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Economie approfondie

I. Les marchés de facteur de production

A) La demande de facteurs: principe général

L’ensemble des facteurs de prod qui sont combinées. Il y a une infinité de facteurs qu’on utilise pour
produire (qualification, matière, ….) qu’on resume en 2: Facteur K et facteur T

On dit de la demande de facteurs de production qu’elle est une demande dérivée. Elle dépend de la
quantité des biens demandés, qu’il faudra produire. C’est donc une demande qui réagit à une autre
demande.

1. La recherche de la meilleure combinaison productive


Les consommateurs cherchent à arriver à la meilleure combinaison productive.

Chaque isoquant est l’ensemble des facteurs T et K qui nous permet d’arriver à une certaine quantité de
production (l’ensemble des combinaisons de facteurs qui nous permet d’arriver au même niveau de prod). 

On suppose que les isoquants sont décroissants.

Si je diminue le nv de capital, pour garder le meme niveau de production je dois ↗ le nbr de travailleurs.
Quand j’ai bcp d’un facteur, son rendement marginal est faible.

・Approche graphique (graphiques sur le pdf):


Facteurs de production subtituable (remplacer K par T ou inverse, garde même prod).

Donc je peux substituer du K à du T ou inverse.

Les isoquants sont parfaitement substituables

Facteur de prod complémentaire: exemple taxi. Par exemple deux chauffeurs pour 1 voiture.

Ne sert à rien ↗ T si le K (cad taxi) n’augmente pas. Pas de taxi pour leur permettre de T.

Donc augmenter un facteur sans augmenter l’autre en meme temps (conjointement) ne permet pas de
passer à un isoquant supérieur.

Les isoquants sont imparfaitement substituables.

Rappels sur le taux marginal de substitution technique

On définira le taux marginal de substitution technique du travail au capital (TMSTLK), parfois appelé taux
marginal de transformation (TMT), comme le taux auquel le facteur capital peut être substitué au facteur
travail tout en gardant le même niveau de production. Il est normalement négatif, mais par convention, on
lui adjoint un signe négatif, pour obtenir un chiffre positif. S’il vaut deux, c’est que l’on peut remplacer un
ouvrier par deux machines.

La droite de bidet pour le corso ou producteur sera la representation de toutes les combinaisons que
entreprise peut acheter, peut produire (optimale) par rapport à son budget et aux prix des secteurs de prod
(K ou T).

C=wL + rK → equation de la droite de budget.

Notre objectif, si on est rationnelle, est de trouver l’isoquant le plus éloigné de l’origine. Aller le plus loin
possible tout en respectant le contrainte de notre budget.

On suppose que le budget est intégralement utilisé dans l’achat de facteurs. Graphiquement, choisir la
quantité optimale pour un budget donné consiste pour le producteur à se situer sur l’isoquant tangent à la
droite de budget.

En ce pt, le taux marginale de substitution = au rapport des prix des facteurs de prod.

・Approche curalytique
On se pose en permanence des questions d’optimisation. Maximiser mon plaisir en respectant ma
contrante=budget

ℒ=rK + wL + 𝞵(y﹣F(K,L))

Les productivités m des facteurs / par le prix des facteurs.

Un optimum=1euro dépensé en T ou K doit nécessairement rapporter au -1€ sinon on n’est pas à optimum.

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2. Modification de la demande de facteurs en cas de variation des quantités ou des prix
・Changement du niveau d’output
Le sentier d’expansion pour s’expander de manière optimale lorsque les fonctions de production sont
homogènes.

Rendement factoriel T ou K relie qualité produire à la quantité d’un facteur utilisé (décroissant).

・Changement dans le prix des inputs


Une hausse de salaire (K reste constant) la droite de budget pivote (se réduit) dans le cas où j’ai
utilisation de facteurs de prod équilibré. Dans ce cas, plus on utilisais de T à l’origine plus notre droite de
budget pivote vers l’intérieur/gauche, ne peut plus se payer autant de T et affecte le quantité G de facteur
que je peux acheter. Modification de l’optimum.

⚠ sauf si dépense rien en T et qu’en K, n’est pas affecté.

Effet substitution→les prix relatifs ont changé. Si salaire augmente, cherche à se débrouiller avec +de K que
T pour essayer de rester sur le même isoquant.

Substituer un facteur devenu +cher par un autre.

Effet revenu→ Mais à cause de la hausse du prix du T, la qt globale de facteurs que je peux m’offrir va
m’obliger à produire moins.

B) Le marché du Travail

1. La demande de travail
Si le prix du T augmente, comment la quantité de T demandé par entreprise augmente. Distinguer D
inconditionnelle de T et conditionnelle.

D Conditionnelle de travail

À un certain nv de qut à produire = pure effet de substitution. Refait calcul pour m’ajuster.

Si je souhaite produire la même quantité qu’auparavant. Dépend principalement de 2 choses: -Élasticité de


substitution=permet ou non de substituer (facilement) un facteur à un autre.

-Dans quelle mesure les technologies de mon entreprise me permet de remplacer T et donc de réagir aux
prix.

D Inconditionnelle de travail

Producteur moins ambitieux et revoit sa production. Va au bous du raisonnement.

Prend en compte: Effet volume→C pas si elle va réduire ou non (bcp ou pas) le vol de production

Effet substitution→univoque

Généralement, effet volume renforce effet de substitution. La D inconditionnelle se comporte comme la D


conditionnelle (si prix facteurs ↗, alors D de T ↘︎).

D agrégé de travail

La somme de toutes les D de T de toutes les firmes dans un pays. Etudes empiriques essayent de mesurer
cette élasticité (prix du T).

1993=Pic du chômage en France. A partir des 1980s, met en place une legislation qui diminue les charges
sociales. Les impôts qui financent l’Etat (armée, police, travaux publique, education, …) et les cotisations
sociales (retraite, assurance maladie, chômage).

Cotisations en Fr sont élevées donc il faut baisser les cotisations sociales pour diminuer le prix du travail et
inciter les entreprises à embaucher (donc diminuer le chômage).

Cette baisse a un prix aussi, soi s’endetter ou augmenter d’autres impôts pour compenser baisse des
charges sociales.

L’arbitrage que procède les entreprises=Substitution du K par du T. Cette legislation concerne surtout les
bas salaires car ils sont les touchés par le chômage→effet substitution a fonctionné.

Les entreprises ont-elles profité de ce surcroit de richesse sans augmenter leur vol de production. Or les
entreprises ont plutôt profiter de cette legislation pour augmenter les vol baisser les prix et donc
embaucher prix→effet volume fonctionné.

