Chidarake no yoru

(Soirée sanglante)
Les PJ sont invités comme tous les autres anciens élèves aux 30
ans du collège Sokaido. Cette soirée a pour but, entre autre, de
récolter des fonds pour effectuer de nécessaires travaux de réfec-
tion et également de permettre aux anciens élèves de venir sa-
luer leurs anciens professeurs et le directeur Monsieur TANAKA
Yuji qui part pour une retraite bien méritée.
Les invitations ont été envoyées il y a plus de 6 mois, les parti-
cipants ont dû confirmer leur participation rapidement afin que
tout puisse être organisé dans de bonnes conditions.
Synopsis
La soirée va tourner au cauchemar. Le fantôme d’un ancien pro-
fesseur, qui s’est suicidé après avoir été une fois de trop chahuté
par ses élèves, va frapper et prendre le contrôle de certaines des
personnes présentes afin d’assouvir sa vengeance.
Ce Yurei prend le contrôle d’une personne (jet de TEN contre le
pouvoir possession), quand cela est fait, la personne possédée
se met à murmurer une petite comptine, toujours la même. Il
s’agit de celle que la mère du Yurei lui chantait le soir quand il
n’arrivait pas à trouver le sommeil. Cette petite comptine peut
permettre de repérer le fantôme et donner bien du piment à l’in-
trigue…
Il faut un contact physique entre le corps possédé et celui à possé-
der pour que le passage puisse s’effectuer, ce changement d’hôte
s’effectue en 1 tour. Après son départ, il ne reste aucune trace du
passage du fantôme, la victime n’a aucun souvenir de sa période
de possession. Lorsque qu’elle est possédée la victime voit ses
facultés physiques améliorées, en retour une grande fatigue est
perceptible après la départ du fantôme.
Pour éliminer le Yurei, il faut tuer l’hôte tout en veillant à ce
que personne ne soit à proximité, en effet s’il sent qu’il risque
être éradiqué le fantôme au prix d’une perte de point de caracté-
ristique mentale peut littéralement bondir à point mètres. Cette
solution n’est envisagée que dans des circonstances désespérées
et pour ajouter encore un peu plus de suspens à l’intrigue. Il est
également possible de passer par un exorciste mais pas de chan-
ce il n’y en a pas dans l’assemblée.
Chronologie des évènements
Voici le fil conducteur de la soirée, une partie du déroulement ne
dépend pas réellement des actions des personnages mais vous
devez leur laisser penser le contraire. A la fin du scénario, vous
trouverez une alternative à la chronologie pour vous permettre
de rebondir en cas d’imprévus ou d’actions de haut vol de la part
de vos joueurs.
Jeudi 18h00 :
Accueil des premiers invités, les PJ vont arriver plus ou moins
séparément, comme vous pourrez le lire dans la présentation des
différents PJ, non seulement ils se connaissent mais certains ont
des relations professionnelles, ils ne se sont pas tous perdus de

vue après le collège. Cela permettra de souder le groupe de PJ et
ainsi gagner en fluidité.
L’ambiance est des plus agréables, il y a de nombreuses holo
décorations animées pour la plupart, les photos de classe défilent
sur le mur au-dessus du buffet, un système d’éclairage changeant
de couleur en fonction de l’ambiance musicale a également été
installé pour cette occasion. C’est une salle en bon état contrai-
rement à la majeure partie de l’établissement, elle a été quelque
peu rénovée pour l’occasion. Le buffet à la disposition des par-
ticipants est assez riche, les senteurs, les goûts, les couleurs sont
nombreuses ce qui est notable compte tenu des conséquences du
blocus sur l’approvisionnement. Si les PJ posent des questions
sur le buffet, on leur expliquera qu’un mystérieux mécène a of-
fert la nourriture et les boissons. Le Directeur laissera entendre
que c’est sans doute un ancien élève devenu très riche mais il
n’est lui-même pas convaincu par cette explication. En réalité,
c’est le fantôme qui a manipulé certaines personnes pour faire
venir le buffet.
Un groupe a pris place sur la petite scène qui accueillera par la
suite les différents intervenants. Le groupe est composé d’an-
ciens élèves qui se sont réunis pour l’occasion et joue une sorte
de pop métal dance du plus bel effet. Soudain le bassiste semble
être pris d’un petit malaise après avoir fait la bise à une ancienne
camarade (jet de PER pour bien voir toute la scène). Puis quel-
ques minutes après ce léger incident, un projecteur s’écrase sur
scène et touche le bassiste qui malgré quelques égratignures re-
monte rapidement sur scène.
En réalité le fantôme a tenté de prendre possession du bassiste qui
était le leader des élèves chahuteurs mais ayant échoué il a alors
essayé de le tuer en faisant passer cela pour un accident. Afin de
réussir son coup il a pris le contrôle d’un agent de surveillance
qui a saboté le fameux projecteur. Il est possible d’apercevoir le
dit agent dans les coulisses, il a en sa possession une pince cou-
pante cachée et si on le questionne, il prétendra n’avoir vu per-
sonne. Interrogé sur la pince, il avouera qu’il ignore ce qu’elle
fait là, sans doute l’a-t-il ramassé. L’agent ne sait effectivement
pas ce qu’il a fait, le fantôme est déjà parti ailleurs…

