SOMMAIRE

SOMMAIRE

N° 274 du Bulletin Fiduciaire

EDITORIAL PAGE 3

AUDIT INTERNE
Audit interne : Quel rôle pour les collectivités territoriales ? PAGE 4

NOUVEAU BAREME IS
Fiscalité PAGE 5

ENTREPRENARIAT
Les étapes pour créer une entreprise au maroc PAGE 6

FMI
Rapport sur l’économie du Maroc PAGE 7

MARCHES PUBLICS 2
Droit public PAGE 8

TELEDECLARATION
Dernier délai PAGE 10

QUESTIONS / REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE PAGE 11

ECHOS
Actualités du mois de janvier 2017 PAGE 12

AGENDA FISCAL
Formalités à accomplir avant fin janvier et fin févier 2017 PAGE 13

Directeur de la publication E-mail: fidu_annonces@menara.ma

Rachid Boubakry
Dossier de Presse : 20/1990
Comité de Rédaction
Rachid Boubakry Dépôt Légal : 14/91
Naoual Ouifak
Imane El Kaissouni ISSN : 0851 -9978

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Tél.: 05 22 20 40 30 / 20 00 32 Tél.: 05 22 27 47 18 - Fax : 05 22 20 30 32

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
EDITO
EDITORIAL
EDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs,

Selon la DGI, à partir du 1er janvier 2017, toutes les entreprises qu’elles soient personnes physiques
ou morales et quel que soit le montant de leur chiffre d’affaires, devront opérer par procédé électronique
afin de déposer les télé déclarations et effectuer les télépaiements prévus en matière d’impôt sur les
sociétés, d’impôt sur le revenu et de taxe sur la valeur ajoutée et ce, conformément aux dispositions des
articles 155 et 169 du Code Général des Impôts. Une obligation que les entreprises devront honorer par
le biais des télé services «SIMPL-IS», «SIMPL-TVA» et «SIMPL-IR» développés par la DGI au niveau
de son portail Internet, à l’adresse «www.tax.gov.ma». Relevons, en ce sens, que le défaut de déclara-
tion et de télépaiement expose les entreprises aux sanctions prévues aux articles 187 bis et 208 bis du
Code général des impôts.

Notons également l’institution de nouveaux taux proportionnels selon les montants des bénéfices nets
réalisés afin de permettre l’imposition des sociétés à l’IS en tenant compte du niveau du bénéfice net
fiscal qu’elles réalisent.

En matière d’entreprenariat, nous abordons les démarches et formalités de création d’une entreprise au
3
Maroc qui sont devenues simple et facile grâce au Guichet Unique du Centre Régional d’Investissement
qui centralise dans un espace unique l’ensemble des administrations et services concernés par l’acte
de création d’entreprise.

En matière de droit public, nous traitons les procédures de passation des marchés publics au Maroc.

Dans le présent numéro, vous retrouverez également les échos et l’agenda fiscal du mois de janvier et
février 2017, ainsi que les Questions / Réponses de l’administration fiscale.

Bonne année 2017 à tous !

La Rédaction

2017
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
L’AUDIT INTERNE
Audit
QUEL RÔLE POUR LES COLLECTIVITÉS
TERRITORIALES ?

De temps en temps et avec la montée des crises et risques dans le management des organisations, la fonction d’audit
suscite un intérêt particulier à la fois pour les entreprises et les administrations publiques, et ce grâce à une bonne métho-
dologie et aux outils efficaces qu’elle offre aux managers et qui permettent de maîtriser fortement tout risque prévu. Au
départ, l’audit se focalise principalement sur la gestion des opérations financières et de comptabilité, cependant,
l’élargissement du champ de risques touchant d’autres fonctions organisationnelles, a participé grandement au dévelop-
pement de cette fonction dans d’autres domaines, à fin qu’elle puisse assurer une gestion au sens global des risques
dans les organisations.

L’audit comme étant un instrument de contrôle, consiste donc à donner une opinion sur l’image fidèle que donnent les
états financiers, sur la situation financière, et sur le management d’une façon générale. En fait, beaucoup d’entreprises
et depuis longtemps ont recours à des auditeurs qu’ils soient internes ou externes, pour maîtriser et piloter l’entreprise
et ce en évaluant son système de contrôle interne, et pour s’assurer ainsi de la fiabilité des informations diffusées. Les
administrations publiques, voient l’audit comme un outil crucial pouvant aider les responsables à mieux gérer leurs
affaires. De ce fait, nul ne peut nier l’importance majeure de l’audit dans la maîtrise des risques. Alors, en s’inspirant de
nouvelles pratiques de la bonne gouvernance, est ce que l’instauration des unités d’audit interne va contribuer pleine-
ment à la bonne gestion des collectivités territoriales qui visent actuellement par différents moyens à l’instar des instru-
ments de contrôle, la préservation des finances publiques objet de plusieurs débats ? Quelles sont donc les difficultés
qu’une administration publique peut rencontrer lors de l’instauration desdites unités, et également les mesures à
entreprendre pour les surmonter ?
4
La notion de l’audit est fortement présente dans les stratégies des pouvoirs publics visant le développement de
l’administration publique, et notamment avec le renforcement des pratiques de la bonne gouvernance. Cette dernière
renvoie à l’ensemble des règles et procédures ayant pour vocation principale de bien gérer l’organisation. Elle se réfère
à de nouveaux instruments de gestion se basant sur le principe de coopération et de dialogue entre les différentes
parties prenantes. Elle englobe également le concept de la transparence, la responsabilité, la coopération, et le respect
des besoins de la population. Par conséquent, et pour mieux traduire ces principes de bonne gouvernance qui avaient
une importance claire dès lors que la nouvelle constitution a été mise en place, l’audit interne constituera donc un outil
essentiell pour la gestion des collectivités territoriales. Cet outil a pour objectif de gérer et maîtriser toute nature de
risques et ce via l’évaluation des systèmes de contrôle interne. Par rapport à d’autres instruments de contrôle tel que
l’inspection qui se focalise sur des mesures sévères de sanctions, l’audit interne adopte une approche participative,
chose qui permettra à tous les responsables au niveau des collectivités territoriales d’avoir une idée sur les dysfonction-
nements qui peuvent empêcher le bon fonctionnement des organisations. D’ici, nous apprécions à bien la place et le
rôle qu’occupe l’audit interne pour les organismes publiques, cependant, une série de difficultés doivent être surmontées
pour que le travail des auditeurs internes soit objectif et de qualité. De ce fait, il est impératif dès le départ de mettre en
place une charte qui aura comme but le cadrage du travail des auditeurs en toute interdépendance et objectivité. De
surcroît, la sensibilisation de toutes les parties prenantes à l’importance de cet instrument, sans oublier la nécessité de
développer des systèmes d’informations qui tiennent actuellement une place centrale au niveau des organisations
qu’elles soient privées ou publiques. Des sessions de formation pour tous les intervenants dans une mission d’audit
interne semblent fondamentales tant que cette dernière se concentre comme c’est déjà montré sur une approche partici-
pative, et que toute collaboration va renforcer davantage l’opinion des auditeurs en leur donnant plus de crédibilité.

L’objectivité, la compétence, la coordination entre les différentes divisions administratives, le cadre réglementaire
(charte d’audit interne), et l’introduction des systèmes d’informations restent un véritable défi auquel les collectivités
territoriales doivent prêter plus d’attention au moment de l’instauration des unités de l’audit interne. Ainsi, nous affirmons
encore une fois le rôle important de cet instrument d’audit dans le développement et la gestion des collectivités territo-
riales, sauf qu’un travail de fond est nécessaire pour relever les défis cités ci-dessus.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
FISCALITE
F isca
FISCALITE : Nouveau barème IS

Institution de taux proportionnels selon les montants des bénéfices nets réalisés

Afin de permettre l’imposition des sociétés à l’IS en tenant compte du niveau du bénéfice net fiscal qu’elles réalisent,
l’article 8 de la L.F n° 70-15 a modifié les dispositions de l’article 19-I-A du C.G.I. pour instituer des taux proportionnels
selon les montants de bénéfices nets fiscaux réalisés.

Ainsi, l’IS est calculé aux taux proportionnels suivants :

► 10% pour les sociétés réalisant un bénéfice net fiscal inférieur ou égal à trois cent mille (300.000) dirhams ;

► 20% pour les sociétés réalisant un bénéfice net fiscal supérieur à trois cent mille (300.000) dirhams et inférieur ou
égal à un million (1.000.000) dirhams ;

► 30% pour les sociétés réalisant un bénéfice net fiscal supérieur à un million (1.000.000) dirhams et inférieur ou égal
à cinq millions (5.000.000) dirhams ;

► 31% pour les sociétés réalisant un bénéfice net fiscal (1) supérieur à cinq millions (5.000.000) dirhams. 5

(1) : Le bénéfice net fiscal s’entend du bénéfice imposable déterminé après imputation des déficits reportables.

Conformément aux dispositions de l’article 8-IV-2° de la L.F n° 70-15, ces taux sont applicables au titre des exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Par ailleurs, suite à l’institution de ces taux, l’article 8 de la L.F n° 70-15 a également modifié les dispositions de l’article
19-II-B du C.G.I. en supprimant le dernier alinéa relatif à l’application du taux de 10% aux sociétés réalisant un bénéfice
fiscal inférieur ou égal à 300.000 dirhams, du fait que ce taux a été inséré dans le nouveau barème proportionnel prévu
à l’article 19-I-A précité.

N.B : Le mode de calcul des acomptes versés au cours de l’exercice, sur la base du montant de l’impôt dû au titre du
dernier exercice clos, reste inchangé et n’est pas affecté par le changement de taux à appliquer au bénéfice net fiscal
réalisé à la fin de l’exercice.

BULLETIN D’ABONNEMENT

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LE BULLETIN FIDUCIAIRE

A LEle
BULLETIN FIDUCIAIRE
ENTREPRENARIAT
ENTREPRENARIAT
LES ÉTAPES POUR CRÉER SON ENTREPRISE AU MAROC
Avec le Guichet Unique du Centre Régional d’Investissement,
toutes les démarches et formalités liées à la création des
entreprises sont devenues simple et facile.
Ce guichet est votre interlocuteur privilégié, il centralise dans un
espace unique l’ensemble des administrations et services
concernés par l’acte de création d’entreprises :
► L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et
Commerciale ;
► La Direction Régionale des Impôts ;
► Le tribunal de commerce ;
► La Caisse Nationale de la Sécurité Sociale ;
► Le Service de Légalisation.
A titre d’information, il existe un formulaire unique téléchar-
geable sur le site web du Centre Régional d’Investissement
(CRI) correspondant à votre ville (exemple : le site du CRI de
Casablanca est : www.casainvest.ma ) et qui sera mis à votre
disposition pour la création de votre entreprise. Ce formulaire
vaut :
► Demande d’inscription à la Taxe Professionnelle,
► Déclaration d’existence fiscale,
► Déclaration d’immatriculation au Registre de Commerce,
► Demande d’affiliation à la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale.
Avant de commencer la procédure de création de votre
entreprise, il faut avoir tout d’abord une idée sur la forme
juridique qu’elle va prendre (SA, SARL, SNC, SCS,…etc.).
A cette étape, vous allez devoir choisir votre cadre juridique.
Serez-vous créateur de société (doté de la personnalité morale)
ou entrepreneur individuel (personnes physiques) ?
Vous devez en priorité analyser :
● La nature de votre activité, La volonté de vous associer,
● Votre degré d’engagement et de responsabilité, Vos
besoins financiers,
● Votre régime fiscal,
● Votre crédibilité vis-à-vis de vos partenaires (banquiers,
clients, fournisseurs,…etc.).
N’hésitez pas à vous faire conseiller par un professionnel
(expert comptable, notaire…) dans le choix de votre statut.
Cette décision engage l’avenir de votre entreprise.
La forme la plus simple et la plus utilisée est la S.A.R.L (Société
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
E ntre
A Responsabilité Limitée)
Avec la SARL, vous avez à la fois une simplicité et une marge
de manœuvre qui vous permet de gérer l'entreprise vous
même. D'ailleurs, vous pouvez être Associé unique (Vous êtes
Seul propriétaire de la société) on parle ici de la forme
« SARLAU »ou plusieurs associés à la fois (SARL).
L’avantage de cette forme juridique (S.A.R.L) c’est qu’elle
préserve vos Biens : Si par exemple votre société est en faillite
(qu'elle n'a plus d'argent ou ressources) et qu'elle doit de
l'argent aux "Autres", ces derniers ne peuvent pas confisquer
vos biens personnels, mais seulement les biens de la Société
(sauf si vous vous êtes porté garant pour votre société ou que
vous avez abusé de biens de votre société).
Une fois le choix du statut juridique déterminé, il vous reste à
accomplir les formalités de création de votre entreprise. Ces
formalités ont été considérablement simplifiées. Comme nous
l’avons signalé au dessus, toutes les demandes ou presque
peuvent être déposées au “Guichet Unique” du Centre Régional
d’Investissement qui vous permet en un même lieu, sur un
même formulaire et en une seule fois de souscrire l’ensemble 6
des déclarations et de déposer votre dossier de création de
votre entreprise.
La création de l’entreprise se fait en procédant aux six (6) forma-
lités suivantes :
Cerificat négatif
Siège social
Etablissement des
statuts
Inscription à la taxe
professionnelle et
identifiant fiscal
Immatriculation au
registre de commerce
Affiliation à la CNSS
FMI
Fmi

LE FMI EXIGE DES RÉFORMES OPÉRATIONNELLES

POUR ACCROITRE LE TAUX DE CROISSANCE EN 2017

Avec une croissance qui ne dépasse pas les 2,2% durant l'année 2016, le fonds monétaire international (FMI) estime
que le taux de croissance atteindra les 4,4% pour l'année 2017, c'est ce que Nicolas Blancher, chef de la mission de
consultation du FMI, a dit lors d'une conférence de presse.

Si on prend en considération les différentes croissances de l'économie enregistrées depuis les trois dernières années,
on remarquera que durant l'année 2013, le taux de croissance était de 4,7%, alors que l'année d'après, le taux n'a
enregistré qu'une croissance de 2,2%. En comparant les deux résultats, la chute est claire. L'année 2015 par contre a
enregistré un taux de 4,5%, ce qui est relativement un redressement par rapport à l'année de 2014, mais, la question
qui se pose à ce niveau, "est ce qu'on doit parler d'une croissance ou juste d'un redressement ?". L’année 2016 qui est
l'actuelle, n'enregistrera qu'un taux de 1,5% à 2,2%, et on se retrouve avec une perspective dont le fonds monétaire
international parle, qui dit que l'année 2017 enregistrera une montée du taux de croissance pour une valeur de 4,4%
ou bien 4,3%.

Il est évident qu'après la mauvaise compagne agricole du Maroc ainsi que la faible contribution des secteurs hors le
secteur de l'agriculture, les difficultés se font ressentir. La forte période de sécheresse qui a touché le pays pendant 7
l’année 2016 causé par les faibles précipitations pluviales a fait chuter la productivité et ainsi toute la croissance a
chuté avec. Cette chute est tout à fait normale pour une économie qui repose principalement sur l’agriculture.

Le fonds monétaire international reste toutefois ambitieux à l'égard du Maroc, en prenant en considération les réformes
structurelles engagées .

En effet, Le FMI précise qu’il est nécessaire de veiller à la mise en œuvre des importantes réformes structurelles déjà
entamées par le pays surtout en matière d’emploi pour faire face au taux de chômage qui reste très élevé, et enregistre
des chiffres catastrophiques et cela plus exactement chez les jeunes diplômés.

Figurent également parmi les priorités : L'amélioration de la qualité du système éducatif ainsi que l’élargissement de la
participation des femmes au marché du travail. En outre, l’économie marocaine reste confrontée à un certain nombre
de risques baissiers liés au contexte extérieur, avec notamment la montée des risques géopolitiques et sécuritaires,
estime la même source.

Et pour mener à bien les réformes économiques, le Fonds Monétaire International avait décidé, en juillet dernier,
d’accorder une ligne de précaution et de liquidité de 3,47 milliard de dollars, sur une période de deux ans.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LES MARCHÉS PUBLICS AU MAROC
M arch
LES MARCHÉS PUBLICS AU MAROC

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LES MARCHÉS PUBLICS AU MAROC
March

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
TELEDECLARATION
2017 : UNE ANNÉE DE DIGITALISATION
PAR EXCELLENCE POUR LA DGI
A partir du 1er janvier 2017, toutes les entreprises devront
télédéclarer et télépayer leurs impôts, à l’exception des contri-
buables assujettis à l’impôt sur le revenu, selon le régime du
bénéfice forfaitaire.
Selon la DGI, à partir du 1er janvier 2017, toutes les
entreprises qu’elles soient personnes physiques ou morales
et quel que soit le montant de leur chiffre d’affaires, devront
opérer par procédé électronique afin de déposer les télédécla-
rations et effectuer les télépaiements prévus en matière
d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu et de taxe sur
la valeur ajoutée et ce, conformément aux dispositions des
articles 155 et 169 du Code Général des Impôts. Une obliga-
tion que les entreprises devront honorer par le biais des
téléservices «SIMPL-IS», «SIMPL-IR» et «SIMPL-TVA»
développés par la DGI au niveau de son portail Internet, à
l’adresse «www.tax.gov.ma». Relevons, en ce sens, que
le défaut de déclaration et de télépaiement expose les
entreprises aux sanctions prévues aux articles 187 bis et
208 bis du Code général des impôts.
A noter, cependant, que les contribuables assujettis à
l’impôt sur le revenu, selon le régime du bénéfice forfai-
taire, ne sont pas soumis à cette obligation.
Le paramétrage des télépaiements consiste également à
choisir un mode de paiement: soit la carte bancaire, soit le
prélèvement bancaire. Mais auparavant, il faut transmettre à
l’administration fiscale un formulaire d’autorisation de prélève-
ment bancaire.
La DGI a mis en place deux modes de télédéclaration selon
le volume des informations à intégrer :
• EFI (Echange de formulaires informatisés) : permet
d’effectuer une télédéclaration directement sur un formulaire
sur le portail de la DGI. Il est destiné aux petites structures
qui ne disposent que de peu de données et ne nécessite
qu’une connexion internet.
• EDI (Echange de données informatisées) : est dédié aux
grandes entreprises. Il permet de transmettre des déclara-
tions contenant un nombre important d’éléments tels que la
liasse fiscale annuelle ou la déclaration des salaires. Le
système EDI nécessite obligatoirement l’investissement dans
un logiciel spécialisé. Les entreprises doivent être vigilantes
dans le choix d’une application informatique. «Elles doivent
s’orienter vers une solution ergonomique et intuitive, qui a de
bonnes références et offrant la sécurité de la base de
données», Plusieurs logiciels sont proposés mais il faut
choisir celui qui a fait preuve depuis l’implémentation de la
déclaration en ligne en 2010. Le critère du coût doit égale-
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Tele
ment être pris en compte. Certaines sociétés proposent soit
la vente et l’abonnement aux mises à jour. D’autres offrent la
location.
La plate forme «SIMPL» : En toute simplicité! Mais peut
parfois devenir lente…
La DGI relève que déjà 15.200 contribuables ont adhéré aux
téléservices «SIMPL», dont 12.017 PME et 3.253 personnes
exerçant des professions libérales. Ils peuvent ainsi bénéfi-
cier des avantages offerts par ces téléservices. En effet, les
«SIMPL» permettent aux entreprises d’utiliser la transmis-
sion des données par mode d’échange de données informati-
sées (EDI), notamment celles relatives à la liasse fiscale
accompagnant le résultat fiscal et celles afférentes aux
différentes retenues à la source. Aussi, le mode EDI offre la
possibilité de transférer les données d’une déclaration, à
partir du système informatique du contribuable, sans avoir à
les ressaisir au niveau des écrans des téléservices «SIMPL».
Il en résulte un gain de temps et de facilité d’utilisation. De
même, ce mode évite les erreurs de retranscription qui décou- 10
leraient de la resaisie des données au moment de la déclara-
tion. A noter qu’en outre, l’adhésion aux «SIMPL» met à la
disposition des entreprises deS services en ligne connexes.
Ainsi, depuis le 25 avril 2016, les personnes physiques ou
morales peuvent demander et obtenir sur la plateforme
«SIMPL» les attestations du chiffre d’affaires et le bulletin
d’identification fiscale, sans se déplacer auprès des services
fiscaux.
Toutefois, l’expérience a montré que la plateforme SIMPL de
la DGI enregistre des lenteurs durant les jours précédant
chaque échéance et cela peut aller jusqu’au blocage.
Certaines entreprises ne reçoivent de confirmation que
quatre à cinq jours après la télédéclaration. Il est donc
conseillé de s’y prendre toujours le plus tôt possible pour
éviter l’embouteillage des derniers jours.
Or, d’autres services en ligne sont en phase de développe-
ment et seront également mis à la disposition des adhérents
aux téléservices «SIMPL». Il s’agit notamment de la mise en
ligne du service «e-réclamation» et celle du «compte fiscal»
qui permettra aux entreprises de connaître, en temps réel,
leur situation vis-à-vis de l’Administration fiscale. A noter que
la mise en ligne de ces services s’inscrit dans le cadre de la
dématérialisation des procédures engagées par la DGI en
vue de simplifier et de faciliter les démarches fiscales des
contribuables. Une ambition dont l’étape de «janvier 2017»
marque un tournant déterminant dans le renforcement des
relations de partenariat et de transparence entre
l’Administration fiscale et les usagers.
Q/R
A dmin

QUESTIONS – REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE

OBJET : Pièces à fournir en cas de transfert du siège social d’une société

Réponse de la DGI

Ce dossier doit être déposé en double exemplaire auprès des services régionaux dont relèvent l’ancien et le nouveau
siège social, l’un pour la radiation et l’autre pour la nouvelle inscription :

- procès verbal de l’AG décidant le transfert du siège social de la société ;

- contrat de bail ou acte de propriété relatif au nouveau siège social ;
- déclaration de transfert du domicile fiscal, du siège Social ou du principal établissement (modèle ADC140F-12I) ;
- attestation d’inscription à la Taxe Professionnelle délivrée par l’inspecteur dont relève le nouveau siège social.

