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[DISSERTATION]
Exemple la ssééparation
des pouvoirs aux USA
(droit constitutionnel)
Mis à jour : avr. 13

Cette dissertation
de droit
constitutionnel
porte sur la
s é paration des
pouvoirs dans le
r é gime am
amééricain.
Vous apprendrez le
caract
caractèère strict de
la division tripartite
des pouvoirs aux
É tats-Unis : la
marque du rréégime
am
amééricain, puis
vous verrez qu'il y'a
une nnéécessaire
collaboration entre
le pouvoir lléégislatif
et exexéécutif en tant
que freins et
contrepoids.

Cette copie (16/20) vous aidera à savoir


comment rédiger une dissertation de droit
constitutionnel.

Sommaire :

I – Le caract
caractèère strict de la division
tripartite des pouvoirs aux É tats-Unis : la
marque du rréégime am amééricain
A. Les relations entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif
B. Le rôle de la Cour Suprême et des Cours
fédérales
II – Une nnéécessaire collaboration entre
le pouvoir lléégislatif et ex
exéécutif en tant
que freins et contrepoids
A. Les contrôles du Congrès sur l’action du
Président
B. Le maintien du Congrès dans son rôle
législatif

La ssééparation des pouvoirs est une


th
thééorie initi
initiéée par des philosophes du
XVIII
XVIIIèème si
sièècle tels que John Locke et
Montesquieu.

À l’origine instituée au Royaume-Uni au fil des


siècles à partir de la Grande Charte de 1215
depuis laquelle le roi ne peut lever d’impôt
sans l’approbation du Parlement, elle est
reprise par ses colonies qui deviendront les
États-Unis d’Amérique, qui consacrent cette
séparation des pouvoirs dans la Constitution
de 1787 dans 3 articles : « Tous les pouvoirs
législatifs accordés par la présente
Constitution seront attribués à un Congrès des
États-Unis », article 1er section 1 ; « Le pouvoir
exécutif sera confié à un président des États-
Unis d’Amérique », article II section 1 ; « Le
pouvoir judiciaire des États-Unis sera confié à
une Cour suprême et à telles cours inférieures
dont le Congrès pourra périodiquement
ordonner l’institution », article III section 1.

La ssééparation des pouvoirs, selon les


vues de Montesquieu, consiste dans la
distinction de 3 pouvoirs : le pouvoir
législatif, en charge de déterminer les fins
d’une société et organiser les diverses
institutions de l’État par l’adoption de lois ; le
pouvoir exécutif, consistant à mettre en
exécution les lois pour gérer quotidiennement
l’État ; le pouvoir judiciaire, consistant dans le
contrôle de l’application de la loi, son
interprétation et la sanction de son non-
respect.

Un régime, entendu ici comme un régime


politique, est le résultat du jeu des partis
politiques dans un cadre institutionnel fixé par
une Constitution, ces régimes étant donc
identifiés et classifiés en fonction des
modalités d’aménagement des 3 pouvoirs. On
en distingue principalement deux : le régime
parlementaire, reposant sur une collaboration
entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif,
où le pouvoir exécutif doit avoir la confiance du
Parlement pour mener à bien sa politique, cette
collaboration étant réalisée à travers plusieurs
mécanismes institutionnels et politiques ; le
régime présidentiel, tel que le régime
américain, qui repose sur une séparation
stricte de pouvoirs indépendants les uns des
autres, dont l’un ne peut intervenir dans le
fonctionnement de l’autre.

Les É tats-Unis sont à l’origine 13


colonies britanniques qui aspirent à leur
indépendance suite à diverses taxes décidées
par la Couronne sur leurs produits, de plus ils
ressentent moins le besoin de protection par la
Couronne après la fin de la guerre de 7 ans en
1763. Le 4 juillet 1776 est écrite, par ceux
qu’on appelle les pères fondateurs, une
déclaration d’indépendance dans laquelle ils
revendiquent l’indépendance des colonies,
listent les griefs faits à l’encontre de la
Couronne et les motifs de sécession, parmi
lesquels des droits dits inaliénables : la vie, la
liberté et la recherche du bonheur, en affirmant
que les Hommes naissent tous égaux.

