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Copie de Gestion Du Patrimoine
Copie de Gestion Du Patrimoine
Gestion
du patrimoine
Février 2010
Chapitre I.- LE DOMAINE NATIONAL
La loi domaniale définit la composition de ce domaine national ainsi que les règles de sa
constitution, des sa gestion et du contrôle de son utilisation. .
Le domaine national est, donc, constitué des domaines publics et privés de l’Etat, de
la Wilaya et de la Commune.
En raison de leur nature, de leur destination ou de leur usage, les biens et dépendances du
domaine national sont gérés, exploités et mis en valeur par les institutions, services, organismes,
Etablissements ou entreprises de l’Etat et des autres collectivités publiques en vue de la réalisation
des objectifs qui leur sont assignés.
Pour cela, ils ont la charge de veiller à leur protection et à leur conservation,
Les utilisateurs, affectataires et détenteurs, à quelque titre que ce soit des biens du do-
maine national, gèrent, en conformité aux lois et règlements en vigueur, les biens et moyens de pro-
duction ou de service mis à leur disposition, acquis par eux, ou réalisés dans le cadre de leurs mis-
sions et des objectifs assignés.
Les utilisateurs des biens du domaine national sont tenus, dans le cadre de la législation
en vigueur, des conséquences dommageables résultant l’utilisation, de l’exploitation ou de la gar- de
des biens et richesses qui leur sont confiés, cédés en pleine propriété, affectés en jouissance ou dont
ils sont détenteurs.
La représentation de l’Etat et des collectivités territoriales dans les actes de gestion af-
férents au domaine national est assurée par les Ministres concernés, les Walis, les Présidents des as-
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semblées populaires communales et autres autorités gestionnaires, conformément aux attributions qui
leur sont conférées par les lois et règlements.
Le domaine national comprend les droits et les biens meubles et immeubles qui servent
à l’usage de tous et qui sont à la disposition du public usager, soit directement, soit par l’intermédiaire
d’un service public pourvu qu’en ce cas, ils soient par nature ou par des aménagements spéciaux, ada
ptés exclusivement ou essentiellement au but particulier de ce service, ainsi que les biens considérés
comme propriété publique au sens de l’article 17 de la constitution.
Le domaine public au sens de la loi domaniale est constitué du domaine public natu-
rel et du domaine public artificiel.
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- Les monuments publics, musées et sites archéologiques ;
- Les parcs aménagés ;
- Les jardins publics ;
- Les infrastructures culturelles et sportives ;
- Les archives nationales ;
- Les édifices publics abritant les institutions nationales ainsi que les bâtiments
Administratifs spécialement conçus ou aménagés pour l’exécution d’un servi
ce public ;
Il faut savoir que le domaine public de l’Etat est inaliénable, imprescriptible et insai-
sissable.
Il comprend notamment :
II.1.3.- Inventaire :
:
L’inventaire général des biens immobiliers du domaine national est dressé à partir des
inventaires des biens propriété de l’Etat et de ceux propriété des collectivités territoriales (Wilayas et
Communes).
Les services affectataires ou propriétaires des biens domaniaux sont tenus de les gérer,
conformément aux objectifs, programmes et missions qui leur sont assignés et de procéder selon les
dispositions de la loi 90.30 portant loi domaniale, à leur enregistrement et à leur immatriculation.
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II.1.4.- La refonte des sommiers de consistance des immeubles domaniaux
et mise à jour :
Sur la base des résultats des inventaires particuliers établis à partir des fiches d’identifi-
cation qui lui sont transmises, en application des dispositions règlementaires, et après vérification et
complément le cas échéant, le service chargé des affaires domaniales de la wilaya procède à la refon-
te des anciens sommiers de consistance des immeubles du domaine privé de l’Etat et à l’ouverture de
nouveaux registres d’immatriculation selon les modalités précisées par arrêté du Ministre chargé des
finances.
Les institutions, services et autres organismes publics de l’Etat sont tenus d’informer le
service des domaines de la wilaya, dans le premier mois de chaque semestre, de tout changement
Survenu au cours de semestre précédent, soit dans la consistance matérielle, soit dans l’utilisation ou
la destination des biens domaniaux immatriculés.
Au vu des renseignements, ci avant cités, ainsi que d’après les actes d’acquisition, d’a-
liénation, d’échange, d’affectation, de dotation, ou autres actes de transfert préparés par ses soins
ou portés à sa connaissance, le service des domaines effectue la mise à jour des registres d’immatri-
culation des immeubles domaniaux.
1)- Donner toute l’importance à la maintenance et à l’entretien des locaux et des instal-
lations pour s’assurer une durée de vie plus longue ;
Remarque : La représentation de l’Etat et des collectivités territoriales dans les actes de gestion
afférents au domaine national est assurée par les Ministres concernés, les Walis et les P/APC et
autres autorités gestionnaires, conformément aux attributions qui leur sont conférées par les lois et
règlements.
L’Etat est représenté, dans les actions de justice portant sur le domaine national, par le
Ministre chargé des finances, le Wali et le P/APC conformément à la loi domaniale.
Dans ce chapitre, en réponse aux doléances des gestionnaires des établissements de for-
mation professionnelle, il a été jugé nécessaire d’ajouter une partie concernant la gestion des locaux
à usage d’habitation (logements).
