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PROJET INSTRUMENTS ET METHODES - GROUPE 4 Final
PROJET INSTRUMENTS ET METHODES - GROUPE 4 Final
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EC-GTG 4122
INSTRUMENTS ET METHODES 3
Présentation : GROUPE 4
Décembre 2022
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Sommaire
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 3
2. LES RECEPTEURS GNSS............................................................................................................. 4
2.1. Présentation des GPS différentiels .............................................................................................. 4
2.2. Les éléments du système GPS ..................................................................................................... 5
2.3. Le positionnement avec les systèmes GPS .................................................................................. 5
3. L’ENVIRONNEMENT DES DRONES ......................................................................................... 7
3.1. Quelques définitions .................................................................................................................... 7
3.2. Types de drone ............................................................................................................................ 7
3.3. Les domaines d’applications ....................................................................................................... 9
3.4. Instruments et équipements intégrés aux drones ....................................................................... 10
3.5. Les capteurs ............................................................................................................................... 11
4. MOBILISATION DU RECEPTEUR GNSS ET DES DRONES DANS UN PROJET ROUTIER
(APD, Projet d’exécution) ..................................................................................................................... 13
4.1. Méthode de levé par récepteur GNSS : Avantage et limites ..................................................... 13
4.2. Méthode de levé par Drone ....................................................................................................... 14
4.2.1. Photogrammétrie et lidar ....................................................................................................... 14
4.2.1.1. Le Lidar ............................................................................................................................. 15
4.2.1.2. La photogrammétrie .......................................................................................................... 15
4.2.2. Méthode d’acquisition d’images aériennes par drone ........................................................... 16
4.2.2.1. Définition des besoins ....................................................................................................... 16
4.2.2.2. Planification des vols......................................................................................................... 17
4.2.2.3. Prise de vue aérienne ......................................................................................................... 18
4.2.2.4. Vérification des données ................................................................................................... 19
4.2.2.5. Traitement photogrammétrique ......................................................................................... 19
4.2.3. Drone et récepteur GNSS ...................................................................................................... 22
4.2.3.1. Usage des points de calage (GCP)..................................................................................... 22
4.2.3.2. Embarquement de récepteur GNSS sur un drone .............................................................. 23
4.3. Récepteur GNSS et Drone en phase Avant-projet détaillé(APD) ............................................. 23
4.4. Récepteur GNSS et Drone en phase de Projet d’exécution ....................................................... 25
5. CONCLUSION ............................................................................................................................. 26
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1. INTRODUCTION
Le levé topographique est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les
éléments du sol nécessaires à la réalisation d’un plan ou d’une carte.
Ces derniers temps, il n’est pas rare d’entendre parler ou de voir des images de drone.
L’utilisation de drone, longtemps réservée au domaine militaire tend à se démocratiser grâce à
l’avènement des systèmes professionnels destinées aux métiers de la mesure. Profitant de la
technologie des objets connectes (Smartphones, tablettes, robots, etc.), les coûts de
développement des UAV (Unmanned Aircraft System (Véhicule Aérien sans pilote)), ont
considérablement été réduits ces cinq dernières années, engendrant ainsi l’émergence d’une
toute nouvelle filière : les drones civils professionnels. C’est pourquoi des topographes et des
géomètres-experts, se sont appropriés cette nouvelle technologie en l’associant à la
photogrammétrie et aux techniques du Lidar.
Au début des années 2000 déjà, les drones sont utilisés comme un nouveau support, un nouvel
outil pour réaliser des relevés photogrammétriques, LIDAR ou encore thermiques. Le système
drone, un outil parmi tant d’autres pour faciliter les travaux des géomètres-topographes. Il reste
un jouet pour certains qui n’en connaissent pas l’usage et se demandent comment l’utiliser
comme outil topographique fiable et économiquement viable ; jusqu’à quelle échelle les
livrables issus de cet aéronef sont valables.
Pour ce faire, la première partie de notre étude se penchera sur la présentation du récepteur
GNSS, la seconde illustrera le drone et la troisième et dernière partie exprimera une étude
comparative entre ces deux méthodes.
