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Louis Chevallier 3D

Sujet de réflexion
Pourquoi lire des textes et étudier des œuvres se rapportant à des événements du passé
?

« Il me semble que, jusqu'à ce qu'un homme ait lu tous les livres anciens, il n'a
aucune raison de leur préférer les nouveaux. » Montesquieu les Lettres persanes
Depuis l’antiquité l’Homme créé et se cultive grâce aux livres qu’il écrit. La lecture
permet de nous apprendre, de nous former sur le monde qui nous entoure, d’améliorer
notre mémoire…
Aujourd’hui nous allons non pas parler de notre mémoire individuelle mais de notre
mémoire collective en nous demandant pourquoi lire des textes et étudier des oeuvres
se rapportant au passé. C’est la question que nous allons tacher de répondre dans ce
sujet.
Dans une première partie nous allons d’abord nous pencher sur la transmission, la mé-
moire , le souvenir puis dans une seconde partie sur l’apprentissage du passé et en tirer
des leçons sur le monde qui nous entoure.

Tout d’abord l’Homme a commencé à écrire pour des raisons purement


pratiques, pour garder en mémoire les informations importantes et les transmettre. Il
ne souciait pas de l’impact qu’allait avoir cette invention sur le futur. Le Coran et tous
les textes religieux également sont les meilleurs exemples de textes de transmission.
Je m’explique, la transmission c’est le fait de faire passer quelque chose, dans ce cas
une idée d’un émetteur à un récepteur. Le Coran est le livre sacré pour les musulmans.
Selon ces croyances ce livre révèle la « parole de Dieu » sur plusieurs années du point
de vu de Mahomet (le prophète fondateur de l’Islam). Mahomet doit transmettre ces
paroles aux hommes. Le Coran a été écrit par peur de la disparition des témoins et des
mémorisateurs du Coran. La première écriture du Coran a été à la mort du prophète en
652 et c’est fini en 655. Ce livre qui prétend reprendre la parole de Dieu a donc plus
de 1300 ans de transmission et continue de fédérer tout un peuple.
Étudier des oeuvres et lire des textes s’est aussi se souvenir des événements passés
grâce à une trace intemporelle. Le souvenir c’est conserver en mémoire un événement
commun à chacun ce qui rejoint la mémoire dite collective qui fait référence aux re-
présentations de plusieurs personnes avec un passé commun. À l’inverse de la mé-
moire individuelle qui représente les événements vécu individuellement. À travers
l’analyse des oeuvres architecturales l’homme a su apprendre sur son passé grâce à
l’étude d’oeuvres aussi démesurées que la Pyramide de Khéops . Ce pharaon, Khéops
dit « souverain bienfaisant » a régné 23 ou 24 ans et a créé ce qui est resté presque
4500 ans l’édifice le plus grand jamais construit avec environ 150 mètres de haut. Elle
est considérée comme la première des Sept Merveilles du monde et la seule à avoir
survécu. Celle-ci sert de tombeau du pharaon qui a dominé l’Egypte vers 2600 avant J.
Louis Chevallier 3D

-C. Elle reste aujourd’hui encore le meilleur exemple d’oeuvre architecturale qui a su
traverser les époques, en restant un lieu respecté par chaque personne et ce souverain
marque toujours les esprits par l’ampleur de son oeuvre.

Au delà de la transmission, de la mémoire et du souvenir l’étude de textes et


d’oeuvres permet également de nous apprendre du passé, de développer notre esprit
critique et de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

Dans cette seconde partie je vais donc présenter comment nous pouvons ap-
prendre du passé, en comprendre ses erreurs pour construire un meilleur futur.
L’accès à la culture et la lecture particulièrement fait partie des composantes essen-
tielles du savoir humain alors lorsque qu’un dictateur prend le pouvoir l’une de ses
priorités est de supprimer cet accès ou du moins le limiter. Dans l’Allemagne nazi par
exemple Adolf Hitler alors chancelier depuis le 30 janvier 1933 et Joseph Goebbels
nommé ministre de l’information et de la propagande lancent une « action contre l’es-
prit non allemand ». Le 10 mai 1933, des dizaines de milliers d’oeuvres d’écrivains
juifs sont publiquement jetés au bucher dans une vingtaine de villes allemandes, par
des étudiants, des enseignants allemands et des membres du parti nazi, ils constituent
les autodafés allemands de 1933. Cet épisode de l’histoire montre que lorsqu’une po-
pulation est endoctrinée par un dictateur elle peut être amenée à commettre des actes
absurdes.
Sur ce thème j’ai décidé de choisir comme nouvel exemple L’ami retrouvé de Fred
Uhlman parut en 1971 et le film de Steven Spielberg La liste de Schindler de 1993.
L’ami retrouvé conte l’histoire de Hanz Schwarz durant les années 1930 étudiant juif
au lycée de Stuttgart d’une famille juive qui se lie d’amitié avec Conrad Graf von Ho-
henfels. Conrad est issu d’une famille riche et respectée avec une mère antisémite. Les
deux lycéens deviennent vite meilleurs amis. Cependant Hanz se sent mit à l’écart dès
l’arrivée d’un nouveau professeur soutenant la jeunesse hitlérienne. Ses parents
voyant le parti nazisme grandir de jour en jour décident de l’envoyer en Amérique,
chez ses grands parents.
Il deviendra là-bas avocat tentant d’oublier son passé qui reviendra un jour à lui de fa-
çon tragique des années plus tard. Il reçoit alors un document de la part de son ancien
lycée pour édifier un monument à la mémoire des élèves morts de son lycée durant la
Seconde Guerre Mondiale c’est la qu’il découvre que son ami Conrad a été exécuté
avec l’indication « impliqué dans le complot contre Hitler ». Grâce à ce type de récit
on peut se rendre compte l’impact destructeur du régime nazi dans l’histoire contem-
poraine.
En ce qui concerne La liste de Schindler de 1993, ce film raconte l’histoire vraie d’Os-
kar Schindler industriel d’origine autrichienne membre du parti nazi profitant du
contexte pour s’enrichir en développant ses usines. Schindler, conscient de la situation
dans laquelle les juifs sont confrontés décida de prendre tous les risques pour épargner
plus de 1000 juifs de leurs mises à mort promises. Ce film est la pour se souvenir,
faire connaître tous ces événements aussi dramatiques soient t’ils car la mémoire est le
seul moyen
de ne pas oublier toutes ces victimes de ce génocide et apprendre des erreurs du passé
pour ne pas les reproduire
Louis Chevallier 3D

Pour conclure , l’Homme a donc toujours étudier les oeuvres et les textes se
rapportant à des événements passé car ses oeuvres sont faites pour se remémorer les
actions qui ont de l’importance pour l’homme comme la mort de Khéops ou encore la
Seconde Guerre Mondiale. Ses oeuvres sont entreprises pour faire connaître et ne pas
oublier des moments de l’Histoire. Aujourd’hui nous les étudions pour développer
notre sens critique ,agrandir notre culture, apprendre sur le monde qui nous entoure…
Enfin je vais citer Antonin Artaud qui disait : « Les chefs d'oeuvre du passé sont bons
pour le passé et ils ne sont pas bons pour nous. » Selon lui les chefs d’oeuvres du pas-
sé ne sont pas adaptés à notre époque ce qui nous amène à nous demander: Est-ce que
les oeuvres du passé sont elles bonnes pour nous ?

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