II.1.5.- Le contrôle :
II.1.6.- L’aliénation :
L’aliénation des biens mobiliers est effectuée par l’administration chargée des do-
maines aux conditions et modalités fixées par voie règlementaire à l’exception des biens meubles du
domaine privé de la wilaya ou de la commune peut être effectuée soit directement par la collectivité
territoriale soit par l’administration des domaines à la demande de celle-ci.
Les modalités de réforme et les conditions d’aliénation des biens domaniaux sont
fixées par voie règlementaire.
Le domaine national se forme par les moyens de droit ou par le fait de la nature.
Les moyens de droit sont la détermination de la loi et les actes juridiques qui font
entrer un bien dans le domaine national dans les conditions communes prévues.
L’acquisition par acte juridique de biens devant être incorporés résulte dans le
cadre des lois et règlements en vigueur, soit :
III.1.2.- Formation :
- Soit de la délimitation ;
- Soit du classement.
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Toutefois et pour être conformes, la délimitation et le classement doivent obligatoi-
rement avoir été précédés de l’acquisition, acte ou fait constaté, entraînant l’appropriation préalable
du bien devant être incorporé au domaine public.
Elle a un caractère déclaratif. Elle n’est effectuée que sous réserve des droits des
tiers dûment consultés lors de la procédure de constat.
L’alignement a pour but d’établir une délimitation entre les voies publiques et les
propriétés riveraines.
- L’alignement individuel a pour caractère déclaratif qui indique aux riverains les
limites de la voie et de leurs propriétés.
Le bien à classer doit être la propriété de l’Etat en vertu, soit d’un droit antérieur,
soit d’une appropriation faite à ce dessein suivant les modes de droit commun (acquisition, échange,
donation), ou par voie d’expropriation. L’acquisition est faite par la collectivité ou le service sous la
main duquel le bien à classer doit être placé.
L’immeuble à classer doit, par ailleurs, être approprié à la fonction qu’il doit
remplir et être aménagé. Jusqu’à leur aménagement, les immeubles acquis ne font pas partie du do-
maine public bien que relevant du domaine national.
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III.2.- Domaine privé de l’Etat :
Les biens du domaine privé de l’Etat et des collectivités territoriales, tels que définis,
sont, du point de vue de leur gestion, de leur usage ou de leur disposition, soumis à la fois :
- Aux lois et règlements destinant ou affectant ces biens à des objectifs et des finalités
de progrès économique, social ou culturel, et à la législation spécifique édictée à cet
te fin ;
- A la législation concernant les rapports de droit privé liant l’Etat ou des collectivités
en la matière ;
L’affectation est la destination à une mission d’intérêt général, d’un bien immobilier
ou mobilier appartenant à une personne publique.
Cette affectation consiste à mettre un bien du domaine privé de l’Etat ou d’une col-
lectivité territoriale, à la disposition d’un département ministériel, un service public ou un établisse-
ment public en dépendant, pour lui permettre d’assurer la mission de service public qui lui est confiée
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Toutefois, les immeubles domaniaux peuvent être attribués par l’Etat selon les règles
et procédures établies, à titre de dotation, à des établissements publics à caractère industriel et com-
mercial conformément aux lois et règlements en application.
La désaffectation est l’acte qui constate qu’un bien relevant, du domaine privé, a dé-
finitivement cessé d’être utile au fonctionnement du département ministériel, de l’établissement ou
du service auquel il était affecté.
Après leur désaffection, les biens du domaine privé de l’Etat sont remis, selon le
cas, à l’administration chargée des domaines. En tout état de cause, l’opération est constatée par un
procès verbal contradictoire.
Après leur désaffectation, et dans la mesure où ils ne sont pas susceptibles de servir au
fonctionnement de services et établissements publics, les biens immobiliers du domaine privé de
l’Etat et des collectivités territoriales peuvent être aliénés dans les conditions, formes et modalités fi-
xées par la réglementation en vigueur.
Les objets mobiliers et tous les matériels, dépendant du domaine privé de l’Etat, sont
utilisés, gérés et administrés par le service ou la collectivité auxquels ils sont affectés. Ils ne peuvent
en aucun cas être échangés. Ils doivent être vendus lorsqu’ils sont définitivement hors d’usage.
Les modalités de réforme et les conditions d’aliénation des biens susvisés sont fixés
par voie règlementaire.
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IV.4.- Dispositions relatives aux aliénations :
L’aliénation des biens meubles du domaine privé de l’état est effectuée par
l’administration chargée des domaines aux conditions et modalités fixées par voie règlementaire.
Sous réserve des dispositions de la loi domaniale et celles des lois particulières, le
Ministre chargé des finances agit au nom de l’Etat dans tous les actes de gestion et d’aliénation inté-
ressant le domaine privé de l’Etat, ainsi que dans les actes d’acquisition et de prise en location. Le Mi
nistre chargé des finances confère à ces actes l’authenticité et en assure la conservation.
A titre indicatif, sauf disposition législative expresse contraire, les actes de gestion
ou d’aliénation portant sur les biens des collectivités territoriales sont régis par le code de la Wilaya et
le code de la Commune.
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Le montant des sommes et produits de toute nature recouvrés par l’administration
chargée des domaine pour lr compte des services publics dotés de l’autonomie financière, ainsi que
pour le compte des tiers, donne lieu à l’application d’un prélèvement au profit du Trésor pour frais
d’administration, de vente et de perception, dans les conditions fixées par les lois de finances.
