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Raisonnement Médical Et Fiches D'attitudes: Manuel D'attitude Clinique en Gynécologie-Obstétrique
Raisonnement Médical Et Fiches D'attitudes: Manuel D'attitude Clinique en Gynécologie-Obstétrique
YAOUNDE
UNIVERSITY HOSPITAL CENTER YAOUNDE
Sous la direction de
Pierre Marie TEBEU, MD, MPH
Gynécologue-Obstétricien,
Maître de Conférences Agrégé
Chef de Service
Avec la collaboration de
Dr Nkwabong Elie, Dr Ekono Michel, Dr Mve Nko’o, Dr Nkene Mawamba Yvette, Dr
Tiyou Calvin
Nos chers Maîtres hospitaliers et universitaires ont édifié de par leurs arguments
scientifiques et leur expérience, autant de contributions aux différentes sections que
nous ne pouvions tout faire apparaître dans cet outil. Je voudrais les remercier d’avoir
pu doter l’enseignement et la pratique de la Gynécologie-Obstétrique au Cameroun,
du savoir , du savoir faire et du savoir être qui a rendu et continuera à rendre à coup
sûr de grands services à nos filles , nos sœurs, à nos mères, et à la communauté
toute entière.
Il m’a paru nécessaire de faire une mise au point sur le raisonnement médical en
Gynécologie Obstétrique et les attitudes à adopter une fois le diagnostic évoqué.
Ainsi, conscient des difficultés dans la démarche diagnostique en Gynécologie
Obstétrique, je me suis attelé à faire une revue des conseils pratiques auxquels
les étudiants en médecine peuvent avoir besoin dans leur apprentissage.
Le présent manuel est un outil de travail qui vise à doter l’apprenant, confronté
quotidiennement au problème du raisonnement médical, d’un instrument de
référence pour la conduite de sa tâche.
Ce document est susceptible d’amélioration, ainsi toute contribution est attendue par
téléphone ou par courrier à l’adresse ci-dessous
Préambule ................................................................................................................... 2
7. Syndrome de ....................................................................................................... 40
7.7-Syndrome de Sheehan..........................................................................................45
7.9-Syndrome de Cockett...........................................................................................46
8. Maladie de .......................................................................................................... 52
9. Manœuvre de ...................................................................................................... 56
9.2-Manœuvres de Léopold........................................................................................56
9.8-Manœuvre de Tillaux...........................................................................................58
11.1-Score d’APGAR................................................................................................65
11.4-Score d’Insler....................................................................................................70
11.6-Score de Fernandez............................................................................................72
12.3-Réflexe de succion.............................................................................................75
64. CAT devant le prolongement du stade II (2e période) de l’accouchement ........ 207
101. CAT en cas de grossesse chez une femme rhésus négatif ................................. 291
-A : Anamnèse
-C : Clinique (Examen clinique)
-P : Paraclinique (Examen paraclinique)
Usage de l’ACP
-L’ACP permet d’avoir les 3 niveaux d’information qui permettent de poser un diagnostic
positif.
-Hypothèse diagnostique positif : Sur la base de l’AC : on évoque les hypothèses diagnostiques.
Ainsi une femme qui présente un signe fonctionnel à type d’aménorrhée gravidique de 30
semaines, une élévation inaugurale des chiffres tensionnelle à l‘examen physique, tout ceci
permet d’évoquer des hypothèses diagnostiques (Hypertension artérielle gestationnelle, pré-
éclampsie, pré-éclampsie surajoutée).
-Diagnostic positif : Sur la base de l’ACP : on évoque le diagnostic positif et les diagnostics
différentiels. Ainsi, pour la patiente précédente, la protéinurie instantanée positive à 2+ permet
de discuter les diagnostics et de retenir la pré éclampsie comme diagnostic positif et les deux
autres deviennent les diagnostics différentiels.
Une souffrance relative a la sante de reproduction peut se manifester `de plusieurs manières.
1-Algies pelviennes ou douleurs pelviennes : Sensation pénible dans la région limitée par le
promontoire en arrière et la symphyse pubienne en avant. Elle est caractérisée par sa
localisation, le type, son intensité, son irradiation et son rythme.
2-Leucorrhées : écoulement vaginal non sanglant provenant des voies génitales (conduits
génitaux)
3-Saignement vaginal anormal : perte de sang en provenance du vagin, qui se distingue du
sang menstruel par sa quantité, sa durée, sa répétitivité ou par le moment de survenue durant le
cycle menstruel.
4-Ménorragies : règles plus importantes en durée, en volume. Elles se caractérisent par un
volume de plus de 80 cc pendant la durée de saignement, présence de caillots, nécessite plus
de 5 protections par 24 heures.
5-Cryptorragie : Règles insuffisantes en quantité, moins de 30 cc pour toute la durée. Elle se
traduit cliniquement par l’utilisation d’au trop deux protections hygiénique par jour.
6-Métrorragies : Fréquence normale, mais présence de saignement survenant entre les règles,
la quantité journalière est variable, souvent de faible quantité, parfois de grandes quantités.
7-Méno-métrorragie : Anomalie du cycle associant des Règles abondantes/plus longues avec
un ou plusieurs épisodes de saignement entre les règles.
8-Saignement post ménopausique : Saignement chez une femme qui avait déjà eu plus de 12
mois sans régler en absence de toute contraception.
9-Aménorrhée : absence d'écoulement menstruel chez une femme en âge d'être réglée,
évoluant depuis plus de 6 semaines.
1. Douleurs pelviennes
2. Leucorrhées
3. Saignement vaginal anormal
4. Aménorrhée
5. Prurit vulvaire
6. Miction fréquente
7. Ecoulement incontrôlée d’urines
8. Boule dans le vagin
9. Douleur mammaire
10. Cycle menstruel irrégulier
11. Bouffées de chaleur
12. Perte de désir sexuel
13. Perte d’appétit sexuel
14. Plaie vulvaire
15. Masse vulvaire
16. Ecoulement mammaire
17. Pesanteur pelvienne
18. Dyspareunie
19. Hydrorrhée
Certaines règles sont importantes si on veut bien conduire l’observation clinique. Ces règles
sont présentées dans le tableau qui suit.
1. Etat civil :
1) Etat civil de la patiente elle-même,
i. Nom, prénom, (Initiaux),
ii. GP,
iii. Age,
iv. Ethnie,
v. Education
vi. Profession
vii. Domicile
viii. Religion
ix. Statut marital
x. Date de dernières règles (DDR) correspond au jour du début du
saignement menstruel
xi. Date Probable d’accouchement (DPA), qui est calculée à partir de la
DDR.
Ce calcul se produit selon la règle de Naegele, est une règle mathématique decrite par le
gynécologue obstétricien allemand Heidelberg Franz Karl Naegele à Dusseldorf en 1778, mort
en 1851.
Tableau récapitulatif de l’sage de la DDR pour le calcul de la date probable d’accouchement
(DPA).
3. Histoire
Souvent intitule histoire de la maladie, sa structuration est différente selon qu’on se
trouve en Gynécologie, devant une femme enceinte sans plainte, ou une femme
enceinte avec plainte.
1) Description du Motif de Consultation
Ce sous chapitre est comparable en Gynécologie et en Obstétrique
5. Antécédents
Ce chapitre permet de recueillir des informations pouvant expliquer la survenue de la
maladie dans le passé de la patiente, et de son entourage. On distingue ainsi les ATCD
personnels, conjugaux et familiaux.
1) Personnels :
i. Gynécologiques et obstétricaux ;
ii. Médicaux ;
iii. Chirurgicaux ;
iv. Immuno-allergiques ;
v. Mode de vie.
2) Conjugaux
i. Statut marital actuel
ii. Polygamie/monogamie,
iii. 1er, 2eme mariage,
iv. partenaire actuel,
v. Coépouse
3) Familiaux
i. Ascendants,
ii. Collatéraux
iii. Descendants
1) Examen général :
L’examen général comporte deux principales parties que sont l’état général et
les constantes vitales ou paramètres.
i. Etat général : consciente, coopérant, amaigrissement, pâleur, ictère,
asthénie, les membres (OMI), obésité apparente, membres
ii. Constantes : pouls, Tension artérielle, Fréquence respiratoire, Poids,
Taille, IMC.
Poids (Kg)
IMC =
(Taille) 2
2
IMC (en Kg/m )
2) Examen topographique :
i. Tête et cou
ii. Thorax : cœur, poumons,
iii. Examen des seins
-Examen local (Inspection, palpation, expression)
iii.
Palper obstétrical :
iv.
Axe de la présentation
v.
Les Manœuvres de Léopold,
vi.
La Manœuvre de Budin.
On distingue 4 manœuvres de Léopold, la première recherche ce qui se
trouve au fond utérin, la seconde recherche le plan du dos, la 3ème
recherche ce qui se trouvent vers le détroit supérieur et donc la
présentation, et enfin la 4ème vérifie s’il y a engagement. La manœuvre
de Budin intervient lorsqu’à la seconde manœuvre de Léopold on a des
difficultésàavoir le plan du dos, ainsi on exprime le fond utérin avec une
main et on recherche le dos avec l’autre.
vii. Auscultation : les bruits du cœur fœtal sont obtenus a mi-chemin entre
l’épine iliaque antéro - supérieur et l’ombilic du cote ou se trouve le dos.
Ceci est valable lorsque la présentation est céphalique. En présentation
du siège, c’est plut au dessus de l’ombilic du cote du dos qu’on aura les
BDC.
4) Examen Gynécologique
i. Organes génitaux externes
ii. Spéculum
iii. Toucher Vaginal (TV), TV combinée au palper abdominal
iv. TR complémentaire
7. Résumé
1) Rappels sur l’état civil de la patiente et les principaux antécédents
2) Regroupement des trouvailles en syndromes
7.2-Rokitansky syndrome
Mayer-Rokitansky-Kuster syndrome : il s’agit d’une anomalie congénitale caractérisée par
un défaut de différentiation du canal de Müller;
• Utérus rudimentaire et fibrotique
• 2/3 supérieurs du vagin absents
• Courte profondeur du vagin
• Trompes de Fallope souvent défectueuses
• Autres possible anomalies congénitales:
• Ovaires normaux et induisent une puberté bien fémininisante, sauf absence de
menstruation due a l’anomalie utérine.
• Les individus sont phénotypiquement et psycho sexuellement féminins.
Cause
La Trisomie 21 (caryotype 47, XX+21 pour femmes et 47, XY+21 pour l’homme) est causée la
présence d’un chromosome surnuméraire sur le chromosome 21. En conséquence, la cellule de
l'œuf est produite avec une copie supplémentaire de chromosome 21; cette cellule donc a 24
chromosomes.
Quand la cellule anormale d’un parent est combinée avec une cellule normale de l'autre parent,
l'embryon a 47 chromosomes, avec trois copies de chromosome 21.
En ce qui concerne l’origine parentale , approximativement
-88% de cas de trisomie 21 résulte de la non-séparation du des chromosomes chez la mère,
-8% de non-séparation chez le père, et
-3% après fécondation de l’œuf.
7.5-Syndrome de Turner
Turner syndrome or Ulrich Turner syndrome (encore connue comme "dysgénésie
gonadique), 45X0, comprend plusieurs anomalies chez la femme dont la monosomie X (absence d’un
chromosome sexuel entier, absence du corpuscule de Barr).
Dans quelques cas, le chromosome manque dans quelques cellules mais pas donc d’autres, une
condition connu sous le nom de mosaicisme, ou "Turner mosaicism."
Cette condition survient dans 1 sur 2,500 nouveau nés, dans le monde , mais est plus commune dans
les grossesses terminées précocement (ISG, MFIU).
Le syndrome de Turner est une condition chromosomique en rapport avec le chromosome X qui
influence le développement de la femme, pourtant n'est pas héréditaire dans la famille.
La clinique associe:
• Signes fonctionnels
o ovaires non-fonctionnels responsable de l’aménorrhée primaire
o et cause de stérilité.
• Signes physiques
o Cou large (cou palmé),
o gonflement ou enflement (lymphoedeme) des mains et pieds,
o Large espace intermammelonnaire
o caractères anormaux squelettiques,
o Anomalies cardiaques, hypertension,
o Affections rénales,
o Risque d'hypothyroïdie, et de diabète,
o Ménopause précoce.
7.9-Syndrome de Cockett
Définition
May-Thurner syndrome = Cockett’s syndrome = May-Thurner-Cockett syndrome
Il s’agit d’un œdème isolé des extrémités du membre inférieur gauche secondaire à la
compression de veine inferieure gauche, cliniquement par Cockett et Thomas in 1965.
7.10-Syndrome de Budd-Chiari
Cause
Le Syndrome de Budd-Chiari, peu fréquent, résulte de l’obstruction des veines sus hépatiques
(au moins une des trois veines sus-hépatiques). La cause est par une thrombose, une tumeur ou un
kyste hydatique du foie.
Il y a une relation avec la grossesse, en effet, ce syndrome apparait généralement dans le
postpartum et est de cause thrombotique.
Le résultat est une nécrose des segments hépatiques, exception faite du premier segment qui se jette
directement dans la veine cave inférieure sans passer par les veines sus-hépatiques
Cause
-Douleur abdominale,
-hépatomégalie douloureuse et
-l’ascite, hypertension portale,
-circulation collatérale.
-Le diagnostic se fait par angiographie.
7.11-Syndrome de Bandl-frommel
Syndrome de Pré-rupture de l’utérus gravide =Syndrome de lutte.
Caractérisé par des signes de lutte au cours d’un
travail prolongé; se traduisant par
une hypertonie utérine, rétraction du corps utérin sur le segment inférieur, puis une
dépression ou anneau de Bandl, qui se creuse à l’union entre le corps de l’utérus et du segment
inférieur.
7.12-Syndrome Fitz-Hugh-Curtis
Périhépatite qui se produit comme une complication de gonorrhée ou de
l’infection à chlamydia chez les femmes, marqué par fièvre, douleur de l’hypocondre
droit. Ce syndrome est caractérisé par les adhérences entre le foie et autres sites
dans le péritoine. Le traitement curatif utilisé et approprié est celui de la gonorrhée ou
de l’infection à chlamydia. Le traitement est symptomatique et curatif, médical et
chirurgicale (coelioscopie).
7.13-Syndrome de Cushing
Définition
Clinique
Facies :
o dit « lunaire », bouffi ou gonflé et rouge.
o Hirsutisme ou croissance pileuse activée
Cou : des formations lipidiques disgracieuses s'enkystent au
niveau du cou, de la nuque - désignées sous le terme de bosse de
bison (en anglais : buffalo neck).
Tronc : obésité ou lipodystrophie facio-tronculaire.
Membres
o Minces, contrastant avec le tronc car cette obésité est
localisée, on observe une fonte musculaire au niveau des
jambes et des bras.
o signe du tabouret : le patient accroupi se relève difficilement
sans appui (car fonte des muscles).
D'autres symptômes moins manifestes :
o Hypertension artérielle avec valeur diastolique élevée
o Ecchymoses fréquentes avec ampleur injustifiée
o Affinement et chute des cheveux
Peau fine fragile présentant des vergetures larges et pourpres
(différentes de celles de la grossesse)
Acné
Signes fonctionnels
Appétit stimulé
Troubles du sommeil
Fatigue nerveuse, stress chronique, certains troubles
psychologiques (ex. : épisode dépressif typiquement, épisode
maniaque, agressivité…)
Troubles du cycle menstruel chez la femme
7.14-Syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser(MRKH)
Le syndrome de MAYER - ROKITANSKY - KÜSTER – HAUSER(MRKH) représente la
cause la plus fréquente d’absence congénitale du vagin associée à des malformations
de l’utérus.
• Le corps et le col de l’utérus sont absents.
• Il y a seulement une ébauche utérine (corne ou nodule utérin) bilatérale formant
ainsi deux bourgeons reliés par un repli péritonéal transversal.
• Les trompes et les ovaires sont normaux.
7.15-Syndrome de Morris
Le syndrome du testicule féminisant de Goldberg (en anglais testicularfeminization syndrome,
Morris' syndrome), appelé également syndrome de féminisation testiculaire, syndrome du
testicule non virilisant, syndrome de Morris, syndrome d’insensibilité partielle ou complète
aux androgènes (AIS)
Les testicules sont situés dans les grandes lèvres, le canal inguinal ou l'abdomen. « Le » patient
présente un aspect féminin, son appareil génital externe est proche de celui de la femme et son
comportement psychoaffectif est féminin, dans la plupart des cas. L'appareil génital interne se
8.2-Maladie d’Addison
Définition
La maladie d'Addison, ou insuffisance surrénalienne chronique primaire, est une
maladie endocrinienne rare caractérisée par le défaut de sécrétion des hormones
surrénaliennes en particulier les glucocorticoïdes (cortisol) et les minéralocorticoïdes
(aldostérone).
Cause
Il existe des formes « primaire » en rapport direct avec une atteinte des glandes
surrénales et exclut donc entre autres les causes médicamenteuses. C'est une insuffisance
surrénalienne lente qui associe une destruction progressive de la corticosurrénale.
Clinique
• Asthénie (avec courbatures),
• Goût prononcé pour le sel.
• Hypotension artérielle (surtout orthostatique),
• Amaigrissement (avec anorexie) et
• Une mélanodermie (hyperpigmentation au niveau des points de frottement et des
muqueuses)
Paraclinique
• Hyponatrémie et une hyperkaliémie due à l'insuffisance d'aldostérone
(impliquée dans la réabsorption rénale du sodium et l'excrétion rénale
du potassium).
• Hypoglycémie (surtout le matin à jeun), qui s’explique par l'insuffisance
de cortisol (ayant un rôle hyperglycémiant).
8.3-Maladie de Mondor du sein
La maladie de Mondor est une phlébite superficielle d'une veine du sein, mais n'ayant
aucune relation morbide (relation avec une maladie) avec une quelconque pathologie de la
glande mammaire sous-jacente.
8.4-Maladie de Raynaud
Définition
La Maladie de Raynaud est le terme qui décrit un désordre vasculaire du système
circulatoire dans les extrémités (doigts, nez et orteils).
Clinique
Elle se manifeste par des réactions hyperactives aux températures froides, ou au toucher
d’un article froid.
Classification
o Syndrome de Raynaud primaire
Ceci est dit en absence de toute pathologie causale identifiée.
Le syndrome de Raynaud secondaire
8.5-Maladie de Crohn
Définition
Il s’agit d’un syndrome inflammatoire, qui touche l’appareil digestif, et qui peut
s’attaquer à n’importe quel endroit du tube. Cependant, en général, on remarque que la maladie
touche tout particulièrement une portion de l’appareil digestif allant de la fin du grêle, jusqu’au
rectum.
Clinique
-Épisodes de diarrhée avec des phases de rémission. Il s’agit de défécations normales
entremêlées avec des périodes de diarrhée modérée à sévère.
-Présence de mucus et / ou de sang dans les selles, avec risque d’anémie.
-Douleur abdominale sévère aggravée par la prise alimentaire.
-Malnutrition conséquente et fatigue sévère.
-Perte de poids inexpliquée avec des périodes de diarrhée, symptômes les plus précoces.
-Perte de poids qui peut être le résultat de l'incapacité d'absorber les éléments nutritifs, ou en
raison de l'élimination par la diarrhée.
-Nausées et/ou vomissement,
-Fébricule (38°C) en raison des réactions inflammatoires,
-Inflammation des yeux,
- Eruptions cutanées.
8.6-Hernie de Hiatale
Définition
Une hernie hiatale est constituée par le passage d'une partie de l'estomac vers le thorax à travers
l’orifice diaphragmatique anormalement large. Ce déplacement de l'estomac est dû à la
survenue d'une augmentation de la pression au niveau de l'abdomen.
Clinique
-Souvent asymptomatique et découverte fortuitement.
-Les symptômes faisant suspecter une hernie hiatale sont souvent ceux associés à la présence
d'un reflux gastro-oesophagien :
• le liquide gastrique est refoulé vers l'œsophage. Ce reflux engendre l'apparition de
brûlures œsophagiennes de trajet ascendant, sensations de remontées acides, appelées
pyrosis ;
• douleurs sur la partie haute de l'abdomen ;
• régurgitations alimentaires, parfois acides, surtout après le repas ;
• rots, hoquet, nausées ;
• toux, surtout la nuit ;
• difficultés à avaler (dysphagie
9.1-Manœuvre de Budin
Définition
La manœuvre de Budin: consiste à appuyer sur le fond utérin dans le but d’accentuer la saillie
du dos.
Procédures
La main gauche placée sur le fond de l'utérus appuie sur le siège du fœtus pour accentuer la
flexion générale de son corps ; le dos devient ainsi plus saillant.
- Les doigts de la main droite appuient alternativement des côtés droit et gauche de l'utérus.
D'un côté, ils dépriment facilement sa paroi, de l'autre ils rencontrent un plan résistant : le dos.
Ce plan se continue régulièrement en haut avec le siège. En bas, il est séparé de la tête par une
dépression : le sillon du cou surmonté de la saillie acromiale.
- Du côté opposé au dos, on peut percevoir plus ou moins nettement les membres du fœtus sous
forme de petites masses fuyantes.
- Dans les variétés antérieures, le dos est largement accessible au palper;
-Dans les variétés postérieures, les doigts ne perçoivent souvent que son bord latéral.
9.2-Manœuvres de Léopold
Les Manœuvres de Léopold sont constituées par une série de gestes visant à repérer les
différentes parties du fœtus.
9.3-Manœuvre de Mauriceau
Définition
Il s’agit d’une procédure d’accouchement de la tête en présentation du siège. La
manœuvre de Mauriceau ne se conçoit que sur une tête dite engagée. La rétention de la tête
dernière dans l’excavation pelvienne est beaucoup plus simple à traiter que si la tête est non
engagée.
Procédure
1-L’enfant est à cheval sur l’avant-bras de l’opérateur qui introduit 2 doigts dans la bouche
jusqu’à la base de la langue.
2-On fléchit le pôle céphalique fœtal en amenant, sans violence, le menton sur l’appendice
xiphoïde.
3-Les doigts de l’autre main places de par et d’autre du cou sur les acromions (l’index et le
majeur à la manière de bretelles), exercent une traction synchrone sur les épaules fœtales. Cette
traction effectuée sur les épaules se doit d’être orientée très en bas, dans l’axe ombilico-
coccygien.
4-Lorsque l’occiput est calé sous la symphyse maternelle, le fœtus est progressivement relevé
vers le ventre de sa mère, et le dégagement laisse apparaître successivement la bouche, le nez,
les yeux et enfin le front du nouveau-né.
Les doigts intra-buccaux n’ont donc pas de rôle dans la traction, mais uniquement dans la
flexion de la tête permettant par là un amoindrissement des diamètres céphaliques et une
solidarisation céphalothoracique.
9.5-Manœuvre de Bracht
Définition
Procédure d’accouchement de la tête en présentation du siège.
Procédure
Elle consiste, lorsque les omoplates fœtales apparaissent à la vulve, à saisir les cuisses
du fœtus. On relève alors lentement et sans brutalité le tronc vers le haut en exerçant une
traction modérée. Enfin, on rabat le dos de l’enfant sur le ventre de la mère ; le plus souvent la
tête fœtale sort spontanément.
9.6-Manœuvre de Lovset
Définition
Il s’agit d’une série de gestes visant à extraire les membres supérieurs dans les
accouchements en présentation du siège.
Procédure
1-Le fœtus est saisi par le bassin entouré d’un champ, les 2 pouces de l’opérateur sur le sacrum,
les 2ème et 3ème doigts sur l’aile iliaque.
2-On effectue une traction du fœtus vers le bas, et une première rotation de 900 pour amener
une première épaule (dite antérieure) sous la symphyse pubienne, puis elle se dégage aisément.
3-on effectue une seconde rotation de 180° qui amène la seconde épaule (dite postérieure) en
antérieur, et elle se dégage aussi aisément.
Au total, on fait une double conversion (par 2 mouvements de 90° puis 180°). Il n'y a pas
introduction de la main dans les voies génitales.
9.8-Manœuvre de Tillaux
Définition
La manœuvre de Tillaux ou manœuvre d’adduction contrariée de Tillaux est une
technique d'examen médical, utilisée pour l'évaluation clinique des masses tumorales du sein,
qui doit son nom à Paul Tillaux (1834-1904), chirurgien et anatomiste français.
Procédure
9.9-Manœuvre de Delbet
Définition
Méthode d’appréciation fonctionnelle des muscles releveurs de l’anus en cas de prolapsus.
Procédure
Les doigts intra vaginaux recherchent la saillie ferme des muscles alors que l’avant-bras de
l’examinateur s’oppose à l’adduction forcée que réalise le rapprochement des genoux par la
patiente.
Reconnu sous l’appellation index en anglais, il est parfois appelé de la même manière en
français Il s’agit d’une cotation qui permet d’évaluer une entité anatomique ou biologique.
0 à 5 cm oligoamnios ;
5,1 à 8 cm Marginal
8,1 à 18 cm volume normal
Supérieur à 18,1-25 cm Excès
Supérieur à 25 cm hydramnios.