Jeudi 19h00 :
Puis c’est au tour des « officiels » de prendre la parole, après une
rapide présentation par le chanteur du groupe, bien remis de la
chute du projecteur sur son bassiste. L’ancien directeur Tanaka
évoque le collège, son passé glorieux et son avenir qui le sera
tout autant si les généreux donateurs ouvrent leur porte monnaie,
certains professeurs viennent ensuite apporter leur témoignage
sur tous les bienfaits prodigués par le collège sur plusieurs gé-
nérations d’élèves. Puis c’est au tour d’une ancienne élève de
monter sur scène pour offrir un cadeau au directeur.
Stupeur lors de l’ouverture de la boite, le directeur lâche la boite
au sol, le contenu, roule sur la scène et là apparait sous la lumière
blafarde des projecteurs : une tête sanglante, celle de l’ancienne
directrice adjointe. L’émotion est générale, on entend des cris,
certaines personnes font des malaises. Débrouiller vous pour
que les PJ profitent au maximum de ce spectacle pour le moins
troublant.
L’ancienne élève est elle aussi sous le choc, elle ne comprend
pas ce qui a pu se passer. Elle sait que la boite aurait du contenir
une maquette holographique du collège, enfin c’est ce qui était
prévu. Elle devait aller récupérer le paquet dans une salle atte-
nante, ce qu’elle a fait. La personne en charge de la confection
du cadeau est un professeur, il se souvient parfaitement avoir mis
la fameuse maquette dans le paquet.
C’est une autre personne qui a mis la tête dans la boite, un ancien
élève manipulé à ce moment là par le fantôme, il n’a bien enten-
du aucun souvenir des faits par contre si on l’examine de prêt, on
peut déceler des traces de sang sur ses mains. C’est lui qui a dé-
capité le la pauvre femme après l’avoir violemment assommée.
Il est possible de retrouver le corps décapité dans les toilettes
femmes du bâtiment administratif voisin, il y a des empreintes et
des traces ADN bien entendu mais pour le moment aucun maté-
riel d’investigation n’est disponible pour repérer quelques traces
que ce soient.
Jeudi 19 h 30 :
Une violente altercation éclate entre une ancienne élève et KA-
SAMATSU Sakura . Il va de soi que le fantôme contrôle la fille
à ce moment là, possibilité donc d’entendre la comptine ou pas
car il y a pas mal de remue ménage alentour. Il est reproché au
mannequin une vieille histoire de garçon sans queue ni tête, l’al-
tercation est violent, plusieurs personnes interviennent, le fantô-
me en profite pour s’éclipser. L’ancienne élève assez groggy ne
se souvient pas de l’incident, effectivement elle connait Sakura
mais n’a jamais eu aucune intention belliqueuse à son encontre.
Le mystère s’épaissit.
Jeudi 20 h 00 :
La police arrive sur les lieux, 4 policiers commencent les interro-
gatoires et les investigations, HIDEAKI Tadasu va certainement
leur proposer son aide, IKINA Toju peut également être sollicité
pour aider à canaliser la foule. Tout le monde est prié de rester
sur place pour que l’enquête sur les différents incidents puisse
être rondement menée.
La tension monte d’un cran, des voix s’élèvent pour protester,
des personnes importantes veulent partir, les policiers deman-
dent de l’aide à l’ancien directeur qui, comme à l’accoutumée,
va trouver les mots justes pour apaiser la foule.
Jeudi 21 h 00 :
Un élève s’écroule dans un coin, il est pris de violentes nausées
sanguinolentes, puis un deuxième tombe à son tour, victime des
mêmes symptômes, c’est ensuite le tour d’une troisième per-
sonne, rapidement une quinzaine d’invités se tordent de douleur,
vomissant tripes et boyaux dans des cris de douleurs à glacer le
sang. En quelques minutes, ils décèdent dans d’affreuses souf-
frances, vous pouvez décider qu’un médecin est présent dans
l’assistance mais hélas il ne pourra rien faire pour les malheureu-
ses victimes. Après une rapide enquête, il s’avère qu’ils ont tous
bu une coupe de cocktail rouge fluo. La boisson a été empoison-
née par un farceur contrôlé par le Yurei, en réalité le farceur vou-
lait mettre un laxatif, il se souvient parfaitement de son intention
mais pas de la nature du produit qu’il a mis dans le cocktail. Il
est facile à repérer, il danse sur une jambe puis l’autre, évitant
au maximum les regards, il n’a pas du tout l’air dans son assiette
et un interrogatoire bien mené devrait permettre de comprendre
qu’il est effectivement responsable de l’empoisonnement, il a
encore la fiole sur lui, la composition est assez facile à identifier
pour un policier disposant du matériel adéquat.
Jeudi 21 h 45 :
Des grincements sont audibles pour qui se trouverait à proxi-
mité des portes du bâtiment où a lieu la réception, les portes se
bloquent mystérieusement puis les grilles se ferment automati-
quement : tout le monde est prisonnier. Le système de contrôle
ne répond plus. Toute tentative pour reprendre la main échouera,
quelqu’un ou quelque chose contrôle le système. Si quelqu’un
tente de pénétrer le système, c’est possible il y a un terminal dans
une salle attenante qui permet d’interroger l’ordinateur central
en charge de la gestion des lumières, des holo projections et de
la sécurité, un message d’erreur apparaît, et les tentatives pour