Ils affirment le principe du « self-


governement », comme quoi le peuple est
l’unique source et dépositaire du pouvoir, en
vertu de ces droits, ce qui est à l’origine de la
démocratie représentative aux États-Unis. Une
confédération est instituée entre les 13
colonies en 1777, mais 5 ans après la
signature des traités de Versailles et Paris
(1783) reconnaissant l’indépendance des
États-Unis, une convention se réunit en 1787 à
Philadelphie, les pères fondateurs étant
attachés à cette unité, et débouche sur un
projet de Constitution : certains
conventionnaires étaient fédéralistes, d’autres
anti-fédéraliste. Selon Thomas Jefferson, l’idée
d’une séparation stricte de pouvoirs isolés les
uns des autres est dans la nature même des
choses pour qu’aucun pouvoir n’empiète sur la
sphère des droits que l’individu s’était réservé,
suivant la théorie du contrat social de John
Locke. Après plusieurs concessions, le
fédéralisme et le régime présidentiel sont
retenus, le projet de Constitution est adopté en
1787, et après une longue campagne pour sa
ratification par les différents États, la
Constitution en vigueur le 1er janvier 1789.

La Constitution de 1787 met en place


une R Réépublique ffééd é rale, délimite les
compétences de l’État fédéral et des États
fédérés autrefois confédérés, affirme la
supériorité du Droit fédéral, et concrétise la
séparation des pouvoirs, un système de nature
représentative étant défendu. Il apparait donc
pertinent de s’intéresser à la séparation des
pouvoirs au niveau fédéral de l’État américain.

Il est d’autant plus pertinent de s’y


int
intééresser, car les pouvoirs, bien que
con
conççus comme strictement isol isoléés, étaient
malgré tout conçus pour collaborer d’une
certaine manière : les pères fondateurs
suivaient la théorie des « checks and balances
» de John Locke où chacun des pouvoirs
représentent pour les deux autres un frein et un
contrepoids, et devant donc « aller de concert
» selon Montesquieu pour éviter que l’État ne
disparaisse. Cela alimente donc la doctrine qui
se demande si l’on peut évoquer l’idée de
régime présidentiel pur.
C’est pourquoi nous allons nous demander ici
s’il est pertinent de parler de régime
présidentiel de séparation des pouvoirs aux
États-Unis d’Amérique.

Nous allons montrer qu’il s’agit bel et bien d’un


régime présidentiel en nous intéressant au
caractère strict de la division tripartite des
pouvoirs en tant que marque du régime
présidentiel américain dans un I, puis nous
allons nous montrer que celui-ci ne peut être
pur en nous intéressant à la nécessaire
collaboration des pouvoirs en tant que freins et
contrepoids dans un II.

Consultez aussi :
Les Flashcards imagées du droit
constitutionnel
Les Fiches de Révisions Optimisées du Droit
Constitutionnel

I – Le caract
caractèère
strict de la division
tripartite des
pouvoirs aux É tats-
Unis : la marque du
r é gime am
amééricain

Nous allons parler des relations entre le


pouvoir exécutif et le pouvoir législatif (A), puis
du rôle de la Cour Suprême et des Cours
fédérales (B).

A. Les relations entre le pouvoir


ex
exéécutif et le pouvoir llé
égislatif

Le pouvoir ex exéécutif est monoc


monocééphal : le
président des États-Unis élu au suffrage
universel tous les 4 ans, ce qui fait que son
élection très personnalisée, notamment par le
développement de moyens de communication
lors des campagnes électorales. Il est chef de
l’État, donc représente les États-Unis à
l’étranger et incarne le maintien et la continuité
de la nation. Il détient l’ensemble du pouvoir
exécutif, et l’exerce directement ou par le biais
de ministres qu’il nomme et révoque de façon
discrétionnaire, et qui ne sont ici que des
collaborateurs ne formant pas un
gouvernement collégial et solidaire. Par
exemple, lors des élections présidentielles de
2020, le président Trump a limogé le ministre
de la défense qui contestait ses accusations
de fraude électorale, tandis que le ministre de
la justice a déclenché des enquêtes à propos
de ces soupçons de fraude. Les ministres ne
sont pas issus du Congrès comme dans les
régimes parlementaires : ils sont nommés et
révoqués selon la seule volonté du président,
et ils n’ont aucun droit d’entrée au Congrès.