Si l'index est inférieur à 8, refaire la mesure trois fois et faites la moyenne de ces trois mesures.
Ces conduites pratiques sont en rapport avec un fœtus de poids normal, en présentation
céphalique et en absence de cicatrice utérine.
Définition
Evaluation du risque de sévérité des lésions cervicales observées au cours de la colposcopie.
Variables de cotation de l’indice colposcopique de REID
-La couleur du col à l’application de l’acide acétique (A)
- Les marges lésionnelles (M)
-L’état vasculaire (V)
-La couleur après application de l’Iode (Lugol) (I)
Marge de la lésion Lésions planes aux marges Forme régulière, -Bords enroulés
et configuration indistinctes aux contours desquamants
de surface Lésions anguleuses, lisses et francs -une région
déchiquetées centrale de haut
Lésions satellites au-delà des grade et une région
limites de la zone de périphérique de bas
remaniement grade
11.1-Score d’APGAR
Definition
Cotation permettant d’évaluer le bien être du nouveau neà la naissance. Il se fait à 60 secondes
après la naissance, puis à 5 minutes.
Variables du score d’APGAR,
il existe cinq variables pour la cotation du score d’Apgar. (C3TS)
1 Rythme cardiaque ( C )
2 Mouvements respiratoires/Cri, ( C )
3 Tonicité musculaire ( T )
4 Couleur de la peau et ( C )
5 Réactivité a la stimulation, (S)
Interprétation
Tableau 17: Interprétation du score d’APGAR
Score d’APGAR Interpretation
11.3-Score de Bishop
Définition
Encore appelé score d’inductibilité, il s’agit d’une cotation utilisée pour apprécier les
conditions locales avant un déclenchement du travail d’accouchement.
Variables du score de Bishop
Il tient compte de 5 variables, dont 4 relatives au col qui sont la dilatation, l’effacement. La
consistance, la position et une relative à la présentation.
11.4-Score d’Insler
Définition
Le score de Insler est le résultat d'un test gynécologique qui permet d’évaluer la qualité de la
glaire cervicale.
Variables prises en compte
Le score de Insler se base sur 4 variables dont 3 de la glaire (abondance, filance cristallisation)
et une variable du col (ouverture).
Cotation du score de Insler
Evaluation de la glaire au moment de l’ovulation (14e jour). Chaque variable est cotée sur 3, et
la cotation maximale est faite selon un score sur 12.
Tableau 22: Cotation du score de Insler
Cotation Total max
1 2 3 12/12
Col: ouverture Ponctuel Permeable Beant 3/3
Abondance Minine En goutte En cascade 3/3
Glaire Filance 1-4 cm 5-8 8 3/3
Cristallisation Linéaire Partielle Complete 3/3
Exploitation
Son exploitation essentielle se retrouve dans l’appréciation du comportement des
spermatozoïdes dans l’utérus. On parle de test post coïtal de Huhner.
Conditions de réalisation
Il doit être réalisé en présence d'une glaire cervicale optimale, et donc après un test de Insler.
Pour obtenir cette glaire il faut que le test soit effectué :
-en cas de cycle menstruel ovulatoire et régulier : en prenant comme repère la courbe méno-
thermique du cycle précédent, le test est fait le dernier jour de la température basse (pour un
cycle régulier de 28 jours, il doit être réalisé 15 à 16 jours avant la date prévue des prochaines
règles).
-En cas de cyles menstruels irréguliers et ovulatoires : le test est fait le jour = la durée moyenne
du cycle - 14 jours.
-En cas de cycles anovulatoires : le test est fait après l'obtention de glaire cervicale satisfaisante
à la suite de l'administration d'une oestrogénothérapie par (éthinylestradiol 100 µg/jour pendant
3 à 5 jours ; ou 17 béta-oestradiol : 4 à 8 mg/jour pendant 3 à 5 jours) ; parfois il faut augmenter
la posologie et la durée du traitement.
Parfois il faut répéter le test post-coïtal 48 heures plus tard si la qualité de la glaire cervicale
n'est pas optimale et éventuellement administration d'oestrogénothérapie.
Le rapport sexuel doit avoir lieu 8 à 12 heures avant le test
-si possible après 3 jours d'abstinence avant le test
-aucune toilette vaginale après le rapport
-établir une courbe méno-thermique pour le cycle en cours
-il ne faut pas utiliser un lubrifiant au moment de la pose du spéculum
Lecture
-une fois le prélèvement de la glaire cervicale est effectué, il faut que l'examen de cette glaire
sous microscope soit immédiat.
-Observer la glaire cervicale (à l'aide d'un microscope à contraste de phase, à l'objectif 25 - 40,
donc avec un grossissement allant de x 250 à x 400) de plusieurs champs pour établir une
moyenne de nombre de spermatozoïtes mobiles par champ.
Interprétation du test post coïtal (TPC)
Tableau 24: Interprétation du test de Huhner
11.6-Score de Fernandez
Définition
Le score de Fernandez est une cotation proposée par le Pr Herve Fernandez dans le but
d’estimer les chances de succès de traitement médical d’une grossesse extra-utérine.
Variables constitutives
Le score de Fernandez est établi a partir de six variables dont 2 cliniques (aménorrhée,
Douleur) 2 échographiques (hémopéritoine, hématosalpinx) et 2 biologiques (BHCG,
Progestérone).
iii-Cotation du score de Fernandez
Chaque variable est cotée de 1 à 3, ainsi le maximum est de 18
Tableau 25: Cotation du score de Fernandez.
1 2 3
12.1-Loi de pajot
« Quand un corps solide est contenu dans un autre, si le contenant est le siège
d'alternatives de mouvement et de repos, si les surfaces sont glissantes et peu anguleuses, le
contenu tendra sans cesse à accommoder sa forme et ses dimensions aux formes et à la capacité
du contenant »
Normalement le fœtus effectue une mutation spontanée au 7ème mois en rapport avec la
loi d’adaptation de Pajot (adaptation du contenu au contenant) et à la modification de forme de
l’utérus gravide avec la formation du segment inférieur.
Dans la présentation du siège, l’extrémité pelvienne du mobile fœtal est en contact avec
le détroit supérieur (DS) du bassin maternel alors que l’extrémité céphalique se situe au niveau
du fond utérin.
La présentation du siège est une présentation longitudinale théoriquement eutocique. Au
cours de cette mutation, suite à la pesanteur et à certains facteurs dont, l’hypotonicité utérine
chez la multipare, hypoplasie utérine chez la nullipare, etc.., il en résulte un échec des
mécanismes physiologiques, ce qui peut expliquer la prédominance des présentations du siège.
12.2-Réflexe Ferguson
Le réflexe Ferguson est le nom donné au réflexe neuroendocrinien qui comprend le cycle
autonome de contractions utérines commencé par pression au col de l'utérus ou murs vaginaux.
C'est un exemple de réaction positive dans biologie. Le réflexe Ferguson se produit
12.3-Réflexe de succion
Déclenchement de la libération de l’ocytocine par la post hypophyse au cours des tétées.
I-Généralités
-SONEU= Soins obstétricaux et néonataux d’Urgence. Il s’agit d’un concept développé par les
nations unies dans le but de minimiser les complications de l’accouchement.
-Le concept SONEU se décline en deux grandes entités opérationnelles que sont les SONUB et
les SONUC
-SONUB : Soins obstétricaux et néonataux d’Urgence de Base, qui doivent être disponibles
dans tous les centres de sante. Ce concept opérationnel comporte 7 fonctions.
-SONUC : Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence Complets, qui doivent être disponibles
dans tous les hôpitaux, y compris les hôpitaux de district. Ce concept opérationnel comporte 9
fonctions.
II-Fonction SONUB
Conclusion : tout centre qui se veut engage pour la lutte contre `la mortalité et la morbidité
maternelle et néonatal doit avoir les 7 fonctions SONUB et les 9 fonctions SONUC
disponibles, fonctionnels et accessibles.
I-Généralités
1-Définition
-Les soins prénatals sont des conduites destinés à la femme enceinte afin de prévenir les
complications de la grossesse et de diminuer la mortalité maternelle et périnatale.
Méthodes Formule
2
Kongnyuy&Mbu
3 x (HU ) +/- 275g
Conclusion
La CPN est le cadre idéal pour réduire les complications maternelles et néonatales Et les
éventuels facteurs de risques. La consultation prénatale recentrée fournit des soins
individualisés et axés sur la femme. Améliorer la qualité des visites à leur nombre.
Promouvoir la santé
I-Généralités
Définition :SAA=concept définit pour développer des liens étroits entre le traitement des
complications de l’avortement et les services de PF
Classification et -Soins après avortement de base (SAAB, 5 fonctions) et soins après
avortement complets (SAAC, 2fonctions supplémentaires)
II-Composantes des SAAB
1-Traitement d’urgence : évacuation utérine
-Évaluation initiale pour les conditions d’urgence
-Parler à la cliente : diagnostic, PEC, technique
-Évaluation médicale
-Stabilisation (Voie veineuse, antibiotiques,…) avant l’AMIU
-Évacuation utérine par AMIU
-Référence ou transfert pour PEC spécifique
(par exemple, chirurgie majeure)
2-Planification familiale : Il est important de démarrer immédiatement la PF après
avortement : Risque accru de grossesses répétées car :
-L’ovulation peut se faire dès le 11ème jour après l’avortement
-75% des femmes auront ovulé dans les 6 semaines après l’avortement
2-TFS
Conclusion : SAA doit être bénéficiés par toutes les femmes qui avortent
I-Généralités
II-Etapes de la GATPA
1. Vérifier l’absence d’un deuxième fœtus
2. Injecter 10 UI d’ocytocine en IM
3. Enrouler le cordon autour de la pince
4. Attendre une contraction
5. Exercer une traction continue sur le cordon tout en refoulant l’utérus vers le
haut
6. Masser l’utérus après la sortie du placenta
7. Examiner le placenta
8. Examiner la filière génitale
III-Incidents possible
Échec de la délivrance
Rupture du cordon
Inversion utérine (si l’on ne refoule pas l’utérus)
Conclusion : La prise en charge active du troisième stade de l’accouchement meilleure
pratique pour prévenir l’hémorragie du post partum
I-Généralités
-Définition : Situation de surveillance d’une patiente admise dans le service
-Intérêt : Le follow up permet de s’assurer de l’évolution d’une patiente hospitalisée, ainsi que
de la tolérance aux effets secondaires des médicaments.
II-Classification
1-En obstétrique :
-Gestante
-Post partum par VB
-Post partum après CS
2-En gynécologie
-Non opérée
-Opérée
III-Contenu du Follow up
1-Rappel sur l’identification
2-ATCD principaux
3-Jour d’admission
4-Raison d’admission/hospitalisation
5-Traitement en cours
6-Evolution maternelle et périnatale
+Signes fonctionnels d’admissions / Nouveaux
+Signes physiques d’admission/ Nouveaux
+Effets secondaires des médicaments
7-Bilans éventuels faits
8-Diagnostic du jour (précis avec évolution maternelle et périnatale)
9-CAT selon le diagnostic du jour
10- Plan de surveillance
Conclusion : le follow up est une composante essentielle de prise en charge et doit être
quotidienne et recentrée au cas par cas.
I-Généralités
1. Définition
Pertes sanguines provenant de la cavité utérine survenant chez une femme enceinte dans les 15
premières semaines d’aménorrhée.
Par cette définition, nous excluons le saignement vaginal d’origine cervicale ou vaginale (non-
endo-utérine).
2-Intérêt
-Thérapeutique : urgence (la réanimation est au centre de la prise en charge)
-Sante Publique : L’OMS a codifié sa prise en charge à travers les SONUC et les SAA
II-Etiologies
i. -Avortements
ii. -Grossesses ectopiques
iii. -Grossesse molaire
iv. -Hématome décidual
v. -Saignements d’implantation
II-Diagnostic
1-Diagnostic positif
1.1-Signes fonctionnels
-Circonstance de diagnostique
i-Une femme qui se sait enceinte et qui vient consulter pour Saignement
ii- Une femme transportée dans un état de choc hémorragique.
-Saignement, douleurs,
1.2-Signes physiques (Evaluation initiale)
-Rechercher les signes de gravité, en particulier les signes du choc
++Etat général : Coloration cutanée-muqueuse, Etat de conscience, Hypersudation ou
non, Chaleur ou froideur des extrémités
++Paramètres : Pression artérielle, Pouls, Fréquence respiratoire, Température
-Autres signes : Sang sur la vulve, speculum montre l’origine endo utérine
1.3-Signes paracliniques : inutile
2-Diagnostic Différentiel
2.1-D’origine endo utérine non gravidique
Hyperplasie de l’endomètre
Fibrome utérin
Cancer de l’endomètre
2.2-D’origine cervicovaginale, Polype, Cervicite, Ectropion, Cancer du col
3-Diagnostic de gravité
1) Etat général : Conscience : altération, Conjonctives pales, dyspnée, Peau,
Hypersudation, Froideur des extrémités
2) Paramètres : TA, < 8/5, Pouls > 120/min, FR> 30 /min, Température variable
4-Diagnostic étiologique
Il peut s’agir de la Grossesse molaire, Grossesse ectopique, hématome décidual, avortement sur
toutes ses formes
Douleur + + ++ - + + latéral
Nausées/Vomiss - - - - +++ +/-
ements
Autres scapulalgie
SP Taille utérus /AG Concordante, Concordant Petit Petit Gros Normal
Mou,
Col -Fermé Ouvert Ouvert Ferme -Ouvert Ferme
Poduits col o 0 Oui 0 -vésicules Sang sepia
Masse latéro -Non 0 0 0 -KOB M lat ut
utérine
Bilan Echo GIU normale RAS Restes Vide KOB Masse,
abortum Hémopéritoine
-Mesures respiratoires : décubitus latéral, libérer les voies aériennes, oxygéner (6-8
litres/min), Intuber au besoin
-Mesures hémodynamiques :
- 2 grosses voies veineuses
-Remplir au SS, Ringer, Gelopasma, sang ( 2 litres en 1 h (SS 9/1000,
Ringer, Sang),
-1litre les 1ere 20 minutes, puis 1litre en 1 h.
-SUAD,
-Mesures physique : décubitus gauche
V-2-Traitement étiologique
Tableau 28: CAT devant les hémorragies du 1er trimestre
1 2 3 4 5 6
Etiologie Menace d’avortement Avortement Avortement incomplet Avortement Grossesse Grossesse ectopique
inévitable complet molaire
- < 16 semaines Repos -Ergométrine, 0.2 -Saignement modéré : Surveiller -Aspiration GEU rompue :
mg IM, répéter Curage digital -Synto10 UI -Réanimation
après 15 min Curage majeur : dans 500 cc (60 -Laparotomie,
Ou Misoprostol Aspiration gttes/min) salpingectomie /
400 mcg peros En attendant : salpingotomie
-Préparer Ergometrine / Cytotec -TFS
aspiration comme pour ISG -GEUNR :
inévitable (Traitement médical,
Laparoscopie)
I-Généralités
-Définition
Situation marquée par une surinfection endo-utérine après un avortement spontanée ou
provoque, complet ou incomplet.
-intérêt
-urgence
-pronostic maternel en jeu
II-Diagnostic
1-Anamnèse :
-manipulation endo utérine,
-expulsion de produit ou saignement,
-fièvre,
-écoulement vaginal.
2-Examen clinique :
-Etat général variable selon la gravite,
-Fièvre confirmée,
-Ecoulement sanguinolent avec du pus à travers le col,
-sensibilité de l’utérus,
-signe de chandelier positif,
-utérus mou,
-col ouvert ou fermé.
III-CAT
-Avortement septique compliqué de choc : réanimation
-Avortement septique sans choc mais saignement actif :
antibiotiques et
évacuation utérine immédiate
-Avortement septique sans hémorragie active :
Triple association d’antibiotiques pendant 10 jours au total
o Amoxicilline 1 g IVDL toutes les 6 heures.
o Gentamycine 160 mg toutes les 24 heures
o Métronidazole 500 mg toutes les 8 heures,
Evacuation utérine au besoin, après 48 heures d’apyrexie.
Soins après avortement
IV-Pronostic
-Synéchie utérine
-Grossesse extra-utérine
-Pelviagies chroniques
Conclusion
-Avortement septique, urgence gynécologique, prise en charge bien codifiée
20. Traitement médical de la grossesse extra-utérine
I-Généralités
1-Définition :
2-Intérêt
-Thérapeutique : plusieurs options
-Pronostic : récidive
Cotation
Criteres : 6 1 2 3
3-Surveillance
3.1-La surveillance est clinique
-douleurs abdo minopelviennes les 3 premiers jours souvent dues à
-Lyse de la GEU ou son expulsion.
-Possibilité d’une fissuration tubaire.
-En cas de doute l’échographie, qui n’est pas systématique en cas d’évolution simple, a toute sa
place. Le recours à la chirurgie doit être possible.
Conclusion : Grossesse extra-utérine, traitable par les médicaments, ou par chirurgie, mais la
décision doit être au cas par cas.
I-Généralités
Définition :
-Perte de sang d’origine génitale qui survient chez une femme enceinte à partir de la 28 en
semaines d’aménorrhée gravidique ou pendant le travail.
-Fréquence : 2-5% d’accouchement
-Intérêt : Pose un problème de diagnostic étiologique car, il s’agit d’un signe qui cache
plusieurs entités nosologiques.
. III-Etiologies
1-Liées a la grossesse
Il s’agit des Hémorragies d’origine endo utérine
-Placenta prævia(fréquence de 1,1% a Yaounde)(9)
-Placenta abruption (fréquence de 0,4% a Yaounde)(10)
-Rupture utérine (fréquence de 2,8/1000 a Yaoundé)(11)
-Hémorragie de Benkiser
-Bouchon muqueux hémorragique
2-Hémorragies intercurrentes
II-Démarche diagnostique
-Evaluation rapide permettant de confirmer l’hémorragie, d’avoir une orientation étiologique et
son impact sur l’état général.
Anamnèse : histoire rapide et détaillée insistant sur :
- Quantité de saignement
- Saignement spontané ou induit
IV-CAT Thérapeutique
1--Placer la patiente au repos absolu et calmer son anxiété.
2-Appel a l’aide
3-Demander le sang en réserve (1000cc), Hématocrite et HB
4-surveillance des signes vitaux
5-Contre-indication a la relaxants utérine
6-si saignement excessif, alors examen du double set
Conclusion
Devant toute hémorragie tardive de la grossesse, évaluation rapide et prise en charge immédiate
avant de procéder à l’investigation approfondie.
I-Généralités
Définition :
-Insertion totale ou partielle du placenta sur le segment inférieur de l’utérus à partir de la 28eme
semaine d’aménorrhée, avec manifestations hémorragiques. La fréquence du Placenta prævia,
1,1% a Yaounde)(9).
Intérêt :
-Cette définition est adoptée dans le contexte de pays développés des la 22eme d’aménorrhée
gravidique.
-C’est la cause la plus fréquente d’hémorragie dans le dernier trimestre de la grossesse.
-Dans ses formes graves, le placenta prævia entraîne des complications chez la mère et le fœtus
pouvant aboutir au décès. C’est donc une urgence obstétricale.
II- Diagnostic
1-Signes Pendant la grossesse :
1.1-Signes fonctionnels
-Hémorragie de survenue inopinée, indolore, sang rouge vif, provenant de la cavité
utérine, ayant tendance à se répéter,
-Parfois déclenchée par les rapports sexuels ou le toucher vaginal
1.2- Signes physiques
-pâleur des conjonctives et des muqueuses
-signes de choc (parfois)
-présentation haute,
-souvent excentrée et anormale
-BDCF présents
-Contre-indication au TV. (Exception sur table opératoire en prélude a l’accouchement,
sensation de matelas entre la présentation et le segment inférieur)
1.3-Examens complémentaires
-Groupe sanguin/rhésus
-NFS
-Echographie dans les formes modérées: le placenta est bas inséré (distance entre bord
inférieur du placenta et orifice cervical interne < 10 cm)
2-Signes Pendant l’accouchement
2.1-Signes fonctionnels
-Hémorragie de survenue inopinée et indolore faite
-Sang rouge vif, provenant de la cavité utérine, ayant tendance à se répéter,
-parfois déclenchée par le toucher vaginal
2.2-Signes physiques
-pâleur des conjonctives et des muqueuses
-Signes de choc (parfois)
-Présentation haute, souvent excentrée et anormale
-Utérus souple en dehors des contractions du travail
-BDCF présents
-TV contre-indiqué, mais lorsqu’il est réalisé sur table opératoire en prélude a
l’accouchement, sensation de matelas entre la présentation et le segment inférieur
-À l’examen du placenta, le petit côté des membranes <10 cm
I-Généralités
ii. Les placentas de groupe II : dont la limite supérieure est située entre la moitié
et le fond de l'utérus, sans conséquence habituellement.
iii. Les placentas du groupe III (placentas prævias) : qui sont entièrement situés
dans la moitié inférieure de l'utérus, ce groupe correspondent au placentas
praevias, justifiant une surveillance accrue.
I-Généralités
2.1 Définitions
HRP : Décollement prématuré du placenta normalement inséré survenant avant la sortie
du fœtus. La fréquence de l’hématome retro placentaire 0,4% a Yaounde)(10)
Placenta abrupto : Présence d’une collection sanguine en arrière du placenta en dehors
de l’accouchement.
2.2-Intérêt
- Il est possible d’avoir un hématome retro placentaire sur un placenta prævia
-HRP est possible sur une grossesse avant âge de viabilité
-Placenta abruptio est prononce seulement a l’âge de viabilité
- Pronostic : décès fœtal et complications maternelles (état de choc, troubles de la
coagulation, et insuffisance rénale).
-Examen complémentaire :
-échographie si état hémodynamique stable (diagnostic et vitalité fœtal). L’échographie
ne doit pas retarder la prise en charge.
-Test de coagulation au lit de la malade
III-Classification pronostique
Classification pronostique de SHER en 3 grades
-HRP Grade 1: métrorragie isolée
-HRP Grade 2: Signes cliniques présents, enfant vivant
-HRP Grade 3: MFIU, a) pas coagulopathie ou b) coagulopathie
2-Soins infirmiers
-1 ou 2 grosses voies veineuses
-NFA, plaquettes,
-Fibrinogénémie
-TCK, TP
-PDF,
-Sonde urinaire (Diurèse horaire))
-Surveillance: feuille de surveillance, pouls, TA, toutes les 15 minutes, diurèse horaire,
Volume des hémorragies (Peser), NFS + Hémostase toutes les heures.
3-Traitement médical
Lutter contre l’hypo volémie :
- sang frais ou conservé
- macromolécule en attendant volume inferieur à 1 litre
Lutter contre les troubles de coagulation
- Fibrinogène 2 ampoules de 1,5 g (soit 3g, répéter au besoin), (4 g élèvent de 100 mg
la afibrinogénémie).
- Plasma frais congelés : 10-15 ml/kg
- Concentre plaquettaire :
o Posologie: 0,5 x 1011/ kg de poids chez un adulte,
o passer les premiers ml très lentement (1 à 2 ml/mn)
o puis 10 ml/mn (durée moyenne de transfusion 30 mn).
4- prise en charge obstétricale
-Si fœtus vivant, césarienne sauf si travail avance,
-Si fœtus mort, et instabilité hémodynamique : Césarienne
-Si fœtus mort, avec stabilité hémodynamique : RAM, accouchement dirige, si au bout
de 2 heures sans évolution, alors césarienne
I-Généralités
- Définition
Solution de continuité siégeant au niveau du corps de l’utérus survenant généralement
au cours du travail et de l’accouchement. La fréquence des ruptures utérines 2,8/1000 a
Yaoundé)(11)
- Intérêt
met en danger d’emblée la vie de la mère et du fœtus.
résulte généralement d’une surveillance inadéquate du travail d’accouchement, de
l’utilisation inappropriée des ocytociques ou de la pratique inappropriée de certaines
manœuvres obstétricales.
II- Diagnostic
1-diagnostic positif
1.1-Signes fonctionnels:
1.2-Signes physiques:
-Abdomen sensible
-Parties fœtales aisément palpables sous la peau de l’abdomen (fœtus hors de la cavité
utérine)
III-PEC Thérapeutique
1-Mesures générales
- En cas de choc : réanimation
- En absence de choc : rétablir le volume sanguin en perfusant du sérum physiologique
ou du ringer lactate.
I-Généralités
-Définition : Situation marquée par la non délivrance du placenta, 30 minutes après la
naissance.
-Intérêt : La rétention placentaire environ 2% des accouchements.
-Classification : rétention totale, rétention partielle.
II-Cause
-La cause la plus fréquente de la rétention est une contraction inadéquate de l’utérus après la
naissance.
-Plus rarement c’est l’implantation placentaire pathologique avec absence de plan de clivage
qui est responsable de la rétention, les villosités placentaires sont adhérentes aux couches
profondes de l’endomètre ou au myomètre.
