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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix-travail-patrie Peace- work-fatherland


…………………… ……………………
UNIVERSITE OF YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I
……………………… ………………………
FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCES
……………………… ………………………
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE DEPARTEMENT OF PHYSICS
…………………………. ………………………….
LABORATOIRE D’ELECTRONIQUE ELECTRONIC LABORATORY

MASTER DE PHYSIQUE
Année Académique :2022-2023

PHY 4458 : EFFICACITE ENERGETIQUE

Thème :
IMPACT DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE SUR
LA PRODUCTION DE L’ENRGIE ELECTRIQUE

Présenté par :

NANMEGNE LEUTCHOUANG Maelle


19E2358
ALABOH NOHOUICHOM Ingride Grace
18D2229
TCHIENOU TCHIENOU Christelle Yolande
19S2315
DONGO KEMTSA Franck Delors
18V2493
NGOUNOUE YOUMBISSI Arielle Sephora S

18U2229
Enseignant : Dr KAMENI NEMATCHOUA Modeste
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. PRESENTATION GLOBALE DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE
1- DEFINITION
2- OBJECTIF PRIORITAIRE
3- AVANTAGES
II. POLITIQUE ET MODE DE FONCTIONNEMENT
1- PROBLEMATIQUE
2- MOYENS ET OUTILS D’EVALUATION
III. PRODUCTION DE L’ELECTRICITE
A-SOURCES ET FORMES D’ENEGIE
1- ENERGIE PRIMAIRE
2- ENERGIE SECONDAIRE
3- SOURCE D’ENERGIE FOSSILES
4- SOURCES D’ENERGIE RENOUVELABLES
B-PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ELECTRICITE
1-CENTRALE A CHARBON
2-CENTRALE EOLIENNE
3-CENTRALE NUCLEAIRE
4-CENTRALE HYDRAULIQUE
5-LA TRANSITION ENERGETIQUE
C-SITUATION ENERGETIQUE MONDIALE
1-CONSOMMATION MONDIALE D'ÉNERGIE PRIMAIRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

2-CONSOMMATION MONDIALE D’ÉNERGIE PRIMAIRE PAR ÉNERGIE


IV. IMPACT DE L’EFFICACITE SUR LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE

CONCLUSION

1
INTRODUCTION

L’efficacité énergétique d’un système se définit comme étant l’ensemble


des techniques à utiliser en vue d’optimiser, réduire les coûts et la
consommation d’énergie. Aussi appelé efficience énergétique, cette notion
répond à des objectifs d’économies d’énergie. Les actions entreprises visent à
réduire la consommation d’énergie tout en diminuant les couts qui en font
partis , elle consiste alors à trouver un point d’équilibre entre l’énergie
consommée par les occupants et l’énergie dépensée.
On peut donc définir cette notion par « consommer moins , mais mieux .Ainsi
la tâche qui nous incombre alors est de présenter l’impact de l’efficacité
énergétique sur la production de l’électricité en suivant le plan annoncé
.

2
I- PRESENTATION GLOBALE DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE

A- DEFINITION

Par définition l’efficacité énergétique d’un système est le rapport entre


la quantité d’énergie délivrée et la quantité d’énergie absorbée. Elle vise donc
l’optimisation des consommations. Elle promeut à cet effet l’économie
d’énergie en vue de réduire les gaspillages et les consommations inutiles ; ceci
en visant l’amélioration de la qualité de service. Il s’agit là de la politique de «
l’utilisation rationnelle de l’énergie ».
Si l’on s’en tient aux textes communautaires et à ses déclinaisons
nationales, elle vise à l’amélioration des usages de l’énergie (procédés
industriels, appareils utilisateurs d’énergie, comportement). Dans une
définition plus large, elle se devrait d’englober aussi l’éco-conception des
produits et l’économie d’énergie dans les matériaux utilisés (recyclage et
réutilisation).

B-OBJECTIFS PRIORITAIRES
Le 25 septembre 2015, les États Membres de l’Organisation des Nations
Unies ont adopté un ensemble d’objectifs visant à éliminer la pauvreté, à
protéger la planète et à garantir à tous la prospérité dans le cadre d’un
nouveau programme de développement durable qui court jusqu’en 2030.
Chacun de ces objectifs de développement durable (ODD) est assorti de cibles
précises qui doivent être atteintes dans les quinze années qui viennent.
L’énergie étant au cœur de quasiment tous les grands défis du monde actuel, la
réalisation de l’objectif 7 − « Garantir l’accès de tous à des services
énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable » − est
déterminante pour atteindre les autres ODD.
L'objectif ici est de réduire la consommation d'énergie nécessaire pour
générer une quantité donnée d'électricité, tout en maintenant la qualité et la
fiabilité de l'alimentation électrique.