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2. L’offre de travail
Des travailleurs qui se proposent de T. À quelle condition ? Quelle quantité veulent-ils T ?

Comment se représenter l’offre individuelle de travail : l’arbitrage travail-loisir



Les eco pensent qu’on est tous rationnelles, vrai aussi pour le T (comment maximiser son profit par choix
du T). Falloir arbiter entre consommation (loisir) et le travail (activité qui nous permet en outre de
consommer). Le T n’est désirable que parce qu’il fourni un profit qui nous permet de profiter de nos loisirs.
Lorsqu’il s’agit d’acheter des produits, il y a certains nombres de contraintes et essaye donc de choisir le
meilleur panier de biens qui maximiserait au mieux sa satisfaction (pareil pour le T).

L’individu consacre un nbr 𝒽 de T et un nbr 𝓁 de loisir. Suppose qu’a un petit revenu en dehors de son
salaire 𝑦0 (point A). Heures de T est payé par 𝓌. 𝑍 la qut de temps à repartir (donc 𝒽 =𝑍 − 𝓁).

Dès que individu T, son revenu va ↗. Et la repartition de sa consommation, son loisir est contrainte par son
revenu. Les courbes d’indifference sont décroissantes car on pose l’hypothèse de non-satiété.

L’individu va essayer de se placer sur la courbe d’indifference la plus éloignée de l’origine qui permettrait au
mieux de le satisfaire (sous contrainte du budget).

Il faut que le taux de substitution = revenu de individu.

Salaire de réserve→salaire à partir duquel prêt à T. Pour le déterminer faut trouver une courbe d’indifference
passant par le point A (combinaison de T et loisir=point quand on T pas=exigence).

Dépend donc de la forme des courbes d’indifference qui reflètent les préférences de chacun.

Dépend aussi de la hauteur du point A (si elle augmente, grâce aux aides notamment, plus inciter à
consacrer du temps au loisir et moins au T).

Danemark un des pionnier dans les politiques de l’emploi.

Demander si c’était utile pour aider les gens à retrouver de l’emploi. La manière dont les choses
fonctionnent (en Danemark, quand est au chômage doit aller voir conseiller), remarque que ce n’est pas à
cause du découragement ou du manque d’info. Les gens reprennent un emploi car ils n’aiment pas les rdv
chez les conseillers (entraine une baisse du point A donc moins deviennent exigeant).

Effet S d’abord effet R ensuite.

Si ↗ salaire pour individu ⇒ opportunités de loisirs ↗ et baisse conso donc substituer du loisir à la conso.
Si offre un salaire + élevé, va T plus.

Effet R, si les salaires ↗ individu est +riche. Peut souhaiter utiliser ce surcroit de richesse pour consommer
+des 2 biens. A la fin, 2 effets contradictoires entre lesquels l’économiste ne peut pas arbiter sans connaitre
forme des courbes d’indifférence.

Effet S mesure ce qu’il se passe lorsque individu se rend compte dans un premier temps augmentation du
prix des loisirs (réajustement des prix). Passage à un nv point tangente à la nouvelle courbe d’indifférence.
Puis avec effet de R, se rend compte que son nv de loisir est bcp plus élevé car son salaire a augmenté (sa
réaction à une augmentation de salaire est la baisse de temps de T). Certains peuvent choisir de profiter de
cette augmentation pour travailler plus et donc gagner plus (baisse du temps de loisir).

Comment O de T varie lorsque le salaire varie (T + ou −).

↳Lien entre O et prix.

Par exemple augmentation prix du blé réagissent à cette augmentation en ↗ la qut (courbe O ↗).

C’est ambiguë. Va mener des études empiriques. S’aperçoit que lorsque les gens sont relativement
pauvres, ils decident augmenter leur temps de T (Offre de T croissant). A partir d’un certain nv de richesse,
a le sentiment qu’on peut augmenter nv de loisir (Offre de T décroissant) →courbe en arc

Enrichir ce cadre general (T, Loisir) pour gagner en réalisme et en pertinence


-Ajouter le cadre domestique=tous les travaux qu’on fait nous-même (cuisine, ménage). En réalité c’est bien
un temps de production et si productivité marginale est > à celle du temps de T salarié, il sera substitué au
T salarié (G. Becker→tant qu’on considère +utile chez nous qu’a l’extérieur, reste chez nous. Suppose que
les femmes restent donc +à la maison car est +doué pour faire menage, garder les enfants).

-Famille. Est peut être donc +réaliste donc de consider que arbitrage se fait dans la famille⇒décision
collective. Cherchera à comprendre le lien entre la rémunération et la participation au T des 2 conjoints.

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3. Equilibre et déséquilibre sur le marché du Travail
▪︎ En situation de CCP, convergence vers l’équilibre

Aucun à lui seul n’est capable de faire bouger le prix ⇒ O et D collective Courbe de D individuelle est ↘︎
donc la somme des courbe D est bien ↘︎ (pareil pour D de T=des entreprise).

Les courbes individuelles O sont courbées mais leur somme est croissante car à chaque fois (marché du T)
que la courbe individuelle O commence à courbé (donc offre moins fort qu’avant) un nv travailleur arrive et
sa courbe individuelle est croissante (avant qu’elle ne se courbe) ……

Ce qui fait déplacer les courbes sont tout un tas de facteurs: par ex l’offre peut se déplacer à cause de la
démographie ou d’emigration, changements sociaux ou de politique publique (↗ allocations sociales).

La D de T depend de la D finale de biens ainsi que du prix des autres facteurs. Mais aucune des courbes ne
dépend du prix du facteur T (salaire).

Offre de T peu élastique et que la D baisse → effondrement des salaires

O de T très élastique et que la D baisse → faible ↘︎ du salaire mais grande ↘︎ des quantités (préfère sortir
du marché du T que de recevoir un salaire faible).

Ajustement vers l’équilibre née peut être empocher que par des contraintes institutionnelles.

Si la D de T baisse (à cause d’une concurrence accrue) ⇒ baisse des salaires (réduit naturellement à cause
de la baisse des salaires). Moins d’emplois mais pas de chômage car ce ne sont pas des gens qui veulent
travailler mais des gens qui préfèrent rester chez car salaire trop bas.

