei que le service d'iydraulique de nous avoir permis de consulter leurs archives. qe PLAINE DE TLEMCEy aw Hennays © fons cLinaliques de pefennce © Loealites petone) Source: J-BRICHETEAU (1354) Fig.2. Localisation oles stations Climats ques de réfirence Echelle graphique ay 0 t0km -8- Pour le barrage du Mefrouch, les données recueillies ne concer- nant que les précipitations, car le dispositif de prélévement des ten- pératures n'a été mis en place qu'a partir de cette année (1988). Pour les trois autres stations, on dispose des précipitations annuelles etdes températures (minimales et maximales) mensuclles. 1.1.3.1. Les Précipite Les monts de Tlemcen recoivent en moyenne une tranche pluviométrique variant entre 500 et 800 mm/an. Mais cette tranche n'est pas homogéne au niveau de cette région, puisqu'elle augmente jusqu'd 1000 mm/an au niveau de certains " Djebels " (Exemple : 300 & 400 mm/an aux environs de Dj Tenouchfi) et diminue jusqu sebdou. TABLEAU N* 2 : Précipitations mensuelles du barrage Mefrouch 1943 4 source : Service d'hydraulique de Tlemcen A D @P(Annuel) vy tf t } t +- 4 i i +H 90,9168,5127,4115 13,5 |22,2175,2150,51 109 Précipitetions mensuelles du barrage Mefrouch 1971-1987 (Source : service d'hydrauligue de Tlecen at D «P(Annuel hee. f 20,81 42,5:96,91 88,71 688,5 tot ; . (08, 875,3164,01 8,81 7, toad aoe En comparant ces deux tableaux (2 et 3 ), on constate une diffé- rence de pluviométrie, la premiére période (1943 - 1959 ) est plus pluyieuse par rapport 4 la deuxiéme. Hour la premiére, les mois les plus pluvieux sint Janvier et Décembre tandis que pour la seconde c'est le mois de Février et Mars. ‘TABLEAU Ne 4 Précipitations annuelles de Terni 1975 - 1976 ( Source O.Nemw ) En reprenant les précipitations du barrage Mefrouch pour les années 1975 - 1976, on obtient une moyenne de 854,7 mm/an, ce qui est comparable A celle de Terni (852,8 mm/an ) pour la meme période. ‘TABLEAU N® 5 Précipitation welles de Hafir (1926 - 1935.) (source + O.NeM) } 1932 ip (an) !415,6 176544 1962,0 | i } + ' { 105,5 (75445 “489, 8 153. 0 1812,0 1728,5 1804.5 bess edocecesdens Cette région a connu deux années de sécheresse, la premiére 1926 avec 415,6 mm/an et la seconde 1929 avec 105,4 mm/an. Cette remarque a été basée sur le fait qu'onstrouve sur une tran- che pluvionétrique de 700 4 800 mn/an. = 10 = TABLEAU N° 6 Précipitations annuelles de Tlemcen (1979 - 1980) source + O.N.M) hnnées {1971 | 1972 41973 | 1974 5 1975 | 1976 4 1977 $ 1978 | 1979 ft 3 pansnaabonnne: : 1613,5 1661, $780,9 1684.5 1853,0 $727,6 1683.2 1752.4 1456.1 14B4,2 1578,8 i i i i La moyenne des précipitations pour cette période au niveau de Tlemcen est de 661,4, c'est une moyenne acceptable compte tenu de la tranche pluviométrique de 600 4 700 mu/an, admissible pour cette région. 1.1.3.2. Les Températures La température joue un réle déterminant dans le vie végétale. Le froid a une influence directe sur la répartition des espéces et sur le sol qui se forme et évolue avec le climat. ‘TABLEAU N° 7 Températures menguelles maximales (M) et sinimales de Terni 1973 = 1976 (Source : O.N.M ) i i } ; M C8C): 9431947 $14 £ Btccboee 4 dannnnd r ry i i : tg2 ft FCO] OB] 207 far [6 }14,7118,6 117.6 [12,9 [9.2 13.2 b Cette région est représentative du climat local puisqu'on remar~ que un hiver froid avec une température minimale de 0,2 °C et un été chaud avec une température maximale de 36,6° C. TABLEAU N* 8 Températures menguelles naxinales (M) et minimale (ms) de Hafir 1926 - 1935 (Source : 0.NeM_) aay 84 fan -ba fanned 541 eos faye {12,2 Og Ny D f------ tableaux (7 et 8), on constate un hiver En comparant les deux plus froid 4 Terni et un été sensiblement chaud, par rapport 4 ceux de Hafir. GABLEAU Ne 9 Températures mensuelles maximales (M) et Minimale (n) de Tlemcen (1979 = 1980 _) Source : OoNeM ) fag 15,4 $43,9 hv te4 16,6 (90)15,7 16,4 16,5 il aches Ge tableau montre un été chaud 4 Tlemcen, surtout pour les mois deduillet et Aout, mais il k'est moins par rapport 4 celui de Terni a : Tlemcen et Hafir. Cela peut @tre du 4 la différence d'altitude 810 m ; Terni 1200 m et Hafir 1270 m. 103.3. Diagrammes ambiothermigues de BAGNOULS & GAUSSEN (1953) Ges deux auteurs déterminent la période séche par une représentation She (move1) 1itsH (ea _ €tet) (mm)9, (Or car a 8. om 0a ce om et 08. C7 Gecea WM ARAL (mo18) n99melT (eeer_ ret) (am9 or 7 « ce ce ce % Gooen tamara, (oos)in19T (aver aver) (mm, (OT ao oe 8 pos, ° oe on on as O° TOREAT IMA AL espinmenioidmo eemmsipsid €. pi -13- graphique portant en abscisse les douze (12) mois de l'année et en ordonnée, 4 droite les précipitations (P) mensuelles exprimées en millimétres et 4 gauche les températures (T) moyennes mensuelles, exprimées en degrés Celsius. Ils adoptent l'échelle P = 2T et con- sidérent une période séche comme étant une période durant laquelle, laquantité de pluie est inférieure au double des températures moyennes enregistrées (P<2T ) (cf. Fig 3)- Le manque de données climatiques (précipitations mensuelles), nous a amené 4 reprendre les diagrammes ombrothermiques concernant Hafir et Tlemcen & partir du travail de DAHMANI (1984). Pour le cas de Terni, on a di extrapoler les précipitations mensuelles du barrage Mefrouch avec les températures mensuelles de Terni. Cette extrapolation » été réalisée aprés avoir comparé les deux régions de différents points de vue (Altitude, relief, ambiance bioclimatique) et constaté une grande similitude. TABEEAU N* 10 Précipitations et températures moyennes mensuelles de Terni obtenu aprés extrapolation t ‘ {20,8 142,5 196,9 w-benee 18,1 $1348 On a essayé de comparer ces stations pour en faire ressortir quelques différence: Pour la station de Hafir (1913 - 1938 ), on remarque l'exis- tance d'une période séche allant de Juin jusqu'en Septembre. Cette = the période cofncide fort bien avec la saison estivale. Les précipita- tions atteignent leur maximym entre Décembre et Février. Concernant la station de Tlemcen (1913 - #938 ), le dia- gramme met en relief, une période séche s'étalant de Mai jus- qu'en Septembre, Les maximums de précipitations sont recensées durant lesmois de Novembre et Février. Enfin le diagramne représentant le station de Terni, fait ressortir quatre mois secs pendant lesquels les précipi- tations deviennent rares et les températures atteignent un maximum. Les précipitations sont abondantes durant les mois deFévrier, Mars et Novembre. En conclusion, les trois stations sont sensiblement leshtmes et de ce fait parfaitement comparables. Il semble toutefois nécessaires de faire ressortir que le continente- 1ité va en augmentant de Tlemcen & Terni en passant par Hefir. e130 wotient pluviothermique et clinagranme D'EMBERGER L. EMBERGER (1955) a établi un quotient pluviothermique (Qg) valable pour le climat méditérranéen- Qe = 1900_P aoucen = .2000.P_ (EMBERGER, 1955 modif: HEB) 2-2? sanvace, 1963). par oi P = Moyenne des précipitations ennuelles ( mm ) = Moyenne des maximus du mois le plus chaud (* K) m= Moyennedes minimums du mois le plus froid (* K). ~15- Afin dedéfinir les étages bioclimatiques des stations de références, on a utilisé la formule du Q3. Ce dernier est porté par l'axe des ordonnées et le valeur m portée par l'axe des absciases. Le climagramme (Fig4)) comporte cing étages bioclimatiques qui sont :le Saharien, l'Aride, le Semi-Aride, le Sab-Humide et L'Humide. Ces derniers sont subdivisés en variantes thermiques : froid, frais, doux et chaud. =3(00) < m < 0(90) ec) << m5 (°C) +396) < m <7 (90) a>? = chaud ‘TABLEAU N° 11 Quotients pluviothermique de_ Terni Hafir et Tlemcen Stations ‘TLEMCEN Aprés avoir localisé ces stations sur le climagramme (Fig4'), en fonction deQz et de m (°C), on constate que + - Terni appartient au Sub-Humide frais, - Hafir appartient aussi au Sub-Humide fri “Tlemcen appartient au Sub-Humide tempéré 160 Humide Sub-humide = Semi-Aride Pm | 40 a4 a | ee Saharien _ _— > 24 Ort 2 24 6 6 7 8 3 wm méc) Hiver Froid hb. Frais h. tempara h. chad Fig.4 Climagramme pluviothermique du quotient d’EMBERGER So I.ts4. Bopographie de le zone d'étude ka topographie participe 4 la formatbn des sols, surtout parle biais de l'érosion et le lessivage oblique. Ceci se traduit parexenple par 1a formation des sols d'accumulation 4 l'aval. La-zone prospectée est comprise entre 1130 m et 1180 2 dtaltitude. Traversée par Oued Nehef, elle présente plusieurs terras- ses. La pente varie entre 0% au centre de notre zone et 9% au niveau des flancs de celle-ci. Cette variation favorise 1'érosion au niveau des flance, d'une part et l'accumulation des matériaux au centre, d'autre part. A l'aide d'un niveau et afin d'avoir une idée globale sur la topographie locale, on a réalisé quatre transects, différents par leur position et par leur direction (Fig 5)- Lecbut attendu de cette étude topographique suceincte et de localiser les sols, afin d'en comprendre la génése et l'histoire. REMARQUE H \Transversant Oued Nchef ice transect fait ressor— Itir deux terrasses, une jancienne et l'autre réce ite, localisées sur le {flane Sud du Oued Hongeant un owed secon 144965 faaire, ce transect ne fe {pas ressortir les terres i ‘BSE-WNW le ter transe ct i Quatriéme 650 iTraversant un oued secor transect idaire, ce transect fait Ty, (Figg) tressortir deux terrasse: tune au sud et l'autre at lord de ce cours d'eau Source: Carte Algerie av50.000* hype 1328) fealle N1300 Bes ee TERN Coordonne® . 3B°62' 45" CLalitude 438° 70'48'N war as Cu Legend « Cours d'eou A) aitede C125‘ 22" w e che min ierequlievencat ent Tena Lave forestiere Teansects Fy.5: - Carte Eopographi que ce Terni (‘L) LN yoosuel ~9'B14 seyerps asses op] mene serene YL O06 00s) 000v 00g oo Pa “007 ory ost J942N_ peng oGW MNN ay wr ass ("L) ZN Wesuedy ~7 ‘B14 0054 2005 0s, a Ot WOOL wor ost | | y8U9N pang ailepucoas pang, OW MNM 4s CL) €.N yoosuery ~g'6Iy aquvops vereeany typ pf pumemue ase easy Fy ose a on wos a ost J849N Pano} OLUL ‘dL wi MNN ass (L) v.N Wesuey ~ 6 By qenepe sevniag Soy | namoue eireuany ye ogg 20g o0g oov Su Sol aliepuodas pang sz WL Vil = 3 = TABLEAU N* 12 Description des transects Ltétude de la topographie par la méthode des transects, nous montre l'existance de deux terrasses, l'une ancienne et l'autre récente. 1.2. CONCLUSION + Suite & ces études, on retient que la zone étudiée répond fort bien & un climat méditerzanéen, présentant deux saisons, la pre- migre longue et séche,la seconde courte et humide. Pour la géologie, les différents types de roches méres, qui apparaissent sont le marne, le grée et la dolomie. Ces dernié- resvontavoir une influence directe sur la nature du sol. Enfin, en ce qui concerne la topographie, l'existence dedeux terrasses, va engendrer une nette variation de type de sols. = Be GHAPITRE I PB tte BOLOGIE Peu d'études pédologiques approfondies ont é$é réalisées au niveau des monts de Tlemcen. Les seuls travaux connus jus- qu'dlors, sont ceux de J. BRICHETEAU (1954), de A. GAOUAR (1980) et de M. DAHMANI (1984). Les principaux types de sols de le région, rentrent dans la catégorie des sols " fersiallitiques ". A. GAOUAR (1980) domne un constat des sols dits " climax ", of il décrit : des solsbruns = rouges fersiallitiques non lessivés, des sols bruns - rouges fersiallitiques lessivés et des sols bruns - rouges fersiallitiques dits " Terra-calcis " (Terra rossa, Terra fusca). II. 1. Matériel et Méthodes IIe1.1. Matériel II. 1.1-1- Matériel utilisé sur le terrain Celui-ci était un matériel modeste et surtout disponible au sein de l'institut. I1 était composé de : - Un marteau de pédologue - Une piéche - Une pelle - Une tariére - Un couteau - Un altimétre = Un clinométre = Une boussole = Un nétre -25- = Hel a 10% - Le code Munsel Ce matériel a été utilisé pour la récupération des échan- tillons de sol,la mesure de quelques facteurs ( Pente, direction altitude, des distances) et la conservation des échantillons. ITe1.1 Matériel utilisé au laboratoire Ce matériel était un matériel classique, néces- saire 4 la réalisation de quelques analyses pédologiques, telle que : l'analyse granulonétrique, le dosage du carbone organique. et la détermination des caractéristiques spectrophotométriques de 1*humus. nétrique a - Liste du matériel nécessaire 4 l'analyse granulo Liste du matériel nécessaire & l' analyse granulo- ~ Deux tamis (2,0 mm et 0,2 am) = Une balance © ~ Capsules ( en porcelaine et en verre ) ~ Une plaque chauffante = Une étuve ~ Des éprouvettes de sédimentation graduées de 100 & 1000n1 = Des densinétres = Un thermonétre + L'hemxametaphosphate de sodium = L'eau distillée - Liste du matériel nécessaire au dosage du carbone organique = 26 - - Une balance de preesaion - Des béchers - Des verres de montre - Un agitateur ~ Une burette - Deux électrodes en platine - Un empermétre ~ Solution de sel de Mohr (0,1 N) - Bichromate de potatium K, Grp 0, (0,4 N) ~ Eau distillée c - Liste du matériel nécessaire A la détermination des caractéristiques spectrophotométriques de 1'humus ~ Des ballons en verre - Des entonnoirs - Du papier filtre - Un agitateur - Une centrifugeuse - Des tubes 4 essai - Des éprouvettes graduées de 10 4 100ml - Un spectrophotométre ~ Pyrophosphate de sodium Na, P20, , (0,05 ¥) 11.1.2. Méthodes 1.1.2.1. Méthodes sur le terrain A. Choix des transects et prélévement des échan- tillons. -27 - Les prélévements des échantillons ont été effectués pour laplus part des c: suivant les transects ai utilisés en topographie (Fig 5). Ces transects étaient disposés de fagon 4 couvrir la majeure partie de la zone prospectée. Parmi les profils étudiés, six sont complets, les au- tres sont incomplet et comportent un a deux échentillons dits "uniques ". Cee derniers sont utilisés aux fins de les comparer aux six premiers Cette comparaison va nous servir 4 connaitre la répartition d'une maniére générale, des sols au niveau de la zone prospectée. B - Description des profile PB Date de prélévement : 03 - 07 - 88 coordonnées Lambert : x 128,6 Kn 3) y = 175,7 Kn Altitude + 1145 m Exposition : Nord Quest Pente : 2% Localisation : Rive Sud de Qued Nehef (situé sur le 2° transect) Roche mare : Marne Profondeur : 77 cm Couche organique pex décomposé Horizon argileux Horizon Sablo-Argileux Hléments grossiers Concrétions marganiféres Fentes de retrait Marne ED aris GE dotonie L'abondance des différents éléments est indiquée par 1'espacement plusou moinsgrand des lignes ou la densité des symboles utilisés. By ver Ba ver By ver By ver Sp,/c Spc PROFIL N°1 NOYR 412 10 YR 5/2 AOYR 6/4 AO YR 6/4 AO YR EG AD YR o/h -30- Profil sorphologia © - 27 cm: Texture argileuse, de couleur gris brun foncé (10 yR 4/2), a7 37 47 5? 