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Électronique numérique

A.Lachhab
CPGE - SAFI

14 octobre 2020

A.Lachhab Électronique numérique 1 / 36


Introduction

Les signaux analogiques que fournissent les capteurs physiques sont


souvent transformés en signaux numériques ou discrets, car ces derniers
sont plus faciles à transmettre, moins lourds à stocker, traitement
numérique facile et surtout beaucoup moins sensibles au bruit.

A.Lachhab Électronique numérique 2 / 36


Introduction

Les signaux analogiques que fournissent les capteurs physiques sont


souvent transformés en signaux numériques ou discrets, car ces derniers
sont plus faciles à transmettre, moins lourds à stocker, traitement
numérique facile et surtout beaucoup moins sensibles au bruit.
Ce chapitre (TP-cours) s'articule autour de trois points :

A.Lachhab Électronique numérique 2 / 36


Introduction

Les signaux analogiques que fournissent les capteurs physiques sont


souvent transformés en signaux numériques ou discrets, car ces derniers
sont plus faciles à transmettre, moins lourds à stocker, traitement
numérique facile et surtout beaucoup moins sensibles au bruit.
Ce chapitre (TP-cours) s'articule autour de trois points :
Échantillonnage ;

A.Lachhab Électronique numérique 2 / 36


Introduction

Les signaux analogiques que fournissent les capteurs physiques sont


souvent transformés en signaux numériques ou discrets, car ces derniers
sont plus faciles à transmettre, moins lourds à stocker, traitement
numérique facile et surtout beaucoup moins sensibles au bruit.
Ce chapitre (TP-cours) s'articule autour de trois points :
Échantillonnage ;
Filtrage numérique ;

A.Lachhab Électronique numérique 2 / 36


Introduction

Les signaux analogiques que fournissent les capteurs physiques sont


souvent transformés en signaux numériques ou discrets, car ces derniers
sont plus faciles à transmettre, moins lourds à stocker, traitement
numérique facile et surtout beaucoup moins sensibles au bruit.
Ce chapitre (TP-cours) s'articule autour de trois points :
Échantillonnage ;
Filtrage numérique ;
Restitution d'un signal analogique.

A.Lachhab Électronique numérique 2 / 36


Opération de numérisation d'un signal analogique

Cas d'un signal sinusoïdale


Pour réaliser un traitement ou une transmission numérique, il faudra dans
un premier temps convertir le signal analogique en un signal numérique.

A.Lachhab Électronique numérique 3 / 36


Opération de numérisation d'un signal analogique

Cas d'un signal sinusoïdale


Pour réaliser un traitement ou une transmission numérique, il faudra dans
un premier temps convertir le signal analogique en un signal numérique.
On distingue trois phases successives dans la conversion analogique
numérique d'un signal qui sont :

A.Lachhab Électronique numérique 3 / 36


Opération de numérisation d'un signal analogique

Cas d'un signal sinusoïdale


Pour réaliser un traitement ou une transmission numérique, il faudra dans
un premier temps convertir le signal analogique en un signal numérique.
On distingue trois phases successives dans la conversion analogique
numérique d'un signal qui sont :
L'échantillonnage pour rendre le signal discret ;

A.Lachhab Électronique numérique 3 / 36


Opération de numérisation d'un signal analogique

Cas d'un signal sinusoïdale


Pour réaliser un traitement ou une transmission numérique, il faudra dans
un premier temps convertir le signal analogique en un signal numérique.
On distingue trois phases successives dans la conversion analogique
numérique d'un signal qui sont :
L'échantillonnage pour rendre le signal discret ;
La mémorisation ou la quantication pour associer à chaque
échantillon une valeur ;

A.Lachhab Électronique numérique 3 / 36


Opération de numérisation d'un signal analogique

Cas d'un signal sinusoïdale


Pour réaliser un traitement ou une transmission numérique, il faudra dans
un premier temps convertir le signal analogique en un signal numérique.
On distingue trois phases successives dans la conversion analogique
numérique d'un signal qui sont :
L'échantillonnage pour rendre le signal discret ;
La mémorisation ou la quantication pour associer à chaque
échantillon une valeur ;
Le codage pour associer un code à chaque valeur.

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Opération de numérisation d'un signal analogique

Cas d'un signal sinusoïdale


Pour réaliser un traitement ou une transmission numérique, il faudra dans
un premier temps convertir le signal analogique en un signal numérique.
On distingue trois phases successives dans la conversion analogique
numérique d'un signal qui sont :
L'échantillonnage pour rendre le signal discret ;
La mémorisation ou la quantication pour associer à chaque
échantillon une valeur ;
Le codage pour associer un code à chaque valeur.
La conversion analogique numérique consiste à transformer un
signal analogique ou continu en un nombre binaire de n bits,
prenant 2n valeurs diérentes qui s'échelonnent entre 0 et 2n − 1.

