Professional Documents
Culture Documents
Thème: Impact de L'Efficacite Energetique Sur La Production de L'Enrgie Electrique
Thème: Impact de L'Efficacite Energetique Sur La Production de L'Enrgie Electrique
MASTER DE PHYSIQUE
Année Académique :2022-2023
Thème :
IMPACT DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE SUR
LA PRODUCTION DE L’ENRGIE ELECTRIQUE
Présenté par :
18U2229
Enseignant : Dr KAMENI NEMATCHOUA Modeste
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. PRESENTATION GLOBALE DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE
1- DEFINITION
2- OBJECTIF PRIORITAIRE
3- AVANTAGES
II. POLITIQUE ET MODE DE FONCTIONNEMENT
1- PROBLEMATIQUE
2- MOYENS ET OUTILS D’EVALUATION
III. PRODUCTION DE L’ELECTRICITE
A-SOURCES ET FORMES D’ENEGIE
1- ENERGIE PRIMAIRE
2- ENERGIE SECONDAIRE
3- SOURCE D’ENERGIE FOSSILES
4- SOURCES D’ENERGIE RENOUVELABLES
B-PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ELECTRICITE
1-CENTRALE A CHARBON
2-CENTRALE EOLIENNE
3-CENTRALE NUCLEAIRE
4-CENTRALE HYDRAULIQUE
5-LA TRANSITION ENERGETIQUE
C-SITUATION ENERGETIQUE MONDIALE
1-CONSOMMATION MONDIALE D'ÉNERGIE PRIMAIRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
CONCLUSION
1
INTRODUCTION
2
I- PRESENTATION GLOBALE DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE
A- DEFINITION
B-OBJECTIFS PRIORITAIRES
Le 25 septembre 2015, les États Membres de l’Organisation des Nations
Unies ont adopté un ensemble d’objectifs visant à éliminer la pauvreté, à
protéger la planète et à garantir à tous la prospérité dans le cadre d’un
nouveau programme de développement durable qui court jusqu’en 2030.
Chacun de ces objectifs de développement durable (ODD) est assorti de cibles
précises qui doivent être atteintes dans les quinze années qui viennent.
L’énergie étant au cœur de quasiment tous les grands défis du monde actuel, la
réalisation de l’objectif 7 − « Garantir l’accès de tous à des services
énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable » − est
déterminante pour atteindre les autres ODD.
L'objectif ici est de réduire la consommation d'énergie nécessaire pour
générer une quantité donnée d'électricité, tout en maintenant la qualité et la
fiabilité de l'alimentation électrique.
3
En effet, les méthodes classiques de production d'électricité sont
souvent très coûteuses, à la fois en termes de ressources et d'argent.
L’une des cibles de l’ODD 7 consiste à multiplier par deux le taux mondial
d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030.L’efficacité énergétique
est largement considérée comme étant l’un des meilleurs vecteurs de progrès
économique, social et environnemental ; à ce titre, elle est appelée à jouer un
rôle moteur dans la réalisation des ODD
Dans le cadre du projet de la CEE (communauté économique européenne)
intitulé « Promotion des investissements dans l’efficacité énergétique pour
l’atténuation des changements climatiques et le développement durable » il
consiste à :
- Réduire la quantité d'énergie nécessaire à la production d'électricité
- Réduire les coûts d'exploitation et les émissions de gaz à effet de serre,
tout en augmentant la durée de vie des équipements électriques
- Améliorer la sécurité et la fiabilité du système électrique.
- L'utilisation de technologies plus efficaces et par l'adoption d'une gestion
plus intelligente de la demande et de l'offre d'électricité.
4
B- Avantages de l’efficacité Energétique.
5
l’efficacité énergétique sont pris en compte, la période de retour sur
investissement est généralement réduite de moitié.
Incidences sur les prestations énergétiques. Les fournisseurs de services
énergétiques adoptent un nouveau paradigme qui fait dépendre leurs
bénéfices des prestations et les multiples avantages qu’ils apportent aux
consommateurs. Les avantages directs de l’efficacité énergétique pour les
prestataires comprennent la diminution des coûts de distribution et de
production, et les avantages indirects, la réduction des coûts associés à la
gestion des clients.
En conclusion, les multiples avantages de l’efficacité énergétique
contribuent directement et indirectement au développement. Il existe de plus
en plus de données confirmant la valeur substantielle ajoutée par les multiples
avantages de l’efficacité énergétique.
1)-PROBLEMATIQUE
La politique d'efficacité énergétique a pour problématique de maximiser
l'utilisation de l'énergie en réduisant la consommation et en optimisant
l'efficacité énergétique.