pénétrer le central se solderont au mieux par une coupure voir
une petite explosion du terminal, visiblement quelque chose ou
quelqu’un pilote le système et fait tout pour empêcher une re-
prise en main. En réalité, le fantôme bénéficie de l’aide d’un
complice qui s’occupe de la partie informatique de cette sinistre
mise en scène, il s’agit de sa propre fille (FUJIMORI Ono) qui
a décidé d’aider son fantôme de père à assouvir sa vengeance.
La jeune informaticienne est dans un autre bâtiment, bien cachée
elle pilote toutes les installations électroniques. Les policiers
tentent en vain de forcer les portes, elles sont très résistantes et il
se pourrait même que les malheureux ou ceux qui voudraient les
aider se retrouvent secouer par une décharge électrique, ce n’est
pas mortel mais ça met KO quelques secondes.
Jeudi 22 h 00 :
Si les PJ sont aux aguets, ils vont peut être se rendre qu’au mi-
lieu des holo décorations, une drôle d’image s’immisce de ma-
nière presque indétectable au départ (une image toutes les 20
images) puis de manière de plus en plus marquée (l’image n’est
pas totalement nette, on devine une silhouette, sans doute un être
humain, il a l’air rigide et pourtant le corps bouge comme une
feuille agitée par le vent, au fur et à mesure on distingue des
détails, le corps est dans une pièce, c’est un pendu mais on ne
distingue pas bien les détails).
Finalement l’image devient plus nette, on peut distinctement
apercevoir une sombre silhouette pendue qui semble sourire et
s’agiter en une danse macabre, on ne distingue que le sourire
blanc pas le visage. Plusieurs personnes se mettent à hurler, les
policiers tentent de rétablir un semblant de calme, ils demande-
ront de l’aide au PJ policier à moins que ce dernier ne se soit
proposé, il est également possible d’impliquer d’autres PJ dans
la recherche d’un retour au calme.
Les PJ vont peut être remarqués des attitudes particulières, cer-
taines personnes sont mal à l’aise, d’autres parlent à mots cou-
verts, un nom circule sous le manteau : FUJIMORI.
Jeudi 22 h 15 :
Certaines lumières dans la salle s’éteignent subitement, les holo
projections continuent de diffuser des images peu nettes de la sil-
houette souriante. La panique commence à gagner véritablement
la foule malgré les appels au calme du directeur toujours digne.
Les policiers tentent de joindre le central mais en vain, le signal
est brouillé. La rumeur autour de Fujimori enfle, il est probable
que les PJ entendent le nom mais si l’on pose des questions, c’est
le silence, sauf si les policiers s’en mêlent bien sûr. Dans ce der-
nier cas tout s’emballe, et la fusillade a lieu très vite.
Jeudi 22 h 30 :
Des coups de feu retentissent un peu partout dans la salle tandis
que les lumières s’allument et s’éteignent comme dotée de leur
volonté propre. Si les Pj sont à côtés des policiers suite aux in-
terrogatoires, ils ont pu assister de près à la fusillade, voir être
touchés.
3 policiers gisent au sol ainsi que plusieurs convives. Les poli-
ciers sont tous les trois morts, le 4ème, l’arme encore fumante,
est totalement hébété. 7 autres personnes sont mortes et 3 sont
grièvement blessées en plus d’éventuels PJ. Le policier rescapé

