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Memoire Khaoula
Memoire Khaoula
MEMOIRE
Aux membres de jury qui ont bien voulu accepter d’examiner et juger mon travail de
recherche
Je remercie également :
S. Beghou, Aazeddine, Yassine, Lakhdher, Lahssen, pour leurs aides dans mon travail au
laboratoire et tous ceux qui m’ont aidé et soutenus pendant l’accomplissement de ce travail.
Je remercie spécialement tous mes collègues pour la bonne ambiance, qui a régné au sein de
l’institut
Enfin, je remercie, tous mes amies et mes collègues, toutes les personnes qui m'ont
encouragé et soutenu de près ou de loin durant la réalisation de ce travail.
Figure IV.2 46
Appareillage de l’humidité.
49
Figure IV.4 Spectre infrarouge des échantillons KL, KL-NaOH et KL-
NaOH/HCl.
Figure IV.5 Cinétique d’adsorption du bleu de méthylène sur KL. 53
LISTE DES FIGURES
54
Figure IV.6 Pseudo second ordre (KL).
55
Figure IV.7 Diffusion intra-particulaire(KL).
58
Figure IV.12 Pseudo seconde ordre (KL-NaOH/HCl).
59
Diffusion intra-particulaire (KL-NaOH/HCL).
Figure IV.13
Figure IV.14 Isotherme d’adsorption du bleu de méthylène sur Kaolin 61
(KL).
Figure IV.15 Modèle de Langmuir pour l’adsorption du BM sur KL. 61
Figure IV.16 62
Isotherme d’adsorption du BM sur KL-NaOH.
Figure IV.20 65
Modèle de Langmuir pour l’adsorption du BM sur KL-
NaOH/HCl.
KL-NaOH/HCl.
LISTE DES TABLAUX
Tableau IV.15 Les constantes des modèles appliquées dans l’étude cinétique. 59
LISTE DES TABLAUX
LISTE D’ABREVIATON
BM : bleu de méthylène.
DD : Djebel Debbagh.
H : l’humidité.
K, n : Constantes de Freundlich.
KL : kaolin brut.
KL-NaOH/HCl : kaolin KL- NaOH activé avec l’acide chlorhydrique (2éme activation).
qmax: Quantité maximale adsorbée par unité de masse d’adsorbant pour couvrir la surface par
une couche monomoléculaire (mg/g).
q (mg/g) : Quantité adsorbée par unité de masse d’adsorbant à l’instant t. qT(mg/g): Quantité
adsorbée par unité de masse d’adsorbant à la température T (Kelvin).
M : Masse molaire.
m : Masse de l’adsorbant.
m1 : masse de l’échantillon de sol, dans notre cas elle est égale à 2 grammes.
X : Quantité adsorbée. .
.
SOMMAIRE
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste d’abréviation
INTRODUCTION GENERAL …………………………………………………………2
Références bibliographique…………………………………………………………….....4
CHAPITRE I : LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
I.1.Introduction…………………………………………………………………………....6
I.2. Les colorants…………………………………………………………………………..6
I.3. Origine de la coloration d'une substance …………………………………………….6
I.4. Classification des colorants textiles…………………………………………………..7
I.4.1. Classification chimique……………………………………………….………….7
I.4.2. Classification tinctoriale.………………………………………………………....9
I.5. Pollution des eaux par les colorants…………………………………………………..11
I.5.1. Pollution des eaux………………………………………………………………..11
I.5.2. Toxicité des colorants…………………………………………………………...12
I.6.Traitements des effluents colorés....…………………………………………………...13
I.7. Le bleu de méthylène et sa toxicité…………………………………………………...14
Références bibliographique ………………………………………………………………15
CHAPITRE II : PHENOMENE D'ADSORPTION
II.1.Introduction……………………………………………………………………………21
II.2. Les type d’adsorption………………………………………………………………...21
II.2.1.Adsorption physique……………………………………………………………21
II.2.2. Adsorption chimique……………………………………………………….….21
II.3. Cinétique d’adsorption…………………………………………………………….…22
II.3.1.Modèles cinétique d’adsorption………………………………………………….…23
II.3.1.1. Modèle de pseudo-premier ordre………………………………………...…23
II.3.1.2. Modèle de pseudo-second ordre……………………………………………24
II.3.1.3. Modèle de Diffusion intra-particulaire…………………………………..…24
II.4. Isotherme d'adsorption…………………………………………………………….…24
II.4.1. Classification des isothermes d'adsorption…………………………………….25
II.4.2. Modélisation des isothermes d’adsorption…………………………………….26
II.4.2.1. Isotherme de Langmuir……………………………………………....…26
II.4.2.2. Isotherme de Freundlich……………………………………………..…27
II.5. Facteurs influençant d'adsorption……………………………………………………28
II.6. Utilisation de l'adsorption……………………………………………………………29
II.6.1. Domaines d’application de l’adsorption………………………………………...…30
Références bibliographique ………………………………………………………………40
CHAPITRE III : NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
III.1. Généralité……………………………………………………………………………34
III.2. Kaolin …………………………………………………………………………….…34
III.2.1. Structure et cristallinité……………………………………………………..…34
III.3. Origine des kaolins………………………………………………………………..…36
III.3.1.Kaolins primaires (kaolins résiduels)………………………………….………36
III.3.2. Kaolins secondaires (sédimentaires)…………………………………..………36
III.4. Propriétés physico-chimiques………………………………………………..………37
III.5. Principaux usages……………………………………………………………….……37
III.6. Méthodes d’activation du kaolin…………………………………………………….39
III.6.1. Activation physique de l'argile (activation mécanique)………………………39
III.6.2. Activation thermique du kaolin……………………………………………….40
III.6.3. Activation chimique du kaolin…………………………………………..........40
Références bibliographique ……………………………………………………………….41
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
IV.1. Introduction……………………………………………………………………….…44
IV.2.Caracterisation physico-chimique……………………………………………….45
IV.2.1.1.Humidité……………………………………………………………………..45
Conclusion générale………………………………………….………………………73
RESUME.
ABSTRACT.
اﻟﻤﻠﺨﺺ
L’ Annexes.
.
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L’eau est un élément vital, indispensable, sans elle il n'y aurait aucune vie possible sur
terre. Elle a toujours guidée le déplacement des populations à proximité des ressources en eau,
elle est le berceau des civilisations. On la retrouve en effet dans toutes les activités qui
rythment notre quotidien. Mais, nos besoins en eau ne s’arrête pas là, en effet la majorité des
activités industrielles utilisent de grandes quantités d’eau et déversent dans l’écosystème des
quantités importantes d’eaux usées. L'économie de l'eau pour sauver la planète et pour faire
l’avenir d'humanité est ce que nous avons besoin maintenant. Avec la croissance de
l'humanité, de la science et de la technologie, notre monde atteint de nouveaux horizons mais
[1]
le coût que nous payerons dans le futur proche va sûrement être trop haut . La présence de
colorants dans les eaux usées est une préoccupation majeure pour des raisons toxicologiques
et esthétiques. La production mondiale des colorants est estimée à plus de 800 000 t.an-1[2].