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Figure  conversion analogique numérique

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Échantillonnage
Dénition de l'échantillonnage :
L'échantillonnage d'un signal analogique s(t) est

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Échantillonnage
Dénition de l'échantillonnage :
L'échantillonnage d'un signal analogique s(t) est la technique qui
consiste à extraire de ce signal une suite d'échantillons numériques s(nTe )
obtenus pour les valeurs nTe de la variable t

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Échantillonnage
Dénition de l'échantillonnage :
L'échantillonnage d'un signal analogique s(t) est la technique qui
consiste à extraire de ce signal une suite d'échantillons numériques s(nTe )
obtenus pour les valeurs nTe de la variable t , Te étant le pas
d'échantillonnage et n un entier positif, négatif ou nul et fe = T1e s'appelle
la fréquence d'échantillonnage.

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Échantillonnage
Dénition de l'échantillonnage :
L'échantillonnage d'un signal analogique s(t) est la technique qui
consiste à extraire de ce signal une suite d'échantillons numériques s(nTe )
obtenus pour les valeurs nTe de la variable t , Te étant le pas
d'échantillonnage et n un entier positif, négatif ou nul et fe = T1e s'appelle
la fréquence d'échantillonnage.

Figure  signal analogique s(t) de fréquence f0 = 1 kHz


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Échantillonnage

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Échantillonnage

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Échantillonnage
Relation entre N, ∆t et Te ?
Le nombre de points N s'écrit sous la forme :

Fonctin de Dirac :

Fonction peigne de Dirac

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Échantillonnage
Relation entre N, ∆t et Te ?
Le nombre de points N s'écrit sous la forme :
Dur e d 0 acquisition
N=
priode d 0 chantillonnage

Fonctin de Dirac :

Fonction peigne de Dirac

A.Lachhab Électronique numérique 7 / 36


Échantillonnage
Relation entre N, ∆t et Te ?
Le nombre de points N s'écrit sous la forme :
Dur e d 0 acquisition ∆t
N= = = ∆t ∗ Fe
priode d 0 chantillonnage Te

Fonctin de Dirac :

Fonction peigne de Dirac

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Échantillonnage
Relation entre N, ∆t et Te ?
Le nombre de points N s'écrit sous la forme :
Dur e d 0 acquisition ∆t
N= = = ∆t ∗ Fe
priode d 0 chantillonnage Te

Fonctin de Dirac :
0 si t 6= 0
(
δ(t) =
1 si t = 0

Fonction peigne de Dirac

A.Lachhab Électronique numérique 7 / 36


Échantillonnage
Relation entre N, ∆t et Te ?
Le nombre de points N s'écrit sous la forme :
Dur e d 0 acquisition ∆t
N= = = ∆t ∗ Fe
priode d 0 chantillonnage Te

Fonctin de Dirac :
0 si t 6= 0
(
δ(t) =
1 si t = 0

Fonction peigne de Dirac


n=+∞
X
p(t) = δ(t − nTe )
n=−∞

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Échantillonnage

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Échantillonnage

Le signal échantillonné s'écrit donc sous la forme :

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Échantillonnage

Le signal échantillonné s'écrit donc sous la forme :


n=+∞
X
sech = s(t). δ(t − nTe )
n=−∞

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Échantillonnage : Réalisation pratique :

Par utilisation d'un multiplicateur

×
s(t) sech (t)
p(t)

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Échantillonnage : Réalisation pratique :

Par utilisation d'un multiplicateur

×
s(t) sech (t)
p(t)

p(t)
τ

t
Te

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Échantillonnage : Réalisation pratique :

Par utilisation d'un multiplicateur

×
s(t) sech (t)
p(t)

p(t)
τ

t
Te

avec p(t ) un signal délivré par la sortie TTL du GBF avec un rapport
cyclique α égal à Tτe .

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Échantillonnage : Réalisation pratique :

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur

échantillonneur-bloqueur

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Échantillonnage : Réalisation pratique :

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur

échantillonneur-bloqueur Sortie de l'horloge seule

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) :

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t).

A.Lachhab Électronique numérique 11 / 36


Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t). Donc sch (t) = s(pTe ) .

A.Lachhab Électronique numérique 11 / 36


Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t). Donc sch (t) = s(pTe ) .
Pour pTe < t < (p + 1)Te :

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t). Donc sch (t) = s(pTe ) .
Pour pTe < t < (p + 1)Te : l'interrupteur k est ouvert et donc
sch (t) = s(pTe ) .

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t). Donc sch (t) = s(pTe ) .
Pour pTe < t < (p + 1)Te : l'interrupteur k est ouvert et donc
sch (t) = s(pTe ) .
La sortie garde la dernière valeur du signal s(t), c-à-d s(pTe ) c'est la
phase de blocage.