-Qu’elle soit ou non hémorragique, est bien codifiée et nécessite une systématique rigoureuse
afin d’éviter les complications liées à la pathologie et au geste.
I-Généralités
1-Définition de l’OMS :
-Délivrance artificielle (= manuelle)
- Délivrance artificielle : extraction manuelle du placenta hors de l’utérus
-Préparer pour une éventuelle laparotomie
-NB : Ne pas confondre avec révision utérine qui est le contrôle de la vacuité et de l’intégrité
utérine.
II-Indications
-Hémorragie de la délivrance, le placenta étant partiellement décollé, retenu ou
incarcéré dans l’utérus
-Non décollement placentaire après 30 minutes d’attente depuis l’accouchement
III-Matériel
-Plateau stérile
-Gants plastiques
-Gants latex stériles
-Antiseptiques
-Antibiotiques
-Utéro toniques
-Sérum + vaccin antitétanique
-Compresses stériles
-Bock pour toilette vulvaire.
IV- Conduite de la délivrance manuelle
-Préparer psychologiquement la patiente (rassurer et mettre en confiance)
-Mettre la patiente en position gynécologique
-Faire un analgésique – péthidine (dolosal) si disponible
-Respecter les règles d’asepsie,
-Porter des gants stériles
-Introduire la main droite dans les voies génitales suivant le trajet du cordon
-Empaumer de l’autre main le fond utérin et l’abaisser vers le pubis
I-Généralités
- Définitions
HPP immédiat = c’est un saignement provenant des voies génitales de quantité
supérieure a 500 cc après un accouchement par voie basse, ou > a 1000 cc après un
accouchement par césarienne et / ou ayant un retentissement sur l’état de la mère. Il
survient dans les 24 heures suivant l’accouchement. Une fréquence de 4,1% a été
rapporte au CHU de Yaoundé (14).
HPP tardif : Saignement survenant au delà de 24 heures et dans les 45 jours après
l’accouchement.
II-Etiopathogénie
II-1-Causes des HPP immédiat
Atonie
Rétention totale ou partielle
Inversion utérine
Coagulopathie
Rupture utérine sous ocytocique ou non
Déchirures des voies génitales
Hématomes périgénitaux
II-2-Cause des HPP tardif
Endométrite
Rétention des cotylédons
II-3-Facteurs favorisants
Trouble de la coagulation
Facteurs favorisants
Traumatisme du tractus génital
Episiotomie, lacérations vaginales
Origine utérine : Atonie utérine, travail prolongé ou très rapide , travail sous
ocytocine, Beta-mimétiquesinf à ,6h avant l’accouchement, distension utérine
(grossesse multiple, hydramnios, macrosomie), grande parité,ATCD d’atonie
utérine, chorioamnionite, utérus myomateux, malformations, certaines
anesthésies générales, halothane, rupture utérine, rétention placentaire et
anomalies d’implantation placentaire, (accreta, increta, percreta), intervention
utérine , Vessie pleine (globe), Troubles de coagulation
III-DIAGNOSTIC
2-Signes généraux
-Saignement vaginal +++
-Hypersudation
-Lipothymie
-Vertige
-Froideur des extrémités/cyanose
-Pâleur
-Syncope
-Pouls > 120/min
-TA < 8/5
-FR> 30 / min
-Diurèse< 30 ml/heure
6-endométrite : Antibiotique+Anti-inflammatoire
7-Si trouble de coagulation : Plasma frais congelé.
2-Conduite préventive
-CPNR
-GATPA
-Pronostic fonctionnel : -Aménorrhée par apoplexie hypophysaire : syndrome de Sheehan
Conclusion : HPP, Affection fréquente, Affection évitable, Affection grave, Mettant en jeu le
pronostic maternel, Impose une PEC urgente et pluridisciplinaire.
I-Généralités
Définitions : ensemble de procédures physiques employées pour empêcher limiter le flux
sanguin dans le placenta et par conséquent arrêter l’HPP.
Classification :
-Compression
on bi manuelle de l’utérus
-Compression de l’aorte
II-Indications
-Hémorragie
Hémorragie du postpartum persistante après assurance de vacuité
-HPP
HPP après extraction artificielle partielle ou totale du placenta
-HPP
HPP avec rupture utérine en attente
Conclusion :
La compression bi manuelle de l’utérus ou la compression de l’aorte constituent des moyens
adjuvants au traitement médical d’une HPP ou un traitement ne adjuvant en attendant une prise
en charge chirurgicale.
I-Généralités
1-Définition
-Situation
Situation caractérisée par une instabilité hémodynamique le plus souvent suite a une
hémorragie.
-Il
Il existe d’autres formes d’hypovoléme comme les vomissements, la déshydratation.
-le
le choc hypovolémique ne doit pas être confondu à un choc septique dans lequel l’instabilité
est le fait d’une vasodilatation périphérique due a des toxines bactériennes.
Conscience Altérée
Hypersudation
Froides, cyanosée
Extrémités
pales
Conjonctives
>120/min
Pouls
< 8/5
TA
> 30 / min
FR
Fréquence cardiaque
< 100 100-120 120-140 > 140
(/min)
anxieux/
normal/ anxieux/ confus/
Fonction cérébrale effrayé
légèrement anxieux confus inconscient
hostile
Critères L M S
Position Trendelenburg X X X
Respiration -Vacuité des voies X X X
aérienne
-Oxygénation par
masque ou lunettes
nasales
Les voies Voies veineuses -2 grosses voies : X X X
14,16 Gauges
-Voie centrale
Sonde urinaire à Bilan hydrique X X X
demeure
Remplissa Cristalloïdes (SS Début 500-3000 ml, X X X
ge 9/1000, Ringer)
Colloïde Non indispensable X X
(Géloplasma, (Alterner avec chaque
Dextran) flacon Sérum Salé)
Prévention Gluconate de 1 ampoule tous les 2 X X
de CIVD Calcium 10% litres de sang
116
PM Tebeu et al. Service de Gynécologie et d’Obstétrique, CHU de Yaounde, Fiches d’attitude, édition de Juillet. 2016
I-Généralités
-Définition
-Situation caractérisée par une instabilité hémodynamique le plus souvent suite à une
une vasodilatation périphérique due à des toxines bactériennes.
-Ne pas confondre avec le choc anaphylactique qui est conséquence d’une allergie,
mais de tableau clinique comparable a celui du choc septique excepté le contexte
infectieux.
II-Diagnostic
Le diagnostic est celui du choc, sauf que
-l’anamnèse fait ressortir le contexte infectieux
-L’évolution aussi permet de repréciser le diagnostic, car le patiente ne s’améliore pas
avec le remplissage.
III-CAT
La prise en charge du choc septique impose en plus des mesures semblables à celles
adoptées en cas de choc hypovolémique des mesures spécifiques.
1-Mesures générales comme pour tout choc
2-Remplissage
3-Antibiotiques en association
4-Corticoïdes
5-Vasopresseurs, ce qui relève du domaine de la réanimation
117
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118
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I-Généralités
Facteurs de risque :
-HRP
-MFIU
II-Diagnostic
1-Anamnèse : Contexte
3.1-Procédure
--Matériel : tube sec, seringue, coton, alcool, sparadrap
--Conduite pratique
1.) prélever 2 ml de sang veineux dans un tube à essai en verre propre et sec
2.) tenir le tube dans le poing fermé pour le maintenir au chaud si,
3.) au bout de 4 mn, un caillot se forme et que tout le sang du tube se coagule
permettant de retourner complètement le tube, alors il n’y a pas de trouble de
coagulation si,
4.) au bout de 7 mn, le sang n’est toujours pas coagulé ou si le caillot est mou
et se désagrège facilement cela évoque une coagulopathie.
119
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Conclusion
La CIIVD est une situation d’extrême urgence, la prise en charge doit être
pluridisciplinaire, et la réanimation est au centre.,
120
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121
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II-CAT diagnostique
1-Circonstance : femme en travail, BDCF anormaux, LA méconial
2-Anamnèse : peux contributive
3-Examen clinique : RCF, LA, contractions utérines
4-Examen paraclinique : Cardiotocographe
5-Synthèse clinique
Tracé normal implique fœtus en bon état même si LA verdâtre (méconial)
Tracé anormal implique état Incertain
III-CAT
1-Moyens
• Extraction
• Changement position mère
• Oxygénation
• Baisse contraction utérines
• Traitement de l’hypotension
2-Conduite pratique
2.1-Dans tous les cas : Anesthésiste, biologiste, instrumentiste du bloc opératoire,
néonatalogiste
– Appel a l’aide
– Décubitus latéral gauche,
– oxygénation (6l/min)
2.2-Geste conduite de l’accouchement
• Tracé normal ou tolérable : Abstention
• Tracé anormal
– Moyens simple si décélération après 5 Contractions
– Anomalie extrême: CS si décélération après 1 CU
• Dilatation < 8 cm : Césarienne d’urgence
• Dilatation de 8-10 cm : Ventouse
• Dilatation Complete : Ventouse ou forceps
• DCP : césarienne
Conclusion :
• SFA est une urgence obstétricale, elle peut être de cause maternelle, annexielle,
ou fœtale ; une bonne évaluation clinique et para clinique est nécessaire pour le
diagnostic ; la prise en charge doit être rapide.
122
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I-Généralités
I-Généralités
Définition : C’est la descente du cordon ombilical en avant de la présentation, les
membranes étant rompues.
Fréquence : 2,1 à 6,6 pour 1000 accouchements (1). Au Cameroun, 2,8/1000
accouchements(2)
II. Diagnostic
1-Diagnostic positif
Repose sur le toucher vaginal systématique de toute parturiente avec :
• Rupture spontanée des membranes,
• On sent le cordon en avant de la présentation,
• Altération du RCF comme complication.
123
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3-Cas particuliers:
En présentation du siège : si procidence avant dilatation complète : césarienne
En présentation transverse ou de l’épaule : l’indiction thérapeutique dépend de la
présentation et non de la procidence.
Conclusion
124
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I-Généralités
-Définition : Apparition de contactions utérines régulières (au moins 1/10 minutes),
douloureuses, associées à des modifications cervicales, à un terme de la grossesse situé
entre 28 semaines et 36 semaines d’aménorrhée révolues.
-Fréquence d’accouchement prématuré spontané est de 8% en France (3). Yaoundé,
Cameroun, 5 % (4).
II-Diagnostic
1-Diagnostic positif
Forte suspicion est basée sur l’interrogatoire, et orientée par l’examen physique
et confirmée par le bilan complémentaire. En absence de test rapide en salle
d’accouchement, on se contente de l’Anamnèse et de l’examen clinique.
Critères du diagnostic
- Les contractions doivent être régulières et fortes.
- les contractions devraient modifier le col (effacement et dilatation)
- la patiente devrait sentir les contractions.
2-Diagnostic différentiel :
2.1- Faux travail : colopathie fonctionnelle, cystite
2.2- Contactions de Braxton-Hicks,
non douloureuses,
début des 20 SA,
irrégulières (toutes les 60 min au début ; toutes les 15 min dès 37
SA)
125
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126
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0 1 2 3 4
Score MAP
<3 Légère
3-6 Modérée
>6 Sévère
127
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Tocolyse en hospitalisation :
2-Tocolyse
VII-Indications thérapeutiques
1-Si MAP légère :
-Hospitalisation,
-repos,
-sédation,
-recherche étiologique
2-Si MAP modérée ou sévère
-Hospitalisation
-Repos strict
-Tocolyse en 48 heures
VIII-Options de tocolyse
128
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1.2-Indications préférentielle
-en cas de diabète,
-de grossesse multiple,
-en présence d’une HTA,
-en cas d’échec ou en présence d’effets secondaires du Salbutamol
1.3- Précautions
- Risque d’hypotension sévère rare : bien toléré, même si TAS < 100 mmHg
- Effets secondaires : érythème facial, céphalées, nausées, allergies.
- Contre-indication aux inhibiteurs calciques : traitement par sulfate de
magnésium, Anesthésie péridurale.
1.4-Nursing
-Garde veine,
-contrôle de la TA toutes les 5 minutes pendant 15min après chaque comprimé
d’Adalat
-Si persistance des contractions utérines, ajouter 20 mg après 15 minutes (max
40mg, à la 1ère heure)
2.2-Surveillance maternelle,
-Surveiller pouls, TA, FR, douleurs thoraciques
-Stop salbutamol si tachycardie sévère, (Pouls > 120/min), si hypotension, (TA 8/5),
douleurs thoraciques, dyspnée
130
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Définition
Situation obstétricale marquée par un risque élève d’accouchement à un âge ou le fœtus
insuffisamment développé en vie d’être apte a l’autonomie respiratoire
Indications
-Risque d’accouchement avant terme entre 28 et 34 semaines :
-Contractions utérines et/ou modification du col
-Rupture des membranes
-Pathologie maternelle ou fœtale entraînant un risque d’accouchement avant terme.
Posologie:
-Celestene chronodose 12mg (2 amp de 6mg de bétaméthasone) im à 24h d’intervalle
(soit un total de 24mg par cure de maturation).
-Dexamethasone (6mg à répéter toutes les 12 heures, 4 doses)
Conclusion :
la maturation pulmonaire est une action fondamentale en cas de menace
d’accouchement prématuré
131
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I-Généralités
-Définition
Mort fœtale in utero (MFIU): arrêt de l'activité cardiaque fœtale au-delà de 14 SA.
Diagnostic a ne pas confondre avec la fausse couche précoce (5).
-Intérêt
Elle pose le double problème de son diagnostic étiologique et de sa prise en charge
médicale et psychologique.
II Classifications
-Mort fœtale in utero précoce : arrêt d’évolution du produit de conception avant son
expulsion ou son extraction complète survient entre 14 et 24 semaines d’aménorrhée
-Mort fœtale in utero tardive et tardive si elle survient à partir de 22 semaines de
grossesse ou 24 SA révolues ou de poids au moins égal à 500 g en absence de données
sur l’âge gestationnel (6).
III-Diagnostic
1-Diagnostic positif
• Age gestationnel de 14 SA au moins,
• Disparition des mouvements actifs du fœtus
• Absence de BDCF
• Echographique : absence d’activité cardiaque, absence de MAF, plus tard
double contour crânien.
• L'échographie obstétricale à ce stade doit confirmer que les mensurations
fœtales correspondent au terme, pour distinguer cet accident d'une grossesse
arrêtée non expulsée découverte tardivement. Cette distinction est
importante, car les causes sont différentes et modifient la prise en charge
ultérieure de la patiente.
132
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- 2eme degré : 3-8eme jour, les phlyctènes s’étendent atteignant la face et le crane
qui sont les derniers à desquamer, les phlyctènes se rompent laissant le derme
V-CAT thérapeutique
1-Mesures générales
-Counseling
-Bilan d’hémostase : NFS, Plaquettes, Fibrinogène, TS, TC, TP, GS RH,
-préparer 2 unités de sang frais
-Bilan étiologique si possible
-Traiter l’étiologie possible: Anti palustre, Antibiotique, antihypertenseur,
-Evaluer le score de Bishop
2-Déclenchement- expulsion
2.1-Score de Bishop non favorable
-misoprostol 50 microgrammes à renouveler au bout de 6 heures
-Autres méthodes de maturation cervicale : laminaire, sonde de Foley
Conclusion :
La MFIU est une situation grave imposant une prise en charge physique et
psychologique
134
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I-Généralités
1-Définition
L’OMS définit la rupture prématurée des membranes comme solution de
continuité entre le chorion et de l’amnios, depuis au moins une heure de temps
avec absence de travail d’accouchement sur une grossesse en âge de viabilité de
22 semaines (7).
II-Diagnostic
1-Diagnostic positif
-Signes fonctionnels : Ecoulement de liquide par le vagin, jour et heure de la
rupture, âge gestationnel
-Signes physiques : écoulement du liquide sur les jambes, au spéculum (Valsalva
positif), TV à éviter (ne les faire qu’avec des gants stériles s’ils sont
nécessaires), Diminution de la hauteur utérine, présence ou absence de BDCF,
Présentation fœtale, Installer le spéculum stérile, visualiser col utérin pour
liquide
-Signes para cliniques
- Biologie : Prélèvement vaginal + culture + antibiogramme, NFS, CRP,
GS/RH
- Echographie obstétricale
- Enregistrement du RCF
- Test à la NITRAZINE si disponible
- Test d’Arborisation
2-Diagnostic différentiel
Ne pas confondre RPM et avortement inévitable caractérisée par le même
tableau clinique, sauf que la grossesse n’est pas encore en âge de viabilité.
La intempestive de membranes, elle se produit en travail , amis avant dilatation
complète
135
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III-CAT
III-1-RPM avant 28 SA (ou 6 mois)
Dans notre contexte, il ne s’agit pas de RPM, mais d’avortement tardif inévitable, le
pronostic fœtal très sévère, message à intégrer dans le counseling.
- Hospitalisation
- -Antibioprophylaxie (ie Erythromycine 500 mg . 1 g x 2 / j per os)
- Counseling pour l’interruption de la grossesse
- Port de garnitures stériles (au moins propres)
III-2-RPM entre 28 SA et avant 34 SA sans complications
1- Hospitalisation
2- Antibioprophylaxie (idem supra)
3- Maturation pulmonaire
4- Tocolyse si CU de travail
5- Port de garnitures propres
III-3-RPM entre 34 SA et avant 37 SA, Sans complications
1- Hospitalisation
2- Antibioprophylaxie ( idem supra)
3- Pas de tocolyse
4- Expectative pendant une à deux semaines, puis accouchement (VB ou CS).
III-4-RPM a partir de 37 SA sans complications
1- Hospitalisation
2- Antibioprophylaxie (idem supra)
3- Pas de tocolyse
4- Evaluer le score de Bishop
5- Expectative pendant 48 heures puis accouchement
IV– Surveillance
- Clinique : température, pouls, garnitures, MAF, BDCF
- Biologie : CRP, NFS / RCF / jour ;
- Echographie obstétricale ; PV + culture + antibiogramme / semaine.
Tableau : synthèse de la CAT en cas de RPM selon l’AG
136
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V-Complications
1- Complications : chorio-amniotite, SFA, présentation du siège, procidence du cordon
2-CAT devant les complications : Accouchement, VB ou Césarienne selon le cas
Conclusion: RPM, situation a risqué pour la mère et le fœtus, c’est une urgence
obstétricale.
137
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I-Généralités
-Définition
La tension artérielle élevée au cours de la grossesse est caractérisée par les valeurs
tensionnelle ci-après (TAD >= 90 mm Hg avec ou sans TAS >= 140 mm Hg).
-Fréquence : Hypertension artérielle gravidique à Yaoundé 5,45% (12)
II-Classification
1-Classification générale
-On distingue l’hypertension gravidique et l’hypertension chronique
1-Hypertension gravidique (liée à la grossesse)= HTA induite par la grossesse
C’est celle qui survient au-delà de 20 semaines d’aménorrhée, pendant le travail et/ou
dans les 48 heures qui suivent l’accouchement; on distingue deux entités d’hypertension
artérielle gravidique :
- Hypertension sans protéinurie ni œdème ou HTA gestationnelle
- Hypertension avec protéinurie : c’est la pré éclampsie qui se subdivise en
modérée et sévère et qui peut conduire à l’éclampsie dans 36,8% de cas (13).
2-HTA non induite par la grossesse
Encore appelée HTA chronique, elle est préexistante à la grossesse ou découverte
avant 20 semaines d’aménorrhée. Elle peut se compliquer de protéinurie : c’est la pré-
éclampsie surajoutée.
2-Classification selon l’OMS
139
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III-CAT thérapeutique
1-Décision thérapeutique dépend de
-La sévérité de l’hypertension
-Age gestationnel
-Si en travail ou pas
2-Mesures générales
1-Repos
2-Surveillance
3-Mesures Pharmacologiques
1-Anti HTA
2-Sulfate de Magnésium
3-Corticoïdes
4-Tocolytiques
5-Ocytociques
4-Mesures Obstétricales
1-Accouchement par voie basse
2-Césarienne
140
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IV-Surveillance
Si HTA chronique traitée, réévaluer le traitement antihypertenseur,
-Contrôle médicale tous les 15 jours.
-Surveillance tensionnelle par une sage femme à domicile 2 fois par semaine.
-Evaluer la nécessité d’un arrêt de travail.
-Hospitalisation en cas d’aggravation de l’HTA ou d’apparition de signes de pré
éclampsie.
-Evaluation échographique dès 32 semaines avec croissance fœtale et Doppler
ombilical et cérébral.
-NST à chaque consultation
Conclusion : Dans tous les cas la PEC sera fonction de l’entité étiologique
141
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41. Pré-éclampsie
I-Généralités
-Définition
Etat caractérisé par la survenue habituellement après la 20 è semaines de la grossesse
par une augmentation de la pression diastolique avec une augmentation ou pas de la
Tension artérielle systolique, ainsi que de la protéinurie.
-Intérêt
-Diagnostic : clinicobiologique
-Pronostic : sévère pour la mère et pour le fœtus
II- Diagnostic
3-SPC :
PE Légère PE Sévère
Céphalées - +/-
142
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Nicardipine (Loxen par voie veineuse) Présentation: 1mg/ml. Diluer dans 5% Glucose .
Injecter 2.5mg puis, after 10’ répéter 2.5 mg, jusqu’a une dose cumulée de 10mg .
Ou Perfusion 8-15mg/h pendant 30 minutes. NB, n’administrer que TAD >=110 mHg.
DCI Risque
Familles
Diazépam, inj, comp Hypotonie néonatale
Sédatifs
3-Mesures obstétricales
Les indications thérapeutiques
3.1- PE légère :
-Repos, surveillance en environnement calme, Maturation pulmonaire a entre 28-33
semaines.
-PE légère : accoucher des le terme de 37 semaines
3.2-PE sévère
-accoucher dans les 24 heures (si bon score de Bishop alors induction, si mauvais score
de Bishop alors Césarienne)
3.3-Eclampsie : accoucher dans les 12 heures (si bon score de Bishop alors induction, si
mauvais score de Bishop alors Césarienne)
3.4-SFA
-C/S d’urgence,
- AVB instrumental si travail avance
144
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145
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I-Généralités
Definition:
-sigle signifie, H :haemolyse, EL : elevated liver enzyme, LP : low platelet count
-Entité nosologique caractérisée par des complications multi viscérales d’une
préclampsie avec atteinte sévère du foie et des éléments figures du sang.
II- Diagnostic
II-1-Circonstance de découverte
-Patiente pré éclamptique connue en tableau d’’aggravation
-Tableau inaugurale de pré éclampsie des signes d’aggravation
II-2-Signes fonctionnels :
-Aucun n’est caractéristique.
-Douleurs épigastriques (90%)
-Nausées et vomissements (50%)
-Malaise dans les jours précédents (90%)
II-3-Signes cliniques
-Elévation de la PA
-Ictère
-Hépatomégalie
II-3-Laboratoire :
-Thrombopénie en dessous de 100G/l
-ASAT/ALAT sup à 3 déviations standard
-Bilirubine totale sup à 25umol/l
-Schizocyste sur le frottis sanguin
-Test de coagulation
III-Complications :
-Décollement placentaire
-Hémorragie cérébrale
-CIVD
-Cécité corticale
-Nécrose tubulaire aigue
-Nécrose périportale
-Hématome sou-capsulaire du foie
-Rupture spontanée du foie
IV- CAT :
1-Mesures générales : réanimation
2-Mesures obstétricales : accouchement immédiat
Conclusion : situation grave, doit être évite par une PEC adéquate de la PR
éclampsie
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I-Généralités
Définition
-Situation imposant la prévention de la PE chez une femme avec des facteurs de risque
de pré-éclampsie
III-Protocoles
-Aspirine: 75 à 150 mg de 12 a 32 semaines
• 16% de réduction des complications
• 19% réduction du risque de PE,
• Calcium Supplémentation des 20 semaines 1000- 1500mg/j
-Supplémentation des 13 semaines
• VITC 1000mg/j +
• VIT E 400 IU/j
-supplémentation en Fruits & végétaux
Conclusion : Toujours penser a la prévention secondaire en cas de PE
148
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I-Généralités
Définition : situation marquée par la découverte du diabète pour la première fois chez
une femme enceinte qui n’avait jamais été reconnue comme diabétique.
Toute test suspect impose un test de surcharge (100 g de sucre peros ou hyperglycémie
provoquée par voie orale)
III-2-test de surcharge
0,95g/l
0 (A jeûne)
1 heure 1,80g/l
2 heures 1,53g/l
150
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I-Généralités
• Définition
Situation au cours de laquelle la glycémie est anormale chez une gestante. Deux
situations se présentent : Diabète existant avant la grossesse et diabète apparu ou
diagnostique au cours de la grossesse.
