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Les Dispositifs Électroniques Utilisés Pour La Variation de Vitesse Des Moteurs À Courant Continu
Les Dispositifs Électroniques Utilisés Pour La Variation de Vitesse Des Moteurs À Courant Continu
- Les dispositifs électroniques utilisés pour la variation de vitesse des moteurs à courant continu
Pour obtenir une tension continue variable, il existe 2 possibilités :
- Partir d'une tension continue fixe et utiliser un hacheur
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1.1.2. Les redresseurs commandés
Ces redresseurs permettent de faire varier la tension efficace avec, soit des diodes et des thyristors, soit
seulement des thyristors.
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1.2. La variation de tension sur un pont mixte monophasé asymétrique
Les deux diodes assurent la diode de roue libre. La tension aux bornes du moteur est nulle quand elles
entrent en conduction. Valeur moyenne de la
tension : Si augmente Um diminue donc n
diminue Um = (1 + cos ). π 2 V
= 90 le moteur est arrêté mais il peut fournir un couple (maintient d’une charge)
Avec tous les ponts que l'on a vus précédemment, on a changé la tension, le signe de la tension (changement
de la vitesse et inversion du sens de la rotation du moteur). Par contre, le courant, donc le couple est toujours
du même singe, de ce fait, on n'a pas modifié le signe du couple.
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La mise en parallèle inverse de deux convertisseurs tous deux en état de fonctionnement, suppose
que leurs tensions redressées moyennes soient égales et opposées et leurs commandes doivent être
complémentaires :
αII = 180˚ – αI (II-1)
Le premier montage donne :
udI = ud0I cos αI (II-2)
Le second monté en sens inverse donne :
udII = ud0II cos αII = ud0II cos (180º- αI) = -udI (II-3)
Si la somme des valeurs moyennes des tensions (udI + udII) est nulle, il n'en est pas de même pour la
somme des valeurs instantanées des tensions, il en résulte un courant à l'intérieur du circuit formé par les
deux groupes et peuvent circuler d'un convertisseur à l'autre sans passer par la charge. Ce courant est appelé
courant de circulation qui doit être limité par des inductances de limitation. Celle-ci est généralement
calculée de telle manière que le courant moyen maximal de circulation soit de l'ordre de 10 % du courant
nominal du moteur. Ce qui suppose des inductances relativement importantes et coûteuses.
Il existe diverses possibilités de connexion de deux convertisseurs de courant qui permettent d'obtenir un
courant continu réversible. On distingue le montage antiparallèle et le montage croisé. Tous ces montages
sont caractérises par le fait qu'un courant peut circuler d'un convertisseur de courant à l'autre. Sans passer
par la charge
Le courant de circulation présente l'avantage d'assurer une caractéristique linéaire pour de faibles courants
continus (au voisinage de Id =0). Comme désavantage, il faut remarquer la nécessité des selfs pour limiter
le courant de circulation. En plus, l'angle de retard d'allumage du convertisseur de courant fonctionnant en
redresseur ne peut pas être inférieur à α=30˚. La valeur maximale de la tension continue fournie par ces
montages est donc limitée par cette valeur de α . Cette restriction sur l'angle de retard d'allumage provoque
aussi une augmentation de la puissance réactive absorbée par le convertisseur de courant.
Il est souhaitable d'éliminer le courant de circulation pour des installations à puissances élevées.
Dans ce but, il est nécessaire de bloquer complètement les impulsions aux gâchettes du convertisseur de
courant ne conduisant pas le courant de charge Id .
Si le courant de circulation est empêché par le blocage d'un convertisseur de courant, les selfs de
courant de circulation peuvent être éliminées. De plus, le convertisseur de courant fonctionnant en
redresseur peut être commandé avec un angle de retard d'allumage allant jusqu'à α =0. Ainsi on augmente la
valeur maximale de la tension continue et la consommation en puissance réactive se réduit.
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2- Les montages utilisés
Pour le fonctionnement sans courant de circulation, on peut utiliser les montages: Le Montage
antiparallèle et le montage croisé (évidement sans selfs de limitation du courant de circulation).
Il existe un autre montage très avantageux pour ce mode de fonctionnement c'est le montage
antiparallèle des thyristors.
Le montage antiparallèle des thyristors, se distingue par le fait que dans chaque branche d'un
convertisseur de courant, se trouvent deux thyristors montés directement en antiparallèle (tête bêche)
comme illustré à la figure suivante.
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3- Inversion du courant
Pour supprimer la circulation de courant entre les deux groupes redresseur -onduleur, deux procédés
peuvent être utilisés :
- 1 - Montage à bande morte ou zone morte .
- 2 – Montage à logique d'inversion ou logique de basculement.