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t). Donc sch (t) = s(pTe ) .
Pour pTe < t < (p + 1)Te : l'interrupteur k est ouvert et donc
sch (t) = s(pTe ) .
La sortie garde la dernière valeur du signal s(t), c-à-d s(pTe ) c'est la
phase de blocage.
Pour t = (p + 1)Te k est fermé un nouveau cycle recommence :

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Échantillonnage

Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur


k est un interrupteur commandé par une horloge "HCF4066B" de période
d'échantillonnage Te .
Pour t = pTe (p ∈ N) : l'interrupteur k est fermé par suit le
condensateur se charge sous la tension s(t). Donc sch (t) = s(pTe ) .
Pour pTe < t < (p + 1)Te : l'interrupteur k est ouvert et donc
sch (t) = s(pTe ) .
La sortie garde la dernière valeur du signal s(t), c-à-d s(pTe ) c'est la
phase de blocage.
Pour t = (p + 1)Te k est fermé un nouveau cycle recommence :
sch (t) = s ((p + 1)Te )

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Échantillonnage
Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur
dessiner le signal à échantillonné et le signal en escalier ?

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Échantillonnage
Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur
dessiner le signal à échantillonné et le signal en escalier ?

A.Lachhab Électronique numérique 12 / 36


Échantillonnage
Par utilisation d'un échantillonneur-bloqueur
dessiner le signal à échantillonné et le signal en escalier ?

Remarque : Plus la période d'échantillonnage est petite, plus le


nombre d'échantillonnage sera grand, plus le signal numérique sera
plus proche du signal analogique et donc la numérisation sera
meilleure.
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Quantication - codage (C.A.N)

a- Quantication - codage
Dans une conversion analogique numérique, à n bits, on subdivise
l'amplitude maximale scc = smax − smin crête à crête du signal analogique
en entrée du CAN, en 2n intervalles, autant que de valeurs codées, de
même largeur ∆. La conversion est alors linéaire :

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Quantication - codage (C.A.N)

a- Quantication - codage
Dans une conversion analogique numérique, à n bits, on subdivise
l'amplitude maximale scc = smax − smin crête à crête du signal analogique
en entrée du CAN, en 2n intervalles, autant que de valeurs codées, de
s
même largeur ∆. La conversion est alors linéaire : ∆ = n cc
2 −1

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Quantication - codage (C.A.N)

a- Quantication - codage
Dans une conversion analogique numérique, à n bits, on subdivise
l'amplitude maximale scc = smax − smin crête à crête du signal analogique
en entrée du CAN, en 2n intervalles, autant que de valeurs codées, de
s
même largeur ∆. La conversion est alors linéaire : ∆ = n cc avec ∆
2 −1
est le pas de conversion et scc la plage de conversion (ou la pleine échelle
de conversion).

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Quantication - codage (C.A.N)

a- Quantication - codage
Dans une conversion analogique numérique, à n bits, on subdivise
l'amplitude maximale scc = smax − smin crête à crête du signal analogique
en entrée du CAN, en 2n intervalles, autant que de valeurs codées, de
s
même largeur ∆. La conversion est alors linéaire : ∆ = n cc avec ∆
2 −1
est le pas de conversion et scc la plage de conversion (ou la pleine échelle
de conversion).
On introduit la résolution r d'une conversion analogique numérique
dénie par le rapport du pas de conversion ∆ sur la pleine échelle scc ,
exprimé souvent en pourcentage :

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Quantication - codage (C.A.N)

a- Quantication - codage
Dans une conversion analogique numérique, à n bits, on subdivise
l'amplitude maximale scc = smax − smin crête à crête du signal analogique
en entrée du CAN, en 2n intervalles, autant que de valeurs codées, de
s
même largeur ∆. La conversion est alors linéaire : ∆ = n cc avec ∆
2 −1
est le pas de conversion et scc la plage de conversion (ou la pleine échelle
de conversion).
On introduit la résolution r d'une conversion analogique numérique
dénie par le rapport du pas de conversion ∆ sur la pleine échelle scc ,
∆ 1
exprimé souvent en pourcentage : r = = n .
scc 2 −1

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Quantication - codage (C.A.N)

a- Quantication - codage
Dans une conversion analogique numérique, à n bits, on subdivise
l'amplitude maximale scc = smax − smin crête à crête du signal analogique
en entrée du CAN, en 2n intervalles, autant que de valeurs codées, de
s
même largeur ∆. La conversion est alors linéaire : ∆ = n cc avec ∆
2 −1
est le pas de conversion et scc la plage de conversion (ou la pleine échelle
de conversion).
On introduit la résolution r d'une conversion analogique numérique
dénie par le rapport du pas de conversion ∆ sur la pleine échelle scc ,
∆ 1
exprimé souvent en pourcentage : r = = n . Ce facteur est
scc 2 −1
uniquement fonction du nombre de bits du CAN.

A.Lachhab Électronique numérique 13 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

b- règle de codage
Le CAN transforme l'amplitude sj du signal d'entrée, à un instant tj , en
un nombre entier p , codé sur n bits.