ne comprend pas ce qui a pu se passer, ses souvenirs sont confus
et il a l’air sincère quand il le dit, et pour cause il l’est.
Les faits sont là, les policiers ont ouvert le feu sur les civils et sur
leurs collègues dans un chaos incommensurable. Si les PJ étaient
à proximité, ils peuvent s’être rendu compte du manège, et s’ils
ont été attentifs avoir entendu la comptine fredonnée tour à tour
par les policiers. Le fantôme a eu un objectif clair : se débarras-
ser des hommes en armes pour mieux prendre le contrôle de la
situation et laisser des armes à disposition pour plus tard…
La foule panique de plus en plus mais que faire, les issues sont
bouchées. De nouvelles tentatives pour forcer le passage vont se
heurter à bien des obstacles.
Les holo décorations continent de diffuser des images macabres,
sur certaines on voit nettement une salle de classe avec une sil-
houette. Il est possible de reconnaitre le professeur Fujimori. Il
s’est suicidé, il y a de cela une dizaine d’années en se pendant
dans le collège mais les circonstances de son décès ont alors été
tenues secrètes, seuls le directeur, l’adjointe et quelques profes-
seurs étaient au courant des réelles conditions de la mort. Offi-
ciellement, le professeur Fujimori s’est pendu à son domicile. A
l’époque, la direction, soucieuse de ne pas voir ternie la bonne
réputation de son établissement, avait préféré prendre quelques
précautions quitte à maquiller les circonstances du suicide.
Jeudi 23 h 00 :
Certains convives à tour de rôle adoptent des comportements
violents à l’encontre d’autres personnes. Les PJ seront tous pris
à parti comme l’a été la mannequin un peu plus tôt. Plusieurs
rixes parfois sanglantes éclatent. A chaque fois les agresseurs
ne semblent pas savoir pourquoi ils ont agi ainsi. Le mystère
s’épaissit et la tension monte encore d’un cran.
Il est bien difficile de rétablir le calme. Il y a des blessés, des
サッちゃんはね　サチコっていうんだ
ほんとはね　だけど　ちっちゃいから
じぶんのこと　サッちゃんって呼ぶんだよ
おかしいな　サッちゃん
サッちゃんはね　バナナが大好き
ほんとだよ　だけど　ちっちゃいから
バナナを　はんぶんしか　たべられないの
かわいそうね　サッちゃん
サッちゃんがね　遠くへ行っちゃうって
ほんとかな　だけど　ちっちゃいから
ぼくのこと　わすれてしまうだろ
さびしいな　サッちゃん
gens hurlent, d’autres se vident de leur sang faute de soins adé-
quats.
Il est tout à fait possible d’entendre les hôtes fredonner la comp-
tine.
Si les PJ sont attentifs, ils devraient se rendre compte que le di-
recteur et certains professeurs sont de plus en plus mal à l’aise
malgré les apparences.
Jeudi 23 h 30 :
Une voix se fait soudain entendre dans la salle, faible au départ,
elle prend de plus en plus de volume pour devenir un cri. C’est
un des professeurs qui finit par monter sur scène, il craque ner-
veusement et se met à parler de manière décousue des conditions
de la mort de Fujimori. « Je dois le dire, oui le dire. Je dois le
dire, oui, laissez moi parler. Le silence n’a que trop duré, je dois
parler, ils doivent savoir ! Ah non je ne vais pas me taire, laissez
moi ! Il n’est pas mort comme cela, non pas comme cela. Le
pauvre homme, lui faire cela ! Nous sommes tous salis à jamais.
Il faut tout avouer. Quelle horreur. Les morts ne doivent pas être
touchés ! Laissez-moi parler ! » Le reste du discours est une
suite de mots incompréhensibles, il est bien difficile de l’interro-
ger pour avoir des informations supplémentaires.
En réponse, une holo projection représentant distinctement Fu-
jimori pendu apparait sur les murs de la salle. C’est l’émoi, la
panique reprend de plus belle avec force bousculades et cris.
Le professeur, devenu totalement fou, se met à hurler en sautant
partout et renversant objets et personnes. Plusieurs personnes
s’approchent alors de lui pour tenter de le maitriser, parmi elles
peut-être des PJ, trop tard, l’homme s’écroule : mort. Les yeux
révulsés comme le symbole de cette crise de démence.
C’est la panique dans la salle, bousculades, cris, scènes d’hys-
térie. Des gens se jettent contre les grilles, d’autres y sont pous-
sées violemment par les mouvements d’une foule incontrôlée et
incontrôlable
Si le 4ème policier n’a pas été désarmé, et s’il est en vie cela va
de soi, il tente de se suicider dans un geste de désespoir. Peut être
que d’autres vont s’emparer de son arme et dans quels buts ??