S’il y a un salaire minimum et la D diminue ⇒ la qut de T et qut demandée par les entreprises est différente
par rapport au salaire minimum = chômage

▪︎ Des marchés du travail en concurrence imparfaite: cas du monopsone=un seul acheteur plein vendeurs

Très rare. Etat français est un monopsone des équipements armement.

Peut être le cas sur le marché du T.

▪︎ Des marchés du T en concurrence imparfaite: le monopole

Un seul vendeur et une infinité de vendeurs. Sur marché du T c’est un peu bizarre. Peut être profession
artistique. Situation rare donc plutôt référence à un marché du T cartelisé. Presence de syndicats qui peut
expliquer les quasi-monopoles sur certains marchés du T.

Les travailleurs peuvent se défendre collectivement représente par un syndicat. Les syndicats peuvent
imposer un salaire > au salaire d’équilibre. Peuvent restreindre l’offre du T ou agir sur la D du T.

Admettons que les objectifs du syndicats soit de maximiser le nbr d’emplois et le nv des salaires. Quel
peut-être le résultat de leur action ? Question très compliquée.

Contrat optimal de Solow et McDonald → Plus le syndicat est fort, plus le salaire et emploi ↗.

Droit à gérer (S.Nichell) → plus syndicat fort, plus salaires élevés et plus emploi faible.

Aujourd’hui dans un cas où entreprise est forte en France car taux de syndicalisation très faible (-10%).

Dans les pays scandinaves où taux de syndicalisation est +++fort.

Parallèlement, les entreprises se comportent + en + comme une forme de monopsone. Rapport de force en
défaveur pour les salariés. Basculer en 30-40 ans où il y avait des monopoles à aujourd’hui où il y a quasi
ouvertement des monopsones.

C) Les marchés de capitaux

1. O et D de capitaux

Capital=) stock de richesse destiné à obtention d’une autre richesse ou de revenu. Permet de distinguer
des capitaux circulant (consommation intermédiaire). 

Financé par emprunt ou auto-financement, dans les deux cas, taux d’intérêt est un facteur determinant.

▪︎ L’offre de fonds prêtables

Arbitrage consommation/épargne sur 2 périodes.

C1 → consommation période 1 ; C2 → consommation période 2

Comment il va choisir le niveau de conso dans les différentes périodes. Taux m de substitution a
l’optimum= 1+r (r=taux d’intérêt).

Contrainte budgétaire du conso → période où doit consommer autant qu’il reçoit.

C1+C2/(1+i)=R1+R2/(1+i)

Comment va modifier son optimum dès lors que le taux d’intérêt se modifie.

Si taux interêt ↗ → dépend si le consommateur est épargnant ou emprunteur.

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Si emprunteur a priori, ↗ taux intérêt entraine un effet substitution (consommer davantage en 2 qu’en 1) ;
puis un effet revenu. Emprunteur globalement plus pauvre ce qui devrait l’amener à consommer moins en 1
et en 2). L’effet sur son BÊ est globalement négatif.

S’il est épargnant, pouvoir se déplacer sur courbe d’utilité de niveau supérieur. Les 2 effets vont dans le
même sens. L’effet revenu fait qu’il est plus riche et donc amené à consommer davantage en 1 et 2.

Lorsque taux intérêt ↗ ⇒ individu devrait offrir davantage de fonds prêtables et donc offre de fonds est
croissante.

▪︎ La demande de fonds prêtables

D de fonds prêtables depend D de capital (des menages et des entreprises). Capital, comme pour tout
autre facteur, la production m en valeur doit être =son coût

Le prix de machine → qt

Taux de depreciation du capital=δ

ΔK=I−SK

Machine a aussi un coût d’opportunité. r=prix qu’il a fallut payé aurait pu être placé.

Coût annuel d’une machine= qt(r+δ)

Productivité annuel machine → pF’K(Kt, Lt)=qt(r+δ)→ coût annuel machine

pF’K(Kt, Lt)=(qt/pt)(r+δ) selon cette formule, une hausse du taux intérêt entraine une reduction de la D capital
donc de la D de fonds prêtables.

Si r ↗ , faut productivité m de la machine ↗ . Seule manière de ↗ , c’est acheter moins de machine


(productivité m est ↘︎) donc investit moins et moins de D de fonds prêtables. Donc D de fp est ↘︎.

2. La spécificité des ressources naturelles


▪︎ Les caractéristiques du prix des ressources naturelles (RN)

RN=rente pour 2 raisons: -donner par la nature (offre fixe, inélastique au prix)

-D est une D dérivée: dépend de valeur des biens que RN permettent de fabriquer

On perçoit les dangers d’une économie fondée sur la rente dont les revenus dépendent de paramètres
qu’elle ne maitrise pas. Les evolutions de la conjoncture/structure de ses clients ont un impact très fort
pour elle et sans doute trop fort pour un développement serein, harmonieux (Am latine des 2000s qui
reposent trop sur les ressources minières).

▪︎ Les caractéristiques de l’exploitation des RN

-cas des RNR

H. Hotelling en 1931 → A un puit de pétrole, faut-il l’exploiter ? Depend de l’evolution du prix du pétrole.

Profit d’un baril à un instant t → pt-c (p=profit ; c=coût).

Pense que ceci ↗ plus vite que taux interêt, faut garder son pétrole. Si au ≠ pense que cela ↗ moins vite,
faut exploiter et ensuite garder la somme à la banque.

En CCP tout le monde va suivre cette règle. Si prix ↗ plus vite que taux interêt alors gens vont garder
pétrole ⇒↗ le prix actuel.

Si au ≠, prix futur est plus faible que prix présent x taux intérêt ont exploite le pétrole et l’O ↗ ⇒ prix ↘︎

La seule situation stable est où le prix futur=revenu présent x taux intérêt

Règle Hotelling aboutie à idée que prix des ressources non-renouvelables doit avoir un taux
croissance=taux intérêt

-cas des RR

Modele de Gordon-Schafer → aboutisse à une représentation proche de la bonne utilisation des RR.

Exemple des Poissons:

St → stock

G(St) → fonction de accroissement du stock

La courbe est ronde. Atteint un pic/max puis redescend (une certaine quantité où trop de poissons et plus
de ressources pour les nourrir). 

Homme prélevé une quantité h=E x Sr (E→ niveau d’effort).

dS(t)/dt=G(St)-ExSt ; Stock stationnaire si dS(t)/dt=0

QL est le E qui max le profit (en gardant le stock de poisson stationnaire) ?