Les atteintes aux biens du domaine national, tel que défini par la loi n° 90.30 du
er
1 Décembre 1990 portant loi domaniale, sont réprimés conformément au code pénal.
En conclusion :
Ce chapitre a défini et situé le domaine national (patrimoine public et privé
de l’Etat) dans son ensemble (principes généraux, consistance, formation, sa gestion , ainsi que
les dispositions relatives à son aliénation, particulières, relatives au contrôle et pénales pénales).
Les gestionnaires sont responsables de tous les biens mis à leur disposition
Pour mener à bien les missions qui leurs sont confiées dans le cadre des objectifs assignés à
leur établissement.
PREAMBULE
- Une organisation de travail, avec une répartition rationnelle des tâches, limiterait
la responsabilité des services ou bureaux concernés et faciliterait le contrôle ;
- Une mise ou remise en place des instruments de gestion fixés et codifiés par la déci
sion ministérielle n° 16/CAB du 29.12.1983 pour une uniformisation des registres,
documents et formulaires divers de gestion ;
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II.1.- La gestion du patrimoine :
A titre de rappel, on sait que les biens, constituant le patrimoine de l’Etat et des col-
lectivités territoriales tels que définis par la loi domaniale, sont, du point de vue de leur gestion, de
leur usage ou de disposition, soumis à la fois :
- Aux lois et règlements destinant ou affectant ces biens à des objectifs et des finali-
tés de progrès économique, social ou culturel, et à la législation spécifique édictée
à cette fin ;
- A la législation concernant les rapports de droit privé liant l’Etat ou des collectivi-
tés en la matière ;
Les tâches de gestion du patrimoine sont confiées à deux services distincts, l’un est
chargé de la gestion des biens mobiliers et immobiliers et l’autre de la conservation des stocks, le
premier est installé dans le bloc administratif et appelé comptabilité matière et le second installé
dans un local spécialement aménagé appelé magasin général.
Ces deux services, placés sous l’autorité de l’intendant gestionnaire, ont des mis-
sions différentes mais liées et complémentaires fonctionnellement.
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- Etablir les procès-verbaux relatifs aux mouvements (réception, cession, trans-
ferts, réforme, perte, vol, casse, etc…
Pour répondre aux exigences de cette fonction, le comptable matière doit avoir
des qualités requises entre autres, par exemple :
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Le magasinier, en sa qualité de conservateur des stocks, a, donc, pour tâches :
* La tenue du fichier magasin pour la gestion des entrées réelles et des services
ainsi que des sorties définitives (cessions, transferts, réformes etc…) et dans les services (mouve-
vements internes : affectations et reversements au magasin)
Enfin, cet exposé concernant le magasin a été inclus pour une meilleure maîtrise
des procédures, de la méthode de travail, de la relation entre la comptable matière et le magasin
ainsi que de la fluidité dans la transmission des informations au comptable matière qui est le
gestionnaire des stocks.
Les registres, documents et formulaires utilisés dans les Centres de Formation Profes
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sionnelle et de l’Apprentissage, sont fixés par la décision ministérielle n° 16/CAB du 29 décembre 83
en vue d’assurer :
- L’exécution des recettes et des dépenses publiques ;
- La tenue de la comptabilité matière ;
- La gestion des cantines ;
- La gestion des magasins ;
- La gestion des biens immobiliers des C.F.P.A.
L’alinéa 2 de l’article 4 de la dite décision stipule qu’il est prohibé, à compter du 1er
mars 1984, l’utilisation de tout autre document, registre et formulaire en lieu et place de ceux fixés
a)-Tous les registres doivent être cotés et paraphés par premier et dernier feuillet par
le Chef d’établissement. La formule suivante est donnée à titre d’exemple :
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Je soussigné, ……………….., Directeur du Centre de Formation Professionnelle
et de l’Apprentissage de ……………., certifie avoir coté et paraphé le présent registre contenant
…… feuillets numérotés de 01 à …… devant servir de registre (soit générale des entrées, d’inven-
taire, des services rendus, de gestion des biens immobiliers etc…).
* Blancs ;
* Ratures, ni surcharges ;
* Gommage ;
* Arrachage de pages ;
* apostille (écriture entre les lignes).
Sur ce registre sont enregistrées toutes les entrées de matériels, matière et produits
divers sans distinction de la nature, consommable ou non consommable. Il joue le rôle de journal des
entrées générales, un genre de fourre tout.
Les opérations transcrites par article – quantité – ligne avec attribution d’une
numérotation ininterrompue, des entrées, qui servira à la certification du service fait.
Utilisé pour l’enregistrement des entrées de matériel non consommable dans le but de
permettre au service de recenser et de justifier pour chaque objet ou article acquis ou reçu soit :
* Son existence ;
* Sa destruction ou sa disparition ;
* Sa réforme.
Les entrées sont portées par article – unité – ligne avec attribution d’une numéro-
tation ininterrompue, par article unitaire, qui servira à la certification de la réception (dotation ou
affectation) ou du service fait en cas d’acquisition sur le budget de fonctionnement.
Sont portés sur ce registre tous les mémoires, situations, factures ou états relatifs aux
travaux et prestations en matière de réparation, entretien, maintenance, charges annexes (eau, gaz,
électricité etc…) , transport, remboursement de frais, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas stockable. Ce
registre sert à la certification du Service rendu.
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II.6.- Dispositions législatives et règlementaires :
Instruction présidentielle n° 19 -Les insuffisances , relevées dans la gestion des biens im-
Du 27 janvier 1982 meubles et meubles, ont eu pour conséquence une utili-
sation irrationnelle de ces biens, une accumulation de
moyens excédentaires par le recours à des achats non jus-
tifiables et des réformes prématurées de matériels.