Le Directeur Général des Impôts

OBJET : Les documents à fournir pour avoir la mainlevée pour un logement social et la durée à respecter
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Réponse de DGI

Pour la délivrance de la mainlevée d’hypothèque grevant le logement social, l’acquéreur doit, à l’expiration de la durée
de 4 années à compter de la date du contrat de vente définitif, présenter au receveur de l’administration fiscale, les
documents justifiant l’occupation à titre principal du logement ayant bénéficié du versement du montant de la tva
afférente, ces documents sont les suivants :

- une demande de mainlevée de l’hypothèque ;

- une copie du contrat d’acquisition ;
- une copie certifiée conforme de la CNI comportant l’adresse de résidence de l’intéressé au logement social objet de
l’hypothèque ou un certificat de résidence précisant la durée d’habitation effective à ladite adresse ;
- copies des quittances de paiement de la TSC.

Le Directeur Général des Impôts

OBJET : La facturation de la TVA sur la cession d’un bien d’occasion à une société installée dans une zone
franche d’exportation

Réponse de DGI

Conformément aux dispositions de l’article 92-I-36° du CGI, les produits livrés aux sociétés installées dans les zones
franches d’exportation et provenant du territoire assujetti, sont exonérés de la TVA avec droit à déduction, à condi-
tion que le paiement soit effectué en devises.
Cette exonération n’est soumise à aucune formalité.

Le Directeur Général des Impôts

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
ECHOS
ACTUALITES DU MOIS DE JANVIER 2017
LOI DE FINANCES 2017 : DÉCRET D'OUVERTURE DES
CRÉDITS BUDGÉTAIRES
La loi de finances pour l'année budgétaire 2017 n'a pas été
votée au 31 décembre 2016.
Ainsi et en application des dispositions de l'article 75 de la
Constitution, un décret n° 2-16-1010 du 31 décembre 2016 a
été publié au BO nº 6530 bis du 31 décembre 2016 , en vue
d'assurer la continuité du service public et l'exercice des
missions de l'Etat en tenant compte de certaines dispositions
fiscales du projet de loi finances 2017, notamment celles
visant la baisse de la charge fiscale au profit des citoyens et
entreprises.
A préciser que les dispositions de ce décret sont applicables,
à compter du 1er janvier 2017, provisoirement en attendant
l'adoption de la LF 2017, dans la mesure où elles cesseront de
produire effet à compter de la date de l'entrée en vigueur de
ladite loi.
IMMOBILIER : nouvelle loi n°106-12 modifiant et complé-
tant la loi n°18-00 relative au statut de la copropriété des
immeubles bâtis
La loi sur le statut de la copropriété des immeubles bâtis est
vient enfin d’être modifiée et complétée par la loi n°106-12
publiée au Bulletin Officiel n°6465 du 16 mai 2016. Ce texte
comporte bon nombre de nouveautés qui permettront, entre
autres, de mieux cerner les droits et les obligations de chaque
copropriétaire, d'organiser et de clarifier les relations entre les
copropriétaires ainsi qu'avec le syndicat de copropriété, et de
définir avec précision les règles et les organes de gestion de la
copropriété. Dans nos prochaines éditions, nous reviendrons
plus en détail sur les dispositions de cette nouvelle loi.
ASSURANCE AUTO : PAS DE CHANGEMENTS
NOTABLES SUR LES PRIX ET LES GARANTIES EN 2017
Face à la similitude des offres, les assureurs se rabattent
sur les promotions, jeux et concours. Principale
nouveauté, le crédit sur des durées allant à 10 mois.
Les assureurs ne manquent pas d’ingéniosité pour convaincre
les automobilistes dans cette période de renouvellement des
contrats. D’après quelques courtiers et responsables de
compagnies, les nouveautés concernent surtout
l’environnement marketing, mais pas de changements
notables côté garanties et prix. «Face à la similitude des offres,
plusieurs assureurs, notamment les gros, cherchent à se
démarquer en s’activant sur les promotions, jeux et concours»,
constate une source à Wafa Assurance qui relève que
plusieurs compagnies proposent depuis décembre des lots à
gagner, notamment des voitures. La même source affirme que
les garanties proposées sont toujours dominées par les offres
packagées dites «formules» de la moins garnie en garanties
(de base) à la plus étoffée (tous risques).
Cela dit, un courtier affirme que le forfait et le sur-mesure
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Echos
commencent à se développer. Le premier donne droit à un
plafond de couverture global, épuisable dans l’année,
commun et couvrant l’ensemble des garanties vol et tentative
de vol, incendie, bris de glace, dommages au véhicule (tierce)
avec des plafonds de couverture allant jusqu’à 100000 DH. Le
second offre la possibilité aux clients de composer des
formules d’assurance sur-mesure selon leurs exigences. Par
ailleurs, les offres de récompense de bonne conduite se
multiplient. En général, la compagnie récompense les bons
conducteurs en leur offrant des baisses sur les garanties
annexes qui vont de 5 à 50% de réduction.
Des offres familiales pour les foyers qui ont plus d’un
véhicule
Les compagnies proposent également un capital fidélité cumu-
lable à chaque renouvellement. Ce capital permet, en cas de
sinistre responsable, de réparer le véhicule, racheter la
franchise ou la vétusté ou augmenter le plafond de la couver-
ture.
Par ailleurs, il existe des offres familiales pour les foyers qui
ont plus d’un véhicule. Elles consistent en une réduction sur la
prime d’assurance du 2e et du 3e véhicule appartenant au
conjoint et/ou à l’enfant. Cela dit, la nouveauté en 2017 est
clairement la possibilité de payer son assurance annuelle à 12
crédit. Un opérateur mène déjà sa campagne de communica-
tion à ce titre. «Et d’autres sont attendus pour lui emboîter le
pas», projette une source du secteur. L’opérateur qui a déjà
son offre a mis en place un logiciel de scoring chez le réseau
de courtiers et agents qui peuvent donner la décision de
financement en moins d’une heure en demandant un dossier
de crédit avec le minimum de documents.
Côté prix, il n’y a pas de changements notables. Les opéra-
teurs sondés rapportent que la structure des prix est la même
sur le marché. Toutefois, il existe des assureurs qui, en voulant
être moins chers coûte que coûte, finissent par appauvrir
plusieurs garanties et insèrent beaucoup d’exclusions dans
leurs contrats
ENTREPRENEURIAT DES JEUNES : Les programmes
Injaz Al-Maghrib lancés à Agadir
Les programmes d’Injaz Al-Maghrib pour 2016-2017 ont été
lancés mardi dernier à Agadir. Rappelons que cette initiative
vise à mobiliser le secteur privé auprès de la jeunesse pour
contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération
d’entrepreneurs. Et ce, en adaptant au contexte marocain des
programmes «amenant des élèves à créer une junior
entreprise, à maitriser les bases de la finance ou à se préparer
aux challenges de la vie active», a indiqué la PDG du
programme, Laila Mamou. Par ailleurs, elle a indiqué que,
depuis le lancement de ce programme en 2007, plus de
75.000 jeunes ont été formés avec l’objectif d’atteindre
100.000 cette année, grâce à l’apport de 2.750 conseillers
bénévoles actifs au niveau de 18 implantations régionales
dans le cadre de neuf programmes de formation.
AGENDA FISCALE
A gend
FORMALITES A ACCOMPLIR AU PLUS TARD :
le 31 janvier 2017 et le 28 février 2017

résidentes au Maroc. La retenue est opérée au taux de 10%.

PERSONNES PHYSIQUES
• Retenues à la source sur les produits des actions, parts sociales
Assujetties à l’IR et (éventuellement) à la TVA
et revenus assimilés (15%), sur les produits de placements à
revenu fixe (20% ou 30%), ainsi que sur les bénéfices des établis-
► VERSEMENT DE LA COTISATION MINIMALE (I.R.)
sements des sociétés étrangères (10%) mis à leur disposition à
l’étranger. La retenue à la source doit être opérée et versée par
Les contribuables disposant de revenus professionnels détermi-
l’organisme distributeur de ces produits.
nés d’après le régime du résultat net réel ou celui du résultat net
simplifié sont tenus de verser spontanément, avant le 1er février
PERSONNES MORALES (SOCIETES)
2017, une cotisation minimale au titre de leur revenu profession-
Assujetties à l’IS et (éventuellement) à la TVA
nel se rapportant à l’année précédente.
Les contribuables sont dispensés de la cotisation minimale
IMPOT SUR LES SOCIETES
pendant les 3 premiers exercices comptables suivant la date de
début de leur activité professionnelle (Art. 104 bis – II). La cotisa-
► DECLARATION DES TRAITEMENTS ET SALAIRES
tion est imputable sur le montant de l’IR.
(Art. 79 CGI) (Imprimé n°ADC041F/07E)
► DECLARATION ANNUELLE DU REVENU GLOBAL
La déclaration doit être adressée avant la fin du mois de février
(Art.82 C.G.I) (Imprimé : ADP010F-09E)
2017, à l’inspecteur des impôts directs et taxes assimilées.
Elle concerne tous les employeurs privés domiciliés ou établis au
Les contribuables sont tenus d'adresser, par lettre recommandée
Maroc ainsi que les administrations et autres personnes morales
avec accusé de réception ou de remettre contre récépissé à
de droit public.
l'inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou de leur
Elle porte sur l’ensemble des revenus salariaux payés au cours de
principal établissement, une déclaration de leur revenu global de
l’année précédente (2016).
l'année 2016, avec indication de la ou les catégories de revenus
qui le composent, et ce :
► VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE
- avant le 28 février 2017, pour les titulaires de revenus profes- 13
Idem que pour les personnes physiques (voir ci-dessus).
sionnels, déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire,
et/ou de revenus autres que les revenus professionnels.
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
- avant le 31 mars 2017, pour les titulaires de revenus profes-
Avant le 31 janvier 2017 :
sionnels déterminés selon le régime du résultat net réel ou
celui du résultat net simplifié.
• Déclaration trimestrielle et versement de la T.V.A au titre du
4ème trimestre 2016. (Imprimé Modèle ADC 080F-09E)
► VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE
• Déclaration mensuelle et versement de la T.V.A au titre du mois
de décembre 2016. (Imprimé Modèle ADC 100F - 07E)
Avant l’expiration du mois de janvier 2017, les retenues
afférentes aux paiements effectués pendant le mois de décembre
NB : la déclaration mensuelle concerne (Art. 108) :
2016, doivent être versées à la caisse du receveur de
l’administration fiscale dont relève le siège social ou le principal
- Les contribuables dont le C.A taxable réalisé au cours de l’année
établissement au Maroc de l’entreprise qui a effectué la retenue.
écoulée atteint ou dépasse 1.000.000 DH
- Toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et y
Les mêmes retenues opérées pendant le mois de janvier 2017
effectuant des opérations imposables.
sont versées au receveur avant l’expiration du mois de février
2017.
Avant le 28 février 2017 :
Il s’agit des :
• Déclaration mensuelle et versement de la T.V.A au titre du mois
de janvier 2017. (Imprimé Modèle ADC 100F – 07E)
• Retenues à la source opérées par les employeurs et les débiren-
tiers sur les salaires et revenus assimilés octroyés à des salariés.
TAXE PROFESSIONNELLE :
• Retenues à la source effectuées par les contribuables résidents
ou ayant une profession au Maroc, sur les rémunérations
• Déclaration des éléments imposables (exonération
éventuelles versées à des personnes physiques non résidentes
quinquennale) Imprimé ADC062F-08E (en français) et
au Maroc. La retenue est opérée au taux de 10%.
ADC062A-08E (en arabe)
• Retenues à la source effectuées par les personnes physiques ou
morales, résidentes ou ayant une activité au Maroc, sur les
produits bruts éventuels, versés à des sociétés étrangères non

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
Il est rappelé que bénéficient de l'exonération quinquennale de
la taxe :
- les constructions nouvelles (il s'agit des immeubles neufs) et
additions de constructions (consistant dans des extensions et
non pas uniquement les grosses réparations) ;
- les matériels et appareils neufs nouvellement acquis.
L'exonération susvisée s'applique jusqu'au premier janvier de
la cinquième année qui suit l'exploitation ou l'installation des
nouveaux biens. Il est rappelé que les terrains nouvellement
acquis et affectés à une quelconque exploitation de l'entre-
prise ne bénéficient pas de l'exonération précitée.
Pour bénéficier de l’exonération, les personnes morales et
physiques soumises à la taxe professionnelle (ex impôt des
patentes) et tenant une comptabilité, ayant débuté leur
activité professionnelle au cours de l’exercice 2016, sont
tenues de produire, par établissement exploité, une déclara-
tion récapitulative des éléments imposables et de la déposer
au service local des impôts dont relève le siège social, le princi-
pal établissement ou le domicile fiscal, au plus tard le 31
janvier 2017.
Les personnes morales et physiques tenant une comptabilité,
exerçant une activité avant le 1er janvier 2016, qui ont
effectué, au cours de l’exercice 2016, des modifications ayant
pour effet d’accroître ou de réduire les éléments imposables
dans leur établissement, sont tenues de produire, par établisse-
ment exploité, une déclaration comprenant toutes les modifica-
tions relatives aux éléments soumis à la taxe professionnelle
au plus tard le 31 janvier 2017.
Les personnes qui ne déposent pas cette déclaration ou la
déposent hors délais sont passibles d’une majoration de 15%
du montant de la taxe due. Toutefois, il n’y a pas lieu de
produire de déclaration lorsque les éléments imposables à la
taxe professionnelle n’ont pas subi de modification en plus ou
en moins. En outre, les personnes physiques relevant du
régime du bénéfice forfaitaire sont dispensées du dépôt de
cette déclaration.
• Déclaration de chômage d’établissement (bien inutilisés)
Imprimé ADC062F-08E (en français) et ADC062A-08E (en
arabe)
Pour bénéficier des dégrèvements pour chômage de biens au
cours de l’année précédente, les personnes physiques et
morales soumises à la taxe professionnelle sont tenues, en
cas de chômage partiel ou total de leur(s) établissement(s)
durant l’année 2016, d’adresser et de remettre contre
récépissé au service local des impôts dont relève le siège
social, au plus tard le 31 janvier 2017, une déclaration
indiquant leur numéro d’identification à la taxe professionnelle,
la situation de l’établissement concerné, les motifs, les justifica-
tifs et la description de la partie en chômage.
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Agend
Le chômage partiel est le chômage de l’ensemble des biens
d’un établissement qui font l’objet d’une exploitation séparée.
Les personnes qui ne déposent pas cette déclaration
perdent le bénéfice de la décharge ou du dégrèvement
pour chômage de leurs établissements.
Cette déclaration est établie sur les imprimés ADC062F-
08E (en français) ou ADC062A-08E (en arabe), en
indiquant en haut de l’imprimé la mention « chômage
partiel » ou « chômage total ».
TAXE D’HABITATION
Déclaration de vacance d’immeuble (Imprimé
ADP060B/08E)
Les personnes physiques propriétaires ou usufruitières
d’immeubles vacants soumises à la taxe d’habitation (ex taxe
urbaine), sont tenues de souscrire, par immeuble vacant, au
plus tard le 31 janvier 2017, les déclarations de vacance de
ces immeubles auprès du service local des impôts du lieu de
situation de l’immeuble vacant. Par immeuble vacant, il y a lieu
d’entendre tout immeuble faisant l’objet de grosses répara-
tions ou destinés à la vente ou à la location.
Cette déclaration vaut décharge de la taxe d’habitation.
Les personnes qui ne déposent pas cette déclaration ou la
déposent hors délais perdent le bénéfice de la décharge pour
14
vacance d’immeuble.
Déclaration d’achèvement de constructions, de change-
ment de propriété ou d’affectation d’immeuble (Imprimé
ADP060B/08E)
Les personnes physiques propriétaires ou usufruitières
d’immeubles vacants soumises à la taxe d’habitation (ex taxe
urbaine), ayant procédé durant l’année 2016, à l’achèvement
des travaux de construction ou au changement d’affectation
d’immeubles ou au changement de propriété, sont tenues de
souscrire, par immeuble, au plus tard le 31 janvier 2017, la
déclaration prévue à cet effet.
Par changement d’affectation, il y a lieu d’entendre le change-
ment de la destination de l’immeuble au cours de l’année
2016. Il peut s’agir, soit :
• D’une mise en location du bien ;
• De l’affectation du bien à une activité professionnelle ;
• De l’affectation du bien à l’habitation principale ou secon-
daire.
Les personnes qui ne déposent pas cette déclaration ou la
déposent hors délais sont passibles d’une majoration de 15%
du montant de la taxe d’habitation due.
SOMMAIRE
SOMMAIRE

N° 276 du Bulletin Fiduciaire

EDITORIAL PAGE 3

LOI DE FINANCES 2017

Présentation des dispositions fiscales du décret d'ouverture

du crédit budgétaire de la loi de finances 2017 PAGE 4

ARRETE DES COMPTES

Contrôles de cohérence et de concordance des bilans PAGE 7

FISCALITE
Décret du ministre des finances autour des prix de transfert PAGE 7
2

ACTUALITE
Communiqué de la DGI au sujet du taux de change PAGE 8

QUESTIONS / REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE PAGE 9

ECHOS
Actualités du mois de mars 2017 PAGE 10

AGENDA FISCAL
Formalités à accomplir avant fin mars 2017 PAGE 11

Directeur de la publication E-mail: fidu_annonces@menara.ma

Rachid Boubakry
Dossier de Presse : 20/1990
Comité de Rédaction
Rachid Boubakry Dépôt Légal : 14/91
Naoual Ouifak
Imane El Kaissouni ISSN : 0851 -9978

Abonnement Réalisation & Impression :

Imp. TouContinu
Tél.: 05 22 20 40 30 / 20 00 32 Tél.: 05 22 27 47 18 - Fax : 05 22 20 30 32

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
EDITO
EDITORIAL
EDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’administration fiscale a annoncé à plusieurs reprises, que les contrôles et vérifications fiscales seront de
plus en plus fréquents et vont être générés par un système automatisé qui analysera les risques fiscaux et
déclenchera les contrôles et vérifications dans le cadre de l’article 221 bis, promulgué en 2016 ou dans le
cadre de vérification suite à l’article 212 du CGI. Nous avons essayé de faire ressortir différents éléments
basés sur le bilan qui peuvent déclencher ce genre de contrôle, sans prétendre d’évoquer la totalité des
éléments déclencheurs. Toutefois, les éléments cités dans l’article laissé à votre appréciation permettront de
se prémunir au maximum, des désagréments que peuvent engendrer un contrôle fiscal.

La loi de finances pour l’année budgétaire 2017 n’a pas été votée au 31 décembre 2016. Ainsi et en applica-
tion des dispositions de l’article 75 de la constitution, un décret n°2-16-1010 du 31 décembre 2016 a été
publié au BO n°6530bis du 31 décembre 2016, en vue d’assurer la continuité du service public et l’exercice
des missions de l’Etat en tenant compte de certaines dispositions fiscales du projet de loi de finances 2017,
notamment celles visant la baisse de la charge fiscale au profit des citoyens et des entreprises. Dans le
présent numéro, nous vous faisons part des mesures d’encouragement de la mobilisation de l’épargne
longue et de l’investissement, ainsi que les mesures d’encouragement des exportations.

Par ailleurs, l’article 6 d la loi de finances 2015 a institué un chapitre au Code Général des Impôts (CGI) dédié 3
à la procédure d’accord préalable en matière de prix de transfert (APP). Ce chapitre est subdivisé en 2 articles :

- L’article 234 bis qui définit le champ d’application des APP et précise que les modalités de la conclusion
desdits accords sont fixées par voie réglementaire ;
- L’article 234 ter qui précise les garanties octroyées aux entreprises et les conditions de remises en cause
de l’accord.

A cet effet, un projet de décret a été élaboré pour fixer les modalités de mise en œuvre de la procédure d’APP.
Nous avons réalisé pour vous une lecture de ce décret.

Dans le présent numéro, vous retrouverez également les échos et l’agenda fiscal du mois de mars 2017, ainsi
que les Questions / Réponses de l’administration fiscale.

Bonne lecture à tous !