La plupart des pays ont réduit de façon significative leur utilisation totale
d’énergie par unité de PIB. La diminution de l’intensité énergétique s’explique
en grande partie par une efficacité énergétique accrue dans les principales
utilisations finales telles que les véhicules, les appareils électriques, le
chauffage et les processus industriels. Les gouvernements ont mis sur pieds un
large éventail de politiques et programmes tels que les normes d’efficacités
énergétiques, les campagnes de sensibilisation, les obligations pour les
acteurs du marché et les incitations financières afin d’accélérer l’élaboration
et l’adoption de mesures d’efficacité énergétiques. Ces politiques et
programmes ont contribués à son amélioration dans les pays de L’OCDE
(Organisation de Coopération et de Développement économique), ainsi qu’à
un développement technologique continu, en réponse à la hausse des prix de
6
l’énergie et à la concurrence accrue contraignant les entreprises à réduire les
coûts énergétiques.
7
*Agir sur l’efficacité énergétique
Agir sur l’efficacité énergétique, c’est d’abord l’affaire des
consommateurs. Cela suppose, pour tout consommateur d’énergie, de mettre
en œuvre des actions concrètes qui se caractérisent par un coût (généralement
un investissement) et par des économies d’énergie attendues. Pour les
pouvoirs publics, il s’agit de mettre en œuvre des mesures de politique
publique visant à déclencher ces actions concrètes : par la contrainte
(réglementation), par l’incitation économique et financière (fiscalité,
subvention, déductions fiscales), par l’investissement (recherche et
développement (R&D), infrastructures publiques) ou toute autre forme
d’information et d’incitation .
*Dans le secteur des appareils électroménagers
Depuis 1992, la majorité des appareils électroménagers et des appareils
domestiques doivent avoir ce qu’on appelle une étiquette énergie, c’est-à-dire
une fiche environnementale réglementaire qui établit l’état de la
consommation énergétique de l’appareil.
Ces étiquettes sont des éco labels, présentes sur les réfrigérateurs,
congélateurs, lave-linges, sèche-linges, lave-vaisselles et fours et permettent
d’identifier les appareils électroménagers les plus économes en énergie. Les
étiquettes comportent un classement de la lettre A (plus économe) à la lettre G
(moins économe), elles existent également pour les ampoules et les voitures et
permettent de mesurer les émissions de CO2 d’un véhicule.
Grille de classification des performances
8
*Dans L’industrie et l’agriculture
L’industrie représente 21 % de la consommation finale d’énergie. Elle a connu
de réels gains d’efficacité, mais le potentiel d’économies d’énergie rentables
reste important.
9
Schéma d’une étiquette énergie
10
Evolution du DPE
11
Ce sont des sources d’énergie extraites directement de la nature. Ces
énergies brutes ne sont pas issues d’un processus de transformation, ni de
stockage. De ces énergies primaires on distingue deux types :
-les énergies de stock : divisées en deux groupes : les combustibles fossiles tels
que le gaz naturel, le pétrole, et le charbon dont la combustion produit de
l’énergie thermique ou chimique et les combustibles fissibles tels que l’uranium
servant à produire de l’énergie nucléaire.
-les énergies de flux) : telles que l’énergie solaire, l’hydraulique, la biomasse
énergétique (déchets organiques), la géothermie (chaleur de la Terre).
Les énergies primaires ne peuvent pas être utilisées en l’état pour être
consommées et doivent suivre un processus de transformation de manière à
être converties en énergie secondaire.
L’ensemble des énergies primaires consommées sur notre territoire constituent
le mix énergétique encore appelé répartition énergétique ou bouquet
énergétique.
12
Les énergies fossiles, bien qu’issues de ressources naturelles, créent des
dommages environnementaux importants et sont considérées comme des
ressources non renouvelables. Leurs utilisations dans la production d’énergie
secondaire génèrent des émissions de gaz à effet de serre(GES), principalement
du dioxyde de carbone CO2, responsables du réchauffement climatique.
Cependant, leurs sources ne pas inépuisables dans le temps. Elles s’opposent
en cela aux énergies issues de ressources renouvelables, dont le
développement participe à la transition énergétique.
13
-l’énergie géothermique : Elle provient de l’exploitation de l’énergie thermique
(chaleur) des sous-sols de la Terre. Le développement de la filière
géothermique permet de produire principalement de la chaleur (chauffage et
eau chaude sanitaire), de l’électricité et du frais (via une pompe à chaleur
réversible et un puits climatique). Notons qu’à l’instar de la géothermie qui
utilise les calories de la Terre pour générer de la chaleur, l’aquathermie utilise
celles contenues dans les eaux souterraines et l’aérothermie celles contenues
dans l’air.