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Quantication - codage (C.A.N)

b- règle de codage
Le CAN transforme l'amplitude sj du signal d'entrée, à un instant tj , en
un nombre entier p , codé sur n bits. On distingue deux modes de
conversion :

A.Lachhab Électronique numérique 14 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

b- règle de codage
Le CAN transforme l'amplitude sj du signal d'entrée, à un instant tj , en
un nombre entier p , codé sur n bits. On distingue deux modes de
conversion : la conversion par arrondi

A.Lachhab Électronique numérique 14 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

b- règle de codage
Le CAN transforme l'amplitude sj du signal d'entrée, à un instant tj , en
un nombre entier p , codé sur n bits. On distingue deux modes de
conversion : la conversion par arrondi et celle par troncature à la valeur
inférieure.

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Quantication - codage (C.A.N)

b- règle de codage
Le CAN transforme l'amplitude sj du signal d'entrée, à un instant tj , en
un nombre entier p , codé sur n bits. On distingue deux modes de
conversion : la conversion par arrondi et celle par troncature à la valeur
inférieure.
Pour un entier p , compris en 0 et 2n − 1, la représentation binaire en
sortie signie, selon que le codage est eectué par troncature ou par
arrondi, respectivement :

A.Lachhab Électronique numérique 14 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

b- règle de codage
Le CAN transforme l'amplitude sj du signal d'entrée, à un instant tj , en
un nombre entier p , codé sur n bits. On distingue deux modes de
conversion : la conversion par arrondi et celle par troncature à la valeur
inférieure.
Pour un entier p , compris en 0 et 2n − 1, la représentation binaire en
sortie signie, selon que le codage est eectué par troncature ou par
arrondi, respectivement :
1 1
 
sj ∈ [p∆ ; (p + 1)∆[ ou sj ∈ (p − )∆ ; (p + )∆
2 2

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Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :

A.Lachhab Électronique numérique 15 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10
∆= = = 1.43 V
2n − 1 23 − 1

A.Lachhab Électronique numérique 15 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = = 1.43 V d 0 o sj = = 4.9∆
2n − 1 23 − 1 1.43

A.Lachhab Électronique numérique 15 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = = 1.43 V d 0 o sj = = 4.9∆
2n − 1 23 − 1 1.43

Soit sj ∈ [4.5∆ ; 5.5∆[

A.Lachhab Électronique numérique 15 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = = 1.43 V d 0 o sj = = 4.9∆
2n − 1 23 − 1 1.43

Soit sj ∈ [4.5∆ ; 5.5∆[


Il en résulte que p =

A.Lachhab Électronique numérique 15 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = = 1.43 V d 0 o sj = = 4.9∆
2n − 1 23 − 1 1.43

Soit sj ∈ [4.5∆ ; 5.5∆[


Il en résulte que p = 5

A.Lachhab Électronique numérique 15 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par exemple, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
arrondi d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = = 1.43 V d 0 o sj = = 4.9∆
2n − 1 23 − 1 1.43

Soit sj ∈ [4.5∆ ; 5.5∆[


Il en résulte que p = 5 vaut 101 en code binaire par arrondi.

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Quantication - codage (C.A.N)
Exemple

sj
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par arrondi à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


A.Lachhab Électronique numérique 16 / 36
Quantication - codage (C.A.N)
Exemple
p (code binaire)
111
110
101
100
Codage
011
010
001
sj
000
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par arrondi à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


A.Lachhab Électronique numérique 16 / 36
Quantication - codage (C.A.N)
Exemple
p (code binaire)
111
110
101
100
Codage
011
010
001
sj
000
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par arrondi à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


A.Lachhab Électronique numérique 16 / 36
Quantication - codage (C.A.N)
Exemple
p (code binaire)
111
110 droite y = x
101 y code numérique associé à
la valeur analogique x .
100
Codage
011
010
001
sj
000
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par arrondi à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


A.Lachhab Électronique numérique 16 / 36
Quantication - codage (C.A.N)
Exemple
p (code binaire)
111
110 droite y = x
101 y code numérique associé à
la valeur analogique x .
100
Codage
011
010
001
sj
000
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par arrondi à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


A.Lachhab Électronique numérique 16 / 36
Quantication - codage (C.A.N)
Exemple
p (code binaire)
111
110 droite y = x
101 y code numérique associé à
la valeur analogique x .
100
Codage
011
010
001
sj
000
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par arrondi à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


A.Lachhab Électronique numérique 16 / 36
Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par contre, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
troncature d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :

A.Lachhab Électronique numérique 17 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par contre, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
troncature d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = 3 = 1.43 V d 0o sj = = 4.9∆
2n−1 2 −1 1.43
Soit sj ∈ [4∆; 5∆[

A.Lachhab Électronique numérique 17 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