La Rédaction

2017
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
ARRETE DES COMPTES
CONTRÔLEE DE COHERENCE ET
CONCORDANCE DES BILANS
L’administration fiscale a annoncé à plusieurs reprises,
que les contrôles et vérifications fiscales seront de plus en
plus fréquents et vont être générés par un système automa-
tisé qui analysera les risques fiscaux et déclenchera les
contrôles et vérifications dans le cadre de l’article 221 bis,
promulgué en 2016 ou dans le cadre de vérification suite à
l’article 212 du CGI.
Nous avons essayé de faire ressortir différents éléments
basés sur le bilan qui peuvent déclencher ce genre de
contrôle, sans prétendre d’évoquer la totalité des éléments
déclencheurs. Toutefois, les éléments cités ci-dessous
permettront de se prémunir au maximum, des désagré-
ments que peuvent engendrer un contrôle fiscal.
Les erreurs à éviter sur un bilan peuvent être classées
comme suit :
- Des erreurs pures et simples
- La non concordance des différents éléments du bilan
- L’incohérence des différentes déclarations déposées
- Bénéfices et marges
- Eléments suspects
- Déséquilibres et ratios financiers
• Erreurs
Les erreurs qui peuvent apparaître au bilan devraient être
normalement décelées par les logiciels de comptabilité. A
défaut, il faut faire un contrôle sommaire pour les éviter :
* Actifs et Passifs non égaux : à la suite de la création de
comptes non compris dans le plan comptable et non allouées à
l’actif ou passif, ou simplement une ou des écritures non
équilibrées.
* Résultat qui ressort au passif est différent de celui du CPC
* Les reports à nouveau repris dans le bilan diffèrent de ceux
figurant sur l’arrêté des comptes de l’exercice précèdent.
* Un compte d’actif créditeur et apparaissant en valeur
négative, ou un compte du passif Débiteur et apparaissant en
signe négatif.
* Valeur nette d’amortissements négative : cas d’un amortisse-
ment supérieur à la valeur brute de l’immobilisation.
• Concordances des données
Cette rubrique concerne le contrôle de concordance au sein
des différents états formant le bilan. Cette liste n’est pas exhaus-
tive et peut être gérée par votre logiciel de comptabilité.
* Les immobilisations figurant à l’actif doivent être les mêmes
que ceux figurant sur le tableau 4, Etat des immobilisations et le
Tableau 16 des dotations d’exploitation aux amortissements
(DEA).
* Les amortissements figurant à l’actif doivent être les même
figurant sur le tableau 8, Tableau des Amortissement et le
Tableau 16 des DEA.
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Arrêt
* Dans le cas où il y a eu des acquisitions d’immobilisations,
s’assurer que les tableaux 4, 8 et 16 sont correctement remplis.
* Dans le cas où il y a eu des cessions d’immobilisations, il faut
s’assurer que les tableaux 4, 8, 10 et 16, sont correctement
remplis et cohérents.
* S’assurer que les titres de participation, actions et titres acquis
par l’entreprise, sont bien repris avec les détails requis au
Tableau 11.
* Les stocks visibles sur l’actif doivent être les mêmes repris au
tableau 20.
* S’assurer que les provisions reprises sur le Tableau 9, sont
celles qui figurent aux colonnes prévus à cet effet à l’actif
* Vérifier toujours le capital avec les derniers documents
juridiques de la société, et s’assurer que le Tableau 13 reflète
bien la répartition du capital et les écritures comptables.
* Le Tableau 14 concernant l’affectation des résultats doit
refléterles éléments des capitaux propres.
* Vérifier la concordance du CPC avec l ESG et le détail des
CPC
* Le total de la valeur des leasings apparaissant sur le
Tableau 7, doivent correspondre à la valeur du crédit-bail
apparaissant au détail du CPC
4
* De même pour la valeur des loyers apparaissant sur le détail
du CPC, doit correspondre à la valeur reprise dans le Tableau
19 des locations.
* Au CPC 2eme page s’assurer que les produits de cessions
d’immobilisations et les valeurs net d’amortissement, sont les
mêmes qui celles apparaissent au Tableau 10.
• Recoupements
Le plus facile des recoupements qui peut être effectué par
l’administration est celui avec les autres déclarations déposées
par le contribuable :
* Etat des traitements et salaires 9421, doit être conforme aux
salaires déclarés au bilan
* Etat des honoraires : s’assurer que c’estles mêmes montants
figurant dans le détail des CPC.
* Les Déclarations TVA : principalement le chiffre d’affaire
Effectivement le chiffre d’affaire encaissée – le compte client
début exercice hors taxe + le compte client hors taxes fin
exercice, doit ressortir le chiffre d’affaire figurant au bilan, bien
sûr il faut prendre en considération le chiffre d’affaire exonérée
ou hors champs de la TVA, mais qui de toute façon figure a la
déclaration de TVA.
* La déclarationdes immobilisations pour la Taxe profession-
nelle, doit correspondre aux éléments du bilan
• Bénéfices et marges
Je crois que tous les confrères savent que la DGI va se pencher
sur les entreprises à résultat déficitaire ou ceux à petit bénéfice
qui ne s’acquittent que de la cotisation minimale, au cas où
vous avez ce genre d’entreprise, il faut bien informer le client et
préparer les éléments d’information et de justification au cas de
demande par la DGI.
ARRETE DES COMPTES
La question qui se pose toujours est quel est le ratio pour
chaque activité qui peut êtretolérée par l’administration fiscale,
il n’y a pas de réponse a cette question, et je ne crois pas qu’il
existe un barème en ce sens, car pour la mêmeactivité et le
même chiffre on peut avoir diffèrent marge, en regard de la
conjoncture et différentes charges.
La déclaration du contribuable étant par la force de la loi
réputée sincère jusqu’à preuve du contraire, il faut s’assurer du
bon sens et de la cohérence des informations qu’on dépose à
la DGI et tenir bien informé le client de toutes les opérations
faites pour son compte.
La marge brute est un élément déterminant pour l’évaluation
d’une activité. Par principe, elle doit être positive et doit pouvoir
absorber les charges de l’entreprise et faire ressortir des
bénéfices.
• Eléments suspects
* Compte courant débiteur : distribution de bénéfices non décla-
rée
* Compte courant créditeur qui augmente d’année en année :
financement de l’activité par une partie du chiffre d’affaire non
déclaré ou simplement, ajout de factures fictives.
* Bénéfice jamais distribués : par principe la société a un objet
lucratif et génère des bénéfices qui doivent être distribués.
* Salaire du gérant nul ou faible et il n’a pas d’autres revenus
déclarés
* Capitaux propres négatifs ou moins du quart du capital social,
alors que la société continu à avoir activité normale.
• Déséquilibres et ratios financiers suspects
* Ratio d’indépendance financière = Capitaux propres /
Capitaux permanents
Un ratio trop faible risque de compliquer les possibilités de
trouver des financements externes car il indique que
l’entreprise est dépendante des entités qui la financent et ne
dispose que de très peu de marge de manœuvre générée par
ses fonds propres.
Ca démontre une activité trop dépendante des comptes
courants associes, ce qui est suspect
* Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Passif circulant
Lorsqu’il est supérieur à 1, l’actif circulant permet de financer au
moins le passif circulant. L’entreprise peut alors être considé-
rée comme « solvable » à court terme.
Un ratio faible ou inferieur a 1, d’année en annéedémontre
une activité non viable, donc si il y a continuité d’activité,
c’est que les chiffres sont suspect
* Ratio de couverture des emplois stables = Capitaux perma-
nents / Actif immobilisé
Le ratio de couverture des emplois stables doit être au moins
égal à 1 (100%). Il est même préférable qu’il soit supérieur à ce
montant car cela signifie que les ressources stables de
A rrêt
l’entreprise lui permettent de dégager un excédent de liquidité
qui pourra servir à financer le besoin en fonds de roulement.
C’est ce que les banquiers appellent un bilan déséquilibré, si le
ratio est inferieur à 1, aucune activité ne peut être viable que
dans le cas de financements par comptes courants à défaut de
support bancaire…
* Taux de rentabilité net = résultat net / chiffre d’affaires
Ce ratio est diffèrent d’une société et d’une activité à l’autre,
mais aucun investisseur ou entrepreneur ne peut survivre sur
des ratios trop faibles ou carrément inferieur a 1.
* Ratio de productivité = Chiffre d’affaires (ou valeur ajoutée, ou
excédent brut d’exploitation) / Nombre de salariés.
C’est toujours intéressant de savoir la quotte part de la charge
salariale par rapport au chiffre d’affaire, marge ou la valeur
ajoutée.
C’est un des éléments majeurs utilisés par le contrôleur de la
CNSS
* Délai de rotation des stocks = (Stock moyen sur l’exercice *
360) / achats consommés de l’exercice
Une mauvaise habitude par certain contribuable pour éviter un
déficit est d’augmenter fictivement la valeur des stocks ou les
travaux en cours, ce qui génère des situations assez suspect
ou on se retrouve avec un stock qui corresponds à une année 5
d’achat ou plus….
* Délai de paiement des clients = (Créances clients * 360) /
ventes TTC
Un délai important = Compte client trop élevée pourrait présu-
mer l’ajout de factures fictives auxquelles il n’y a pas eu de
règlement TVA
* Délai de paiement des fournisseurs = (Dettes fournisseurs *
360) / achats TTC
Un délai important = Compte Fournisseurs trop élevée pourrait
présumer l’ajout de factures fictives auxquelles il n’y a pas eu
de déduction de TVA
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE
LOI DE FINANCES
FINANCES 2017
2017
DÉCRET DU MINISTRE DES FINANCES
AUTOUR DES PRIX DE TRANSFERT
Dans le présent numéro nous developpent les mesures
d’encouragement de la mobilisation de l’épargne longue et de
l’investissement ainsi les mesures d’encouragement des expor-
tations
I- mesure d’encouragement de la mobilisation de
l’épargne longue et de l’investissement
Ces mesures concernent :
1- L’institution d’un régime de transparence fiscale au
profit des Organismes de Placement Collectif Immobilier
Il est rappelé que les OPCI sont définis par l’article premier de
la loi n70-14 promulguée par le dahir n° 1-16-130 du 25 août
2016 comme des véhicules d’investissement qui peuvent
prendre la forme, soit d’un Fonds de Placement Immobilier,
soit d’une société de placement immobilier, dont l’objet princi-
pal est l’investissement dans la construction ou l’acquisition
d’immeubles destinés exclusivement à la location.
Sur le plan fiscal les OPCI bénéficieront désormais des
avantages suivants :
- l’exonération permanente de l’IS sur les bénéfices correspon-
dant aux produits provenant de la location d’immeubles
construits usage professionnel ;
- l’exonération permanent en matière d’impôt retenu à la
source sur les intérêts et autres produits similaires et les
dividendes servis à ces organismes.
Ces avantages restent cependant subordonnés aux conditions
suivantes (paragraphe XI de l ‘article È du CGI) :
- les OPCI doivent exercer une activité portant exclusivement
sur la location d’immeubles à usage professionnel ;
- l’évaluation des éléments apportés à ces organismes doit
être faite par un commissaire aux comptes ;
- les éléments apportés auxdits organismes doivent être
effectuée pour au moins 85% du résultat de l’exercice afférent
à la location des immeubles construits à usage professionnel.
- Par ailleurs et en matière de droit d’enregistrement, les OPCI
bénéficient d’une exonération des actes relatifs aux variations
du capital et aux modifications de leurs statuts et règlements
de gestion à l’instar des OPCVM.
2. Octroi de l’exonération totale de l’impôt totale de l’impôt
sur les sociétés industrielles nouvellement crées :
S’inscrivant dans le cadre de plan d’accélération industrielle,
ces disposition sont de nature à encourager la création
d’entreprises dans le secteur de l’industrie.
L’avantage y afférent porte sur une exonération pendant une
période de cinq ans à compter de la date du début
d’exploitation
Les activités éligibles seront fixées par voie réglementaire.
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Arrêt
3. Exonération de la TVA des acquisition des biens
d’investissement pendant 36 mois au profit des entre-
prises existantes
L’objectif assigné à cette disposition est d’éviter dorénavant les
créations d’entreprises nouvelles motivées par le recherche de
l’exonération de la TVA sur investissement.
Cet avantage est subordonné aux conditions suivantes :
- Signature d’une convention avec l’Etat
- Réalisation des projets d’investissement pour un montant
égal ou supérieur à 100 millions de dirhams
- l’exonération commence à courir soit à compter de la date de
signature de la convention d’investissement, soit à
compter de la date de la délivrance de l’autorisation de
construire pour les entreprises qui procèdent aux constructions
liées à leurs projets.
4. Extension de l’exonération de la TVA à l’importation de
tous les aéronefs de transport international sans limita-
tion du nombre de places (100 places auparavant ) ainsi
que le matériel et pièces de rechange
- L’exonération s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation avec
les pratiques international , à condition que les équipements en
question soient utilisé dans le transport international régulier.
6
5. Application des droits fixes de 200dhs aux actes
d’attribution aux contrats de vente préliminaires ainsi que
les actes ayant pour objet le versement effectué dans le
cadre de la VEFA
Ces avantages visent l’encouragement de l’investissement en
immobilier dans le cadre de l’application de la loi n° 107-12 du
3 février 2016 relative à la vente en l’état futur d’achèvement.
A signaler que le contrat définitif de vente demeure passible du
traif de droit commun relatif à l’acquisition de locaux construits.
6 Institution, en matière d’IR/profits immobiliers, d’une
neutralité fiscale en faveur des (ventes à réméré) portant
sur des biens immeubles
Définition : la vente avec faculté de rachat, ou vente à réméré,
est celle par laquelle l’achteur s’oblige, après la vente parfaite,
restituer la chose au vendeur contre remboursement du prix
conformément aux disposition de l’article 585 du DOC.
Neutralité fiscale : elle est assurée par l’exonération du retrait
de réméré et la restitution de l’IR/PI de la 1ére cession
Restitution de l’IR ; elle est accordée au vu d’une demande
adressée aux impôt dans un délai de 30 jours suivant la date
du rachat, accompagnée de l’acte sde vente à réméré et de
l’acte constatant le retrait de réméré.
FISCALITE
II mesures d’encouragement des exportations
Le secteur des exportations bénéficient dorénavant de
nouveaux avantages, notamment en ce qui concerne
l’exportation indirecte.
1Avantages accordés à l’exporation indirecte (ventes aux
entreprises exportatrices qui les exportent)
Ces avantage consistent en :
Fisc
établies à l’étranger ou dans les zones frnaches d’exportation ;
- l’avantage est accordé au titre du chiffre d’affaires réalisé en
devises et correspondant aux opérations portant sur des
produits exportés par d’autre entreprises ;
- les activités concernées seront fixées par voie réglementaire.
3 Avantage accordés aux opérations de ventes aux entre-
prises installées dans les zones franche

- l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une
période de 5 ans consécutifs qui court à compter de l’exercice
au cours duquel la première opération d’exportation à été
réalisée ;
- et de l’imposition au taux réduits (17,50%/IS ou 20%/IR)
au-delà de cette période ;
- les avantages sont accordés aux entreprises industrielles
exerçant des activités fixées par voie réglementaire ;
- l’exportation doit être justifiée par la production de tout
document qui attest de la sortie des produits fabriqués du
territoire national. Les modalités de production desdits
document sont fixées pat voie réglementaire.
Linstitution de ces disposition s’explique notamment, par
l’échzec du dispositif relatif aux plates-formes d’exportation
applicable avant le 1er janvier 201è qui n’a pas donné les
résultqt escomptés, en raison d’énormes difficultés de mise en
œuvre.
Ainsi, suite à l’institution de ces nouvelles dipositions, le disposi-
tif des plates-formes d’exportation auparavant prévu par l’article
6 I-B-2° et 7-V Du CGI a été supprimé.
2 Avantage accordés aux prestataires de services et aux
entreprises industrielles travaillant avec des entreprises
établies à l’étranger ou dans les zones franches
d’exportation
- octroi des mêmes avantage que ci-dessus au profit des presta-
taires de services et entreprises industrielles au titre de leurs
chioffre d’affaires en devises réalisés avec les entreeprises
Les avantages de l’export sont zccordés à ces opérations dans
les conditions suivantes :
- Le transfert des produits destinés à l’export entre ces
entreprises doit être effectué sous les régimes suspensifs en
douane ;
- Le produit final doit être exporté.
- Cette exportation doit être justifiée par tout document attestant
la sotie du bien du territoire national.
4 avantage accordés aux ventes éffectuées par les entre-
prises installées dans les zones franches d’exportation aux
entrprises installés en dehors desdites zones.
Les avantages des zones franches d’exportation sont accordès
à ces opératuions dans les mêmes conditions que ci-dessus.
7
5 octroi du droit à déduction en matière de TVA aux entre-
prises effectuant de sopérations à l’intérieur et à partir des
zones franche d’exportation
- les entreprises installées dans ces zones sont autorisées à
effectuer des ventes à l’interieur du territoire assujetti avec
application de la TVA à la douane ;
- les opération effectuées à l’interieur ou entre les zones
franches deviennent exonérées avec droit à déduction au lieu
d’être hors champ d’application de la TVA

BULLETIN D’ABONNEMENT

A retourner au BULLETIN FIDUCIAIRE

15, Avenue Houmane El Fetouaki - Casablanca - Tél. : 05 22 20 40 30 / 20 00 32
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LE BULLETIN FIDUCIAIRE

A le
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
BANQUE
Ban
PROJET DE DECRET DU MINISTRE DE L’ECONOMIE
ET DES FINANCES SUR LES MODALITES DE
CONCLUSION DES ACCORDS PREALABLES EN MATIERE
DE PRIX DE TRANSFERT

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
PRIX DE TRANSFERT
Prix
;
- la description précise des opérations objet de l’accord ;
- la description de la méthode retenue pour la détermination du prix de transfert ;
- le dispositif de suivi de l’accord ainsi que les renseignements et les informations à porter dans le rapport de suivi prévu
ci-dessous ;
- les hypothèses de base pour la détermination du prix de transfert ;
- les cas de révision et d’annulation de l’accord.

Le rapport de suivi doit être déposé annuellement au siège de l’administration fiscale et doit contenir notamment :

- un état détaillé du calcul des prix de transfert prévus par l’accord ;

- un état récapitulatif des modifications éventuelles apportées aux conditions d’exercice concernant les transactions visées
par l’accord ;
- une copie de la structure organisationnelle de l’ensemble des entreprises associées et leurs liens juridiques ainsi que la
répartition du capital de ces entreprises ;
- une copie du rapport annuel d’activité des entreprises associées.

LE DIRECTEUR DE LA LEGISLATION, DES ETUDES ET DE

LA COOPERATION INTERNATIONALE

• Retenues à la source effectuées par les cliniques ou établissements assimilés, sur les honoraires et rémunérations
versés aux médecins non patentables qui effectuent des actes médicaux ou chirurgicaux dans ces établissements. La
retenue opérée au taux de 30% est libératoire de l’IR. 9
• Retenues à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés (15%), sur les produits de place-
ments à revenu fixe (20% ou 30%), ainsi que sur les bénéfices des établissements des sociétés étrangères (10%) mis
à leur disposition à l’étranger. La retenue à la source doit être opérée et versée par l’organisme distributeur de ces
produits.

INTERMEDIAIRES FINANCIERS

Les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres, sont tenus de récapituler les cessions de titres
effectuées au cours de l’année précédente pour chaque titulaire de compte. La déclaration sur un imprimé – modèle, doit
être déposée sur le site www.tax.gov.ma (Simpl IS), et ce, au plus tard, le 31 mars 2017. Cette déclaration doit compor-
ter les indications suivantes :

1. la dénomination et l’adresse de l’intermédiaire financier habilité teneur de comptes ;

2. le nom, prénom et adresse du cédant ;
3. le numéro de la carte d’identité nationale ou de la carte de séjour du cédant ;
4. la dénomination des titres cédés ;
5. le solde des plus ou moins-values résultant des cessions effectuées au cours de l’année.