Recette totale → R(E)=p x h(E)

Cout → C(E)=cE

Profit → R(E)-C(E)=p x h(E)-cE

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II. La concurrence imparfaite

A) Les structures de marché en concurrence imparfaite

1. Le monopole
Pq ? Parce qu’elle peut avoir des rendements infiniment croissante → monopole naturel

(plus elle produit moins c’est chère)

Situation où il est plus efficient d’avoir qu’une entreprise sur le marché. Aisé pour le premier entrant
d’écarter les concurrents grâce à l’avantage que lui procure les premiers unités produites. Par ex la SNCF.

Ou d’autres qui ont tout simplement la protection Etat → monopole réglementaire

Ou parce qu’elle abuse de sa position dominante

Ou profite d’externalités de réseau → téléphone par ex

Ou grace à ses innovations disposer de l’exclusivité d’une technique ou d’un produit grace innovation

▪︎ Le comportement du producteur en monopole

A priori un monopole prendra sa decision en matière de production (quelle quantité) comme tout entreprise
qui serait en concurrence, en décidant d’égaliser son cout m et sa recette m
-recette M et recette m du monopole

La courbe de recette moyenne est identique à la 𝒞 de D. Recette M=RT/Q=prix

Recette m → ce que nous rapporte chaque unité vendue

Rmn=RTn−RTn-1 ; Monopole→Rm ≠ RM =p ; CPP→RM=Rm=p(pricetaker)


RM=p Q RT Rm

50 10 500 0

48 11 528 28

46 552 24

Choix du producteur en monopole

Rm=Cm

(profit) 𝞹=RT-CT=p x Q - CM xQ or RM=D donc pM=QM

Indice de Lerner → (p-CM)/p la différence entre PM et CMQM

▪︎ Le monopole: un obstacle au BÊ ?

A priori nuisible aux consommateurs, mais est-ce qu’elle est nuisible à la société dans son ensemble.

Perte sèche → perte nette BÊ pour ensemble de la société (n’a pas produit la quantité optimal pour la
société=perte sèche (pert des surplus)

Est-ce-qu’on peut la récupérer ? Deux moyens relativement coûteuses.

Monopole discriminant=) vend à des consommateurs différents à des prix différents. Tenter d’adapter les
prix à la disposition à payer de chaque consommateur, à tenter d’adapter les prix à la disposition à payer
de chaque consommateur.

Monopole contestable=) situation qui redonnerait avantage aux consommateurs.

Si une entreprise en monopole est sous la menace de nouveaux entrants qui risquent de contester sa
situation, alors cette entreprise se comportera comme si elle était en concurrence. Autrement dit la
concurrence potentielle peut remplacer la concurrence effective.

Limite → pour que la menace de concurrence soit credible, il faut qu’il n’y ait aucun coût d’installation pour
les entrants potentiels et que les consommateurs ne soient pas loyaux

Pas très réaliste car si entreprise est en monopole c’est sans doute parce qu’il y a des barrières à l’entrée.

Toutefois donne des directions économiques. Etats devraient faire en sorte que les moniales sont
contestables. Par exemple en subventionnant les couts fixes ou obliger le monopole à partager ses
equipments. Là semble logique. C’est cette logique, qui en 1997, a conduit à la séparation de RFF et SNCF.

2. Les oligopoles
L’existence des oligopoles a des causes semblables à celle des monopoles: existent des barrières à
l’entrée. Peuvent être ordre réglementaire ou liées à des investissements initiaux (telephone mobile,
aéronautique). Ce qui caractérise la situation d’oligopole c’est que les firmes étant peut nombreuses, les
decisions de l’une influe sur la situation de ses rivales.

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▪︎ La concurrence par les quantités

Imagine la situation de propriétaire de 2 sources d’eau minérale. Chercher à déterminer la fonction de


réaction de chaque producteur. Fonction qui traduit la réponse de chaque entreprises au choix de sa rivale,
selon son tempérament.

Dans modèle de COURNOT, les 2 entreprises sont humeur pacifique. Elles font varier les quantités
produites en s’adaptant de manière passive aux décisions de l’autre firme. Chacune d’elle prend la décision
qui est pour elle optimale étant donné la quantité produite par sa concurrente. Elles n’envisagent pas que
autre firme modifiera sa production en fonction de leurs propres choix.

Les firmes 1 et 2. On suppose que leurs coûts m sont constants et égaux, C=C1=C2

La D est fonction du prix. On suppose que CT=A-bq

Production sont: q1 et q2 donc: p=A-b(q1+q2)

𝞹1=p x q1 - CT(q1)=q1(A-b(q1+q2)) - cq1=Aq - bq12 - bq1q2 - cq1

𝟃𝞹1/𝟃𝞹2=A - 2bq1 - bq2 - C =0

D’où q1*=(A-bq2- c)/2b → fonction réaction

q2*=(A-bq1- c)/2b

Système des deux fonctions → q1*=q2*=⅓b(A-c)

Exercice:

q=200-2p

C(q1)=3/2q12

C(q2)=4q2

1) Exprimer le p en fonction des Q vendues sur le marché

2) Déterminez la fonction de 𝞹 de chacune des deux entreprises

3) [COURNOT]. Déterminez la fiction de réaction des 2 firmes

4) Déterminez les Q et le 𝞹 de chaque firme à l’équilibre ainsi que le prix

1) q=200-2p p=100-1/2q

2) 𝞹=pxq -CT

𝞹1=q1(100-1/2q)-3/2q12= q1(100-½(q1+q2)) -3/2q12=100q1-½q12-½q1q2- 3/2q12=100q1-2q12-1/2q1q2

𝞹2=96q2-½q22-½q1q2

3) 𝟃𝞹1/𝟃q1 = 100-4q1-½q2=0 q1*=25-⅛q2 → dérivé de profit 1

𝟃𝞹2/𝟃q2 = 96-q2-½q1=0 q2*=96-½q1

4) 

q1=13,9

q1
q2=89,1
Fonction réaction 2

Duopole de COURNOT

Fonction de réaction 1

q2

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Economiste Allemand STACKELBERG. Envisage une des deux firmes (maitre ou meneur) prenne en compte
la réaction de l’autre firme pour faire son choix tandis que autre firme (satellite/suiveur) garde attitude
passive, se contentant de s’adapter aux choix faites par la première.

Force du meneur est qu’il connait la fonction de réaction du suiveur et va donc chercher à maximiser son
profit et exprimer de la manière suivante: (profit) 𝞹1=[A-b(q1+f2(q1))]q1-cq1

Duopole de BOWLEY → les deux frimes sont des meneurs au sens de STACKELBERG. Dans ce cas il est
impossible d’aboutir à un équilibre et les deux firmes sont condamnés à la faillite sauf si l’une accepte de se
soumettre ou si les deux choisissent de pratiquer la collusion (cartel).