Exemple
Par contre, pour une conversion analogique numérique sur 3 bits, par
troncature d'une tension d'entrée sj = 7 V , avec Scc = 10 V , on a :
scc 10 7
∆= = 3 = 1.43 V d 0o sj = = 4.9∆
2n−1 2 −1 1.43
Soit sj ∈ [4∆; 5∆[
Il en résulte que p = 4 vaut 100 en code binaire par troncature

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Quantication - codage (C.A.N)
Exemple
p (code binaire)
111
110 droite y = x
101 y code numérique associ
la valeur analogique x .
100
Codage
011
010
001
sj
000
1∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ 7∆ Quantification

Figure  Quantication et codage par troncature à l'aide d'un C.A.N à 3 bits


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Quantication - codage (C.A.N)
Exemple

A.Lachhab Électronique numérique 19 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


Le caractère discontinu des valeurs en sortie d'un C.A.N provoque une
erreur de quantication (ou de codage), puisque des grandeurs analogiques
diérentes, qui se trouvent dans le même intervalle (sj est comprise entre
(p − 12 )∆ et (p + 12 )∆), sont représentées par un même nombre binaire.

A.Lachhab Électronique numérique 20 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


Le caractère discontinu des valeurs en sortie d'un C.A.N provoque une
erreur de quantication (ou de codage), puisque des grandeurs analogiques
diérentes, qui se trouvent dans le même intervalle (sj est comprise entre
(p − 12 )∆ et (p + 12 )∆), sont représentées par un même nombre binaire.
Dans l'exemple de la gure 3, pour lequel la conversion idéale serait
représentée par la droite y = x , avec y code numérique associé à la valeur
analogique x , on constate qu'il existe une erreur de codage due à la
diérence entre la fonction de conversion et le codage idéal. Soit p(s) la
densité de probabilité de cette erreur sur l'intervalle [− ∆2 ; ∆2 ], supposons
que la densité de probabilité p(s) est uniform avec p(s) = p0 , alors :

A.Lachhab Électronique numérique 20 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


Le caractère discontinu des valeurs en sortie d'un C.A.N provoque une
erreur de quantication (ou de codage), puisque des grandeurs analogiques
diérentes, qui se trouvent dans le même intervalle (sj est comprise entre
(p − 12 )∆ et (p + 12 )∆), sont représentées par un même nombre binaire.
Dans l'exemple de la gure 3, pour lequel la conversion idéale serait
représentée par la droite y = x , avec y code numérique associé à la valeur
analogique x , on constate qu'il existe une erreur de codage due à la
diérence entre la fonction de conversion et le codage idéal. Soit p(s) la
densité de probabilité de cette erreur sur l'intervalle [− ∆2 ; ∆2 ], supposons
que la densité de probabilité p(s) est uniform avec p(s) = p0 , alors :
+∞ +∆
1
Z Z
2
1= p(s)ds = p0 ds = p0 ∆ ⇒ p0 =
−∞ ∆
−2 ∆

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Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


d'où l'écart type de l'erreur est :

A.Lachhab Électronique numérique 21 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


d'où l'écart type de l'erreur est :

Z +∆
2
2 2
σarrondi = σa = p(s)s 2 ds
−∆
2

A.Lachhab Électronique numérique 21 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


d'où l'écart type de l'erreur est :

+∆
1 +∆
∆2
Z Z
2 2
2 2 2
σarrondi = σa = p(s)s ds = s 2 ds =
−∆
2
∆ −∆
2
12

A.Lachhab Électronique numérique 21 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


d'où l'écart type de l'erreur est :

+∆
1 +∆
∆2
Z Z
2 2 ∆
2 2 2
σarrondi = σa = p(s)s ds = s 2 ds = ⇒ σa = √
−∆
2
∆ −∆
2
12 2 3

A.Lachhab Électronique numérique 21 / 36


Quantication - codage (C.A.N)

c- Erreur de quantication ou de codage


d'où l'écart type de l'erreur est :

+∆
1 +∆
∆2
Z Z
2 2 ∆
2 2 2
σarrondi = σa = p(s)s ds = s 2 ds = ⇒ σa = √
−∆
2
∆ −∆
2
12 2 3
par contre, l'écart type de l'erreur associé au codage par troncature vaut

σt = √
3
D'où le choix du codage par arrondi.

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Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
On prend le cas d'un signal analogique sinusïdal s(t) = s0 cos(2πf0 t).

A.Lachhab Électronique numérique 22 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
On prend le cas d'un signal analogique sinusïdal s(t) = s0 cos(2πf0 t).
Donc
n=+∞
X
sch (t) = s(t).p(t) = s(t) δ(t − nTe )
n=−∞
1
soit fe = Te fréquence d'échantillonnage.

A.Lachhab Électronique numérique 22 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
On prend le cas d'un signal analogique sinusïdal s(t) = s0 cos(2πf0 t).
Donc
n=+∞
X
sch (t) = s(t).p(t) = s(t) δ(t − nTe )
n=−∞

soit fe = T1e fréquence d'échantillonnage.