Photo 1 : Mobilisation récepteur GNSS (Leica GS18T) et drone (Dji Phantom 4pro)
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2. LES RECEPTEURS GNSS
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l’information d’un satellite nous pouvons dire seulement que nous sommes à une certaine
distance d’un autre satellite.
Donc pour connaitre exactement la position sur la surface terrestre on devrait ajouter d’autres
informations.
Avec le signal de positionnement d’un deuxième satellite on peut ajouter une seconde sphère
pour croiser l’information liée à la première sphère pour créer un cercle commun de solutions
possibles pour le positionnement du capteur GPS.
Si nous ajoutons un troisième satellite, nous obtenons maintenant au maximum deux points
communs où les trois sphères se coupent. Même s’il y a deux positions possibles, elles différent
largement. Le GPS sait automatiquement laquelle des deux positions est à prendre. Cette
technique s’appelle « triangulation ».
En ajoutant d’autres satellites on pourra mieux placer le récepteur GPS dans l’espace. Dans la
pratique, le récepteur utilise entre 4 et 12 satellites pour calculer sa position. Plus il y en a,
mieux sa position est obligée.
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3. L’ENVIRONNEMENT DES DRONES
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Leurs limites résident souvent dans leur mode de décollage atterrissage (lancer, catapultage,
etc.) et l’absence de vol stationnaire.
Ce sont des drones construits sur la base des voilure fixe et voilure tournante. Ces drones ont
les avantages des deux types de drones : rapides et stables, ils ont une grande autonomie et
permettent de faire des décollages et des atterrissages verticaux. Par contre ils ne sont pas
destinés à faire des vols stationnaires.
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Fig6: Exemple de Exemple de drone Hybride le WingtraOne
Longues distances
Plus rapide Vol stationnaire
Charges plus lourdes impossible
Drone à voilure fixe Vole à plus haute altitude Démarrage vertical
Dépense moins d’énergie, impossible
donc meilleure autonomie
Faible autonomie
Très maniable
Vitesse et charge réduites
Drone à voilure Permet le vol stationnaire
Maintenance fréquente
tournante Démarrage et atterrissage
Sensibles aux conditions
verticaux possibles
météorologiques
Grande autonomie
Rapide
Vol stationnaire
Drone hybride Charges plus lourdes
impossible
Démarrage et atterrissage
verticaux
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- surveillance agricole ;
- gestion des catastrophes ;
- surveillance de lignes à haute tension par détection thermique à l’infrarouge ;
- maintien de l’ordre ;
- télécommunications ;
- surveillance météorologique ;
- imagerie/cartographie aérienne ;
- couverture de nouvelles télévisées,
- événements sportifs et cinématographie ;
- surveillance environnementale ;
- exploration pétrolière et gazière ;
- transport de fret ;
- aide humanitaire ;
- assistance médicale et aux interventions en cas de crise et d’urgence en santé publique.
Instruments et équipement de
Descriptions
bord
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Les systèmes de positionnement mondiaux GPS et GLONASS
utilisent les signaux envoyés par des satellites en orbite autour
de la Terre afin de déterminer leur emplacement géographique
Module de
spécifique.
positionnement
Afin d’obtenir un verrouillage GPS précis, la puce GPS doit
recevoir des données provenant de plusieurs satellites, donc plus
ils sont nombreux, mieux c’est.
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Capteurs Lidar
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4. MOBILISATION DU RECEPTEUR GNSS ET DES DRONES DANS
UN PROJET ROUTIER (APD, Projet d’exécution)
4.1. Méthode de levé par récepteur GNSS : Avantage et limites
La méthode de levé par récepteur GNSS présente plusieurs avantages compte tenu :
- Du fait que les points caractéristiques de la route sont définis dans les systèmes locaux
de coordonnées rectangulaires ;
- De la diminution du nombre de points de références ;
- Des avancées dans le domaine des récepteurs et des logiciels ;
- De la précision centimétrique qu'il devient possible d'atteindre aujourd'hui par
l'utilisation du GPS en mode différentiel.