Loi n° 84.16 du 30 juin 1984 -Elle a défini, dans les détails, les principes généraux, le
relative au domaine national domaine national et sa composition, l’inventaire et le con
trôle des biens du domaine national, les dispositions com-
munes dans la formation du domaine national, la gestion
et les dispositions diverses.
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II.6.- Dispositions législatives et règlementaires : (Suite et fin)
Arrêté du 21 juillet 1987 fixant -Le modèle type du registre d’inventaire a été fixé en appli-
le modèle du registre d’inven- cation de l’article 33 du décret n° 87.135 du 2.06.1987
taire
Arrêté du 7 Novembre 1987 texte relatif au fait que l’administration des domaines peut
définissant les biens mobiliers refuser la remise des biens mobiliers réformés ou appelés
non susceptibles d’être remis à à lui être remis aux fins d’aliénation.
l’administration des domaines
pour aliénation et fixant leur
destination.
Loi n° 90.30 du 1er décembre -Cette loi a défini la composition du domaine national ainsi
1990 portant loi domaniale que les règles de sa constitution, de sa gestion et du contrô
le de son utilisation.
Décret exécutif n° 91.455 du -Ce texte fixe les formes, conditions et modalités de con-
23 novembre 1991 relatif à fection, de mise à jour, de recolement et de centralisation
l’inventaire du domaine natio- de l’inventaire des biens immobiliers et mobiliers relevant
nal. du domaine national au sens de la loi 90.30 du 1.12.90
portant loi domaniale.
Arrêté du 1er février 1992 -Il fixe le montant de la valeur d’achat unitaire des objets
non consommables par le premier usage et non inventoria-
bles à 300 DA, conformément aux dispositions de l’article
20 du décret exécutif n° 91.455 du 23.11.1991.
Note ministérielle n° 129 du -En application des dispositions du décret exécutif 91.455
17 février 1992 relative à la du 23.11.91, le Ministère de la Formation Professionnelle
tenue des inventaires. souligne et recommande, avec force, que dans la pratique
mêmes les objets non consommables d’une valeur d’achat
unitaire de 300 DA sont inscrits sur le registre d’inventaire
et ce pour éviter certains problèmes aux gestionnaires.
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II.7.- Règle générale :
La gestion des stocks repose se base sur les informations transmises à la comptabili-
té matière par le magasinier (BJR ou EJS accompagnés des bons de livraison,de factures, mémoires,
procès verbaux, décisions ou autres). Sans exception, toutes les opérations sont soumises aux disposi-
tions législatives et règlementaires, applicables en la matière, précitées en pages 17 et 18.
1)- Ceux qui ne peuvent être déplacés ou ne peuvent se mouvoir (terrains, construc-
tions, bâtisses, locaux divers) et que l’ont dits biens immeubles ou biens immobiliers
2)- Ceux que l’on déplacent (matériels, mobiliers, matières etc…) et que l’ont dit
biens meubles ou biens mobiliers
La gestion des biens et des droits mobiliers et immobiliers relevant du domaine privé
de l’Etat sont régis par la loi précitée et les dispositions des autres textes législatifs et règlementaires
en vigueur.
En raison de leur nature, de leur destination ou de leur usage, les biens et dépendances
du domaine national sont gérés, exploités et mis en valeur par les institutions, services, organismes ou
établissements de l’Etat en vue de la réalisation des objectifs qui leur sont assignés.
A cette fin, ces services, organismes ou établissements ont la charge de veiller à leur
préservation et à leur conservation.
Les utilisateurs, affectataires et détenteurs, à quelque titre que ce soit, des biens du do-
maine national, gèrent en conformité aux lois et règlements en vigueur, les biens et moyens de produc
tion ou de service mis à leur disposition, acquis par eux ou réalisés dans le cadre de leurs missions et
des objectifs fixés.
Il faut retenir que l’inventaire général des biens immobiliers du domaine national est
dressé à partir des inventaires des biens propriété de l’Etat mis à la disposition des services, organis-
mes et établissements de l’Etat, par affectation, réalisation ou acquisition . .
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III.4.- Composition du patrimoine :
:
III.4.1- Biens immobiliers :
Cette assiette couvre les superficies bâties (toutes les constructions, les installa-
tions diverses y compris les allées et jardins) ainsi que les surfaces non bâties (terrain restant).
L’espace préservé par un mur de clôture et dont l’accès est protégé est appelé
enceinte
III.4.1.1.- Le terrain :
* Locaux administratifs :
* Locaux communs :
III.4.2.1.-Equipements divers :
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III.4.2.2- Matières et fournitures diverses :
* Matière d’œuvre
* Produits et accessoires divers utilisés
* autres consommables.
Les locaux sont utilisés en fonction de leur affectation et des missions dévolues au
secteur, leur utilisation doit aux critères suivants :
Aussi, les locaux de l’établissement ne doivent en aucun cas être utilisés à une autre
fin que celle prévue dans ses missions statutaires.
IV.2.- Inventaire :
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions édictées par l’article 8 du dé-
cret précité, au même titre que tous les services et organismes de l’Etat, chaque établissement de
formation professionnelle doit établir une liste descriptive, sous forme, d’abord, de recensement, des
immeubles avec les renseignements relatifs à :
chaque immeuble, ou local, recensé, est, obligatoirement codifié pour permettre son identification.