67 - 37 - 47 - 57 effervescence 4 Hel, présence de racines, 0,40% d'éleé- ments grossiers. om: Texture argileuse, de couleur brun (10 yR 5/2), effer~ vescence & Hcl, présence de racines, 0,88% d'élenents grossi; e om: Texture limoneuse, de couleur brun jaunatre clair (10 yR 6/4), effervescence & Hel, présence de racines 1,13% d'élémente grossiers. om : Texture limoneuse de couleur brun - jaun&tre clair (10 yR 6/4), effervescence & Hel, 2,03% d'éléments grossiers. om : Texture limoneuse, de couleur brun jaundtre clair (10 yR 6/4) effervescence Hel, 1,93% a'éléments grossiers. cm: Texture limeneuse, de couleur brun jaunatreclair (10 yR 6/4), effervescence 4 Hel, 1,99% d' éléments grossiers. Profil Ne 2 Date de prélévement : 27 - 06 - 88 Coordonnées LAMBERT % = 128,6 Km; 175, Ku Altitude : 1148 a Exposition ; Nord Pente : 4g Localisation flanc Sud de Oued Nehef (eur Re 3° Transect). Roche mére : Grés Profondeur : 73 cm B, ver AO YR 4/7 20 Ba ver 75 YR7/O 30: Bye /q.-5, AD YR 7/1 50 Sple 10 YR 8/41 75 c PROFIL N°2 352 - Profil Morphologigue © - 20 cm : Texture argileuse, de couleur gris foncé (10 yR 4/1) effervescence & Hel, présence de racines, 0,28% d'éléments grossiers. 20 - 30 cm: Texture argileuse, de couleur gris clair (7,5 y8 7/0) effervescence a Hcl, présence de racines, 0,90% d'é1é- ments grossiers. ~30 -50 cm: Texture argileuse, de couleur gris clair (10 yR 7/1) effervescence & Hel, 0,25% d'élémente grossiers. 50 - 75 om: Texture argileuse, de couleur blanche (10 yR 8/1) effervescence a Hcl, 10,66% d'éléments grossiers, présence de concrétions manganiféres. Profil Ne 3 Date de prélévement : 27 - 06 - 88 Coordonnées LAMBERT : x = 128, 4 Kn 5 y= 174,9 Ku Altitude #1164 m Exposition : Nord Pente : 7% Localisation : flanc Sud de Qued Nchef ( situé sur le 3 transect). Roche mére : Grés Profondeur : 87 cm Profil morphologigue © - 38 cm: Texture argileuse, de couleur brun-brun foncé (10 yB 4/3), effervescence 4 Hel, présence de racines, 42,76% 4'é1é- ments grossiers. 10 YR 4/3 10 YR 5/3 PROFIL N°3 - 3h 38 - 87 cm: Texture argileuse, de couleur brun 10 yR 5/3, efferves- cence § Hcl, présence de racines, 4,97 % d'éléments grossiers. Profil Ne 4 Date de prélévement : 28 - 06 ~ 88 Coordonnées LAMBERT x = 129,53 Km 5 y 175, 2 Km Altitude : 1146 m Exposition : Sud Pente : 1% Localisation : Rive Nord d'un affluent de Oued Nchef ( situé sur le 4* transect). Roche mére : Dolomie Profondeur : 450 m Profil morphologigue © - 200 cm : Texture argileuse, de couleur gris brun (10 yR 5/2) effervescence & Hcl, présence de racines, 0,11% a'éléments gréssiers. 200 - 450 cm : Texture argileuse, de couleur brun (10 yR 5/3) effervescence 4 Hcl, 0,16 d'éléments grossiers. Profil N° 5. Date deprélévement : 27 - 06 - 88 Coordonnées LAMBERT : x = 126,4 Km 3 y = 175 Km Altitude : 1152 9 Exposition : Nord Pente :18% B, ver /Sp 10YR 5/2 200, Ba vee [Sp 40 YR 5/3 As0 PROFIL N’4 By ver 10 YR 3/3 50 Bo ver 10. YR 414 ad} Cc ho PROFIL N°5 = 37 <= Localisation : Flanc Sud de Oued Nehef Roche mére : Grés Profondeur : 90 cm Profil morphologique 0 - 50 cm : Texture argileuse, de couleur brun foncé (10 yR 3/3), pas d'effervescence a Hcl, 6,09% d'éléments grossiersa 50- 90 cm : Texture argileuse, de couleur gris - Brun foncé (10 yR 4/2) pas d'effervescence 4 Hel, 20,84% a' éléments grossiers. Profil N* 6 Date de prélévement : 28 - 06 - 88 Coordonnées LAMBERT : x = 129,2 Km ; y = 176,2 Km Altitude : 1141 m Exposition : Nord Ouest Pente : 5% Localisation : Rive Sud de Oued Nchef Roche mére : Dolomie Profondeur : 220 cm Profil Morphologigu 0 - 35 em: Texture argileuse, de couleur brun foncé (10 yR 3/3), effervescence 4 Hel, présence de racines, 0,22% d'é1é6- ments grossiers. 35 -68 cm: Texture argileuse, de couleur brun jaunatre foncé (10 yR 4/4), effervescence 4 Hel, présence de racines 0,73% d' éléments grossiers. Byver 10 YR 3/3 35 Ba ver 10 YR 4/4 Ss 68 a 10 YR5/A Sp, 40YR 5/3 130F FByver/Sp, 40 YR 5/4 200 FB, ver /Sp, WYRS 228 PROFIL NG 68 - 78 cm 78 -130 cm 130 = 200 cm 200 = 220 cm Suite a =a Texture limoneuse, de couleur brun jaunatre (10 yR 5/4), effervescence 4 Hel, 0,38% d'éléments grossiers. Texture limoneuse, de couleur brun jaunatre (10 yR 5/3), effervescence 4 cl, 17,49% d'éléments grossiers. Texture limoneuse, de couleur brun - jaunatre (10 yR 5/4), effervescence & Hel, 3,79% d'éléments grossiers Texture limoneuse, de couleurbrun jaunatre (10 yR 5/4) effervescence A Hcl, 11,61% d'élémente grossiers. cette déscription; deux remarques sont a retenir : Les sols sontprofonds, c'est pour cela que la roche mére est rarement apparente, sauf pour quelques profils distingués au niveau du Oued oilecreusement 1a met en relief, - La majeure partie des profile étudies, montre une effervescence en présence de Hel (10%), ce qui explique l'abondance de calcaire, ce sont donc des sols acomplexes saturés. es au laboratoire pour l'analyse du sol, sont des méthodes modifiées par VALLA (1984). II.1.2.2.1 Préparation des échantillons Au laboratoire, les échantillons ont été étalés sur des journaus, afin de sécher 4 l'air libre, la matiére organique non décomposée a été enlevée. Aprés séchage les échantillons ont été pesés. Toutes les analyses réalisées, le furent avec la "terre fine", obtenue aprés tamissage et ceci l'aide d'un tamis 4 trous de 2 mm de diamétre. Les éléments grossiers ( diamétre supérieur 4 2 mm), ont été lavés, séchés a 1'étuve et pesés. Cette opération a été réalisée dans le but de déterminer le pourcentage des éléments groasiers dans les échantillons. 12.1.2.2.2. Analyse granulométrique (Méthode de CASAGRANDE) "Il semble que le concept de texture ait été l'un des tout premiers, qui ait servi a caractériser les propriétés des sols" ( S.HENIN, 1976). Btanalyse granulométrique qui fit longtemps désignée par "Analyse Physique" est la méthode la plus utilisée actuellement pour le clas- sement des particules élémentaires minérales, selon leur dimenssions et la détermination de 1a texture des sols. Cette méthode comporte deux opérations : la dispersion et la sédimentation. La premiére consiste 4 détruire les agrégats par dispersion des collofdes floculés. Les ions qui maintiennent ces collofdes sont Stel éliminés par un traitement avecunescbtin neutre (dans notre cas c'était L'hexamétaphosphate de sodium) et un chauffage jusqu'A ébullition. La seconde qui est la sédimentation, consiste 4 caleuler la vitesse de chut'des particules libres (aprés dispersion), qui estproportionnelle 4 la taille de ces derniéres. La formule de STOKES, nous permet de calculer cette vitesse : oi v = vitesse de sédimentation g = accélération de 1a pesenteur S = densité de le perticule ( § = 2,65g) 2 # " densité du liquide (eau distillée) viscosite du liquide r = rayon de la particule Un calibrage préalable d'une paire de " densimétre - éprouvette de sédimentation" s'avére nécessaire, afin de réaliser une analys: granulométrique de haute précision. Le principe de cette opération est de plonger un densinétre dans une suspension (eau), provoquant ainsi 1'élévation du niveau d'eau et celle du point de mesure de densité. Cette élévation différe selon la taille de l'éprouvette et celle du densimétre, utilisés. 