Le pr préésident dispose de plusieurs


attributions : il est chargé d’exécuter les lois
par le biais d’« Executive Orders » pour que les
lois soient « fidèlement appliquées », les lois
étant assez larges cela lui laisse une certaine
marge de manoeuvre, il est en charge de la
politique extérieure des États-Unis, de
déclencher des interventions militaires, il
prépare le budget et comme ses ministres sont
des collaborateurs non-issus du Congrès, il
définit lui-même sa politique. Le pouvoir
exécutif est ainsi très personnalisé, incarné par
le président, d’où le qualificatif de «
présidentiel » lorsque l’on évoque le régime
américain.

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du Droit Constitutionnel

Le pouvoir lléégislatif est attribu attribuéé au


Congr
Congrèès , qui est divisé en deux chambres : la
Chambre des représentants et le Sénat. La
Chambre des représentants est la chambre
basse, qui est la plus importante
numériquement : elle est élue tous les 2 ans et
représente le peuple dans son ensemble,
chaque représentant étant élu dans une
circonscription électorale de façon à ce que
chaque circonscription ait un poids
démographique semblable. Le Sénat est la
chambre haute, comprenant 100 sénateurs et
représente les États à raison de 2 sénateurs
par État, peu importe le poids démographique
de chaque État, et dont le tiers est renouvelé
tous les 2 ans, chaque sénateur ayant un
mandat de 6 ans. On voit ici que les élections
législatives et les élections présidentielle sont
séparées, chacun des dépositaires de l’un des
pouvoir peut ici se prévaloir de la légitimité
populaire et le peuple a donc le contrôle sur
ces deux branches du gouvernement en les
élisant séparément. Le Congrès dispose de
l’initiative des lois et lui seul en dispose : ni le
Président ni les ministres ne la détiennent. Il les
vote et un projet de loi doit être adopté par les
deux chambres, dans les domaines attribués à
la législature fédérale, tels que le budget, la
sécurité nationale, l’éducation… qui
s’appliquent au niveau fédéral.

Il n’existe pas de m méécanisme de


dissolution et de censure : le Président est
assuré de faire ses 4 ans de mandat, les
représentants sont assurés de faire leurs deux
ans et les sénateurs assurés de faire leurs 6
ans. Ni le président, ni les ministres, ne
peuvent être interpellés par le Parlement sur
leur politique par le biais de questions visant à
contrôler leur politique, et le Président ne peut
pas voir sa responsabilité politique engagée
devant ce dernier, et ne peut donc être
renversé. De la même manière, le Président ne
peut pas dissoudre le Parlement, même en cas
de blocage ou de tension politique, et ne peut
donc pas provoquer de nouvelles élections
législatives pour renforcer sa légitimité ou non.
Celle-ci peut tout de même l’être par le biais
des élections de mi-mandat, où les électeurs
réélisent entièrement la Chambre des
représentants et un tiers des sénateurs, si les
élus sont du même parti politique que le
président : c’est une conséquence politique
mais en aucun cas institutionnelle.

On voit ici que le CongrCongrèès et le pouvoir


ex
exéécutif sont ind
indéépendants et ne
disposent de m méécanismes institutionnels
de collaboration : chacun définit sa politique
et aucun ne peut mettre fin au mandat de
l’autre. C’est là ici une séparation stricte des
pouvoirs, qui est assurée par le pouvoir
judiciaire dont la Cour Suprême au premier
plan, qui un véritable rôle dans l’exercice du
pouvoir : l’on parle de division tripartite des
pouvoirs.