La fonction p(t) est périodique de période Te , donc développable en série
de Fourier. De lus elle est paire de moyenne non nulle :

A.Lachhab Électronique numérique 22 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
On prend le cas d'un signal analogique sinusïdal s(t) = s0 cos(2πf0 t).
Donc
n=+∞
X
sch (t) = s(t).p(t) = s(t) δ(t − nTe )
n=−∞

soit fe = T1e fréquence d'échantillonnage.


La fonction p(t) est périodique de période Te , donc développable en série
de Fourier. De lus elle est paire de moyenne non nulle :
+∞
pn cos(2πnfe t)
X
p(t) = p0 +
n=1

A.Lachhab Électronique numérique 22 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
On prend le cas d'un signal analogique sinusïdal s(t) = s0 cos(2πf0 t).
Donc
n=+∞
X
sch (t) = s(t).p(t) = s(t) δ(t − nTe )
n=−∞

soit fe = T1e fréquence d'échantillonnage.


La fonction p(t) est périodique de période Te , donc développable en série
de Fourier. De lus elle est paire de moyenne non nulle :
+∞
pn cos(2πnfe t)
X
p(t) = p0 +
n=1

Donc
+∞
" #
pn cos(2πnfe t)
X
sech (t) = s(t).p(t) = s(t). p0 +
n=1
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Théorème de Shanon-Nyquist

Spectre d'un signal échantillonné


Apn

Asn

f0 fn 0 fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal s(t) Figure  Spectre du signal Horloge p(t)

A.Lachhab Électronique numérique 23 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné

fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn

fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn

1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn

1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn

1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn

1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn

f0 1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn fe − f0

f0 1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn fe − f0
fe + f0

f0 1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist
Spectre d'un signal échantillonné
Apn fe − f0
fe + f0

2fe − f0
2fe + f0

f0 1fe 2fe 3fe 4fe fn

Figure  Spectre du signal échantillonné sch (t)


A.Lachhab Électronique numérique 24 / 36
Théorème de Shanon-Nyquist

Spectre d'un signal échantillonné


Le signal échantillonné possède donc :

A.Lachhab Électronique numérique 25 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Spectre d'un signal échantillonné


Le signal échantillonné possède donc :
Une raie à f0 ;

A.Lachhab Électronique numérique 25 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Spectre d'un signal échantillonné


Le signal échantillonné possède donc :
Une raie à f0 ;
Des raies nfe ± f0 dupliquées symétriquement de part et d'autre des
multiples de la fréquence d'échantillonnage.

A.Lachhab Électronique numérique 25 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Théorème de Shanon-Nyquist
Pour récupérer le spectre du signal s(t) après son échantillonnage, il
sut de supprimer les raies dupliquées en utilisant un ltre passe bas. Pour
cele, il est nécessaire que la raie originale à f0 ne confonde pas avec la
première raie repliée à fe − f0 .

A.Lachhab Électronique numérique 26 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Théorème de Shanon-Nyquist
Pour récupérer le spectre du signal s(t) après son échantillonnage, il
sut de supprimer les raies dupliquées en utilisant un ltre passe bas. Pour
cele, il est nécessaire que la raie originale à f0 ne confonde pas avec la
première raie repliée à fe − f0 .
Ansi la condition est :
f0 < fe − f0

A.Lachhab Électronique numérique 26 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Théorème de Shanon-Nyquist
Pour récupérer le spectre du signal s(t) après son échantillonnage, il
sut de supprimer les raies dupliquées en utilisant un ltre passe bas. Pour
cele, il est nécessaire que la raie originale à f0 ne confonde pas avec la
première raie repliée à fe − f0 .
Ansi la condition est :
f0 < fe − f0
soit
fe > 2f0
c'est la condition de Shanon-Nyquist pour un signal sinusoïdal.

A.Lachhab Électronique numérique 26 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Généralisation : cas d'un spectre continu :

Spectre de s(t)

f
fmin fmax

A.Lachhab Électronique numérique 27 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Généralisation : cas d'un spectre continu :

cas fe > 2fmax

Spectre de s(t)

f
fmin fmax

A.Lachhab Électronique numérique 27 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Généralisation : cas d'un spectre continu :


sech (t)
fe
cas fe > 2fmax
fe − fmax fe + fmin f
Spectre de s(t)
fmin fmax fe − fmin fe + fmax

f
fmin fmax

A.Lachhab Électronique numérique 27 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Généralisation : cas d'un spectre continu :


sech (t)
fe
cas fe > 2fmax
fe − fmax fe + fmin f
Spectre de s(t)
fmin fmax fc fe − fmin fe + fmax

f
fmin fmax

A.Lachhab Électronique numérique 27 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Généralisation : cas d'un spectre continu :