4000 mi a 4,000 10 al Eprouvette de sédimentation -42- Soit L la distance en centimétre de 1,000 A 1,030 du densimétre, 1 la distance de 100 4 1000 ml prélevéesur l'éprouvette de sédimen- tation. Aprés avoir rempli l'éprouvette jusqu'a la graduation 900 ml, On plonge le densimétre jusqu'a la graduation 1,030 et on lit le volume (V) dépassant la graduation de 900 ml de 1'éprouvette. Puis on remonte le densimétre de facon 4 est ce que le volume (V) diminue de moitié. On mesure la distance entre le graduation 1,030 du densi- métre et la surface de l'eau, cette distance (cm) est désignée par n/2. Les lectures sont notées sur un tableau comportant les distanc: nesurées corrigées(hR) v 2F of nombre de divisions principales sur l'échelle du densimétre R= lecture sur 1'échelle du densimétre L = longueur de 1'échelle du densinétre h/2 = Volume de la partie inférieure du densimétre v Volume de la pertie inf ieure du densinétre F = aire de la section de 1'éprouvette de sédimentation F = 900/1 TABLEAU N* 13 Exemple de distances mesurées et corrigées = aen) ¢ Flom?) f Wend) anna nada nnwneenees. 30,2 29,8 n/elen) +S 80,0 10,6 zo of } i mma stg et i i i i : 43 = La prise d'essai (p) est estinée par appréciation tactile, elle est d'autant plus grande que le taux d'argile est faible, variant généralement entre 30g et 100g. WAOpération de disperssion est réslisée de la fagon suivatet on ajoute & la quantité de " terrefine" déja pesée une quantité équi- valente d'hexametaphosphate (1g équivalent-a 4 ml) et on complate & 200 ml par l'eau distiliée, on place le mélange dans unecapsule en porceleine et on porte ébullition pendant une durée d’une heure sur une plague chauffante en pratiquant une agitation perma- nente & l'aide d'une baguette en verre. Aprés refroidissement, on entaze l'opération de sédimentation : on fait passer le mélange travers un tamis A trous de 0,2 am de Giométre. Les éléments restants (sable grossier) sont rincés et placés 4 1'étuve pour eécher, ensuite ils sont pesés afin de déter- miner leur pourcentage par rapport A 1'échantillon complet. Les éléments qui sont passés 4 travers le tamis (0,2 nm) sont récupérés dans une éprouvette de sédimentation, aprés avoir complété 4 1000 ml par l'eau distillée, on mélange la suspension a l'aide dtun agitateur pendant 30 secondes et on plonge le densinétre. Les densités sont prélevées aprée certains temps fixés préalablement : 30", 19, 24, 5%, 15%, 45%, 2h et 20h. Leslectures sont portées cur un tableau comportant : le temps de sédimentation (t), la densité correspondante des particules de la suspension et 1a température (1) de la suspension. Le traitement des données a été effectué par ordinateur of i1 fallait introduire les données suivants tL, 1, W/2F, 8, Tyla prise dtessai, le temps de sédimentation exprimé: en minute et les densités correspondantes. - ake 11 .1-2.2.3- Dosage du carbone organique (Méthode de TJURIN modifiée) Le principe de cette méthode est de connaitre la quantité de bichromate de potassium, par laquelle le carbone organique a été oxydé. et ceci en milieu acide sulfurique. Pour cela on effectue le titrage direct de l'excédent de bichro- sate depotassium (Kp Cr, 0, ) avec une solution de sel de Mohr (Fe (1H), (04), )« Une quantité de " terre fine " est broyée dans un mortier et passée 4 travers un tamis 4 trous de 0,2 mm de diamétre, afin d'obtenir le! terre superfine ". Laprise d'essai varie entre 0,2g¢ et 1,5g.0n la fixe suivant ia couleur, elle est d'autant plus grande que la couleur de l'échan- tillon est claire. La quantité de" terre superfine " pesée, est mise dans un bécher 4100 ml, on recouvre le bécher avec un verre de montre afin d'em- pécher l'évaporation et on met ce bécher dans l'étuve chauffée & 125° © pendent 45 minutes. Un bécher ne contenant que du bichromate de potassium subit la méme opération qui va nous servir de témoin. Aprés refroidissement on effectue le titrage de la maniére suivante: On rince le verre de montre et on dilue le contenue du bécher par l'eau distillée, un agitateur magnétique va agiter le contenu pendant le titrage, On plonge deux électrodes en Platine reliés & un milliampermetre ,On met l'agitateur en marche, on ferme le circuit 4 basse tension et on verse la solution de sel de Mohr goutte & goutte jusqu'd virage (le virage est indique pas le retour de l'aiguille du milliampermetre). On note _-~ le volume de la solution de sel de Mohr versé{d)+ %Cox ei % Cox : pourcentage du carbone oxydé 40 : ml de bichromate de potassium 0,1 N dt volume de solution de sel de Mohr versé f titre de solution de sel de Mohr f = 40.8 a + titrage de la solution témoin contenant seulement du hromate de potassium 0,3 : conversion en ng & + prise d'essai en mg 100 : conversion en pourcent Bn prenant le coefficient de Welte, on peut calculer le pourcen- tage de l*humus dans le sol a partir du pourcentage du cerbone. % dthumus % Cox X 1,724 Pour 1*évaluation des résultats on se refére A 1'échelle suivate # Cox % dthumus Quantité 0,6 4 Trés faible 0,60 - 1,15 1-2 faible 41415 = 175 2-3 Moyenne 1,75 = 2,90 B-5 Forte 2,9 >5 Trés forte Pour les résultats se conformer au chapitre " résultats ". 1.122.204. Garectéristique spectrophotométrioue de 1'humus Le but de cette opération est de connaitre la qualité des con- posés humiques du sol. - 46 - La spectrophotonétrie est régie par la loi de LAMBERT-BEER, la relation mutuelle entre l'intensité de le lumiére monochroma- tique avant et aprés passage 4 travers 1'échantilloa. La densité optique dépend principalement du degré de poly- condensation du nucléus des particules humiques. La qualité de lthumus croit avec 1'accroisse nt du degré de polycondensation de ce nucleus. En mesurant la densité optique d'une solution de composés humiques A différentes longueurs d'onde, on peut done caractériser la qualité de 1'humus par la courbe de la densité optique. D_400 D 600 Quotion ay/6 Duo : densité optique mesurée 4 une longueur d'onde de 400 nm Degg ¢ densité optique mesurée & une longueur d'onde de 600 nm Le Q,yg augnente loreque 1a qualité des conposés huniques dininue. Le mode opératoire est le suivant : On pése 2,5g de " terre fine ", & qui on ajoute 50 ml de pyrophosphate de sodium. (Nay P207) 40,05 M, mis dans un ballon, ce mélange est agité pendant une heure, on laisse reposer pendant 22 heures, ensuite on agite encore une fois durant une heure. Un passage 4 la centrifugeuse 4 6000/tours/ minute pendant 20 minutes permet la séparation le calot du ligui-~ de,( 1a force de centrifugation est de l'ordre de 48,25 N). Aprés centrifugation, on filtre la solution, on dilue par lepyrophosphate de sodium et on passe au spectophotométre pour obtenir la densité optique & différentes longueurs d'onde (400, 450, 500, 550 et 600 nn). Les résultats obtenus sont introduite dans an ordinateur pour obtenir des résultats finaux succeptibles d'@tre interprétés, (se conformer au chapitre résultats) *. 49 = Il - 2 - Résultats Textures symboles J Textures eden nan. Limon Argile i A Dimon sableux is Argile limoneuse fal Mimo fin Lt Bimon argile fin : Leaf {Limon fin argi- ! Lta i i | co | Limon argile {la Hdmon tras fin } Ltt : : 1 Argile sableuse {Ass Sable limoneux {| si } i { Linon argilo-sableux | la-s {Sable s i i ! : ae = te nA irs ~ 48 des profils complet. ranulométrigque: Résultats PABLEAU NO 1+ 2° § B s a a | a 3. 