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fs fen EBE MAT 2 ate SESSION 2013 CAPES CONCOURS EXTERNE ET CAFEP Section : MATHEMATIQUES DEUXIEME COMPOSITION Durée : 5 heures Calculatrice électronique de poche - y compris calculatrice programmable, alphanumérique ou & écran graphique — & fonctionnement autonome, non imprimante, autorisée conformément a ta cireulaire n° 99-186 du 16 novembre 1999. L'usage de tout ouvrage de référence, de tout dictionnaire et de tout autre matériel électronique est rigoureusement interdit. Dans le cas oit un(e) candidat(e) repere ce qui lui semble étre une erreur d’énoncé, il (elle) le signale trés lisiblement sur sa copie, propose la correction et poursuit I'épreuve en conséquence. De méme, si cela vous conduit d formuler une ou plusieurs hypotheses, il vous est demandé de la (ou les) ‘mentionner explicitement. NB : La copie que vous rendrez ne devra, conformément au principe d’anonymat, comporter aucun signe Aistinctify tel que nom, signature, origine, etc. Si le travail qui vous est demandé comporte notamment la rédaction dun projet ou d'une note, vous devrez impérativement vous abstenir de signer ow de Videntifien. ‘Tournez la page S.V.P. @® Probléme | : Puissances de matrices Rappels et notations tant donnés deux entiers naturels non nuls p et ¢, My, (C) désigne l'ensemble des matrices 8p lignes et q colonnes, a coefficients complexes. L’ensemble Mp (C) est noté My (C) et Ip désigne la matrice identité de My (C). On identifiera par la suite Mp,i (C) et C?. Soit (An)nen tne suite de matrices de My,q (€). Pour tout entier n, on note An = (aij(n)) 16, 1S On dit que la suite (An)ncy est convergente, si pour tout couple (i,j) tel que # € [1,p] et 7 € [1,q], la suite (ais(n)),cy converge dans C. En posant lim” (asj(n)) = hy et L = (bj) ogy» 00 dit alors que la matrice L est la limite de la Rete SS suite (An)yew et on note : lim Ay = Soit A une matrice de Mp (C). Pour tout entier naturel n, on note A” la puissance n-iéme de la matrice A, Ce probléme a pour but de déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que la suite (A" new, converge dans Mp (C). Partie A : étude d’un exemple On considére les suites (Tn)nen & (Yn)nen définies par = a, 2 Ent = Bont Bm mm ER, wy ERG UEN, ig Une = 5a + EY 1/42 Dans cette partie, on pose A 3( : a) 1. Pour n € Ny, exprimer ( = ) en fonction de A" et de ( ee )s 2. Montrer qu'il existe une matrice diagonale D de Mz (C) telle que A puisse s'écrire : A- Ppp ee ae ot P désigne la matrice ( ) 5 3, Pour tout n €N, déterminer une expression de A” en fonction de n. 4, Bial 5. Démontrer que les suites (x,) et (ya) convergent et déterminer les limites de ces suites en fonction de 1 et yo que la suite (A"),,cx est donvergente et préciser sa limite. Partie B : résultats préliminaires Soient p et q deux entiers naturels non nus 1. Soient (Ap)ncw et (Bn)ncw deux suites de matrices de M,,q (C) qui convergent respectivement vers L et M. LL. Montrer que lim (An + By) = L+M. 12, Soit a € C. Montrer que | im (aAn) 2/6 1.3. Soient BE Mp (C) et (an)nen une suite de nombres complexes qui converge vers a € C. Montrer que im anB = a. 2. Soit (An)ncN tne suite de matrices de My (C) qui converge vers L. 2A. Soit X € Mpq(C). Démontrer que lim | AnX = LX. 2.2. Hnoncer sans démonstration un résultat analogue pour la multiplication a droite, 3. Soit (An)new une suite de matrices de M, (C) telle que : wXeC?, lim A,X =0 Montrer que lim Aq Partie C : condition nécessaire Dans la suite du probleme, on note u Vendomorphisme de C? représenté par la matrice A dans la base canonique. On définit, pour tout entier naturel n, u® par ; u? = Ider et u*t! = wou”, On suppose dans cette partie que la suite (AY)qcn converge. 