-l’énergie hydrolienne : utilise également la force cinétique de l’eau comme
l’énergie hydraulique pour produire une énergie mécanique (mise en marche
d’une turbine) puis de l’électricité. Installées en mer, les hydroliennes font
partie d’une catégorie d’énergies renouvelables spécifiques : les énergies
marines.
-la biomasse-énergie : exploite différentes matières organiques (déchets
alimentaires, industriels, etc.) et végétales (bois et ses dérivés, déchets verts
et agricoles, etc.) pour produire de l’énergie électrique, de la chaleur et des
biocarburants. Le processus d’exploitation de la biomasse pour produire de
l’énergie repose sur la forme d’énergie chimique : combustion du bois,
dégradation de la matière via la méthanisation, mélange de matières végétales
et de pétrole pour produire des biocarburants.
14
-la thalassothermie : Elle récupère les calories contenues dans l’eau de mer
pour alimenter une pompe à chaleur produisant de la chaleur (chauffage, eau
chaude sanitaire) ou du froid (climatisation).
-l’énergie osmotique (ou énergie bleue) : c’est l’énergie dégagée lors de la
rencontre entre l’eau salée et l’eau douce, grâce au phénomène d’osmose.
15
L’énergie chimique : Elle se manifeste lorsque les liaisons des atomes de
molécules contenues dans un objet sont transformées, cassées. Cette
transformation ou réaction chimique libère de l’énergie, utilisée en l’état ou
transformée à son tour en une autre forme d’énergie. Exemple : la combustion
de matières premières comme le bois ou le charbon est une libération de
l’énergie chimique, produisant de la chaleur (énergie thermique) ou de
l’électricité. À une échelle industrielle dans une usine de cogénération, la
chaleur produite par la combustion du bois est injectée dans les réseaux de
chaleur d’une collectivité, ou sert à la production d’électricité via le processus
classique d’une centrale thermique (chauffer de l’eau ➔ produire de la vapeur
➔ actionner une turbine ➔ produire un courant alternatif via un
transformateur ➔ être transporté sur le réseau électrique).
L’énergie électrique : Elle est issue du déplacement des électrons dans un
conducteur. Il s’agit de mouvement des charges électriques (appelées
également des transferts d’énergie) entre deux systèmes. La conversion de
l’énergie électrique se manifeste ainsi concrètement entre deux types de
systèmes : les générateurs (ou fournisseurs) et les récepteurs (ou receveurs).
L’énergie nucléaire : Elle est née de la réaction nucléaire produite par la fission
de l’atome d’uranium 235 ou d’hydrogène (à ne pas confondre avec la fusion
nucléaire). Cette réaction nucléaire crée de la chaleur (énergie thermique)
utilisée pour produire de l’électricité dans une centrale nucléaire.
16
Les centrales à charbon utilisent cette source d’énergie pour produire de
l’électricité. Après avoir été trié et lavé, le charbon est brûlé dans une
chaudière. La chaleur générée par cette combustion chauffe l’eau jusqu’à ce
qu’elle se transforme en vapeur. Cette vapeur entraîne une turbine qui,
associée à un alternateur, génère l’électricité.
2-ENERGIE EOLIENNE
Les centrales éoliennes ou éolio-generateurs produisent de l’électricité grâce à
la force du vent source d’énergie renouvelable inépuisable et gratuit. Il existe
deux grands types d'installations :
Les parcs terrestres
Les parcs implantés en mer ou Offshore
17
En haut du mat de l’éolienne, qui peut mesurer jusqu’à 120 metres, l’hélice ou
le rotor est composé en général de trois pales qui se met en effet à tourner
sous l’effet d’un vent d’au moins 10 Km/h.
la nacelle sur lequel il est fixé s’oriente automatiquement pour être toujours
face au vent et les pales pivotent pour capter un maximum de vent. Si le vent
dépasse 90Km/h l’éolienne s’arrête automatiquement de fonctionner pour des
raisons de sécurité. Dans la nacelle, l’hélice fait tourner un axe. Sa vitesse de
rotation n’étant pas suffisante pour générer de l’électricité, un multiplicateur
augmente cette vitesse jusqu’à 1500tr/min et la transmet à un second axe qui
fait à son tour tourner un alternateur.