▪︎ La concurrence par les prix: le duopole de Bertrand

Les frimes se font concurrence sur le prix et laisse le marché déterminer les quantités échangées. Consider
que les Cm sont constants et partir de la situation où les 2 frimes vendent à un prix > Cm.

Dans cette situ, les deux firmes va chercher à vendre un pt moins cher que sa rivale pour récupérer
intégralité du marché. Ensuite la rivale va chercher à adopter même stratégie et de proche en proche les
deux firmes vont finir par vendre à un prix=Cm.

Le résultat de Bertrand revient à montrer que l’on peut aboutir à une structure de marché très différente de
la CPP au même résultat que la CPP (profit nul et vendent au Cm).

▪︎ La concurrence monopolistique

Relève de la concurrence car il y a libre entrée et sortie des produits et parce que les entreprises se bâtent
pour attirer les consommateurs. Toutefois leurs produits sont des substitues imparfaits. De là découle au
niveau de chaque firme une courbe de D ↘︎ (alors qu’elle serait horizontale en CPP) et un certain pouvoir de
monopole → analyse de CHAMBERLIN

Selon lui, les 2 caractéristiques de la concurrence monopolistique oblige à distinguer un équilibre à court
terme et un équilibre à long terme. Chaque entreprise peut réaliser un profit à court terme mais à long
terme, ce profit attire des concurrents qui vont faire baisser la D adressée à chaque firme de sorte que les
profits vont finir par devenir nul.

L’oligopole en cas de différenciation du profit

Paul SWEEZY cherche à représenter la courbe de D imaginée par un producteur en oligopole. Selon lui les
individus ont tendance à rester passif face à un changement positif mais à réagir rigoureusement à un
changement négatif.

Du point de vue du producteur cela veut dire que si il ↗ ses prix il pense perdre des parts de marché au
profit de ses rivaux. Alors que si les ↘︎ ses rivaux devraient riposter pour preserver leur part de marché. Il
perçoit donc une courbe D plus élastique en cas de hausse de prix qu’en cas de baisse.

De cette courbe D coudée on peut déduire une forme particulière de la courbe de Rm qui va donc connaitre
une discontinuité au niveau du coude. Le niveau des couts n’a alors d’impact que sur profit de l’entreprise.
Pour reprendre exemple de SWEEZY, une grève conduisant à une hausse de salaire pourrait avoir aucun sur
les prix et la prod.

Les syndicalistes, qui pensent que le seul effet de salaire + ↗ seraient des profits plus faibles, pourraient
donc avoir davantage raison que ne le pensent des économistes.

3. Utiliser le cadre de la théories des jeux pour analyser la Concurrence imparfaite


▪︎ Décrire la réalité à travers la théories des jeux

Jeux=) situation interaction stratégique, cad une situation où des individus prennent en compte dans leurs
décisions les autres individus et le fait que ces individus élaborent aussi des strategies vont réagir aussi à
leur action.

Von NEUMANN et MORGERSTERN

Permet de se représenter de nombreuses situations de concurrence imparfaites.

2 façons de présenter: synthétique (Boeing/Airbus) et séquentielle (part un joueur qui produit ou pas) puis
réaction autre (arbre pondéré).

▪︎ Décrire la réalité à travers la Théories des jeux

Jeux statiques et des jeux dynamiques

Jeux statiques→joue une seule fois et simultanément ≠ dynamique → decisions successives à des dates
différentes. Peut jouer en info complète ou incomplète. Peut avoir des jeux coopératifs ou non. Chaque
joueur adopte une stratégie (plan d’action) et jeux s’arrête si obtient équilibre de NASH (J.NASH), cad une

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situation telle qu’aucun joueur n’a intérêt à changer son choix si les choix des autres participants ne
changent pas. Confronter à des jeux, les êtres humains s’écartent souvent de l’équilibre de NASH. Par
exemple le cas dans la théorie des jeux du "concours de beauté” → Donner un chiffre entre 0 et 100,
sachant que le gagnant sera celui qui aura donné l’estimation la plus proche des ⅔ de la valeur donnée en
moyenne.

▪︎ Le plus célèbre des jeux: le dilemme du prisonnier

Par deux auteurs, Dresher et Flood en 1950, de la Round Corporation.

↳ Deux malfrats qui ont été interpellé par la police.

Interpeler avec des matériels, des armes de cambriolages mais police pas de vraies preuves.

La police va les interroger séparément et sont confrontés au deal suivant:


P1 parle P1 parle pas

P2 parle Peine année (3,3) (0,5)

P2 parle pas (5,0) (1,1)


La métaphore du dilemme du prisonnier présente de nombreux applications possibles. En économie,
s’applique à la situation de cartel (les deux seraient loyal et donc ne diminue pas les prix).

Ou encore solution de l’assurance automobile. Ce serait de rester loyal mais celui qui sait qu’en ne restant
pas loyal, ferait bcp de gains donc n’arrête pas de se taper dessus.

Comment surmonter le dilemme ?

Par la contrainte → Dans la vraie vie, les prisonniers ne parlent pas car il y a risque de représailles (dispositif
social) et donc choisi le choix optimal, cad dire ne parlent pas.

La communication → ce sont parlés avant. Même sans engagement, le fait de pouvoir parler ↗ coopéra

La répétition du jeux → si joue un nbr indéfini de fois, aucune solution qui s’impose. Si c’est un nbr fini de
fois, trahi tout le temps.

Tit for tat stratégie de AXELROD → démarrer en coopérant puis lors des coups suivants je coopère si
l’autre a coopérer au cout précédent et je trahi si l’autre a trahi au coup précédent.

Les êtres humains, en général, ne suivent pas stratégie rationnelle lorsqu’ils jouent. Souvent coopère alors
qu’ils devraient pas. Dans les faits, les gens ne trahissent pas systématiquement.

▪︎ Les équilibres en stratégies mixtes

Les équilibres en stratégie pure désigne une situation où chaque individu choisi sa stratégie et l’applique
avec certitude. Une stratégie mixte est une distribution de probabilités sur un ensemble de stratégies pures.
Ex: Jeux de chifoumi (pierre feuille ciseau). La moins mauvaise solution est de confier le choix au hasard.
Ce qui est important est de ne pas laisser l’autre deviner ce qu’on va faire.