8 a 4 aac 4 By 2 38, 4Profondeur } 4 Horizons i Profils 50 = 50 Sr By ver/g,~ 0 = 38 ver/Sp, 3) vertique (1) B - 49 - TABEEAU N°_16 ons ses échant: ranulométrigue Résultats 4 3 = d= TABLEAU N° 147 Dableau représentatif du pourcentage de carbone organique et de L'humus ( Profils complets) Profondeur (cm) 2 B, ver/go-gri 30 ~ 50 sp/e 30 75 Ne 3 B, ver/Sp1 By ver/Sp2 peneaea pecan en ' © =200 200 ~ 450 0,784 1,351 0,559 0,965 $886 1B, ver } 0-35 t i i 13, ver } 35 - 68 } 0,806 114390 t { {spt { 68 - 78 | 09545 0,940 t i tsp2 { 78 - 130 {0,255 + 0,440 4 i | #8,v00/5p, i 130 = 200 109795 f 4,254 | i | £Baver/Sp,, ! 200 - 220 i 1131 ; & -51- TABLEAU N° 18 Tableau représentatif du pourcentage de carbone oxydé et de 1'humus ( échantillons uniques ) = 52 - TABLEAU N* 19. Résultats de l'analyse spectrophotométrique ge _ithumus (Q 4/6, AH/AF), (profile complets) Horizons + Profondeur (em) ¢ Q/4/6 0-20 20 -30 30 - 50 B,ver/sp, Baver/Spy 68 - 78 78 - 130 130 - 200 fB,ver/sp, | 200 - 220 aon I a a a el'analyse spectrophotométrigue Résultats de ithumus (9 4/6, AB/AP), (échantillons uniques) 4 a 4 8 3 3 8 @ § a Echantillons ‘ : H & 2 2 859 5 SSARSS22 R88 BSS QS&E2 8 RRR AR Sco G6 SoS oGS dS SS = 5h la ee im to iw ta rt Wes III + 1 - INTERPRETATION DES RESULTATS Prof: Ce profil comporte six horizons, d'épaisseur peu varia~ ble, la texture varie entre limon-argileuse pour l'haizon super- ficiel (B, ver) et limon-sableuse pour l'horizon inférieur (Sp,/C). L'horizon B, ver montre un taux d'argile de 40%, ce qui correspond & celui présenté par les vertisols et qui est de 40 4 60% (Duchaufour, 1977) La quantitéd'argile est de 14% au niveau de l'horizon Spp/C. Ce qui fait que le taux d'argile diminue progressivement de haut en bas du profile Cela peut étre di au fait que le profil étant carbonaté, la migration des argiles, est freinée par le eal- caire, le lessivage vertical y est absent. Ja quantité de limon subit le méme sort que celle de l'ar- gile, c'est 4 dire qu'elle présente un gradiant négatif de haut en bas. La quantité de sable augmente de 28% au niveau du premier horizon, elle arrive a 67% au niveau de l'horizon inférieur, passant Par des valeurs interaédiaires qui sont : 39% pour 1'horizon Bver, 44% pour lthorizon B,ver, 47% pour lthorizon B,ver et 49% pour 1'ho- rizon Sp,/C. I1 semblerait qu'ici le sol s'est formé sur un sédiment de pente sableux reposant sur marne, d'oii la suite des horizons B,ver Byver - Byver - B,ver - Sp,/C - Sp,/C. ~ yp 40 go gy 80 90 Pirrcestone SArgile +0 30 30 to 0 0 70 80 profondeve (em) yo 20 3040 5p 220209 L Poicentage THT ° mf ] | | (Argiles, Limons of 1] || | | Sables) HTT HELL | in a fre fonder (ern) Finer EET sabe Fig.10_Repartition de |’argile Profil N°1 - 56 - Le taux de carbone organique subit une diminution nette, Passantd'une quantité moyenne (7,311%) A une quantité trés faible (0,080%) entre les deux horizons extrémes. Cela pent @tre due & L'infiltration de la uatiére organique fixée aux argiles maintenues A l'état dispersé. Clest ce qui explique que le caractére vertique du sol n'est bien net que dens sa partie supérieure. La qualité de l*hunus décroit depuis l'horizon supérieur Jusqu'd la profondeur, cela peut tre tiré a partir des valeurs du quotient 4/6, qui augmente en allant vers les horizons inférieurs. Se trouvant sur une terrasse récente de 1'OQued, il s'agirait d'un sol fort probablement jeune. Sur une profondeur de 75 cm, ce profil montre une texture peu différenciée, puisqu'elle reste dans la catégorie des limons. La courbe représentant la répartition de l'argile (Fig 11), le long du profil, montre une légére diminution, c'est ce qui est représenté par un léger gradiant négatif de l'argile allant de 34% a 27%. La quantité de limon croit d'une maniére trés nette, celle-ci est confirméepar un taux de 28% pour l'horizon superficiel et 43% pour l'horizon inférieur. En ce qui concerne Ze pourcentage de carbone organique celui-ci décroit en allant de 1,505% au niveau de 1*horizon 3,ver 4 0,397% an iveau de l'horizon Sp/C. Les valeurs du quotient Q 4/6 présentent une diminution sensible, ce qui traduit un abaissement de la qualité de 1'humus. pw 40 0D 90 A) peurcntane pourcentag: (Regilas, Uimons et Sables) 20 30 40 50 so 80, TD angie prafendieur (cm) 3 simon Fig.11_Repartition de l’argile Profil N°2 - 58 - Par ailleurs, le sol présente entre 30 - 50, un horizon présentant des signes d'hydromorphie évidents, complétés. par des concrétions manganiféres dans l'horizon inférieur. Les signes d"hydromorphie sont dus 4 la position morphologique du profil, lequel se trouve dans une petite dépression dans la terrasse récente de l'oued (cf fig.8 transect N* 3). Quoique le taux G'argileest inférieur 4 la limite admise, le sol présente, per les fentes de retrait, un bon caractére vertique. Pxetia Ne 3, Tl stagit 14 d'un profil 4 deux horizons d'épaisseur appréciables. Les deux horizons présentent une texture identique (Linon-argileuse). Le taux d'argile représenté sur le fig\2, montre une légére diminution de 3%, allant de 39% pour l'horizon B,ver/Sp, & 36% pour 1*horizon Byver/Spy- La quantité de limon décroit sensiblement entre ces deux horizons, tandis que la quantité de sable augnente légérement, pasaant de 25% a 31% entre le premier et le second horizon. Une quantité appréciable d'éléments grossiers est locali- sée au niveau de ce profil, on note un pourcentage de 47,92% pour L'horizon superficiel et 4,97% pour l'horizon inférieur. Le carbone organique est représenté par une quantité moyenne pour l'horizon B,ver /Sp, égale 4 1,184% et une quantité faible égale 4 0,961% pour 1'horizon sous-jacent. Le quotient Q 4/6 étant inférieur au niveau de l'horizon superficiel par rapport 4 celui de l'horizon inférieur, la qualité poureentage Ac gile, a 2% 3 40 50 60 FO a % 190 pour centage CArgiles lemon ob Sable) sich OH 5.51. Limen Fig.12 _ Repartition de l’argile Profil N°3 Sable = & 2 de l'humus est légérement meilleur pour le premier horizon. Sur le plan granulométrique, ce sol présente une certaine analogie avec le quatriéme horizon du profil précédent. De part sa position (haut du transect N® 3 fig.8), il semblerait qu'il s'agirait 14 d'unsol sur colluvion ( sédiment de pente Sp) et dont la pédogé- nase, quoigue aforcée, n'est pas bien nette (manque de gradiant dans le fraction argileuse). Sur le plan biochimique la matiére orga- nique montre néanmoins, une certaine dynamique. Ce qui pourrait laisser penser dune stabilité morphologique récente. Profil Ne 4 Ce qui marque ce profil c'est bien sa profondeur qui est de 450 em. Comportant deux horizons, ce profil montre une certaine variation de texture, cette derniére passe de limon argileux fin pour le premier horizon 4 linon-argileux pour le second horizon. La quantité d'argile ne subit pas une grande variation Puisqu'elle est de 1% entre les deux horizons. La quantité de limon reste constante le long du profil. Quand au taux de sable, il décroit de 1% en passant de horizon supérieur 4 1'horizon inférieur. Le taux de carbone organique est présenté par un pourcen- tage de 0,784% au niveau de 1'horizon B,ver /Sp, ce qui indique une quantité faible, pour l'horizon B,ver /Sp, ce pourcentage est de 0,559% donc une quantité trée faible. Le quotient Q 4/6 varie peu, de 4,192, il passe 4 4,170, e qui signifie qu'une légére amélioration de la qualité de 1'humus est