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4- Montage à bande morte ou zone morte
Les thyristors des deux ponts reçoivent en permanence leurs signaux de déblocage, mais on supprime
les courants de circulation en rendant unidirectionnelle la différence udI + udII des tensions udI et -udII que
tendent à fournir les deux ponts. Pour cela il suffit, quand un pont est conducteur, de commander les
redresseurs de l'autre avec un retard α égale à 180˚.
Quand le pont I conduit, on prend αII =180˚, aucun redresseur du pont II ne peut conduire car, (–udII ) étant
toujours supérieure ou égale à udI , le courant idII devrait être négatif .De même quand le moteur reçoit son
courant du pont II, on prend αI égale à 180˚
La figure (II-17) représenté le cas du montage sans courant de circulation. Les valeurs de cos α I et cos αII
pour chacun des deux groupes sont portées de part et d'autre de l'axe des abscisses. Les caractéristiques des
tensions moyennes (udI et udII) des deux groupes sont, bien mentionnés. E indique la valeur de la f.c.é.m du
moteur. La tension fournie par le redresseur au point de fonctionnement M est UM ,telle que :
UM = E + Ra Id (II-5)
Cette figure explicite le fonctionnement du montage sans courant de circulation à bande morte, les
courbes en tiretés représentent les limites du débit des deux groupes: pour le groupe I, à droite de la courbe
C1 , le courant est nul ; il s'établit, en régime discontinu d'abord, à gauche de cette courbe. Les conclusions
sont les mêmes mais inversées pour le groupe II : le courant n'apparaît qu'à droite de courbe limite C2
,d'abord en régime discontinu.
Si le groupe I est redresseur , une diminution de cos αI va réduire la tension de UM à E , le courant moteur
s'annulant en point D sur la courbe limite C1 ( on suppose que , pendant le passage de UM à E , la vitesse du
moteur n'a pas eu le temps de changer). Pour effectuer le freinage de la machine , il va falloir obtenir le
fonctionnement du groupe II en onduleur , c'est-à-dire régler cos αII entre -1 et 0 , pour atteindre le point D' ,
marquant le début de la conduction du groupe II (en régime discontinu) et aboutir finalement au point M' de
fonctionnement .
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5- Montages à logique d'inversion ou de basculement
Nous venons de voir que, si l'on tente de supprimer le courant de circulation, on introduit un temps
mort dans la réponse du système. Une autre solution consiste à n'avoir, à chaque instant, qu'un seul groupe
en conduction. Le choix du groupe qui doit conduire est fait par un circuit logique d'inversion à partir de
certaines informations : référence courant, signe de courant Id , vitesse...etc.
La conduction ou le blocage d'un groupe sont assurés par l'application ou la suppression des
impulsions de gâchettes des thyristors. Le passage d'un groupe à l'autre se déroule en quatre temps. (Figure
(II-18))
Annulation du courant de la charge, avec vérification de cette annulation. Le groupe qui conduit
opère en onduleur. Un capteur de courant donne l'information courant nul ;
Suppression des impulsions de commande des thyristors. Nous savons
que dans le fonctionnement en onduleur, la disparition des impulsions de gâchettes provoque le défaut dit de
recommutation dès lors que le groupe est en condition continue.
Il n'est pas aisé de détecter le zéro de courant (sensibilité et précision du capteur) heureusement, la
condition discontinue est atteinte à partir d'un certain niveau de courant, et il devient alors possible de
supprimer les impulsions sans provoquer de défaut. Pour donner un ordre de grandeur, la détection de
courant nul s'effectue au centième du courant nominal ( 0.01 Idn) ;
Temporisation au déblocage de l'autre groupe. Suppression des impulsions ne veut pas dire
désamorçages : il faut donc attende le désamorçage naturel du ou des thyristors conducteurs avant
d'appliquer les impulsions sur l'autre groupe, au risque provoquer une conduction entre ponts (court-circuit
entre phases).
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Cette attente de sécurité doit être au mois égal au retard statistique du montage Tp / P; la temporisation
théorique est, ici, de 20 / 6 = 3.33 ms. En pratique, on prend 4 ms au minimum pour plus de sécurité.
Déblocage de l'autre groupe. Ce déblocage consiste à assurer la présence des impulsions de commande sur
les groupes qui était initialement bloqué et qui va maintenant prendre le contrôle du courant demandé par le
système.
on doit utiliser une combinaison entre un circuit de réglage analogique et une commande digitale. Un
montage possible est représenté à la figure (II-19) Par un schéma de principe.
Les deux convertisseurs de courant I et II du convertisseur de courant bidirectionnel 1 sont
contrôlés séparément par deux dispositifs de commande des gâchettes 2a et 2b.Les
impulsions d'allumage de ces derniers peuvent être bloquées par des signaux logiques bI et bII. Le signal bI
ou bII égal à zéro "0" bloque les impulsions d'allumage, tandis que le signal "1" libère ces impulsions
d'allumage.