La liste, ainsi établie, doit être communiquée aux services des affaires domania-
les et foncières aux fins d’immatriculation sur les sommiers de consistance.
a)- Lorsque l’immeuble affecté a été évalué lors de son affectation, la valeur à pren-
dre en considération est celle mentionnée dans l’acte d’affectation ;
b) Si l’immeuble a été réalisé sur concours de l’Etat, sa valeur est celle qui résulte
du coût de la réalisation lors de la réception définitive ;
c)- En cas d’échange ou d’achat, la valeur est celle portée sur l’acte de translation de
la propriété.
d)- Lorsque l’immeuble est porté dans les écritures régulièrement tenues de l’institu-
tion, organisme ou établissement public à caractère administratif doté d’un budget autonome, sa va-
leur est celle qui est portée dans les écritures comptables.
Aussi, l’article 11 du même décret prévoit d’instituer une fiche d’identification par
immeuble ou local dont l’établissement est gestionnaire, les renseignements consignés sur ces fiches
concernent :
* La dénomination ;
* La référence du texte ou de l’acte qui l’a créé ;
* La collectivité publique de laquelle il relève (Etat, wilaya, commune).
Ces fiches sont établies par le responsable concerné et transmises aux services des
affaires domaniales et foncières de la wilaya du lieu d’implantation de l’établissement
Le décret exécutif 89.10 du 7.02.1989 fixe les modalités d’occupation des logements
concédés par nécessité absolue de service ou par utilité de service et les conditions de cessibilité de
logements.
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Il y a nécessité absolue de service, donc astreinte, lorsque :
- L’agent ne peut accomplir normalement son service sans être logé dans l’établisse-
ment ou il exerce ses fonctions et que sa présence est requise de jour comme de nuit ;
L’arrêté interministériel du 17 mars 1989 fixe la liste des fonctions et emplois ouvrant
droit à la concession de logement répondant à une nécessité absolue de service en annexe A ou à une
utilité de service en annexe B ainsi que les conditions de cessibilité des logements.
* Le responsable de l’établissement ;
* Le responsable pédagogique ;
* Le responsable de l’intendance (un seul par établissement) ;
* Le surveillant général de l’internat ;
* Le responsable de la sécurité ;
* L’infirmier (un seul par établissement doté d’internat).
Ace titre, il lui appartient d’en assurer une saine gestion en conformité des règles et règle
ments édictés à ce jour.
Les locaux à usage d’habitation affectés aux services publics de l’Etat et aux établisse-
ments publics à caractère administratif doivent être connus de l’administration des domaines qui tient
les registres d’immatriculation au même titre que les autres locaux et terrains.
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Création de la commission paritaire d’attribution de logements :
1)-Commission de wilaya :
a)- Composition :
* Le D.F.P., président ;
* Le chef du service S.A.M. ;
* Le chef du service de formation ;
* Trois (03) représentants des fonctionnaires du secteur à l’échelle wilaya.
b)- Attributions :
* Faire la synthèse des procès verbaux établis par les commissions des établisse-
ments conformément aux critères arrêtés ;
a) Composition :
* Le Directeur, président ;
* Le Directeur des études et des stages ou l’Adjoint Technique et Pédagogique ;
* Le D.A.F. ou l’Intendant ;
* Trois (03) représentants des fonctionnaires de l’établissement (deux (02) ensei-
gnants et un agent).
b)- Attributions :
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c)- Critères d’attribution et barème de notation :
Nul ne peut bénéficier d’un logement si lui ou son conjoint ont déjà été bénéficiaire.
De même que les critères d’attribution des logements de fonction doivent obéir aux barèmes ci-après :
2°)- Ancienneté :
3°)- Bonification :
Les concessions des logements appartenant à l’Etat ou détenus en jouissance par lui
résultent d’une décision du chef des services des affaires domaniales et foncières de la wilaya après
avis du responsable sous l’autorité duquel est placé l’agent bénéficiaire.
Les concessions des logements détenus par les établissements publics nationaux à
caractère administratif résultent d’une décision du directeur de l’établissement qui doit être visée par
le service des affaires domaniales et foncières de la wilaya territorialement compétente.
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Les titres de concessions, cités ci avant, indiquent la situation et la consistance des
locaux mis à la disposition des intéressés, ainsi que les conditions financières déterminées conformé
ment aux dispositions règlementaires. Ils constituent le titre légal d’occupation conformément à la
Réglementation en vigueur.
La concession vise l’occupation d’un logement qui peut soit répondre à une nécessi-
té absolue de service soit à une utilité de service.
Les redevances d’électricité, de gaz et d’eau sont à la charge des occupants. L’en
tretien intérieur et extérieur de ces logements est pris, totalement, en charge par l’établissement au mê
me titre que le reste des locaux techniques, administratifs ou communs.
Les redevances d’eau, de gaz et d’électricité ainsi que le loyer et l’entretien inté
rieur des logements sont à la charge des occupants. L’établissement ne prend en charge que l’entre-
tien extérieur (toiture, étanchéité, réfection et réparation des façades extérieures, des cages d’escalier
et de la boiserie extérieure.
Remarque : Dans le cas ou les logements de fonction n’étaient dotés de compteurs, toutes les dispo
sitions nécessaires devront être prises par le gestionnaire des logements auprès des entreprises con-
cernées, afin qu’il soit remédié à cette situation qui, en tout état de cause, ne doit pas empêcher le
paiement de ces charges par le bénéficiaire de la concession, selon un forfait mensuel déterminé avec
le concours technique de ces mêmes entreprises.