DECLARATION ANNUELLE DES REMUNERATIONS ALLOUEES A DES TIERS

Dans les 3 mois qui suivent la date de clôture de l’exercice comptable (avant fin mars 2017), toute société ayant une
activité au Maroc doit faire une déclaration des honoraires, commissions et courtages alloués à des contribuables
inscrits à la patente ou à l’I.S ; ainsi que des rabais, remises et ristournes accordés après facturation, comptabilisés au
cours de l’exercice comptable précédent (2016). Cette obligation concerne également les sociétés étrangères ayant
opté pour l’imposition forfaitaire.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Q/R
Admin
QUESTIONS-REPONSES
DE L’ADMINISTRATION FISCALE

OBJET : Traitement fiscal des redevances de crédit-bail relatives aux véhicules de transport de
personnes

Réponse de la DGI n°140 du 19 Mars 2015

Par lettre ci-dessus référencée, vous avez demandé à savoir s’il serait possible, dans le cadre de contrat de
crédit-bail dont la durée est inférieure à cinq (5) ans, de déduire extra-comptablement le complément du plafond
de la redevance admise en déduction fixée à 300 000DH et résultant de la différence entre la limite de cinq (5)
ans et la durée du contrat de crédit-bail. En réponse, j’ai l’honneur de vous rappeler qu’en vertu des dispositions
de l’article 10-I-F-b du code général des impôts, lorsque les véhicules de transport de personnes, hormis ceux
visés à l’alinéa 11 de l’article 10-I- F-b précité, sont utilisés par les entreprises dans le cadre d’un contrat de
crédit-bail ou de location, la part de la redevance ou du montant de la location supportée par l’utilisateur et
correspondant à l’amortissement au taux de 20% par an sur la partie du prix du véhicule excédant trois cent
mille (300 000) dirhams, taxe sur la valeur ajoutée comprise, n’est pas déductible pour la détermination du
résultat fiscal de l’utilisateur. En effet, le montant de la redevance annuelle admise en déduction est limitée à
20% du prix du véhicule plafonné à 300 000 DH soit 60 000 DH, par an sur une période ne dépassant pas cinq
(5) ans. Par conséquent, le montant de la redevance annuelle supportée par la société et qui dépasse le seuil
de 60 000DH doit être réintégré de façon extra-comptable dans les produits imposables de l’année concernée.
10
OBJET : Déductibilité de la provision pour congés payés acquis mais non encore pris

Réponse de la DGI n°130 du 12 Mars 2015

Par lettre ci-dessus référencée, vous avez demandé la position de la DGI concernant la déductibilité de la
provision pour congés payés, en rappelant que la note circulaire n°717 relative au Code Général des Impôts
(CGI) prévoit d’un coté la déductibilité du résultat fiscal des charges salariales certaines relatives aux congés
payés mais non encore pris à la clôture de l’exercice (page 142 du tome 1) et indique d’un autre côté que les
provisions pour rémunérations pour congés payés ne peuvent être constituées (pages 161 et 162 du tome 1).
A ce titre, vous demandez des éclaircissements concernant la déductibilité d’une telle charge pour éviter les
divergences d’interprétation à ce sujet. En réponse, j’ai l’honneur de vous rappeler que le traitement fiscal, en
matière d’impôt sur les sociétés (IS), des suppléments de rémunérations versées au personnel au titre des
congés payés non encore pris à la fin de l’exercice, à la lumière des dispositions du CGI et de la Note Circulaire
n° 717 relative à ce code, distingue entre les charges de personnel ayant un caractère certain effectivement
supportées au cours d’un exercice et les provisions pour les dépenses de personnel qui vont être supportées
au cours de l’exercice suivant. En effet, la Note Circulaire n° 717 prévoit à la page 142 que les congés payés
non encore pris mais acquis par les salariés à la fin de l’exercice constituent des charges salariales certaines
déductibles du résultat fiscal de cet exercice, à condition que leur montant soit calculé de manière détaillé et
individualisé par salarié. Il s’agit, dans ce cas, des rémunérations pour congés payés ayant un caractère
certain, du fait qu’ils sont acquis par les salariés au cours d’un exercice déterminé, même si le congé n’est pas
encore consommé à la clôture de cet exercice. Le fait générateur de la déductibilité de ces rémunérations est
constitué par l’acquisition du droit au congé payé et la constatation de la dépense y afférente dans les charges
de l’exercice au cours duquel ce droit a pris naissance. Ce traitement est confirmé dans la page 161 de la Note
Circulaire n° 717 qui prévoit que les dépenses de personnel présentent généralement le caractère de charges
annuelles et normales de la société et ne doivent, de ce fait, être portées en charges que durant l'exercice au
cours duquel elles sont effectivement supportées et ne peuvent, par conséquent, donner lieu à la constitution
de provisions déductibles. Il en est ainsi des traitements, des salaires et des rémunérations pour congés payés.
Concernant les provisions pour dépenses de personnel pouvant être constituées à la fin de l’exercice, la Note
Circulaire n°717 prévoit à la page 162 que cette possibilité est limitée à certaines dépenses, telles que les gratifi-
cations et les participations au résultat de la société versées au personnel, sous réserve que leur versement
résulte d'engagements formels pris par la société au cours de l’exercice (convention collective, statut du person-
nel etc.).

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
A gend

FORMALITES A ACCOMPLIR AU PLUS TARD :

Le 28 février 2017 & le 31 mars 2017

NB : Les imprimés fiscaux sont consultables sur le site www.tax.gov.ma

PERSONNES MORALES (SOCIETES)

Assujetties à l’I.S et (éventuellement) à la TVA

IMPOT SUR LES SOCIETES

DECLARATION ANNUELLE DES SALAIRES

La déclaration doit être télédéclarée avant la fin du mois de février 2017, à l’inspecteur des impôts directs et taxes assimi-
lées. Elle concerne tous les employeurs privés domiciliés ou établis au Maroc ainsi que les administrations et autres
personnes morales de droit public. Elle porte sur l’ensemble des revenus salariaux payés au cours de l’année précé-
dente (2016).

DECLARATION DU RESULTAT ET DU CHIFFRE D’AFFAIRES

Dans les 3 mois qui suivent la date de clôture de chaque exercice comptable (avant fin mars 2017), les sociétés doivent
télédéclarer :

• Pour les sociétés étrangères imposées forfaitairement en application de l’article 16 du C.G.I, une déclaration du chiffre 11
d’affaires doit être établie avant le 1er avril de chaque année. Les versements sont effectués spontanément dans le mois
qui suit chaque encaissement en cours d’année (Art. 170-VI-C.G.I).
• Pour les sociétés à prépondérance immobilière, elles doivent joindre à leur déclaration du résultat fiscal, la liste nomina-
tive des détenteurs de leurs actions, parts bénéficiaires ou parts de fondateurs ; et ce, sous peine d’amendes (Art. 27-I.S
& 46 bis).

VERSEMENT DU RELIQUAT (I.S.) AU TITRE DE L’EXERCICE 2016

Avant l’expiration du mois de mars 2017, (3ème mois suivant la date de clôture de l’exercice comptable) les sociétés
doivent télépayer le reliquat éventuel restant dû au titre de l’I.S de l’exercice comptable précédent (2016). Lorsque
l’impôt dû est inférieur aux acomptes versés, l’excédent versé à l’Etat est imputé d’office par la société sur le premier
acompte provisionnel échu et, le cas échéant, sur les autres acomptes restants.

VERSEMENT DU 1er ACOMPTE (I.S.) AU TITRE DE L’EXERCICE 2017

Le versement du 1er acompte provisionnel (I.S.) doit être effectué spontanément avant l’expiration du mois de mars
2017 sur Simpl-IS (www.tax.gov.ma).L’acompte est égal à 25% du montant de l’impôt dû au titre de l’exercice précédent
(2016), calculé au taux de 30% (ou de 37% en ce qui concerne les établissements de crédit, Bank Al Maghrib, la C.D.G,
les sociétés d’assurances et de réassurances, à l’exclusion des sociétés de crédit-bail).

VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE

Avant l’expiration du mois de février 2017, les retenues afférentes aux paiements effectués pendant le mois de janvier
2017, doivent être télépayées par l’entreprise qui a effectué la retenue. Les mêmes retenues opérées pendant le mois
de février 2017 sont télépayées avant l’expiration du mois de mars 2017. Il s’agit des :

• Retenues à la source opérées par les employeurs et les débirentiers sur les salaires et revenus assimilés octroyés à
des salariés.
• Retenues à la source effectuées par les contribuables résidents ou ayant une profession au Maroc, sur les rémunéra-
tions éventuelles versées à des personnes physiques non résidentes au Maroc. La retenue est opérée au taux de 10%.
• Retenues à la source effectuées par les personnes physiques ou morales, résidentes ou ayant une activité au Maroc,
sur les produits bruts éventuels, versés à des sociétés étrangères non résidentes au Maroc. La retenue est opérée au
taux de 10%.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
ECHOS
Echos

• Retenues à la source effectuées par les cliniques ou établissements assimilés, sur les honoraires et rémunérations
versés aux médecins non patentables qui effectuent des actes médicaux ou chirurgicaux dans ces établissements. La
retenue opérée au taux de 30% est libératoire de l’IR.
• Retenues à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés (15%), sur les produits de place-
ments à revenu fixe (20% ou 30%), ainsi que sur les bénéfices des établissements des sociétés étrangères (10%) mis
à leur disposition à l’étranger. La retenue à la source doit être opérée et versée par l’organisme distributeur de ces
produits.

INTERMEDIAIRES FINANCIERS

Les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres, sont tenus de récapituler les cessions de titres
effectuées au cours de l’année précédente pour chaque titulaire de compte. La déclaration sur un imprimé – modèle, doit
être déposée sur le site www.tax.gov.ma (Simpl IS), et ce, au plus tard, le 31 mars 2017. Cette déclaration doit compor-
ter les indications suivantes :

1. la dénomination et l’adresse de l’intermédiaire financier habilité teneur de comptes ;

2. le nom, prénom et adresse du cédant ;
3. le numéro de la carte d’identité nationale ou de la carte de séjour du cédant ;
4. la dénomination des titres cédés ;
5. le solde des plus ou moins-values résultant des cessions effectuées au cours de l’année.

DECLARATION ANNUELLE DES REMUNERATIONS ALLOUEES A DES TIERS

Dans les 3 mois qui suivent la date de clôture de l’exercice comptable (avant fin mars 2017), toute société ayant une
activité au Maroc doit faire une déclaration des honoraires, commissions et courtages alloués à des contribuables
inscrits à la patente ou à l’I.S ; ainsi que des rabais, remises et ristournes accordés après facturation, comptabilisés au
cours de l’exercice comptable précédent (2016). Cette obligation concerne également les sociétés étrangères ayant 12
opté pour l’imposition forfaitaire.

DECLARATION (ANNUELLE) DES REMUNERATIONS VERSEES A DES SOCIETES ETRANGERES NON

RESIDENTES

Dans les 3 mois suivant la date de clôture de l’exercice comptable (avant fin mars 2017), les personnes physiques ou
morales résidentes ou ayant une activité au Maroc, payant ou intervenant dans le paiement de produits bruts à des
sociétés étrangères non résidentes au cours de l’exercice précédent, doivent faire une déclaration de ces rémunéra-
tions. Lorsque ces produits sont versés à des personnes physiques non résidentes, il y a lieu d’utiliser l’imprimé modèle
n°9305 D/F/I.R.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Avant le 28 février 2017 (Imprimé Modèle ADC 100F - 07E) :

• Télédéclaration mensuelle et versement de la T.V.A au titre du mois de janvier 2017.

Avant le 31 mars 2017 (Imprimé Modèle ADC 100F - 07E) :

• Télédéclaration mensuelle et versement de la T.V.A au titre du mois de février 2017.

NB : la déclaration mensuelle concerne (Art. 108 – C.G.I) :

- Les contribuables dont le C.A taxable réalisé au cours de l’année écoulée atteint ou dépasse 1.000.000 DH

- Toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et y effectuant des opérations imposables.

DECLARATION ANNUELLE DU PRORATA DES DEDUCTIONS

Avant le 1er avril 2017, les assujettis effectuant concurremment des opérations taxables et des opérations situées en
dehors du champ d’application de la taxe ou exonérées sont tenus de déposer au service local des impôts dont ils
dépendent une déclaration du prorata.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE

FORMALITES A ACCOMPLIR AU PLUS TARD :

A gend
Le 28 février 2017 & le 31 mars 2017

DEMANDE DE REMBOURSEMENT DE LA TVA

La demande de remboursement de TVA au titre du 4ème trimestre 2016 peut être effectuée à partir de la fin du 1er
trimestre 2017 (31 mars 2017), au service local des impôts. Le contribuable dispose d’un délai de 1 an pour déposer
cette demande.

N.B : les remboursements sont liquidés dans un délai maximum de 4 mois, à partir de la date du dépôt de la demande.

PERSONNES PHYSIQUES

DECLARATION ANNUELLE DES SALAIRES

Régime identique aux personnes morales, exposé ci-dessus.

DECLARATION ANNUELLE DU REVENU GLOBAL

Elle doit être déposée contre récépissé ou adressée avec accusé de réception à l’inspection des impôts directs et taxes
assimilées, avant l’expiration du mois de mars 2017. Elle concerne tous les contribuables assujettis à l’IR, à l’exception
des salariés ne disposant pas d’autres catégories de revenus. La déclaration porte sur le revenu global de l’année 2016.
L’IR est établi par voie de rôle. Le versement de l’impôt est effectué après réception de l’avis d’imposition.

VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE

Avant l’expiration du mois de février 2017, les retenues afférentes aux paiements effectués pendant le mois de janvier
2017, doivent être télépayées par l’entreprise qui a effectué la retenue. Les mêmes retenues opérées pendant le mois
de février 2017 sont versées avant l’expiration du mois de mars 2017. Il s’agit des mêmes retenues opérées par des
personnes morales, exposées ci-dessus.

DECLARATION (ANNUELLE) DES REMUNERATIONS VERSEES A DES TIERS

La déclaration doit être faite avant l’expiration du mois de mars 2017. Elle concerne tous les contribuables ayant une 13
profession au Maroc, qui ont versé à des patentables ou des assujettis à l’I.S des honoraires, des commissions et
courtages, ou accordé des rabais, remises et ristournes après facturation, comptabilisés au cours de l’exercice 2016.

DECLARATION (ANNUELLE) DES PRODUITS PERCUS PAR LES PERSONNES NON-RESIDENTES

Les contribuables résidents ou ayant une profession au Maroc et payant ou intervenant dans le paiement à des
personnes physiques non résidentes, des rémunérations au cours de l’exercice précédent, sont tenus de produire une
déclaration de ces rémunérations au plus tard le 31 mars 2017.

DECLARATION (ANNUELLE) DES PROFITS DE CESSIONS DE TITRES NON INSCRITS AUPRES D’UN INTERME-
DIAIRE FINANCIER HABILITE

Selon l’article 84 du CGI (Déclaration des profits de capitaux mobiliers), les contribuables qui cèdent des valeurs
mobilières et autres titres de capital et de créance non inscrits en compte auprès d’intermédiaires financiers habilités
doivent remettre, contre récépissé en même temps que le versement, une déclaration annuelle récapitulant toutes les
cessions effectuées en 2016, au receveur de l’administration fiscale du lieu de leur domicile fiscal avant le 31 mars 2017.
La déclaration doit être souscrite sur ou d’après un imprimé modèle établi par l’administration. Elle doit être accompa-
gnée de toutes les pièces justificatives relatives au prix de cessions et d’acquisitions des titres cédés.

DECLARATION (ANNUELLE) DES PROFITS DE CESSIONS DE TITRES (INSCRITS EN COMPTE AUPRES D’UN
INTERMEDIAIRE FINANCIER HABILITE), DISTRIBUES AU COURS DE L’EXERCICE 2016

Les contribuables ayant subi la retenue à la source sur profits de cession de valeurs mobilières prévue par l’article
174-II-B du CGI, peuvent souscrire une déclaration, valant demande de régularisation et, le cas échéant, de restitution
(*), récapitulant toutes les cessions effectuées pendant l’année 2016, et qui doit être adressée par lettre recommandée
avec accusé de réception

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
Agend
ou remise contre récépissé, avant le 31 mars 2017, à l’inspecteur des impôts du lieu du domicile fiscal. La déclaration est
rédigée sur ou d’après un imprimé modèle établi par l’administration. Elle doit être accompagnée des documents justificatifs
suivants :

1. précomptes effectués par les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres ;
2. moins-values non imputées par les intermédiaires financiers au cours de la même année d’imposition ;
3. dates et prix d’acquisition des titres ou du coût moyen pondéré communiqué à l’intermédiaire financier habilité.
(*) Notamment, lorsque le montant annuel des cessions ayant fait l’objet d’une retenue à la source ne dépasse pas le seuil
exonéré de 20.000 dirhams.

DECLARATION DES PRODUITS DES ACTIONS, PARTS SOCIALES ET REVENUS ASSIMILES (DIVIDENDES)

Les contribuables qui ont versé, mis à la disposition ou inscrit en compte des produits des actions, parts sociales et revenus
assimilés, doivent adresser, par lettre recommandée avec accusé de réception ou remettre, contre récépissé, à l’inspecteur
des impôts du lieu de leur siège social, de leur principal établissement au Maroc avant le 31 mars 2017, la déclaration des
produits susvisés, sur ou d’après un imprimé modèle établi par l’administration, comportant :

1. l'identité de la partie versante ;

2. la raison sociale et l'adresse de l'organisme financier intervenant dans le paiement ;
3. les éléments chiffrés de l'imposition ;
4. le mois au cours duquel la retenue à la source prévue à l’article 158 ci-dessous a été opérée, l’adresse et l’activité de la
société débitrice, le montant global distribué par ladite société, ainsi que le montant de l’impôt correspondant. A cette décla-
ration, doit être jointe une attestation de propriété de titres.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE 14

Avant le 28 février 2017 (Imprimé Modèle ADC 100F - 07E) :

• Télédéclaration mensuelle et versement de la T.V.A au titre du mois de janvier 2017.

Avant le 31 mars 2017 (Imprimé Modèle ADC 100F - 07E) :

• Télédéclaration mensuelle et versement de la T.V.A au titre du mois de février 2017.

DECLARATION ANNUELLE DU PRORATA DES DEDUCTIONS

Régime identique aux personnes morales, exposé ci-dessus (Imprimé modèle ADC 110F-07E)

DEMANDE DE REMBOURSEMENT DE LA TVA

Régime identique aux personnes morales, exposé ci-dessus.

DECLARATION ANNUELLE DU REVENU GLOBAL

La déclaration annuelle du revenu global porte sur le revenu global de l’année 2016.

Les contribuables sont tenus d’adresser, par lettre recommandée avec accusé de réception ou de remettre contre
récépissé à l’inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou de leur principal établissement, une déclaration de leur
revenu global de l’année précédente, établie sur ou d’après un imprimé-modèle de l’administration, avec indication de la ou
les catégories de revenus qui le composent, et ce :
- avant le 1er mars de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels, déterminés selon le régime du bénéfice
forfaitaire, et/ou de revenus autres que les revenus professionnels ;
- avant le 1er avril de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels déterminés selon le régime du résultat
net réel ou celui du résultat net simplifié.1

La déclaration concerne tous les contribuables assujettis à l’IR, à l’exception des salariés ne disposant pas d’autres catégo-
ries de revenus. L’IR est établi par voie de rôle. Le versement de l’impôt est effectué après réception de l’avis d’imposition.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
SOMMAIRE
SOMMAIRE

N° 277 du Bulletin Fiduciaire

EDITORIAL PAGE 3

FISCALITE

Note de Service relative aux indemnités exonérées PAGE 4

TELEDECLARATION

Récapitulatif des problèmes liés à la télédéclaration / télépaiement et solutions envisagées PAGE 9

QUESTIONS / REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE PAGE 11 2

ECHOS

Actualités du mois d’avril 2017 PAGE 12

AGENDA FISCAL

Formalités à accomplir avant fin avril 2017 PAGE 13

Directeur de la publication E-mail: fidu_annonces@menara.ma

Rachid Boubakry
Dossier de Presse : 20/1990
Comité de Rédaction
Rachid Boubakry Dépôt Légal : 14/91
Naoual Ouifak
Imane El Kaissouni ISSN : 0851 -9978

Abonnement Réalisation & Impression :

Imp. TouContinu
Tél.: 05 22 20 40 30 / 20 00 32 Tél.: 05 22 27 47 18 - Fax : 05 22 20 30 32

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
EDITO
EDITORIAL
EDITORIAL
Chères lectrices, chers lecteurs,

Suite à la généralisation de la télédéclaration et du télépaiement à partir du 1er janvier 2017, la DGI a procédé
au recensement des problèmes soulevés. Nous abordons dans le présent numéro des principales solutions
envisagées.

Suite à la publication de la note de service de la DGI relative au traitement fiscal des indemnités prévues par
l’article 57-1° du CGI, nous vous faisons part de la position de l’administration, à travers des tableaux
synoptiques clairs et concis.

cette note de service a pour objet de préciser et d’uniformiser les modalités d’application des règle régissant
l’exonération des indemnités prévues par l’article 57 du C.G.I.

Deux catégories d’indemnités sont prévues par l’article susvisé :

A - Les indemnités, dont le montant ou le fond exonéré sont fixés par la loi;

B - Les indemnités, dont l’exonération est accordée sur présentation de pièces justificatives.

Il s’agit essentiellement :

● Des indemnités destinées à couvrir les frais engagés dans l’exercice de la fonction ou de l’emploi. Selon les
disposition de l’article 57-1° susvisé, l’exonération desdites indemnités n’est accordée que dans la mesure
ou elles sont justifiées, qu’elles soient remboursées sur états ou attribuées forfaitairement.

● Des secours internes (accident du travail, frais médicaux et hospitalisation, assistance à la famille etc.),
3
Si la première catégorie des indemnités ne soulève aucune difficultés particulière quant à l’examen de la
conformité des avantages accordés avec les plafonds fixés par la loi, le cas des indemnités entrant dans la
deuxième catégorie suscite énormément de litiges quant à la délimitation des seuils admis en exonération.
En effet, les pratiques se perdent dans le méandre des interprétations divergentes à propos de la notion de
(justification) prévue par le texte.

Par ailleurs, le traitement différencié des indemnités de même nature au regard des plafonds admis en exonéra-
tion, au niveau de l’assiette fiscale et sociale, se révèle être l’un des facteurs de complexification de la
gestion par les entreprises, des systèmes de rémunérations de leurs salariés.