Situation pénalty au foot → Deux solutions: tirer à droite ou à gauche (pour tireur et gardien). Exactement
comme un chifoumi. Le tireur ne doit pas deviner si on tire à droite ou à gauche. Mais la probabilité de
marquer si l’on a tiré à gauche ou à droite est différente.

Services au tennis. Les gens suivent plutôt cette règle de tirage aléatoire pour empêcher qu’on devine.

▪︎ Les jeux de coordination

Les joueurs ont intérêt à opter pour la même solution mais sans pouvoir se concerter.

Jeux chasse au cerf:


Ch1 Ch1

Affut Lièvre

Ch 2 Affut (4,4) (0,1)

Ch 2 Lièvre (1,0) (1,1)

Jeux de coordination. A intérêt à coopérer.

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Jeux de la bataille des sexes:
Garçon Boxe Opéra

Fille Boxe (1,2) 0,0

Opéra 0,0 (2,1)


Un garçon et une fille. Le garçon aime la boxe et la fille aime l’opera. Veulent sortir ensemble et bien sur la
fille veut aller à opera et le garçon veut aller à la boxe. Ils ne peuvent pas se communiquer en avance.

Ils s’aiment bcp et donc leur désir le plus grand est d’être ensemble. Et pire c’est d’être tout seul.

Utilisant deux paramètres inconnus → probabilité d’aller à opera ou boxe.

Le garçon va calculer la dérivée de son espérance de gain par rapport à sa probabilité d’aller à la boxe.

Il faut s’arranger en fonction de la probabilité de l’autre.

3 équilibres de NASH → 2 dites stratégie pure (garçon choisi la boxe et fille aussi ; garçon choisit opéra et
bien sûr fille aussi) ; 1 dite stratégie mixte (aléatoire).

Jeux de la poule mouillée:

2 conducteurs de voiture qui se foncent dessus et celui qui s’écarte en dernier gagne

C1 Ecarte Ecarte pas

C2 Ecarte 0,0 -2,1

Ecarte pas 1,2 -10,-10


Comme ça illustre crise des missiles à Cuba. Joueur 1 est Kennedy et joueur 2 Kroutchtev.

Résoudre les problèmes de coordination par:

Par l’existence d’un point focal, d’un repère, d’un signe qui permet d’identifier la bonne solution (par
exemple, l’anniv de la fille dans la bataille des sexes). Intérêt à coopérer mais ne sait pas comment.

L’existence d’un leader de Stackelberg. Une personne qui indique irrévocablement sa stratégie et qui n’en
dériva jamais.

B) La lutte contre les pratiques anti-concurrentielles

1. Quelque cas de comportement déloyaux des entreprises


▪︎ Dissuasion: comment les monopoles essaient de décourager l’entrée de concurrents

-stratégie de prix-limite (J.BAIN, F.MODIGLIANI et P.SYLOS-LABINI)

Lorsqu’une entreprise en monopole est installée sur un marché. Elle craint l’entrée de concurrents qui
viendrait profiter de la demande résiduelle. Il se peut que le nouvel entrant soit en mesure de fournir
certains clients non servi par le monopole et de réaliser un petit profit. Ce faisant, il ↗ l’offre et fait ↘︎ le,
prix de marché au détriment du monopole. 

L’entreprise installée, pour conjurer ceci, peut choisir de produire + que ce que lui dicte son interêt à court
terme (produire au prix de monopole=produire + et -cher). Ce faisant, elle ↘︎ ses profits aujourd’hui mais
s’assure de meilleurs profits à long terme en évitant la concurrence.

▪︎ Collusion: comment les entreprises se repartissent les marchés au détriment des consommateurs (déjà
évoquer par A. Smith dans Richesse des nations).

Smith affirme: ”Il est rare que des gens du même metier se trouve réunis sans que la conversation finisse
par quelques conspirations contre le public, ou quelques machinations pour faire hausser le prix.”

↳En effet, les entreprises peuvent former des cartels dont le but sera la maximisation du profil joint.

A priori ces cartels posent deux questions théoriques: la répartition des gains et respect des engagements.

Mais les cartels existent donc cela justifie une politique de la concurrence, elles arrivent à respecter leurs
engagements.

2. Les modalités de la politique de concurrence


Il y a deux grands types d’infractions:

-d’une part les regroupement d’entreprise pour obtenir un pouvoir de marché défavorable aux
consommateurs (permet de contrôler les fusions-acquisitions)

-toutes les manoeuvres des entreprises dominantes sur le marché pour écarter les concurrents (abus de
position dominante).

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▪︎ La nature des infrastructures poursuivies

-Ententes horizontales (lorsque cela concerne les mêmes types de produit et production) → plusieurs
entreprises forment une entente lorsqu’elle trouve un accord (officiel ou non) pour réduire la concurrence
dans leur secteur. Peut porter sur les prix, la quantité (offre rare prix élevé) ou les stratégies commercials
des différentes firmes (répartir les parts de marché, géographiquement ou les segments du marché
(gammes de produit)).

-Ententes verticales → entente entre producteurs situés à des stades ≠ du processus de production.

Exclusivité territoriale. Par ex lorsque un producteur accorde à un distributeur le droit d’être le seul à
commercialiser ses produits ; le prix de revente imposé. Le producteur impose le prix auquel le distributeur
pourra vendre au consommateur final.

-Abus de position dominante → Il n’ya rien à redire au fait que certaines entreprises dominent un marché à
condition qu’elles le doivent à leur productivité, à leur efficacité et qu’elles aient leur position au terme d’une
concurrence saine et loyale.

APD pose 2 problèmes: Il faut repérer l’existence d’une position dominante et il faut repérer l’abus.

Pourquoi est ce difficile ? Il n’y a pas de critères précis (quel % de marché, sur quel marché, …). Possible
grâce à l’élasticité croisée (la modification du prix d’un produit a un impact sur le prix/la consommation d’un
autre produit, mais très discutable).

Pratiques du prix prédateurs qui sont des prix si faibles qu’ils ne permettent pas de rembourser les prix de
production. Une entreprise bien établie à normalement des finances assez solides pour vendre
temporairement à perte. Pendant de lapse de temps, elle impose une concurrence qui peut se révéler
mortelle pour des rivales plus jeunes ou plus fragiles.

Ex: Condamné en 1919 Standard Oil (société de raffinage pétrole).