recencée lors dupassage de l'horizon supérieur A l'horizon inférieur. q pourcedtage Argile SO powcant age CArgile, Kwon et sable) Aegile SS Limen Sable profendeur (em) ae . Fig.13_Repartition de |'argile Profil N°4. - 62 - Si on compare les différents paramétres calculés pour les deux horizons, on ne remarque qu'une légére défférence, ceci nous améne & dire que ce profil montre une faible dynamique pédogéné- tigque, ce qui le clesse dans le méme groupe que les profils 2 et 3. Profiine 5. Ge profil comporte deux horizons, B,ver et Baver. La variation de la texture entre ces deux horizons est bien signifi- cative, étant donné qu'elle passe de limon argileuse 4 argileuse. Le taux d'argile, montre une diminution notable, le long du profil, cette dernigre est de l'ordre de 8%. Ce profil étant le seulprofil décarbonaté, l'argile n'étant pas freinge par le calcaire, elle peutmigrer enprofondeur, cela s'explique pas le fait que la quantité d'argile au niveau de l'horizon inférieur est plus impor- tante que celle de 1'horizon superficiel, alore on peut parler dans ce cas de lessivage. La quantité de limon reste constante pour les deux horizons. Le taux de sable subit une diminution notable le long du profil. Les éléments grossiers, sont plus abondants au niveau du Bverreprésentés par uni pourcentage de 20,84%, contre un pourcentage égale 4 6,09% pour 1'horizon B,ver. Concernant le taux de carbone organique, ce dernier décroit en passant de l'horizon supérieur a l'horizon inférieur, mais reste toujours dans 1a classe des quantités moyennes- Ta qualité de l'humus varie trés peu, les valeurs du quo- tient Q 4/6 le confirment, puisqu'elles sont peu différentes, 4,722 pour Lthorizon supérieur et 4,720 pour l'horizon inférieur. 20 30 50. so 70 80 20 prafon leur Cem) 30, profordeur (em Fig.14- Repartition de Profil N’5 my (4) ¥) iy = l'argile posren tage A Argile povrcentage egile, limon ab sable) firgile Limon Sable <'6h = Nous tenons & signaler toute fois que ce sol se situe sur le terrasse la plus ancienne de l'oued et qu'il se trouve protégé. Crest leseul sol formé sur matériel gréseux autochtone, ceci d'une part, il présente d'autre part une dynamique pédogénétique (lessi- vagedel'argile évident). Cesol nous parait, du fait de l'abscence de colluvionnement, abscence de sédiments de pente carbonatés, et leur présence de lessivage, comme un vertisol (tirs) typique (climax ?) de la région. Profil N° 6 Ce profil est marqué par une superposition de deux sols, le premier sol étant récent, est situé sur un sol fossile, mais il stagit de deux sols appartenant 4 1a méme classe (vertisols). Cette constatation faite sur le terrain est confirnée par lesrésultats des analyses pédologiques réalisées au laboratoire. En effet il stagit pour le premier profil d'un gradiant négatif textural dans la fraction argileuse, tandis que pour le deuxiéme sol, fossile, 1a fraction argileuse montre qu 1 stagit d'unlessivage (20% - 26% - 22%). Ce sol fossile correspond fort probablement a une terrasse ancienne fossile, on est alors teaté d'affirmer, en comparaison avec le profil N* 5 que le vertisol (tirs) climax ? représentatif de le région se dit un vertisol lessivé. Echentillon Il stagit d'un échantillon superficiel (0 -10 cm), de couleur gris foncé, il présente une forte effervescence 4 Hel. pre fon deur poureertage dirgile we wo AJ) Pour centage (Argile, Limen et sable). TD age = Limon C2) sate “ Fig15-Repartition de |’argile Profil N°6 - 66 - Le quantité d'argile est de 44%, ce qui traduit une texture argileuse. Les taux de limon et de sable sont faibles, de l'ordre de 28% et 25% respectivement. La proportion du carbone organique est de 1,397% donc il est représenté par une quantité moyenne. La qualité de l'humus est fort appréciable, ceci se traduit par un.quotient Q 4/6 faible de l'ordre de 3,974, ce dernier peut Strecomparable 4 ceux des horizons B,ver et B,ver du profil N*2. Cet échantillon peut @tre comparé aux deux horizons super- ficiels duprofil, N° 2 surtout que le quantité de carbone organique et le quotient Q 4/6, sont presque similaires. Tandis que pour la texture, cet échantillon est proche de l'horizon inférieur du profil Ne 5. Il est A signaler que cet échantilion a été pris sur le transect we4. Echantillon N° 2 Son épaisseur est de 5 cm, cet échantillon de couleur grisbrun, ne contient pas de calcaire puisque la réaction A Hel est négative. Sa texture est limon-argileuse, constituée par 39% d'ari 33% de limon et 28% de sable. La proportion de carbone organique est faible, elle est de Liordre de0,843%. Le quotient Q 4/6 est de 4,336 ce qui représente une qualité moyenne. Get échantillon offre une grande similitude abec 1'horizon B,verduprofil N* 1. Echantillon N* 3 ~~ Situé sur le 2° transect, cet échantillon de couleur brun- jaun&tre foncé, réagit de maniére visible & l'action de Hel. Latexture limon argileuse est constituée par 50% d'argile, 31% de limon et 39% de sable. Les éléments grossiers sont abon- dants au niveau de cet échantillon avec une proportion de 13,03%. Le taux de carbone organique est de l'ordre de 1,585%, ce qui indique une quantité moyenne. Lequotient Q 4/6 étant égale 4 4,219 traduit une qualité moyenne de 1thumus. Get échantillon concorde bien avec 1*horizon inférieur du profil N* 4, surtout pour la texture et la qualité de l'humus. C'est ce qui corrobore notre interprétation (cf profil N*4). Echantilion Nt 4 Sur une épaisseur de 50 cm, 1'échantillon N* 4 est de couleur brun - jaunatre, il réagit positivement 4 1'action de Hel. Ltargile, le limon, le sable sont représentés respectivement par31%,50% et 19%, ce qui traduit une texture de type limon-argile fin. Laquantité de carbone organique égale 4 0,863 est similaire Acelle de 1'échantillon N* 2. Lequotient Q 4/6 est élevé, de lordre de 5,092, ce qui signifie que laqualité de 1'humus est mauvaise. Cet échantillon ressemble beaucoup 4 1'horizon B, ver/Sp du profil N* 4 - 68 Echantillon N* 5 Crest un échantillon superficiel de couleur variant entrele brun et le brun foncé, i1 présente une réaction positive a Hel. La texture est limon argileuse, avec 28% d'argile, 33% de limonet 39% de sable. Le taux de carbone organique est de l'ordre de 1,517, ce quicorrespond a une quantité moyenne. La qualité de 1*humus est moyenne, car elle est réprésenté parun quotient @ 4/6 égale 4 4,539. L'échantillon en question peut @tre rapproché de 1'horizon superficiel du profil N° 5, en ce qui concerne le taux de carbone organique, mais en ce gui concerne la texture, il représente un sol subactuel étudié surle terrain sur une terrasse trés récente de Ltaffluent de Oued Nchef, 14, les sols sont de type " rego;;sole".. Echantilion N* 6 La couleur de cet échantillon est identique a celle del'échantillon précédent, l'effervescence 4 Hel, y est toujoure. a texture limon argileuse, vire surtout vers une texture sable, car le taux de sable est élevé et est égale a 61%. un tauxpareil est rarement distingué au niveau des échantillons étudiés seuf pour le casde 1'horizon Sp,/C du préfil N* 1 of on signale un taux de 67%. La quantité de carbone est faible, elle est représentée par une proportion de 0,664%. aS La quelité del'humue est moins bonne que celle de 1'échentil- lon précédent. Get échantillon coincide fort bien avec l'horizon in! deur