sech (t)
fe
cas fe > 2fmax
fe − fmax fe + fmin f
Spectre de s(t)
fmin fmax fc fe − fmin fe + fmax

f
fmin fmax
cas fe < 2fmax

A.Lachhab Électronique numérique 27 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Généralisation : cas d'un spectre continu :


sech (t)
fe
cas fe > 2fmax
fe − fmax fe + fmin f
Spectre de s(t)
fmin fmax fc fe − fmin fe + fmax

f sech (t) fe − fmin


fe − fmax
fmin fmax fe + fmin
fe + fmax
cas fe < 2fmax
f
fmin fmax fe

A.Lachhab Électronique numérique 27 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Théorème de Shanon-Nyquist
Dans le cas où fe > 2fmax : On peut récupérer le spectre de s(t) avec
un ltre passe-bas telle que sa fréquence de coupure comprise entre
fmax et fe − fmax .

A.Lachhab Électronique numérique 28 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Théorème de Shanon-Nyquist
Dans le cas où fe > 2fmax : On peut récupérer le spectre de s(t) avec
un ltre passe-bas telle que sa fréquence de coupure comprise entre
fmax et fe − fmax .
Dans le cas où fe < 2fmax : On ne peut pas récupérer le spectre de
s(t), c'est le phénomène de repliement de spectre.

A.Lachhab Électronique numérique 28 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Nécessité d'un ltre de anti-repliement
Les signaux réels présentent en général un spectre contenant un trés
grand nombre de raies (parfois même innie). Le critère de Shanon-Nyquist
est alors impossible à satisfaire. D'où il faut limiter le spectre de ces
signaux à fmax telle que les fréquences f > fmax sont inutiles, ne soient pas
réellement porteuse d'informations dans le signal.

A.Lachhab Électronique numérique 29 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Nécessité d'un ltre de anti-repliement
Les signaux réels présentent en général un spectre contenant un trés
grand nombre de raies (parfois même innie). Le critère de Shanon-Nyquist
est alors impossible à satisfaire. D'où il faut limiter le spectre de ces
signaux à fmax telle que les fréquences f > fmax sont inutiles, ne soient pas
réellement porteuse d'informations dans le signal.
Exemple : La voix / son

A.Lachhab Électronique numérique 29 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist
Nécessité d'un ltre de anti-repliement
Les signaux réels présentent en général un spectre contenant un trés
grand nombre de raies (parfois même innie). Le critère de Shanon-Nyquist
est alors impossible à satisfaire. D'où il faut limiter le spectre de ces
signaux à fmax telle que les fréquences f > fmax sont inutiles, ne soient pas
réellement porteuse d'informations dans le signal.
Exemple : La voix / son
Amplitude

Filtre anti − repliement

fc f
0 20 kHz fparasite

A.Lachhab Électronique numérique 29 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Nécessité d'un ltre de anti-repliement


Donc, avant de traiter le signal, on utilise un ltre passe bas de fréquence
de coupure fc telle que fc > fmax , ce qui éliminera les parties inutiles.

A.Lachhab Électronique numérique 30 / 36


Théorème de Shanon-Nyquist

Nécessité d'un ltre de anti-repliement


Donc, avant de traiter le signal, on utilise un ltre passe bas de fréquence
de coupure fc telle que fc > fmax , ce qui éliminera les parties inutiles.
Le ltre utilisé porte le nom de ltre anti-repliement.

A.Lachhab Électronique numérique 30 / 36


Filtrage numérique

Filtre passe bas du 1er ordre


Soit un montage d'un ltre RC passe bas du premier ordre :

A.Lachhab Électronique numérique 31 / 36


Filtrage numérique

Filtre passe bas du 1er ordre


Soit un montage d'un ltre RC passe bas du premier ordre :
l'équation diérentielle vérié par le signal s(t) est :

A.Lachhab Électronique numérique 31 / 36


Filtrage numérique

Filtre passe bas du 1er ordre


Soit un montage d'un ltre RC passe bas du premier ordre :
l'équation diérentielle vérié par le signal s(t) est :

ds
τ + s = e avec τ = RC
dt

A.Lachhab Électronique numérique 31 / 36


Filtrage numérique

Filtre passe bas du 1er ordre


Soit un montage d'un ltre RC passe bas du premier ordre :
l'équation diérentielle vérié par le signal s(t) est :

ds
τ + s = e avec τ = RC
dt

Le ltre numérique reçoit en entrée des valeurs successives en de e(t) à


raison d'une valeur toutes les périodes Te . Ces valeurs sont utilisées pour
déterminer les valeur successives sn de la sortie.