Vendredi 00 h 00 :
Le directeur qui a « miraculeusement » récupéré une arme, cela
peut être le pistolet du 4ème policier après son suicide, se met
à tirer sur différents professeurs, ceux là mêmes qui étaient au
courant des réelles circonstances de la mort de Fujimori.
Si les PJ n’agissent pas, faites intervenir des invités qui
tentent alors de maîtriser le directeur.
Dans la bagarre qui s’en suit, le Directeur qui se débat comme
un beau diable est « accidentellement » tué par un professeur
(contrôlé par le fantôme qui vient de changer d’hôte, là encore
il est possible d’entendre fredonner la comptine en tendant bien
l’oreille) ou par un des PJ s’ils sont intervenus (insister sur le
sentiment de culpabilité par la suite), il est également possible de
faire se suicider le Directeur si la pression est trop forte.
Vendredi 00 h 30 :
Les lumières reviennent à la normale, les portes s’ouvrent.
La suite du scénar est très ouverte mais voici quelques possibili-
tés et/ou suggestions.
Les PJ peuvent avoir compris et chercher à suivre le fantôme ou
plutôt son hôte. Profitant de la cohue, ce dernier passe d’hôte en
hôte très rapidement, à chaque fois seulement quelques notes et
mots de la comptine sont perceptibles.
La fille de Fujimori profite de la panique pour se glisser dans
la foule mais les PJ vont peut être l’apercevoir, après tout ils
peuvent l’identifier car ils ont eu le temps de mémoriser tous
les protagonistes dans la salle et elle porte une robe rouge assez
voyante, si c’est le cas son fantôme de père entrera en action
pour la protéger soit par le biais de convives, soit en tentant de
prendre le contrôle d’un PJ, soit encore en prenant le contrôle de
sa propre fille.
Il est également possible que les PJ pensent que tout est réglé,
dans ce cas alors que la police et les services médicaux arrivent,
ils peuvent entendre distinctement la comptine fredonnée mais
par qui, mystère…
Si les PJ n’ont pas tout compris, plusieurs jours après les faits, ils
recevront un message sur leur pod. On peut entendre la fameuse
comptine, il y a un texte court : « Merci beaucoup ». Ce message
dont l’origine est bien difficile à déterminer a été envoyé par un
certain Fujimori depuis un cyber café de Shin Edo. Sur place, il
est possible d’enquêter mais aucune trace de la personne ayant
envoyé le fameux message.
Deux plus tard, les PJ apprendront dans les médias qu’une jeune
femme s’est pendue dans le collège, il s’agit d’une certaine FU-
JIMORI Ono, c’est la fille du professeur fantôme.
Et si les PJ trouvent une solution pour sortir avant la fin, ils peu-
vent par exemple briser une porte, c’est compliqué mais envisa-
geable.
Dans ce cas, tout le monde sort de la salle provoquant bous-
culades et blessés. Etrangement à l’extérieur de la salle, il est
possible de contacter les secours qui ne tardent pas à arriver vu
l’ampleur de la situation.
Les projets du fantôme sont alors quelque peu modifiés, son ob-
jectif principal est le Directeur. Fujimori Ono se glisse dans la
foule, au milieu des secours elle est tout de même repérable par
un PJ observateur et ayant un peu de mémoire. Elle vient au cas
où son fantôme de père ne parviendrait pas à agir seul mais elle
n’interviendra qu’en cas de vrai souci.
Fujimori est dans une des personnes et passe rapidement de l’une
à l’autre pour éviter d’être repéré. Un policier contrôlé par le
fantôme va ouvrir le feu sur le Directeur, la comptine est parfai-
tement audible à ce moment là, le fantôme va alors tenter de ra-
pidement s’échapper, il s’en suit une course poursuite à travers la
foule, le fantôme à partir de ce moment là va tenter de s’en pren-
dre physiquement au PJ par le biais des personnes qu’il contrôle.
S’il est cerné il tentera même de prendre le contrôle d’un des
PJ pour se retourner contre les autres, et là sa fille interviendra
éventuellement si elle n’a pas été repérée avant et que le fantôme
est en grande difficulté La seule solution est de tuer l’hôte avant
que le fantôme n’ait pu sortir. Dans un ultime geste de désespoir
il peut prendre possession de sa fille avec fin terrible où la fille et
le père unis par le funeste destin meurt ensemble.