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En effet, les méthodes classiques de production d'électricité sont
souvent très coûteuses, à la fois en termes de ressources et d'argent.
L’une des cibles de l’ODD 7 consiste à multiplier par deux le taux mondial
d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030.L’efficacité énergétique
est largement considérée comme étant l’un des meilleurs vecteurs de progrès
économique, social et environnemental ; à ce titre, elle est appelée à jouer un
rôle moteur dans la réalisation des ODD
Dans le cadre du projet de la CEE (communauté économique européenne)
intitulé « Promotion des investissements dans l’efficacité énergétique pour
l’atténuation des changements climatiques et le développement durable » il
consiste à :
- Réduire la quantité d'énergie nécessaire à la production d'électricité
- Réduire les coûts d'exploitation et les émissions de gaz à effet de serre,
tout en augmentant la durée de vie des équipements électriques
- Améliorer la sécurité et la fiabilité du système électrique.
- L'utilisation de technologies plus efficaces et par l'adoption d'une gestion
plus intelligente de la demande et de l'offre d'électricité.

Les facteurs qui déterminent le succès du financement et de la mise en


œuvre des politiques d’efficacité énergétique sont :
• La nécessité d’économiser l’énergie en raison du coût élevé des
ressources ;
• L’existence de lois, règles et normes ainsi que des programmes et
politiques publics appropriés ;
• Le soutien dont jouissent les autorités régionales et municipales ainsi que
le gouvernement national ;
• La volonté des dirigeants des entreprises/organisations d’améliorer
l’efficacité énergétique ;
• La forte rentabilité des projets ;
• Le recours aux audits énergétiques et à la gestion de l’énergie ;
• Le soutien des donateurs internationaux ;
• La possibilité d’utiliser les économies résultant de l’amélioration de
l’efficacité énergétique pour le remboursement et le service des prêts.

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B- Avantages de l’efficacité Energétique.

Incidences macroéconomiques : La réduction de la consommation


d’énergie et l’amélioration de la productivité résultant de l’efficacité
énergétique peut avoir des effets positifs substantiels sur l’économie. La
progression de la production attribuable à l’efficacité énergétique peut
représenter entre 0,25 % et 1 % de la croissance du produit intérieur brut (PIB).
À l’avenir, le développement économique peut être transformé par les gains
que représentent les économies résultant de l’efficacité énergétique.
Dans le domaine de l’emploi : l’application de l’efficacité énergétique va
concourir à la création de plusieurs emplois en ceci que pour sa mise en œuvre,
les avis de différents experts sera demandé car chaque million investi donne
lieu à la création de 7 à 22 années-emplois.
Incidences sur les budgets publics : Les investissements dans l’efficacité
énergétique peuvent accroître les recettes fiscales, augmenter la rentabilité de
l’investissement et abaisser les coûts du chômage et de la protection sociale.
Incidences sur la santé et le bien-être. Les effets positifs sur la santé sont
invariablement plus prononcés dans les groupes vulnérables de la population :
les enfants, les personnes âgées et les personnes déjà atteintes de maladies.
Les symptômes de maladies respiratoires sont atténués, et le taux de mortalité
excessif en hiver diminue dans les climats froids. L’efficacité énergétique peut
avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale en atténuant la précarité
énergétique et la désagréable sensation chronique de froid associée à l’anxiété,
au stress. Les incidences sur la santé représentant 75 % de l’incidence totale
notée.
Productivité industrielle. Les investissements dans l’efficacité
énergétique peuvent avoir un intérêt stratégique pour les entreprises, les
rendant plus compétitives, réduisant leurs coûts d’exploitation et d’entretien et
améliorant leurs conditions de travail. Lorsque les multiples avantages de

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l’efficacité énergétique sont pris en compte, la période de retour sur
investissement est généralement réduite de moitié.
Incidences sur les prestations énergétiques. Les fournisseurs de services
énergétiques adoptent un nouveau paradigme qui fait dépendre leurs
bénéfices des prestations et les multiples avantages qu’ils apportent aux
consommateurs. Les avantages directs de l’efficacité énergétique pour les
prestataires comprennent la diminution des coûts de distribution et de
production, et les avantages indirects, la réduction des coûts associés à la
gestion des clients.
En conclusion, les multiples avantages de l’efficacité énergétique
contribuent directement et indirectement au développement. Il existe de plus
en plus de données confirmant la valeur substantielle ajoutée par les multiples
avantages de l’efficacité énergétique.