• Classification selon l’OMS
i-Diabète de type 1 : insulinodépendant, commençant habituellement dans l’enfance ou
chez l’adulte jeune. Il représente moins de 10% de tous les diabètes.
ii-Diabète type 2 : non insulinodépendant, mais parfois insulino traité, découvert le plus
souvent à l’âge adulte, il représente 90% de tous les diabètes et reste souvent inconnu.
iii-Diabète gestationnel
II-1-3-En postpartum
1. Stop insuline
2. Surveiller glycémie
3. Conseiller l’allaitement
4. Glycémie à jeune, 3-6 mois après (Risque de diabète non
insulinodépendant).
5. Exercice, 2 fois par semaine
6. IMC < 25 kg/m 2 de SC
II-2-CAT pour le nouveau-né
1-Alimentation aussitôt à la naissance
2-Surveillance de la glycémie :
-Glycémie à 1h de vie puis renouvelée toutes les 2h, elle doit rester supérieure à
0,4 g/l.
-Si hypoglycémie, transfert en néonatalogie
III- CAT en cas diabète pré gestationnel
III-1-Préparation de la grossesse
-Programmer la grossesse
-Doit être informée sur les méthodes de contraception
-Pouvoir choisir le moment de conception
-Le diabète doit être bien équilibré 2-3 mois avant la conception pour éviter
l’embryofoetopathie
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I-Généralités
Définition : situation caractérisée par une affection cardiaque chez une femme enceinte
Intérêt : -Décompensation souvent de la classe III avec létalité de 38%. Stade III : 4-6 %
de mortalité maternelle
II-Diagnostic
III-1-Moment d’aggravation
-Dernier trimestre de grossesse
-Pendant le travail
-En postpartum précoce
III-2-Signes de décompensation
1-Baisse de l’habilite de travail domestique
2-Dyspnée
3-Hémoptysie
4-Œdème
5-Tachycardie
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V-3-Conduite de l’accouchement
Conclusion : cardiopathie et grossesse, situation critique pour `la mère et pour le fœtus
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I-Généralités
Définition :
La drépanocytose est une affection génotypique caractérisée par l’apparition d’une
hémoglobine S. Ainsi dans l’hémoglobine s, en position 6 sur la chaine B, l’acide
Glutamique est remplacé par la Valine. Elle se distingue de l’hémoglobine C, où sur le
même site l’acide Glutamique est remplacé par la Lysine et de la thalassémie B, où
toute la chaine B est absente. Il s’agit donc d’une affectiongénétique qualitativeet non
quantitative.
HbSS : 1-2% au Cameroun
HBSS : 15-18% de la population Camerounaise
III-Diagnostic
-
III-CAAT
III-CAT pendant la grossesse
i
ii-A faire
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-Hyperthermie/froid
-Effort physique
-Stress
-Intoxication alcoolique,
II-CAT diagnostique
1-Circonstance de découverte
- Le diagnostic de la drépanocytose peut être fait avant, pendant ou après la
grossesse.
-Diagnostic dans un contexte de crise sur grossesse :
• crises anémiques,
• crises douloureuses,
• les infections urinaires,
• l’infection pulmonaire,
• la protéinurie,
• l’hypertension artérielle.
2-Anamnèse : ATCD de crises douloureuse, de transfusion sanguine a répétition
3-Examen physique : ictère, HU petit par rapport l’âge gestationnel
III-CAT thérapeutique
2-Moyens préventifs :
Donner pendant la grossesse
-acide folique, 5 mg (Foldine, 1 cpx3/j)
-surveillance de la vélocimétrie utérine dès la 28 ème semaine,
-apport de fer sous resserve de la nature ferriprive prouvée d’une anémie.
-transfusion sanguine prophylactique toutes les 2-4 semaines conseillée dès la 28
ème semaine. (Culot sanguin à 37C de 500 cc du sang frais, tous les mois des le
début du 2e trimestre)
Eviter pendant la grossesse
-TFS complet trop froid
-Solutés hypertoniques
-Diurétiques
-Hyperglycémiants
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-Beta mimétiques
-Mesures générales
-repos,
-l’oxygénation,
-l’hydratation,
-le réchauffement,
-e recours aux myorelaxants comme le Spasfon à tout âge ou le Buscopan après
le 1er trimestre,
-et les antalgiques comme le Dafalgan sont des moyens médicaux usuels.
-La Progestérone naturelle micronisée en cas de menace d’avortement ou en
prévention d’avortement à répétition avant 12 semaines (Utrogestan) tant utilisé
en cas de menace d’accouchement prématuré n’a pas été prouvée, en revanche
des cholestases hépatiques ont été décrites)
-L’Hydroxy progestérone caproate (Progestérone retard) est indiquée pour les
menaces d’avortement et menace d’accouchement prématuré.
-Les solutés hypertoniques sont déconseillés au regard du risque de
déshydratation du globule rouge facteur de falciformation.
5-Besoin en contraception
-Le DIU est préféré pour la contraception temporaire cependant une surveillance
anti infectieuse rigoureuse s’impose étant donné que l’endométrite puerpérale est
fréquente.
-La ligature tubaire bilatérale est convenable pour celles qui pensent avoir le
nombre d’enfants désiré
-Les micropilules peuvent être conseillées.
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I-Généralités
-Définition : Situation clinicobiologique caractérisée par le présence chez une gestante
d’un taux d’Hb< 10g/100 ml accompagne ou pas de signes fonctionnels et physiques
-Fréquence: 15-30% de grossesses, 30% en région semi urbaine du Cameroun.
II-Etiopathogénie
1-Facteurs de risque
Tableau 34: Facteurs de risque de l’anémie en grossesse
3-Etiologie
i-Déficit d’apport : Carence nutritionnelle, Carence en Fer, Carence en Acide folique,
Carence en VIT B12, Carence en VITB12 et Ac Folique,
iii-Déficit médullaire: Insuffisance rénale: déficit érythropoïétine, Intoxication
iii-Destruction: Parasitose, Hémolyse
iv-Perte : microscopique, macroscopique
III-Diagnostic
1-Clinique
-Signes fonctionnels: -Ceux de l’anémie : asthénie,vertiges,
bourdonnement,palpitations, gonflement des membres inferieurs, difficultés
respiratoires
-Ceux de la grossesse: Aménorrhée gravidique, pesanteur abdomino-pelvienne
-Antécédents pour recherche des facteurs de risque : Hématologiques (Drépanocytose,
thalassémie, saignement au cours de la grossesse), Absence de CPN recentrée,-Absence
de prise de Fer, Absence de moustiquaire, Absence de prophylaxie anti palustre
+Pâleur cutanéomuqueuse, ictère, Œdème des membres inferieurs.
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+glossite isolée : Elle est douloureuse constant dans l’anémie de Biermer, fréquente
dans 28% de cas d’anémie par carence en fer).
+Glossite avec ulcération : La langue peut devenir lisse et luisante et présenter de petites
ulcérations douloureuses. Dans l'ensemble la glossite sidéropénique est moins grave que
l’anémie pernicieuse ou de Biermer.
+Thorax: Cœur : souffle pan-systolique au moins 4/6, Hépatomégalie et splénomégalie.
2-Paraclinique
-Pour la grossesse : Echographie, BHCG.
-Pour l’anémie :Hémogramme
NFS normale
Hb 10 g/dl
TGMHb 32-36%
[8-10[ Anémielégère
[6-8[ Anémiemodérée
162
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Anémieetgrossesse
163
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IV-CAT
1-Moyens : médicamenteux, Transfusions sanguines, antiparasitaires, Fer :
2-Indications thérapeutiques
i-) Déterminants de l’indication
-Sévérité, étiologie, Tolérance, Bien être fœtal, Collaboration de la gestante, Age
gestationnel
ii-) Conduites pratiques
-Anémie décompensée : TFS (objectif, atteindre 10g/dl)
-Anémie sévère tolérée : avant 36 sem, Fer injectable, comp si 2e trimester
-Anémie modérée; fer comp
-SFA: accouchement par CS, TFS
-MAP : Tocolyse
-Toute anémie : traiter la cause
-Anémie sévère tolérée : Fer avant 36 SA, TFS si accouchement imminent,
-Anémie modérée : 1-2e T, Fer ; 3e T : réserve de sang.
-SFC sévère : Accouchement, TFS
-Parasitoses digestives : Anti helminthiase
• Fumarate de Fer (Fumafer 200 m, cp, 2-3 cp/j ; soit 66 mg de fer élément par
comp)
-Traitement préventif
-Prévention primaire : éviter les facteurs de risque
-Prévention secondaire : CPN recentrée, dépistage et traitement de l’anémie
asymptomatique, supplément en fer, TPI
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I-Généralités
1-Définition
-La fièvre est l'élévation de la température du corps prise au creux axillaire à 38°5.
• La température corporelle habituellement est à 37° ;
• À partir de 37.5°, on parle seulement de fébricule ;
• A partir de 40°, une fièvre doit être vraiment prise au sérieux ;
• Au delà de 41° on peut parle d'hyperthermie maligne.
2-Rappels : les variations de la température corporelle
-Prise orale : 37.2º-37.8º C
-Prise rectale : 37.8-38.4 C (soit une majoration de 0.6 C)
-La température s’élève de:
• 1° C si phase lutéale, le soir (18h-22h), climat chaud.
• 0.5° C si l’effort
III-Diagnostic étiologique
1-Paludisme
L’OMS distingue le paludisme simple et le paludisme grave. Au Cameroun, le
consensus est de considérer et traiter tout paludisme sur grossesse comme grave.
-paludisme simple : Arthralgie, Céphalées, Vomissements, Asthénie, Peleur, SPM,
-Paludisme grave :-Coma, Ictère, Œdème aigue du poumon, Fièvre+++, Anémiesévère
(< 6 g/dl), Insuffisance rénale, -vomissement incoercibles
1.2-La pyélonéphrite
-Signes généraux au premier plan : fièvre (38.5 - 39C) ; frissons, tachycardie
-céphalées, insomnies, signes digestifs (constipation, diarrhée, flatulence, haleinefétide,
langue chargée), -teint pale, conjonctives peu colorées, anémie surtout dans les cas a
colibacilles
-Signes fonctionnels et physiques de localisation urinaire :
• absents ou discret,
• parfois décelés a la rechercher des points douloureux lombaires ou urétéraux
• Oligurie : 500 a 600 ml/jour,
• ECBU : +,
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IV-CAT
1-Mesures générales
-Réhydratation : boissons/perfusion 2-3 litres par jour jusqu’à la baisse de la
fièvre
-Antipyrétique : Paracétamol, 1g toutes les 8h en perfusion ou en injection
jusqu’à ce que la température soit moins de 38.5C
-Métopimazine 10 mg IVDL jusqu’à l’arrêt des vomissements
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2-Traitement obstétrical
-Hospitalisation
-Tocolyse :
• Nifedipin comp 20 mg,
• Répéter après 15 minutes (max 40 mg à la première heure),
• surveiller la TA toutes les 15 minutes au cours des 60premières minutes)
• Continuer 3 a 8 comp/j selon l’évolution jusqu’à l’arrêt des contractions
• Durée maximale de tocolyse : 72 heures.
-Induction du travail avec du misoprostol, 25 mcg toutes les 6heures, jusqu’à
obtenir les CU effectives, maximum dose cumulée de 200 mcg ou 1 comp. pour
une patiente
Conclusion
La fièvre en grossesse est une situation fréquente et constitue une menace vitale pour la
mère et le fœtus. C’est une urgence obstétricale et impose une PEC rapide et
pluridisciplinaire.
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I-Généralités
-Fréquence de l’infection à Toxoplasma Gondii est variable selon les pays. Beaucoup
de femmes sont immunisées en début de grossesse. Cette immunité acquise est durable.
-Taux de séroconversion per gravidique : environ 7/100 grossesse
-Taux de contamination fœtale variable en fonction du terme
-Premier trimestre : 15%
-Second trimestre : 25%
-Troisième trimestre : 60%
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I-Généralités
-Définition : Infections par le papillomavirus humain non oncogènes (HPV), HPV6,
HPV11.
-La fréquence
-Formes condylomes acuminés chez la femme enceinte : 0,5 à 3 %.
-La prévalence des formes latentes :
- En grossesse : 28 %,
-Dans la population générale : 12%
-Cause de la forte prévalence en grossesse : baisse de l'immunité cellulaire au cours de
la grossesse favorisant la prolifération des PVH et réactivation des formes latentes.
-Formes cliniques : Il existe des formes infra cliniques et des formes condylomateuses.
II-Diagnostic
1-Découverte : Fortuite lors d’un frottis Cervico-vaginal ou en présence de lésions
acuminées
2-Anamnèse :
-notion de récidive,
-Peuvent apparaître pour la première fois au cours de la grossesse
3-Examen clinique
-lesions condylomateuses florides siègent de préférence sur le revêtement cutané ano-
génital et sur la muqueuse vulvaire ou vaginale.
- Tendance à la profération, favorisée par la diminution de l'immunité cellulaire et
l'augmentation de la vascularisation,
-Risque : surinfection et d'hémorragies
4-Examen paraclinique :
-ADN des HPV 6 et 11 dans ces lésions papillomatoses respiratoires.
-ADN des HPV a été démontrée chez des nouveau-nés dans le produit
d'aspiration naso-pharyngée effectuée à la naissance : 31 %
5-Evolution :
Condylomes acuminés de la femme enceinte : tendance à l'extension et leur
résistance aux traitements.
Après l'accouchement:
• restauration des défenses immunitaires,
• régressent parfois spontanément et
• disparaissent dans les suites de couches.
• Peut persister sous une forme infraclinique et évoluer vers le CIN1.
V-2-Traitement médical
-Lésions infra clinique :
-pas de risque évolutif plus important au cours de la grossesse que dans la
population générale
- aucun traitement,
-réévaluer a 2 mois après accouchement.
-Lésions exophytiques, traiter indépendamment de l'âge de la grossesse.
- CONDYLINE 0,5 % Solution pour application locale Flacon (avec 30
applicateurs) de 3,5 ml.
-Appliquer avec précaution sur le condylome avec l'applicateur contenu dans le
conditionnement, et laisser sécher. Jeter l'applicateur usagé.
-Prendre soin que la préparation ne soit pas mise en contact avec la peau saine.
-CONDYLINE doit être appliquée deux fois par jour pendant 3 jours
consécutifs.
-Le traitement peut être répété chaque semaine pendant un maximum de 5
semaines successives.
Changer d'applicateur après chaque utilisation.
-En cas de lésions condylomateuses d'une surface lésionnelle de moins de 5-6 cm²,
- l'acide trichloracétique à 50 ou 80 %,
-appliquer avec le coton tige.
-Taux de guérison après une application unique : 20-30 % et les administrations
répétées avec des intervalles d'une semaine sont possibles.
-Dans les condylomatoses ano-génitales Florides : résection de tous les sites sous
rachianesthésie.
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I-Généralités
1-Définition : situation pendant laquelle une femme enceinte porte en son sein le virus
Herpes Simplex
2-Cause : Il existe 8 type d’herpes virus, dont 2 types sont des Herpes simplex (HSV, le
type 1 oropharyngé et le type 2 génital).
3-Transmission : transmission se fait par voie sexuelle,
II-Epidémiologie
1-Fréquence
-Infection asymptomatique : 0,4% dans la population générale ; 1-2% chez les
patientes avec antécédents.
-60% des primoinfections sont asymtomatiques.
2-le risque de séroconversion pendant la grossesse : 2-3%
-30% au 1er trimestre,
-30% au 2 ème trimestre,
-40% au 3 ème trimestre,
3- Séroprévalence chez les femmes enceintes dépend du milieu socio-économique
-HSV1 : 30-40% ;
-HSV2 : 25-40%.
-Le risque de récurrence
-35-60% pour HSV2 et de
- 35% pour HSV1.
III-Risques de transmission verticale
1-Risque de transmission fœtale est de
-Herspes congenital très rare se fait par transmission transplacentaire avec
embryofoetopathie grave et risque de
-30-50% en cas de primo-infection,
-1-3% en cas de récurrence.
2-Clinique de l’herpes congénital :
-Malformatons congenitales : microcéphalie , calcifications, lésions cutanés ) ;
3 –Clinique de l’l’herpes néonatal :
175
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-Transmission a lieu dans 95% des cas lors de l’accouchement avec une
-incidence de 1-5 % naissances vivantes et un
-risque de mortalité et de séquelles graves de 60% (SNC, oculaires, cutanées).
IV-Diagnostic
1- Dépistage des patientes à risque à la consultation
-Antécédents chez la patiente et/ou le partenaire
-Examen vulvaire en début de travail chez toute parturiente
-Culture virale en cas de lésions cliniques
-La culture virale est la technique standard (grattage de la lésion, milieu spécifique mais
résultat en 48 heures.
-L’immunodiagnostic par immunofluorescence a une excellente sensibilité et spécificité
mais dépendant de la qualité du prélèvement : lésion récente non érodée dont il faut
décapiter la vésicule, gratter le fond et étaler sur puits. Transport immédiat au
laboratoire de dermatologie avec résultat dans les 30 minutes.
En dehors des heures ouvrables : fixation de la lame pendant 10 minutes à l’acétone 4°
dégrés et transport dés que possible au labo de dermatologie.
V-CAT
1-En cas de primoinfection maternelle : traitement possible par acyclovir (Zoviraz 200R
) 1comp x 5 /j ou valacyclovir (Zelitrex500mgR ) 1comp x 2 /j pdt 5 jours.
3-Mode d’accouchement
3.1-Accouchement par césarienne si
+Primoinfection dans le mois précédent
+Récurrence dans les 7 jours précédents
+Lésion clinique en début de travail
+Dans des cas de RPM < 6 heures.
3.2-Accouchement par voie basse
-dans les autres cas avec désinfection vulvo-vaginale à l’iode, isolement des lésions à
distance de la vulve, pas de monitoring par capteur interne du nouveau-né .
5- Traitement préventif
-dès 36 SA en cas de primo-infection ou récurrence durant la grossesse.
Attention à la contamination par le personnel soignant avec herpes labial
actif
Conclusion : situation fréquente, répercussion sur le nouveau né, impose une attention
particulière.
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I-Généralités
1-Définition : présence des ag HBS chez une femme enceinte
2-Intérêt : diagnostique, fondé sur le dépistage
II-Epidémiologie
1-Prévalence :
-Zones de haute endémicité (8-20 % de forme chronique dans la population),
-Cameroun (10%)
2-Mode de contamination
- le sang,
-les sécrétions génitales,
-la salive et
-lait maternel
-Mode de transmission, surtout périnatale.
III-Transmission périnatale
-Risque de TME
-En général : 25-50%
-Si AgHBe+ : 70-90%
-Moment obstetrical de transmission mère-enfant
Trans-placentaire : faible (3-10%),
Accouchement et Postpartum : 90%,
Allaitement : très faible
-Influence du stade de la maladie sur la TME
Hépatite aigue
3ème trimestre, TME : 60%,
-Conséquences de la TME
En cas de TME, 90% vont évoluer vers la chronicité alors que
dans la Transmission à l’âge adulte seul 10% d’évolution vers la
chronicité.
II-Diagnostic
1-Circonstance de découverte
• Sérologie maternelle lors CPN
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2-Bilan :
• Dépistage par AgHBs de l’HVB en CPN et en postpartum précoce
• Marqueur d’évolutivité
• Bilan des complications : ASAT, ALAT.
3-Synthèse de l’évolutivité
Tableau : Formes évolutives de l’HVB et risque de contagiosité
Incubation + - - - - +
Chronique + + - - + +/+++(si
précoce,
AgHBe+)
Récente( - + + - - +/-
convalescence
)
Ancienne - + - + - -
(guérison)
Immunité post - - - + - -
vaccinale
I-Généralités
1-Définition
C’est une maladie infectieuse dont l’agent responsable est le virus de
l’immunodéficience humaine VIH (3 types, VIH1, 2, 0).
2-Intérêt :
-Epidémiologique : 5,6% de femmes enceintes VIH+ au Cameroun (EDS 2011).
-Risques de TME : 25 à 45% (si rien n’est fait).
-Pronostique : responsable d’une baisse importante de l’immunité de l’organisme le
rendant vulnérable aux infections dites opportunistes
II-2-Clinique
1-Fonction du stade clinique de l’infection : classification OMS.
-Stade Clinique 1. : Patient asymptomatique, Adénopathies persistantes généralisées
Degré d’activité 1 : patient asymptomatique, activité normale
181
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-Stade clinique 3 : Perte de poids >= 10% du poids corporel, diarrhée chronique
inexpliquée pendant plus de 1 mois, fièvre prolongée inexpliquée. Lésions cutanéo
muqueuses et respiratoires.
Activité limitée, patient alité moins de la moitié de la journée pendant le dernier mois.
II-2-Paraclinique
-Bilan à visée diagnostique
-Dépistage (test rapide)
-Charge virale(ne dois pas retarder le traitement)
Seuil de détection : 50 copies/ml
Charge virale dite élevée si: plus de 10 000 copies/ml
-CD4 (ne doit pas retarder le traitement)
Conclusion
La gravité de l’infection VIH et le risque TME impose en consultations prénatale
d’adopter des mesures pour réduire la TME
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I-Généralités
1) Définition
Endémie parasitaire majeure due à un hématozoaire du genre, plasmodium, transmis par
un moustique, l’anophèle femelle.
2) Epidémiologie
Fréquence: 5-30% de grossesse ; 45% en milieu urbain, Cameroun : 12-14% grossesse.
3) Etiopathogénie
-Agent pathogène: 4 espèces plasmodiales parasitaires de l’homme, P. vivax, P.
falciparum, P.malariae, P.ovale
-Facteurs de risque : multiparité, 1er trimestre
185
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l’espèce plasmodiale est difficile. Le délai de plusieurs heures qu’elle nécessite est un
inconvénient pour un diagnostic qui doit être porté d’urgence.
ii-Méthodes immunologiques (sérodiagnostic=tests de diagnostic rapide =TDR)
Les TDR du paludisme se basent sur la détection de l’antigène parasitaire dans le sang
3) Paludisme transfusionnel
Le plasmodium résiste à une température de 4°C pendant plusieurs jours et peut donc
être transmis par une transfusion de sang conservé et a fortiori de sang frais.
Cliniquement c’est un tableau de primoinvasion avec Fièvre continue, Malaise général,
Troubles digestifs. Apparaissant une dizaine de jours après les transfusions.
IV-Diagnostic différentiel
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-Troisième ligne
-Artemether : 3,2 mg/Kg en im à j1, (Adulte 1Amp de 80mg, IM x 2 le 1er j),puis
-1,6 mg/Kg/J du J2 au J7.( Max 160 mg /injection)
V-3-Traitement adjuvant :
-Antipyrétiques
-Anticonvulsivants
-Tocolytiques
-Réhydratation efficace
-Transfusion si nécessaire
-Toujours rechercher et traiter les complications suivantes : atteinte rénale,
atteinte hépatique, atteinte cérébrale, OAP, etc.
V-4-Surveillance
-Clinique : Conscience, température, diurèse, TA, Pouls, MAF, BDCF, CU, état du col,
-Para clinique : Glycémie, Azotémie, NFS, Ionogramme, Echographie obstétricale,
ERCF.
VI-Traitement préventif
VI-1-Mesures physiques
-Lutte anti vectorielle
-Destruction des points d’eau stagnante
-Chemises à manches longues
-Pantalon après coucher du soleil
-Moustiquaire pour dormir la nuit ou climatisation
-Grillages moustiquaires à toutes les ouvertures,
-Produits répulsifs insectifuges
V-2-Chimio-prophylaxie
-Sulfadoxine 500mg)+pyrimethamine (25 mg) (FansidarR ; MaloxineR), 3 comp
unidose
-Effets secondaires : Effets digestifs : nausées, vomissements.
-Réactions allergiques cutanées : syndrome de Stevens-Johnson surtout quand
association a la chloroquine.
-Posologie : des les 1ers MAF vers 16 semaines, puis 24 semaines, une 3eme
dose recommande a 32 semaines surtout en cas de VIH.
Conclusion
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I-Généralités
Définition : Inflammation d’origine bactérienne du rein survenant chez une femme
portant en son sein un produit de conception
Epidémiologie :
-2e cause de fièvre sur grossesse au Cameroun
-1-2% grossesses
II-Etiopathogénie
III-Diagnostic
1-Phase de début (pré suppurative)
-Invasion brusque : signes généraux au 1er plan = phase de bactériémie,
Température : 38.5 a 39 8c, qui se maintien pdt 2-3 jours, Frisson, Tachycardie
191
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3-Surveillance
1-Surveillance de la grossesse
-Monitoring fœtal par la mère : MAF
-Monitoring par le clinicien : BDCF, Echographie
-Surveiller les effets secondaires des médicaments
-Surveillance : Clinique (Fièvre (apyrexie 2- jrs permet de relayer par voie orale),
Douleur, MAF, BDCF)
V-Pronostic,
1-Maternel : Destruction du rein, Choc septique, HTA, Récidives possibles
2-Périnatal : Séquelles de prématurité, Séquelles de l’hypotrophie.
Conclusion : affection fréquente, grave pour la mère et pour le fœtus, peut être évitée,
mais, si elle survient, elle doit être diagnostiquée et adéquatement traitée.