Les industries telles que le textile, le cuir, le papier, les plastiques utilisent et consomment
d'importantes quantités d'eau pour colorer leurs produits. Cela a généré d’importantes
quantités d'eaux usées et colorés. La présence même de très petites quantités de certains
colorants dans l'eau est visible et indésirable. Dans l’eau beaucoup de colorants sont stables et
[3,4]
difficilement biodégradables . En conséquence, le traitement des effluents contenant ce
colorant s’impose. Au cours de ces trois dernières décennies, plusieurs méthodes biologiques,
physiques et chimiques ont été rapportées pour la décoloration des eaux usées; quelques-uns,
cependant, ont été acceptés par certaines industries. Parmi les nombreuses techniques
d'élimination de colorant. La technique de l’adsorption est la méthode la plus favorable pour
l’élimination des colorants est devenue une méthode analytique de choix, très efficace et
[5]
simple dans son utilisation . Le principe du traitement par adsorption est de piéger les
colorants par un matériau solide appelé adsorbant. C’est dans cette optique que le thème de ce
mémoire a été proposé, afin d’évaluer les capacités d’adsorption du kaolin et des matériaux
préparés à partir de cette argile par activation alcaline et acide.
Le mémoire est composé de quatre chapitres, les trois premiers chapitres sont
consacrés à la partie théorique et le quatrième est dédié à la partie expérimentale.
2
INTRODUCTION GENERALE
3
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
[1] : V.K. Gupt, Suhas. « Application of low-cost adsorbents for dye removal ». Review.
Journal of Environmental Management. Vol 90, 2009, P 2313–2342.
[2] : H. Ben Mansour, O. Boughzala, D. Dridi, D. Barillier, L. Chekir-Ghedira et R. Mosrati.
« Les colorants textiles sources de contamination de l’eau : Criblage de la toxicité et des
méthodes de traitement ». Revue des sciences de l’eau. Vol 24(3), 2011, P 209-238.
[3] : E. Forgacs, T. Cserhati, G. Oros. Removal of synthetic dyes from wastewaters: Review.
Environ. Int. 30, 2004, P 953–971.
[4] : H.S. Rai, M.S. Bhattacharyya, J. Singh, T.K. Bansal, P.Vats , U.C. Banerjee. « Removal
of dyes from the effluent of textile and dyestuff manufacturing industry ». Review of
emergingtechniques with reference to biological treatment. Crit. Rev. Env. Sci. Technol. 35 ,
2005,P 219–238.
[5] M.J. Ahmed, S.K. Dhedan. « Equilibrium isotherms and Kinetics modeling of methylene
blue adsorption on agricultural Wastes-based activated carbons ». Flui. Phas. Equil. 317,
2012, P 9-14.
4
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
I.1. INTRODUCTION
Les colorants constituent un groupe très diversifié de composés ayant en
commun la propriété de colorer d’une manière permanente les tissus, cuirs ou papiers.
Tous ces colorants sont des composés aromatiques dont les électrons très délocalisés
[1]
peuvent absorber la lumière pour certaines longueurs d’ondes . Les propriétés
colorantes des composés organiques dépendent de leur structure et de leur composition
chimique. En général, les produits utilisés comme colorants sont des composés
organiques insaturés et aromatiques [2].
Les colorants rejetés par les industries textiles et les officines de nettoyage des
vêtements, sont peu ou pas biodégradables et résistent bien aux traitements classiques
d’épuration. Ils créent surtout une nuisance visuelle dans les eaux contaminées bien
qu’un certain nombre d’entre eux est mutagène et cancérogène [3].
Depuis le début de l’humanité, les colorants ont été appliqués dans pratiquement
toutes les sphères de notre vie quotidienne pour la peinture et la teinture du papier, de la
peau et des vêtements, etc. Jusqu’à la moitié du 19ème siècle, les colorants appliqués
étaient d’origine naturelle. Des pigments inorganiques tels que l’oxyde de manganèse,
l’hématite et l’ancre étaient utilisés. Par ailleurs, des colorants naturels organiques ont
été appliqués, surtout dans l’industrie de textile. Ces colorants sont tous des composés
aromatiques qui proviennent essentiellement des plantes, tel que l’alizarine et
l’indigo[5].
6
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
Les matières colorantes se caractérisent par leur capacité à absorber les rayonnements
lumineux dans le spectre visible (de 380 à 800 nm). La transformation de la lumière
blanche en lumière colorée par réflexion sur un corps, ou par transmission ou diffusion,
résulte de l'absorption sélective d'énergie par certains groupes d'atomes appelés
chromophores. La molécule qui les contient devient chromogène et celle- ci n’a des
possibilités tinctoriales que par l’adjonction d’autres groupements d’atomes appelés :
auxochromres [6]. Plus le groupement chromophore donne facilement un électron, plus
la couleur est intense.
Les principaux groupes chromophores et auxochromes sont donnés dans (tableau
I-1). Les chromophores sont des systèmes à liaisons π conjuguées ou des complexes de
métaux de transition. Les colorants diffèrent les uns des autres par des combinaisons
d'orbitales moléculaires. La coloration correspond aux transitions possibles après
absorption du rayonnement lumineux entre ces niveaux d'énergie propres à chaque
molécule [7].
7
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
Ils sont synthétisés par substitution d'atomes d'hydrogènes par des groupements
hydroxyles (-OH) et aminos (-NH2). On obtient des composés de toutes les teintes.
Exemple: le rouge alizarine s'obtient par substitution de 2 hydrogènes par 2
groupements OH:
8
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
Les phtalocyanines
Les phtalocyanines ont une structure complexe possédant un atome métallique
central. Les colorants de ce groupe sont obtenus par réaction du dicyanobenzène en
présence d’un halogénure métallique (Cu, Ni, Co, Pt, etc.) [9, 13,14].
On donne ci-dessous la formule du phtalocyanine de cuivre:
9
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
l’apparition des fibres acryliques, sur lesquelles ils permettent des nuances très vives et
résistantes.
Colorants à mordants
Les colorants à mordants contiennent généralement un ligand fonctionnel
capable de réagir fortement avec un sel d’aluminium, de chrome, de cobalt, de cuivre,
de nickel ou de fer pour donner différents complexes colorés avec le textile.
Colorants de cuve
Les colorants de cuve sont des colorants insolubles dans l’eau. Cependant, sous
l’action d’un réducteur, le dithionite de sodium (Na2S2O8), un colorant de cuve donne
son leuco-dérivé, c’est-à- dire le produit de réduction incolore ou blanc et soluble dans
l’eau. Le leuco-dérivé présente une affinité pour certaines fibres textiles telles que le
coton, le lin, la laine et la soie. Par oxydation à l’air ou à l’aide d’un agent oxydant, le
colorant initial insoluble dans l’eau est régénéré au sein de la fibre. Les colorants de
cuve appartiennent à la classe chimique des anthraquinones et à celle des indigoïdes,
leurs qualités de résistance notamment en font un des groupes les plus importants des
[4]
colorants synthétiques . Quelques colorants de cuve ont trouvé une place parmi les
pigments de l’industrie des vernis, en raison de leur grande stabilité à la lumière [18].