Un régulateur 3 (régulateur de courant) fournit la tension de commande Ucm aux deux dispositifs de
commande de gâchettes. Ce régulateur est influencé par la différance entre la valeur de consigne i'c et la
valeur absolue ﺍId ﺍdu courant continu fourni par le convertisseur de courant bidirectionnel. Le courant est
mesuré par des transformateurs de courant 4 suivis d'un redresseur situé sur les lignes d'alimentation au coté
alternatif du
convertisseur de courant bidirectionnel. Ce signal, par conséquent, n'indique pas la polarité du
courant continu, mais seulement sa valeur absolue.
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La valeur de consigne i'c dépend de l'état des commutateurs de signaux analogiques 5a, 5b et 5c.
Elle est fonction de la valeur de consigne ic qui prescrit la valeur du courant continu et sa polarité. Les
signaux logiques c1 , c2 et c3 égaux à "1" bloquent les commutateurs de signaux analogiques , tandis qu'un
signal "0" laisse passer le signal analogique . Si seul le commutateur 5a est enclenché, on a i'c = ic , tandis
que le commutateur 5b seul et enclenché on a i'c = - ic , car l'amplificateur inverseur 6 change le signe de la
valeur de consigne. Enfin, si seul le commutateur 5c est enclenché , la valeur de consigne i'c est bloquée et le
signal composé de la différence entre -|Ud| et Ucm est appliquée à l'entrée du régulateur 3. Il faut remarquer
qu'à cet état de commutation, le signal ﺍId ﺍest nul, car les deux convertisseurs de courant I et II sont bloqués
par bI et bII égaux à zéro. On impose ainsi une valeur initiale à la composante intégrale du régulateur 3 et
par conséquent à la tension de commande Ucm. Dans ce but, il faut tenir compte d'une pondération entre -ﺍUd ﺍ
et Ucm , de sorte que Ucm = - ﺍUd /ﺍud0 , où ud0 est la tension continue maximale (en grandeurs relatives) du
convertisseur de courant bidirectionnel La justification d'imposer par -ﺍUd ﺍune valeur négative à Ucm , est
donnée au paragraphe suivant.
Le signal ﺍUd ﺍest donnée par la tension continue du convertisseur de courant bidirectionnel . Cette
dernière est mesurée par le transformateur de tension continue 8 ,
qui ne délivre que la valeur absolue de la tension continue .
Enfin, le dispositif logique 7 produit les signaux de blocage bI et bII pour les dispositifs de
commande des gâchettes, ainsi que les signaux de commande c1 , c2 et c3 pour les commutateurs de signaux
analogiques
Alor on peut conclure que , nous avons fait l'étude des deux systèmes de convertisseurs de courant
bidirectionnel ; avec courant de circulation et, sans courant de circulation.
Malgré que le système de courant de circulation présente l'avantage d'assurer une caractéristique
linéaire pour de faibles courants continus (au voisinage de Id =0) . Mais le système sans courant de
circulation est plus avantageux à cause de l'absence de la puissance réactive (car l'élimination des
inductances). En plus , l'angle de retard d'allumage du convertisseur de courant fonctionnant en redresseur
peut être inférieur à α =30˚ .
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a- Modes de fonctionnement 1 quadrant moteur
Dans ce mode de fonctionnement, on peut contrôler
l’accélération mais non le ralentissement, qui ne peut
être lieu que par dissipation de l’énergie cinétique de
rotation dans la charge.
Ce type de variateur utilise un convertisseur non
réversible.
Application : perceuse électrique à variateur,
aspirateur, pompage….
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tension d’induit).
Application : treuil, levage…
Si le réseau disponible est un réseau continu, alors le convertisseur statique qu’on associé a la machine à
courant continu ne peut être qu’un hacheur. Cette commande est réalisable soit par action sur la tension
d’induit soit par action sur le flux. Sachant que le réseau continu provient soit :
- Soit de batteries.
Principe du hacheur
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La figure ci-dessus présente le schéma de principe d’un hacheur. Il comporte un interrupteur commandé à
l’amorçage et au blocage (transistor bipolaire, IGBT,…) et un interrupteur à amorçage naturel (diode).
La tension moyenne de sortie est peut être inférieure ou supérieure à la tension d’entrée. Avec ce type de
hacheur on peut travailler dans un quadrant (1) ou 2 quadrants (1 et 4) suivant la réversibilité en courant de
l’interrupteur statique et de la source.
Réversibilité L’association d’un hacheur série et d’un autre parallèle permet le fonctionnement dans
deux cadrons :
- Tension constante
Dans de nombreux systèmes, il est nécessaire de pouvoir commander le sens de rotation ainsi que la vitesse
d'un moteur à courant continu
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Principe :
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Umoy > 0 et Imoy < 0 P > 0 d’où fonctionnement moteur
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Umoy > 0 et Imoy < 0 P < 0 d’où fonctionnement Générateur Remarque : Composant de base du
hacheur : - Transistor bipolaire, - Transistor MOS, - Transistor IGBT, - Thyristor.