duprofil N° 6 du point de vue texture, taux de carbone et qualité del'humus. Il semblerait alors que nous sommes en présence d'un sédiment de pente (Sp) qui est & la base des profils 1 et 2 no- tamment. Echentilion N° 7 Cet échantillon est localisé sur le 4° transect avec une pentede 1% et de couleur brun trés pale. Sa texture est limon sableuse avec une proportion dtargile, trés le et une forte proportion de sable. Lecarbone organique est trés faible, ceci peut s'expliquer par le fait que l'argile étant peu abondant, les complexes argilo-humiques deviennent rares. Le quotient Q 4/6 est le plus evé parmi ceux de tout les échantillons ceci traduit le plus mauvaise qualité de l'humus, lecaiisée: jusqu'dlors- Echentillons N° 8 Ti stagit d'un échantillon de couleur gris brun foncé, il présente une nette effervescence a Hel. Les éléments grossiers y sont faibles, mais notables avec unpourcentage de 2,06%. La texture estlimon argileuse définie par 31% d'argile, 35% de limon et 37% de sable. = 70 - Letaux de carbone est trés élevé et égale 4 2,602%, il déter- mine ainsi une quantité forte. Le quotient Q 4/6 qui est égale 4 4,691 annonce une qualité moyennede 1'humus. Cet chantillon est comparable 4 1'horizon B, ver du profil N® 4. Notons ici sa position au centre de la dépression delaterrasse anciennes Echantilion N* 9 et 10 Les deux échantillons font partie d'un méme profil situé eur le 4° transect. La couleur passe de brun foncé 4 brun - brun foncé, donc la différence n'est pas trés significative. Ce profil est fortement carbonaté. Latexture est limoneuse pour les deux échantillons. Le taux de carbone organique diminue sensiblement en passant du premier au second échantillon, oscillant entre une forte et une moyennequantité. La qualité de 1'humus diminue aussi. Il pourrait s'agir ici ‘un solbrun foncé lessivé 4 caractére vertique. Echantillon N® 11 L'échantillon est de couleur gris brun foncé, il comporte une quantité de calcaire considérable, car l'action de Hcl y provoque uneforte effervescence. : Letaux d'argile étant important (50), la texture est argi- leuse. Le limon et le sable présenteresppectivement 26% et 2h%. m= Laproportion de carbone organique est estinéed 1,389%, cela corresponda une quantité moyenne. de 1thunus eat moyenne, cect est confirm par le La quali quotient 4/6 cet échantillon peut étre comparé 4 1'horizon B, ver duprofil N° 5. -72- III - 2 - Discussion sur ls pédogénise de 1a vallée de Terni. La région prospectée s'appelle localement " Bled Ettouarés ", ctest A dire pays des tirs. Toutes les conditions locales et stationnelles semblent étre réunies pour favoriser la formation des vertisols. Les conditions de station sont représentées sar le climat quiest contrasté, avec en particulier une saison séche accentuée. Les conditions de station sont définies par la topographie etle matériau, Il s'agit d'une station & mauvais drainage local interne ou externe, qui sur le plan du pédoclimat du sol, accentue les contrastes saisonniers du climat général. La dépression de Terni est colmatée par un matériau argileux appartenant au groupe des montmorillonites, tel qu'il sera discuté ultérieunenent- La présence de fentes de retraits, étant le résultat des mou- venents vertiques, provoqués par le gonflement des argiles suite A une alternance de périodes humides et de périodes séches, entraine la formation d'un micro. relief mameloné dit " Gilget " (Duchaufour, 1970 et 1977). Clest ce qui ressort des différents transects étudiés ( fig 6,7,8 et 9). C'est par ailleurs, ce: relief qui a attiré notre attention et a été A l’origine du présent travail. Tl fellait alors cerner tous les paramétres pédogénétiques, permettant de définir le sol. Sur le plan géomorphologique, la cuvette de Terni est entourée he 1 Par ce qu'on appelle communé: monts de Tlemcen, dont le pie~ mont au Sud, au Nord, 4 1'Est et 4 l'Ouest, limite immédiatement la sgipme —s|!joud SJUBJaJJIP $3] 81]Ua SadUePsODUOD Sap eLU_YIS~g}'HI4 Pen [hod S Nite oan tee > fost Een fog BN Lf etd bed [feed 219s, 4s sont sang Seq, 2g - 7 cuvette. Ainsi le centre de cette derniére est globelement enrichi par un lessivage oblique, venant des qutre directions cardinales. Un échantillon de sol, pris au centre de la cuvette étudié endiffractométrie, fait état de l'existance, de minéraux argileux du groupe des montmorillonites ( Stemectites), dont la montmorillonite elle méme, mais aussi une proportion d'argile néoformée de type 2/1 ou2/1/1. Diailleurs la répartition de ces minéraux, le long d'un transect piement - Centre de la cuvette, montrait la tendance 1/1 - 2/1/1 - 2/1. Mais ceci n'a pas été vérifié de maniére systématique etapprofondie. Généralement, c'est vers le centre de cette cuvette que le maximum pédogénétique de tirsification lieu, a savoir, lessivege oblique de la matiére organique, mais aussi son incorporation et homogénéisation dans le sol de haut en bas. En effet, les tirs les plus typiques se situent 14 (cf carte ci jointe). Mais aussi compte tenudu micro-relief " Gilgat une tirsification intense 2 lieu dans les micro-dépression, jusqu'a un début d'hydromorphie (Duchaufour, 1977)« La station étent caractérisée par une originalité lithologique (grés, dolomie; marnes), climatologique ( Continentalité, M- m= 34,4*C) etstrutursle (f@ille principale SSE - NNW), on a été tenté, de loca liser les sols, selon leur type et leur situation géomorphologique, afin de faire une esquisse de carte pédologique, d'aprés les différents transects établis (fig 6,7,8 et 9), le centre de le cuvette est sur les terrasses anciennes ou sub - récentes situées sur la rive Sud, les sols les plus tirssifiés se trouvent dens 1a grande dépression et MNN SSS “LF INYSL WNILVO 06) 0s) o0oy aos oot Biaojeg aif 1940} aa 1 Wosseus (OS fa su 1 a os sn f edaay 3UON pend osw Tirs Sol marron biesifie eet Oued Nehef Qued secondaire loon hee ED Gres @ Marne & Delomie x 4500 CATENA TIRNI .2. ESE. WNW 4000 SSE_NNW CATENA TERNI -3- N7S “tv” INYSL VNALVS osg 00s o0e ob Bmojog > = su Po 3 ase et > sevornnijor Sal) BED a1 Dome LET GhLL oR 2 So BUsPW ANS [oro] 2 ERT] sl $>y2n FeO Fe YEAS -79 - les microdéprescions environnantes. Ses sols sont peu ou pas colluvionnés ( profil 1,2,3 et “#), sur matériel autochtone (profil 5) ou superposés (profil 6). Sur les plateaux de terrasses, en dehors des dépres- sions, les sols sont de couleur moins foncé: Du gris - marron (10 yR 5/3), ile passent & brun - brun foncé (10 yR 4/3). Le passage graduel aubrun foncé est da bien sir 4 un drainage plus effectif et aussi A une agriculture intense. Des sols peu évolués, de couleur brun jaunatre (10 yR 5/4) et brun jaundtre clair (10 yR 6/4) sont signalés sur les terrasses récentes et sub-récentes. Leur teneur en argile (20 - 29%) différe de celle des sols précédents (jusqu'd 50%). Lamont de la cuvette est colonisé par des Terra-fusca suraffleurement de dolomies et pélosols sur marnes. A mi-pente il est assez souvent aisé, de retrouver les tirs colluvionnés 8 la proportion en éléments grossiers est forte. Comme nous l'avons vu, la topographie, la granulonétrie etla teneur en matiére orga: jue, nous ont permis de caractériser lessols étudiés en tant que tirs. Néanmoins, leur répartition n'est pas homogéne. Lihétérogénéité de 1a répartition des sols n'est en fait qu'apparente, car