Consultez aussi : Réussir sa L1 Droit

B. Le rrô
ôle de la Cour Supr
Suprê
ême
et des Cours ffé
éd é rales

Le pouvoir judiciaire au niveau ffééd é ral est


d é volu à la Cour Supr
Suprêême et à des Cours
f é d é rales sur l’ensemble du pays. La Cour
Suprême est composée de 9 juges, nommés
par le Président et approuvés par le Sénat. Les
juges fédéraux sont nommés par ce même
mode. Un mode démocratique de nomination
avait été envisagé, mais exercer à la juridiction
fédérale suppose d’importantes qualités, que
les hommes au pouvoir sont plus à même de
déceler, bien qu’il y a de nombreuses élections
de juges dans des Cours inférieures des États
fédérés, où les juges suprêmes commencent
généralement leur carrière, ce qui témoigne
toujours d’une certaine manière d’un contrôle
du peuple dans le pouvoir judiciaire en tant que
branche du pouvoir, comme le souhaitait
Thomas Jefferson. Ils sont nommés à vie, et
sont donc inamovibles, ce qui garantit leur
indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif et
du pouvoir législatif, comme on peut le voir sur
plusieurs décisions où des juges d’un camp
ont rejoint l’autre camp, tel que le juge Roberts
qui avait été choisi par George Bush Jr. mais
qui avait rejoint le camp libéral dans la décision
Sebelius en 2012.

Thomas Jefferson disait qu’un membre


de la Cour « ne prend jamais sa retraite
et meurt rarement ».

Nous l’avons vu, il y a une séparation stricte


des pouvoirs entre le Congrès et le Président.
Le rôle de la Cour Suprême est de veiller à ce
que cette séparation soit maintenue, elle doit
s’efforcer de supprimer tout arbitraire
provenant de ces deux pouvoirs, et joue là un
rôle bien plus important que l’« autorité
judiciaire » française. Elle est à l’origine du
contrôle de constitutionnalité aux États-Unis,
depuis l’arrêt Marbury vs Madison rendu en
1803, dans lequel elle affirme la suprématie de
la Constitution ainsi que son rôle de gardienne
de la Constitution. D’autres arrêts ont
également été rendus pour veiller à la
séparation des pouvoirs, comme l’arrêt «
Service vs Chaoha » en 1903 qui a interdit au
Congrès tout véto législatif envers le pouvoir
exécutif, ou encore « City of Boerne vs Flores »
en 1997 qui invalide une loi stipulant que la
liberté religieuse n’était pas suffisamment
garantie par les tribunaux, au motif que seule la
Cour Suprême doit se prononcer sur la
garantie des droits suffisante par les juges, en
raison de la séparation des pouvoirs.

Tocqueville disait, lors de son voyage aux


É tats-Unis : « Lorsqu’il en vient à
examiner la constitution des tribunaux, il
ne leur d déécouvre qu’au premier abord
que des attributions et des habitudes
judiciaires. À ses yeux, le magistrat ne
semble jamais s’introduire dans les
affaires publiques que par hasard ; mais
ce mmêême hasard revient tous les jours ».

Le pouvoir judiciaire a un vvééritable rrôôle


jurisprudentiel voire lléégislatif, et comme
les juges fédéraux et ceux de la Cour suprême
sont inamovibles, leurs décisions ne peuvent
être remises en cause. Les décisions de la
Cour suprême constituent un véritable
précédent jurisprudentiel, que les juridictions
inférieures doivent appliquer : les États-Unis
sont en ça un pays de Common Law où le juge
a une place importante dans les affaires de
l’État et de la société en tant que 3ème
pouvoir indépendant des deux autres. Leur
travail peut sembler législatif lorsqu’ils écartent
une loi jugée inconstitutionnelle, et lorsque la
Cour suprême le déclare, elle n’est pas
appliquée. Les Cours fédérales sont
compétentes pour toutes les affaires relevant
du Droit fédéral en ce qui concerne des
particuliers, comme des États, ou les États-
Unis eux-mêmes : elles peuvent annuler des
actes législatifs ou exécutifs dans certaines
affaires, tel que le décret anti-immigration de
Donald Trump en 2017 par un juge fédéral. La
Cour suprême est compétente en premier et
dernier ressort dans les affaires mettant en
cause du personnel diplomatique ou un État
poursuivi par l’État fédéral. Cependant, en
qualité de juridiction d’appel, elle attribue
librement des ordonnances pour juger
certaines affaires de façon discrétionnaire, ce
qui montre là un véritable rôle du pouvoir
judiciaire permis par la séparation stricte des
pouvoirs.