Freinage rheostatique
Les machines électriques produisant une énergie mécanique à partir d'une énergie électrique sont
communément appelées des moteurs. Les machines électriques produisant de l'énergie électrique à partir
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d'une énergie mécanique sont communément appelées des génératrices, dynamos ou alternateurs suivant la
technologie utilisée. Cependant, toutes ces machines électriques étant réversibles et susceptibles de se
comporter soit en « moteur » soit en « générateur » dans les quatre quadrants du plan couple-vitessea,1,2,3, la
distinction moteur/générateur se fait « communément » par rapport à l'usage final de la machine.
Dans les applications où un moteur électrique entraîne une charge, un moyen de diminuer sa vitesse ou
d'arrêter l'ensemble consiste à le freiner. Divers moyens existent. Parmi ces moyens, le freinage rhéostatique
consiste à prélever l'énergie — cinétique ou potentielle — de l'ensemble moteur-charge et à la dissiper par
effet Joule dans une résistance. Le terme « rhéostatique » vient du fait que cette résistance peut être variable
mécaniquement ou électromécaniquement (un rhéostat) ou bien électroniquement à l'aide d'un hacheur4.
Cette forme de freinage dissipatif est un pur gaspillage4 mais il présente l'avantage de la simplicité ce qui
procure une plus grande sécurité que le freinage récupératif sur le réseaub ou dans des batteries
d'accumulateurs.
Selon les cas et les types de moteurs ou de variateurs de vitesse utilisés, différents circuits de freinage
rhéostatiques existent. Mais tous se basent sur le même principe. Par exemple pour un moteur à courant
continu, dans le cas le plus simple, cela consiste à débrancher l'induit de la source tout en conservant
l'excitation (ou inducteur) alimentée (s'il s'agit d'un moteur à excitation séparée, dans le cas d'un moteur à
aimants permanents la question ne se pose pas), puis on referme l'induit sur une résistance de charge5. La
machine commence alors à fonctionner en génératrice — le sens de la tension à ses bornes (la force
électromotrice) est inchangé mais celui du courant est inversé : de la source vers le moteur, il passe de la
génératrice vers la résistance — et la vitesse diminue car un couple6 résistant apparaît sur l'arbre5. Si la
valeur de la résistance est maintenue constante, le courant la traversant diminuant avec la vitesse, la
décélération n'est pas linéaire mais a la forme d'une exponentielle décroissante et si la charge est entraînante,
le sens de rotation s'inverse5. Si l'arrêt à vitesse nulle est impératif, un moyen de freinage séparé doit être
prévu.
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Chapitre 02
Introduction
avec
g : glissement
p : nombre de paires de pôles
: pulsation du rotor (en rd/s)
s : pulsation de synchronisme(en rd/s)
f : fréquence de la tension (Hz)
: pulsation de la tension (rd/s)
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Schéma équivalent simplifié
avec :
Ce résultat indique que le moteur asynchrone transmet intégralement le couple électromagnétique sur son
arbre
Cem est maximal lorsque sa dérivée par rapport à g s'annule, c'est à dire (après calcul) pour :
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Ce résultat montre qu'il est possible d'obtenir le couple maximal, pour différentes vitesses de rotation, à
condition que le rapport tension d'alimentation / fréquence de la tension soit constant ( U / f constant)
La vitesse de synchronisme varie donc dans le rapport 2 et la grande vitesse correspond au couplage
parallèle
On admet que :
avec
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Ce type de couplage convient bien à une charge dont le couple est constant (treuil)
Remarque : les connexions externes de la plaque à borne sont les mêmes pour les deux types de couplage
précédents
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Convertisseur à onde de courant
Le convertisseur R fait varier la valeur moyenne de la tension Ur. Le convertisseur O change la fréquence de
la tension statorique. Les condensateurs assurent le blocage forcé des thyristors. Les diodes évitent la
décharge des condensateurs dans les phases du moteur. Une petite inductance (non représentée) en série
avec chaque thyristor limite les di/dt. Le courant circulant dans l'inductance L est fortement lissé
L'inversion de la séquence de commande des thyristors permet l'inversion du sens de rotation du moteur. Le
freinage par récupération a lieu lorsque la fréquence de rotation du moteur est supérieure à la fréquence de
synchronisme : O fonctionne alors en redresseur et R en onduleur assisté
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Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes constitue une source de tension. L'onduleur à transistors
génère une succession d'impulsions de tension, de largeurs variables (M.L.I). Le moteur, inductif par nature,
lisse le courant. Ce dernier est pratiquement sinusoïdal
par remplacement du redresseur à diodes par 2 ponts à thyristors montés tête - bêche (freinage par
récupération d'énergie)
Une onde modulatrice sinusoïdale u, de fréquence fu est comparée à une onde triangulaire v de fréquence fv.
