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Complement 1
Complement 1
Au collège
Classe de 6e
Sciences de la vie et de la Terre
Dans les programmes apparaît déjà la construction de tableaux ou de graphiques1 :
–– Origine de la matière des êtres vivants
• Objectifs scientifiques
L’étude concerne la production de matière par organismes vivants et leur interdépendance alimentaire. La croissance
permet de repérer la production de matière par les organismes vivants ; c’est une des caractéristiques du vivant. Il s’agit
aussi de montrer la place particulière des décomposeurs du sol dans le recyclage des restes des organismes vivants.
• Objectifs éducatifs
Il s’agit de faire prendre conscience aux élèves de la réalité du recyclage de la matière dans leur environnement, afin
d’en tenir compte dans une perspective de développement durable.
Capacités déclinées
Connaissances Commentaires
dans une situation d’apprentissage
Tous les organismes vivants sont des Formuler l’hypothèse d’une relation de cause Le rôle et la place des êtres vivants (notions
producteurs. à effet entre la production de matière et le de chaînes et de réseaux alimentaires) sont
Tout organisme vivant produit sa propre prélèvement de matière dans le milieu. abordés à l’école élémentaire.
matière à partir de celle qu’il prélève dans le Mesurer pour suivre les évolutions de taille et Les explications, toujours simples, ne
milieu. de masse. nécessitent pas le recours à une étude
Les végétaux chlorophylliens n’ont besoin Construire un tableau ou un graphique pour détaillée des phénomènes biologiques tels que
pour se nourrir que de matière minérale, à présenter les résultats des mesures. la digestion, l’assimilation, la photosynthèse
condition de recevoir de la lumière. Exploiter des résultats de croissance d’un être et la minéralisation de la matière organique.
Tous les autres organismes vivants se vivant en fonction des ressources du milieu Sont exclues les notions de photosynthèse,
nourrissent toujours de matière minérale et de vie. minéralisation et pédogenèse (formation,
de matière provenant d’autres organismes Suivre un protocole pour mettre en structure et évolution d’un sol) ainsi que
vivants. évidence les besoins nutritifs d’un végétal l’étude du cycle du carbone et la mise
Le sol abrite des êtres vivants qui, au travers chlorophyllien. en évidence de la matière organique par
de réseaux alimentaires, transforment les Observer des indices afin d’identifier le régime combustion.
restes d’organismes vivants en matière alimentaire d’un animal. On ne fera pas un inventaire systématique de
minérale : ce sont des décomposeurs. Observer différentes étapes de la la faune du sol.
La matière des organismes vivants se décomposition de la matière des êtres vivants. Thème de convergence : développement
transforme en matière minérale. durable.
1. www.education.gouv.fr/cid22120/mene08170023a.html
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n mathématiques en classe de terminale
Un exemple classique consiste à représenter sur un graphique, la croissance d’un végétal en fonction du temps.
Cette approche expérimentale permet de donner du sens à ce type de représentation et d’en montrer toute la
pertinence.
Mathématiques
Dans la partie gestions de données, la résolution de problèmes a pour objectifs :
–– de mettre en place les principaux raisonnements qui permettent de reconnaître et traiter les situations de
proportionnalité,
–– d’initier les élèves à la présentation, à l’utilisation et à l’interprétation de données sous diverses formes
(tableaux, graphiques…).
Classe de 5e
Histoire-géographie
Il est attendu que les élèves maîtrisent certaines lectures de tableaux et de graphiques, afin d’interpréter une
situation étudiée.
L’exemple de l’évolution démographique d’un pays s’y prête très bien :
Les élèves sont alors amenés à étudier des graphiques comme celui ci-dessous qui montre l’évolution de la
population chinoise depuis 1949 :
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
60
50
55
65
70
75
80
85
90
95
00
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Progressions verticales n
Mathématiques
Mathématiques
–– Organisation et gestion de données, fonctions
Comme en classe de cinquième, le mot « fonction » est employé, chaque fois que nécessaire, en situation, et sans
qu’une définition formelle de la notion de fonction soit donnée.
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n mathématiques en classe de terminale
Les tableurs-grapheurs, dont l’usage a été introduit dès la classe de cinquième, donnent accès à une façon particulière
de désigner une variable : par l’emplacement de la cellule où elle se trouve dans le tableau. Cette nouveauté est un
enrichissement pour le travail sur la notion de variable, effectué sur des exemples variés.
Classe de 3e
Mathématiques
C’est en classe de 3e que la notion de fonction est formalisée pour la première fois dans l’enseignement des
mathématiques.