11
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
- Pollution microbiologique à cause des eaux de vannes (issues des WC), élevages…
- Pollution mécanique à cause des eaux riches en matières minérales ou organiques en
suspension (gravières, mines…) ;
- Pollution toxique à cause de certaines eaux industrielles ;
- Pollution radioactive à cause des eaux usées des hôpitaux et des centrales nucléaires ;
- Pollution organique à cause des eaux domestiques, industries agroalimentaires ;
- Pollution nutritives à cause des eaux domestiques, pollution diffuse agricole (excès
d’azote et de phosphore) [20,21].
12
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
13
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
La décoloration observée dans ces cas n’est attribuée qu’à l’adsorption de ces polluants
sur la boue activée et non à leur dégradation.
b-Traitement anaérobie
Dans ce cas, les microorganismes dégradent la matière organique en absence de
l’oxygène. Ce procédé utilisé sur les boues résiduaires des stations d’épuration des eaux
permet de produire des quantités importantes en méthane. Ce dernier est utilisé comme
source d’énergie notamment pour le chauffage ou pour l’éclairage. Des études ont
montré que la réduction, voire la disparition, de la couleur n’est pas accompagnée de la
minéralisation des colorants. La formation de composés intermédiaires plus toxiques,
notamment des amines a été signalée dans la littérature [34,35], la réduction de coloration
par les procédés biologiques à seulement 10-20 % [36].
Méthodes physico-chimiques
Lorsque les eaux usées ne se prêtent pas à une dépollution par voie biologique
(effluent peu ou pas biodégradable, température trop faible, valeurs extrêmes de pH,
présence de toxiques,..), des procédés physico-chimiques classiques permettent de
compenser, soit en se substituant totalement à l’épuration par voie biologique, soit en
traitement complémentaire. On peut citer par exemple la coagulation-floculation suivie
d’une décantation (clarification), l’adsorption, l’échange d’ions ou la filtration
membranaire [34]. L’adsorption est un procédé d’élimination des polluants organiques ou
minéraux présents dans des effluents aussi bien liquides que gazeux. Par ce procédé, le
polluant est transféré de la phase fluide vers la surface du solide. Même avec le kaolin
considéré comme l’un des adsorbants les plus efficaces, ce mode de traitement reste très
limité pour l’élimination de tous les colorants du fait de la cherté du charbon actif. Seuls
les cationiques, colorant à mordant, dispersés ou dits de cuve et réactifs sont éliminés
par cette technique [37]. Plusieurs modèles théoriques ont été élaborés pour décrire les
mécanismes de l’adsorption. Nous y reviendrons dans la suite de ce mémoire.
14
CHAPITRE I: LES COLORANTS ET LA POLLUTION DES EAUX
15
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
[1] : J.A. Moore. « Chimie organique moderne, travaux pratiques». Thése de Doctorat
Université de Delaware, traduit par Colette et A Staub. Editions HRW LTEE, Montréal,
Toronto. MASSON, 1975.
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[5]: A. Welham, «The theory of dyeing (and the secret of life) ». J. Soc. Dyers Colour, Vol
116, 2000, P140-143.
[6] : M. Flandrin- Bletty. Technologie et Chimie des Textiles. Edition Cépaduès, 1976.
[7] : M. Capon, V. Courilleu, C. Valette. Chimie des couleurs et des odeurs, Nantes, Culture
et technique, 1999.
[9] : M.N Crepy. « Dermatoses professionnelles aux colorants ». DMT. Fiche d’allergologie-
dermatologie professionnelle, INRS, 4e trimestre, 2004.
[11] : C. Bauer, P. Jacques, A. J Kalt. « Photooxidation of an azo dye induced by visible light
incident on the surface of TiO2 ». Photobiol. A: chem, Vol 140, 2001, P 87-92.
16
[12] : U. Pagga, D. Brown .« The degradation of dyestuffs: Part II Behaviour of dyestuffs in
aerobic biodegradation tests ». Chemosphere. Vol 15(4), 1986, P 479-491.
[13] : H. Zollinger, « Color chemistry, Syntheses, properties and applications of organic dyes
and pigments ».VCH, 1987.
[14]: EPA, « Integrated Risk Information System, Azo benzene ». CASRN vol 103, 1998, P
03-33.
[16] : M. Hedyatullah, « Les colorants synthétiques ». 4éme trimestre, 1ére édition, 1976.
[17] : F.P. Vandesee, « Anaerobic azo dye reduction ». Thèse de Doctorat. Université
Wageningen, Pays-Bas, 2002.
[18] : T.R. Walace. « Biological Treatment of Synthetic Dye Water and an Industrial Textile
». Wastewater Containing Azo Dye Compounds. Thèse de Master. Université Abderrahmane
Mira, Bejaia, 2001.
[19] : D. Gaujous. « La pollution du milieu aquatique ». Edition. Tec & doc. Paris 1995.
[22] : A. Rais, K. Rajeev. « Adsorptive removal of Congo red dye from aqueous solution
using bael shell carbon ». Applied Surface Science. Vol 257, 2010, P 1628–1633.
[23] : F. Meink, H .Stoof, H. Kohschuter. « Les eaux résiduaires industrielles », Masson 2ème
édition, 1977, p14-15.
17
[25] : S. Bouafia. « Dégradation des colorants textiles par procèdes d’oxydation avancée
basée sur la réaction de fenton, application à la dépollution des rejets industriels ». Thèse de
Doctorat .Université Paris-Est, 2010, P 75-101.
[26] : A. Bouzaid. « Etude de différents traitements des effluents de l’industrie textile». Thèse
de Doctorat, Université Chouaib Doukkali, Maroc, 2001.
[27] : T. Norseth. «The carcinogenicity of chromium ». Environ. Health prespect, vol 15,
1981, P 255- 270.
[29] : E. Zawlotski Guivarch. « Traitement des polluants organiques en milieu aqueux par
procédé électrochimique d’oxydation avancée “Electro-Fenton”. Application à la
minéralisation des colorants synthétiques ». Thèse de Doctorat. Université de Marne-La-
Vallée, 2004.
[30] : J.C. D’Oliveira, G. Al-Sayeed, P. Pichat. Environ. Sci. Technol. Vol 24(7), 1990, P
990-996.
[31] : R.K. Sani, U.C. Banerjee. « Decolorization of triphenylmethane dyes and textile and
dye-stuff effluent by Kurthia sp ». Enzyme and Microbial Technology, vol 24, 1999, P 433-
437.
[33] : H.R. Hitz, W.Huber, R.H. Reed. « The adsorption of dyes on activated sludge ». J of
Soc. Vol 94(2), 1978, P 71-76.
18
[36] : M.C. Venceslau, S. Tom. J.J. Simon « Characterization of textile ». Review.
Environnemmental Thecnology. Vol 15, 1994, P 917-929.
[37] : Barclay, S.C Buckley. « Waste minimization guide for the textile industry ». University
of Durban, South Africa. Water Research Commission. Vol 1, 2000, P 8.