La sortie du comparateur permet, par l'intermédiaire de transistors de puissance, le pilotage d'une phase de la
machine. Les autres phases sont pilotées par des ensembles identiques, déphasés de 120°
Pour éliminer les harmoniques de rang pair et les harmoniques de rang 3, le rapport de modulation m=fv/fu
est impair, multiple de 3 et de l'ordre de la centaine (dans l'exemple ci-dessous m=9)
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Le courant, filtré par l'inductance de l'enroulement est quasi - sinusoïdal
Allure des courant et tension (onduleur monophasé) pour des rapports de modulation différents:
Un développement mathématique complexe montre que les courants statoriques triphasés peuvent se
décomposer en un système de courants biphasés Iq et Id :
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Des signaux M.L.I. générés à partir de calculs très rapides effectués par un microcontrôleur, sont envoyés à
des transistors de sortie, à partir des informations de position et de vitesse du rotor, délivrées par un codeur
ou un resolver
Ce type de pilotage permet un excellent contrôle des paramètres couple et vitesse. Le couple est très élevé
(supérieur au couple nominal) même à vitesse nulle
Cycloconvertisseur
C'est un convertisseur de fréquence, dont la fréquence de sortie est faible devant celle du réseau
d'alimentation (1/3 maximum)
Le montage complet nécessite 36 thyristor pour une machine triphasée
Etude simplifiée pour une phase du moteur :
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Convertisseur de fréquence électromécanique
Ce procédé, robuste et fiable est néanmoins lourd, encombrant et onéreux. Il est utilisé principalement pour
piloter un grand nombre de moteurs asynchrones à réguler simultanément (laminoirs)
Le réglage de la vitesse du moteur à courant continu permet de fixer la fréquence de la tension de sortie de
l'alternateur. L'amplitude de cette tension est ajustée par le circuit d'excitation de l'alternateur
Gradateur
L' action se fait sur la tension statorique
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Du fait de sa faible plage de variation de vitesse sur moteur à cage standard, le gradateur statorique est
surtout utilisé comme procédé de démarrage sur des machines dont le couple résistant est de type
parabolique
Le couple peut être maximal dans toute la plage de variation de vitesse, mais les pertes dans le rhéostat
rotorique sont d'autant plus importantes que la vitesse du moteur est faible
Cascade hyposynchrone
Cette technique est utilisée sur moteur à rotor bobiné
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Le transformateur est choisi avec un rapport de transformation permettant le glissement maximal souhaité
La récupération de l'énergie rotorique assure un excellent rendement, voisin de celui du moteur seul
Le facteur de puissance de la cascade est plus faible que celui du moteur seul et il y a nécessité de le relever
avec une batterie de condensateurs
La cascade ne peut démarrer seule : il est nécessaire de prévoir un dispositif annexe de démarrage par
résistances rotoriques
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Chapitre 03
1.1 Principe
Le moteur synchrone ne peut fournir un couple qu’à la vitesse de synchronisme ns = 60.f / p ; pour faire
varier la vitesse du moteur il faut donc agir sur la fréquence f; pour cela nous devons alimenter le moteur
par un convertisseur alternatif fonctionnant à fréquence variable.
Supposons un moteur à 2 pôles alimentés à f = 50Hz; il tourne à ns = 3 000tr /min. Amenons brusquement
la fréquence à f ‘ =25 Hz: l’inertie électrique étant faible, le champ tournant prend quasi instantanément la
vitesse ns = 1 500 tr /min; l’inertie mécanique ne pouvant être négligée, le rotor continue à tourner à ns , le
moteur est désynchronisé et son couple moteur s’annule; freiné par sa charge, le rotor se bloque très
rapidement et n’a pas le temps de se synchroniser au passage à n’s ; il y a décrochage.
Pour éviter cela, il faut que la commande de l’onduleur soit asservie à la vitesse et à la position du rotor; à
chaque instant les phases du rotor doivent être alimentées de telle sorte que le champ tournant reste
synchrone du rotor avec une avance fonction du couple demandé. Le moteur va donc donner les ordres de
commande des interrupteurs de son convertisseur de commande; nous dirons que le moteur est auto-
piloté suivant le schéma de principe de
la fig.2.
La machine synchrone auto-pilotée devient analogue à une machine à courant continu: l’alimentation de
l’onduleur se fait par un générateur continu et le système de pilotage remplace le collecteur de la machine
continue. Dans celle-ci le système balais-collecteur aiguille le courant d’induit vers les sections de façon à
obtenir une répartition stationnaire des courants de barres pour que les champs magnétiques inducteur et
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induit soient de même nature c’est à dire fixes dans le temps. Dans la machine auto-pilotée l’onduleur et sa
commande doivent créer au stator un champ de même nature que le rotor, c’est à dire un champ tournant à
la vitesse du champ rotor.