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I-Généralités
Définition : Infection urinaire au cours de la grossesse limitée par une atteinte de la
vessie
Epidémiologie :-5-10% de grossesse sont compliquées d’une infection urinaires
-15% des infections sont asymptomatiques
-Classification : bactériurie asymptomatique, cystite, pyélonéphrite
II-2-Cystite aigue
-Dysurie
-Pollakiurie
-Signes biologiques de la Bactériurie asymptomatique.
III-CAT thérapeutique
III-1-Bactériurie asymptomatique
-ATB pendant 4 jours
-ECBU après 7 jours, puis tous les mois
III-2-Cystite aigue
-ATB pendant 7-10 jours
- ECBU après 7 jours, puis tous les mois
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I-Généralités
Définition : Technique anesthésique, par administration régulière ou continue des
médicaments permettant d’atténuer voir d’abolir rapidement les sensations
douloureuses.
-Efficacité et spécificité, car médicaments injectés dans l’espace péridural ou dans
l’espace intrarachidien et bloquent la transmission nerveuse sensitive qui conduit la
douleur, et à plus fortes doses aussi la conduction nerveuse qui agit sur les muscles.
II-Modalités :
-Bloquer uniquement la sensibilité douloureuse, et dans ce cas là il s’agit d’une
analgésie péridurale,
-Bloquer toute la sensibilité ce qui s’accompagne généralement aussi d’un bloc moteur,
et il s’agit alors d’une anesthésie péridurale.
II-Indications
-En accouchement par voie basse : Bloquer uniquement la sensation douloureuse
pendant l’accouchement. Il s’agit donc d’un “juste milieu“ qui consiste à sentir les
contractions, sans qu’elles ne soient douloureuses, et permettent les poussées actives.
-En cas de césarienne : bloquer toutes les sensations, et il s’agira alors de donner un
mélange d’anesthésie local avec un opiacé, à des doses beaucoup plus importantes.
III-Conduite pratique
-Elle est faite par un médecin.
-Variante de la péridurale : la rachi péridurale qui consiste à administrer une première
dose d’anesthésie locale avec opiacé directement dans le liquide céphalo-rachidien
comme une ponction lombaire, puis de mettre en place une perfusion continue par le
cathéter de la même solution dans l’espace péridurale.
-L’avantage de cette technique est que l’effet de l’injection inta-rachidienne est très
rapide (< 1 minute), alors que par voie péridurale l’effet peut mettre jusqu’à 15minutes
avant l’optimal.
-La durée d’action d’une injection inta-rachidienne est limitée (1-3 heures selon la
dose), raison pour la quelle il est nécessaire de poursuivre avec un mode analgésique de
plus longue durée d’action, comme la péridurale avec cathéter, qui permet
l’administration continue et prolongée de médicaments.
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III-Contre-indications :
-Allergie aux anesthésies locaux ou aux opiacés
-Refus de la patiente
-Infection locale ou sepsis
-Troubles de l’hémostase (plaquettes inf à 80 000)
-Anticoagulants
-Pathologie vertébrale majeure ou neurologique (à discuter avec l’anesthésie)
-Hypotension sévère
IV-Effets secondaires :
1. Des paresthésies qui sont en général très brèves et sans conséquences.
2. Des démangeaisons, surtout dans le haut du corps. Ceci n’est pas une allergie,
mais un effet secondaire connu des opiacés. Cela ne dure en général pas plus
d’une heure.
3-On estime que ce qui survient dans 30-50% des cas.
4-Douleurs lombaires
5- Céphalées, souvent 12-48 heures après la ponction, allure migraineuse, ou
une douleur à la nuque. Prévenir l’anesthésie pour le traitement approprié.
V-Complications :
-Hématome péridural, qui peut nécessiter l’évacuation chirurgicale de (<
1/100'000 cas),
-Atteintes neurologiques permanentes, et
-Complications infectieuses sont extrêmement rares
-Réaction toxique après injection inta-vasculaire accidentelle (vertiges,
acouphènes et désorientation)
VI-Surveillance
Monitoring connu, TA, pulsations toutes les 5 minutes (3 fois) puis le schéma de la
feuille d’anesthésie.
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I-Généralités
1-Définition :
Situation caractérisée par une élévation de température corporelle au moins à
38o5 dans les suites de couches (42 jours après l’accouchement) et qui a pour
porte d’entrée les voies génitales, plus précisément la surface placentaire.
2-Intérêt :
-Clinique : tableau dominé par des pathologies diverses
-Pronostique : fonction de la précocité de la PEC, aggravée par l’avènement du
VIH
-Pronostique : Une des premières causes de MM au Cameroun.
II-Etiopathogénie
1-Facteurs de risque
-Toute situation qui peut favoriser l’infection de la plaie utérine : RPM,
-Travail prolongé,
-Manœuvres (forceps, RU, DA) traumatisme des voies génitales, infections
génitales,
-Terrain : anémie, infection urinaire, infection au VIH.
2-Germes en cause :
-Streptococcus B hemotlitica
-Escherichia coli,
3-Pathogénie
-Quand l’involution ne se fait pas l’utérus reste gros, le col ouvert
III-Démarche diagnostique
-CDD : accouchement à domicile, long, traumatique, avec fièvre et douleur
-Fièvre a 38* le matin, 38*5 le soir.
-Tachycardie
-Examen gynécologique
Vulve : couverte de lochies
Speculum : Lochies fétides, séro sanguinolentes
TV : utérus reste gros, mou, douloureux
+Bilan a visée diagnostique : Culture du prélèvement cervicovaginal ; Echographie
endovaginale ;
+Bilan a visee thérapeutique et du terrain ; NFS, GE, sérologies, glycémie
-Evolution du TDD
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2-Formes cliniques
2.1-Formes suppurée : Signes généraux ++, -Douleur intense à exquise, intense a un
point de l’utérus, correspondant a l’abcès, ou douleur diffuse, mais vive si les abcès sont
multiples
2.2-Forme putride ou métrite disséquant : emphysème utérin, donnant au palper la
sensation de crépitation, aggravation de l’état général.
2.3-Forme hémorragique, due à Streptocoque B hemolitica, se traduit par l’association
d’un syndrome infectieux local, et général, ainsi que des métrorragies des suites de
couches.
2.4- Paramétrite : l’infection qui atteint le tissu cellulaire péri utérin, situé latéralement
dans l’évasion des feuillets du ligament large, autres signes fonctionnels (dysurie,
constipation). TV : empâtement douloureux souvent unilatéral, fixant l’utérus qui est
extrêmement douloureux à la mobilisation.
Trois évolutions sont possibles
résorption sous ATB,
suppuration réalisant un phlegmon du ligament large,
Phlegmon ligneux du ligament large avec empâtement et douleur sans
suppuration.
2.5-Salpingites : Relativement rare dans le postpartum. En général empâtement annexiel
unilatéral, mais peut être bilatéral, masse douloureuse, mal limitée accompagnée de
fièvre.
2.6-Péritonites : en général généralisée et non localisée comme dans le post abortum.
Evolution souvent progressive et batarde.
2.7-Phlébites pelviennes
2.8-Septicémies : Infection généralisée, soit d’emblée, soit après une forme localisée.
Pronostic très réserve.
IV-Diagnostic
1-Positif :
i-Clinique : Accouchement récent, Douleur pelviennes, Fièvre, Utérus mal
involué, lochies fétides, Parfois du pus et des métrorragies,
ii-Paraclinique : Echographie peut aider, -La culture idenfie le germe
2-Différentiel: devant fièvre éliminer
-Infection urinaire
-Mastite
-Paludisme
-Cholécystite, appendicite
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V-CAT
1-Prévention
- Accouchement en milieu hospitalier
- Asepsie ;
- traitement des infections ;
- assistance personnels qualifiés à l’accouchement ;
- éducation de la population
2-Curatif
2.1-But : guérir, éviter complications
2.2-Moyens et méthodes
-En cas de choc : Réanimation : voie veineuse, Oxygénation, SUD, Trendelenburg,
Remplissage, TFS, Corticoïdes (Hydrocortisone, -Collaboration avec le réanimateur
-Dans tous les cas : ATB, AINS, antalgiques, Fer, TFS
+Gentamycine 160 mg IM/jx , 5-7 jours
+Metronidazole, 500 mg /12h, 5-7 jours
+Amoxicilline 1g/6 h. 10-14 jours jours
+Ketoprofene : 100mgIMx2/j x 5 jours
+Perfalgan :1g IVDLx4/j (si temeperaturre > = 38o5
+Hydrocortisone 100 mg, 100 à 500 mg IVL/j.
-Obstétricaux : Ergometrine 0,2 mg, IM/12h ou 20 gttesx3/j ou comp 2 x 3 / jour 5
jours
-Indication chirurgicales
o Abcès de l’utérus : Laparotomie drainage
o Gangrène utérine: Hystérectomies
o Péritonite : Laparotomie
3-Pronostic fonctionnel
-Obstruction tubaire
-Syndrome de SHEEHAN : Hémorragie sévère avec nécrose ischémique de
l’antéhypophyse.
Conclusion
-Situation fréquente
-Menace vital pour la mère, -Urgence obstétricale,
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I-Généralités
Définitions
Acte médical qui consiste à déclencher les contractions utérines.
Précautions :
-L’induction doit être décidée par un obstétricien du département,
-le médecin de garde doit être tenu au courant,
-l’induction ne doit pas être faite la nuit ou le week-end
-Elle est débuté à 4 heures du matin.
II-Méthodes
1-Mécaniques
-Sonde de Foley
-RAM
-Décollement des membranes
2-Pharmacologiques
-Misoprostol: 25 micg, répéter après 6 h, en absence de bonnes contractions,
puis 50 mcg, enfin 50 mcg. Considérer comme échec après 4 administrations
non satisfaisantes et rediscuter de la CAT. Apres Misoprostol, attendre au moins
8h avant d’administrer l’ocytocine.
-Ocytocine : Installer le soluté (perfuseur) avec ocytocine, Dose : 5 UI/500cc de
glucose à 5% ; Commencer une faible dose, 10 gouttes/min, augmenter
progressivement (toutes les 30 minutes de 10 gouttes jusqu'à l’installation des
contractions fortes.
III-Score de Bishop
III-1-Cotation du score de Bishop
Score de Bishop
2) Conditions mécaniques du col utérin : Score de Bishop
200
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>=4 Ocytocine
Conditions
- Grossesse à terme sauf indication d’accouchement prématuré provoqué posée
par le spécialiste.
- Présentation longitudinale.
- Présentation céphalique de préférence engagée
- Bassin perméable, adéquat à contrôler éventuellement par palper introducteur.
- Col favorable bon score de bishop), mou, en voie d’efface perméable au doit,
centralisé.
- Eviter le misoprostol en cas d’utérus cicatriciel
Préparation.
- Bilan: NFS; GS/ RH, TP, TCK, VIH
- Prévoir 1 000 ml de sang
- Lavement évacuateur ½ heure avant le début de l’induction.
- Toute induction du travail doit être décidée ou autorisée par un gynécologue-
obstétricien du département et signalée au médecin de garde.
- De préférence, les inductions se feront les matins sauf urgence. Eviter les
inductions en fin de semaine à moins que le médecin traitant ne soit le médecin
de garde.
Pré-requis pour induction
A- Un examen gynécologique devrait établir :
1. Age de la grossesse
2. hauteur utérine
3. " lie " longitudinale
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4. présentation céphalique
5. Descente/stations : préférence à 0 (engagement) ou 2/5
6. bassin : absence de dystocie osseuse
7. col : bon score de bishop, consistance, effacement, dilatation, position.
8. absence d’anomalie de présentation, par exemple transverse.
B- Faire donner un lavement évacuateur : vers 4h pour que l’induction puisse
commencer vers 4h30
C- Cette surveillance devrait dans la mesure du possible être assurée par un externe
(5è année) ou interne (6è année) ou un médecin.
D-Un médecin ou Etudiant qui suit une induction doit établir une fiche de
surveillance des signes vitaux, des contractions et du cœur fœtal, ne devrait de
déplacer ou quitter le service sans être remplacé. S’il devrait se déplacer, l’induction
doit être arrête.
E- Une attention particulière devrait être sur la qualité de la contraction, sa
fréquence, sa régularité, sa force et sa durée pour éliminer une hypertonie utérine ou
des contractions inefficaces.
Surveillances aussi du rythme du cœur fœtal (C.F) pour signaler toute anomalie
(bradycardie) < 120/minutes ou tachycardie > 160 /minutes.
Si bradycardie fœtal importante au cours de l’induction (< 100 bpm),
1. Cesser perfusion ocytocine
2. tourner patiente en décubitus latéral gauche
3. donner d’oxygène à la patiente
4. aviser l’obstétricien traitant
Conclusion : L’induction du travail est parfois indispensable pour libérer le fœtus d’une
condition intra-utérine défavorable.
4-Etat du fœtus
5-Etat maternel
III-Moyens de surveillance
1-Clinique : partographe, Stéthoscope obstétrical, tensiomètre, thermomètre,
Chronomètre
2- Paraclinique : Cardiotocographe, PH-métrie, Oxymétrie, Echographie,
Amnioscopie
IV-Conduite de la surveillance du travail
1-Diagnostic du travail
i- Circonstance de découverte :
-Venue se plaindre en salle d’accouchement : écoulement, douleur
-Découverte fortuite en CPN
ii- Anamnèse
-Douleurs qui n'intéressent que l'utérus et se traduisent par une sensation de pesanteur,
un durcissement du ventre, rapidement accompagnée d'une brève douleur à type de
crampe. Elle est constante et brève dans le temps (10 à 30 secondes, rarement plus). Elle
peut se répéter, et survient de façon régulière et espacée (toutes les 30 minutes environ).
-des saignements ou une perte de liquide clair par le vagin sont, soit un signe de signe
d'accouchement imminent.
iii-Examen Gynécologique
-col : dilatation, effacement, ramollissement
-Présentation : descendante
iv-Para clinique : Cardiotocographie
v-Synthèse clinique
-Travail en phase latente
-Travail en phase active
-Travail en période d’expulsion
2-Conduite à tenir
2.1-En phase latente
Diagnostic positif (caractéristiques)
Diagnostic différentiel
Rythme de surveillance
Prise en charge des anomalies (dystocie de démarrage)
Prolonge de plus de 8 h et moins de 4 cm avec CU régulières : ocytocine
2.2-En phase active
Surveillance standard
o Utilisation du partographe
o Rythme de surveillance (TV/2h, CU/15 min)
o Prise en charge des anomalies
PEC des anomalies
o SFA : Oxygène, césarienne
o Dystocie dynamique : ocytocine
o Dystocie mécanique : CS
o Hyperstimulation : tocolyse
2.3-Au stade II (période d’expulsion)
Surveillance de base
-Rythme de surveillance (CU/5min)
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-Utilisation du partographe
Prise en charge des anomalies
-Avant 30 min, surveillance
-Plus de 30 minutes : stade II prolonge, (fatigue maternelle, dystocie
dynamique,
-si station 0, +1, alors CS, ocytocine
-Si station +2, +3 alors forceps, ventouse
2-4-Situations particulières
-VIH : éviter le traumatisme, TV / 4h,
-HTA, cardiopathie : Raccourcir le stade II
-RPM (< 4h) : CS
-Utérus cicatriciel (CS d’emblée si co-morbidité)
-Accouchement prématuré
-Grossesses multiples (gémellaire) : constitue un accouchement en 4 temps
-Présentation podalique : attention aux dystocies du stade II
-Liquide amniotique méconial (SFA) : CS
-Oligoamnios, RCIU: risque de SFA
-Hémorragie du dernier trimestre : diagnostic étiologique et PEC appropriée
204
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I-Généralités
1) Définition :
Situation dans laquelle la partie du fœtus qui s’oriente en premier au détroit supérieur
est le siège
2) Intérêt
Fréquence de 4%.
3) Classification
-Il existe 3 type de présentation du siège :
siège complet,
siège décomplété mode fesses,
siège décomplété mode pied.
-Le siège décomplété mode pied est une indication de la césarienne d’urgence
205
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IV-CAT au stade II
1-Préparation pour stade II:
-Présence du pédiatre, du chef de clinique d’obstétrique
-Préparer la table de réanimation du nouveau-né
-Sondage
-Désinfection
-Si nécessaire, stimuler les contractions
-Ajouter sur le chariot un petit linge stérile pour saisir le nouveau-né à l’expulsion,
VI-Complications
i-Si déflexion de la tête ou siège décomplété mode pied, accouchement par CS
ii-Accrochage du pied : Décrocher
206
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I-Généralités
Définition : le prolongement du stade II du travail est une condition obstétricale
caractérisée un maintien du fœtus dans les voies génitales maternelles 30 minutes après
dilatation complète du col chez une femme en travail.
II-CAT diagnostique
1-Exclure une rupture utérine
-Régularité de l’abdomen
-Axe du fœtus longitudinal
-BDCF présent
-Caractériser les CU
2-Réévaluation de la présentation, position et sa progression
2.1-La descente peut être très évoluée,
-Tête/siège a la vulve
-Tête/siège pressant sur le périnée
-Cheveux visibles sur la vulve a chaque poussée
2.2-La descente peut être relativement basse sans être a la vulve
-Tête non visible aux poussées
-TV confirme la descente a hauteur des épines sciatique
2.3-La présentation peut être encore très haute
-Tète non visible a la vulve aux poussées
-TV, tête au dessus ou a peine a hauteur des épines sciatique
III-CAT thérapeutique
1-Tête a la vulve
-Stimuler au besoin
-Episiotomie suffisante,
-Un forceps Simpson ou celui de Elliot (Forceps du débouché)
-/ventouse peut être utile
2-Têteau dessus de la vulve d’environ 2 cm
-Stimuler au besoin,
-Forceps de Kielland (Bas forceps)
-/ventouse
3- Tête a plus de 2 cm du plan de la vulve, mais engage (+2 ; 0)( descente 0/5-3/5)
207
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-Ventouse,
-Forceps de Kielland (Forceps de mi-cavité), non usuel, ne pas faire
4- Tête au dessus des épines sciatiques (Pas engagement) (2/5-5/5)
-Césarienne
-Forceps haut (interdit).
Conclusion : le prolongement du stade II du travail, impose une bonne évaluation
diagnostique en vue de la PEC.
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I-Généralités
-Définition : accouchement sur une grossesse en présence de deux fœtus
-Etapes : Il s’agit d’un accouchement en 4 temps. Les 4 temps sont :
Accouchement du premier jumeau
Temps de rémission
Accouchement du deuxième jumeau
Délivrance
-Surveillance a l’entrée
• Confirmer les positions
• Commander 2 culots érythrocytaires en réserve (réévaluer d’un cas à
l’autre)
II-Diagnostic
II-1-Circonstance de découverte
-CPN
-Salle d’accouchement
II-2-Signes fonctionnels
-Sensation d’étouffement
II-3-Signes physiques
-HU>36 cm a terme
-BDCF a deux endroits distants de 10 cm, avec une différence de 10bpm au moins.
II-4-Synthèse clinique
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III-2-Phase active : Préparation de la phase active (Monitoring des RCF simultané des 2
fœtus, avec le monitoring spécial jumeaux ou surveillance clinique des BDCF)
IV-Conduite du stade II
-Préparer d’emblée une perfusion de Ocytocine (5UI dans 500ccde G 5%) pour la
stimulation à l’expulsion.
IV-2-Interventions au stade II
+Surveiller le RCF
+Sondage vésical
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I-Généralités
-Définition : situation imposant un raccourcissement du stade II du travail.
-Classification : Forceps, ventouse, spatule.
II-Indications
-L’indication peut être connue d’avance :
pathologies maternelles comme l’HTA,
cardiopathies
-L’indication peut être urgente :
difficultés de poussée,
prolongement du stade II malgré les bonnes poussées.
III-Préparation de la patiente
-Sondage vésical
-Installation sur jambière de façon confortable
-Grande défection
- Asepsie (vulve + cuisse)
- Si analgésie péridurale possible : réinjecter en position assise.
-En absence de péridurale : matériel d’anesthésie, set de péridurale, 1 seringue de 20cc,
1 aiguille rose, 1 ampoule de lidocaine 1% (20ml)
IV-Méthodes
1-Forceps :
-1chariot d’accouchement normal
-1 forceps de Simpson pour une présentation céphalique
-1 forceps de Kielland si descente peu satisfaisante (+2 à +4)
-Gel stérile sur une compresse
2-Ventouse
-1 chariot d’accouchement normal
-1 paquet « grand extracteur »
-1 pompe à vide d’air
-Révision cervicale et de la filière génitale.
Vérifier que les raccords sont bien connectés.
Le vide se fera une fois l’extracteur en place sur la présentation.
Le vide se fera de 2 en 2 toutes les 2 minutes jusqu’à 8 kPA.
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I-Généralités
II-Préparation :
-Assurer que les cupules utilisées reviennent le plus rapide possible
de la stérilisation
-Connecter les cupules avec le tube en plastique à fin d’avoir la ventouse prête
à tout moment
III-Condition d’utilisation :
-dilatation complète
-présentation céphalique
-poche des eaux rompue
-tête engagé et descendu jusqu’au +1 au moins (c. à d. la tête est plus bas que les
épines sciatiques)
IV-Indication et contre-indications
IV-1-Indications
-Prolongement du stade II de l’accouchement
-Souffrance fœtale aigue au stade II de l’accouchement
-Fatigue maternelle, trop fatigué pour pousser
IV-2-Contra indications:
1. Tête non engagé ou n’est pas descendu jusqu’au +1
2. disproportion fœto- pelvienne manifeste
3. présentation de siège, transversal, du front, de la face
4. bosse séro-sanguine importante
V-Technique :
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VI-problèmes et précautions
1. tissu vaginal ou cervical pincé- risque de blessure avec une hémorragie
importante
2. si la traction est trop brutal ou la cupule n’est pas bien mis ou la dépression
est trop bas, la cupule peut se détacher – la remettre en place et tirer plus
doucement à la prochaine traction et assurer que la dépression reste au tour
de 0,6 kg/cm2
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I-Généralités
Définition : Situation pendant laquelle, au cours de la surveillance d’une femme en
travail, on note de bonnes contractions, une bonne descente, mais le col ne se dilate pas.
Intérêt : Risque de déchirure du col
II- Diagnostic
-Femme en travail,
-Bonnes contractions utérines
-Bonne descente
-Mauvaise dilatation
III-CAT
1-Mesures physiques : dilatation manuelles progressive à chaque toucher.
2-Mesures pharmacologique
-Spasmolytique : SpasfonR (Phloroglucinol, Solution injectable Boîte de 6 Ampoules
de 4 ml en 24h, 1 ampoules IVDL, a renouveler au bout de 2 heures, sans dépasser 2
ampoules chez la même patiente.
-Magnésium (Mag2), 1 ampoule IM, renouveler une fois au trop et après un délai de 2
heures.
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I-Généralités
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PRESENTATIONS DYSTOCIQUES
Transversale Examen: utérus large en axe transversal. Tête • Rupture utérine • CESARIENNE
dans un flanc, siège dans l’autre • Mort fœtale
H.U. < à 30 cm. à l’approche du terme
T.V. Excavation vide ou bras issue par le vagin
Face Examen: à la palpation abdominale on palpe la • Rupture utérine • Accouchement long, mais
région occipitale, on sent un « coup de hache » • Mort fœtale possible tant que le
T.V. Absence de suture ou de fontanelle ; menton est en avant au
palpation facile des orbites et du nez, palpation cours du dégagement
des oreilles. Palpation du menton essentiel pour • Une épisiotomie est le
diagnostic plus souvent nécessaire
Si échec : césarienne
Front Examen: Tête haute, “coup de hache” mais moins • Rupture utérine • CESARIENNE
marqué • Mort fœtale
T.V. on sent le front, les orbites, la grande
fontanelle et parfois les yeux et le nez
Le diagnostic n’est posé qu’après rupture des
membranes
Siège Examen:Pôle céphalique dans le fond utérin, la main peut être • Sondage vésical
rond, dur et mobile. prise pour le pied, la • Ne pas rompre les
Pôle inférieur volumineux, irrégulier, moins dur et face pour le siège membranes
moins mobile que la tête. • Episiotomie systématique
• Relèvement des chez une primipare, au
T.V. “tumeur molle” séparée par le sillon inter bras moindre doute chez la
fessier. Après rupture des membranes, orifice anal, • Rétention de la multipare
palpation d’un pied tête dernière • Manoevre de Bracht ou
• Mort foetale Mauriceau
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• Césarienne
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70. Accouchement sur utérus cicatriciel
I-Généralités
Définition : " L'utérus cicatriciel : c'est un utérus portant en un endroit quelconque du corps ou
de l'isthme une ou plusieurs cicatrices ".
-Epreuve utérine: Tentative d’accouchement par voie basse sur un utérus cicatriciel.
-Le risque maternel majeur est la rupture utérine. Risque de rupture utérine, accident
généralement observé dans 0,1 à 0,5% des cas
.