[38] : I. Gulkaya, G.A Surucu, F.B Dilek. « Importance of H2O2/ Fe2+ ratio in Fenton’s
treatment of a carpet dyeing waste water ». J. Hazardous Materials. Vol 136, 2006, P 763-769.
[39] : J.J. Le frère. « Transfusion sanguine: Une approche sécuritaire ». Jhon Libbey Eurotext,
2000.
[43] : Md. T. Uddin, Md. A. Islam, S. Mahmud, Md. Rukanuzzaman. « Adsorptive removal
of methylene blue by tea waste ». Journal of Hazardous Materials 164, 2009, P 53–60.
[44] : M.S.U. Rahman, J.I. Han. « Biosorption of methylene blue from aqueous solution by
typha angustata phytomass ». Int. J.Environ.Sci.Technol, 2012.
19
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
II.1. INTRODUCTION
L'adsorption est un phénomène physico-chimique de surface par lequel des atomes, des
ions ou des molécules peuvent s'accumuler à la surface d'un solide depuis une phase gazeuse,
liquide ou une solution solide [1].
L’adsorption est un procédé de traitement, bien adapté pour éliminer une très grande
diversité de composés toxiques dans notre environnement. Elle est essentiellement utilisée
pour le traitement de l'eau et de l'aire. Au cours de ce processus les molécules d'un fluide (gaz
ou liquide), appelé adsorbat, viennent se fixer sur la surface d'un solide, appelé adsorbant. Ce
procédé définit la propriété de certains matériaux de fixer à leur surface des molécules (gaz,
ions métalliques, molécules organiques, etc.) d’une manière plus ou moins réversible. Au
cours de ce processus, il y aura donc un transfert de matière de la phase aqueuse ou gazeuse
vers la surface solide. Le solide acquiert alors des propriétés superficielles (hydrophobie ou
hydrophile) susceptibles de modifier l’état d’équilibre du milieu (dispersion, floculation) [2,4].
II.2. LES TYPES D'ADSORPTION
La nature des liaisons formées ainsi que la quantité d'énergie dégagée lors de la
rétention d'une molécule à la surface d'un solide permettent de distinguer deux types
d'adsorption : adsorption physique et adsorption chimique [3, 5,6].
21
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
[5,8]
Elle est aussi favorisée à température élevée . Dans ce type d'adsorption, le temps de
rétention est long et seule la première couche liée à la surface adsorbante est chimiquement
adsorbée, les autres couches, dans le cas où elles existent, sont retenues par physisorption. Il
est à noter également que le phénomène d'adsorption constitue la première étape des réactions
nécessitant l'emploi d'un catalyseur solide. Ce phénomène peut alors jouer un rôle
prédominant dans la cinétique de réaction chimique [9].
22
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
Avec k1 la constante de vitesse pour une cinétique du pseudo premier ordre [min-1],
le temps de contact (min),
qt et qe les capacités d‘adsorption à l’instant t (mg d’adsorbat / g d’adsorbant) et à l’équilibre
[mg d’adsorbat / g d’adsorbant], respectivement.
L’intégration de l’équation (II.1) donne :
ln(qe qt) = lnqe k1t (II.2)
La valeur de est obtenue à partir de la pente du tracé linéaire de ln (qe qt) = f (t).
23
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
= k2 (qe-qt)2 (II.3)
( )=( )+[ .
] (II.4)
Le modèle de pseudo- second ordre est vérifié lorsque le tracé de en fonction de t donne
une relation linéaire, avec une pente égale à et une ordonnée à l’origine égale à [ .
].
24
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
où :
C0 : concentration initiale du soluté adsorbé en mg/l ;
Ce : concentration du soluté à l'équilibre dans la solution en mg/l ;
m : masse de l'adsorbant en grammes ;
qe : quantité du soluté adsorbée par unité de masse de l'adsorbant en mg/g à l’équilibre ;
V : volume de la solution (L).
25
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
Classe S (sigmoïde) :
Elles sont obtenues lorsque les molécules du soluté ne s’accrochent au solide que par
l’intermédiaire d’un seul groupement. L’adsorption du solvant est appréciable, du fait qu’elle
devient progressivement plus facile lorsque la quantité adsorbé croît. L’explication proposée
est qu’il existe un effet de synergie coopératif à cause de l’attraction latérale, les molécules
suivantes sont adsorbées facilement, ce qui donne une couche adsorbée dans laquelle les
molécules sont adsorbées verticalement. Cet arrangement est favorisé lorsque les molécules
de solvant rivalisent avec le soluté pour l’occupation des sites d’adsorption [21].
où :
: Quantité de soluté adsorbé par unité de masse de l’adsorbant (mg/g) à l’équilibre;
: Quantité maximale adsorbée par unité de masse d’adsorbant pour couvrir la surface
d’une monocouche moléculaire ;
K : Constante d’équilibre thermodynamique. Elle dépend de l’énergie d’adsorption ;
Ce : Concentration résiduelle du soluté à l’équilibre.
= +
(II.9)
où :
: Quantité de soluté adsorbé par unité de masse de l’adsorbant (mg/g) à l’équilibre ;
l’adsorbant concernés ;
Ce : Concentration résiduelle de l’adsorbat à l’équilibre (mg/g ou m mol/g).
27
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
lnqe = ln K + ln Ce (II.10)
cette droite pour Ce=Co donne la capacité maximale d’adsorption ou capacité à saturation
qmax [16,24].
28
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
La polarité :
L’affinité de l’adsorbant polaire pour le solvant est plus élevée quand ce dernier est plus
polaire que le solvant.
La nature de l’adsorbat :
D’après la règle de Lund-luis: « moins une substance est soluble dans le solvant, mieux elle
est adsorbée » [27].
La solubilité de l’adsorbat :
Plusieurs chercheurs ont montré que les constantes d’adsorption ont tendance à être plus
importantes quand la solubilité du composé diminue. D’autres chercheurs, présentent un
certain nombre de relations entre la constante d’adsorption et diverses propriétés de la
molécule organique [14].
La nature de l’adsorbant :
[21]
Tout solide peut être considéré comme adsorbant potentiel , mais la capacité d’un
adsorbant varie d’un adsorbant à un autre. Par exemple, des substances ayant une structure
spongieuse ou fortement poreuse, ou celles qui sont finement pulvérisées (état de dispersion
élevée) constituent de bons adsorbants.
29
CHAPITRE II PHENOMENE D'ADSORPTION
30
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
[1] :F. Ramade. « Dictionnaire encyclopédique des pollutions ». Editions Edi science
International, Paris, 2000, P 110.
[2] : R. Desjardins. « Le traitement des eaux ». 2ème édition revue. Édition de l'école
polytechnique de Montréal, 1990.
[12] : S. Lagergren. « Zur theorie der sogenanten adsorption geloster stoffe ». Kungliga
Svenska Vetens kaps akademiens, Handlingar, Band 24(4), 1898, P 1-39.
31
[16] : N. Bouziane. « Elimination du 2-mercaptobenzothiazole par voie photochimique et
par adsorption sur la bentonite et le charbon actif en poudre ». Mémoire de magister,
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[20] : M. Belmoudene. « Contribution à l’étude de l’adsorption des ions Pb+II par des
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[22] : Weber W.J. Mc Ginlet P. KTZ L. E. « Sorption in subsurface systems Concept, models
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[23] : E. Malkoc. « Ni (II) removal from aqueous solutions using cone biomass of Thuja
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196-197.