Ainsi, dans le cadre de la normalisation et de l’uniformisation de l’interprétation et du traitement des indem-

nités exonérées en matière d’assiette fiscale et des cotisations sociales et dans un souci d’améliorer les
relations entre l’Administration et les entreprises, la présente note constitue le référentiel des règles
applicables aux indemnités prévues par l’article 57 du CGI. selon le directeur des impôts, elle est
l’aboutissement d’un travail itératif et participatif entrepris en concertation avec les différents partenaires
concernés.

Les plafonds et les conditions d’exonération relatives aux indemnités figurant sur le tableau en annexe
sont applicables avec effet immédiat à toutes les procédures de rectification, y compris celles qui sont en
cours et n’ayant pas encore donné lieu à un accord conclu par écrit.

Dans le présent numéro, vous retrouverez également les échos et l’agenda fiscal du mois d’avril 2017, ainsi
que les Questions / Réponses de l’administration fiscale.

2017
Bonne lecture à tous !

La Rédaction

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
FISCALITE
Fisca
NOTE DE SERVICE RELATIVE AUX
INDEMNITÉS EXONÉRÉES

Objet : Exonérations des indemnités prévues par les indemnités entrant dans la deuxième catégorie suscite
dispositions de l’article 57-1° du Code Général des Impôt énormément de litiges quant à la délimitation des seuils
(C.G.I.). admis en exonération. En effet, les pratiques se perdent
dans le méandre des interprétations divergentes à propos de
La présente note a pour objet de préciser et d’uniformiser les la notion de (justification) prévue par le texte.
modalités d’application des règle régissant l’exonération des
indemnités prévues par l’article 57 du C.G.I. Par ailleurs, le traitement différencié des indemnités de
même nature au regard des plafonds admis en exonération,
Deux catégories d’indemnités sont prévues par l’article susvisé : au niveau de l’assiette fiscale et sociale, se révèle être l’un
des facteurs de complexification de la gestion par les
A - Les indemnités, dont le montant ou le fond exonéré sont entreprises, des systèmes de rémunérations de leurs
fixés par la loi ; salariés.

B - Les indemnités, dont l’exonération est accordée sur présen- Ainsi, dans le cadre de la normalisation et de
tation de pièces justificatives. l’uniformisation de l’interprétation et du traitement des
indemnités exonérées en matière d’assiette fiscale et des
Il s’agit essentiellement : cotisations sociales et dans un souci d’améliorer les
relations entre l’Administration et les entreprises, la
● Des indemnités destinées à couvrir les frais engagés dans présente note constitue le référentiel des règles applicables
l’exercice de la fonction ou de l’emploi. Selon les dispositions de aux indemnités prévues par l’article 57 du CGI. selon le
l’article 57-1° susvisé, l’exonération desdites indemnités n’est directeur des impôts, elle est l’aboutissement d’un travail
accordée que dans la mesure ou elles sont justifiées, qu’elles itératif et participatif entrepris en concertation avec les
soient remboursées sur états ou attribuées forfaitairement. différents partenaires concernés.
4
● Des secours internes (accident du travail, frais médicaux et Les plafonds et les conditions d’exonération relatives aux
hospitalisation, assistance à la famille etc.), indemnités figurant sur le tableau en annexe sont
applicables avec effet immédiat à toutes les procédures de
Si la première catégorie des indemnités ne soulève aucune rectification, y compris celles qui sont en cours et n’ayant
difficultés particulière quant à l’examen de la conformité des pas encore donné lieu à un accord conclu par écrit.
avantages accordés avec les plafonds fixés par la loi, le cas des

TABLEAU RECAPITUALITIF DES PLAFONDS DES INDEMNITES ADMIS EN EXONERATION

(ARTICLE 57-1° DU CGI)

Indemnités de Transport et déplacement

Nature de Condition et / ou Nature

Plafond admis
l’indemnité justification

Indemnité de a) Accordée sur la base de pièces justificatives : Le paiement des indemnités de

déplacement et de frais mission et le remboursement des
de déplacement Le montant total des frais est admis intégralement (billets de frais y afférents sont effectués au vu
transport, notes de frais de restaurant et d’hôtels...ets .). d’un état justicatif de frais
Elle est accordée aux accompagné des pièces justificatives
salariés dont les condition nécessaires.
de travail nécessitent des
b) Accordée sur une base forfaitaire pour - Le déplacement doit être justifié par
déplacements de leur l’ordre écrit délivré à l’intéressé
domicile vers un lieu de des déplacements professionnels ponctuels :
ou tout document en tenant lieu
travail, autre que le lieu mentionnant la nature de la
habituel, situé en dehors du Le déplacement doit être justifié par l’ordre écrit délivré mission et par l’objet du
périmètre urbain, et ce en àl’intéressé ou tout document en tenant lieu mentionnant déplacement (visite d’un client,
remboursement des frais la nature de la mission et par l’objet du déplacement. d’un fournisseur, chantier, foires,
de nourriture, de logement prospection d’un marché, services
et de transport qu’ils d’installation et de maintenance
supportent sur site ...etc.).

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
FISCALITE
F isca
Le mode d’évaluation par rubrique des indemnités - Les frais d’hébergement ne sont
pris en considération, lorsque le
visée au a) ou b) ci-dessus est effectué comme suit :
salarié se trouve à une distance,
lui permettant de regagner son lieu
- Pour les frais du transport : ils sont calculés par
de résidence habituel situé à
référence à l’indemnité kilométrique, lorsque le salarié
moins de 50 kilomètres du lieu de
utilise son propre moyen de transport et au tarif du
la mission.
transport public dans le cas contraire ;
-La distance parcourue est
- Pour les frais de nourriture : ils sont évalués sur la
estimée par rapport aux lieux qui
base de dix (10) fois le salaire horaire minimum
ont fait l’objet d’une visite dûment
garanti par jour ;
justifiée par l’ordre écrit délivré à
l’intéressé et par l’objet du
- Pour les frais d’hébergement : ils sont calculés sur la
déplacement
base de trent (30) fois le salaire horaire minimum
garanti par jour.
- Le remboursement de ces frais
n’est pas admis, lorsque le salarié
utilise une voiture de service.

Accordée sur une base forfaitaire pour

- Régularité dans l’octroi de
des déplacements professionnels réguliers: l’indemnité;
- La profession exercée nécessite
L’exonération est admise dans la limite de 100% du des déplacements d’une manière
salaire de base avec un plafond de 5.000 dhs par mois. continue et régulière (agent ou
représentant commercial,VRP,
Le plafond cisé ci-contre englobe aussi bien les frais agents itinérants, etc.).
d’hébergement, de nourriture, que de transport.
5

Indemnité kilométrique Cette indemnité est fixée à 3dh par kilomètre et ce - Le salarié utilise son propre
quelle que soit la puissance fiscale du véhicule. véhicule;
Elle est accordée au
- Les déplacements sont effectués
salarié utilisant son
dans le cadre professionnel et au
propre véhicule pour
départ de l’adresse de
l’exercice de ses
l’entreprise
fonctions profession-
- Avoir tous les justificatifs liés aux
nelles.
déplacements professionnels
(date, lieu, trajet, nombre de
kilomètres et objet du déplace-
ment).
Les indemnités kilométriques sont
censées couvrir les frais suivants :
carburant, entretien du véhicule,
dépréciation du véhicule,
assurance et taxes.

Sont exclus du bénéfice de

Indemnité de transport
du domicile vers le lieu
de travail
Elle est accordée aux
salariés se rendant de
son domicile au lieu
habituel de son travail.
● 500 Dhs par mois, dans le périmètre urbain des l’exonération les indemnités
villes; accordées aux salariés :
● 750 Dhs par mois, lorsque le lieu de travail est
situé en dehors du périmètre urbain de la ville. - dont les déplacements sont
assurés par l’employeur;
- dont la résidence habituelle
est située au même endroit
que le lieu de travail;
- qui disposent d’une voiture de
fonction.
FISCALITE
FISCALITE
Fisca
Voiture de fonction ou Les frais supportés par l’employeur au titre des Voitures de L’exonération est tributaire de la
de service fonction ou de service ne contituent pas un avantage qualification et du statut
imposable entre les mains de l’employé. professionnels des bénéficiaires :
Le véhicule de fonction est
mis à la disposition des - Cadres dirigeants :
cadres dirigeant pour tous
leurs déplacements. Président Directeur Général,
Le véhicule de service est Directeur Général, Directeur d’un
accessible au salarié département (Directeur Commercial,
uniquement pour ses Directeur Financier, Directeur
déplacements Administratif, Directeur Technique,
professionnels et doit être Directeur des Ressources Humaines,
en principe rapporté à la Directeur d’une succursale...) ainsi
fin de la journée de travail. que le gérant salarié assurant une
fonction effective de salarié et
disposant dans l’entreprise de
pouvoirs de direction et de gestion.

- Le personnel aux fonctions

itinérantes :
Agent commercial, VRP, agent
itinérant.

Les bénéficiaires doivent avoir la

Prime de tournée
L’exonération est plafonné à 1500 dh/mois. qualité d’agent commerciaux ou
itinérants appelés à se déplacer au
cours de la journée chez les clients
et fournisseurs.
6

Indemnités spécifiques à certains emplois

Indemnité de caisse(*) Le montant l’indemnité admis en exonération ne doit pas Cette indemnité est octroyée aux
dépasser 190 dirhams par mois. travailleurs qui manipulent des fonds
et qui ont une responsabilité
pécuniaire.

Indemnité de L’exonération est plafonnée à 10% du salaire de base. Les bénéficiaires doivent avoir la
représentation qualité de :

Président Directeur Général, Directeur

Général, Directeur d’un département
(notamment, Directeur Commercial,
Directeur Financier, Directeur
Adminstratif, Directeur Technique,
Directeur d’une succursale...) ainsi
que le gérant salarié assurant une
fonction effective de salarié et
disposant dans une entreprise de
pouvoirs de direction et de gestion

Prime d’outillage (*) L’Exonération est plafonnée à 100 dirhams par mois. L’exonération est accordée à la prime
d’outillage versée aux ouvriers
propriétaires de leurs outils.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
FISCALITE
FISCALITE
Prime de salissure (Prime
de bleu ou d’usure de
vêtement) (*)
Indemnité de lait (*)
Prime de panier ou de
casse-croute
Bons représentatifs des
frais de nourriture ou
d’alimentation délivrés
par les employeurs à leurs
salariés
Nourriture accordés aux
officiers marins
Réduction d’intérêt de prêts
consentis aux employés
FISCALITE
Aide médicale
Secours internes (accidents
de travail, frais médicaux et
hospitalisation.)
Fisc
La prime de salissure de bleus ou
L’Exonération est plafonnée à 210 dirhams d’usure de vêtements est allouée à
par mois. des ouvriers qui assurent
indistinctement des travaux
particulièrement salissants.
Le montant de l’indemnité admis en exonération est L’indemnité en question est exonorérée
plafonné à 150 dirhams par mois si elle est accordée aux travailleurs
manipulant des produits toxiques.
Indemnités de nourriture
Elle ne doit pas être cumulée avec les
L’exonération est plafonnée à deux fois le SMIG
bons représentatifs des frais de nouriture
horaire.
ou d’alimentation
L’indemnité exonéréé est limitée à : - Le montant de ces frais ne peut en
- 20 dirhams par salarié et par journée de aucun cas être supérieur à 20% du
travail ; salaire brut imposable du salarié.
- et 20% du salaire brut imposable du
banéficiaire. -L’exonération ne peut être cumulée
avec les indemnités alimentaires 7
accordées aux salariés travaillant
dans des chantiers éloignés de leur
lieu de résidence.
L’exonération est accordée dans la limite de 60% Officiers et marins, inscrits au rôle
de son montant. d’équipage, qui ne peuvent être nourris à
bord du navire.
Indemnité à caractère social
L’exonération est accordée au titre de la Le traitement de faveur concerne les
prêts consentis par les employeurs
dispense des intérêts supportés par
l’employeur sur : à leur personnel pour l’acquisition ou
construction d’un logement social
- Les prêts consentis au personnel pour destiné à l’habitation principale.
l’acquisition ou la construction d’un
logement social destiné à l’habitation
principale;
- des prêts sociaux consentis au personnel
dans la limite de 50 000 dhs.
S’agissant des prêts consentis pour l’acquisition ou
construction d’autre types de logements destinés
à l’habitation principale, les intérêts mis à la charge
du salarié ne doivent pas être inférieurs à ceux
supportés par l’employeur.
Les frais médicaux doivent être dûment
Exonérée. justifiés par des factures probantes.
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
FISCALITE
FISCALITE
Gratifications sociales liées à
un événement familial :
(primes de naissance, mariage,
circoncision, décès d’un ascen-
dant ou descendant, allocation
de rentrée scolaire, achat de
jouets de la fête d’achoura,
achat de mouton pour l’aid
eladha)
Prime de voyage à la mecque
pour le pèlerinage
Allocation versée à un enfant
d’un travailleur de
l’entreprise
Indemnité de déménagement
suite à mutation
Indemnité de licenciement
Dépense relatives aux
postes de téléphone
(*) Le montant de ces indemnités est indexé au SMIG horaire.
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
L’indemnité est exonérée dans la limite de 2.500
dh par an et couvre tous les évènements
confondus survenus au cours d’une même année.
L’indemnité est exonérée dans la limite du prix du
billet d’avion aller-retour, augmenté du montant de
la dotation autorisée par l’office des changes
L’exonération est admise dans la limite de deux
fois le SMIG.
Diverses indemnités
- Mutation au Maroc : 10 dhs par le
nombre de kilomètres séparant le lieu
d’habitation initial du salarié et le lieu de
réaffectation de ce dernier;
- Mutation à l’étranger : présentation des
justificatifs de frais déboursés.
Cette indemnité est exonérée dans les limites
fixées par le Code Général des Impôts
1- Pour l’indemnité de licenciement : dans la
limite du barème prévu par les dispositions
de l’article 53 du Code du travail ;
2- Pour l’indemnité de départ volontaire :
Exonération dans la limite de l’indenité
de licenciement qui est calculée conformément
au barème prévu à l’article 53 du Code du
travail;
3- Pour l’indemnité pour dommages et intérêts
accordée par les tribunaux et de l’indemnité
de licenciement accordée dans le cadre de
la procédure de conciliation, dans la limite
prévue à l’article 41 du Code du travail et
qui correspond à un mois et demi de salaire
par an dans la limite de 36 mois.
Exonérées
Fisca
- le bénéficiare doit avoir la qualité de
salarié de l’entreprise ;
- le montant admis en exonération n’est
accordé qu’une seule fois au salarié.
Durant les vacances d’été.
La mutation doit être décidée à l’initiative
de l’employeur.
Ne sont pas considérérs comme une
indemnité de licenciement attribuée en
réparation d’un préjudice :
- L’indemnité perçue par un salarié
cessantses fonctions au terme d’un
contrat à durée limitée ou au moment
de la retraite ou encore de son plein
gré (départ anticipé à la retraite;
- Le salaire de préavis servi par
l’emplyeur durant la période normale
du préavis stipulée généralement dans
le contrat;
-Toute somme attribuée au travailleur,
lorsque le licenciement est justifié pour
quelque cause que ce soit (faute grave
de l’employé, absence injustifiée, refus
de changer d’emploi par un travail
similaire,...);
-L’indemnité de départ anticipé à la
retraite.
Les redevances doivent être libellées au
nom de l’entreprise.
TELEDECLARATION
Télé
RÉCAPITULATIF DES PROBLÈMES LIÉS À LA TÉLÉDÉCLARATION
/ TÉLÉPAIEMENT ET SOLUTIONS ENVISAGÉES

Suite à la mise en place de la télédéclaration et dui télépaiement, la DGI a recensé les problèmes soulevés par les profes-
sionnels de la comptabilité et les contribuiables eux-mêmes.

Impôt Déclaration Problème rencontré Solution proposée Réponse DGI

TVA Déclaration La déclaration complémentaire est-elle un
complémentaire complément de la déclaration initialement
déposée ou au contraire elle annule et
remplace la déclaration initiale.
La déclaration complémentaire doit être considé- En cours de développement par la DGI
rée comme complément à la déclaration initiale
afin d'éviter le double paiement et le calcul des
pénalités éventuelles sur le montant total et non
uniquement sur le montant payé en retard.
Prévoir une autre déclaration rectificative pour les
contribuables souhaitant annuler et remplacer leur
déclaration initiale.

TVA Relevé de Lorsque l'entreprise applique à la fois la règle
déduction d'affectation et le prorata de déduction, elle
ne peut mentionner la TVA figurante sur la
facture au niveau de la déclaration de TVA
puisque un seul taux de prorata est pris en
considération au niveau de la déclaration.
Nous proposons deux solutions : En cours de développement par la DGI
1. Soit de prévoir la possibilité de saisir deux taux
de prorata par ligne de déduction.
2. soit de prévoir au niveau du tableau de
déduction une autre colonne prorata de TVA et
une colonne TVA récupérable.

TVA Déclaration de Les lotissements qui confient tous les travaux Nous proposons deux solutions : Une révision des dispositions légales au
TVA à des tiers doivent procéder au dépôt d'une 1. Soit de faire cette déclaration uniquement sur regard de cette obligation est en cours
déclaration des travaux effectués en un papier entête de la société puisqu'elle ne 9
annexant les copies des marchés et des génère ni TVA récupérable ni TVA collectée.
factures. Cette déclaration ne donne pas 2. soit de faire une déclaration néant en joignant
droit à récupération ni au paiement. le tableau de déduction qui comprend le détail
Questions : des factures relatives aux travaux confiés aux
1. La déclaration sus-mentionnée doit être tiers.
établie sur le Simpl, TVA ou uniquement sur
un papier en-tête de la société ?
2. Si elle doit être déclarer sur le Simpl TVA le
montant de la TVA doit-il fugurer sur la
collonne TVA récupérable ou uniquement sur
la collone TVA figurante sur la facture ?
3. Dans le cas ou ce montant doit figurer sur
la colonne TVA récupérable comment
neutraliser cette TVA puisqu'elle n'est pas
réellement déductible ?

TVA Déclaration de Impossibilité de déclarer un chiffre d’affaires Donner la main de la saisie des avoirs (montants En cours de développement par la DGI
TVA ou une déduction négative sur la déclaration négatifs) sur la déclaration de la TVA.
de la TVA (cas des avoirs ou des
désistements chez les promoteurs
immobiliers).

Difficulté de rapprochement entre le relevé Ajouter une colonne référence ligne déclaration de En cours de développement par la DGI
TVA
Relevé de de déduction et les différentes lignes de la TVA sur le relevé de déduction.
déduction déclaration de TVA. Etudier la possibilité de renseigner les déductions au
niveau de la déclaration de TVA à partir du tableau
de déduction après avoir intégré, le champs prorata,
le champs TVA déductible, et le champs du code
déduction TVA.
Cette opération nécessitera la suppression de la
colonne prorata au niveau de la déclaration de TVA

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
TELEDECLARATION
T élé
IR Déclaration des Impossibilité d'impression des tableaux Donne la possibilité de générer au niveau de sollicitée au service de développement
traitements annexes à la DTS. Seule la feuille de l'impression tous les tableaux relatifs à la DTS.
et salaires couverture et le récapitulatif des paiements
sont générés au niveau de l'impression.

IR Déclaration des La colonne "Nombre de déductions" doit elle Concerne le nombre de personnes à
traitements contenir le nombre de personnes à charges charge
et salaires ou le nombre de déductions effectuées au
cours de l'année.
Ex : Pour une personne disposant de 3
personnes à charges et qui a travaillée 312
jours, est ce qu'on doit mentionner 3 ou bien
36 (3 x 12).

IR Déclaration des Les contribuables n'ayant pas de salariés Obligation non prévue par les
traitements doivent-ils déposer la DTS ? dispositions légales mais sollicitée par
et salaires les gestionnaires des dossiers fiscaux.

IR Déclaration des Les contribuables n'ayant pas de salariés Obligation non prévue par les
traitements doivent-ils déposer la DTS ? dispositions légales mais sollicitée par
et salaires les gestionnaires des dossiers fiscaux.

Déclaration des En respect du principe d'unicité de la

IR
Déclaration, il faut déposer une seule
produits
déclaration.
10
des actions
En conformité avec l'organisation des
services opérationnels de la DGI
(PP/PM), et en vue de clarifier cette
confusion, il est prévu de désactiver le
paiement et la déclaration au niveau de
SIMPL IR du fait que cette obligation
n'incombe qu'aux personnes morales et
que les bénéficiares de ces distributions
peuvent être également des PM; même
si la retenue à la source opérée pour les
PP est un IR.

Déclaration des Obligation de fournir l’IF des associés PP Donner la possibilité de cocher une case "Personne l'IF est prévu mais n'est pas obligatoire.
IR
produits pour le tableau de répartition du capital ne disposant pas d'IF".
des actions social. Or, les personnes physiques ne sont
pas toutes identifiées fiscalement.

IS Liasse fiscale Obligation de fournir l’IF des associés PP
pour le tableau de répartition du capital
social. Or, les personnes physiques ne sont
pas toutes identifiées fiscalement.
l'IF est prévu mais n'est pas obligatoire.
Donner la possibilité de cocher une case "Personne
ne disposant pas d'IF".