Note aux MJ :
N’hésitez pas à développer les petits incidents pour impliquer
d’avantage tous les PJ, il est essentiel que tous puissent jouer un
rôle important dans l’histoire.
Il est possible de rallonger la fin du scénar en organisant une
course poursuite entre les PJ et Ono. Avec découverte du lieu où
elle vit, dans ce cas vous pouvez faire revenir la jeune femme au
collège dans la nuit, elle se pendra plus rapidement.
Les caractéristiques des PNJ ne sont pas données. Il faut tout de
même savoir qu’une personne possédée voit ses caractéristiques
physiques augmentées pour atteindre 5.
Ono a 4 en AST et 17 dans certaines spécialités telles que pira-
tage de données (donc 3 gimikku).
Les PJ
KATSU Yaeko : Une jeune cadre de banque, autrefois élève stu-
dieuse et peu bavarde, elle est devenue une jeune femme plus
sure d’elle mais qui a parfois besoin de se ressourcer à la cam-
pagne pour retrouver son énergie. Assez jolie, elle sera ouver-
tement draguée par certains des participants pas toujours légers
dans leur approche. Elle a toujours gardé le contact avec KOGA
Chinosuke qui était un peu à part au collège, en outre elle a solli-
cité ses compétences dans son travail. Et lors d’une soirée privée
elle a revu Sakura, depuis les femmes se contactent régulière-
ment.
HIDEAKI Tadasu : Un joyeux drille devenu depuis policier,
il était Le blagueur de service, toujours prêt pour faire rire ses
camarades parfois au détriment des professeurs. L’arroseur sera
arrosé, une photo montage le représentant en fâcheuse posture va
apparaitre en début de soirée sur un des murs, c’est une blague
émanant d’un ancien camarade de promotion. Depuis le collège
il est toujours ami avec IKINA Toju, ils se sont rendus mutuelle-
ment quelques services.
KOGA Chinosuke : Un informaticien, autrefois victime des
moqueries de ses camarades à cause de son surpoids et de ses lu-
nettes de myope. Ses parents peu argentés ne pouvaient lui payer
l’opération, il a depuis bien maigri et grâce à ses talents trouver
un travail assez lucratif pour se payer la fameuse opération. Plu-
sieurs femmes viendront lui demander qui il est, car il a beaucoup
changé, certaines seront mal à l’aise de ne pas avoir reconnu ce-
lui dont elles se moquaient bien souvent. Quelle sera d’ailleurs
l’attitude de l’informaticien à l’égard de ces jeunes femmes ?
Il est en très bon terme avec Yaeko qui l’a d’ailleurs encouragé
pour se faire opérer des yeux et a toujours était là quand le moral
n’était pas au beau fixe. Il est également en contact avec Toju
qui l’a parfois sorti de bien des ennuis à l’époque où il était la
victime des quolibets des autres élèves.
KASAMATSU Sakura : Une mannequin qui n’a pas percé
autant qu’elle l’aurait désiré et qui a un petit penchant pour cer-
taines substances illicites. Dans la soirée, un homme va s’appro-
cher d’elle pour lui proposer diverses substances. Il s’agit d’un
ancien élève qui a mal tourné depuis, il fait parti d’un Kumi et a
reconnu en la mannequin une habituée des services de son gang,
il se montrera très-trop pressant. Si Sakura accepte la proposition,
elle risque d’avoir de drôles de surprises au niveau de la qualité
des produits et de leurs effets secondaires. Si elle refuse le jeune
yakusa se livrera à un odieux chantage, il va de soi qu’en fonc-
tion des évènements à venir, ce méta plot prendra plus ou moins
d’importance selon l’attitude de Sakura face au surnaturel. Elle a
parfois demandé à IKINA Toju de lui servir de garde du corps en
particulier quand le pauvre homme était en difficultés. Elle s’est
rapprochée de Yaeko après l’avoir revu à une soirée.
IKINA Toju : Le sportif du collège qui a fait une petite arrière
en Super K1 (sport de combat pied poing, très violent) avant
de devoir s’arrêter après une sérieuse blessure qui lui a laissé
une bien vilaine cicatrice au visage. Il fait désormais le garde du
corps pour des vedettes, actuellement il est en congé après avoir
un peu trop secoué une vedette par trop indélicate, l’affaire a
d’ailleurs été montée en épingle par cette dernière, elle a intenté
un procès pour tentative de viol qui a eu un fort retentissement,
il a depuis été innocenté mais curieusement le résultat du procès,
contrairement aux accusations, n’a pas fait les gros titres dans
les médias. Il a servi de garde du corps à Sakura, contacte régu-
lièrement Chinosuke et donne un coup de main à Tadasu lors de
certaines interventions musclées.
Sacchan s’appelle Sachiko c’est vrai
Mais comme elle est petite elle s’appelle elle
même Sacchan
Sacchan comme tu es mignonne
Sacchan adore les bananes c’est vrai
Mais comme elle est petite elle ne peut en
manger que la moitié
Pauvre Sacchan
Sacchan part loin, est-ce que c’est vrai ?
Mais comme elle est petite elle va m’oublier
Sacchan comme c’est triste