Les logements concédés pour nécessité absolue de service sont incessibles à leurs
occupants conformément à la législation en vigueur.
Par contre, les logements concédés par utilité de service et situés en dehors de l’en-
ceinte de l’établissement sont cessibles à leurs occupants dans le respect des dispositions du décret
exécutif n° 89.10 du 7.02.1989.
* Les occupants exercent toujours dans le secteur, et ce depuis sept (07) ans au
moins et occupent en permanence le logement concerné ;
* Les occupants n’ont pas bénéficié, sur tout le territoire national, en leur nom pro-
pre ou au nom de leur conjoint, d’un logement cessible ou de la cession d’un loge-
ment ;
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* Les logements sont dans l’une des positions règlementaires suivantes :
- En détachement ;
- En disponibilité ;
Enfin, les occupants, n’exerçant plus dans le secteur, ne sont pas concernés par les
dispositions de la circulaire n° 2 du 14.02.1994 relative aux modalités de désistement des logements
cessibles.
V.1.- Généralités :
Ce point est traité sous forme de cas pratiques pour une compréhension pratique aisée
des tâches dont est chargé le comptable matière d’une part, l’uniformisation du mode de gestion des
stocks et les instruments de gestion fixés et codifiés par le secteur de la Formation Professionnelle
d’autre part.
De même que la gestion des stocks prend, toujours, pour base de départ l’inventaire
qui représente la situation initiale de toute comptabilité matière ou générale..
L’inventaire est définit comme étant la liste des biens meubles et immeubles de
l’établissement arrêtés par articles quantifiés.
V.2.- Inventaire :
L’inventaire des biens, en question, est dressé, conformément aux lois et règlements
en vigueur, sous la responsabilité personnelle et directe des gestionnaires légalement habilités à assu-
rer, dans le cadre de leurs fonctions respectives, la direction des moyens et la gestion des moyens gé-
néraux, selon les règles administratives et celles de la comptabilité publique.
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V..2.I.- Les objets inventoriables :
Tous les matériels, objets mobiliers, y compris le cheptel vif, doivent être inscrits sur
Le registre d’inventaire, à l’exception toutefois des :
* Objets non consommables par le premier usage, dont la valeur d’achat unitaire
n’excède pas 300,- DA, fixé par l’arrêté du 1.02.1992 du Ministre chargé des finances.
Dans ce cas précis, la note ministérielle n° 129 du 17.02.1992 insiste avec force sur le
fait qu’en pratique, il est recommandé que même les objets d’une telle valeur sont inscrits sur le re-
gistre d’inventaire, afin d’éviter un certain nombre de problèmes aux gestionnaires.
Aussi, il faut entendre par objets consommables par le premier usage, ceux qui ne
peuvent servir qu’une seule fois, tels que, le papier, les matériaux de construction, les produits de
laboratoire, les combustibles et lubrifiants, les carburants, la matière d’œuvre (ciment, sable, brique,
bois, fils ou câbles électriques, ampoules, tissures et produits de mercerie, servant à la réalisation
d’objets ou d’exercices, les denrées alimentaires, etc…
Les objets et matériels sont consignés (enregistrés) sur un registre d’inventaire confor
me dont le modèle est fixé par l’arrêté du 21.07.1987 relatif au modèle type du registre d’inventaire
d’objets mobiliers.
L’article 23 du décret exécutif 91.455 du 23.11.1991 stipule que les livres, les ouvrages
et les collections d’ouvrages acquis par les services et détenus soit dans les bibliothèques, soit par les
personnels des services, font l’objet d’un enregistrement sur un livre spécial d’inventaire.
Dans la pratique, il est conseillé que ce livre soit tenu par le comptable matière. La res-
ponsabilité personnelle de l’agent chargé de la bibliothèque demeure entière de par l’affectation qui
lui est faite.
Chaque objet est inscrit sous un numéro distinct et doit être décrit de manière précise
et complète afin de permettre son identification ultérieure, et marqué du numéro attribué.
En ce qui cerne les voitures automobiles, la réglementation prévoit que chaque véhi-
cule muni de son équipement normal doit être considéré comme formant un tout inscriptible sous le
même numéro.
Il faut comprendre par équipement normal dont le véhicule est muni, c’est l’ensemble
des pièces et accessoires qui permettent à ce véhicule de marcher ou de rouler, pas l’accompagnement
qui est prévu pour des incidents (pannes, crevaison ou autre). En pratique, il est recommandé que ces
équipements (cric, roue de secours, trousse à outils, poste radio) soient inscrits, distinctement, sur le
registre d’inventaire avec des numéros attribués séparément et ce par souci de préservation.
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Les pièces de rechange et accessoires acquis, sur le budget de fonctionnement, feront
l’objet d’enregistrement au même titre que le reste du matériel.
Tout objet ou matériel inventorié doit faire l’objet d’une mention de sortie de l’inven-
taire, en observation, lorsqu’il est :
* Reconnu inutilisable
* Détruit ;
Remarque :
Dans le premier cas cité, l’objet doit être soit proposé à la réforme soit au transfert confor-
mément à la réglementation en vigueur.
Les deux autres cas, donnent lieu à l’établissement de rapports, précisant et justifiant les
conditions dans lesquelles s’est produit le vol, la destruction ou la perte, et de procès verbaux.