IS Paiement Les imputations sur le minimum de la Activer les imputations sur le minimum de la L'imputation est bien active.
minimum cotisation minimale ne sont pas actives au cotisation minimale Si la fenêtre ne s'affiche pas, il est
cotisation niveau du Simpl IS proposé de changer de navigateur.
minimale Un recueil des différents blocages est
mis en lignes sur notre portail au niveau
de chaque téléservice.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Q/R
A dmin
QUESTIONS – REPONSES DE
L’ADMINISTRATION FISCALE

OBJET : Demande de précision concernant l'article 108 du CGI.

Bonjour,

En relation avec l'article 108 du CGI qui stipule que :

« Sont obligatoirement imposés sous le régime de la déclaration mensuelle les contribuables dont le chiffre d’affaires
taxable réalisé au cours de l’année écoulée atteint ou dépasse un million (1.000.000) de dirhams ».

En effet, ma requête consiste à savoir le chiffre d'affaires dont parle le législateur, est-ce celui comptabilisé sur la liasse
fiscale (Compte de produits et charges) ou bien celui encaissé (régime encaissement) et déclaré à la TVA ?

Réponse de DGI du 17 mars 2017

Il s’agit du chiffre d’affaires encaissé au cours de l’année écoulé.

Cordialement

Le Directeur Général des Impôts

OBJET : TVA applicable à une formation de pilotes de ligne. 11

Réponse de la DGI n°331 du 17 Septembre 2015

Par correspondance citée en référence, vous portez à la connaissance de la Direction Générale des Impôts (DGI) que
« X » a effectué une prestation de formation sur le territoire marocain au profit de pilotes de ligne étrangers pour le
compte de la société « Y » de droit marocain, filiale d’une société tunisienne qui facture auxdits pilotes la prestation de
formation en devises.

A cet effet, vous sollicitez l’avis de la DGI sur le traitement fiscal réservé, en matière de TVA, à ladite prestation.

En réponse, j’ai l’honneur de vous faire savoir que la prestation de formation effectuée par « X » au profit de la société
de droit marocain « Y » s’analyse en tant que prestation de service passible de la TVA au taux normal de 20%, dans les
conditions de droit commun.

Le Directeur Général des Impôts

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
ECHOS
Echos
ACTUALITES DU MOIS D’AVRIL 2017

ECONOMIE : regain de croissance au 1er trimestre 2017 selon le HCP

La croissance économique est au beau fixe durant le premier trimestre de l’année 2017. L’économie marocaine a effecti-
vement progressé de 4,3% au cours de cette période. Une performance due essentiellement à l’accroissement de la
valeur ajoutée agricole. Après la sécheresse en 2016, c’est le retour du dynamisme de l’activité agricole et par ricochet
de l’économie nationale. Une note émanant du Haut Commissariat au Plan fait savoir que « l’économie nationale aurait
progressé de 4,3%, au premier trimestre 2017, au lieu de 1,7% une année auparavant. » Cette hausse est justifiée par
le redressement de 12,9% de la valeur ajoutée agricole, au lieu d’une baisse de 9% au cours de la même période en
2016. « Cette reprise aurait été soutenue par une pluviométrie excédentaire et des températures conformes à la saison,
qui auraient favorisé une hausse des superficies semées des cultures précoces et un développement progressif du
couvert végétal et des pâturages », souligne le HCP.

OCP : malgré une année 2016 difficile, le Groupe parvient à rester profitable

L’année 2016 a été difficile pour OCP, mais le groupe est parvenu à préserver ses marges. Dans un contexte marqué
prix, due à un surplus de l’offre, le chiffre d’affaires du groupe est passé de 47,7 MMDH en 2015 à 42,2 MMDH en avoisi-
nant les 11%.
La demande mondiale est restée soutenue dans l’ensemble, la croissance de la consommation agricole ayant été sous-
tendue par la baisse des prix des engrais.
Cette baisse des prix a été toutefois compensée par la progression des volumes à l’exportation. Les exportations ont
progressé de 70%, atteignant 1,7 million de tonnes en 2016.
Le redressement de la demande provenant de l’Amérique Latine, et plus précisément de l’Argentine et du Brésil, exporta-
tions vers cette région, dont les volumes ont augmenté de 900.000 tonnes.
Dans ce contexte, le bénéfice brut du groupe OCP est passé de 33,7 MMDH en 2015 à 28,9 MMDH en 2016, soit Ceci 12
étant, le groupe est parvenu à maintenir une marge brute de 68%, contre 70% l’année précédente, reflétant la baisse
des coûts des matières premières.
En outre, le résultat opérationnel a été divisé par deux: il est passé de 14 MMDH en 2015 à 6,6 MMDH seulement.
Cependant, le groupe affiche une satisfaction vis-à-vis de sa profitabilité, surtout dans une industrie où les marges sont
peu significatives ces dernières années.
Cette profitabilité découle de l’efficacité de la politique de réduction des coûts entamée par le groupe et des améliora-
tions au long de la chaîne de valeur.

Les IDE et les recettes MRE en baisse

Les indicateurs de l'Office des changes montrent également une baisse des flux d'IDE à fin février. Ces derniers ont été
évalués à un peu plus de 3 milliards de DH contre 4,1 milliards un an auparavant, soit une chute de 25,7%. De leur côté,
les recettes MRE s'inscrivent dans la même tendance avec 8,8 milliards de DH contre plus de 9 milliards un an aupara-
vant, soit un repli de 3,1%.

TELEPHONIE : Premier exercice difficile pour ORANGE

C'est le premier exercice complet de l’entreprise sous les couleurs du géant français Orange, qui détient depuis juillet
2015 une participation de 49% dans le groupe Medi Télécom.
Les baisses s’affichent même au niveau du total bilan consolidé qui perd plus de 130 millions de DH en douze mois
d’activité pour s’établir à hauteur 10,2 milliards de DH contre 10,3 MMDH pour 2015.
L’année 2016 a aussi été marquée par une activité stagnante, ce qui fait ressortir le chiffre d’affaires consolidé en très
timide hausse à hauteur de 5,3 MMDH.

Les charges d’exploitation grimpent aussi pour atteindre 4,7 MMDH contre 4,4 MMDH une année auparavant. Le poids
des charges dans le chiffre d’affaires s’alourdit également et passe d’un taux de 83% à presque 90% à fin décembre.
C’est ainsi que le résultat d’exploitation baisse de 22,7% pour s’établir à 806 millions de DH. La marge opérationnelle
dégagée par l’entreprise Medi Télécom (Orange), chute elle aussi de 4,5 points de pourcentage et affiche 15,1% contre
19,6% douze mois plus tôt. L’opérateur a réussi par ailleurs à alléger de 335 MDH sa dette financière qui se chiffre à fin
décembre 2016 à quelque 4,4 milliards de DH. Dans ce sillage, le résultat net part du groupe (RNPG) ne pouvait pas
faire mieux qu’un recul de 12,7% pour se fixer à 261,7 MDH.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
A gend
FORMALITES A ACCOMPLIR AVANT
LE 30 AVRIL 2017 ET LE 31 MAI 2017

PERSONNES MORALES (SOCIETES)

Assujetties à l’IS et (éventuellement) à la TVA

IMPOT SUR LES SOCIETES

VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE

Avant l’expiration du mois d’avril 2017, les retenues afférentes aux paiements effectués pendant le mois de mars 2017
doivent être télédéclarées et télépayées par l’entreprise qui a effectué la retenue.

Les mêmes retenues opérées pendant le mois d’avril 2017 sont versées au receveur avant l’expiration du mois de mai
2017.

Il s’agit des :

• Retenues à la source opérées par les employeurs et les débirentiers sur les salaires et revenus assimilés octroyés à
des salariés.
• Retenues à la source effectuées par les contribuables résidents ou ayant une profession au Maroc, sur les rémunéra-
tions éventuelles versées à des personnes physiques non résidentes au Maroc. La retenue est opérée au taux de 10%.
• Retenues à la source effectuées par les personnes physiques ou morales, résidentes ou ayant une activité au Maroc, 13
sur les produits bruts éventuels, versés à des sociétés étrangères non résidentes au Maroc. La retenue est opérée au
taux de 10%.
• Retenues à la source effectuées par les cliniques ou établissements assimilés, sur les honoraires et rémunérations
versés aux médecins non patentables qui effectuent des actes médicaux ou chirurgicaux dans ces établissements. La
retenue qui est opérée au taux de 30% est libératoire de l’IR.
• Retenues à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés (15%), sur les produits de place-
ments à revenu fixe (20% ou 30%), ainsi que sur les bénéfices des établissements des sociétés étrangères (15%) mis à
leur disposition à l’étranger. La retenue à la source doit être opérée et versée par l’organisme distributeur de ces produits.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Avant le 30 avril 2017 :

• Télédéclaration et télépaiement de la T.V.A au titre du 1er trimestre 2017.

• Télédéclaration et télépaiement de la TVA au titre du mois de mars 2017.
Avant le 31 mai 2017 :

• Télédéclaration et télépaiement de la T.V.A au titre du mois d’avril 2017.

NB : la déclaration mensuelle concerne (Art. 26) :

- Les contribuables dont le C.A taxable réalisé au cours de l’année écoulée atteint ou dépasse 1.000.000 DH
- Toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et y effectuant des opérations imposables.

PERSONNES PHYSIQUES

Assujetties à l’IR et (éventuellement) à la TVA

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
Agend

VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE

Avant l’expiration du mois d’avril 2017, les retenues afférentes aux paiements effectués pendant le mois de mars 2017,
doivent être télédéclarées et télépayées par l’entreprise qui a effectué la retenue.
Les mêmes retenues opérées pendant le mois d’avril 2017 sont télédéclarées et télépayées avant l’expiration du mois de
mai 2017.

Il s’agit des mêmes retenues opérées par des personnes morales, exposées ci-dessus.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Avant le 30 avril 2017 :

• Télédéclaration et télépaiement de la T.V.A au titre du 1er trimestre 2017.

• Télédéclaration et télépaiement de la TVA au titre du mois de mars 2017.

Avant le 31 mai 2017 :

• Télédéclaration et télépaiement de la T.V.A au titre du mois d’avril 2017. 14

BULLETIN D’ABONNEMENT

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LE BULLETIN FIDUCIAIRE

A le

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
SOMMAIRE
SOMMAIRE

N° 279 du Bulletin Fiduciaire

EDITORIAL PAGE 3

OFFICE DES CHANGES

Investissements à l’étranger des entreprises financières bénéficiant du statut CFC PAGE 4

FISCALITE
Note de service sur le pouvoir d’appréciation de l’administration dans le cadre du contrôle fiscal PAGE 5

Conventions DGI
Signature de conventions entre la DGI et respectivement le tribunal
administratif de Rabat et l’ANCFCC PAGE 6

DROIT DES AFFAIRES

Publication du projet décret relatif au nouveau CCAG-T PAGE 7
2
LOI DE FINANCES 2017
Soumission du bail professionnel à la tva au taux de 20% PAGE 8

ECHOS
Actualités du mois de juin 2017 PAGE 10

QUESTIONS / REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE PAGE 11

NOTE DE SERVICE
Note de service de la DGI relative à l'inscription des comptables agréés PAGE 12

AGENDA FISCAL
Formalités à accomplir avant fin juin 2017 PAGE 13

Directeur de la publication E-mail: fidu_annonces@menara.ma

Rachid Boubakry
Dossier de Presse : 20/1990
Comité de Rédaction
Rachid Boubakry Dépôt Légal : 14/91
Naoual Ouifak
Imane El Kaissouni ISSN : 0851 -9978

Abonnement Réalisation & Impression :

Imp. TouContinu
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LE BULLETIN FIDUCIAIRE
EDITO
EDITORIAL
EDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’actualité est marquée par signature de conventions de collaboration entre la Direction Générale des
Impôts (DGI) et respectivement le tribunal administratif de rabat et l’Agence Nationale de la
Conservation Foncière, le Cadastre et la Cartographie (ANCFCC).

Sur un autre registre, et en raison des insuffisances et des dysfonctionnements qui se sont révélés dans
sa mise en œuvre, le cahier des clauses administratives générales applicable aux marchés de travaux
(CCAG-T) fera l’objet d’une refonte visant à remédier à ceux-ci. A cet effet, le ministère de l’Equipement,
du Transport et de la Logistique, avec la participation des représentants de la Trésorerie Générale du
Royaume (TGR), du Secrétariat Général du Gouvernement (SGG) et de la Fédération Nationale des
Bâtiments et Travaux Publics (FNBTP), a élaboré un projet de CCAG-T amendant et abrogeant le
CCAG-T actuellement en vigueur depuis l’année 2000. Cette refonte du texte du CCAG-T entre dans le
cadre de la réforme des textes régissant la passation et l’exécution des marchés publics, qui s’inscrit
dans la logique des grands chantiers initiés par les pouvoirs publics.
3
L’administration fiscale dispose d’un pouvoir d’appréciation lors de l’exercice du droit de contrôle qui lui
est dévolu par l’article 213 du Code Général des Impôts (CGI) et ce, dans les cas où la comptabilité
présentée n’est pas probante au vu des irrégularités graves prévues par cet article ou lorsqu’elle
présente des insuffisances au niveau des chiffres d’affaires déclarés dont la preuve est apportée par
l’Administration. Suite à la publication par la DGI d’une note de service relative au pouvoir d’appréciation
de l’administration dans le cadre du contrôle fiscal, nous vous faisons part de la teneur de cette notre de
service.

A noter également la soumission à la TVA au taux de 20% des taux à usage professionnel, dans le cadre
de la loi de finances 2017.

Enfin, signalons la publication d’une note de service de la DGI relative à l’inscription comptable agrées.

Dans le présent numéro, vous retrouverez également les échos et l’agenda fiscal du mois de juin 2017,
ainsi que les Questions / Réponses de l’administration fiscale.

Bonne lecture à tous !

2017
La Rédaction

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
OFFICE DES CHANGES
Office
INVESTISSEMENTS À L’ÉTRANGER DES
ENTREPRISES FINANCIÈRES BÉNÉFICIANT
DU STATUT CFC

En vertu des dispositions de l’article 778 de l’Instruction Générale des Opérations de Change du 31 décembre 2013, les
personnes morales résidentes inscrites au registre de commerce sont autorisées à effectuer des opérations d’investisse-
ment à l’étranger dans les conditions suivantes :

• Les personnes morales susvisées doivent avoir au moins trois années d’activité ;
• L’investissement à réaliser à l’étranger doit être en rapport avec l’activité de la personne morale résidente concernée,
avoir pour objectif de consolider et de développer cette activité et ne pas porter sur les opérations de placements ou sur
des biens immobiliers autres que ceux correspondant aux besoins d’exploitation des entités créées à l’étranger ou
faisant partie intégrante de leur activité ;
• La comptabilité de la personne morale concernée doit être certifiée sans réserve significative par un commissaire aux
compte externe indépendant ;
• Le montant transférable, par personne morale résidente et par année civile, au titre des investissements à l’étranger,
peut atteindre 100 millions de dirhams pour les investissements à réaliser en Afrique ou 50 millions de dirhams pour les
opérations à réaliser dans les autres continents.

La présente circulaire a pour objet d’informer les intermédiaires agréés que les entreprises financières bénéficiant du
statut CFC, telles que définies par les dispositions du Dahir n°1-14-93 du 12 rejeb 1435 (12 mai 2014) portant promulga-
tion de la loi n° 68-12 modifiant et complétant la loi n° 44-10 relative au statut de « Casablanca Finance City », ne sont
pas soumises aux deux premières conditions énumérées ci-dessus . 4

Les intermédiaires agréés sont également informés que les plafonds annuels de 100 et 50 millions de dirhams prévus
pour les opérations d’investissements à réaliser à l’étranger, ne sont pas applicables à la part souscrite en devises par
des non-résidents ou des étrangers résidents au capital des entreprises financières bénéficiant du statut CFC.

Les entreprises financières bénéficiant du statut CFC peuvent à cet égard procéder à l’investissement à l’étranger de la
part souscrite en devises par des non-résidents ou des étrangers résidents sans limitation de montant.

Les plafonds de 100 et 50 millions de dirhams s’appliquent uniquement à la part du capital des entreprises susvisées,
souscrite en dirhams par les résidents.

La présente circulaire complète et modifie les dispositions de l’Instruction Générale des Opérations de Change du 31
décembre 2013.

Les intermédiaires agréés sont invités à assurer une large diffusion des dispositions de la présente circulaire.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
FISCALITE
Fisca

NOTE DE SERVICE SUR LE POUVOIR

D’APPRÉCIATION DE L’ADMINISTRATION DANS
LE CADRE DU CONTRÔLE FISCAL

La Direction Générale des Impôts dispose d’un pouvoir d’appréciation lors de l’exercice du droit de contrôle qui lui est
dévolu par l’article 213 du Code Général des Impôts (CGI) et ce, dans les cas où la comptabilité présentée n’est pas
probante au vu des irrégularités graves prévues par cet article ou lorsqu’elle présente des insuffisances au niveau
des chiffres d’affaires déclarés dont la preuve est apportée par l’Administration.

Ce pouvoir d’appréciation est également consacré par l’article 23 de la loi 9-88 relative aux obligations comptables
des commerçants qui reconnaît à l’Administration le droit de rejet des comptabilités non tenues dans les formes
prescrites par ladite loi.

Il est à noter que le législateur, tout en précisant les conditions de l’exercice de ce pouvoir, a conféré aux commis-
sions et aux juridictions le droit de contrôle de ce pouvoir.

Au vu des orientations stratégiques de la DGI et qui s’articulent autour de l’amélioration de la qualité du service, du 5
respect des garanties accordées aux contribuables et de l’encadrement du dispositif du contrôle fiscal, l’adhésion des
entités chargées du contrôle à l’accomplissement des ces objectifs est décisive.

Dans le cadre de l’exercice du droit de contrôle, le pouvoir d’appréciation doit être opéré de manière à sauvegarder
l’intégralité des garanties accordées aux contribuables.

A cet égard, les entités chargées du contrôle sont invitées à veiller à la qualification adéquate des faits et manque-
ments relevés, par rapport aux irrégularités prévues par les dispositions de l’article 213 du CGI, en tenant compte de
leur gravité et de leur importance significative.

Dans les cas où la comptabilité présentée n’est pas probante au vu des irrégularités graves prévues par cet article
ou lorsqu’elle présente des insuffisances au niveau des chiffres d’affaires déclarés, les entités de contrôle sont
appelées à privilégier les approches de détermination des nouvelles bases ou de reconstitution de chiffre d’affaires
qui soient les plus proches de la réalité de l’entreprise vérifiée.

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que les redressements notifiés doivent être motivés et suffisamment détaillés.

Mesdames et Messieurs le chef de la Division du Contrôle National des Grandes Entreprises, les directeurs
régionaux, provinciaux, (Inter) préfectoraux, les chefs de service, les chefs de brigades et les vérificateurs sont invités
à veiller à la bonne application des prescriptions de la présente note

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
DGI
DGI
Dgi
SIGNATURE DE CONVENTIONS DE COOPÉRATION
AVEC LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF
DE RABAT ET L’ANCFCC

1. Convention avec le tribunal administratif de Rabat

M. Omar FARAJ, Directeur Général des Impôts, a signé une convention avec le Tribunal administratif de Rabat
relative à l’exécution des jugements, le mardi 17 janvier 2017.

La convention consiste en l’instauration d’un délai amiable de 30 jours pour l’exécution des jugements et arrêts
définitifs prononcés à l’encontre de la DGI, et pour lesquels des dossiers d’exécution ont été ouverts au niveau du
Tribunal administratif de Rabat. En vertu de cette convention, le Tribunal administratif s’engage à suspendre toute
mesure d’exécution forcée à l’encontre de la DGI (amendes, saisies, …) durant le délai de 30 jours susvisé. Durant
ce délai, la DGI s’engage à procéder à l’exécution.

Le délai en question est suspendu pour les affaires qui posent des difficultés d’exécution ou qui ont fait l’objet de
demandes de sursis à l’exécution, régulièrement soulevées devant le juge, jusqu’à ce qu’une décision définitive soit
prise à leur sujet.

A signaler que cette convention a été signée avec d’autres administrations et établissements publics (Ministère de
l’éducation, Ministère du transport, ONCF, CDG, certaines collectivités locales, …), leur fixant un délai d’exécution
de 6 mois.

2. Accord-cadre de coopération entre la DGI et l'ANCFCC

M. Omar FARAJ, Directeur Général des Impôts, et M. Karim TAJMOUATI, Directeur Général de l'Agence Nationale
de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie, ont signé un Accord-cadre de coopération, le 7 juin
2016. 6

L'Accord-cadre a pour finalité de :

- institutionnaliser le processus de coopération bilatérale entre les deux institutions amorcé depuis quelques années ;

- établir une coopération étroite entre les deux parties et la coordination de leurs actions pour l'optimisation des
recettes de l'Etat et l'amélioration de la qualité du service rendu aux usagers ;

- consolider leur coopération dans les domaines de l'échange d'informations en leur possession, notamment, pour
lutter contre les différentes formes de fraude.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
DROIT DES AFFAIRES
Droit
PUBLICATION D’UN PROJET DE NOUVEAU CCAG-T

En raison des insuffisances et des dysfonctionnements qui se sont révélés dans sa mise en œuvre, le cahier des
clauses administratives générales applicable aux marchés de travaux (CCGA-T) fera l’objet d’une refonte visant à
remédier à ceux-ci.