l'analyse granulométrique montre une proportion appréciable en limon (30 - 45%); ce qui laisse supposer qu'une liaison génétique peut étre faite entre les terre fusca relictuelles, lespelosols et les tirs. Ces derniers aussi, comme nous 1'avons étudié, différent entre eux. SO PO SSS SS SPR S SSS SSIES SSSA SS SS S SM ss SSS SS SERIES KSSSRGRRSRES DSS KAS RSS S Ses a NG TLD Mosaique delomie -tera fusca EEE Tine coll [EA] Petosel sur marne EET sot marcon tirsifice Tivs we Transects Carte de repartition des sols de la vallée de Terni ae Ya t-il alors une liaison logique entre les différents sols ? Tl semblerait qu'il y a trois types de tirs. Le premier sur- colluvion, peu ou non remanié, présente des caractéres vertigues prononcés. Le deuxiéme, sur colluvion de tire assez renanié, présente peu de caractéres vertiques, quoique ceux-ci existent (fentes de retrait), ainsi qu'aux taux en matiére organique le plagant parmi les sols tirsifiés. Le troisiéme type est un tirs évolué présentant un lessivage avident. Les trois types de sol existent dans le méme région, d'oi vient alors la différence ? III - 3 - Reconstitution de l'histoire de 1a vallée de Terni A partir du profil N° 7, on a pu extraire ces tests de gas- téropodes, ces derniers ont été déterminges‘’) sous une loupe bino- culaire au laboratoire. Ce profil a été subdivisé en 7 horizons numérotés de 1 4 7 et de bas en haut. Liste des espaces de gastéropodes rencontrées - Horizons N* 1 = pas d'espéces - Horizon N® 2 : Planorbis albus (4)‘?) Hellicella sp (1) = Horizon N* 3: Planorbis albus (A) Physa sp (A) Helicelle sp (T) og ©) Sediment gris bran 10 YR5/3 Hill wasch Sediment “0yR5/3 Hill wasch Cailloux grossiens te] laf [|= Sub-arrondis cfs Pelee] Hill wasch w|* T Sel avec signes dihy dro morphie 2,5 YR 4/4 U1 4.-3.) 250 (A). Ramero de Wheei yon PROFIL N°7 = 83 = Horizon Ne 4 + Planorbis carinatus (A) Planorbis rotondetus (A) Limnea acuta (A) Planorbis albus (A) Cochlicella (T) Helicella sp (T) Horizon N° 5 Melanopsis marocana (A) Anylus fluviatilis (A) Planosbis albus (A) Rumina decollata S.A (T) Horizon N° 6 Planorbis albus (A) Linnea peregra (A) Helicella sp, (T) Helicella sp, (1) Horizon N* 7: Planordis rotondatus (A) Le profil N° 7 nous montre aprés étude sur le terrain et Lianalyse du mode d'adaptation de le faune retrouvée, que sur le plan historique, la région aurait conau 4 phases« Une phase 1 (P 1), assez longue, est caractérisée par une atabilité morphogénétique - Phase de pédogénése of le climat a été humide et chaud, correspondent probablement 4 1a formation de la terra - fusca. (A) Nous remercions vivement M. G. MBTGE d'avoir bien voulu contribuer, avec ses connaissances dans ce domaine pour la réalistion de cette parti eases Pe alistion de cette partie. (3) Terrestre = o> Une phase 2 (f 2) de période sensiblement égale, est glo- balement moins stable. Elle se laisse subdivisée en quatre pério- des différentes. La phase 2-1 (¥2- 1) a été (présence de galets plus ou moins arrondis), dominge par un climat & pluies violentes, inten- ses,mais irréguliére, la présence d'Ancylus fluviatilis, témoigne tun écoulement trés fort. La phase 2 - 2 (2 -2) a connu des pluies moins violentes, mais tout aussi irréguliéres. L'écoulement est cependant moins intense (les éléments grossiers moins important sont de petites dimensions). Le phase 2 - 3 (P2 - 3) caractérisée par une stabilité relative, au cours de laquelle, un sol se serait forné: C'est le tirs 1 (profil N* 7 et 6), bien que la détermination de la faune leisse penser & une période instable ( une faune aguatique plus une faune terrestre), il s'agit bien pour cette période d'une pédogenése. Le présence de Planorbis laisse supposer que 1a périodede stabilité climatique (horizon 5), déja amorcée en (72 -2), se continue et se traduit par probablement un climat pluvieux, Apluviosité réguliére, donc favorable a la végétation et par conséquent & la pédogénése. La chronologie du quaternaire montre 18 aussi, une période du pré-holocéne correspondante 4 une pédo> génése. La phase 2-4 (P24) est, par rapport aux trois autres périodes de la phase 2, un peu plus longue. Elle est marquée par un climat pluvieux certe, mais A précipitations irréguliére, ce qui népermet ni la végétation ni lapédogénése. Cependant elle est - 85 - annonciatrice d'une période ultérieurement stable (présence de ple- norbis). La phase 3 (P35) est fort probablement, celle qui concorde Altholocéne. Elle est stable et, elle représente une période de pédo- géndce of 1a formation du Tire 2 a eu lieu. En effet, 1’holocéne, d'une maniére générale, est connu comme étant une période de pédogénése (Félster et GAOUAR, 1975), en relation avec une végétation continue (PRIAT - LAVAL H, 1979). La phase acutelle (P 4) par 1a ‘présence de Planorbis rotondatus, laisse penser 4 un climat plus humide (climat actuel de la région). Y - a ~ t-il eu entre 1a phase 3 et la phase actuelle une perturbation climatique? Draprés certains auteurs (TRIAT - LAVAL. H,1979, GAQUAR 1975), FOLSTER et GAOUAR 1975), il y aurait eu, en effet une perturbation climatique aux environs de 4800 - 5000 BP of les sols holocéniques firentérodés. Depuis, on connait actuellement une période plus stable A climat humide plus régulier, permettant une pédogénése récente- Dans notre région d'étude, cette période correspondrait 4 un tirs collu- vionné (profil N* 3). Enfin le profil N° 7, nous e permis de retracer historiquement laformation des sols et aussi celle des terrasses. En effet 1a terrasse ancienne de Oued Nehef correspondrait éventuellenent 4 la phase 2 - 3. La terrasse récente correspondrait a la phase 3. Or sur le terrain, on a pu observer de jeunes terrasses, marquées par laprésence de regosols, il s'agit 1A des terrasses de l'affluent de Oued Nehef. Tl va s'en dire que pour confirmer cette hypothése, des études plus fines devraient @tre faites. Phases (Fy Ye Hh as sees Prcespitationsannuelles (mm) % on 3 Pa $ Poa Fes Pea Yaa f-—-------2 8. ~ ‘ i i » oF vr BS | ag gee eae at ee? gee Skt ai Mm mn 20.25 Lempera tures moyenne annuelles (°C) Récapitulation des périodes de ‘ morpho genéses et de pédogénéses - 87 - -00000- CONCLUSION GENERALE -00000- ~00000- L'étude de la région, nous a permis de caractériser lestirs et de faire la relation entre eux et les sols environnants, ce qui nous a aidé a faire une esquisse de l'histoire de le région. En ne perdant pas de vue le fait que notre travail s'incéredans un programme, dont le but est l'anénegement, nous pensons que ces sols sont appropriés au reboisement (zone de terra - fusca ) afin de maintenir 1e sol au ni veau du pienent. L'installation d'un parc laitier s'avére conme étant uneopération intéressante, surtout qutelle est favorisée parla présence de solssaturés et dont le complexe absor- bant peut @tre supposé grand, ce qui laisse penser A une bonne aptétude A 1'agriculture. Lefacteur eau étant un facteur limitant, surtout que cedernier (pluies) estabsent pendant une longue période de l'année,nous incite a pratiqu une irrigation arti- ficielle au moins pendant la période séche. ~ 8B - ~00000- BIBLIOGRAPHIE -oo0cc~ ~0000000- BENEST M. 1985. - Evolution de la plateforme de i'Quest Algérien et BENSID T. 1986 - BOULAINE J. 1957 BRICHETEAU J. 195! 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