[26] : A. Abid, B. Guirida. « Etude de l’efficacité d’un charbon actif à base de noix de dattes
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[30] : E. Koller. « Aide-mémoire Génie chimique ». 3éme édition, Dunod, Paris, 2009, P 636.
32
33
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
III.1. GENERALITE
Les argiles sont parmi les minéraux les plus connus à la surface de la terre et
sont par ailleurs indispensables à notre existence. En effet, depuis des millénaires
l'homme a utilisé l'argile comme matière première essentielle à ses besoins quotidiens.
Grace à sa malléabilité et sa plasticité à l’état humide, l'argile peut être modelée et
façonnée dans toutes les formes possibles et est notamment utilisée dans la fabrication
de la poterie [1].
Les argiles sont des matières premières minérales naturelles très abondantes sur
Terre. Elles proviennent principalement de la décomposition du feldspath et des
[2]
minéraux ferromagnésiens contenus dans les roches éruptives . Cette décomposition
est provoquée par des processus d’altérations chimique et physique activés par l’eau de
pluie et l’action du vent. Contrairement aux autres éléments du sol, l’argile est
[3]
généralement constituée de fines particules dont la taille n’excède pas 2 µm . Cette
taille est conditionnée par des mécanismes de désintégration mécanique et/ou chimique.
L’argile contenant principalement des minéraux argileux (kaolinite, montmorillonite,
illite…) et des minéraux cristallisés (oxydes et hydroxydes de Fe, Al et Mn, ainsi que
divers sulfures et silicates [4,5].
III.2. KAOLIN
Le terme kaolin, d'origine chinoise, vient de "Kao Ling". Il signifie littéralement
«haute colline ». Cette matière première entrant dans la fabrication de la porcelaine
chinoise était extraite d’une colline proche de KingTeching à partir de 210 avant Jésus-
Christ [6]. Le kaolin est une roche composée essentiellement de kaolinite, résultant de la
décomposition des granites et des feldspaths par hydrolyse sous un climat chaud et
humide, ou par une action hydrothermale. La kaolinite est une argile dioctaédrique dont
le cation octaédrique est l’aluminium. Elle a pour formule Si2Al2O5(OH)4 [6].
34
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
35
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
36
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
37
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
les émaux
Le kaolin joue un rôle prépondérant dans les émaux, il peut remplacer l’apport en
alumine et en silice quand ils font défaut, il joue un grand rôle dans la suspension des
[17]
barbotines d’émail du fait de la finesse et delà forme de ces grains (< 2µm) .
L’utilisation du kaolin dans les émaux doit néanmoins être limitée à cause de son retrait
lors de la cuisson qui risque de causer des défauts sur les glaçures [17].
Réfractaires
Les matériaux réfractaires sont utilisés dans les processus de production qui impliquent
un contact avec des substances corrosives à haute température. Les matériaux
réfractaires doivent être inertes avec les substances avec lesquelles ils sont en contact,
ils doivent être résistants mécaniquement et stables thermiquement (Tfusion> 1500°C)
[18,19]
.
Matériaux de construction
Le kaolin est employé dans l'industrie du bâtiment ou dans la fabrication de ciment [17].
Les kaolins calcinés à basse température, ou métakaolins, présentent des
caractéristiques pouzzolaniques très élevées, qui en font d'excellents additifs pour les
mortiers et bétons à base de ciment Portland. Le kaolin, en tant que source d’alumine,
en remplacement des argiles communes, riches en fer, permet d’éviter la présence de fer
pour la production de ciment blanc.
Les métakaolins intéressent particulièrement les utilisateurs de ciments blancs, ainsi que
les fabricants de mortiers et de bétons techniques [17].
Papier
Le plus grand utilisateur du kaolin est l'industrie papetière où il est employé comme
matériau de remplissage dans la feuille et comme couchage à sa surface. Les propriétés
qui sont importantes pour le couchage du papier sont la dispersion, la rhéologie, l’éclat,
la blancheur, l’indice de réfraction, la douceur, l’adhésivité, la résistance de la pellicule
à la rupture, la réceptivité à l’encre, qui conditionnent la qualité d'impression [20].
38
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
39
CHAPITRE III: NOTIONS GENERALES SUR LE KAOLIN
o Activation Alcaline :
Le traitement alcalin des argiles a été beaucoup moins étudié. A priori, la
lixiviation progressive de l'aluminium et des couches de silice peut être produites, parce
que les aluminates et les silicates sont solubles dans les conditions alcalines.
L'activation alcaline de la métakaolinite a montré la formation de zéolite qui dépend de
la base utilisée (NaOH ou KOH). La dissolution progressive des couches de
métakaolinite et la formation des cristaux de zéolite ont été observées en fonction de
l'intensité du traitement (concentration de la base). En raison de cette cristallinité élevée,
les échantillons traités pourraient avoir une surface très faible. Les différents
comportements des différents métakaolins sous des conditions acides et alcalines
peuvent être expliqués par les différents processus de dissolution [23,24].
40
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
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des polluants organiques ». Thèse Université Mohamed Boudiaf d'Oran (Algérie), 2010, P 9.
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41
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and its effects on the adsorption of methylene blue ». Applied Clay Science 126, 2016, P 98-
106.
42
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
IV.1. INTRODUCTION
Ces matériaux étudiés sont : le kaolin brut KL (sans aucun traitement) ; le kaolin
activé avec l’hydroxyde de sodium,
sodium il sera nommé KL-NaOH
NaOH ; une partie de
l’échantillon KL-NaOH a subie une deuxième activation avec l’acide chlorhydrique
chlorhydrique, elle
sera nommée KL-NaOH//HCl.
44
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
IV.2.CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE
L’analyse chimique du kaolin brut (Tableau IV.1) nous a été fournie gracieusement
par la société qui exploite la mine de kaolin de Djebel Djeddah, la société des kaolins
d’Algérie SOALKA.
Les pourcentages des SiO2 et Al2O3 sont les plus élevés, le rapport SiO2 / Al2O3 = 1,05, un
rapport inférieure à 2 indique que l’argile étudiée est de la famille de la kaolinite. La
présence d’alumine en proportion importante lui confère la couleur blanche. La faible
teneur des autres éléments avec un pourcentage totale de 3,21% indique que cette argile
présente une faible charge superficielle négative, ce qui réduirait son pouvoir
d’adsorption.
IV.2.1.1.Humidité
Principe
45
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
heures, jusqu’à ce que sa masse devienne constante. L’humidité a été calculée à partir de
la relation suivante :
( ) ( )
(%) = ( )
X100______________[______IV.1_____________________
H : l’humidité.
Appareillage
* Verre à montre ;
* Etuve réglée à 105 ±2°C ;
* Balance analytique (OHAUS, précision à ±0.0001g, Switsarland).
Mode opératoire
La masse d’environ 1g de chaque échantillon (séchée à l’air) est pesée sur une
balance analytique. Elle est ensuite étuvée à la température de 105°C pendant 24 heures.