Rupture utérine
Perforations utérines
Cicatrices Myomectomie . Myomectomie avec effraction de la
gynécologiques Si myome sous- muqueuse utérine ou polymyomectomie
.Cicatrices de réimplantation tubaire ou
séreux
de résection de la portion interstitielle de la
Sans effraction de la trompe.
paroi et/ou <3
.Cicatrices cervicales
incisions
(elles sont considérées comme des cicatrices
utérines lorsqu’elles s’étendent au delà de la
220
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uniciatriciel ≥2 cicatrices
Nombre
Non-récurrente Récurrente
Indication
≥18 mois <18 mois
Espace inter génésique
Mono-fœtale Multiple
Nombre
221
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≤ 3500g ->3500g
Poids
4-La mère
Outre les éléments usuels du plan de tout accouchement, la préparation à l’accouchement sur
utérus cicatriciel comportera les éléments suivants:
• Counseling
• Consentement éclairé
• Bilan préopératoire
• Consultation anesthésique
• Bon de sang
• Mise en place d’un système d’alerte pluridisciplinaire
222
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-Si des contractions utérines se déclenchent avant la date prévue pour la césarienne, la réaliser
immédiatement.
-Il faut s’assurer que le fœtus est vraiment mature, notamment par :
• La vérification de l’âge gestationnel théorique(DDR)
• Le contrôle systématique de l’échographie du 1er trimestre
• L’analyse systématique du liquide amniotique après amniocentèse
-Quelles difficultés attendues ?
• Vessie colée sur le segment inférieur
• Qualité médiocre du segment inférieur(discuter au préalable de la LBT)
223
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VI-Counseling du postpartum
-Informer la patientes sur les particularitésd’une naissance avec utérus cicatriciel au décours de
toute césariennedès la période du post-partum et notamment lors de la visite postnatale.
- la patiente doit également savoir que toute grossesse ultérieure doit être suivie dans un hôpital
offrant des soins obstétricaux d’urgence complets.
-Pour celles qui ont été opérées pour la seconde fois, préciser que l’accouchement par voie
basse n’est plus possible.
224
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I-Généralités
-Déchirure du périnée : Solution de continuité tissulaire située entre l’orifice vaginal et anal.
1-Bain de siège:
1.1-Composition:
-Eau, 1 litre+ 1 bouchon de Chlrorhexidine ou de Betadine bleue,
-Eau tiède 1 litre + demi-comprimé ou demi-sachet de permanganate
-Eau tiède 1 litre + 1 cuillères a soupe rase de sel
1.2-Posologie : s’assoir dans la solution et masser la plaie avec , matin, midi, soir et après
chaque selle, renouveler la solution a chaque fois
2-Traitement antibiotique
-Amoxycilline + Acide Clavulanic1000 g comp x 2 par jour pendant 7 jourrs.
-Metronodazole 500 mg x 3/ jour pendant 5 jours
-Paracetamol 1000 mg x 3 / j pendant 3 jours.
Conclusion : épisiotomies et DP sont des traumatismes les plus fréquents des voies génitales
225
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72. Episiotomie
I-Généralités
1-Définition :
-Episiotomie= acte de petite chirurgie réalise pour agrandir l’entrée du vagin afin de faciliter
l’expulsion du fœtus
C’est l’incision de la région périnéale afin de prévenir les déchirures liées à l’expulsion
et d’accélérer l’accouchement
2-Classification :
c- Mediane
b- Medio-laterale
a- Laterale
2. Indications
Les indications sont représentées par les situations à risque de déchirures périnéales
ou pour éviter le traumatisme du nouveau-né à la naissance
i. Prématurité – hypotrophie
ii. Présentation de siège
iii. Présentation défléchie
iv. Dystocie des épaules
226
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4. Matériel d’épisiotomie :
o paire de gants stériles
Antiseptique
Compresses stériles
Xylocaïne à 1% ou 2% pour l’anesthésie locale
Seringue + aiguille à usage unique
1 paire de ciseaux courbes
Catgut chromé à défaut de fil en acide polyglycolique
1 porte-aiguille
1 pince à disséquer avec griffes
Tampon vaginal
Champ stérile troué
5. Technique de l’épisiotomie médio-latérale :
5.1. L’épisiotomie
Réexaminer la patiente et préciser les indications d’épisiotomie
• Patiente en position gynécologique
• Faire la toilette vulvaire avec une solution antiseptique
• Vérifier le vagin
• Apporter un soutien affectif à la patiente et l’encourager.
• S’assurer que la patiente ne souffre pas d’allergie connue à la lidocaïne ou aux
médicaments de la même famille.
• Faire une infiltration locale de lidocaïne. Faire une infiltration sous-épithéliale de
la muqueuse vaginale, sous-cutanée du périnée et profonde des muscles du
périnée avec 10 ml de solution de lidocaïne à 0,5%.
• Aspirer (tirer sur le piston) pour s’assurer que l’aiguille n’a pas pénétré dans un
vaisseau. Si, à l’aspiration, du sang remonte dans la seringue, retirer l’aiguille,
la déplacer et en vérifier soigneusement la position puis l’enfoncer à nouveau.
• Ne jamais injecter de lidocaïne si du sang remonte dans la seringue. Une
injection de lidocaïne par voie intraveineuse pourrait provoquer des convulsions
et être fatale à la patiente
5.2- Précautions
• Faire l’anesthésie suffisamment tôt pour que le produit ait le temps de faire
effet.
227
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6. Complications :
• Hématome de la vulve
• Infection
• Ouverture et lâchage des sutures
• Dyspareunies temporaires ou persistantes
• Fistules
Conclusion: épisiotomie, geste aidant a la prévention des déchirures du périnée.
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I-Généralités
1-Définitions : Situation caractérisée par la survenue de l’accouchement dans des conditions
non médicalisées le plus souvent dans le taxi ou a la même.
2-Facteurs favorisants
-Absence ou mauvais suivi prénatal
-Grade multiparité
II-CAT diagnostique
1-Circonstances de découverte
-Taxi garée devant l’hôpital, le fœtus et la mère y sont le cordon n’est pas sectionne
-Taxi garé devant l’hôpital, le cordon a été déjà sectionne au cordon et noue
--Taxi garé devant l’hôpital, le fœtus et placenta tous extériorisés
2-Evaluation du risque
-Etat général de la mère
-Respiration fœtal
III-CAT thérapeutique
1-Pour le nouveau-né
i-Si cordon non sectionne : le faire de manière septique
ii-Si cordon sectionne : récupérer le fœtus pour soins essentiels
iii-Si fœtus et placenta extériorisées : risque d’asphyxie néonatale, soins de réanimation
avant soins essentiels.
iii-Sérum antitétanique 250 UI IM
iv-Encas de VIH/HVB : soins spécifiques
v-Plan de vaccination
2-Pour la mère
i-GATPA
ii-Gestion des complications possibles (déchirure, hémorragies, choc)
iii-En absence de VAT ou en cas rappel dans les 10 ans: sérovaccination (SAT 250 UI
en IM +1 Seringue pré-remplie de 0.5 mL en IM, sur deux membres différents)
iv-ATB a large spectre
v-Plan de vaccination
229
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Conclusion : accouchement septique, situation a risque pour la mère et le fœtus, la PEC doit
être exhaustive
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I-Généralités
1-Définition : Processus inflammatoire d’origine bactérienne qui survient dans les suites de
couches (42 jours après l’accouchement) et qui a pour porte d’entrée les voies génitales, plus
précisément la surface placentaire.
2-Fréquence : 2,1% d’accouchements
3-Rappels :
II-Etiopathogénie
1-Facteurs de risque : Toutes situations qui infectent cette plaie : RPM >24h, travail prolongé,
manœuvres (forceps, RU, DA) traumatisme des voies génitales, infections génitales, terrain :
anémie, infection urinaire, infection au VIH.
2-Germes en cause :
-Streptococcus B hemotlitica, E coli,
III-Diagnostic positif
1-Anamnèse
-Recherche des facteurs de risque,
-Accouchement récent
-Douleur pelviennes
-Fièvre
-Mauvaise involution utérine
-Lochies fétides
-Parfois du pus et des métrorragies
2-Signes généraux : Fièvre a 38* le matin, 38*5 le soir, Tachycardie.
3-Examen gynécologique
-Vulve : couverte de lochies
-Speculum : Lochies fétides, sérosanguinolentes
-TV : utérus reste gros, mou, douloureux à l’expression, col ouvert .
4-Examen para clinique :
+Bilan à visée diagnostique : Culture du prélèvement cervicovaginal,
Echographieendovaginale
+Bilan a visée thérapeutique et du terrain, NFS, GE, sérologies, glycémie
5-Formes cliniques
231
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2.1-Formes suppurée : -Signes généraux ++, -Douleur intense, intense a un point de l’utérus,
correspondant a l’abcès, ou douleur diffuse, mais vive si les abcès sont multiples
2.2-Forme putride ou métrite disséquant : emphysème utérin, donnant au palper la sensation de
crépitation, aggravation de l’état général.
2.3-Forme hémorragique, due à Streptocoque B hemolityca, se traduit par l’association d’un
syndrome infectieux local, et général, ainsi que des métrorragies des suites de couches.
2.4- Parametrite : l’infection qui atteint le tissu cellulaire periuterin, situe latéralement dans
l’évasion des feuillets du ligament large, aux signes peuvent s’ajouter des signes fonctionnels
(dysurie, constipation). TV : empâtement douloureux souvent unilatéral, fixant l’utérus qui est
d’extrêmementdouloureuxa la mobilisation. Trois évolutions sont possibles : résorption sous
ATB, suppuration relisant un phlegmon du ligament large, Phlegmon ligneux du ligament large
avec empâtement et douleur sans suppuration.
2.5-Salpingites : Relativement rare dans le postpatum. En général empâtement
annexielunilatérale, mais peut êtrebilatérale, masse douloureuse, mal limitéeaccompagnée de
fièvre.
2.6-Péritonites : en général généralisée et non localisée comme dans le post abortum. Evolution
souvent progressive et batarde.
2.7-Phlébites pelviennes
2.8-Septicémies : Infection généralisée, soit d’emblée, soit après une forme localisée.Pronostic
trèsréservé.
IV-Diagnostic différentiel
-Infection urinaire
-Mastite
-Paludisme
-Cholécystite, appendicite
V-TRAITEMENT
1-Prévention
- Accouchement en milieu hospitalier
- Asepsie ;
- traitement des infections ;
- assistance personnels qualifiés à l’accouchement ;
- éducation de la population
2-Curatif
2.1-En cas de choc : Réanimation : voie veineuse, Oxygénation, SUD, Trendelenburg,
Remplissage, TFS, Corticoides (Hydrocortisone,
2.2-Traitement curatif
-Mesures pharmacologgiques : ATB, AINS, antalgiques, Fer, TFS
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-ATB injectable,
+Gentamycine 160 mg IM/j,
+Metronidazole, 500 mg /12h
+Amoxicilline 1g/6 h.
+Ketoprofene : 100mgIMx2/j
+Perfalgan : 1g IMx4/j
+Hydrocortisone 100 mg, 100 à 500 mg IVL/j.
-ATB en relai oral 72 heures après l’apyrexie pendant 14 jours
+Gangrèneutérine: Hystérectomie
+Péritonite : Laparotomie
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I-Généralités
-Définition : Ensemble de mesures adoptées vis-avis-de la patiente afin d’assurer` la qualité de
la chirurgie et son pronostic. Il s’agit de l’ensemble des actes et des informations fournies à la
patiente en vue d’assurer un meilleur déroulement de l’intervention chirurgicale et un meilleur
pronostic.
-Intérêt : Ces soins ont d’abord une valeur pronostique dans la mesure où la préparation
physique contribue à la prévention des infections et la préparation psychologique à une
meilleure tolérance de l’intervention par la patiente. Ces soins présentent également un intérêt
médicolégal, dans la mesure où le résultat de la chirurgie engage la responsabilité de l’équipe
opératoire toute entière. Les soins sont cutanés, digestifs et psychiques.
II-Soins cutanéo-muqueux
Les soins cutanéo-muqueux consistent en un bain corporel et à l’ablation des ongles et
protection de la greffe chevelure. La patiente doit se laver le soir à la veille de l’intervention au
détergent et à grande eau, les ongles sont taillées, le vernis enlevé et le matin les cheveux
doivent être protégés d’un chapeau chirurgical avant l’entrée au bloc. L’entrée au bloc sera en
tenue appropriée.
III-Préparation digestive
La préparation digestive est l’ensemble des conduites réalisées dans le but de vider le contenu
des intestins en vue d’une intervention chirurgicale. L’une des composantes consiste à prescrire
à la patiente et à faire respecter la prise des aliments fluides, fruits et légumes au cours des 3
jours qui précèdent l’intervention, ensuite arrêter de s’alimenter au moins 6 heures de temps
avant l’intervention. Cette mesure est importante pour toutes les patientes avant l’intervention.
La composante physique consiste en un lavement évacuateur, lavement fait avec de l’eau
savonneuse. Cette mesure est indiquée pour toutes les patientes avant l’intervention.
La composante pharmacologique des soins digestifs consiste à prendre des laxatifs avant
l’intervention. II s’agit habituellement du X-Prep, 1 sachet la nuit avant l’intervention couplé à
l’absorption d’au moins 6 litres d’eau.
Le lavement évacuateur vise à vider le colon dans le but de favoriser un meilleur déroulement
de l’intervention chirurgicale.
IV-Préparation psychologique
La préparation psychologique ou Counseling regroupe un ensemble de soins prodigués à la
patiente et ne faisant pas appel à la pharmacologie dans le but d’aider la patiente à mieux
accepter et à mieux tolérer son intervention. Elle comprend la connaissance de la pathologie, le
traitement et le support sociocommunautaire.
Conclusion : Toute patiente qui doit subir une intervention chirurgicale doit au préalable
bénéficier d’une prise en charge cutanéo-muqueuse, digestive et psychologique.
237
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I-Généralités
II-Dossier de la patiente
1-Observation clinique
Le dossier de la patiente est préparé dès le premier contact. Il est complété progressivement au
cours du suivi pré, per et post-opératoire. Il présente 3 principaux volets comme illustrés dans
le tableau ci-dessus. L’observation clinique en tant que premier volet comprend les différentes
informations ci-dessous. L’information sur l’observation regroupe : l’anamnèse, l’examen
physique, le résumé syndromique, les hypothèses diagnostiques, le bilan, la discussion
diagnostique, l’orientation thérapeutique.
2-Consultation anesthésique
Elle précise, l’option d’anesthésie, les besoins de prémédication, les prévisions
transfusionnelles.
3--Information à la patiente et consentement éclairé.
L’information à la patiente consiste en un Counseling sur la pathologie, les possibilités de prise
en charge et le pronostic. Toute patiente est informée du type d’anesthésie et de la procédure
opératoire qui seront adoptés pour son cas. La patiente est aussi informée des avantages et des
éventuelles contraintes que pourrait imposer la chirurgie (transfusion sanguine, conversion de
l’anesthésie de l’anesthésie loco- régionale en anesthésie générale, échec, fermeture avec
incontinence urinaire).
4-Consentement éclairé
Après avoir suivi toutes les explications, la patiente peut alors donner son consentement éclairé
pour le traitement proposé. La patiente donne son consentement en apposant sa signature ou
tout simplement son empreinte digitale, sur la fiche prévue à cet effet.
5-Programmation opératoire
La patiente qui doit être opérée pour fistule obstétricale doit avoir au préalable été enregistrée
dans le programme opératoire du service. C’est cette programmation qui permet à l’équipe
d’instrumentiste de préparer les consommables et instruments nécessaires pour la chirurgie.
Il faut toujours revérifier la programmation sur la fiche et le tableau du bloc opératoire et
s’assurer que la chirurgie programmée correspond bien au cas en présence. L’insistance sur les
particularités vaut bien la peine, c’est le cas de la voie d’abord qui peut être ajoutée à
l’indication (hystérectomie, FVV par voie vaginale, abdominale ou mixte).
II-Equipe opératoire
Le succès d’une chirurgie impose une équipe La chirurgie vaginale par exemple
(hystérectomie, de fistule, cure de prolapsus) nécessite normalement un chirurgien principal, 2
238
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1-Consommables
Il y a des consommables adaptés à chaque type de chirurgie des fistules. Dans certains centres,
les consommables doivent être achetés par les patientes, alors il faudra vérifier selon la liste pré
établies que la patiente soit en possession de tout le nécessaire. Dans d’autres centres, des kits
sont préparés selon le type de chirurgie et disponibles en pharmacie. Dans tous les cas, il faudra
alors vérifier la disponibilité du kit adapté à la chirurgie considérée.
2-Instruments
Les instruments nécessaires pour la chirurgie des fistules doivent être vérifiés dès la veille de
l’intervention. Les différents instruments sont illustrés dans la section consacrée aux soins per-
opératoires.
3-Salle d’opération
La salle de l’opération doit être aussi vérifiée en s’assurant de la propreté, de la disponibilité et
de la fonctionnalité des équipements. Vérifier ses caractéristiques : éclairage, table opératoire,
table à instruments, sièges, éclairage, climatisation, récipients).
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I-Généralités
-Document permettant d’avoir des informations sur les patientes qui viennent de subir une
intervention chirurgicale
II-Plan du compte rendu opératoire
II-1-Phase pré-incisionnelle
1-Etat civil
2-Equipe opératoire
3-Anesthésie et soins anesthésiques, TFS
4-Installation
5-Evaluation sous anesthésie
6-Soins du site y compris le drapage
II-2-Phaseincisionnelle
1-Incison
2-Attitudes techniques
3-Trouvailles
4-Gestes
5-Difficultés
6-Incidents
7-Saignement (quantité)
8-Fermeture
II-3 : Phase post incisionelle
1-Pansement
2-heure de fin
3-Paramètres a la fin (TA, Pouls, FR, Diurèse avec couleurs)
4-Soins prescrits
-Hydratation
-Médicaments
-Mobilisation
-Ablation des drains et sondes
-Reprise de l’alimentation
-Consignes particulières
II-4-Pronostic
1-A court terme
2-A moyen terme
3-A long terme
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242
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I-Généralités
1-Définitions :
1-Intérêt :
-Thérapeutique : débuter 30 minutes avant l’incision afin de permettre une bonne diffusion
sanguine et tissulaire au moment de la procédure chirurgicale
Conclusion : la prise en charge antibiotique est un pilier fondamental de lutte contre les
infections. Toutefois mes mesures universelles de prévention des infections doivent
être`respectées.
244
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I-Généralités
1-Définitions :
-Infection nosocomiales : Une infection est dite nosocomiale si elle apparaît au cours ou à la
suite d'une hospitalisation et si elle était absente à l'admission à l'hôpital.
2-Intérêt : Troisième cause de mortalité maternelle en milieu semi urbain au Cameroun après
les hémorragies et les maladies hypertensives (18).
245
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III-CAT diagnostique
Infection
Domaine Superficielle Profonde des espaces et des
organes
Anamnèse le liquide au niveau de Liquide purulent liquide du drain
l’incision est purulent provenant d’une purulent,
incision profonde,
Examen la plaie présente des -Fièvre -Fièvres
clinique signes d’infection : -Abcès -abcès,
-douleur, -Déhiscence -signe d’infection
-tuméfaction, spontanée et profonde
-Rougeur de la plaie
-Signe radiologique
anatomopathologique
Examen -Une culture du liquide Une culture du culture positive d’un
paraclinique ou du tissu superficiel liquide liquide,
prélevé an niveau de -Signe histologique
l’incision est positive. ou radiologique
-Antibiotique -Antibiotiques -Antibiotiques
-Antalgiques -Antalgiques
-Antalgiques
-lavage à la seringue sans -Drainer si abcès
aiguille avec Dakin ou -En absence`d’abcès, -Drainage
eau oxygénée, faire comme pour la
-Laparotomie au
-Rincer au sérum plaie superficielle.
physiologique besoin
IV-CAT préventive
-Mesures universelles de prévention des infections
-Antibiotiques en prévention selon la classification hygiénique de la plaie d’après Cruse.
Conclusion : infection post opératoire, situation fréquente, le pronostic peut être très grave. Il
faut adopter une attitude préventive.
I-Généralités
-Définition : Une infection est dite nosocomiale si elle apparaît au cours ou à la suite d'une
hospitalisation et si elle était absente à l'admission à l'hôpital.
246
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I-Généralités
Définition: mesures adoptées lors d’intervention chirurgicale dont un risque de coagulation
sanguine et sa propulsion dans les poumons et le cerveau s’avère nécessaire.
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-Obésité
Le risque de maladie thromboembolique est de 2 - à 3 fois plus élevé chez les personnes obèses
(indice de masse corporelle> 30 kg/m2).
-Les varices
Les patients ayant des varices ont 1,5-2,5 fois plus de risque de développer une maladie
thromboembolique après une chirurgie générale majeure ou orthopédique. Le risque de
développer une maladie thromboembolique après la chirurgie des varices n'est pas connu.
-Les antécédents familiaux
Indépendamment de l’âge, le risque de développer une maladie thromboembolique d'un patient
est augmenté s’il a au moins un parent de premier degré ayant développé cette condition avant
l'âge de 50 ans.
-Thrombophilies
Des anomalies dans le système de coagulation peuvent conduire à une propension à développer
la maladie thromboembolique. Il peut s'agir:
De faibles niveaux des inhibiteurs de la coagulation (antithrombine, protéine C ou S)
Résistance à la protéine C activée (Exemple le facteur V Leiden)
Les facteurs élevés de la coagulation (I, II, y compris la prothrombine G20210A, VIII, IX, XI)
Les anticorps antiphospholipides
Des niveaux élevés d'homocystéine
248
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-Le traumatisme aigu, la maladie aiguë et la chirurgie sont associés à un risque élevé de 10 fois
plus.
-L'anesthésie1
Un risque élevé de 2-3 fois plus de développer une maladie thromboembolique postopératoire a
été rapporté avec l'utilisation de l'anesthésie générale comparativement rapport à l'anesthésie
rachidienne / péridurale.
III-Mesures de prévention
1-Non pharmacologiques : mobilisation précoce
2-Pharmacologique
-Enoxaparine (LOVENOX ). 1 ml de solution injectable correspond environ à 10 000 UI anti-
Xa d'énoxaparine.
Voie sous-cutanée (en dehors de l'indication en hémodialyse).Ne pas injecter par voie I.M. La
seringue préremplie est prête pour une utilisation immédiate ; ne pas purger la seringue avant
injection.
L'injection sous-cutanée de l'énoxaparine doit être réalisée de préférence chez le patient en
décubitus, dans le tissu cellulaire sous-cutané de la ceinture abdominale antérolatérale et
postérolatérale, alternativement du côté droit et du côté gauche. L'aiguille doit être introduite
perpendiculairement et non tangentiellement, sur toute sa longueur, dans l'épaisseur d'un pli
cutané réalisé entre le pouce et l'index de l'opérateur. Ce pli cutané doit être maintenu pendant
toute la durée de l'injection.
Posologie
Fréquence d'administration :1 injection par jour.
Dose administrée :Elle doit être fonction du niveau de risque individuel, lié au patient et au
type de chirurgie
- Situation à risque thrombogène modéré
Dans le cas d'une chirurgie à risque thrombogène modéré et lorsque les patients ne présentent
pas de risque thrombo-embolique élevé, la prévention efficace de la maladie thrombo-
embolique est obtenue par une injection quotidienne d'une dose de 2 000 UI anti-Xa (0,2 ml).
Le schéma thérapeutique étudié comporte une première injection effectuée 2 heures avant
l'intervention.
-Situations à risque thrombogène élevé
Chirurgie de la hanche et du genou
La posologie est de 4 000 UI anti-Xa (0,4 ml) à raison d'une injection quotidienne.
Le schéma thérapeutique étudié comporte soit une première injection de 4 000 UI anti-Xa (dose
totale) effectuée 12 heures avant l'intervention, soit une première injection de 2 000 UI anti-Xa
(moitié de dose) 2 heures avant l'intervention.
Autres situations
Lorsque le risque thrombo-embolique lié au type chirurgie (notamment cancérologique) et/ou
au patient (notamment antécédents de la maladie thrombo-embolique) paraît majoré, on peut
250
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251
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252
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I-Généralités
Définition : ensemble de mesures adoptées dans le but d’aider le nouveau-né à bien s’adapter a
l’environnement et extra utérin
-Classification des soins au nouveau ne : Soins essentiels, Soins de réanimation
II-Déterminant du type de soins au nouveau-né : le score d’APGAR
Tableau : Evaluation du bien être néonatal
0 1 2
Rythme cardiaque Nul < 100 bpm ≥ 100 bpm
Réactivité à la pas de petit mouvement net
plante réponse mouvement plante du pied
de pied
Cri (Respiration) absente faible cri cri vigoureux
253
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I-Généralités
C’est la prise en charge urgente par des gestes ordonnés et coordonnés d’un nouveau-né dont le
score d’Apgar à la première minute est inférieur à 7, en particulier un nouveau-né qui n’a pas
crié.