Nous verrons par la suite que le moteur synchrone auto-piloté a des caractéristiques semblables à celles de
la machine continue.
l’onduleur de tension
le convertisseur est alimenté par un générateur de tension continue et impose l’onde de tension aux bornes
de la charge. Ce type d’onduleur est aisément réalisé avec des interrupteurs commandés formés par un
transistor et une diode tête-bêche; dans ce cas la commande est simplifiée puisque les interrupteurs sont
commandés à l’ouverture et à la fermeture.
le convertisseur est alors alimenté par un générateur de courant continu et impose l’onde de courant dans la
charge. Ce type d’onduleur est le plus souvent réalisé avec des thyristors en recherchant la commutation
naturelle pour éviter les circuits de blocage.
2 Principe de l’autopilotage
Un générateur idéal de courant continu Io alimente un onduleur PD3 formé de six thyristors. Les trois
phases A, B,C du stator sont supposées couplées en étoile.
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Les principes de fonctionnement sont :
La continuité du courant source impose qu’il y ait à chaque instant deux thyristors passants, un du
groupe en anodes communes 1, 2, 3 et un du groupe en cathodes communes 4, 5, 6.
Le courant dans chaque phase du moteur ne peut prendre que trois valeurs : Io, 0 et -Io
Le champ magnétique créé par chaque phase du stator est porté par l’axe de cette phase
Il ne peut y avoir que deux phases stator alimentées simultanément, l’une parcourue par Io et l’autre par -
Io . Le champ stator est créé par la composition des champs des deux phases alimentées.
L’alimentation du stator doit être telle que l’angle entre les champs stator Bs et rotor Br reste constant
A l’instant t = 0, nous amorçons les thyristors 1 et 5; les intensités dans les phases du stator sont: jA =
Io ;
jB = -Io ; jC = 0 ; avec les sens représentés sur la fig..4.a, la phase A crée le champ BA dirigé suivant l’axe
NA , la phase B crée le champ BB de même module et dirigé suivant l’axe -NB et la phase C crée un champ
nul; le champ résultant stator Bs est porté par la bissectrice de l’angle (NA, -NB); il est donc dans le plan
CC’.
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Envisageons le cas où le moteur tourne dans le sens horaire et où le rotor réel a un retard de 60° sur le rotor
fictif; nous pouvons alors placer le champ rotor Br suivant cet axe, donc dans le plan BB’. Si la machine a
deux pôles et est alimenté à la fréquence f; nous avons la vitesse angulaire = /p = = 2.f =2./ T.
Faisons tourner le rotor de 60° (fig.4.b); le temps mis pour cette rotation est : t = /3.= T/ 6; le champ
rotor est dans le plan AA’, le champ stator doit avoir tourné également de 60° donc doit se trouver dans le
plan BB’; nous voyons que les intensités de phase doivent être: jA = Io ; jB = 0 ; jC = -Io ; les thyristors
amorcés doivent donc être 1 et 6.
Sur les fig.4.c à 4.f sont représentées la position du rotor réel tous les 1/ 6 de période, la position du
champ stator 60° en avant et le sens des intensités dans les enroulements; nous en déduisons la suite de
Chaque thyristor conduit donc pendant T/ 3 et il y a six commutations décalées de T / 6 par période; nous
retrouvons le fonctionnement normal d’un pont PD3. Le capteur de position fixé sur l’arbre de la machine
repère la position de l’axe du rotor par rapport à l’axe de la phase A. Il fournit donc un signal de fréquence
proportionnelle à la fréquence de rotation donnant une information sur le décalage du rotor; ce signal est
utilisé pour élaborer les signaux de commande des thyristors; par exemple sur la fig..4, le thyristor 1 est
amorcé à 0, T, 2T, ... L’axe du rotor repéré par Br passe sur l’axe de la phase A à 7.T/ 12 (état entre fig.4.c
et 4.d). La commande de gâchette de 1 doit donc intervenir avec un retard de 5.T/12 par rapport au passage
du rotor sur l’axe de la phase A.
La machine synchrone fonctionnant en moteur, la puissance active est transférée de la source continue à la
source alternative constituée par les f.é.m. du moteur; le pont fonctionne en onduleur. Les redresseurs à
thyristors peuvent fonctionner en redresseur ou en onduleur, assurant la réversibilité du transfert de
puissance active; mais le transfert de puissance réactive n’est pas réversible: la puissance réactive doit être
fournie par la source alternative quel que soit le fonctionnement; le moteur autopiloté en courant doit
donc fournir de la puissance réactive c’est à dire fonctionner en surexcitation.