1. Soit A ume valeur propre de u (2 € €) 1.1, Montrer que [A <1. 1.2. On suppose que || Montrer qu’alors A= 1. On pourra considérer [N**1 — xn] 2. Montrer que Ker (1 — Td) Tm (u ~ Ta) = {0} Partie D : condition suffisante On note Xu(X) = det (A — XJp) le polynéme caractéristique de u, oft det désigne le déterminant de la matrice considérée. 1. Enoncer le théoréme de d’Alembert-Gauss. 2. En déduire que l’on peut écrire xu(X) = det (A — XJ,) = J] (aj — X) , avec a € C pour tout cot enter # € [L,p} ie 3. Justifier le fait que u admet dans une certaine base (¢1,...,¢p) une matrice T de la forme a on re on ° ay 4. On suppose dans cette question que |a;| <1 pour tout entier i € [1,p]. 4.1, Montrer que alway) =0. 4.2. Montrer par récurrence que pour tout enter i € [1,pI, lim we) =0. 4.3. En déduire la limite de T”, puis celle de A”. 5. On note A1,..»,m les valeurs propres de u, deux & deux distinctes, avec m € N°. On suppose dans cette question que 41 = 1 et |As| <1 pour tout entier i tel que 2 1 et tout entier k € [1,n] on a: n\ _ [n-1 +) 2. Montrer que pour tout entier premier p et tout entier k € [1,p — I], p divise () 3. Soit p un entier premier impair. On considére la fonction f définie sur R par a $@=T]@+ int 3.1, Montrer que pour tout réel x on a : f (2) = (w+ I) J(@+1)—2f(2) 3.2. Justifier V'existence dun p-uplet d’entiers (a9, a1,"++ ,ap-1) tel que pour tout réel on a a =a ra 3.3. Montrer que ap = 1 et ap-1 = (p— 1)! 3.4, A aide de la question 3.1 et en faisant intervenir le bindme de Newton, montrer que pour tout entier k € [0,p— 1] ona ‘ k m= 3(,27' Je a 3.5. En déduire que a, = () et que pour tout entier k € [2,p —1J ona: ka 4 et que le décomposition en produit de facteurs premiers dem ‘comprend au moins deux facteurs premiers distinets. Montrer que (n — 1)! =0 (mod n). 4.2. On suppose que n > 4 et que n = p® od p est un entier premier et a est un entier strictement supérieur 4 2. Montrer que (n ~ 1)! =0 (mod n). 4.3. On suppose que n > 4 et que n =p? of p est un entier premier. Montrer que 1 < 2p 1, on considere le rationnel On designe par sp et ty les deux entiers naturels tels que : Ex= Set pged(snstn) i peed (sn; tn) i 1. Berire un algorithme permettant d’obtenir pour n allant de 2 & 10 les entiers sn et i (on supposera qu'on dispose d’une instruction pycd(a,b) qui renvoie le plus grand commun diviseur de deux entiers a et 8) 2. Calculer s4, #5 et sio et verifier que ces entiers sont divisibles respectivement par 57, 7 et 11? Dans la suite, p désigne un nombre premier strictement supérieur & 3. On se propose de démontrer que Ventier 5,1 est divisible par p? (théoréme de Wolstenholme). pn 3. Montrer que Hy—1 = oft ap-2 est défini comme @ Ia partie A.On pourra utiliser une YD relation liant les racines d'un polyndme et l'un de ses coefficients. 4, Déduire de lécriture de f(—p) que : yg =P? — ay? +++ + asp 5. Conclure. 6/6

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