A.Lachhab Électronique numérique 31 / 36


Filtrage numérique

Méthode
Puisque le signal e(t) à été discrétisé par l'opération de numérisation, on
assimilera la dérivée à un tau de variation Te . Donc :

A.Lachhab Électronique numérique 32 / 36


Filtrage numérique

Méthode
Puisque le signal e(t) à été discrétisé par l'opération de numérisation, on
assimilera la dérivée à un tau de variation Te . Donc :
sn − sn−1 τ
τ + sn−1 = en−1 On pose β =
Te Te

A.Lachhab Électronique numérique 32 / 36


Filtrage numérique

Méthode
Puisque le signal e(t) à été discrétisé par l'opération de numérisation, on
assimilera la dérivée à un tau de variation Te . Donc :
sn − sn−1 τ
τ + sn−1 = en−1 On pose β =
Te Te
Alors
β−1 1
sn = sn−1 + en−1
β β

A.Lachhab Électronique numérique 32 / 36


Filtrage numérique

Méthode
Puisque le signal e(t) à été discrétisé par l'opération de numérisation, on
assimilera la dérivée à un tau de variation Te . Donc :
sn − sn−1 τ
τ + sn−1 = en−1 On pose β =
Te Te
Alors
β−1 1
sn = sn−1 + en−1
β β

En tenant en compte les valeurs initiales de e0 et s0 , on peut établir toutes


les valeurs discrètes en sortie du ltre.

A.Lachhab Électronique numérique 32 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe bas
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz

A.Lachhab Électronique numérique 33 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe bas
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz Filtre numérique passe bas

A.Lachhab Électronique numérique 33 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe bas
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz Filtre numérique passe bas

F.N.P.Bas avec fc = 10 kHz

A.Lachhab Électronique numérique 33 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe bas
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz Filtre numérique passe bas

F.N.P.Bas avec fc = 10 kHz F.N.P.Bas avec fc = 100 Hz

A.Lachhab Électronique numérique 33 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe haut
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz

A.Lachhab Électronique numérique 34 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe haut
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz Filtre numérique passe haut

A.Lachhab Électronique numérique 34 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe haut
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz Filtre numérique passe haut

F.N.P.Haut avec fc = 10 kHz

A.Lachhab Électronique numérique 34 / 36


Filtrage numérique
Filtre numérique passe haut
Signal d'entrée e(t) avec f = 1 kHz Filtre numérique passe haut

F.N.P.Haut avec fc = 10 kHz F.N.P.Haut avec fc = 100 Hz

A.Lachhab Électronique numérique 34 / 36


Restitution d'un signal analogique
Principe
Un convertisseur numérique analogique ou CNA, eectue l'opération
réciproque du convertisseur analogique numérique (CAN) : à l'entier p
représenté binairement sur n bits, il associe un signal analogique s tel que :

A.Lachhab Électronique numérique 35 / 36


Restitution d'un signal analogique
Principe
Un convertisseur numérique analogique ou CNA, eectue l'opération
réciproque du convertisseur analogique numérique (CAN) : à l'entier p
représenté binairement sur n bits, il associe un signal analogique s tel que :
scc
s = p∆ avec ∆ =
2n − 1

A.Lachhab Électronique numérique 35 / 36


Restitution d'un signal analogique
Principe
Un convertisseur numérique analogique ou CNA, eectue l'opération
réciproque du convertisseur analogique numérique (CAN) : à l'entier p
représenté binairement sur n bits, il associe un signal analogique s tel que :
scc
s = p∆ avec ∆ =
2n − 1
Donc la représentation de s est parfaitement dénie par l'image analogique
associée au code binaire.

A.Lachhab Électronique numérique 35 / 36


Restitution d'un signal analogique
Principe
Un convertisseur numérique analogique ou CNA, eectue l'opération
réciproque du convertisseur analogique numérique (CAN) : à l'entier p
représenté binairement sur n bits, il associe un signal analogique s tel que :
scc
s = p∆ avec ∆ =
2n − 1
Donc la représentation de s est parfaitement dénie par l'image analogique
associée au code binaire.
Le but de cette conversion est de passer des codes, qui valent 0 ou 1, à
une gradeur électrique (tension....).

A.Lachhab Électronique numérique 35 / 36


Restitution d'un signal analogique
Principe
Un convertisseur numérique analogique ou CNA, eectue l'opération
réciproque du convertisseur analogique numérique (CAN) : à l'entier p
représenté binairement sur n bits, il associe un signal analogique s tel que :
scc
s = p∆ avec ∆ =
2n − 1
Donc la représentation de s est parfaitement dénie par l'image analogique
associée au code binaire.
Le but de cette conversion est de passer des codes, qui valent 0 ou 1, à
une gradeur électrique (tension....).
Le principe est toujours le même quelque soit la méthode adoptée par le
CNA (On distingue deux familles de CNA : Les CNA à n entrées parallèles
et les CNA à une entrée série) : générer des courants d'intensité
proportionnelles aux codes à convertir. Puis, après sommation de ces
courants, nous faisons une conversion courant-tension pour obtenir la
valeur analogique de sortie.
A.Lachhab Électronique numérique 35 / 36
Merci pour votre attention

A.Lachhab Électronique numérique 36 / 36

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