La commutation naturelle exige cette condition pour que dans chaque phase l’intensité s’annule avant le
tension. C’est donc la f.é.m de la machine qui assure les blocages des thyristors; celle-ci doit être suffisante
pour jouer ce rôle; en particulier au démarrage la f.é.m. est nulle et il faudra trouver un artifice pour assurer
le fonctionnement du pont.
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Le capteur de position permet de fixer le déphasage entre le fondamental du courant ja et la f.é.mea de la
phase.
Lorsque la machine synchrone fonctionne en moteur, elle absorbe de la puissance active; le pont PT
fonctionne donc en onduleur, la valeur moyenne Uc est positive et l’angle de retard à l’amorçage est
supérieur à 90°. Le pont PT’ doit fonctionner en redresseur avec une valeur moyenne Uc’ positive et un
Le pont PT ne peut fonctionner en commutation naturelle, c’est à dire sans circuit de blocage des thyristors,
que si les f.é.m de la machine sont suffisantes et si le déphasage est négatif.
Au démarrage, la vitesse donc la f.é.m est nulle et les thyristors du pont PT ne peuvent se bloquer une fois
amorcés. Pour imposer le blocage, la solution choisie ici consiste à utiliser le pont PT’. Au démarrage, la
fréquence de fonctionnement de PT, égale à la fréquence f = p.n / 60 du moteur, est faible devant la
fréquence
f ‘( par exemple pour n =10 tr/ min et p = 6 , f = 1 Hz). La durée de conduction d’un thyristor de PT est
très grande devant celle d’un thyristor de PT’. Si nous faisons fonctionner PT’ en onduleur à l’instant du
blocage d’un thyristor de PT, repéré par le capteur de position, la tension Uc’ devient négative et le pont PT
n’est plus alimenté . PT’ force alors le blocage de PT. Pour éviter des régimes transitoires sévères dans
l’inductance de lissage L, le thyristor auxiliaire Taux est alors amorcé pour maintenir le courant Io dans L.
Si nous voulons freiner le moteur, nous pouvons inverser le fonctionnement de la machine synchrone qui
devient génératrice; le pont PT doit alors fonctionner en redresseur et le pont PT’ en onduleur.
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Si nous voulons inverser le sens de rotation de la machine synchrone, nous devons inverser le sens du
champ tournant stator; ceci peut être réalisé en permutant deux des phases du moteur. Si la commande le
permet, le sens de rotation peut être changé en permutant respectivement les signaux de commande des
thyristors 2 et 3 d’une part, 5 et 6 d’autre part.
3 Mise en équations
Le courant dans le stator n’est pas sinusoïdal ( fig.6). jA étant périodique, alternatif et pair, sa décomposition
en série de Fourier ne comporte que des termes en cosinus de rang impair:
seul le fondamental du courant de même fréquence que la f.é.m. peut créer de la puissance active Pem =
3.E.JAf.cos . Dans la suite, nous ne considérerons donc que le fondamental du courant dans les calculs.
L’angle des deux champs étant égal à / 2 + , pour maintenir le synchronisme la commande doit
maintenir un déphasage constant.
La f.é.m efficace E est proportionnelle à la vitesse s et au courant d’excitation Iex pour une machine non
saturée E = K.Iex.s .
Le moment du couple est T = Pem / s ; en remplaçant E et JAf par leurs expressions, il vient :
La puissance absorbée par le moteur est égale à la puissance fournie au commutateur de courant :
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Pem = 3.E.JAf.cos = Uo.Io =3.V.JAf.cos ; la tension Uo est liée à la tension par phase V et à l’angle de
retard à l’amorçage des thyristors par la relation : ; de l’égalité des puissances, nous
Nous constatons donc que pour un moteur asynchrone auto-piloté fonctionnant à excitation constante :
* le couple résistant égal au couple moteur en régime permanent fixe le courant absorbé par le
commutateur.
L’ensemble commutateur - moteur - commande d’autopilotage a les mêmes propriétés que la machine à
courant continu : la tension fixe la vitesse et le couple le courant absorbé.
Pour les machines de faible à moyenne puissance, les moteurs synchrones utilisés sont excités par des
aimants permanents; ils prennent alors le nom de "moteurs sans balais" (brushless en anglais).
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Chapitre 05
2 A/phase
Que signifient ces caractéristiques ???
x pas/tour , c’est connu ! il s’agit du nombre de pas pour effectuer 1 tour complet.
2 A/phase, c’est l’intensité nominale que peut admettre chaque bobinage du moteur sans « griller », ….si
l’on fait passer davantage … DANGER pour les bobinages du moteurs !!!
C’est, aussi, l’intensité pour laquelle le moteur produit son couple nominal.
Un = 2,2V, c’est la tension aux bornes du bobinage lorsque celui-ci est traversé par le courant Inominal.