En 1991, Tetra Pak pour avoir pratiquer des prix prédateurs pour éliminer Elopark

Les ventes liées, obliger à acheter deux produits différents simultanément. IBM dans les 70s parce qu’elle
vendait des ordinateurs et des cartes perforées.

Microsoft a été condamné en 2004 pour vente liée parce qu’il incluait le lecteur vidéo Media Player dans le
système d’exploitation Windows. Condamné aux USA en 2010-11 pour avoir inclus Explorer dans
Windows.

▪︎ La construction des politiques de la concurrence à partir de la fin du 19es

Vers la fin du 19es, les Etats ont pris en charge la lutte ≠ les pratiques anticoncurrentielles.

Les USA sont pionniers mais il y a eu des hauts et des bas.

KOVACIC et SHAPIRO (politique concurrence aux USA).

Vote loi Sherman en 1890 (Sherman Act).

Il y avait à l’époque des trusts qui généraient des profits colossaux générés par les Robber barons.
L’opinion publique s’inquiète de la puissance des trusts et sous la pression des mouvements agrariens
(apparu depuis la guerre de Sécession, payait des prix de transports élevés car le pétrole était un
monopole) et populistes, est voté la Sherman Act.

Au début cette loi demeure inefficace mais la politique de la concurrence va s’affirmer sous les presidents
T.Roosevelt (1901-1908) et Wilson.

1914 → vote du Clayton Act et la création de la FTC (Federal Trade Commission)

1915-36 → politique de la concurrence est mise en sommeil. C’est la guerre, époque des présidents
républicains qui n’étaient pas actifs dans ce domaine. Après l’élection de Roosevelt, au début est contre la
concurrence car faisait baisser les prix, or période de déflation.

1936-70s → politique de la concurrence revient en force. Période de l’école de Harvard. Certains nombre
de jugements très sévères. Considérait que les entreprises trop grosses/importantes est signe d’un marché
en dysfonctionnement (application très sévère).

70s-90s → époque de Ecole de Chicago qui est plus souple. Concurrence pas lié à la structure de marché.
Donc favorable à une plus grande liberté laissée aux entreprises.

90s-Aujourd’hui → d’après un juriste Tian WU, la période suivante semble marquée par une diminution de
la concurrence aux USA et dans de nbr secteurs, la réapparition d’entreprises en quasi monopole.

En Europe la politique de la concurrence a été infusée par les USA et apparait avec retard après la 2nd GM,
et principalement en Allemagne. Allemagne divisé et surtout dirigé par les USA.

3. Les débats sur la légitimité de la PDC


▪︎ Quelle tolérance à l’égard des concertations ?

Tous les pays du monde dev ont tous adhere à la PDC. Question est de savoir si ces politiques doivent être
agressives ou plutôt laxistes ? Les admettre ou non ?

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L’analyse micro-eco ≠ au monopole mais dans une perspective dynamique, les choses sont plus nuancées.
Débat introduit par J.SCHUMPETER. Pense que ce qui caractérise le capitalisme c’est l’innovation. Le
coeur du capitalisme est la destruction créatrice. Un processus qui voit de nouvelles innovations rendre les
innovations antérieurs obsolètes). La CPP serait bonne dans un monde statique mais cela ne correspond
pas à l’essence du capitalisme. Dans le capitalisme, le monopole n’est pas une mauvaise chose. Il peut
servir la croissance et l’innovation. Être un monopole permet de disposer de moyens suffisants pour
innover. Ensuite la perceptive d’être un monopole et d’obtenir ainsi de gros profits encourage l’innovation.

D’autres auteurs font une autre lecture des incitations. Certains insistent sur le fait que le monopole gaspille
des ressources.

Trapèze TULLOCK

Carré PCHM est le profit.

Profit utilisé de manière absurde pour TULLOCK


donc doit être ajouter à la perte sèche.

Triangle MHF est la perte sèche.

forme le trapèze PCHFM

H.LEIBENSTEIN et sa notion d’inefficience-X

La perte sèche serait relativement faible (triangle est petit). Mais coûts importants (choisit pas le moyen de
production le plus efficace) et le monopole est tellement inefficace, et malgré le fait d’être en monopole,
leurs profits sont relativement faibles.

La position de monopole aurait tendance à refrainer les innovations.

Effet de remplacement de ARROW (1962) conduit ainsi à réhabiliter la concurrence. Une entreprise en
monopole, selon lui, est moins incité à innover parce que si ses recherches aboutissent, les profits qu’elle
en tirera ne feront que remplacer les profits qu’elle a déjà.

Oliver HART (Market mechanism as an incentive scheme) → la concurrence permet de lutter contre le
relâchement des managers. La firme est dirigée par des managers qui ne recherchent pas vraiment le profil,
se contente de faire survivre la firme pour garder leur emploi. Dans ce cas, la concurrence est bonne car
elle oblige les managers à faire des efforts (efficacité, productivité) pour ne pas perdre leur emploi.

Les études ont des difficultés à mesurer le degré de concurrence (comment le mesurer ? : regarder la taille
des firmes par rapport au marché, regarder la marge des entreprises : si difference est forte alors la
concurrence est faible. Comparer le degré de concurrence avec le degré d’innovation. En comptant le nbr
de brevets dans le secteur. Mais encore méthode douteuse car dans certains secteurs ne brevettent pas
(informatique), d’autres brevettent tout (pharmaceutique), peut-être par habitude.

Calculer la PGF (productivité globale des facteurs = résidu de Solow).

BLUNDELL, GRIFFITH, VAN REENEN en 1999

Mettent en evidence que les secteurs les moins concurrentielles produisent moins d’innovations. Mais en
revanche les entreprises dominantes au sein d’un secteur activité innovent davantage. Ce qui est assez
conforme à idée de Schumpeter selon laquelle les entreprises qui ont de larges parts de marché tirent des
gains plus important de l’innovation et sont donc inciter à être en pointe en matière d’innovations.

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AGHION, BLOOM, BLUNDELL, GRIFFITH, HOWITT en 2005

Une relation en U inversé entre l’innovation et intensité de la concurrence.


Innovation est mesuré par les brevets et innovation

AGHION, BLUNDELL, GRIFFITH, HOWITT, PRANTEL en 2009

Cherchent à établir un lien entre degré innovation et entré de nouveaux concurrents étrangers. Selon eux,
l’arrivé de ces nouveau entrants a un impact significatif sur la PDG. Cet impact est ⊕ ou ⊖ depend de la
distance à la frontière technologique. Dans chaque secteur il y a une frontière technologique et les savoir
faire des entreprises de chaque pays diffère. Plus une entreprise est proche de la frontière techno dans son
secteur, plus impact est positif, mais à l’inverse, l’impact est négatif.