Dans l’alternateur, l’interaction entre les électroaimants du rotor (la partie
mobil e) et les bobines de fil de cuivre du stator (la partie fixe) produit un
courant électrique. Un transformateur situé à l’intérieure du mat élevé la
tension de ce courant à 20000 Volt ; l’électricité est ensuite acheminé par un
câble souterrains ou sous-marin et sera à nouveau élevé à 225000 Volt ou
400000 Volt par un poste de transformation pour être transporter plus
facilement dans les lignes à très haute tension du réseau
18
3-CENTRALE HYDRAULIQUE
Une centrale hydraulique produit de l’électricité en utilisant la force de l’eau,
elle est la première énergie renouvelable dans le monde.
19
4-CENTRALE NUCLEAIRE
20
5-LA TRANSITION ENERGETIQUE
La « transition énergétique » est un concept souvent utilisé pour désigner
l’abandon progressif de certaines énergies (fossiles, parfois nucléaire)
conjointement au développement d’autres énergies (renouvelables),
accompagné notamment par des actions d’efficacité énergétique.
Le secteur énergétique européen est confronté à des enjeux fondamentaux de
réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés par l’UE. Ces objectifs de
transition énergétique sont d’une ambition sans précédent pour atteindre le
net-zéro émission en 2050 et limiter ainsi le réchauffement climatique, et
impliquent notamment l’électrification accrue des usages finaux et la
décarbonation du système électrique.
21
consommation y a toutefois globalement crû depuis 40 ans, à des rythmes
moyens de 0,2 % par an en Europe et en Russie, et 0,5 % par an aux États-
Unis et au Canada.
La croissance a été bien plus forte en Afrique, avec un rythme de + 3,1 % par
an, et en Amérique latine (+ 2,2 % par an). Ces deux régions contribuent
toutefois de manière modeste à la consommation primaire mondiale, à
hauteur de 6 % chacune.
22
des autres énergies (solaire, éolien, géothermie) est passée de 0,1 % à 2,0 %
en 40 ans.
23
similaire dans tous les continents (autour de 20 %), à l’exception de
l’Afrique (10 %).
24
1. Utilisation de technologies plus récentes et plus efficaces: Les centrales
électriques peuvent remplacer les équipements obsolètes et inefficaces par des
technologies plus avancées et plus économes en énergie.
En utilisant des technologies plus efficaces, telles que les ampoules LED,
les appareils électroménagers à faible consommation d'énergie, les systèmes
de refroidissement et de chauffage efficaces, il est possible de réduire
considérablement la consommation d'énergie. Cette réduction de la
consommation d'énergie permet également de réduire les émissions de gaz à
effet de serre, qui contribuent au changement climatique.
25
environnemental, renforcer la sécurité énergétique et contribuer à la lutte
contre le changement climatique. Elle est essentielle pour répondre aux défis
du développement durable, améliorer la fiabilité de l'alimentation électrique,
réduire les coûts et les émissions de gaz à effet de serre et ainsi accroître la
sécurité énergétique.
26
CONCLUSION
Il était question de présenter l’impact de l’efficacité
énergétique dans la production de l’énergie électrique dans la production de
l’énergie électrique. Il en ressort que l’efficacité énergétique est essentielle
pour améliorer la production d’énergie électrique de manière durable. Lorsque
la production d’énergie est inefficace cela entraine une utilisation inutile de
ressources et une émission accrue de gaz à effet de serre. En revanche lorsque
l’on met en place des mesures pour augmenter l’efficacité énergétique cela se
traduit par une réduction significative de la consommation d’énergie, une
diminution des coûts de production et une baisse des émissions de CO2 et
autres polluants atmosphérique. Nous pouvons dire que l’efficacité
énergétique est donc un élément clé pour une production durable et
respectueuse de l’environnement de l’énergie électrique.
27
BIBLIOGRAPHIE :
- PLANETE ENERGIES
- LES AVIS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
Efficacité énergétique : un gisement d’économies ; un objectif prioritaire
Anne de Béthencourt Jacky Chorin 2013
- Les politiques d'efficacité énergétique dans le monde Ce qui marche et
ce qui ne marche pas Messages-clés CONSEIL MONDIAL DE L'ÉNERGIE
WORLD ENERGY COUNCIL
https://www.memoireonline.com/05/08/1081/m_optimisation-production-
structure-energie-electrique-colonies-fourmis0.html
https://www.un.org/fr/chronicle/article/limpact-des-technologies-des-
energies-renouvelables-sur-lefficacite-energetique-mondiale
https://youmatter.world/fr/definition/efficacite-energetique-definition-et-
champs-dapplication/
28