–– Organisation et gestion de données, fonctions
L’un des objectifs est de faire émerger progressivement, sur des exemples, la notion de fonction en tant que processus
faisant correspondre, à un nombre, un autre nombre. Les exemples mettant en jeu des fonctions sont issus de situations
concrètes ou de thèmes interdisciplinaires. Les fonctions linéaires et affines apparaissent alors comme des exemples
particuliers de tels processus. L’utilisation des expressions « est fonction de » ou « varie en fonction de », amorcée dans
les classes précédentes, est poursuivie et est associée à l’introduction de la notation f (x). L’usage du tableur grapheur
contribue aussi à la mise en place du concept, dans ses aspects numériques comme dans ses aspects graphiques. La
notion d’équation de droite n’est pas au programme de la classe de troisième.
Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• de synthétiser le travail conduit sur la proportionnalité dans les classes antérieures, d’approcher la notion de fonction et d’acquérir
une première connaissance des fonctions linéaires et affines ;
• de poursuivre la mise en place de paramètres de position et de dispersion d’une série statistique ;
• d’initier à la notion de probabilité par l’étude d’exemples simples.
Connaissances Capacités Commentaires
1.1. Notion de fonction –– Déterminer l’image d’un nombre par une Toute définition générale de la notion
fonction déterminée par une courbe, un de fonction et la notion d’ensemble de
Image, antécédent, notations tableau de données ou une formule. définition sont hors programme.
f(x), x 7 f ^ x h . –– Déterminer un antécédent par lecture La détermination d’un antécédent à partir
directe dans un tableau ou sur une de l’expression algébrique d’une fonction
[Thèmes de convergence] représentation graphique. n’est exigible que dans le cas des fonctions
linéaires ou affines.
1.2 Fonction linéaire, fonction affine En classe de troisième, il s’agit de
compléter l’étude de la proportionnalité
Proportionnalité. par une synthèse d’un apprentissage
commencé à l’école primaire.
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Progressions verticales n
Au lycée
Classe de seconde
L’étude des fonctions s’appuie sur les connaissances des élèves. Un travail a été mené pour faire émerger un
processus faisant correspondre un nombre à un autre nombre, les fonctions linéaires et affines étant étudiées
comme des cas particuliers.
D’après le document ressource fonctions seconde, http://cache.media.eduscol.education.fr/file/
Programmes/18/1/Doc_ressource_fonctions_109181.pdf, l’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier :
–– un problème se ramenant à une équation du type f ^ x h = k et de le résoudre dans le cas où la fonction est
donnée (définie par une courbe, un tableau de données, une formule) et aussi lorsque toute autonomie est
laissée pour associer au problème divers aspects d’une fonction ;
–– un problème d’optimisation ou un problème du type f ^ x h 2 k et de le résoudre, selon les cas, en
exploitant les potentialités de logiciels, graphiquement ou algébriquement, toute autonomie pouvant être
laissée pour associer au problème une fonction. Les situations proposées dans ce cadre sont issues de
domaines très variés : géométrie plane ou dans l’espace, biologie, économie, physique, actualité, etc. Les
logiciels mis à la disposition des élèves (tableur, traceur de courbes, logiciels de géométrie dynamique,
de calcul numérique, de calcul formel, etc.) peuvent être utilement exploités. Par ailleurs, la résolution de
problèmes vise aussi à progresser dans la maîtrise du calcul algébrique et à approfondir la connaissance
des différents types de nombres, en particulier pour la distinction entre un nombre et ses valeurs
approchées.
Il s’agit également d’apprendre aux élèves à distinguer la courbe représentative d’une fonction des dessins
obtenus avec un traceur de courbe ou comme représentation de quelques données. Autrement dit, il s’agit
de faire comprendre que des dessins peuvent suffire pour répondre de façon satisfaisante à un problème
concret mais qu’ils ne suffisent pas à démontrer des propriétés de la fonction.
Le programme encourage une programmation moins centrée sur les notions elles-mêmes mais davantage sur la
nature des problèmes que les élèves doivent savoir résoudre. Par exemple, au niveau du travail à conduire sur le sens
de variation des fonctions, l’objectif n’est pas de centrer l’apprentissage sur la maîtrise du « comment étudie-t-on
en général le sens de variation d’une fonction définie par une expression algébrique ? ». Il s’agit davantage d’obtenir
que les élèves donnent sens à ce qu’est une fonction croissante (ou décroissante) sur un intervalle et sachent, quand
le sens de variation d’une fonction est connu, comment exploiter une telle information pour répondre à une question.