Les débats sur la légitimité de la politique de la concurrence ont repris de la vigueur à la fin des 2010s, avec
la montée de deux préoccupations. D’une part la puissance des grandes entreprises du numérique, et
d’autre part le relâchement de le politique de la concurrence aux USA. Les grandes entreprises du num
semblent avoir renouveler les problèmes causés aux autorités de la concurrence.

Dans le secteur numérique de il y a des effets de réseau directs et indirects. Intérêt du téléphone est de
pouvoir joindre bcp de gens possibles, donc qu’une grande partie de la population possède un téléphone.
Satisfaction d’obtenir ce bien depend du nbr de personnes qui la possède.

Lorsqu’il y a bcp de consommateurs, la qualité du produit augmente. Avec ces externalités de réseau
indirects on retrouve la problématique des marchés bifaces: cad des biens ou services qui d’adressent
simultanément à deux marchés.

Des marchés bifaces comme Google. Des gens cherchant des infos et des gens voulant avoir de la visibilité
sur google pour mettre son annonce. Sait qu’il y a bcp de gens sur google, donc attire tant les annonceurs
tant les demandeurs (les externalités renforcent les deux marchés à la fois).

Google fait payer très cher les annonceurs qui veulent mettre leurs annonces sur Google.

Il est clair que le relâchement de la politique de la concurrence aux USA est un enjeux économique,
politique ou social. Cette tendance de la concentration des marchés est corréler à la stagnation séculaire
(ralentissent de la croissance, notamment de la productivité qu’on a constaté ces 20 dernières années).

Enjeux politique pour PHILIPPUN (The Great Reversal, 2019) car cette concertation présente une risque de
nous faire basculer dans une ploutocratie. Enjeux social dans la mesure où la remise en cause de la
concurrence aggraverait les inégalités. JEAN PERROT, la hausse des prix aux USA a été plus rapide que la
hausse des salaires (perte de PA pour le consommateur).

Elle appauvrirait les pauvres et enrichirait les riches. Ce que suggère STIGLITZ.

▪︎ Quelle sévérité à l’encontre des ententes ?


La politique antitrust est-elle nécessaire ? Certains considèrent que non. Notamment ceux de l’école de
Chicago (dilemme du prisonnier). En fait, collusion est possible si dilemme du prisonnier est répété et sur le
plan empirique, les cartels existent et en plus sont durables. En plus, les cartels sont plus durables sur les
marchés les plus dynamique où les entreprises sont peu nombreuses.

Dynamique=perceptive de rendement à long terme donc bcp intérêt à coopérer sur un long terme.

Or la lutte contre les ententes est bénéfique. En cas de cartel, les prix sont ↗ de 20 à 60%.

On peut mettre des sanctions, des amendes, mais à cb ? On considère que amande doit être supérieur au
gain de l’entente ((𝞹E-𝞹C)/p). Dans les faits, ⅓ de se faire attraper, donc imposer des sanctions 3X supérieur
aux gains. Constate une ↗ des amendes. 2,9 milliards d’amende pour le cartel des camions.

Il peut y avoir des poursuites pénales aussi. Ou des sanctions civiles, peut mener des class actions (grand
groupe d’individus qui n’ont recours qu’à 1 avocat). Interdise certaines pratiques qui rendent les carrels
peut probables. Les politiques de clémence qui consiste à absoudre à la première entreprise qui dénonce le
cartel. Dans le cartel des vitamines, un à trahi les autres.

On doit lutter contre les ententes, mais accepte-t-on des exceptions ?

Cartel horizontal (même produit) → toujours non

Vertical → parfois tolérer. Pour éviter les doubles marges. Etudier par SPENGLER = deux monopoles, en en
amont et autre en aval.

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Eviter certains comportement de passager clandestin (TESLER). Une entente verticale=clause de prix de
revente imposé.

Ententes technologiques. Tolérer lorsqu’elle est nécessaire à la réalisation d’une innovation techno. La
commission européenne a autorisé le rapprochement entre General Electric et Prath & Whitney. Accord
permettait de faire des economies d’échelle, de faire des innovations. Entente bénéficiait aux
consommateurs finals. Accord est pro concurrentiel car permet de concurrencer Rolls Royce.

Golden Fetter Dev idée que étalon or ne peut se developper que s’il existe deux conditions annexes: la
confiance et la coopération.

Au 19es, la France et la Russie n’ont pas hésiter à prêter de l’or à la banque d’Angleterre. Au contraire,
dans les 30s la France a refusé de prêter aux Allemands et a provoqué la chute du système monétaire.

Lutte contre les ententes et surtout dans les abus de position dominante.

・Pour les théoriciens de Ecole de Chicago, les enfreints à la concurrence sont rares et quand elles
existent, elles sont généralement justifiées. Il ne faut donc condamner les entreprises après une analyse
précise de leurs effets en applicant par consequent une règle de raison plutôt que règle per se (pour elle-
même).

Raison → de ne condamner que si les atteintes sur le BÊ des consommateurs sont graves

Per se → application automatique de la règle

Cela oblige à réfléchir aux conditions qui peuvent rendre un abus de position dominante sensé.

↳Existe un débat sur la légitimité des ventes liées. Elles sont souvent présentes dans le cas où existe un
marché primaire et secondaire (ex: machine expresso et les capsules). La poursuite des ventes liées est
absurde d’après école de Chicago (raison technique qui justifie cette vente liée).

・Les prix prédateurs → ce n’est pas une stratégie rentable. Très couteuses (pendant certaine période en
perte) et les nouveaux entrants savent qu’elle est temporaire ce qui risque de les amener à emprunter pour
y faire face et à persévérer.

Il existe des conditions qui rendent cette stratégie credible. Il se peut que une des deux firmes soit +
résistante que autre et ce qui rend pour elle cette stratégie plus tenable. En particulier pour les frimes multi-
produits/marchés (a autres débouchés).

Dans cas de barrières à l’entrée, une firme saut que son concurrent une fois évincé, aura peu de chance de
revenir sur le marché.

Il est possible que les firmes aient un accès ≠ aux financements.

TIROLE et FUDENBERG ont montré que celle qui a le moins de contraintes, peut considerer plus judicieux
de pratiquer des prix très ↘︎ pour obliger sa rivale à demander des emprunts ↗ qu’elle n’obtiendra pas.

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