II-LES POLITIQUES D’EFFICACITE ENERGETIQUE : PROBLEMATIQUES, MOYENS


ET OUTILS D’EVALUATION

1)-PROBLEMATIQUE
La politique d'efficacité énergétique a pour problématique de maximiser
l'utilisation de l'énergie en réduisant la consommation et en optimisant
l'efficacité énergétique.
La plupart des pays ont réduit de façon significative leur utilisation totale
d’énergie par unité de PIB. La diminution de l’intensité énergétique s’explique
en grande partie par une efficacité énergétique accrue dans les principales
utilisations finales telles que les véhicules, les appareils électriques, le
chauffage et les processus industriels. Les gouvernements ont mis sur pieds un
large éventail de politiques et programmes tels que les normes d’efficacités
énergétiques, les campagnes de sensibilisation, les obligations pour les
acteurs du marché et les incitations financières afin d’accélérer l’élaboration
et l’adoption de mesures d’efficacité énergétiques. Ces politiques et
programmes ont contribués à son amélioration dans les pays de L’OCDE
(Organisation de Coopération et de Développement économique), ainsi qu’à
un développement technologique continu, en réponse à la hausse des prix de

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l’énergie et à la concurrence accrue contraignant les entreprises à réduire les
coûts énergétiques.

2)-MOYENS ET OUTILS D’EVALUATION :


Les moyens clés de la politique d'efficacité énergétique comprennent des
réglementations sur la performance énergétique des bâtiments, des
programmes d'incitation fiscale, des subventions pour les technologies à
faible consommation d'énergie, le développement de technologies de pointe
pour les entreprises et les particuliers, et la promotion de l'éducation et de la
sensibilisation auprès du public aux avantages de l'efficacité énergétique.
Les outils d'évaluation sont essentiels pour déterminer l'efficacité de ces
mesures et pour aider à diriger les investissements futurs. Les plus
couramment utilisés sont les indicateurs de performance énergétique, les
audits énergétiques, et les enquêtes sur les habitudes de consommation. Ces
outils permettent d'évaluer l'effet des programmes et des actions d'efficacité
énergétique, d'identifier les opportunités d'amélioration et d'optimiser les
investissements dans l'efficacité énergétique.
Dans le cadre des politiques énergétiques ou climatiques, on s’intéresse
à l’efficacité énergétique au niveau d’un secteur de l’économie ou au niveau
global d’un pays : la consommation d’énergie nécessaire pour satisfaire les
besoins des ménages ou les besoins de mobilité, ou pour produire un franc de
produit intérieur brut (PIB), par exemple. L’amélioration de l’efficacité
énergétique peut également se faire par les changements dans la structure du
secteur ou de l’économie dans son ensemble, au profit d’activités ou de
besoins moins énergivores. Par exemple :
- Si on produit de l’acier avec des ferrailles recyclées plutôt qu’à partir de
minerai de fer,
-si on construit plus de logements collectifs que de logements individuels, si les
gens se déplacent plus en train qu’en voiture,
-si les activités de service l’emportent sur les activités industrielles, l’efficacité
énergétique d’ensemble des secteurs concernés et de l’économie s’améliore,
quand bien même rien ne change dans les techniques utilisées ici et là.