Cependant, le récepteur GNSS ne pourra vraisemblablement pas remplacer toutes les autres
méthodes (triangulation, relèvement, polygonation) et répondre efficacement à tous les besoins
de la construction des routes. Dans les secteurs ombragés par des collines, des forêts ou des
bâtiments, dans les zones d'installations denses, la méthode de lever par récepteur GNSS n'est
pas une méthode adaptée. La solution d'avenir paraît plutôt être une combinaison de méthodes
et instruments de mesure (drone), et le récepteur GNSS se profile plus comme un complément
pour certaines tâches complémentaires.
Nous recommandons donc :
- L'utilisation de la méthode de lever par récepteur GNSS dans les travaux routiers dans
les secteurs où il n'y a pas de masque.
- La réalisation pratique des projets conformément aux prescriptions contenues dans les
cahiers de prescriptions spéciales.
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4.2. Méthode de levé par Drone
4.2.1. Photogrammétrie et lidar
Les drones sont également devenus indispensables dans le monde de la topographie. Associé
aux outils Lidar ou de la photogrammétrie, les drones sont devenus d’une grande nécessité pour
les Géomètres. Par rapport aux levés aériens traditionnels, les drones offrent une alternative
plus précise et abordable. Ils permettent de couvrir de grande surface et de gagner beaucoup de
temps. Ils fournissent des informations dans des endroits inaccessibles, voire dangereux.
Face aux contraintes liées à la présence de forte végétation le Lidar offre une bonne solution
pour la collecte de données du terrain sous les arbres.
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4.2.1.1. Le Lidar
LiDAR est l’abréviation de « Light detection and ranging » c’est à dire « détection et estimation
de la distance par la lumière ». Les capteurs LiDAR fonctionnent en émettant des impulsions
de lumière et en mesurant le temps qu’il leur faut pour se refléter du sol, ainsi que l’intensité
avec laquelle ils le font. C’est ce qu’on appelle un capteur actif car il émet sa source d’énergie
plutôt que de détecter l’énergie émise par les objets au sol.
Le principal produit de relevés réalisés par LiDAR est un nuage de points 3D. La densité du
nuage de points dépend des caractéristiques du capteur (fréquence de balayage et taux de
répétition), ainsi que des paramètres de vol. En supposant que le scanner pulse et oscille à un
rythme fixe, la densité de nuages de points dépend de l’altitude de vol et de la vitesse de
l’aéronef.
Par exemple, pour la modélisation des lignes électriques, vous devrez choisir un nuage de points
dense avec plus de 100 points par mètre carré, tandis que pour créer un modèle de terrain
numérique d’une zone rurale, 10 pts/m² suffiront.
Il est également important de comprendre que le capteur LiDAR ne capte que des points sans
couleur (RGB), créant ainsi un ensemble de données monochromes qui peut être difficile à
interpréter. Pour le rendre plus significatif, les données sont souvent visualisées à l’aide de
fausses couleurs basées sur la réflectivité ou l’élévation.
Il est possible de superposer la couleur sur les données LiDAR en post-traitement sur la base
d’images ou d’autres sources de données. Cela ajoute une certaine complexité au processus. La
couleur peut également être ajoutée en fonction de la classification. Il est ainsi possible de
classer chaque point en fonction d’un type / groupe d’objets particulier. Les arbres en vert, les
bâtiments en blanc, les voitures en bleu, le sol en brun, les fils électriques en rouge par exemple.
4.2.1.2. La photogrammétrie
La photogrammétrie est une technologie passive. Elle est basée sur des images transformées de
la 2D en modèles cartomètriques 3D. C’est un moyen de mesurer les distances à l’aide de
photographies. Ces photographies sont traitées à l’aide d’un logiciel spécialisé (Exemple :
métashape, OpendroneMap, pix4dmapper etc.) pour générer des modèles précis et réalistes du
monde.
la photogrammétrie offre des modèles plus faciles à visualiser et à interpréter que ceux produits
par les LiDAR. Les principaux résultats des levés photogrammétriques sont des :
- orthophotoplans
- maillages 3D phototexturés (NdT)
- modèles numériques de surface
- des nuages de points 3D
Ces divers types de productions sont créées à partir de l’assemblage et du traitement de
centaines ou de milliers d’images. Les sorties sont très visuelles avec une taille de pixel (ou
Ground Sampling Distance – GSD) pouvant être inférieure à 1 cm.