Le kaolin KL a fait l’objet de un seul essai. Les résultats obtenus sont réunies dans le
tableau IV.2.
Humidité moyenne
(g) (g) (g)
H (%)
KL 37.70 38.70 38.45 25
46
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
On constate que la valeur de l’humidité du kaolin KL est importante, cela est peut-être
[2,3]
dû au stockage à l’abri de l’air dans un endroit humide .
Le phénomène d'absorption des radiations dans le domaine de l’infrarouge est lié aux
énergies de vibrations moléculaires. Les groupements fonctionnels sont indiqués par des
fréquences ou bandes caractéristiques qui sont relativement les mêmes pour la plupart des
composés chimiques, leurs variations d’un composé à un autre est très faible, donc ils peuvent
être analysés dans la matière.
Les échantillons de kaolin (KL, KL-NaOH et KL- NaOH/HCL) ont été séchés à
105°C pendant 24 heures. Les spectres infrarouges de ces échantillons ont été enregistrés
(température ambiante 20°C) entre 4800-400 cm-1 pour une résolution spectrale de 2 cm-1
avec un spectromètre Bruker Vertex70 (figure IV.3), au laboratoire LCAM de l’Université
d’Oum El-Bouaghi. Les spectres infrarouges des trois échantillons sont présentés sur (la
figure IV.4). Les principales bandes caractéristiques et leurs attributions sont réunies dans le
tableau IV.3. On s’est basé sur des études réalisées sur le kaolin pour interpréter les
différentes fréquences obtenues [3,5].
Le spectre infrarouge par transformée de Fourier (Figure IV.4) de l’échantillon KL
présente quatre domaines d'absorption, ils sont soulignés dans le tableau IV. 3. Les bandes
caractéristiques du kaolin brut sont identifiées, il n’y a pas de doute sur la structure de KL.
L’interprétation des spectres infrarouge par transformée de Fourier (Figure IV.4) des
échantillons KL-NaOH et KL- NaOH/HCL est très compliqués. Selon la littérature citée [3,5]
la lixiviation progressive de l'aluminium et des couches de silice dans un milieu alcalin peut
être produites, parce que les aluminates et les silicates sont solubles dans les conditions
alcalines. Il est bien connu que la réactivité des kaolins par voie hydrothermale et en présence
d'alcalin mène à la synthèse de zéolite. On peut émettre des hypothèses difficiles à vérifier à
cause de nos connaissances actuelles sur ces deux matériaux, on peut citer:
Une large bande à environ 3450 cm-1 et une bande à 1650 cm-1 sont attribuées à l'eau
zéolitique. La gamme du nombre d’onde de 1001-960 cm-1 peut être attribuée aux vibrations
d'étirement asymétrique pour tous les matériaux zéolitiques. Il y a formation de zéolite à base
d’aluminosilicates. En effet, les SiO2 et Al2O3 sont transformés en aluminosilicates pendant la
réaction entre le kaolin et NaOH. Leurs bandes de vibration dans le spectre IR sont
47
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
remplacées par une seule bande autour de 1000cm-1, caractéristique de Si-O-Al des liaisons
dans les tétraèdres SiO4.
48
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Figure IV.4 : Spectre infrarouge des échantillons KL, KL-NaOH et KL- NaOH/HCl.
49
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Nombre Nombre
Nombre
d’onde du d’onde du
d’onde du
kaolin brut KL- KL- Attributions
KL-NaOH
KL NaOH HCl
cm-1
cm-1 cm-1
3690 - - Vibrations des O-H (externe) interfeuillets du
kaolinite. Elle correspond aux O-H qui produisent les
- - 3675 liaisons hydrogènes les plus fortes avec les atomes
d`oxygène de la couche tétraédrique du feuillet.
3619 - - (interne aux feuillets situés entre la couche
tétraédrique et octaédrique).
3447 3446
2357 2359
Larges bandes d'eau centrées à environ
3447 2341 2341
3450 et 1655 cm-1
1734 1734
1653 1653
1115 - - Si-O vibration d’élongation de la kaolinite
- - 1060
1001 - - Vibration de valence de Si-O-Si de la kaolinite
- 960 960
Vibration d’élongation de Al–Al–OH externe au
909 - -
feuillet, de la kaolinite
- - 798 Cette bande est attribuée au quartz
789 vibration de la liaison Si-O-AlIV (où Al est
- -
750 tétracoordonné) dans la kaolinite.
Les bandes autour de 700 cm-1 et 660 cm-1 montrent
694
- - le caractéristique du polymère amorphe formé, qui est
657
l'étirage symétrique Si-O-Si et Si-O-Al.
688 - - Vibration de déformation Al-O
523 - - Vibration de déformation des liaisons Al-O et Si-O
457 - 452 Vibration de déformation des liaisons Si-O-Al
407 -418 - Vibration de déformation de Si-O
50
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Cette partie a été dédiée aux essais d’adsorption du colorant bleu de méthylène (qualité
analytique) sur les matériaux KL, KL-NaOH et KL-NaOH/HCl. Le bleu de méthylène a été
analysé par spectrophotométrie UV-Visible (Annexe-2).Tous les essais d'adsorption ont été
réalisés en système batch, dans des béchers de100 ml agités magnétiquement.
51
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Matériau : kaolin KL
Cinétique d’adsorption
Concentration
Paramètres Volume de la
initiale C0du Masse de l’adsorbant Temps de contacte
solution de
colorant (g) solution/adsorbant (min)
Colorant colorant (ml)
(mg/l)
BM* 100 mg/l 50 ml 0.25 g de 1 jusqu’à 360 min
Isotherme d’adsorption
De 0.025 jusqu’à
BM 100 mg/l 50 ml 45
0.25 g
Matériau : kaolin activé avec NaOH (KL-NaOH)
Cinétique d’adsorption
Isotherme d’adsorption
De 0.025 jusqu’à
BM 100 mg/l 50 ml 45
0.25 g
* BM : Bleu de méthylène.
IV.3.2.Cinétique d’adsorption
C’est l’étude de la variation de la quantité de bleu de méthylène absorbée en
fonction du temps de contact avec les matériaux suivants : KL, KL-NaOH et KL-
NaOH/HCl. Aux résultats obtenus, nous avons appliqué les trois modèles de la cinétique
d’adsorption (Tableau IV.5).