7
*Agir sur l’efficacité énergétique
Agir sur l’efficacité énergétique, c’est d’abord l’affaire des
consommateurs. Cela suppose, pour tout consommateur d’énergie, de mettre
en œuvre des actions concrètes qui se caractérisent par un coût (généralement
un investissement) et par des économies d’énergie attendues. Pour les
pouvoirs publics, il s’agit de mettre en œuvre des mesures de politique
publique visant à déclencher ces actions concrètes : par la contrainte
(réglementation), par l’incitation économique et financière (fiscalité,
subvention, déductions fiscales), par l’investissement (recherche et
développement (R&D), infrastructures publiques) ou toute autre forme
d’information et d’incitation .
*Dans le secteur des appareils électroménagers
Depuis 1992, la majorité des appareils électroménagers et des appareils
domestiques doivent avoir ce qu’on appelle une étiquette énergie, c’est-à-dire
une fiche environnementale réglementaire qui établit l’état de la
consommation énergétique de l’appareil.
Ces étiquettes sont des éco labels, présentes sur les réfrigérateurs,
congélateurs, lave-linges, sèche-linges, lave-vaisselles et fours et permettent
d’identifier les appareils électroménagers les plus économes en énergie. Les
étiquettes comportent un classement de la lettre A (plus économe) à la lettre G
(moins économe), elles existent également pour les ampoules et les voitures et
permettent de mesurer les émissions de CO2 d’un véhicule.
Grille de classification des performances

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*Dans L’industrie et l’agriculture
L’industrie représente 21 % de la consommation finale d’énergie. Elle a connu
de réels gains d’efficacité, mais le potentiel d’économies d’énergie rentables
reste important.

Le CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental) :


-Considère que l’efficacité énergétique constitue une véritable filière
industrielle d’avenir dont il convient d’encourager le déploiement ;
– Invite à réviser les catégories et les critères des étiquettes énergie et à
étendre cette obligation à tous les matériels professionnels ;
– Préconise que l’on se positionne au niveau européen en faveur de
directives éco-conception plus ambitieuses.
Par ailleurs :
– La poursuite et le développement des efforts de R&D sont indispensables
et il conviendra de réfléchir à une mise en synergie des différentes actions
menées ;
– Les bonnes pratiques doivent être mieux connues et diffusées. De même,
les innovations venant des PME doivent être reconnues et valorisées ;
– L’application du principe alliant gestion de l’énergie et économie
numérique est à encourager. Elle constitue une occasion de faire travailler de
concert recherche publique et privée, des grandes entreprises aux startups, en
intégrant la dimension communautaire.
Pour sa part, l’agriculture représente environ 3 % des consommations finales
d’énergie.
Ainsi, en vue de faire savoir aux utilisateurs les caractéristiques et les
performances du produit manufacturé la mise en place des étiquettes
d’énergie.

9
Schéma d’une étiquette énergie

*Diagnostic de la performance énergétique(DPE)


Le diagnostic de performance énergétique (DPE), crée en 2006 renseigne
sur la performance énergétique et climatique d’un logement ou d’un bâtiment
(étiquettes A à G), en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en
terme d’émissions de gaz à effet de serre.
Sauf exception (voir article R. 126-15 du Code de la Construction et de
l’Habitation), la réalisation d’un DPE est obligatoire à l’occasion de
la vente d’un logement ou d’un bâtiment, lors de la signature d’un contrat
de location d’un logement ou d’un bâtiment d’habitation, ainsi que pour
les bâtiments neufs. Elle a une validité de dix ans. Dans le cas de vente ou de
location, le DPE s’intègre dans le dossier de diagnostic technique (DDT) qui
regroupe l’ensemble des constats ou états qui doivent être annexés à l’avant
contrat de vente ou au contrat de location. Le DPE doit être tenu à disposition
de tout candidat acquéreur ou locataire qui en fait la demande, dès la mise en
vente ou en location du logement ou du bâtiment.

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Evolution du DPE

III-PRODUCTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE

A-SOURCES ET FORMES DE L’ENERGIE


On ne saurait parler d’efficacité énergétique sans se pencher sur la cause
pour laquelle elle existe : l’énergie. Il est donc nécessaire voire impératif de se
présenter cette énergie pour laquelle le débat est lancé et qui est au cœur de la
production d’énergie ici et ailleurs.
L’énergie est partout dans le monde et se définit comme la capacité d’un
système à modifier son état ou celui d’un autre système et à produire un effet
visible. De façon concrète, l’énergie peut se retrouver dans différentes sources
d’énergies et se manifester sous différentes formes par un processus de
transformation ou de conversion.
1) Les sources d’énergies
Une source d’énergie peut se définir comme un phénomène naturel ou
artificiel pour la production d’énergie directement exploitable (énergie utile)
par l’homme. On distingue à cet effet :
a- Les énergies primaires