On trouve, d’ailleurs, souvent les deux valeurs liées … « 2A/ph 2,2V » (pour notre exemple).
On veut alimenter ce moteur à partir d’une tension de 20V (Exemple Gérard Yvraut !!!) pour les raisons
exposées dans le RAPPEL suivant.
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En régime établi (durant la durée d’un pas) :
I = E/r ,
Ce mode de commande n’est adapté que pour les moteurs de faible puissance (utilisés dans le système de
découpe au fil chaud, … pour ce qui nous concerne !!!) et en utilisant des tensions d’alimentation (E)
adaptées aux tensions nominales des moteurs utilisés.
* Commande directe avec résistance additionnelle : (Cartes MM2001 et BB200x, avec résistances
additionnelles)
Exemple :
avec r’ = r
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On constate que la vitesse de montée du courant dans l’enroulement est plus élevée avec une résistance
additionnelle r’. Le couple moteur s’établit donc plus rapidement. Les performances du moteur (fréquence
maximale d’arrêt - démarrage et fréquence maximale de survitesse) sont considérablement améliorées.
Cependant, la résistance additionnelle dissipe inutilement une puissance E²/r’.
Le rôle du hacheur
(transistor T) est de limiter le
courant à la valeur nominale. La mesure du courant est faite par un shunt s.
Le comparateur C bloque le transistor si le courant est supérieur à la référence. Lorsque le courant est
inférieur à la référence, le comparateur C sature à nouveau le transistor...
Le courant peut donc être régulé autour de sa valeur nominale E/r. Sa vitesse de montée est
considérablement augmentée. Les performances en fréquence (arrêt - démarrage, survitesse) du moteur sont
donc largement améliorées.
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Ce courant est le courant moyen , Imoy, absorbé par une phase du moteur.
La figure ci-contre, montre l’allure du courant dans une phase du moteur (courbe du haut) et la tension aux
bornes du shunt s (schéma précédent) il s’agit, aussi, de l’image de l’intensité débitée par l’alimentation.
On constate que l’alimentation débite le courant Imoteur pendant le temps Ton (temps de conduction des
transistors) et I alim = 0 pendant le temps Toff (bloquage des transistors).
En pratique, (cela dépend de la valeur de l’inductance L des phases du moteur) le temps Toff est à peu près
égal à 2 Ton. Le rapport cyclique Ton du courant délivré par l’alimentation est 1/3 environ.
TonToff
Ceci donne une valeur moyenne pour Ialim = Imaxi x rapport cyclique = 2A x 1/3 = 0,66A …. Pour une
phase !!!
L’autre phase consommant le même courant, on peut dire que l’intensité que doit fournir l’alimentation est
donc de : 0,66 x 2 = 1,3 A (valeur moyenne).
On peut considérer pour la suite des calculs que l’alimentation doit fournir un courant moyen égal à
l’intensité maxi réglée pour une phase du moteur, soit dans notre exemple Ialim = 2A.
Note : il n’est pas nécessaire, pour alimenter un moteur pas à pas, d’avoir recours à une alimentation
stabilisée, … un simple redressement + filtrage (énergique !) est suffisant !
Redressement et filtrage :
Le redressement sera assuré par un pont de GRAETZ monophasé (ou 4 diodes montées en pont de
GRAETZ) et le filtrage sera assuré par un
condensateur électrochimique.
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Calcul du condensateur de filtrage
On veut que l’alimentation puisse fournir une intensité (moyenne) de 2 A à partir d’une tension
(moyenne) de 20 V.
Note : si l’on veut réduire l’ondulation à 2V (par exemple), il faut alors doubler la capacité du
condensateur… mais alors, çà devient « Plus cher ! …mon fils … !!!)
Le condensateur devra aussi supporter la valeur Ucmax de la tension qui lui est appliquée (dans ce cas, 22V)
ne pas hésiter à multiplier par 1,5 cette valeur pour avoir une marge de sécurité !
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Dans ce cas, moi, je choisis un condensateur électrochimique : 4700 µF / 40V (ou 63V).
A noter qu’il est possible de monter plusieurs condensateurs en parallèle de plus faible capacité (moins
chers !) de façon à obtenir la valeur de capacité calculée.
Transformateur :
Le transformateur devra donc fournir un courant de 2A sous une tension Umax de : 22V+ 2x 0,7V
La valeur efficace de la tension alternative fournie par le transfo sera : 23,4 / 1,414 = 16,54 V
- 46 ou 50 VA, 18V
- 46 ou 50 VA, 2x9V les enroulements secondaires sont alors montés en série.
En choisissant parmi les valeurs standard disponibles.
Il y a trois solutions :
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la plus mauvaise :
Une seule alimentation pour les 3 moteurs.
- 1 transfo 46 VA / 18V
- 1 pont redresseur 5A
- 1 condensateur de 4700µF (ou ensemble de condensateurs).
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