A cet effet, le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, avec la participation des représentants de
la Trésorerie générale du royaume (TGR), du Secrétariat général du gouvernement (SGG) et de la Fédération
nationale des bâtiments et travaux publics (FNBTP), a élaboré un projet de CCAG-T amendant et abrogeant le
CCAG-T actuellement en vigueur depuis l’année 2000.

Cette refonte du texte du CCAG-T entre dans le cadre de la réforme des textes régissant la passation et l’exécution
des marchés publics, qui s’inscrit dans la logique des grands chantiers initiés par les pouvoirs publics.

L’objectif principal escompté de cette réforme est de garantir un meilleur équilibre des contrats, tout en assurant une
meilleure maîtrise de l’exécution des travaux et de renforcer les droits et obligations des cocontractants, en préser-
vant les intérêts de l’administration et du secteur privé dans le cadre d’un partenariat équilibré en vue d’assurer des
prestations de meilleure qualité et dans les délais requis.

Aussi, ce nouveau CCAG-T tend à simplifier les procédures d’exécution des marchés par l’assouplissement et la
clarification de certaines clauses qui donnaient lieu à des interprétations erronées et parfois divergentes ainsi qu’à la
réduction de délais de notification de certains actes de gestion. 7

En outre, les nouvelles clauses de ce projet ont été mises en conformité avec les dispositions du nouveau décret
relatif aux marchés publics entré en vigueur depuis le 1er janvier 2014.

Les principaux apports édictés par ledit projet de CCAG-T se résument comme suit :

- Extension du champ d’application du présent CCAG-T aux marchés, de travaux conclus par les Collectivités territo-
riales, les Etablissements Publics soumis au nouveau décret relatif aux marchés publics ;

- Renforcement des voies de règlement des litiges et différends par l’introduction de nouveaux mécanismes relatifs
à la médiation et à l’arbitrage ;

- Mise en application du principe d’octroi des avances dans les marchés publics suite à la publication du décret n°
2-14-272 y afférent ;

- Ajout d’articles spécifiques relatifs à la protection de l’environnement et à la gestion des déchets de chantier ;

- Dévolutions des attributions des différents intervenants dans l’exécution des marchés ;

- Introduction de nouvelles dispositions relatives aux pénalités, à l’ajournement des travaux et aux délais de
paiement des sommes dues aux titulaires de marchés ;

- Ajout de nouvelles dispositions relatives à la restitution de la retenue de garantie et du cautionnement définitif ;

- Clarification des cas pouvant donner lieu à l’établissement d’avenants et des décisions de résiliations ;

- Réduction des délais de notification de certains actes de gestion.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE FINANCES 2017
Loi
SOUMISSION DU BAIL PROFESSIONNEL
À LA TVA AU TAUX DE 20%

Les baux taxés à 20% en 2018

Les contribuables hors champ subiront le surcoût

La liste des professions qui seront impactées par l’application d’une TVA à 20% sur les locaux professionnels à partir
de janvier 2018

Article 91 - Exonérations sans droit à déduction

VI - Les opérations portant sur :

1°- les prestations fournies par les médecins, médecins-dentistes, masseurs kinésithérapeutes,
orthoptistes, orthophonostes, infirmiers, herboristes, sages-femmes, exploitants de clinique,
maisons de santé ou de traitement et exploitants de laboratoires d’analyses médicales;
2°- les ventes portant sur les appareillages spécialisés destinés exclusivemenet aux handicapés.
Il en est de même des opérations de contrôle de la vue effectuées au profit des déficients visuels
par des associations reconnues d’utilité publique

Source : CGI 2016

8

Les baux professionnels signés à partir du 1er janvier 2018 devraient obligatoirement comporter une TVA de 20%.
La mesure figure dans le projet de loi de finances en discussion à la deuxième Chambre du Parlement.

Elle a de fortes chances de passer puisqu’il s’agit d’une mise en cohérence avec la version arabe du Code général
des impôts qui prévoyait la taxation des baux professionnels garnis ou meublés car la version française laisse suppo-
ser que les locaux professionnels étaient exonérés. Résultat: des milliers de contrats de bail ont échappé à la
taxation. Le gouvernement veut réintégrer tout ce monde dans le champ de la TVA.

La perspective d’une taxe de 20% inquiète beaucoup de monde. A commencer par les contribuables qui ne sont pas
producteurs fiscaux, c’est-à-dire qui ne peuvent pas déduire la TVA. Leur liste figure à l’article 91-VI au CGI. Parmi
cette population figurent les médecins et les cliniques, qui ont été pris de court par la mesure.

« Même le Conseil national de l’Ordre des médecins n’est pas au courant. Notre position officielle est claire: pas
question de subir 20% de TVA. C’est scandaleux. Cette mesure intervient au moment où les médecins réclament des
mesures d’accompagnement à l’investissement. Elle favorise les investisseurs qui ouvrent des cliniques dans le
cadre de holding car ils peuvent déduire la TVA », relève le président du Collège syndical des médecins spécialistes
privés. Si la mesure passe, les médecins devront assumer une charge supplémentaire de 20%. Un surplus qu’ils vont
devoir répercuter sur le patient, qui supporterait au final cette TVA.

En plus des médecins, les établissements d’enseignement privé devront eux aussi subir le passage à une TVA de
20%, sans pouvoir la déduire. Là encore, il est entendu que seuls les nouveaux contrats de bail sont concernés. Mais
le problème, c’est que le ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur a enjoint aux écoles installées dans
les appartements et les villas d’emménager dans des locaux aux normes. Les futurs investisseurs sont donc obligés
de s’installer dans des locaux conformes au nouveau cahier des charges. La plupart opteront pour la location. Par
conséquent, ils devront subir la taxe.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE FINANCES 2017
Loi
«J’ai un client qui souhaite ouvrir une école d’enseignement supérieur. Et depuis un an, il n’a toujours pas trouvé de
locaux correspondant à son budget. L’application d’une TVA de 20% lui compliquera certainement la tâche»,
explique Imane Kabbaj, directrice générale de CBRE. Les opérateurs de l’enseignement privé devront donc
débourser un surcoût de 20% dès le début.

« Nous proposons que le gouvernement revienne sur cette décision très pénalisante, d’autant que la profession n’a
pas été consultée sur les implications de cette mesure sur le secteur. Nous comptons en discuter lors de la réunion
que nous devons tenir prochainement avec le ministre de tutelle », signale le président de la Fédération de l’enseigne-
ment supérieur privé. Et de préciser que « quand il s’agit de mesures favorables aux contribuables, il faut attendre
des textes d’application qui ne voient jamais le jour ». Certains opérateurs d’enseignement privé ont deux sociétés
distinctes: l’une pour la construction et l’autre pour l’exploitation.

La première loue ensuite les locaux à la seconde pour une optimisation fiscale. Mais tout le monde n’est pas dans le
même schéma. Par conséquent, si la mesure passe, les opérateurs de l’enseignement privé répercuteront la hausse
sur les étudiants. Ce qui va contribuer au renchérissement de l’enseignement privé.

Les activités qui peuvent déduire la TVA ne sont pas impactées. « La plupart de nos clients sont des sociétés
structurées, assujetties à la TVA. Ils ne seront pas touchés par cette mesure. Mais certains producteurs d’immobilier
professionnel devront revoir leur stratégie commerciale. « Nous ciblons toutes sortes d’activités, dont des cabinets
de médecin. Mais la taxation nous privera d’une importante partie de notre clientèle. Par conséquent, nous serons
obligés d’adapter notre offre de locaux professionnels », explique le directeur général d’un groupe de sociétés
spécialisées dans l’immobilier professionnel.

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E chos

ACTUALITES DU MOIS DE JUIN 2017

CAMPAGNE AGRICOLE : la bonne moisson se confirme

Après une saison 2016 décevante à cause des effets de la sècheresse, les indicateurs du secteur agricole sont
revenus au vert avec une récolte record prévue cette année. Le ministre de tutelle table sur une production de près
de 100 millions de quintaux de céréales. Cette production sera distribuée aux minoteries avec un prix de référence
de 280 dhs le quintal pour le blé tendre. Une subvention de 20 dhs par quintal est également prévue afin de préserver
le prix de vente du pain sur le marché.

PRODUITS HALIEUTIQUES : Le Maroc à la peine sur les marchés du Golfe

0,3%, c’est la part de marché que détient l’export de produits halieutiques sur le marché des pays du Golfe. Un
marché estimé à 2 milliards de dollars en 2014. La Direction des études du ministère des Finances en dresse une
tendance soutenue sur les 15 dernières années. « Les importations de ces pays se sont rapidement taillées une
place non négligeable dans le commerce mondial des produits halieutiques », est-il constaté. Avec à la clé, un taux
de croissance annuel moyen de 15% entre 2009 et 2014. Cette dynamique est tirée en grande partie par la hausse
des achats des Emirats arabes unis (EAU) et de l’Arabie saoudite. Deux pays qui présentent d’importantes opportuni-
tés pour le Maroc qui en est lié par des accords de libre-échange. A noter, également, que les Emirats, notamment
Dubaï, constituent une plateforme de dispatching vers les autres pays de la région. Cependant, le Maroc, qui a expor-
té à travers le monde 13 milliards de DH sur la même période, n’a été que le 34e fournisseur des pays du Golfe.
Pourtant, le Maroc y déploie un effort non négligeable de promotion. En 2016, il avait participé pour la 5ème fois au 10
Salon Gulfood, l’un des évènements leaders du secteur de l’alimentation. Pourquoi les produits halieutiques
marocains n’arrivent pas à développer leur part de marché ? Pour les professionnels, c’est une affaire d’offre expor-
table adaptée. Ces marchés ont la préférence pour le poisson frais. De plus la concurrence s’appuie, pour l’essentiel,
sur les produits issus de l’aquaculture plus compétitifs. Une offre qui fait également défaut au Maroc.

LOI DE FINANCES 2017 : les biens publics ne pourront plus être saisis

Le gouvernement a discrètement glissé un amendement dans le projet de loi de finances, accordant à l’État et aux
collectivités territoriales la possibilité de régler les indemnités et créances détenues par les tiers selon la disponibilité
des crédits. Il permet également, le cas échéant, d’étaler les paiements sur plusieurs exercices selon la disponibilité
des crédits. Mais la mesure qui provoque un branle-bas de combat concerne l’insaisissabilité des biens et des
finances de l’État et des collectivités territoriales pour le règlement de ces dettes. Une mesure considérée comme
illégale par certains élus qui compte saisir la Cour constitutionnelle.

IMMOBILIER: Garan finalise le pôle urbain Victoria

L’aménageur et développeur Garan vient de dévoiler l’état d’avancement du nouveau pôle urbain Victoria, sis dans
la zone de Bouskoura. 2017 verra donc le lancement commercial de deux parties de ce mégaprojet. Il s’agit des lots
de terrain R+5 à partir de 415 m² destinés aux promoteurs intéressés par le développement d’une offre résidentielle
ainsi que la deuxième résidence d’appartements développés par Garan lui-même. Pour ce qui est de l’aménagement
des 250 hectares, 158 ont été, à ce jour, réceptionnés et les 92 ha restants sont en cours de viabilisation, a précisé
le groupe saoudo-marocain.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Q/R
A dmin
QUESTIONS – REPONSES DE
L’ADMINISTRATION FISCALE

Objet : Taux de TVA applicable aux prestations de restauration collective des détenus

Par correspondance citée en référence, vous faites savoir que dans le cadre de l’humanisation des conditions de
détention, votre Etablissement a procédé à la généralisation de l’externalisation collective des détenus à des
entreprise spécialisées.

Vous précisez à cet égard que ce projet stratégique a nécessité la mobilisation de ressources financières importantes
pour couvrir le coût journalier de restauration d’un détenu estimé à 21 dirhams TTC. sur la base d’un taux de TVA de
20%.

A cet égard, vous souhaitez étudier la possibilité de préciser que la prestation de restauration collective des détenus
est taxable au taux réduit de 10%.

En réponse, j’ai l’honneur de vous rappeler que les opérations de restauration qui doivent être soumises au taux de
10% en application des dispositions de l’article 99-2° du Code Général des Impôts, s’entendent des ventes de
denrées ou de boissons à consommer sur place servis dans les lieux aménagés à cet effet et ayant l’autorisation
d’exercer l’activité de restauration.

L’application du taux de 10% susvisé est également étendue aux activités de traiteurs qui sont considérés comme 11
des établissements réalisant des ventes de plats cuisinés mis à la disposition des clients (NC n° 717 page 139).

Par conséquent, l’opération d’externalisation de la restauration collective dont bénéficie votre Etablissement est
soumise au taux de 10% dés lors que le service de restauration est fourni par un traiteur.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
NOTE DE SERVICE
Note

NOTE DE SERVICE DE LA DGI RELATRIVE À

L'INSCRIPTION DES COMPTABLES AGRÉÉS

Objet : Inscription des nouveaux comptables agréés à la taxe professionnelle.

A ce titre

La présente Note a pour objet de clarifier les modalités d’inscription des nouveaux comptables agrées à la taxe profes-
sionnelle.

A ce titre il est rappelé que la loi n°127-12 relative l’organisation de la profession de comptable agréé et à la création
de l’Organisation Professionnelle des Comptables Agrées (OPCA) publiée au B.O n° 6388 du 20 août 2015, est
entrée en vigueur à partir du 20 août 2016, soit après l’expiration d’un délai de 12 mois de la date de sa publication
conformément aux dispositions de l’article 104 de ladite loi.

En vertu de ladite loi, seule l’OPCA est habilitée à accorder le titre de comptable agréé pour exercer la profession de
comptable indépendant. Cette loi a également doté l’OPCA de pouvoirs disciplinaires pour sanctionner les profession-
nels de la comptabilité qui exercent en contravention des disposition législatives et réglementaires en vigueur.

A cet égard, et à l’instar des autres professions réglementées (expert-comptables, médecins, avocats, etc). les
gestionnaires des services d’assiette sont tenus de demander aux nouveaux professionnels de la comptabilité et
entrepreneurs de travaux de comptabilité, qui désirent s’inscrire pour la première fois aux rôles de la taxe profession-
nelle, de produire une attestation délivrée par l’OPCA justifiant leur inscription sur les listes de cette dernière. 12

Mesdames et messieurs les Directeurs Régionaux, Provinciaux, Préfectoraux et inter Préfectoraux, les chefs de
service centraux, régionaux et provinciaux et les clients de brigades et de subdivisions doivent veiller à la stricte
application de la présente note de service.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
Agend
FORMALITES A ACCOMPLIR AVANT
LE 30 juin 2017

PERSONNES MORALES (SOCIETES)

Assujetties à l’IS et (éventuellement) à la TVA

IMPOT SUR LES SOCIETES

VERSEMENT DU 2ème ACOMPTE PROVISIONNEL (I.S.) AU TITRE DE L’EXERCICE 2017

Le versement du 2ème acompte provisionnel (I.S.) doit être effectué spontanément avant l’expiration du mois de juin
2017, à la caisse du receveur de l’administration fiscale dont dépend le siège social ou le principal établissement au
Maroc de la société concernée. L’acompte est égal à 25% du montant de l’impôt dû au titre de l’exercice précédent
(2016), calculé selon le barème progressif.

VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE

Avant l’expiration du mois de juin 2017, les retenues afférentes aux paiements effectués pendant le mois de mai
2017, doivent être télédéclarées et télépayées.

Les mêmes retenues opérées pendant le mois de juin 2017 sont télédéclarées et télépayées avant l’expiration du
mois de juillet 2017.

Il s’agit des :

• Retenues à la source opérées par les employeurs et les débirentiers sur les salaires et revenus assimilés octroyés
à des salariés.
• Retenues à la source effectuées par les contribuables résidents ou ayant une profession au Maroc, sur les rémuné- 13
rations éventuelles versées à des personnes physiques non résidentes au Maroc. La retenue est opérée au taux de
10%.
• Retenues à la source effectuées par les personnes physiques ou morales, résidentes ou ayant une activité au
Maroc, sur les produits bruts éventuels, versés à des sociétés étrangères non résidentes au Maroc. La retenue est
opérée au taux de 10%.
• Retenues à la source effectuées par les cliniques ou établissements assimilés, sur les honoraires et rémunérations
versés aux médecins non patentables qui effectuent des actes médicaux ou chirurgicaux dans ces établissements.
La retenue qui est opérée au taux de 30% est libératoire de l’Impôt sur le Revenu (IR).
• Retenues à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés (15%), sur les produits de
placements à revenu fixe (20% ou 30%), ainsi que sur les bénéfices des établissements des sociétés étrangères
(10%) mis à leur disposition à l’étranger. La retenue à la source doit être opérée et versée par l’organisme distributeur
de ces produits.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Avant le 30 juin 2017 :

• Télédéclaration et télépaiement mensuels de la TVA au titre du mois de mai 2017. (Imprimé modèle n°718/92)

DEMANDE DE REMBOURSEMENT DE LA TVA

La demande de remboursement de TVA au titre du 1er trimestre 2017 peut être effectuée à partir du 2ème trimestre
2017, au service local des impôts. Le contribuable dispose d’un délai d’un an pour déposer cette demande de
remboursement.

N.B : les remboursements sont liquidés dans un délai maximum de 3 mois, à partir de la date de dépôt de la
demande.
PERSONNES PHYSIQUES

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
Agend

Assujetties à l’IR et (éventuellement) à la TVA

VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE

Avant l’expiration du mois de juin 2017, les retenues afférentes aux paiements effectués pendant le mois de mai
2017, doivent être télédéclarées et télépayées.

Les mêmes retenues opérées pendant le mois de juin 2017 sont télédéclarées et télépayées avant l’expiration du
mois de juillet 2017.

Il s’agit des mêmes retenues opérées par des personnes morales, exposées ci-dessus.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Avant le 30 juin 2017 :

• Télédéclaration et télépaiement mensuels de la TVA au titre du mois de mai 2017. (Imprimé modèle n°718/92)

DEMANDE DE REMBOURSEMENT DE LA TVA

Régime identique aux personnes morales, exposé ci-dessus.

14

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
Dispensé de Timbrage Autorisation postale n° 1020

LOI DE FINANCES 2017

DISPOSITIONS FISCALES RELATIVES À L'IS

DELAIS DE PAIEMENT
AVIS TECHNIQUE DE L'OEC SUR LES

DILIGENCES DU CAC

OFFICE DES CHANGES

CIRCULAIRE RELATIVE AUX INVESTISSEMENTS

À L'ÉTRANGER DES ENTREPRISES FINANCIÈRES

BÉNÉFICIANT DU STATUT CFC

28
ENSEIGNEMENT 0
LES CRÈCHES PRIVÉES EN DROIT MAROCAIN

ECHOS
DGI
ACTUALITÉS DES MOIS DE JUILLET ET AOÛT 2017
NOTE DE SERVICE RELATIVE À L'INSCRIPTION

DES COMPTABLES AGRÉÉS

AGENDA FISCAL
FORMALITÉS À ACCOMPLIR AVANT FIN

JUILLET ET AOÛT 2017

Q/R DE L'ADMINISTRATION
FISCALE

REVUE MENSUELLE DIFFUSEE PAR ABONNEMENT

N° 280 - JUILLET / AOUT 2017 - Dossier de presse 20/1990 - Directeur de la Publication : Rachid BOUBAKRY
SOMMAIRE
SOMMAIRE

N° 280 du Bulletin Fiduciaire

EDITORIAL PAGE 3

LOI DE FINANCES 2017

Dispositions fiscales relatives à l'IS PAGE 4

DELAIS DE PAIEMENT
Avis technique de l'OEC sur les diligences du CAC PAGE 8

OFFICE DES CHANGES

Circulaire relative aux investissements à l'étranger des entreprises
financières bénéficiant du statut CFC PAGE 10

ENSEIGNEMENT
Les crèches privées en droit marocain PAGE 11 2

DGI
Note de Service relative à l'inscription des comptables agréés PAGE 14

ECHOS
Actualités des mois de juillet et août 2017 PAGE 13

QUESTIONS / REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE PAGE 13

AGENDA FISCAL
Formalités à accomplir avant fin juillet et août 2017 PAGE 14

Directeur de la publication E-mail: fidu_annonces@menara.ma

Rachid Boubakry
Dossier de Presse : 20/1990
Comité de Rédaction
Rachid Boubakry Dépôt Légal : 14/91
Naoual Ouifak
Imane El Kaissouni ISSN : 0851 -9978

Abonnement Réalisation & Impression :

Imp. TouContinu
Tél.: 05 22 20 40 30 / 20 00 32 Tél.: 05 22 27 47 18 - Fax : 05 22 20 30 32

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
EDITO
EDITORIAL
EDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs,

Cette période estivale est marquée par la publication tant bien attendue de la loi de finances 2017, publiée au
bulletin officiel n°6577 bis du 12 juin 2017. Suite à la publication de la note circulaire, nous vous faisons part
dans le présent numéro des mesures relatives à l’IS. Les autres taxes et impôts feront l’objet d’autres articles
dans nos prochaines publications.