 Crédits

Texte : Stephlong

Mise en page : Konrad

Le logo Kuro et la feuille de personnage sont sous copyright 7ème Cercle.

Les autres images et photos ont été ‘empruntées’ sur le net.

(www.hebus.com)

http://kuro.tharaud.net/


 KATSU Yaeko 1,65 m
23 45 kg
Femme Noirs
Cadre de banque Noirs
4

1 3
2 2
2 2 Sciences Sociales 6
2 2
Comptabilité 11 Expértise, Coup de pouce
Aptitudes Physiques 4
Communication 6
Baratiner 9 Spécialiste
Convaincre 11 Spécialiste, Expértise
30 Dissimulation 2
Investigation 2
12 10 1 Réseaux et Relations 5
Banques et affaires 11 Spécialiste, Coup de pouce
3 -10 2 Milieux politiques 6 Maîtrise

KATSU Yaeko : Une jeune cadre de banque, autrefois élève

studieuse et peu bavarde, elle est devenue une jeune femme
plus sure d’elle mais qui a parfois besoin de se ressourcer à la
campagne pour retrouver son énergie.
Elle a toujours gardé le contact avec KOGA Chinosuke qui
était un peu à part au collège, en outre elle a sollicité ses com-
pétences dans son travail. Et lors d’une soirée privée elle a revu
Sakura, depuis les femmes se contactent régulièrement.
 HIDEAKI Tadasu 1,80 m
24 72 kg
Homme Marrons
Policier Noirs
3