Dans tous les cas, les références des procès verbaux établis sont portées sur le registre d’in-
ventaire en observation.
Ce fichier est constitué de deux (2) sous fichiers, l’un concerne le matériel consomp-
tible et l’autre le non consomptible.
la comptabilité est tenue, en plus des registres règlementaires (Registre général des
entrées (RGE), registre d’inventaire (RI), registre des services rendus (RSR) et le registre de gestion
des biens immobiliers (RGBI), à l’aide de fiches conformes aux modèles codifiés..
Ces fiches, paraphées par le chef d’établissement, sont établies par grandes divisions
correspondants à la nature du matériel comptabilisé.
Le classement des fiches, à l’intérieur de chaque division, est par ordre alphabé
tique des articles, donc, les numéros d’ordre attribués à ces fiches ne se suivent dans le fichier numéri
quement.
Afin d’éviter de perdre la suite numérique, il est recommandé d’ouvrir un réper
toire divisionnaire par sous fichier consomptible ou non consomptible.
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V.2.4.1.- Sous fichier matériel consomptible :
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- Division H : Matériel d(infirmerie (brancards, toises, bascules, seringues, sté-
rilisateurs, stétoscopes, éprouvettes et matériel de sélection etc…
- Division K : Tous les objets non consommables par le premier usage et dont la
valeur d’achat unitaire n’excède pas 300,- DA
Remarque : 1)- Certains types de matériels non consomptibles par le premier usage ne trouvent pas
de place dans l’une ou l’autre des divisions prévues et rappelées ci avant tels que les
livres de bibliothèque, matériel de jardinage, matériel de sport, emblèmes et
drapeaux, guirlandes, plantes d’ornement, ou encore le cheptel vif.
Dans ce cas, pour éviter une confusion entre les types de matériels et par conséquent
toute erreur de gestion, il peut être ouvert une ou plusieurs divisions nouvelles selon
l’ordre établi.
2)- Pour le premier, toutes les entrées au Centre de matière, matériau et fournitures di-
verses ainsi que leurs sorties définitives pour le fonctionnement des sections ou des
services sont enregistrées.
3)- Dans le second sous fichier, sont enregistrées toutes les entrées (dotation, transfert,
cessions ou acquisition) de matériel d’équipement sans exception ainsi que les
sorties définitives de l’établissement suite à une réforme, cession ou transfert.
Afin d’éviter l’anarchie en matière d’achats et bannir la routine qui a fait du dernier
trimestre de l’année une période dite de * Liquidation * dont le résultat se traduit par :
- Des achats de n’importe quoi sans tenir compte des besoins réels et des stocks exis-
tants ;
- Des faux en écritures pour paiement de factures, sans livraison des produits rendant
ainsi le gestionnaire responsable civilement et pécuniairement de la certification du
service fait ou rendu ;
- L’existence de bons d’avoirs qui ne sont pas règlementaires et très souvent difficile-
ment régularisables ou pas du tout ;
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- La solution de facilité qui consiste à demander jusqu’à concurrence des 70.000,- DA
ou des 50.000,- DA selon qu’il s’agisse d’une section lourde ou légère.
Au cours du premier trimestre de chaque année, en général durant la période dite creu-
se, les différents utilisateurs (formateurs et autres services) expriment leurs besoins en matière d’oeu-
vre, produits divers, outillage et autres pour la concrétisation de leurs programmes, le fonctionnement
par activité de service ou nature de formation.
En effet, chaque section ou service exprime ses besoins sur un état spécialement conçu
avec des colonnes prévues (numéro d’ordre, désignation des articles, quantité demandée, stock restant
en atelier, stock existant au magasin général et enfin quantité à acheter).
Dès que les états des besoins sont déposés, au niveau de l’ATP pour les formateurs et
de l’intendant gestionnaire pour les services administratifs et communs, ces derniers sont transmis au
magasinier pour mentionner les stocks existants au magasin dans la colonne qui lui est réservée.
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VI.2.- Prospections :
Une fois le volume des acquisition arrêté, on établit des listes, sous forme de tableaux
par nature de matières ou produits (quincaillerie, droguerie, matériaux de construction, papeterie et
fourniture de bureau, tissus et fournitures de couture, consommable d’information, produits cosméti-
ques et autres pour coiffure et autres etc…).
Ce tableau est adressé, au moins, à trois (3) fournisseurs privés par nature de produits
accompagné d’une demande de prix et de conditions d’offre relatives au paiement, aux livraisons et
au transport (port dû ou payé).
Afin de limiter le champ de responsabilité, la désignation d’un seul agent chargé des
achats (démarcheur) est indispensable. Pour plus de commodité, le faire accompagner par une person-
ne compétente techniquement pour le choix du produit à commander.
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VI.4.- L’enlèvement des marchandises :
Le B.J.R. ainsi établi, et signé par le magasinier, est détaché du carnet, par lui, et
transmis avec le bon de livraison (ou la facture) reçu avec la marchandise. En aucun cas, le carnet à
souches ne sort du magasin pour éviter tout retard dans les réceptions qui, obligatoirement, se font au
fur et à mesure.
La gestion sera traitée en deux sous points distincts : Matériel consomptible et Maté-
iel non consomptible pour mieux maîtriser les procédures. .