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Ce sont des sources d’énergie extraites directement de la nature. Ces
énergies brutes ne sont pas issues d’un processus de transformation, ni de
stockage. De ces énergies primaires on distingue deux types :
-les énergies de stock : divisées en deux groupes : les combustibles fossiles tels
que le gaz naturel, le pétrole, et le charbon dont la combustion produit de
l’énergie thermique ou chimique et les combustibles fissibles tels que l’uranium
servant à produire de l’énergie nucléaire.
-les énergies de flux) : telles que l’énergie solaire, l’hydraulique, la biomasse
énergétique (déchets organiques), la géothermie (chaleur de la Terre).
Les énergies primaires ne peuvent pas être utilisées en l’état pour être
consommées et doivent suivre un processus de transformation de manière à
être converties en énergie secondaire.
L’ensemble des énergies primaires consommées sur notre territoire constituent
le mix énergétique encore appelé répartition énergétique ou bouquet
énergétique.

b- Les énergies secondaires


Les transformations des énergies primaires permettent d’obtenir les
énergies secondaires dont la spécificité est d’être plus ou moins stockable en
vue d’être acheminées vers les différents points de consommation.
L’électricité, les carburants, ou biocarburants sont des exemples représentatifs
d’énergie secondaires, dont les modes de production utilisent diverses sources
d’énergie.

c- Sources d’énergie fossiles


Les énergies fossiles sont issues de combustibles primaires comme le gaz, le
pétrole ou le charbon. Par leur combustion, les énergies fossiles participent à :
 La production d’électricité via les centrales thermiques à flamme
(charbon et gaz) ;
 La production de chaleur via les centrales à cogénération, les chaudières
à gaz, ou via la distribution directe sur le réseau de gaz national (GRDF) ;
 La production de carburants, via la transformation du pétrole brut
(kérosène, fioul, butane et propane).

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Les énergies fossiles, bien qu’issues de ressources naturelles, créent des
dommages environnementaux importants et sont considérées comme des
ressources non renouvelables. Leurs utilisations dans la production d’énergie
secondaire génèrent des émissions de gaz à effet de serre(GES), principalement
du dioxyde de carbone CO2, responsables du réchauffement climatique.
Cependant, leurs sources ne pas inépuisables dans le temps. Elles s’opposent
en cela aux énergies issues de ressources renouvelables, dont le
développement participe à la transition énergétique.

D-Sources d’énergies renouvelables


Les énergies secondaires issues de ressources renouvelables sont
principalement des énergies vertes : électricité verte, gaz vert ou bio-méthane,
biocarburants, chaleur renouvelable. Leur production s’inscrit dans une
démarche de valorisation des énergies renouvelables dont elles sont issues. Ces
énergies renouvelables se démarquent des énergies fossiles sur plusieurs
aspects, dont leur stock inépuisable en constant renouvellement et leur impact
réduit sur l’environnement (faibles émissions de GES).
On distingue ainsi 6 énergies principales issues de ressources renouvelables :
- l’énergie solaire : elle produit des rayonnements (énergie rayonnante) et de
la chaleur (énergie thermique). La récupération de l’énergie solaire permet de
produire de l’électricité via les panneaux photovoltaïques, et de la chaleur via
des centrales solaires thermiques ;
- l’énergie hydraulique : Elle est issue de l’exploitation de la force de l’eau
(énergie cinétique) des rivières, fleuves et cours d’eau, pour créer une énergie
mécanique (action d’une turbine) et enfin de l’énergie électrique.
L’hydroélectricité représente la première énergie renouvelable en France et la
deuxième source de production d’électricité sur la capacité totale installée
(toutes énergies confondues dans le mix énergétique) ;
-l’énergie éolienne : Elle est issue de la force des vents (énergie cinétique) et
est valorisée principalement pour produire de l’énergie électrique. Le vent crée
du mouvement qui actionne les pales d’une éolienne, puis une turbine et un
alternateur pour produire de l’électricité. Le fonctionnement d’une éolienne
permet de produire une électricité 100 % verte, une énergie propre. Toutefois,
l’installation des éoliennes rencontre certaines oppositions auprès des
populations locales :