52
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Numéro de
Modèle Equation
l’équation
Pseudo-premier ordre ln(q q ) = ln q k t II.2
t t 1
Pseudo-second ordre = + II.4
q q k .q
,
Diffusion intra-particulaire = + II.5
25
20
qt(mg/g)
15
10
0
0 100 200 300 400
t(min)
53
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
t
1 5 10 30 45 120 240 360
(min)
t/qt 0,048 0,26 0,48 1,44 2,14 5,70 11,48 17,14
20
t/qt = 0,0476 t + 0,008
16
R² = 1
12
t/qt
0
0 100 200 300 400
t (min)
54
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
30
qt (mg/g)
20
qt= 0,072√t + 20,46 qt = -0,006√t + 21,07
R² = 0,90 R² = 0,14
10
0
0 5 10 15 20
√t
25
20
qt( mg/g )
15
10
5
0
0 100 200 300 400
t (min)
Pseudo-second ordre
55
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
sur la figure IV.9. Ils montrent que l'équation de Lagergren est totalement applicable avec
un coefficient de corrélation de R²= 1.
t
1 5 10 30 45 120 240 360
(min)
0,074 0,34 0,66 1,90 2,89 7,31 14,86 21,96
25
10
0
0 100 200 300 400
t(min)
56
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
20
16
qt = 0,0523√t + 15,452
qt(mg/g)
12 R² = 0,60
qt = 0,7447√t + 12,877
8 R² = 0,93
0
0 5 10 15 20
√t
30
20
10
0
0 100 200 300 400
t (min)
Pseudo-second ordre
57
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
représentés sur la figure IV.12. Ils montrent que l'équation de Lagergren est applicable
avec un coefficient de corrélation de R²= 1.
20
t/qt = 0,0484t + 0,046
15 R² = 1
t/qt
10
0
0 100 200 300 400
t(min)
58
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
30
qt(mg/g)
20
15
0 5 10 15 20
√t
Les conclusions tirées de cette étude cinétique pour les trois échantillons de kaolin KL,
KL-NaOH et KL-NaOH/HCl sont :
* L’adsorption dans les trois échantillons est rapide, le temps d’équilibre se situe vers
45 minutes, Pour la diffusion intra-particulaire, la courbe représentant qt en fonction de
t0.5 est divisée en deux étapes linéaires (surtout pour KL-NaOH et KL-NaOH/HCL),
transfert de masse externe suivie d'une diffusion intra-particulaire [4].
Tableau IV.15 : Les constantes des modèles appliquées dans l’étude cinétique.
59
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Surface spécifique × ×
é = IV.2
*
Pour le bleu de méthylène (BM), la masse moléculaire MBM =319,852g.mol-1 et l’aire
moléculaire am= 119.10-20 m².
Ce
87,32 79,46 66,04 51,60 40,59 27,70 16,68 4,85 1,76
(mg/l)
qe
36,36 26,04 26,31 26,95 25,97 25,94 25,38 25,16 23,05
(mg/g)
60
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
40
30
qe (mg/g)
20
10
0
0 20 40 60 80 100
Ce (mg/l)
MODELISATION
Modèle de Langmuir
3,5
3
Ce/qe = 0,032Ce + 0,134
2,5
Ce/qe(mg/g)
R² = 0,97
2
1,5
1
0,5
0
0 20 40 60 80 100
Ce(mg/l)
61
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Ce
8,54 7,96 7,19 6,61 5,49 4,56 3,76 2,05 1,54
(mg/l)
qe
176,19 88,67 59,62 45,01 36,46 30,67 26,53 21,02 19,02
(mg/g)
200
150
qe (mg/g)
100
50
0
0 2 4 6 8 10
Ce (mg/l)
MODELE DE LANGMUIR
Une partie de l’isotherme de cet échantillon suit le modèle de Langmuir avec un R²=0,92.
62
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
0,3
0,25
Ce/qe= 0,018Ce + 0,059
0,2 R² = 0,92
Ce/qe
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6
Ce (mg/l)
MODELE DE FREUNDLICH
K=10,78 ; n=1,31
6
Ln qe = 0,7636Ln Ce + 2,378
R² = 0,88
4
ln qe
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
ln Ce
63
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Ce
51,95 30,42 20,21 14,26 14,16 1,23 1,01 1,06
(mg/l)
qe
51,42 48,63 41,58 35,64 29,74 29,18 25,59 22,73
(mg/g)
60
40
qe(mg/g)
20
0
0 10 20 30 40 50 60
Ce(mg/l)
MODELISATION
Modèle de Langmuir
64
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
/
À partir de l’équation IV.2, la surface spécifique est = . ²/ .
2
Ce/qe = 0,019Ce + 0,072
R² = 0,96
Ce/qe
0
0 20 40 60
Ce (mg/g)
MODELE DE FREUNDLICH
On constate que la valeur du coefficient de corrélation linéaire de la courbe de la
figure IV.21 est égale à R²=0,81, ce qui indique que les résultats de l’adsorption du bleu
de méthylène sur KL-NaOH/HCl obéissent au modèle de Freundlich (Tableau IV.24)
Les valeurs des constantes calculées selon le modèle de Freundlich pour KL-NaOH/HCl
sont:
K=24,61 ; n= 6,04.
65
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
5
4
3
Ln qe
Ln qe= 0,165Ln Ce + 3,202
2 R² = 0,81
1
0
0 1 2 3 4 5
Ln Ce
* L’activation du kaolin dans les deux cas a permet de doubler la capacité d’adsorption
du kaolin. L’utilisation de l’acide chlorhydrique comme deuxième activation pour traiter
KL-NaOH n’a pas amélioré d’une façon significative ces performances.
* Les résultats de l’adsorption du bleu de méthylène sur les trois matériaux étudiés ont
montrés que l’adsorption s’est faite en monocouche.
66
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
ΔG° = RT ln KC IV.3
°1 °
ln = + IV.4
Les paramètres thermodynamiques ont été déterminés à partir des essais d’adsorption du bleu
de méthylène sur différents matériaux à différentes températures 293K, 301K, 306K et 312K.
Ce qui nous a permis de déterminer pour chaque température la quantité adsorbée à l’équilibre
on peut déterminer pour les courbes linéaires les paramètres thermodynamiques, à savoir ΔH°
et ΔS°. Pour ce qu’est de ΔG°, elle peut calculer directement par l’équation IV.1.
Les résultats obtenus en appliquant l’équation IV.4 pour l’adsorption du bleu de méthylène
sur les matériaux KL, KL-NaOH et KL-NaOH/HCl sont réunies au tableau IV.25. La
variation linéaire de ln en fonction de constaté (indiquée par la valeur du coefficient de
corrélation linéaire R²) sur les figures IV.22, nous a permis de déduire les grandeurs
thermodynamiques relatives aux systèmes adsorbant-adsorbat étudiés (tableau IV.26).
67
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
Coefficient
Paramètres
de
corrélation qT T (K) 1/T ln (qT/Ce)
linéaire
Matériau
R²
19.43 300 0,00333333 2,523
KL 0,99 19.46 305 0,00327869 2,639
19.50 310 0,00322581 2,811
19,43 300 0,00333333 2,534
19,47 305 0,00327869 2,695
KL-NaOH 0,99
19,27 310 0,00322581 2,103
19,08 316 0,00316456 1,765
18.76 300 0,00333333 1,350
KL-
0,84 19.09 305 0,00327869 1,773
NaOH/HCl
19.12 310 0,00322581 1,826
3
ln(qT/Ce)
2
Ln qt = -2667 1/T + 11,40
1 R² = 0,99
0
0,0032 0,00324 0,00328 0,00332 0,00336
1/T
3
2,5
2
ln(qT/Ce)
68
CHAPITRE IV PARTIE EXPERIMENTALE
ln(qT/Ce)
2
0
0,0032 0,00325 0,0033 0,00335
1/T
70
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
[1] : La Société des Kaolins d’Algérie par abréviation « SOALKA ». Adresse : 45, Route de
la Soummam - Jijel, Algérie.