II-Préalables
Toujours vérifier et apprêter le matériel nécessaire avant l’accouchement
-Positionner la tête du nouveau-né légèrement en extension afin de dégager les voies aériennes
III-Méthodes
1-Désobstruction
2-Oxygénation
3-Massage cardiaque
4-Intubation
5-Administration des médicaments : calcium, glucosé Hypertonique, bicarbonate de
sodium.
-Réévaluer
255
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I-Généralités
1-definitions
-La contraception est l’ensemble des moyens utilise de manière transitoire et réversible pour
éviter la survenue d’une grossesse
-La stérilisation est une méthode utilise de manière irréversible pour éviter la survenue d’une
grossesse.
-La contraception et la stérilisation constituent toutes deux méthodes de Planning familial
2-Rappels
-Si la femme n’allaite pas, l’ovulation survient dès le 25e j postpartum, les premières règles des
le 40e Jour postpartum : On parle de retour de couche qui marquent la fin de la période du post
partum
-L’administration de toute méthode de contraception doit prendre en compte les critères
cliniques de recevabilité de la contraception tels que définitifs et suggérés par l’OMS en 4
classe.
256
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-pas souhaitable pendant la période d’allaitement à cause des risques thromboemboliques, des
risques de diminution de la quantité de lait.
-Si la COC apparaît comme le seul moyen de contraception indiqué en tenant compte des
facteurs médicaux, psychosociaux et des désirs de la femme, il est conseillé d’attendre que
l’allaitement soit bien installé avant de la prescrire (3à 4 semaines).
-En ce qui concerne le passage d’hormones dans le lait, on sait que la dose est infime et que
jusqu’à présent aucun danger pour le bébé n’a été démontré.
257
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v. Préservatif
-Excellent moyen de contraception lors du post-partum
-Se heurte toutefois à des réticences, voire à des refus. Le counseling sur les préservatifs
masculins doit tenir compte des points suivants.
-mettre le préservatif avant toute pénétration et à chaque relation sexuelle.
-s’il n’y a pas de réservoir, pincer l’extrémité du préservatif, afin de laisser un espace
vide pour recueillir le sperme et éviter la formation d’une bulle d’air ;
- après l’éjaculation, avant que l’érection ne soit tombée retirer le pénis du vagin en
prenant soin de retenir le préservatif à la base pour éviter un reflux du sperme ou qu’il
reste dans le vagin ;
-en complément du préservatif, on peut utiliser un spermicide (crème, gel, mousse) ou
un lubrifiant. Celui-ci est particulièrement utile dans le post-partum qui est une période
relative de sécheresse vaginale.
VI. Autres
a) Diaphragme
Ne peut être utilisé qu’à partir du 2ème mois après l’accouchement, la taille exacte ne pouvant
être déterminée qu’à cette période.
c) Préservatif féminin : En tenant compte de son acceptabilité peut être un bon moyen de
contraception lors du post-partum.
VII. Stérilisation
Le post-partum est une période extrêmement délicate pour parler d’une stérilisation. Car
difficile d’envisager dans un même temps deux événements qui sont l’opposé l’un de l’autre:
(Donner la vie et d’autre part enlever toute possibilité de conception)
Le nombre d’enfants, l’âge, le sexe des enfants sont pris en compte dans la discussion pour la
stérilisation féminine /masculine, mais, il s’agit surtout d’évaluer la demande au cas par cas.
258
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1-Contraceptifs oraux
Combinés
259
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260
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Conclusion : Bien conseiller toute femme après accouchement est fondamental pour sa sante,
celle de son enfant et son avenir procréatif
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263
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I-Généralités
-Définition
Le non stress test est un examen du rythme cardiaque fœtal en absence de toute contraction
utérine dans le but d’apprécier le bien être fœtal.
II-Critères de normalité
-Rythme de base : Compris entre 120 et 160 bpm
-Réactivité : Accélérations / 20 min (Nombre strict sup ou égal à 2)
-Amplitude sup ou = 15 bpm (Durée strict sup 15 sec)
Nb : la réactivité pendant le travail est un critère de santé fœtale mais n’est pas obligatoire
III-Variabilités
-Microvariabilité (beat to beat) est sup ou= 5 bpm
-variabilité durable (sur 1 min) de 5 à 25 bpm
-Décélérations physiologiques, précoces sans caractère pathologique en fin de travail si
Amplitude inf 60bpm
Nadir sup bpm
Durée inf 60 sec
Pas d’autres anomalies du tracé
IV-Définitions des anomalies
IV-1-Anomalies du rythme de base :
-Tachycardie modérée : 160-180bpm sup à 10min
-Tachycardie marquée sup à 180bpm sup à 10min
-Bradycardie modérée : 100-120bpm sup à 10min
-Bradycardie marquée inf 100 bpm sup à 10min
IV-2-Décélérations :
-Précoce : compression de la tête
-Variables : pathologie funiculaire
-Tardives (plus de 30 sec de décalage entre le début de la contraction et le début de la
décélération et/ou entre l’acmée la contraction et le nadir de la décélération) :
264
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Causes : hypoxie fœtale si répétées et/ ou accompagnées d’autres anomalies du tracé. Indication
à un ph du scalp ou extraction
IV-3- Autres
-Tracé saltatoire : Amplitude sup 25 bpm sur 1min (interprétation difficile)
-Tracé sinusoidal : Oscillations lentes, régulières, d’amplitude modérée, avec une fréquence des
oscilliations de 3 à 6 min accompagnées d’une durée diminution de la variabilité beat-to-beat
IV4- Hypercinésie et contractures
-Sup à 5 contractions par 10 minutes pendant au moins 20 minutes.
-Contracture : contraction d’une durée sup à 2 minutes.
-CAT en cas d’hypercinésie ou de contracture : stop ocytocine, éventuellement tocolyse
d’urgence
V-Etiologies des anomalies
-Tachycardie : Pyrexie, hypotension, hyperthyroïdie maternelle
Infection, immaturité, anémie, hypoxie fœtale
Médicaments (atropine, b-minétique)
-Bradycardie : Pouls maternel, Bloc AV, Hypoxie, asphyxie, b-bloquants
-Diminution de la variabilité
Sommeil fœtal médicaments : atropine, pethidine, MgSO4, benzodiazépines ;Bloc AV
Hypoxie, asphyxie
Tracé saltatoire : Mouvements fœtaux répétés ; Compression du cordon ; Pression sur la tête ;
Acidose fœtale modérée.
Tracé sinusoïdal : Anémie fœtale, notamment en cas d’AC hémolytique maternel ou
transfusion fœto-maternelle, Asphyxie, Analgésiques narcotique
Terminologies de lecture
-R-NST (Réactif Non Stress Test)
-R= réactif (Non Pathologique)
-NP (non pathologique)
-NR-NST
-NP ou R-NST
-P ou NR-NST si P, alors Nouveau NST après env. 1 semaine
-CST : contraction stress test = test à l’ocytocine
P : pathologique
NR : non réactif
265
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I-Généralités
-Définition : Epreuve de tolérance de la contraction uterines réalisé dans une situation
obstétricale caractérisée par un risque de morbidité ou de mortalité périnatale
II-Indications/Contre-indications
1-Indications
- Préalable a une induction.
-Appréciation du bien être fœtal
2-Contre-indication
-Urgence avérée
-Conditions de surveillance inappropriées
III-Procédures
1-Protocoles
-Glucosé 5% (500 ml) + 5 U d’ocytocine
-Débit : commencer à 5 gttes/min
-Après 15 minutes, augmenter à 5 gttes/min, puis augmenter chaque 15’ de 15 gttes/min
jusqu’à l’obtention de 6 CU par 20 minutes.
-Enregistrement cardiotocographique (CTG) : de 20-40 minutes
2-Interprétation
-L’interprétation du CST se fait sur 20 min d’enregistrement avec 6 CU au maximum
-CST positif : décélérations tardives répétitives
-CST douteux : décélérations tardives non répétitives
-CST négatif : pas de décélérations tardives
-Les critères de pathologies décrits pour le NST sont applicables au CST
266
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I-Généralités
Définition : Situation marquée par un risque élevé de mort fœtale in utero.
Classification : Méthodes
On distingue deux types de Monitoring, à savoir l’instrumenté et le non instrumenté.
II-Indications
-Terme dépassé : après 40 semaines
-Oligamnios isolé (AFI inférieur à 5)
-Hydramnios
-HTA
-Diabète vrai pré existant à la grossesse et / ou le diabète s/ insuline
-Antécédent de mort in utero
-Iso – immunisation rhésus
-Grossesse multiple (dès 34 semaines)
- Toute pathologie maternelle pouvant interférer avec le fonctionnement normal de l’unité
Foeto-placentaire
-Indications ponctuelles : Diminution des mouvements fœtaux, Anomalie à l’auscultation ou au
Doppler
1-Méthode de SADOVSKY
Dès les premiers mouvements fœtaux ressentis, la mère a dû les compter pendant trois périodes
d'une heure, chaque jour :
- 1 heure le matin,(après le petit déjeuner) (8h par exemple)
- 1 heure le midi, (après le déjeuner)( 14h par exemple)
- 1 heure le soir. (Après le souper)(20h par exemple)
Le total des enregistrements est multiplié par quatre pour obtenir un chiffre sur douze heures.
267
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- Moins de 3 mouvements par heure, surtout dans les grossesses avec risque avéré.
Si moins de 10 mouvements sont perçus sur 12 heures, le nombre exact de mouvements devait
être noté.
Si cela, s'était renouvelé deux jours consécutifs, la mère doit consulter en urgence pour des
examens complémentaires.
= 2 accélérations du RCF
= 15 battements par minute et
NST 2 0
= 15 secondes sur une période de 20
minutes
268
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269
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Si = à 36 semaines et clinique
favorable :
Suspicion d'asphyxie accouchement.
4
chronique ou d'infection si< à 36 semaines et L/S = 2
répéter le test dans les 24 heures.
Si = 4 : accouchement
-Examen cardiotocographique
-Pas de monitoring avant 24 semaines.
-Critères de normalité :
+Ligne de base entre 120 et 160 battements par minute
+Micro variabilité (beat to beat) : au moins 5 battements par minutes
270
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271
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I-Généralités
III-Diagnostic
1-Confirmer la date
-DDR
-Analyse de l’échographie du 1er trimestre
-Retrouver la date de premiers mouvements actifs du fœtus
-Analyser la durée du cycle menstruel
2-Analyser l’échographierécente
- Calcification du placenta.
- Oligoamnios
- RCF anormal.
IV-CAT:
-Monitoring fœtal
-Si anomalie confirmée: césarienne
-Si anomalie non objective: Induction
V- Prévention
-CPN recentrée.
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92. Misoprostol
I-Généralités
-Définition: le misoprostol est un analogue de la prostaglandine E1.
- Misoprostol, 50 - 200 mcg, inhibe la sécrétion gastrique acide basale et celle provoquée par
des stimuli, incluant aliments, histamine, pentagastrin, et le café.
-il a aujourd’hui des indications sur l’interruption de la grossesse.
-Présentation : comprimes a 200 mcg.
II-Indications
II-1-Induction du travail
-Placer 25 mcg (1/8 de comp= moitie du quart), dans le cul de sac postérieur du vagin,
répéter après 6 heures au besoin
-En absence de réponseaprès 2 doses, augmenter a 50 mcg /6h
NB : Ne pas utiliser plus de 50 mcg en une fois, et ne pas dépasser un total de 200
mcg.Ne pas utiliser de l’ocytocine moins de 8 heures après la dernière dose de
misoprostol.
II-2-Déclenchement de l’avortement
-Avant 16 semaines : 400 mcga avaler,répéter au besoin après 4 h
-Apres 16 semaines et avant 22 semaines : 200 mcg par le vagin, toutes les 4 heures
jusqu'à expulsion, sans dépasser 800 mcg.
-Apres 22 semaines et avant 28 semaines : début a 50 mcg, répéteraprès 4 heures, en
absence de satisfaction, passer a 100 mcg, arépéter une fois.
II-3-Hémorragies du postpartum : -600 mcgintrarectal
III-Contre indications :
o disproportion fœto-pelvienne ;
o Obstacle prævia : placenta, fibrome…
o bassin chirurgical ou traumatique ;
o présentation transverse ;
o grossesse triple (et plus) ;
o antécédent de lésions périnéales sévères ;
o prolapsus traité ;
o cerclage abdominal ;
o utérus pluri-cicatriciel, ou uni-cicatriciel (corporéale, ou cause itérative).
IV-Effets secondaires
-Nausée, Diarrhées, Douleurs abdominale, frisson, nausée,flatulence,
Céphalées, Dyspnées, vomissements, constipation
V-Complications:rupture utérine. Les facteurs favorisant sont essentiellement l’utilisation
inappropriée, et le défaut de surveillance
275
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93. Ocytocine
I-Généralités
1-Définition : L'ocytocine est un neuropeptide synthétisé par les noyaux para ventriculaires et
supra optique de l'hypothalamus et sécrété par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse) qui
agit principalement sur les muscles lisses de l'utérus et des glandes mammaires.
2-Intérêt : Il existe des ocytocines de synthèse qui sont de grande importance en obstétrique
III-Protocole d’utilisation
-Pour l’induction et la stimulation du travail: préparation (ocytocine, 5 UI dans 500cc de
glucose à 5%). Commencer une faible dose, 10 gouttes/min;augmenter progressivement (toutes
les 30 minutes de 10 gouttes jusqu'à l’installation des contractions de bonne qualite.
-En cas d’hémorragie du post partum : Préparation de (ocytocine, 20 UI dans 500cc de glucose
à 5%). Commencer et maintenir à 30 gouttes/min. Dose d’entretien,10 gouttes / minute.
Maximum, 3 litres de solution d’ocytocine.
-En cas d’avortement tardif inévitable: préparation (ocytocine, 20 UI dans 500cc de glucose
à 5%). Commencer 10 gouttes/min; augmenter progressivement (toutes les 30 minutes de 10
gouttes jusqu'à l’installation des contractions de bonne qualitefortes, sans dépasser 60 gouttes /
min.
IV-Complications de l’ocytocine
-Complications maternelles : rétention hydro sodée, rupture utérine
-Complication fœtale : Souffrance fœtale aigue, MFIU
Conclusion : Ocytocine très importante en obstétrique, mais il faut bien choisir les indications
et assurer la bonne surveillance
276
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I-Généralités
• Définition: Préparation de fer destine au traitement d’une anémie en se servant en
utilisant une voie veineuse ou intramusculaire
• Composition
•
II-Presentation du fer injectable
-Venofer (Perfusion IV) (Une ampoule de 100 mL de Fer
-Hemafer 100 mg en injection IM
III-Besoins
Calcul de la dose de fer est déterminée en fonction du
-taux d'hémoglobine et
-du poids corporel, adaptée individuellement en tenant compte du déficit en fer total, peut être
calculée selon la
-formule:
-Besoin total en fer (mg) = poids corporel (kg) x (Hb cible-Hb actuelle) (g/100 ml) x 2, 4 +
réserves de fer (mg);
277
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V-Mode d’emploi
1-Venofer
-Administration de perfusion de 200mg de Venofer (2amp) diluées avec 200ml Nacl 0,9%i.v en
30 à 45 minutes
-Première dose : J1
-Deuxième dose : J3
-Troisième dose : J6
2-Hemafer
-Administration d’injection de 200mg de Hemafer (2amp) en IM à J1, J3, J6.
2-Surveillance
Contrôle laboratoire :
- Hb/Hct après 1 semaine
- Ferritine 3 mois après l’accouchement
Conclusion :
Le fer injectable est une bonne alternative à la transfusion sanguine en cas de bonne tolérance
de l’anémie
278
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I-Généralités
1-Définition : Médicaments utilises dans des situations justifiant une contre-indication a la
nécessité d’une production lactée
2-Rappel : La montée laiteuse est un processus physiologique. Si la femme n’alla ite pas, la
lactation s’interrompt d’elle-même en une à deux semaines.il n’y a pas de justification à utiliser
des médicaments dans le sevrage de l’allaitement au-delà de un mois après l’accouchement. En
effet, la glande mammaire devient progressivement autonome et le taux de prolactine retourne à
son niveau de base. Les médicaments qui freinent la libération de prolactine n’ont donc plus
d’utilité. Le sevrage du nouveau-né se fait pour sa part progressivement en diminuant et en
espaçant les tétées.
II-Indications :
-Désir maternel
-Séropositivité HIV avec option pour l’allaitement de substitution
-Prise de médicaments contre-indiquant l’allaitement
III-Méthodes
1-Non pharmacologique
-Réduire les boissons
-Compression des seins
2-Pharmacologique
2.1- Les médicaments à base de bromocriptine (Parlodel®, 2,5 mg, boitte de 30 comprimés),
Le schéma thérapeutique est le suivant :
Jour1 : ½ comprimé le premier jour,
Jour 2 :1 comprimé le 2ème jour,
Jour 3 à jour 14 : 2 comprimés par jour pendant plusieurs semaines.
2.2-Cabergoline Dostinex (1 mg/ comp, Boite de 8)
Posologie : Sevrage
-avant montée ; 2 cp en dose unique après l’accouchement.
-Sevrage en cours d’allaitement : DostinexR ½ cp toutes les 12 heures pendant 2 jours
-Autre indication de Cabergoline :
Traitement de l’hyperprolactinémie, dose de 1 comprimé/semaine, ajuster avec la surveillance
de la prolactinémie au bout d’un mois.
Conclusion : il existe des moyens physiques et pharmacologiques pour inhiber la montée
laiteuse
279
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I-Généralités
Définition : décision de prévention de l’individu a travers un vaccin dans un contexte de
grossesse
II-Vaccins indiques
Ces dernies peuvent être administres a la femme enceinte en toute quiétude
-Hépatite virale
-Tétanos
-Polio injectable
-Grippe
IV-Vaccins réservés
Ces derniers peuvent être administres en cas d’épidémie
-BCG
-Meningo A-c
-Cholera
-Rage
-Fièvre jaune
Conclusion : toujours bien s’assurer de l’innocuité du vaccin en cas de grossesse avant son
administration
280
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1
Vaccin antitétanique (VAT)
4 Attendre 1 an 10 ans
5 Attendre 1 an 30 ans
1
Le VAT est un vaccin chimique
1 Naissance -BCG
(0)
-polio-0
2 Attendre 6 -DTCoq,Polio-1
semaines
(6 semaines)
-HVB-1
3 Attendre 4 -DTCoq,Polio-2
semaines
(10 semaines)
-HVB-2
4 Attendre 4 -DTCoq,Polio-3
semaines
(14 semaines)
281
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-HVB-3
5 A 9 mois Rougeole
282
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III-Réactions post-vaccinales
1-Diagnostic des réactions post vaccinales
Les problèmes qui peuvent arriver après une vaccination sont appelés des réactions post -
vaccinales. Ces réactions post - vaccinales peuvent être locales ou générales.
- Les réactions locales
Elles sont généralement bénignes, et durent souvent 24 à 48 heures
• des douleurs au point d’injection
• des apparitions d’un petit bouton qui peut évoluer vers un abcès (pour le B.C.G.)
• le gonflement des ganglions
- Les réactions générales
Elles sont souvent observées par la fièvre qui survient très souvent chez les enfants après la
vaccination.
2-CAT en cas de réaction post vaccinale
-Si température > 38*5C, Paracétamol sirop
-Pas de pansement
-Se référer au Centre si persistance de fièvre a plus de 38*5C, 6 heures après le Paracétamol
283
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Conclusion : Il est fondamental que toute femme enceinte reçoive des conseils essentiels de
vaccination.
284
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I-Généralités
1-Définition :
-Situation marquée par l’administration concomitante d’une immunisation passive
(sérum) et d’une immunisation active (Vaccin).
2-Voies d’administration
-VAT : Intramusculaire
-SAT : Intramusculaire
II-Présentation
-Sérum antitétanique : SAT 250 UI
-Vaccin antitétanique: suspension injectable Boîte de 1 Seringue pré remplie de 0.5 mL
III-Indications
-Délivrance manuelle
-Accouchement septique
IV-Prescription
Patiente non immunisée Patiente totalement immunisée
Type de blessure
ou a vaccination Délai depuis le dernier rappel
ou de risque
incomplète 5 à 10 ans > 10 ans
Mineure - propre Commencer ou compléter Pas d'injection. Anatoxine tétanique : 1
la vaccination : dose de 0,5 ml.
Anatoxine tétanique** 1
dose de 0,5 ml.
Majeure - propre Dans un bras : Dans un bras :
ou tétanigène Immunoglobuline Immunoglobuline
tétanique humaine, 250 tétanique humaine, 250
UI*. UI*.
Dans l'autre bras : Anatoxine Dans l'autre bras :
Anatoxine tétanique** : 1 tétanique : 1 Anatoxine tétanique** :
dose de 0,5 ml. dose de 0,5 ml. 1 dose de 0,5 ml*.
Tétanigène Dans un bras : Dans un bras :
Débridement Immunoglobuline Immunoglobuline
retardé ou tétanique humaine, 500 tétanique humaine, 500
incomplet UI*. UI*.
Dans l'autre bras : Anatoxine Dans l'autre bras :
Anatoxine tétanique** : 1 tétanique : 1 Anatoxine tétanique** :
dose de 0,5 ml dose de 0,5 ml. 1 dose de 0,5 ml*
Antibiothérapie. Antibiothérapie. Antibiothérapie.
285
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*
Utiliser des seringues, des aiguilles et des lieux d'injection différents.
**
Mise à jour de la vaccination selon le calendrier vaccinal
286
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I-Généralités
Définition : situation marque par un risque accru de contamination par le virus HIV
II-CAT thérapeutique
1-Mesures physiques
-Ne pas appuyer
-Tremper dans une solution de décontamination
2-Mesures pharmacologique
-ARV (Tenofovirlamivudne, Effavirenz) des les 72 heurs, avant 12 heures si possible
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I-Généralités
Test permettant de se prononcer sur les troubles de la coagulabilité en urgence
III-Indications
-HRP
-MFIU
-La veille de l’intervention chirurgicale
IV- Procédure
1-Matériel : tube sec, seringue, coton, alcool, sparadrap
2-Conduite pratique
5.) prélever 2 ml de sang veineux dans un tube à essai en verre propre et sec
6.) tenir le tube dans le poing fermé pour le maintenir au chaud si,
7.) au bout de 4 mn, un caillot se forme et que tout le sang du tube se coagule
permettant de retourner complètement le tube, alors il n’y a pas de trouble de
coagulation si,
8.) au bout de 7 mn, le sang n’est toujours pas coagulé ou si le caillot est mou et se
désagrège facilement cela évoque une coagulopathie.
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I-GENERALITES
II-CAT diagnostique
II-1-Avant la grossesse ou en début
+Vérification du groupe sanguin chez tout couple avant ou en début de grossesse
+La préoccupation c’est quand la mère est rhésus – et le partenaire rhésus –
II-2-Pendant la grossesse
-Vérification de l’immunisation maternelle chez les femmes Rhésus (par la recherche des
anticorps irréguliers= Test de Coomb indirecte)
-Si test de Coomb<1/16 : risque mineur, continuer la surveillance (répéter le test a 24SA, 32SA,
36SA)
-Si test de Coomb>=1/16 : risquesévère, faire le test quantitatif (dosage automatique)
-Si < 1 micg d’Anticorps /ml (risque mineur) : doser/mois jusqu'à 32 semaines, puis tous les 15
jours jusqu'à l’accouchement.
-Si>=1 micg/ml d’Anticorps, (risque majeur), accouchement : si possible, faire amniocentèse
pour maturité pulmonaire et bilirubinamie.
+Rapport Lécithine / sphingomyeline si possible, poumons matures si L/S>2
+Bilirubinamie (en indice optique) et reporter sur la diagramme de Liley.
-Interprétation selon le diagramme de Liley (atteinte légère, modérée et sévère).
-Dans tous les cas, maturation pulmonaire dès 28 semaines)
II-3-A la naissance
+Vérification du groupe sanguin du nouveau né de mère rhésus –
+Volume sanguin fœtal chez la mère(par le test de Keihauer et Betke).
III-CAT thérapeutique
291
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III-1-Cas classiques
i-Indication du sérum Ant-D après accouchement
+Si mère rhésus négatif et père rhésus positif
+Si groupe sanguin de la mère compatible avec celui du fœtus
+la mère ne doit pas être immunisée (=Test de Coomb négatif)
+l’injection doit être administre dans les 72 heurs.
ii-Injection de Gammaglobuline anti-D
+La dose du sérum doit être proportionnelle a la quantité de sang fœtal estime dans la
circulation maternelle.
+ Dose classique : 100 mcg de sérum IM
+-Pour que la prévention soit efficace,
. (1GR Fœtal / 1000GR Maternels = 0,5 ml, dans 98% de cas le volume < 2,5 ml et 100mcg de
sérum anti-D est suffisant)
-Posologie de sérum anti-D : 10mcg/ml de sang maternel.