L’on parle donc de rréégime pr préésidentiel


am
amééricain car les 3 pouvoirs sont
strictement sséépar
paréés : le pouvoir exécutif et
le pouvoir législatif ne peuvent interférer dans
leurs fonctionnements respectifs au contraire
des régimes parlementaires où le
gouvernement est constitué assez largement
en fonction de la composition de leurs
Parlements. La Cour Suprême est gardienne
de cette séparation des pouvoirs et joue un
véritable rôle jurisprudentiel en tant que
pouvoir fort et indépendant. Cependant, cette
rigidité peut poser des problèmes
institutionnels de blocage, et provoquer des
crises politiques. Ces pouvoirs étaient conçus
par les constitutionnalistes originaires pour
collaborer d’une certaine manière, en tant que
« checks and balances » (freins et contrepoids)
selon la formule empruntée à John Locke.

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II – Une nnéécessaire
collaboration entre
le pouvoir lléégislatif
et ex
exéécutif en tant
que freins et
contrepoids

Nous allons voir comment le Congrès arrive


à contrôler l’action du président (A), puis
comment celui-ci est contenu dans son rôle
législatif (B).

A. Les contr
contrô
ôles du Congr
Congrè
ès sur
l’action du Pr
Préésident

Le Congr
Congrèès dispose d’importantes
pr
préérogatives vis-
vis-àà-vis du Pr
Préésident : il doit
avoir l‘approbation de celui-ci pour certaines
actions : le Sénat ratifie des traités
internationaux négociés et signés par le
président (le Sénat avait refusé de ratifier le
traité de Versailles en 1919 pourtant signé par
le président Wilson : ainsi, les États-Unis ne
faisant pas parti de la Société des nations). Le
Congrès doit approuver le budget décidé par
le président pour que ce dernier puisse mener
sa politique, le Sénat doit approuver la
nomination des juges fédéraux, d’où l’intérêt
qu’il soit du même parti politique que le
Président (ex : nomination de la juge Amy
Coney Barett par Donald Trump : les
démocrates y étaient opposés, mais le Sénat à
majorité républicaine l’a approuvée). Les
révisions constitutionnelles doivent être
ratifiées par chaque Chambre à la majorité des
2/3. Les actes de guerre doivent être votés par
le Parlement : quand le Président décide d’une
opération extérieure, il doit la justifier par une
lettre au Congrès et ne dispose que de deux
mois, sauf si le Parlement vote la déclaration
de guerre ou décide d’un nouveau délai de 30
jours.

Le Congr
Congrèès dispose de commissions
permanentes é galement : elles sont
ouvertes au public et ininterrompues. Elles
disposent d’un pouvoir d’investigation
s’étendant aux questions les plus diverses
telles que la criminalité, les services publics,
l’armée, l’espionnage, la sécurité nationale…
et en cela elles peuvent surveiller l’action du
président, la freiner ou la paralyser. Par
exemple, lors d’une attaque en Lybie qui avait
tué 4 américains sous la présidence de Barack
Obama, la commission d’enquête avait mis en
cause des « failles récurrentes » et des «
déficiences de leadership et de gestion au plus
haut niveau » et avait auditionné sa secrétaire
d’État Hillary Clinton pendant environ 5 heures.
Cependant, ces commissions sont critiquées
pour cause d’indiscrétion, de forte politisation,
d’absence de sérénité dans les débats, et
surtout par le fait qu’elles sont vues comme se
comportant comme des juridictions sans le
sérieux ni l’impartialité de ces dernières.

Le Congr
Congrèès peut é galement mettre en
œ uvre la procprocéédure d’impeachment :
lorsqu’une violation grave de la loi ou un abus
de Droit est commis par le président, dont les
trahisons, les crimes contre la chose publique

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