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-l’énergie géothermique : Elle provient de l’exploitation de l’énergie thermique
(chaleur) des sous-sols de la Terre. Le développement de la filière
géothermique permet de produire principalement de la chaleur (chauffage et
eau chaude sanitaire), de l’électricité et du frais (via une pompe à chaleur
réversible et un puits climatique). Notons qu’à l’instar de la géothermie qui
utilise les calories de la Terre pour générer de la chaleur, l’aquathermie utilise
celles contenues dans les eaux souterraines et l’aérothermie celles contenues
dans l’air.
-l’énergie hydrolienne : utilise également la force cinétique de l’eau comme
l’énergie hydraulique pour produire une énergie mécanique (mise en marche
d’une turbine) puis de l’électricité. Installées en mer, les hydroliennes font
partie d’une catégorie d’énergies renouvelables spécifiques : les énergies
marines.
-la biomasse-énergie : exploite différentes matières organiques (déchets
alimentaires, industriels, etc.) et végétales (bois et ses dérivés, déchets verts
et agricoles, etc.) pour produire de l’énergie électrique, de la chaleur et des
biocarburants. Le processus d’exploitation de la biomasse pour produire de
l’énergie repose sur la forme d’énergie chimique : combustion du bois,
dégradation de la matière via la méthanisation, mélange de matières végétales
et de pétrole pour produire des biocarburants.

e- La mer, une formidable ressource pour produire de l’énergie


D’autres formes d’énergies, moins développées à ce jour, prennent appui sur
cette gigantesque ressource que constitue l’eau de la mer :
- l’énergie marémotrice : exploite le phénomène des marées. La première
centrale mondiale a été inaugurée en 1966 en Bretagne : il s’agit du barrage de
la Rance.
- l’énergie houlomotrice : est l’énergie contenue dans le mouvement des
vagues. Si plusieurs prototypes ont été créés, il n’existe pour le moment pas de
centrale de production à grande échelle.
-l’énergie Maréthermique : Elle exploite la différence de température entre
les eaux de surface et celles à grande profondeur. Elle est particulièrement
adaptée dans les zones intertropicales ;

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-la thalassothermie : Elle récupère les calories contenues dans l’eau de mer
pour alimenter une pompe à chaleur produisant de la chaleur (chauffage, eau
chaude sanitaire) ou du froid (climatisation).
-l’énergie osmotique (ou énergie bleue) : c’est l’énergie dégagée lors de la
rencontre entre l’eau salée et l’eau douce, grâce au phénomène d’osmose.

2) Les formes d’énergies


Elles sont au nombre de 7 :
L’énergie mécanique : Elle combine deux autres formes d’énergie, l’énergie
cinétique d’un objet et l’énergie potentielle ou gravitationnelle contenue dans
un objet. L’énergie cinétique est associée au mouvement, sachant que plus la
vitesse de l’objet est importante, plus il a d’énergie cinétique. L’énergie
potentielle ne se manifeste qu’associée à l’énergie cinétique. Exemple : l’eau
contenue dans un barrage hydraulique détient une énergie potentielle
(pesanteur ou gravité) qui peut se visualiser lorsque l’eau tombe (force ou
énergie cinétique).
L’énergie thermique : Elle est la manifestation de la chaleur sous l’influence de
mouvements d’atomes et de molécules dans un corps solide, liquide ou gazeux.
Plus cette énergie cinétique augmente, plus il y a de température et donc de
chaleur. La chaleur se manifeste sur un objet par différents changements d’état
qui peuvent être convertis en une énergie directement utilisable, comme
l’énergie électrique. Exemple : l’énergie thermique produite par la combustion
de matières premières (charbon, gaz, bois, biomasse) est utilisée dans une
centrale thermique à flamme pour chauffer de l’eau et produire de la vapeur
d’eau, qui elle-même va actionner le mouvement (énergie mécanique) d’une
turbine et d’un alternateur pour produire de l’énergie électrique.
L’énergie radiative ou lumineuse : Elle est contenue dans les ondes
électromagnétiques du rayonnement du Soleil. La partie visible de ces ondes se
manifeste par de la lumière, comme celle émise par le Soleil pour nous éclairer.
Dans son quotidien, l’homme a réussi à recréer l’énergie rayonnante via le four
à micro-ondes en marche pour réchauffer un plat, ou la lumière d’une ampoule
électrique. L’énergie solaire est une forme d’énergie rayonnante, qui peut
produire de l’énergie thermique (solaire thermique) ou être transformée en
électricité (panneaux photovoltaïques).