III-2- Cas particuliers
Sérum anti-D en cas de :
+-Apres avortement
+-Apres mort fœtale
-Formes graves : plasmaphérèse
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I-Généralités
I-Généralités
Définition
Intérêt :
La plupart du temps, ce prélèvement est effectué pour analyser et compter les chromosomes
fœtaux.
A partir de 38 ans, cet examen est remboursé par la sécurité sociale tout comme lorsqu'il y a
une indication médicale.
peut être pratiquée à partir de la 16ème ou 17ème semaine d'aménorrhée, en raison d'une
pathologie préexistante. Cet examen est aujourd'hui proposé aux futures mamans de plus de
38 ans. Après culture des cellules, on établit le caryotype (carte chromosomique) du fœtus afin
de dépister des anomalies chromosomiques (trisomie 21 par exemple) et quelques maladies
héréditaires liées au sexe. On peut découvrir également certaines maladies héréditaires du
293
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L'amniocentèse tardive
Au cours du troisième trimestre permet de surveiller l'évolution d'une grossesse à risques élevés
(incompatibilité rhésus, etc.) :
Cet examen permet de dépister aussi certaines malformations (neurologiques, digestives, etc.)
et de rechercher une souffrance fœtale.
Quand le placenta est localisé à l'avant de l'utérus, l'examen est difficile, avec un risque de
passage de globules rouges fœtaux dans la circulation sanguine maternelle. Chez la femme
rhésus négatif, une ponction amniotique doit toujours être suivie d'une injection intraveineuse
de gammaglobulines anti-D dans un délai d'une demi-heure à deux heures après l'examen. La
fiabilité des résultats est excellente mais pas totale : il existe un risque d'erreur.
La ponction peut être blanche et ne pas ramener de liquide. Elle peut contenir du sang qui la
rend ininterprétable. L'aiguille peut toucher le placenta, le cordon ou le fœtus. Elle peut même,
exceptionnellement, provoquer un avortement. Elle peut favoriser une infection amniotique et
quand elle est tardive, provoquer un accouchement prématuré.
Conclusion :
Après une amniocentèse, une grossesse normale devient une grossesse à risques. C'est donc un
geste dont il faut bien peser les indications.
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I-Généralités
-Définition : Le viol est l’acte par lequel, une personne est contrainte à un acte sexuel par force
avec pénétration vaginale effectuée de force contre la volonté de a victime.Ne pas confondre
avec l’attouchement dans lequel il n y a pas eu pénétration.
-Rappels
Il existe plusieurs aspects anatomopathologiques de l’hymen
-Hymen annulaire ou circulaire, en forme de diaphragme perce d’un trou central
-Hymen semi-lunaire ou falciforme, évoquant un croissant
-Hymen labié, forme de deux lèvres
II-Diagnostic
1-Anamnèse :
• Circonstance, Recours au préservatif, -Identité du violeur
• Signes fonctionnels : douleur, saignement
2-Examen clinique
-Lésion fonction de circonstance
-Défloration = rupture de l’hymen, son importance est surtout psychologique
-Lacérationpérinéo-vulvaire
-Traumatisme a distance : traces de strangulation,
-Speculum de vierge: viol récent (Signes de surtension vaginale) :
• Œdème cavitaire,
• éclatement du dôme,
• préciser ce qui reste de l’anneauhyménal
--TV : (A éviter)
-TR : avec bascule antérieur permet de mieux apprécier le traumatisme périnéal
3-Examen paraclinique
• -Spermatozoïdes dans le prélèvent
• -Bilan infectieux : PN 48-72h apres signant une infection, Trichomonas,
Neisseriagonorrhoea, Test de VIH, AghBS
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-Test de grossesse
III-CAT
1-Counseling :
• Eviter les reproches,
• Consoler.
• Rassurer (service social)
2-Traitement
• -Contraception d’urgence : dans les 12 h, 72 au plus tard
• -ARV prophylactiques (Tenofovir, Lamivudine, Efavirenz) dans les 12 heures, 48
heures au trop tard
• -Certificatmédical : décrire les lésions locales et distantes, sans interprétation.
• -Aspects administratifs : c’est a la famille d’engager la procédure et non au docteur.
297
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I-Généralités
-Classification morphologique :
-Selon les appareils impliques : FRV, FVV, Fistule Mixte
-Selon la topographie :
i- F GU : FVV urétrale, cervicale, trigonale, rétro-trigonale, juxta-cervicale, vésico-
utérine, Urétéro-vaginale.
ii-FGD : FRV, du tiers inferieur, moyen, et supérieur
-Classification pronostique : elle tient compte de la localisation, de la taille de la fistule et de la
souplesse vaginale. On distingue la fistule Classe I, II, III ou IV.
II-CAT diagnostique
1-Examen physique en servant de la valve de Sims, la fistule peut être visible, le TV à un doigt
peut aussi permettre de percevoir l’orifice, ainsi le diagnostic est facile. Si la fistule n’est ni
palpée, ni visible, alors le test au bleu de méthylène est nécessaire.
Poser une sonde urinaire a demeure, remplir la vessie a la solution de Bleu de méthylène.
Observer le vagin sous valve de Sims, si voit le bleu couler par le vagin; il est dit positif. Il
s’agit d’une fistule qui peut être vésico vaginale, si le bleu coule par la paroi postérieure de la
vessie, ou vésico-utérine si le bleu coule par le col utérin.Si le bleu ne coule pas, par le col ou
le vagin, le test est dit négatif. La manœuvre de Valsalva est nécessaire.
3-Il faut enlever la sonde sans vider la vessie pleine, demander à la patiente de tousser ou faire
une expression manuelle sus-pubienne et voir si le bleu coule par le méat urinaire, si c’est le
cas, il s’agit d’une incontinence urinaire, au cas contraire, il faut penser à une fistule Urétéro-
vaginale et le test par furosémide est recommandé.
4-Test à la furosémide
Il fait faire boire beaucoup d’eau par la patiente ou la remplir avec 500 cc par voie veineuse,
administrer 20 mg de Furosémide et d’observer pendant 30 à 60 minutes. Le résultat est dit
positif s’il y a un écoulement liquidien clair ou citrin par le vagin, il s’agit des urines. Le test
positif permet de conclure à la présence d’une fistule Urétéro-vaginale.
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III-CAT Thérapeutique
-FVV : Fistulographie/fistuloplastie
-FUV : réimplantation
Conclusion : la fistule obstétricale est une affection fréquente qui impose une bonne démarche
diagnostique et thérapeutique.
299
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I-Généralités
-Définition :
-Le syndrome de Stein-Leventhal,
=« Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) »
=« polykystose ovarienne »
="OMPK", est une maladie encore mal connue touchant les ovaires et dont les effets
sont nombreux.
-Il est causé par un déséquilibre hormonal chez les femmes qui se traduit
II-Diagnostic
II-1-Signes fonctionnels
-cycles menstruels irréguliers à type d’allongement sporadique (Spanioménorrhée)
-des règles peu abondantes ou absentes,
-une acnée persistante et
-une pilosité importante (hirsutisme).
Tous ces symptômes ne sont pas toujours présents, ce qui rend le diagnostic assez difficile.
III-CAT Thérapeutique
III-1-1ère Ligne
-Citrate de clomifène (CLOMID®) 50 à 150 mg/j du 5e au 9e Jour du cycle, associer au
-Metformine (GLUCOPHAGE®) 500-850 mg x 3 /j de manière continuelle.
-Résultats : 80% de taux d’ovulation
III-2-2ème Ligne:
-Drilling ovarien=micro perforations ovariennes
-Résultats : 50 à 60 % de grossesses à 1 an
Fernandez GynecolObstetFertil. 2004.
Conclusion : OMPK, situation médico-chirurgicale, la PEC doit etre au cas par cas.
300
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I-Généralités
1. Définition
Encore appelé fibromyome utérin, le fibrome utérin est une tumeur bénigne
développée au dépend des fibres du tissus conjonctif et des muscles lisses de
l’utérus.
2. Intérêt
-20% des femmes de 30 ans
-50% des femmes de 50 ans
1-Causes : Inconnue, Génétique
IV-Diagnostic
1-Diagnostic positif
-Saignements anormaux
+Hémorragie : c’est le signe fonctionnel révélateur. Il s’agit de règles
abondantes (hyperménorrhée) et surtout prolongées (10-25 jours) 80%.
+Métrorragies 10 % des cas, (Saignement en dehors des règles)
+Meno métrorragies souvent donnant un aspect continu (des règles) aux
hémorragies.
-Douleurs variables à type de pesanteur pelvienne ou rectale, ou aiguë à type de
torsion ou de colique expulsive.
301
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- Selon la masse :
o Tumeur Ovarienne (absence de sillon de séparation)
o Tumeur digestive (absence de sillon de séparation)
V-CAT
1-Déterminants de l’indication
• Symptômes
• Age
• Désir de grossesse
• Pathologies associées
2-Conduite pratique
• Anémie bien toléré: fer
• Anémie décompensée: TFS
• Fibrome de moins de 10 cm asymptomatiques: Abstention, surveillance
• Ménorragies:
302
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Conclusion
Le fibrome utérin est une tumeur bénigne du muscle utérin. Il peut être
asymptomatique et volontiers régressif avec la ménopause. La prise en charge doit
être recentrée au cas par cas. Tout fibrome n’exige pas de mesures thérapeutiques et
le geste doit être aussi peu mutilant que possible, quand la solution est chirurgicale
303
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I-Généralités
I-Généralités
II-Physiopathologie
-La nécrobiose peut faire partie de l’évolution normale d’un fibrome due à des
modifications vasculaires se traduisant par la liquéfaction d’une partie ou de tout le
fibrome responsable de douleurs.
III- Diagnostic
IV-CAT
1-Pharmacologique
i-Antalgiques/antiinflammatoires
L’évolution permet ensuite dans la plupart des cas une diminution du volume du
fibrome.
2-Antibiotiques
2-Chirurgie
-la torsion d’un fibrome sous séreux pédiculé-fibrome possédant un petit pied appelé
pédicule-qui nécrose et occasionne une douleur brutale nécessitant une intervention.
-Un syndrome occlusif ou arrêt du transit intestinal peut être réactionnel, les intestins
étant au contact du fibrome en nécrobiose
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306
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I. Généralités
-Cancer du col = néoformation maligne primitive développée a partir de l’épithélium
du col utérin, le plus souvent de l’exocol.
-Lésion précancéreuse = Anomalie asymptomatique de l’épithélium cervicale
bénignes, mais dont l’évolution peut se faire vers un cancer invasif en absence de
prise en charge.
-Il existe trois méthodes de dépistage du cancer du col que sont la cytologie, les
méthodes d’inspection visuelle, et la détection du PVH
i-La Cytologie consiste à Prélever des cellules du col utérin en vue d’une analyse
pour apprécier les cellules atypiques.
ii-Méthodes d’inspection visuelle
Les méthodes d’inspection visuelle sont constituées de deux modalités : Il s’agit du
dépistage du cancer du col après a après application de l’acide acétique (IVA) et
après application du Lugol (IVL).
-Le test IVA se base sur le fait que les cellules précancéreuses ont une activité
mitotique importante et synthétisent des protéines qui blanchissent à
l’application de l’acide acétique.
Les Test IVL quant à lui se basent sur le fait que les lésions précancéreuses
utilisent le glycogène comme source d’énergie en synthétisant les protéines et
sont pauvres en glycogène, ce qui se traduit par la coloration jaune pâle et non
brun acajou à l’application du Lugol.
iii-Méthodes de détection du papillomavirus (PVH) oncogène
IV. procédure
-Au cours de ce test simple, le col de l’utérus est visualisé pendant l’examen Pelvien,
-Nettoyé le col à l’aide d’une solution salée normale (physiologique),
-inspecté,
-nettoyé avec une solution d’acide acétique à 3-5 %
-pendant 60 sec (par exemple du vinaigre),
-Puis application du Lugol a 5% (10 secondes)
307
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Conclusion : Le dépistage du cancer du col peut être fait par des moyens simples (VIA/VILI),
au cours de la consultation, mais ceci impose une rigueur méthodologique.
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I-Généralités
1-Définition
2-Intérêt : traitement fonction du stade évolutif
II-Diagnostic
-Anamnèse : saignement de contact, facteurs de risques
Stade II -Au dela du col IIa IIa1 (IIa1≤ 4 cm) Stade II subdivise en 2
-Mais respect de
paroi pel lateral et
du 1/3 < du vagin (IIa2>4 cm)
310
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IV- Traitement
1-Stade I et IIa = 3 méthodes sont possibles :
• Chirurgie seule : colpohystérectomie totale élargie avec ablation des
paramètres (Wertheim) + lymphadénectomie iliopelvienne
• Radiothérapie seule : curiethérapie locale suivie d’une radiothérapie de
préférence par le cobalt
• Association radiothérapie et chirurgie :
o 1er temps = curiethérapie
o 2è temps = hystérectomie élargie. Avec lymph adénectomie, 6 semaines
après
o 3è temps = radiothérapie si les ganglions sont envahis
Stade IIb et Stade III : radiothérapie seule ou associe à la curiethérapie. La place de la
chirurgie n’est que palléative
311
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I-Généralités
-Le cancer du col de l’utérus est une néoformation maligne développée aux dépens des tissus
du col utérin le plus souvent épithélial.
-Le cancer avance du col est celui qui n’est plus opérable (stase IIA –Stade IV)
II-CAT diagnostique
1-Anamnèse, insistance sur les symptômes et leur sémiologie
-Ecoulement de sang
-Ecoulement de pus
-Douleurs pelviennes
2-Examen clinique
-Etat général altérés
-Odeurs repoussant le voisinage
-Exploration vaginale à un doigt, si favorable,
-Valve de Sims et description
-TR
3-Examen para clinique
-Echographie
-Créatinine, urée
-UIV
-TDM/IRM
III-CAT thérapeutique
1-Counseling individuel et communautaire
2-En cas d’odeurs
-Préparer la solution de nécrosectomie (1bouteille de Tangui (1,5l), verser 10 ml+1
sachet/comp de permanganate+10 ml d’eau de javel a 12 degrés).
-Toilette vaginale à la boire sur bassin de lit par un aide, matin et soir
3-Antibiotiques actif sur les anaérobies et germes intracellulaires
4-EUA en absence de doute sur l’extension
5-Radiothérapie palliative (préparer la lettre)
Conclusion : la prise en charge du cancer du col avance impose des soins palliatif qui sont
physiques et psychiques.
312
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II-Diagnostic positif
1-clinique :
SF :
- Masse,
- douleur ,
- ulcération
SP :
-Peau d’orange,
-mobile ou fixée
313
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Tumeur : T
Tx : détermination de la tumeur primitive impossible
T0 : tumeur cliniquement imperceptible
Tis : présence de carcinome in situ ou de maladie de Paget sans tumeur décelable
T1 : tumeur inférieure à 20 mm
T1a : moins de 5 mm
T1b : de 5 à 10 mm
T1c : de 11 à 20 mm
T2 : tumeur de ]2 à 5] cm
T3 : tumeur > 5 cm
T4 : tumeur mammaire quelle qu’en soit la taille avec :
T4a : extension à la paroi thoracique
T4b : extension à la peau
T4c : extension à la paroi et à la peau
T4d : tumeur inflammatoire
Atteinte ganglionnaire : N
Nx : appréciation ganglionnaire impossible
N0 : pas d’adénopathie perceptible cliniquement
N1 : présence d’une ou plusieurs adénopathies axillaires homolatérales mobiles
N1a : présumées non atteintes
N1b : présumées atteintes
N2 : adénopathies axillaires homolatérales fixées entre elles ou à d’autres structures
N3 : atteinte mammaire interne homolatérale
• Atteinte métastatique : M
Mx : détermination impossible de l’extension métastatique
M0 : absence de métastase
M1 : présence d’une métastase ou d’une adénopathie sus-claviculaire
V-Traitement
1-Moyens
1.1-La chirurgie
• Tumorectomie
• Mastectomie du PATEY
• Mastectomie selon Madden (Décrite en 1972, conservation des deux muscles
pectoraux et curage axillaire des deux premiers étages de Berg).
• Curage ganglionnaire axillaire
1.2.La radiothérapie : c’est essentiellement une télé cobaltothérapie qui comporte 4
champs : sein et 3 aires ganglionnaires (axillaire, sus claviculaire et mammaire un
terne) 45-50 grays
2-moyens médicamenteux
2.1-chimiothérapie : modalité – doses – rythme de cure – effets secondaires
-chimiothérapie néoadjuvante
314
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-Chimiothérapie curative
2.2-Hormonothérapie
-Hormonothérapie suppressive par castration
-Hormonothérapie primitive par aminoglutéthimide
-Hormonothérapie compétitive par progestatifs, antioestrogènes ou
antiaromatase
2.3-Traitement cible
3-Indications
3.1-Cancers invasifs non métastatiques
i-T1a, T1b, NO
Tumorectomie et curage axillaire homolatéral. Irradiation externe post-
opératoire.
ii-T1c, T2 < 3 cm, N0, N1
-Tumorectomie et curage axillaire homolatéral.
-Irradiation externe post-opératoire.
iii-T2 > 3 cm, N0,
-Si volume mammaire suffisant, conservateur (tumorectomie-curage) pour des
lésions comprises entre 3 et 5 cm.
-Sinon , chimiothérapie néoadjuvante puis mastectomie radicale modifiée selon
Patey et irradiation externe post-opératoire.
5-Traitement préventif
1-Primaire : conseils génétiques
2-Secondaire :
315
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316
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I-Généralités
1-Définition : les MTG regroupent plusieurs entités totalement distinctes que sont
i-La mole partielle
iv-Choriocarcinome
317
II-Diagnostic
1-Formes anatomocliniques
Mole partielle Mole invasive (Mole destruens) Choriocarcinome
Saignement en début de grossesse -Persistance après traitement Identiques
SF
-Vomissements
-Métrorragie, -Vésicules en grappes -persistance après traitement identiques
SP
de raisin, -utérus mou, volumineux
-Utérus accordéon
Elevée -BHC semble descendre, puis BHCG fait semble de descendre
BHC e
ascension ; -Baisse après 2 après aspiration et ascension.
e
aspiration + chimiothérapie Baisse lentement après 2
(Figure) aspiration+chimio (Courbe du
BHCG)
-Embryon+, -Image en Flocon de Persistance après traitement -Atteinte tubo-ovarienne
Echo
neige ou en nid d’abeilles extra-utérine, -nodule hépatique
Confirmation sur produit expulse confirme Confirme
Histologie
Image en lâchée de ballon ou pas Image en lâchée de ballon ou pas Image en lâchée de ballon ou pas
RX des poumons
Persistance : 4-6 % Dégénérescence maligne Aggravation si non traitée
Evolution
possible (classification FIGO)
318
III-Classification des choriocarcinome (FIGO)
Stade Caractéristiques
Limitée à l’utérus
Stade I
Atteinte des autres organes génitaux
Stade II
Atteinte des poumons
Stade III
IV-Traitement
1-Buts
Eradiquer la maladie,
Eviter la survenue des complications et
ameliorer la qualite de vie
2-Moyens,
Psychotherapie
Obstetricaux
Medicaux
Chimiotherapie
-Methotrexate :
-Actinomycine D :
-Protocole MAC : Methotrexate, Actinomycine D, Cyclophosphamide
-Protocole EMA : -Etopoxide, Methotrexate, Actinomycine D
-Protocole : CO : Etopoxide, Cisplatine
Chirurgie
Radiothérapie
3-Indications
3.1- Déterminants des indications
o Forme anatomoclinique
o Stade évolutif
o Age
o Parité
o Réponse thérapeutique
o Consentement éclairé
3.2-Conduites pratiques
o Mole partielle ou complète : évacuer, sérum Anti D au
besoin
o Mole invasive, aspiration chimiothérapie
o Chiocarcinome : conduite selon le stade
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Stade I Monochimiothérapie
Surveillance,
Mole non invasive
o BHCG une fois par semaine jusqu’à negativation, puis une fois
par mois pendant 6 mois sous contraception hormonale
normodosee a 50 micg
Mole invasaive :
BHCH une fois par semaine jusqu’à negativation pui une fois par mois jusqu’à 2
ans sous contraception
Choriocarcinome
-BHCG serique jusqu’à normalisation avant arret de chimiotherapie
-Echographie
-Scanner
-RX thorax
Conseils sur
-Pathogenie
-Traitement
-Ppronostic y compris l’avenir procreatif
2. Préventif
Eviter les facteurs de risques
Eviter les récidives
4-Pronostic de formes anatomocliniques
1. Mole partielle : Evolution bénigne 97%
2. Mole complète : Evolution bénigne 80%
3. Carcinome : survieà 5 ans : 70-100%%
Conclusion : affection fréquente, pronostic variable, prise en charge pluridisciplinaire
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I-Généralités
II-Diagnostic
1-CDD : fortuite au cours d’un examen clinique, échographie
• Douleurs pelviennes ou abdomino pelvien
• Pesanteur, gène pelvienne lombaire
• De volume de l’abdomen
• Signe de compressions, vésicales, dysurie, pollakiurie, rectales, ténesme
Epreinte
• Métrorragies
• AEC
• Ascite
2-Interrogatoire:
• Age
• ATCD gyneco obst
• Traitement hormonaux stimulation
• Contraception
• Ménopause
• Recherche S asso asthénie anorexie
• Perte de poids
3-Signes physiques
-Masse pelvienne mate et dure ou rénitente unilatérale ou bilatéral associée à un
ascite ou non = matité des flancs
sonorités péri ombilicale en
-Flotte dans l’ascite = S du glaçon S du flot = percussion
-Spéculum : hémorragie
-T vaginal = masse latero utérine fixée dure bosselée refoulant l’utérus bilatéral ou non
solidaire ou non de l’utérus séparé / un sillon
4-Paracliniques
i-Echographie : voie abdomino pelvienne et ou endovaginale permet de visualiser la
tumeur de rechercher un ascite, des métastases. Les signes échographiques de
malignité (Taille > 6cm, Paroi épaisse > 2mm, contours irréguliers, Contenu
hétérogène plus ou moins avec des végétations endo et exokystiques, Cloison intra
kystique épaisse.
Rechercher des anomalies de l’ovaire controlatéral, Rechercher un ascite,
adénopathies des nodules de carcinose péritonéale dont la née est un argument
péjoratif, Echographie Doppler rechercher hypervascularisation tumorale
ii-En cas de difficulté diagnostic, l’échographie sera complétée par une
tomodensitometrie ou une imagerie par résonance amgnetique (IRM)
iii-IRM permet une meilleure étude topographique surtout % T et organes voisins
caractérisation tissulaire aide à la décision IIItique /coelioscopie ou laparotomie
iv-La ponction pour examen cytologique est contre-indique après la ménopause pour
toute kyste ≥ 6cm
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IV-Traitement
1-Moyens
Chirurgie
-Dans les formes précoces, permet la stadification et conservation de la fertilité si
possible
-Dans les formes avancées, chirurgie de réduction tumorale maximale mais raisonnée
ultra-radicale : prudence, chirurgie, de réévaluation, second look et ou de réduction
tumorale secondaire, impose :
- Une voie d’abord médiane
- Un annexectomie bilatérale avec exérèse complète des pédicules lombo
ovarien
- Une hystérectomie totale avec fermeture vaginale
- Un omentectomie complète infragastique , un appendicectomie
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I-Généralités
-Néoformation maligne développée a partir de l’épithélium du corps utérine
-Intérêt : le staging est chorurgical
II-Diagnostic
Cancer de l’endometre: diagnostic
•Metrorragie sans contact
SF
•Leucorrhee fetides striees de sang
•Pelvialgies, dysurie,…
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IV-Traitement
-Chimiotherapie/radiotherie
IV
Conclusion
-Cancer de l’endomètre est une tumeur maligne des personnes âgées, impose un staging
chirurgical.
CONCLUSION
Le raisonnement médical est au cœur de la reconnaissance des problèmes de sante
humaine ainsi que de leur résolution. C’est à dessein que nous nous sommes permis
de développer ce manuel sur le raisonnement médical en Gynécologie Obstétrique.
Un symptôme peut appartenir à des maladies distinctes, pareil pour un signe clinique,
ou paraclinique. En effet, il n'y a pas de frontière nette entre les manifestations des
différentes maladies. Ainsi, le diagnostic de la maladie sera la résultante de
l’assemblage de différentes manifestations selon le schéma ACP.
En mettant cet instrument à la disposition des apprenants, nous voulons contribuer à
l’acquisition du savoir savant, du savoir faire et, du savoir être dans le domaine de la
Gynécologie obstétrique.
Les fiches d’attitude fournit des informations sur la conduite du jeune etudiant dans les
services de Gynécologie et obstétrique. Il développe l’obstétrique, aborde la
gynécologie et survole la cancérologie gynécologique. Il n’est pas exhaustif, mais
permet à l’apprenant d’avoir des axes de lecture.
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