2 2
2 3
3 1
2 1
25
16 9 2
3 -9 2 Comédie 5 Expertise
Arme à feu 5
Armes de poing 11 Précision, Coup de pouce
Corps à corps 3
Aptitudes physiques 5
Dissimulation 3
Discrétion 6 Maîtrise
Investigation 5
Fouille 11 Spécialiste, Maîtrise
Interrogation 8 Coup de pouce
Communication 4

HIDEAKI Tadasu : Un joyeux drille devenu depuis policier,

il était Le blagueur de service, toujours prêt pour faire rire ses
camarades parfois au détriment des professeurs.
Depuis le collège il est toujours ami avec IKINA Toju, ils se
sont rendus mutuellement quelques services
 Koga Chinosuke 1,75 m
23 69 kg
Homme Noirs
Informaticien Oranges
3

1 3
1 3
2 2
2 2
20
14 7 1
4 -7 2 Système de surveillance 2
Sciences Physiques 3
Aptitudes Physiques 2
Communication 3
Réseaux et Relations 3
Piratage de données 11 Spécialiste, Coup de pouce
Proégrammation 11 Expértise, Précision
Software 9 Spécialiste
Hardware 9 Coup de pouce
Système 6
Electronique 10 Précision

KOGA Chinosuke : Un informaticien, autrefois victime des

moqueries de ses camarades à cause de son surpoids et de ses
lunettes de myope. Ses parents peu argentés ne pouvaient lui
payer l’opération, il a depuis bien maigri et grâce à ses talents
trouver un travail assez lucratif pour se payer la fameuse opé-
ration.
Il est en très bon terme avec Yaeko qui l’a d’ailleurs encouragé
pour se faire opérer des yeux et a toujours était là quand le mo-
ral n’était pas au beau fixe. Il est également en contact avec Toju
qui l’a parfois sorti de bien des ennuis à l’époque où il était la
victime des quolibets des autres élèves.
 KASAMATSU Sakura 1,80 m
23 45 kg
Femme Noirs
Mannequin Rouges
3

1 2
1 2
2 3
2 3
25
12 9 1
4 -9 2 Milieux de la drogue 11 Spécialiste, Coup de pouce
Corps à corps 2
Aptitudes Physiques 4
Dissimulation 4
Communication 6
Baratine 9 Spécialiste
Comédie 9 Coup de pouce
Séduire 11 Spécialiste, Coup de pouce
Culture générale 3
Réseaux et relations 6
Milieux politiques 8 Expértise
Presse 8 Maîtrise

KASAMATSU Sakura : Une mannequin qui n’a pas percé

autant qu’elle l’aurait désiré et qui a un petit penchant pour
certaines substances illicites. Pas totalement accroc, elle résiste
très difficilement à la la tentation…
Elle a parfois demandé à IKINA Toju de lui servir de garde du
corps en particulier quand le pauvre homme était en difficultés.
Elle s’est rapprochée de Yaeko après l’avoir revu à une soirée.
 IKINA Toju 1,90 m
25 92 kg
Homme Noirs
Garde du corps Rasés
3

3 1
3 2
3 1 Corps à corps 6
2 1
Art martiaux 9 Précision
Bagarre 11 Maîtrise, Coup de pouce
Aptitudes Physiques 6
Esquive 11 Spécialiste, Expertise
Dissimulation 5
35 Investigation 3
Interrogation 4
14 12 2 Réseaux et relations 5
La rue 7 Maîtrise
3 -12 2 Milieux de la drogue 7 Coup de pouce
Police 7 Expertise

IKINA Toju : Le sportif du collège qui a fait une petite arrière

en Super K1 (sport de combat pied poing, très violent) avant de
devoir s’arrêter après une sérieuse blessure qui lui a laissé une
bien vilaine cicatrice au visage. Il fait désormais le garde du
corps pour des vedettes, actuellement il est en congé après avoir
un peu trop secoué une vedette par trop indélicate, l’affaire a
d’ailleurs été montée en épingle par cette dernière, elle a intenté
un procès pour tentative de viol qui a eu un fort retentissement,
il a depuis été innocenté mais curieusement le résultat du pro-
cès, contrairement aux accusations, n’a pas fait les gros titres
dans les médias.
Il a servi de garde du corps à Sakura, contacte régulièrement
Chinosuke et donne un coup de main à Tadasu lors de certai-
nes interventions musclées.