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Le nombre d’images pour une photogrammétrie efficace peut varier de centaines à des milliers.
Il dépend de la taille du site en question et de la profondeur et de la précision que vous souhaitez
atteindre.
Les pilotes de drones déterminent l’altitude de vol optimale pour obtenir la distance
d’échantillonnage au sol nécessaire. Ils doivent également configurer un chevauchement sur
chaque image pour assurer que le logiciel peut assembler les images de manière efficace.
Les résultats sont également accessibles. Les cartes et les modèles avec des caractéristiques et
des couleurs reconnaissables sont instantanément intuitifs, ce qui en fait un excellent outil
collaboratif et quelque chose à partir duquel les parties prenantes peuvent travailler sans passer
trop de temps à manipuler les données.
4.2.2. Méthode d’acquisition d’images aériennes par drone
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4.2.2.2. Planification des vols
Dans cette étape il faudra faire :
Un état des lieux
Une étude préalable est fait pour avoir une idée des conditions environnementales immédiates
et les risques. Un repérage des lieux sera effectué pour apprécier la topographie, les voies
d’accès, les antennes de Télécommunication, etc.
Un choix du matériel
On fait le choix des équipements adaptés à la mission : drone, capteurs, …
Planification des Vol :
Le plan d'acquisition d'images dépend du:
- Type de terrain / de l’objet à reconstruire.
- Ground Sampling Distance (GSD): Le GSD requis par les spécifications du projet
définira la distance (hauteur de vol) à laquelle les images doivent être prises. Le GSD
est la distance entre deux centres de pixels consécutifs telle que mesurée au sol. un GSD
de 5 cm signifie qu'un pixel dans l'image représente linéairement 5 cm sur le sol (5 * 5
= 25 centimètres carrés).
- Chevauchement des images : Le chevauchement dépend du type de terrain cartographié
et déterminera la vitesse à laquelle les images doivent être prises.
Il se distingue principalement 4 types de vol :
Le vol en mode Grid :
Dans la plupart des cas, il est recommandé
d'acquérir les images avec un quadrillage
régulier.
Le chevauchement recommandé est d'au moins
75% de recouvrement longitudinal (par rapport
à la direction du vol) et d'au moins 60% de
recouvrement latéral (entre les trajectoires du
vol). La caméra doit être maintenue autant que
possible à une hauteur constante. Au-dessus du
terrain / de l'objet pour assurer le GSD désiré.
Le Vol double GRID
C’est un mode d’acquisition d'image en croisé,
avec une position de la caméra qui présent un
angle de sorte que toutes les façades des
bâtiments (nord, ouest, sud, est) soient visibles
sur les images. Il est le plus souvent utiliser
pour les besoins de modélisations 3D d’espace
tel que des zones urbaines, les études
topographiques, etc.
Fig9 : PLAN DE VOL
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Le Vol Circulaire
Il est utilisé pour la modélisation d’objet tel
que les bâtiments, les infrastructures, les
statues, etc.
Pour la reconstruction d'un bâtiment, un plan
de vol circulaire il est recommandé de volez
plusieurs autour du bâtiment en faisant varié
l’angle de la caméra et la hauteur de vol
La planification de vol peut se faire avec des logiciels comme Drone Deploy, Litchi, Dji go
Pro, Pix4D Capture etc.
4.2.2.3. Prise de vue aérienne
Il faudra veiller sur les points suivants :
- Vérification de l’équipement et des conditions météorologiques ;
- Préparation et sécurisation des zones de décollage et d’atterrissage ;
- Etablissement des points de contrôle ;
- Vol et captation des images aériennes.
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4.2.2.4. Vérification des données
Dans cette étape on procède à la vérification des données prises et on passe à leur sauvegarde
sur un disque de stockage
4.2.2.5. Traitement photogrammétrique
Les images sont importés puis traité dans des logiciels photogrammétriques dédiés tels que
métashape, Opendronemap, Djigo pix4d, etc.