[2] : P. Duchaufour. Pédologie, Sol, Végétation, Environnement, Masson Ed, Paris, Milan,
Barcelone, 1995, P 324.
[3] : D. Baize. « Guide des analyses courantes en pédologie, techniques et pratiques, revue et
augmentée », 2éme édition, Paris, 1988, P 266.
[4] : B.K. Nandi, A. Goswami, M.K Purkait, « Removal of cationic dyes from aqueous
solutions by kaolin : Kinetic and equilibrium studies ». Applied Clay Science 42, 2009, P
583–590.
[5] : K. D. Belaid et S. Kacha. « Étude cinétique et thermodynamique de l’adsorption d’un
colorant basique sur la sciure de bois ». Revue des sciences de l'eau 24(2), 2011, P 131-144.
[6] : R. Ahmad, R. Kumar. « Adsorptive of congo reddye from aqueous solution using bael
shell carbon ». Appl. Surf. Sci. 257, 2010, P 1628-1633.
71
CONCLUTION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Cette étude a été réalisée pour développer des adsorbants à faibles coûts, on évaluant la
capacité d’adsorption du kaolin de Djebel Debbagh et des matériaux préparés à partir de cette
argile par activation alcaline et acide. Afin d’éliminer le bleu de méthylène (polluant) des
eaux usées. Ces matériaux étudiés sont : le kaolin brut KL; le kaolin activé KL-NaOH ; le
kaolin KL-NaOH/HCl.
En ce qui concerne la caractérisation physicochimique du kaolin brut KL, les
pourcentages des SiO2 et Al2O3 sont les plus élevés et le rapport SiO2/Al2O3 = 1,05 indique
que l’argile étudiée est de la famille de la kaolinite. La présence d’alumine en proportion
importante lui confère une couleur blanche. La faible teneur des autres éléments indique que
cette argile présente une faible charge superficielle négative, ce qui réduirait son pouvoir
d’adsorption. La spectroscopie infrarouge, a identifié les bandes caractéristiques de la
kaolinite.
L’adsorption du bleu de méthylène sur les trois échantillons est rapide, le temps
d’équilibre est d’environ 45 minutes, il est contrôlé par le transfert de masse externe et dans
une moindre mesure par la diffusion intra-particulaire au travers des pores. Le phénomène
d’adsorption du bleu de méthylène suit une cinétique de pseudo second ordre.
L’activation du kaolin dans les deux cas a permet de doubler la capacité d’adsorption
du KL. Mais l’utilisation de l’acide chlorhydrique HCl comme deuxième activation pour
traiter KL-NaOH n’a pas améliorée d’une façon significative les performances de cet
échantillon.
Les points communs entre ces trois matériaux c’est que l’adsorption du bleu de
méthylène s’est faite spontanément en monocouche ; la température n’influe pas sur
l’adsorption de ce colorant ; la valeur positive de l’entropie signe d’une affinité et d’une
augmentation du désordre à l'interface solide/solution causée par les dimensions de la
molécule de l’adsorbat ; La physisorption peut être considérée comme le type d'adsorption
prédominant.
Des études ultérieures pourront mettre plus de lumière et cernées plus étroitement le
ou les phénomènes qui contrôle l’adsorption dans ce cas. D’autres analyses des matériaux
étudiés doivent être faites, tel que le microscope électronique à balayage, la diffraction des
rayons X, la surface spécifique (BET) et l’analyse élémentaire plus approfondie.
73
Résumé
This study was dedicated to the evolution of the adsorption capacity of Djebel Debbagh’s
kaolin and activated materials, in order to eliminate methylene blue from waste water
Materials studied are: the raw (gross) kaolin KL, the KL-NaOH and KL-NaOH/HCl. For the
kaolin KL, the report (relationship) Sio2 /Al2O3=1.05, indicating that it is from the kaolinite
family, confirmed by infrared spectroscopy. The equilibrium time is ≈ 45 minutes, it is
controlled by the external mass transfer and to a lesser extent by the intra-particle diffusion.
The activation of kaolin in both cases has doubled the adsorption capacity of kaolin KL. But
the use of HCl to activate KL-NaOH has not been of great interest. The common points
between these three materials is that the adsorption of methylene blue was spontaneous in
monolayer temperature does not influence the adsorption increased affinity, an increase in the
disorder at the interface solid /solution. The physisorption can be considered as the
predominant type of adsorption. Further studies may shed more light.
اﻹﻧﺗروﺑﯾﺎ ﻋﻨﺪ ﺳﻄﺢ ﺗﻼﻣﺲ اﻟﺴﺎﺋﻞ و اﻟﺼﻠﺐ ; اﻻﻣﺘﺰاز ﻓﯿﺰﯾﺎﺋﻲ ھﻮ اﻟﻨﻮع اﻟﻐﺎﻟﺐ .
Dans un ballon à trois colles de 2000ml, menu d’un réfrigérant à boules, d’un agitateur
magnétique, d’un thermomètre ont introduit 100 grammes de solide (Kaolin brut KL ou
KL-NaOH) broyé et tamisée à 125 µm. On ajoute selon l’expérience un litre de solution
de soude (6N), 0,7 litre d’acide chlorhydrique HCl (6N) pendant un temps de contacte de
quatre heures à une température donnée. Les conditions de traitement sont réunies dans le
tableau 1. Le début du temps de contact est fixé à partir de l’instant où la température
désiré est atteinte. Ensuite l’argile est lavée à l’eau bidistillée jusqu'à neutralisation du
milieu d’activation. L’argile est ensuite séchée à l’étuve à 105 °C pendant 24 heures
jusqu’à poids constant. Ainsi l’argile activée est prête pour les essais d’adsorption.
PRINCIPE
L'absorption UV-Visible,
Visible, appelée aussi "Colorimétrie" est une technique d'analyse
quantitative de molécules capable d'absorber de l'énergie dans le domaine UV
UV-Visible,
c'est à dire entre 190 et 900 nm. Elle permet, entre autres d’identifier une substance
chimique et de détermine la concentration d’un soluté dans une solution, par l’interaction
des électrons des molécules du soluté appelé chromophore avec la lumière. Les
chromophores, ce sont des groupes d’atomes liés dans une molécule
molécule qui sont responsables
de pics d’absorption importants dans l'ultraviolet ou le visible.
La figure2 représente
eprésente un spectrophotomètre UV-visible
visible à "double faisceau" :
l'échantillon est placé dans une cuve transparente aux rayonnements sur le trajet opti
optique
"échantillon" d'un
un rayonnement monochromatique. Une cuve identique contenant le
solvant ou diluant seul est placée sur le trajet optique "référence" de la même source. Un
signal d'absorption relative (par rapport à la référence) appelé densité optique est mesuré.
A= LC
A = log Io/I
2
A = 0,1875 C
1,8 R² = 0,9843
1,6
1,4
Absorbance A
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 2 4 6 8 10 12
concentration Ci (mg/l)