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L’énergie chimique : Elle se manifeste lorsque les liaisons des atomes de
molécules contenues dans un objet sont transformées, cassées. Cette
transformation ou réaction chimique libère de l’énergie, utilisée en l’état ou
transformée à son tour en une autre forme d’énergie. Exemple : la combustion
de matières premières comme le bois ou le charbon est une libération de
l’énergie chimique, produisant de la chaleur (énergie thermique) ou de
l’électricité. À une échelle industrielle dans une usine de cogénération, la
chaleur produite par la combustion du bois est injectée dans les réseaux de
chaleur d’une collectivité, ou sert à la production d’électricité via le processus
classique d’une centrale thermique (chauffer de l’eau ➔ produire de la vapeur
➔ actionner une turbine ➔ produire un courant alternatif via un
transformateur ➔ être transporté sur le réseau électrique).
L’énergie électrique : Elle est issue du déplacement des électrons dans un
conducteur. Il s’agit de mouvement des charges électriques (appelées
également des transferts d’énergie) entre deux systèmes. La conversion de
l’énergie électrique se manifeste ainsi concrètement entre deux types de
systèmes : les générateurs (ou fournisseurs) et les récepteurs (ou receveurs).
L’énergie nucléaire : Elle est née de la réaction nucléaire produite par la fission
de l’atome d’uranium 235 ou d’hydrogène (à ne pas confondre avec la fusion
nucléaire). Cette réaction nucléaire crée de la chaleur (énergie thermique)
utilisée pour produire de l’électricité dans une centrale nucléaire.

B-PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ELECTRICITE

1. ENERGIE FOSSILE : LE CHARBON

Une centrale à charbon produit de l’électricité en utilisant la chaleur générée


par la combustion du charbon.

Le charbon est un combustible fossile d’origine organique. Il est le résultat de


la transformation de résidus de forêts enfouis dans le sol depuis près de 300
millions d’années (ère carbonifère). Par enfouissement, sous l’effet de
pressions et de températures élevées dues à la profondeur, les végétaux
ensevelis se sont décomposés puis transformés en une matière solide et
combustible à haute teneur en carbone : le charbon. Il existe plusieurs
catégories de charbon qui dépendent de la teneur en carbone, en soufre et en
eau.

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Les centrales à charbon utilisent cette source d’énergie pour produire de
l’électricité. Après avoir été trié et lavé, le charbon est brûlé dans une
chaudière. La chaleur générée par cette combustion chauffe l’eau jusqu’à ce
qu’elle se transforme en vapeur. Cette vapeur entraîne une turbine qui,
associée à un alternateur, génère l’électricité.

Centrale à charbon de Neurath dans l'ouest de l'Allemagne.

2-ENERGIE EOLIENNE
Les centrales éoliennes ou éolio-generateurs produisent de l’électricité grâce à
la force du vent source d’énergie renouvelable inépuisable et gratuit. Il existe
deux grands types d'installations :
 Les parcs terrestres
 Les parcs implantés en mer ou Offshore

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En haut du mat de l’éolienne, qui peut mesurer jusqu’à 120 metres, l’hélice ou
le rotor est composé en général de trois pales qui se met en effet à tourner
sous l’effet d’un vent d’au moins 10 Km/h.
la nacelle sur lequel il est fixé s’oriente automatiquement pour être toujours
face au vent et les pales pivotent pour capter un maximum de vent. Si le vent
dépasse 90Km/h l’éolienne s’arrête automatiquement de fonctionner pour des
raisons de sécurité. Dans la nacelle, l’hélice fait tourner un axe. Sa vitesse de
rotation n’étant pas suffisante pour générer de l’électricité, un multiplicateur
augmente cette vitesse jusqu’à 1500tr/min et la transmet à un second axe qui
fait à son tour tourner un alternateur.
Dans l’alternateur, l’interaction entre les électroaimants du rotor (la partie
mobil e) et les bobines de fil de cuivre du stator (la partie fixe) produit un
courant électrique. Un transformateur situé à l’intérieure du mat élevé la
tension de ce courant à 20000 Volt ; l’électricité est ensuite acheminé par un
câble souterrains ou sous-marin et sera à nouveau élevé à 225000 Volt ou
400000 Volt par un poste de transformation pour être transporter plus
facilement dans les lignes à très haute tension du réseau

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3-CENTRALE HYDRAULIQUE
Une centrale hydraulique produit de l’électricité en utilisant la force de l’eau,
elle est la première énergie renouvelable dans le monde.