L’attendu est aussi qu’ils soient capables, pour résoudre un problème, de donner de façon autonome le sens
de variation d’une fonction trinôme du second degré. Dans le cadre d’une différenciation pédagogique, on peut
s’autoriser à ce que quelques élèves deviennent capables d’aller au-delà et il est même souhaitable de le faire.
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n mathématiques en classe de terminale
Physique chimie
–– Le lien avec les autres disciplines
De même que l’étude efficiente et contextualisée du réel nécessite les apports croisés des différents domaines
concernés de la connaissance, les grands défis auxquels nos sociétés sont confrontées exigent une approche
scientifique et culturelle globale. Il convient donc de rechercher les liens entre les sciences physiques et
chimiques et les autres disciplines, à commencer par les sciences de la vie et de la Terre, les mathématiques et
la technologie, mais aussi les disciplines non scientifiques.
Signaux périodiques : période, Connaître et utiliser les définitions de la période et de la fréquence d’un phénomène périodique..
fréquence, tension maximale, Identifier le caractère périodique d’un signal sur une durée donnée.
tension minimale. Déterminer les caractéristiques d’un signal périodique.
La gravitation universelle. Calculer la force d’attraction gravitationnelle qui s’exerce entre deux corps à répartition
L’interaction entre deux corps. sphérique de masse.
la pesanteur terrestre. Savoir que la pesanteur terrestre résulte de l’attraction terrestre.
Comparer le poids d’un même corps sur la Terre et sur la Lune.
Classe de première
Le programme s’inscrit, comme celui de la classe de seconde, dans le cadre de la résolution de problèmes. Les
situations proposées répondent à des problématiques clairement identifiées, d’origine purement mathématique
ou en lien avec d’autres disciplines.
Un des objectifs de ce programme est de doter les élèves d’outils mathématiques permettant de traiter des
problèmes relevant de la modélisation de phénomènes continus ou discrets.
Ainsi, on consolide l’ensemble des fonctions mobilisables, enrichi de deux nouvelles fonctions de référence, la
fonction racine carrée et la fonction cube.
On introduit un nouvel outil : la dérivation. L’acquisition du concept de dérivée est un point fondamental du
programme de première. Les fonctions étudiées sont toutes régulières et on se contente d’une approche intuitive
de la notion de limite finie en un point. Le calcul de dérivées dans des cas simples est un attendu du programme ;
dans le cas de situations plus complexes, on utilise les logiciels de calcul formel.
L’étude de phénomènes discrets fournit un moyen d’introduire les suites et leur génération en s’appuyant sur
des registres différents (algébrique, graphique, numérique, géométrique) et en faisant largement appel à des
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Progressions verticales n
logiciels. Les interrogations sur leur comportement amènent à une première approche de la notion de limite qui
sera développée en classe de terminale.
Physique chimie
–– Le lien avec les autres disciplines
De même que l’étude efficiente et contextualisée du réel nécessite les apports croisés des différents domaines
concernés de la connaissance, les grands défis auxquels nos sociétés sont confrontées exigent une approche
scientifique et culturelle globale. Il convient donc de rechercher les liens entre les sciences physiques et
chimiques et les autres disciplines.
La liaison avec les mathématiques est évidente et nécessaire, car elle sous-tend le caractère par définition
quantitatif des sciences expérimentales et la formalisation qui leur confère l’universalité. Les mathématiques
peuvent à l’inverse trouver matière à application dans l’étude de situations réelles.
Classe de terminale
Comme dans les classes précédentes, l’activité mathématique est motivée par la résolution de problèmes. L’un
des objectifs du programme est de permettre à l’élève d’étudier un plus grand nombre de phénomènes discrets
ou continus.
Les notions de limite de suites et de fonctions font l’objet d’une étude approfondie.
L’ensemble des fonctions mobilisables est élargi par l’introduction des fonctions exponentielle, logarithme,
sinus et cosinus.
Enfin s’ajoute le nouveau concept d’intégration qui, bien que modestement abordé et développé, demeure un
concept fondamental de l’analyse.
L’acquisition d’automatismes de calcul demeure un objectif du programme, cependant, dans le cadre de la
résolution de problèmes, on a recours, si besoin, à un logiciel de calcul formel ou scientifique.
En conclusion
On observe tout au long de la scolarité du collège et du lycée un apprentissage spiralé qui a pour objectif d’aboutir
à une mobilisation des notions de suites et de fonctions par les élèves.
Mobilisation qui se fait de façon autonome pour apporter des réponses à des problèmes, qu’ils soient purement
mathématiques (en série S) ou s’appuyant sur des situations concrètes liées aux domaines de références des
différentes séries. La notion de fonction, concept mathématique, devient un outil au service des autres disciplines.