Les crèches privées sont régies par la loi n°40-04 publiées au Bulletin Officiel n°5684 du 20 novembre 2008.
Suite à l’entrée en vigueur de cette loi, toutes les dispositions contraires relatives au même objet, notamment
celles du dahir du 10 rabii I 1360 (8 avril 1941) relatif à certains établissements concernant la jeunesse ont
été abrogées. Nous apportons un éclairage sur cette loi.

En matière de réglementation des changes, l’actualité est marquée par la publication par l’office des changes
d’une circulaire relative aux investissements à l'étranger des entreprises financières bénéficiant du statut
CFC.
3
A noter également la publication par la Direction Générale des Impôts d’une note de service relative à
l’inscription des comptables agréés.

Dans le présent numéro, vous retrouverez également les échos et l’agenda fiscal des mois de juillet et août
2017, ainsi que les Questions / Réponses de l’administration fiscale.

Bonnes vacances à tous !

La Rédaction

2017
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE FINANCES 2017
Loi
COEFFICIENTS DE RÉÉVALUATION POUR 2017

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE
LOI DE FINANCES
FINANCES 2017
2017
L oi

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE FINANCES 2017
Loi

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
DELAIS DE PAIEMENT
Délai
Avis technique de l'OEC sur les diligences du CAC
1.Rappel des dispositions légales et réglementaires leurs observations sur la sincérité et la concordance avec les
comptes annuels des informations relatives aux délais de
1.1 Rappel des dates de publication de la loi 32-10 et ses paiement présentées dans le rapport de gestion des sociétés
textes d’application qu’ils contrôlent.
L’arrêté ci-dessus a mis en place un tableau de décomposition
Texte Version arabe Publiée au BO le : des dettes à la clôture
Loi 32-10
10 complétant la loi 15-95
15 (Code 6 octobre 2011
de commerce) 1.3.2 Modalités d’application
Décret d'application N° 2-12-170 30 Juillet 2012

Arrêté conjoint du ministre de l’économie 8 Novembre 2012 Seules les sociétés ayant nommé un CAC sont concernées par
et des finances et du ministre de cette publication.
l'industrie du commerce et des nouvelles
technologies N°3030 12
Le commissaire aux comptes pourra utilement prendre connais-
sance des procédures mises en place par la société pour
produire les informations demandées par la loi et vérifier :
La loi est applicable à partir 8 novembre 2012 date de publication
du dernier texte d’application de la loi. ● la concordance du solde total des dettes fournisseurs avec la
balance générale,
1.2 Mode de calcul de la pénalité ● par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, la
correcte imputation des factures fournisseurs en fonction de leur
L’arrêté conjoint du 8 novembre 2012 ci-dessus a évoqué un taux date d’échéance;
annuel de la pénalité.
Pour permettre au CAC de réaliser ses vérifications, les sociétés
De ce fait, le taux à appliquer dépend du nombre de jour de établissent une balance âgée des fournisseurs
retard.
La méthode de l’intérêt simple sera utilisée suivant la formule ci 2. Formulation des conclusions du commissaire aux
dessous : comptes 8
Montant de la créance TTC* taux de la pénalité* (nombre de jours En l’absence d’observation, aucune mention n’est à porter dans
de retard /360). la formulation du paragraphe sur les vérifications spécifiques.
1.3 Publication des informations sur les délais de paiement En revanche, en présence d’observations une mention doit être
portée dans le rapport général du commissaire aux comptes dans
1.3.1 Rappel des textes la partie réservée aux vérifications spécifiques Le commissaire
aux comptes formulera ses conclusions sous forme
L’article78.4 de la loi 3210 stipule : d’observations sur la sincérité et la concordance de ces informa-
tions avec les comptes annuels. La formulation à retenir dépen-
« Les sociétés dont les comptes annuels sont certifiés par un ou dra de la nature et l’étendue des observations à émettre. A titre
plusieurs commissaires aux comptes publient les informations sur indicatif ci-après certaines exemples de formulation avec
le délai de paiement de leurs fournisseurs selon les modalités observation
règlementaires. Ces informations font l’objet d’une mention dans
le rapport du commissaire aux comptes selon les modalités Cas n°1: Omission dans le rapport de gestion des informations
fixées par voie réglementaire » relatives aux délais de paiement

Le décret d’application a prévu :

● les sociétés publient dans leurs rapports de gestion la décom-
position à la clôture des deux derniers exercices du solde des
dettes à l'égard des fournisseurs par date d'échéance selon les
modalités fixées par arrêté conjoint du Ministre chargé du
commerce et de l’industrie, et du Ministre chargé des finances.
● cette disposition est applicable aux exercices ouverts à comp-
ter du 1er Janvier 2013.
● les commissaires aux comptes présentent dans leur rapport-
III.Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques…
Par ailleurs, nous signalons que les informations relatives aux
délais depaiement prévues dans l’article 78.4 du code de
commerce et ses textes d’application n’ont pas été mentionnées
dans le rapport de gestion.
Prévoir d’informe régalement, le cas échéant, sur les aspects
suivants:
Prise de participation,…

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
DELAIS DE PAIEMENT
Délai
Cas n°2 : Le solde des dettes à l’égard des fournisseurs, 4.Traitement comptable des pénalités de retard
décomposé par date d’échéance, ne concorde pas avec les
états de synthèse. S’agissant d’indemnité liée aux délais de paiement, les indemni-
tés exigibles ou acquises constituent des charges ou des
III. Vérifications et informations spécifiques produits financiers à comptabiliser comme suit :
Nous avons procédé également aux vérifications
spécifiques……….. Chez le fournisseur
Par ailleurs,nous signalons que le solde des dettes des fournis-
seurs, décomposé par date d’échéance, ne concorde pas avec Les pénalités de retard relatives aux créances payées en retard-
les états de synthèse. par les clients constituent des produits financiers à comptabili-
Prévoir d’informer également, le cas échéant, sur les aspects ser dans le poste 7381 Produits financiers en contre partie des
suivants: comptes :
Prise de participation,…
3421 Créances Clients si la facture de la pénalité est émise ou
3427 Factures à établir si la facture de la pénalité n’est pas
Cas n°3 : La décomposition par échéance du solde des dettes encore émise
à l’égard des fournisseurs ne concorde pas avec l’état
d’analyse des échéances des dettes fournisseurs non soldées Ainsi, la pénalité doit être comptabilisée dans le compte 3493
issue de la comptabilité Intérêts courus non échues à percevoir pour les créances en
retard dont le paiement n’est pas encore intervenu à la date de
III.Vérifications et informations spécifiques l’arrêté.
Nous avons procédé également aux vérifications
spécifiques……….. Par symétrie chez le client Les pénalités constituent des
Par ailleurs, nous signalons que la décomposition des dettes charges financières à enregistrer dans le compte 63118
fournisseurs par date d’échéance ne concorde pas avec l’état «Autres intérêts des emprunts et dettes» en contrepartie :
d’analyse des échéances des dettes fournisseurs issue de la
comptabilité 1.dans le compte 4411 Fournisseurs s’elles sont facturées par
Prévoir d’informer également, le cas échéant, sur les aspects le fournisseur
suivants : 2.Ou dans le compte 4417" facture non parvenue" à la date
Prise de participation,… d’arrêté pour les dettes en retard non encore payées.
9
Cas n°4 : Impossibilité pour le CAC de vérifier la décomposition
par échéance des dettes fournisseurs.

III.Vérifications et informations spécifiques

Nous avons procédé également aux vérifications
spécifiques………..
Par ailleurs, nous signalons que eu égard au système de suivi
des échéances des factures fournisseurs mis en place par la
société, nous n’avons pas été en mesure de valider la décompo-
sition des soldes fournisseurs fournie dans le rapport de gestion
et sa concordance avec les échéances des dettes fournisseurs
issues de la comptabilité.
Prévoir d’informer également, le cas échéant, sur les aspects
suivants:
Prise de participation,…

3. Autres implications comptables de la loi

Le ou les commissaires aux comptes doit (doivent) apprécier

les impacts comptables des implications de la loi à chaque
arrêté afin d’apprécier les risques associés au :
- Non provisionnement des charges des pénalités sur les
retards constatés.
- Non constatation en produits des pénalités à facturer.
- Le degré de recouvrabilité des produits comptabilisés.

A cet effet, le commissaire aux comptes doit évaluer et chiffrer-

dans la mesure du possible ces impacts et leurs poids sur son
opinion compte tenu de son seuil de signification.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
OFFICE DES CHANGES
Office
Circulaire relative aux investissements
à l'étranger des entreprises
financières bénéficiant du statut CFC

Objet: Investissement à l’étranger des entreprises finan-
cières bénéficiant du statut CFC.
En vertu des dispositions de l’article 778 de l’Instruction Géné-
rale des Opérations de Change du 31 décembre 2013, les
personnes morales résidentes inscrites au registre de
commerce sont autorisées à effectuer des opérations
d’investissement à l’étranger dans les conditions suivantes :
● les personnes morales susvisées doivent avoir au moins
trois années d’activité;
● l’investissement à réaliser à l’étranger doit être en rapport
avec l’activité de la personne morale résidente concernée,
avoir pour objectif de consolider et de déveloper cette activité
et ne pas porter sur des opérations de placements ou sur des
biens immobiliers autres que ceux correspondant aux besoins
d’exploitation des entités créées à l’étranger ou faisant partie
intégrante de leur activité ;
● la comptabilité de la personne morale concernée doit être
certifiée sans réserve significative par un commissaire aux
comptes externe indépendant ;
diaires agrées que les entreprises financières bénéficiant du
statut CFC, telles que définies par les dispositions du Dahir
n°1-14-93 du 12 rejeb 1435 (12 mai 2014) portant promulga-
tion de la loi n° 68-12 modifiant et complétant la loi n° 44-10
relative au statut de (Casablanca Finance City), ne sont pas
soumises aux deux premières conditions énumérées ci-des-
sus.
Les intermédiaires agréés sont également informés que les
plafonds annuels 100 et 50 millions de dirhams prévus pour
les opérations d’investissements à réaliser à l’étranger, ne
sont pas applicables à la part souscrite en devises par des
non-résidents ou des étrangers résidents au capital des
entreprises financières bénéficiant du statut CFC.
Les entreprises financières bénéficiant du statut CFC peuvent
à cet égard procéder à l’investissement à l’étranger de la part
souscrite en devises par des non-résidents ou des étrangers
résidents sans limitation de montant.
10
Les plafonds de 100 et 50 millions s’appliquent uniquement à
la part du capital des entreprises susvisées, souscrite en
dirhams par les résidents.

● le montant transférable, par personne morale résidente et
par année civile, au titre des investissements à l’étranger,
peut atteindre 100 millions de dirhams pour les investisse-
ments à réaliser en Afrique ou 50 millions de dirhams pour les
opérations à réaliser dans les autres continents.
La présente circulaire a pour objet d’informer les intermé-
La présente circulaire complète et modifie les dispositions de
l’nstruction Générale des Opérations de Change du 31
décembre 2013.
Les intermédiaires agrées sont invités à assurer une large
diffusion des dispositions de la présente circulaire.

BULLETIN D’ABONNEMENT

A retourner au BULLETIN FIDUCIAIRE

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LE BULLETIN FIDUCIAIRE

A le
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
ENSEIGNEMENT
Ensei
les Crèches privées en droit marocain

11

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
 Ense

12

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
ECHOS
Echos
ACTUALITES DES MOIS DE JUILLET ET AOUT 2017

DGI : Négociation d’une convention fiscale avec la République Démocratique du Congo

Dans sa volonté d’accompagner la politique étrangère du Royaume vis-à-vis de l’Afrique, la Direction Générale des
Impôts entamera en Juillet 2017 des négociations avec Les autorités fiscales de la RDC pour la conclusion d’une
convention de non double imposition. Le but de ces négociations est de renforcer la coopération entre le Maroc et la
RDC et de consolider la sécurité juridique des investisseurs des deux pays. Dans cette optique, le présent bulletin a
pour objectif d’informer les personnes dont les intérêts sont en cause pour qu’elles puissent renseigner la Direction
Générale des Impôts sur des points particuliers ou difficultés résultant de l’interaction des systèmes fiscaux des deux
pays et qui pourraient être résolues à travers cette convention fiscale.

DGI : Négociation d’une convention fiscale avec la Tanzanie

Dans sa volonté d’accompagner la politique étrangère du Royaume vis-à-vis de l’Afrique, la Direction Générale des
Impôts entamera en Juillet 2017 des négociations avec la Tanzanie pour la conclusion d’une convention de non
double imposition. Le but de ces négociations est de renforcer la coopération entre le Maroc et la Tanzanie et de
consolider la sécurité juridique des investisseurs des deux pays. Dans cette optique, le présent bulletin a pour objectif
d’informer les personnes dont les intérêts sont en cause pour qu’elles puissent renseigner la Direction Générale des
Impôts sur des points particuliers ou difficultés résultant de l’interaction des systèmes fiscaux des deux pays et qui
pourraient être résolues à travers cette convention fiscale.

ENTREPREUNARIAT : La DGI au service des jeunes entrepreneurs

La Direction Générale des Impôts a participé à la 3ème édition du Forum Mediterranean Laboratories Entrepre-
neurship « Med Lab 2017 » organisé par la Fondation du Jeune Entrepreneur, les 11et 12 mai 2017à Bouznika. Une
présentation sur la « Fiscalité de l’auto–entrepreneur » a été animée au profit des jeunes participants qui ont été
sensibilisé et informé sur les différents sujets liés à la fiscalité (Formes juridiques, impôts et taxes appliqués aux 13
entreprises…). Nos stands ont accueilli 120 jeunes entrepreneurs et plusieurs exposants qui ont pu obtenir des
réponses aux questions relatives au régime juridique prévu pour l’auto-entrepreneur, les démarches et procédures
pour la création d’entreprises au Maroc ainsi que le dispositif incitatif en faveur des entreprises.

QUESTIONS / REPONSES DE L’ADMINISTRATION FISCALE

Question n° 134 :

La revente de produits provenant de la récolte par un agriculteur même quand ils sont conditionnés par lui-même
sont situés hors champ d’application de la T.V.A., qu’en est-il quand ils sont achetés par un grossiste et revendus en
l’état

Réponse :

Ces reventes restent hors du champ d’application de la T.V.A. même lorsqu’elles sont effectuées par le commerçant
grossiste dès lors que les marchandises sont revendues en l’état par ce dernier. Cas de boîte de miel achetèes à un
apiculteur par exemple.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
AGENDA FISCALE
Agend
FORMALITÉS À ACCOMPLIR AU PLUS TARD
LES 31 JUILLET ET 31 AOÛT 2017

PERSONNES MORALES (SOCIETES) PERSONNES PHYSIQUES

Assujetties à l’IS et (éventuellement) à la TVA
VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE
Avant l’expiration du mois de juillet 2017, les retenues
afférentes aux paiements effectués pendant le mois de juin
2017, doivent être télédéclarées et télépayées.
Les mêmes retenues opérées pendant le mois de juillet 2017
sont télédéclarées et télépayées avant l’expiration du mois
d’août 2017.
Il s’agit des :
VERSEMENT DE L’IMPOT RETENU A LA SOURCE
Avant l’expiration du mois de juillet 2017, les retenues
afférentes aux paiements effectués pendant le mois de juin
2017, doivent être télédéclarées et télépayées.
Les mêmes retenues opérées pendant le mois de juillet 2017
sont télédéclarées et télépayées avant l’expiration du mois
d’août 2017.
Il s’agit des mêmes retenues opérées par des personnes
morales, exposées ci-dessus.

• Retenues à la source opérées par les employeurs et les La retenue à la source doit être opérée et versée par
débirentiers sur les salaires et revenus assimilés octroyés à l’organisme distributeur de ces produits.
des salariés.
• Retenues à la source effectuées par les contribuables TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
résidents ou ayant une profession au Maroc, sur les rémunéra-
tions éventuelles versées à des personnes physiques non Avant le 31 juillet :
résidentes au Maroc. La retenue est opérée au taux de 10%.
• Retenues à la source effectuées par les personnes • Télédéclaration et télépaiement trimestriels de la T.V.A au
physiques ou morales, résidentes ou ayant une activité au titre du 2ème trimestre 2017.
Maroc, sur les produits bruts éventuels, versés à des sociétés • Télédéclaration et télépaiement mensuels de la T.V.A au titre
étrangères non résidentes au Maroc. La retenue est opérée au du mois de juin 2017. 14
taux de 10%.
• Retenues à la source effectuées par les cliniques ou établis- Avant le 31 août :
sements assimilés, sur les honoraires et rémunérations versés
aux médecins non patentables qui effectuent des actes • Télédéclaration et télépaiement mensuels de la TVA due au
médicaux ou chirurgicaux dans ces établissements. La titre du mois de juillet 2017.
retenue qui est opérée au taux de 30% est libératoire de l’IR.
• Retenues à la source sur les produits des actions, parts
sociales et revenus assimilés (10%), sur les produits de place-
ments à revenu fixe (20% ou 30%), ainsi que sur les bénéfices
des établissements des sociétés étrangères (10%) mis à leur
disposition à l’étranger. La retenue à la source doit être opérée
et versée par l’organisme distributeur de ces produits.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

Avant le 31 juillet :

• Télédéclaration et télépaiement trimestriels de la T.V.A au

titre du 2ème trimestre 2017.
• Télédéclaration et télépaiement mensuels de la T.V.A au titre
du mois de juin 2017.

Avant le 31 août :

• Télédéclaration et télépaiement mensuels de la TVA due au

titre du mois de juillet 2017.

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
SOMMAIRE
SOMMAIRE

N° 281 du Bulletin Fiduciaire

EDITORIAL PAGE 3

LOI DE FINANCES 2017

Dispositions fiscales relatives à l'IR PAGE 4

GESTION
Guide de l’auto entrepreneur PAGE 7

COMPTABILITE
Les clubs marocains de football ont désormais leurs propres normes comptables PAGE 9

FISCALITE
Les apports de l’article 213 du CGI définissant le pouvoir d’appréciation de l’administration fiscale PAGE 10
2
QUESTIONS / REPONSES
L’Indemnité pour Perte d’Emploi (IPE) PAGE 11

ECHOS
Actualités du mois de septembre 2017 PAGE 12

AGENDA FISCAL
Formalités à accomplir avant fin septembre 2017 PAGE 13

MOHAFADA
Communique de la conservation foncière PAGE 14

Directeur de la publication E-mail: fidu_annonces@menara.ma

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Dossier de Presse : 20/1990
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LE BULLETIN FIDUCIAIRE
EDITO
EDITORIAL
EDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’Article 213 du CGI définit le pouvoir d’appréciation de l’administration fiscale. En tout, sept types
d’irrégularités graves peuvent justifier la détermination d’une nouvelle base imposable. Nous commentons
pour vous le texte à l’origine de plus de 50% des litiges instruits par la CNRF.

La loi relative à l’auto-entrepreneur a mis au point un nouveau statut de l’auto-entrepreneur, destiné à

répondre aux défis de la lutte contre le travail informel et de la résorption du chômage grâce à l’auto-emploi.
C’est l’occasion pour nous de publier un guide pratique de l’auto entrepreneur : qui concerne-t-il ? Comment
y adhérer ? Quelles conditions respecter ?...

Les comptables qui s’intéressent au football seront ravis. En effet, la rigueur comptable atterrit chez nos clubs
de la Botola. L’histoire comptable de nos clubs de football retiendra la date du 11 juillet 2017, de l’adoption du
projet de Plan comptable des clubs de football (PCCF) organisés en association sportive par la 14ème assem-
blée plénière du Conseil national de la comptabilité. A travers une succincte chronique, nous mettons la
3
lumière sur ce nouveau plan comptable.

Dans le présent numéro, vous retrouverez également les échos et l’agenda fiscal du mois de septembre
2017. Les Questions / Réponses concernent l’indemnité pour perte d’emploi.

Bonne rentrée à tous !

La Rédaction

2017
LE BULLETIN FIDUCIAIRE
LOI DE FINANCES 2017
L oi

LE BULLETIN FIDUCIAIRE
 SPECIAL PROJET DE LOI
DE FINANCES 2018
LES MESURES FISCALES PROPOSÉES (SUITE)

CIMR
Dispensé de Timbrage Autorisation postale n° 1020

COMMUNIQUÉ RELATIF À UNE NOUVELLE

PROCÉDURE DE DÉCLARATION
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OFFICE DES CHANGES DROIT DU TRAVAIL

RÉGLEMENTATION DOTATION VOYAGE D'AFFAIRES LES PROCÉDURES DISCIPLINAIRES EN

ENTREPRISE CLARIFIÉES

QUESTION RÉPONSES DE
L'ADMINISTRATION FISCALE
ZONE FRANCHE D'EXPORTATION (TVA)

ECHOS
ACTUALITÉS DU MOIS

DE DÉCEMBRE 2017

AGENDA FISCAL
FORMALITÉS À ACCOMPLIR AVANT

FIN DÉCEMBRE 2017

REVUE MENSUELLE DIFFUSEE PAR ABONNEMENT

N° 284 - DECEMBRE 2017 - Dossier de presse 20/1990 - Directeur de la Publication : Rachid BOUBAKRY