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VII.2.- Réception comptable : (au niveau de la Comptabilité matière)
A)-Matériel consomptible :
Après la vérification d’usage, il enregistre ses écritures d’entrée sur le registre géné-
ral des entrées (R.G.E) par articles/quantité en attribuant un numéro continu par ligne. Les renseigne-
ments qu’il porte, dans un premier temps, concernent les numéros et dates d’opérations, le numéro
d’enregistrement attribué, la provenance, la désignation des articles, l’unité de comptage (litre, kilos,
sac, boites etc...), la quantité entrée et le prix unitaire.
L’enregistrement en entrée sur le registre d’inventaire (R.I.) se fait par article – unité
ligne avec attribution d’un numéro continu par article unitaire. Puis le report sur la fiche correspon-
dante de la division concernée du sous fichier matériel non consomptible (fichier central)
Le B.J.R., avec ses justifications annexées, sont classées de la même façon que pour
le consomptible, le chrono portera la rubrique Bulletins journaliers de réception non consomptible,
l’ordre de classement est, également, à l’inverse des pages d’un livre.
A titre de rappel, il est entendu que toute sortie de matières, produits ou fournitures con
somptibles est définitive.
:
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Aussi pour un meilleur suivi de la consommation du consomptible de toute nature, il a été demandé
de doter chaque formateur et chaque des services administratif et commun d’un (1) car- net de bons
de sortie, de manière qu’à chaque présentation de B.S. pour contre signature du chef de service
respectif, s’opère un premier contrôle de la quantité et de l’opportunité de la sortie.
Aucune sortie n’est permise sans bon de sortie dûment revêtu des signatures du bénéfi-
ciaire de la sortie et de son chef de service. Le gestionnaire veillera à ce que les motifs des sorties
soient réels pas passe partout tel que Fonctionnement ou besoins de la section
Le classement des E.J.S , séparés de leurs bons de sorties, sont classés dans des chro-
nos comme pour les réception. Les bons de sortie portant le numéro de l’E.J.S. sur lequel ils sont por
tés, pour faciliter les recherches en cas de besoin, sont classés dans des enveloppes mensuelles con-
servées dans des boites à archives portant la rubrique états journaliers de sorties consomptible
mois de …..
Il arrive que des cessions inter - établissements de la Wilaya soient décidées, le Direc-
teur de la Wilaya établit une décision de transfert règlementaire dont une copie vous est remise avec
la liste des produits concernés par le transfert. La personne chargée de l’enlèvement signe une déchar
ge règlementaire qu’il remet au magasinier en contre partie de la livraison. Le magasinier envoie le
dossier (décision de transfert, liste des produits concernés et une copie de la décharge) au comptable
matière qui établit, à son tour, un projet de procès verbal de transfert, en application de la décision
reçue, adressé, après signature du directeur, au directeur de l’établissement bénéficiaire du transfert
qui le retourne dûment signé et portant même les numéros d’enregistrement sur leur R.G.E..
Ce n’est qu’après cette démarche que l’E.J.S. est établit par la magasinier et transmis
au comptable matière, pour la passation des écritures de sortie sur les fiches correspondantes et la con
servation du dossier de transfert (Décision de transfert, liste des produits, copie de la décharge lors de
.l’enlèvement, et le P.V. de transfert revêtu des signatures règlementaires.
Dans le non consomptible, il faut distinguer deux types de sorties, celles dans les servi-
ces et les définitives :
Le comptable matière n’étant pas concerné, directement, par ces opérations, mais en
sa qualité de gestionnaire des stocks, il a été jugé utile d’inclure les informations relatives aux mouve-
ments internes (affectations) pour lui permettre de vérifier physiquement les stocks qu’il gère.
Ces dossiers serviront de base aux contrôles périodiques de l’existant, ou lors des
changement ou modification de situations (départ en retraite, mutations etc…) ou encore pour les opé
rations d’inventaire de fin d’année.
Il arrive qu’un utilisateur (affectataire) n’a plus besoin d’un certain matériel, dans
ce cas le matériel concerné réintègre la magasin et qu’il faut régulariser. En effet, l’intéressé ramène
la ou les fiches d’affectation qu’il détient, le magasinier mentionnera sur les fiches en sa possession et
sur celles de l’intéressé les quantités reversées, la date de la régularisation et les signe pour attester la
restitution.
Dans ce cadre, il est considéré un prêt à titre exceptionnel, pour un travail spécifique, le
demandeur établit un bon de prêt qu’il signera et le fera contre signer par son responsable hiérarchi-
que. En tout état de cause la validité du prêt ne doit pas excéder la semaine. En plus, du bon en ques-
tion, le magasinier consignera l’opération sur un registre spécifique appelé registre des prêts.
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Lors de la restitution, le magasinier portera la date et éventuellement une annotation
relative à l’état de l’objet rendu et le remettra dûment signé par lui à l’intéressé.
Enfin, cette circulaire précise, également, qu’il est formellement interdit de prêter
à quel titre que ce soit du matériel appartenant à l’état à une personne morale ou physique
étrangère à l’établissement. De même, qu’il interdit de prêter à un agent de l’établissement du
matériel destiné à son usage personnel.
Remarque :
Seules les sorties définitives modifient, en diminution, les stocks généraux, résultant
des opérations tel que les :
- Réformes ;
- Vols, perte ou casse. (ces cas seront traités un peu plus loin à part).
Nous devons savoir que les transferts ou cessions selon qu’ils soient inter-établis-
sements de la même Wilaya ou inter wilayas, la procédure diffère. Dans les deux cas, il appartient au
D.F.P. de décider de l’opportunité de l’opération.