Le tableau suivant illustre les types de livrables générés par photogrammétrie
Objets Numériques 3D Polyligne, Surface, Surface de base d’un volume (.shp, .dxf,.kml,
.don)
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Fig17 : Exemple de nuage de point (passerelle Route VDN 2)
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Fig19 : Illustration Livrables issues des travaux photogrammétrique (Ortohomosaïque, MNS)
Passerelle Route VDN2
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4.2.3. Drone et récepteur GNSS
4.2.3.1. Usage des points de calage (GCP)
L’usage du drone dans les travaux qui nécessite de grande précision requiert la mobilisation de
récepteur GNSS. On relève sur le protocole cité plus haut le besoin de mettre en place des points
de contrôle appelé GCP (Ground Control Point) pour pouvoir caler, géoréférencer les images
prise par drone afin d’accroitre sa précision.
Les GCP doivent être répartie de manière homogène dans la zone de couverture aérienne. Il est
également recommandé de placer un GCP au centre de la zone afin d'augmenter encore la
qualité de la reconstruction à l’exemple de la figure suivante.
GCP
A cette étape ; la mobilisation d’un récepteur GNSS joue un rôle très important. En effet, c’est
de la précision des points de calage levé par GPS différentiel que dépendra d’une part la qualité
de la précision des livrables générées par photogrammétrie.
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Mobilisation de drones et de GPS différentiels
- Au lever à grande échelle (1/1000 ou 1/500) d’une bande d’étude de part et d’autre de
la polygonale. La longueur de la bande d’étude varie en fonction du terrain. Elle est en
moyenne de 200m
A l’observation de méthode des drones et les récepteurs GNSS décrite plus haut, les récepteurs
GNSS seront adaptés aux travaux de piquetage qui demande une plus grande précision. De
même ils pourront être utilisés pour les levés de la bande d’étude de part et d’autre du
polygonale pour des zones réduites. Cependant pour des projets de grandes envergures et en
présence de masques comme la végétation, ils montrent des limites.
Là il est important d’utiliser des drones associés aux techniques photogrammétrique et lidar. En
effet le drone peut parcourir de grande distance, atteindre des zones difficile d’accès voire
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inaccessible. Les images aériennes obtenues par photogrammétrie permettent de visualiser les
réalités du terrain et de dresser un état des lieux exhaustive. Un nuage de point aux coordonnées
XYZ peuvent être générés de même que des M.N.T (Mesures Numériques de Terrains) et
M.N.S (Mesures Numériques de Surface). Cependant la méthode photogrammétrique présente
des limites en présence de végétation importante. Dans ce cas l’usage du Lidar est privilégié
Il est important de voir que dans la phase de l’APD, les drones associés aux techniques
photogrammétrique et lidar constituent la solution de levé très appropriée surtout pour les
grands étendus. On trouve ci-dessous un exemple d’état des lieux élaborer à partir d’images
aériennes prise par drone :
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4.4. Récepteur GNSS et Drone en phase de Projet d’exécution
En projet d’exécution, on procède :
- Au piquetage sur le terrain de l’axe de la voie (sommets d’alignements droits) en prenant
graphiquement sur le plan les éléments nécessaires, en utilisant des repères naturels tels
que des angles de construction, bornes etc.
- Au lever définitif du profil en long. On obtient dans ce cas les valeurs exactes des
altitudes et des distances.
- Au lever des profils en travers. Les cotes du projet sont calculées au cm près à partir
d’éléments exacts, et les profils peuvent être dessinés de façon précise
- A la mesure sur le terrain des angles formés par les alignements droits.
On note que dans la phase de projet d’exécution le récepteur GNSS est l’outil privilégié pour
les travaux de piquetage, la recherche de bonne précision, etc.
Mais il est intéressant d’accompagner les levés topographiques traditionnels avec une image
aérienne prise par drone. En effet la superposition de l’orthomosaïque et des levés drones offre
des perspectives de conception précise de grande qualité comme l’illustre l’exemple ci-
dessous :
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5. CONCLUSION
Récepteur GNSS et Drone sont des outils complémentaires devenus indispensables pour les
travaux topographiques de projet routier. Si dans la phase APD l’usage des drones avec les
techniques Lidar et photogrammétriques présentent un grand intérêt surtout dans les grands
projets, le récepteur GNSS est privilégié dans les projets d’exécution.
Cependant, nous notons que c’est l’intelligence de la combinaison des deux méthodes qui est
un grand apport pour les projets routiers.
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