Il existe plusieurs types d’aménagement hydroélectrique en fonction de la


hauteur de la chute et du débit de l’eau. Un barrage retient l’écoulement
naturel de l’eau. De grandes quantités d’eau s’accumulent et forment alors un
lac de retenu ; une fois l’eau stockée, en fonction des besoins, les vannes sont
ouvertes au niveau du barrage pour que l’eau s’engouffre dans de long tuyaux
appelé conduite forcée. Ces tuyaux à taille humaine, conduisent l’eau vers la
centrale hydraulique.
Dans la centrale, à la sortie de la conduite, la force de l’eau fait tourner une
turbine qui fait à son tour tourner un alternateur. Dans l’alternateur,
l’interaction entre les électroaimants du rotor (la partie mobil e) et les bobines
de fil de cuivre du stator (la partie fixe) produit un courant électrique. Un
transformateur élève ensuite la tension de ce courant à nouveau élevé à
225000V ou 400000V pour qu’il puisse être transporté plus facilement dans les
lignes à très haute tension du réseau
L’eau turbinée qui a perdu de sa puissance rejoint le lit naturel de la rivière par
un canal appelé canal de fuite.

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4-CENTRALE NUCLEAIRE

Dans le réacteur, la fission des atomes d'uranium produit une grande


quantité de chaleur.
Cette chaleur fait augmenter la température de l'eau qui circule autour du
réacteur, à 320 °C. L'eau est maintenue sous pression pour l'empêcher de
bouillir. Ce circuit fermé est appelé circuit primaire.Le circuit primaire
communique avec un deuxième circuit fermé, appelé circuit secondaire par
l'intermédiaire d'un générateur de vapeur. Dans ce générateur de vapeur, l'eau
chaude du circuit primaire chauffe l'eau du circuit secondaire qui se transforme
en vapeur. La pression de cette vapeur fait tourner une turbine qui entraîne à
son tour un alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la
turbine, l'alternateur produit un courant électrique alternatif.

Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par


l'alternateur pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes
très haute tension.

20
5-LA TRANSITION ENERGETIQUE
La « transition énergétique » est un concept souvent utilisé pour désigner
l’abandon progressif de certaines énergies (fossiles, parfois nucléaire)
conjointement au développement d’autres énergies (renouvelables),
accompagné notamment par des actions d’efficacité énergétique.
Le secteur énergétique européen est confronté à des enjeux fondamentaux de
réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés par l’UE. Ces objectifs de
transition énergétique sont d’une ambition sans précédent pour atteindre le
net-zéro émission en 2050 et limiter ainsi le réchauffement climatique, et
impliquent notamment l’électrification accrue des usages finaux et la
décarbonation du système électrique.

En France, il est inscrit dans la loi de transition énergétique pour la croissance


verte adoptée à l'été 2015 les objectifs chiffrés :

 une réduction de la consommation primaire d’énergies fossiles de 30%


d'ici à 2030 par rapport à 2012 ;
 une montée en puissance des énergies renouvelables (EnR) pour que la
part de ces dernières dans la consommation d’énergie finale atteigne
23% en 2020 et 32% en 2030.

C- SITUATION ENERGETIQUE MONDIALE

1. CONSOMMATION MONDIALE D'ÉNERGIE PRIMAIRE PAR ZONE


GÉOGRAPHIQUE
La consommation mondiale d'énergie primaire s’élève 14,3 Gtep en 2018.
C'est deux fois plus qu’en 1978 (7,0 Gtep), soit une croissance annuelle
moyenne de 1,8 % avec un léger ralentissement sur la dernière décennie
(+ 1,5 %).
En Asie, le rythme de croissance moyen annuel entre 1978 et 2018 est très
élevé (+ 3,7 %). L'Asie représente 41 % de la consommation mondiale
en 2018, contre 20 % 40 ans auparavant. Malgré un ralentissement de la
croissance depuis 2013, la Chine, à elle seule, est passée de 8 % à 22 % de la
consommation mondiale sur cette période.

En 2018, l’Europe, l’Amérique du Nord et la Russie représentent 38 % de la


consommation mondiale d'énergie primaire, contre 67 % en 1978. La

21
consommation y a toutefois globalement crû depuis 40 ans, à des rythmes
moyens de 0,2 % par an en Europe et en Russie, et 0,5 % par an aux États-
Unis et au Canada.

La croissance a été bien plus forte en Afrique, avec un rythme de + 3,1 % par
an, et en Amérique latine (+ 2,2 % par an). Ces deux régions contribuent
toutefois de manière modeste à la consommation primaire mondiale, à
hauteur de 6 % chacune.

2-CONSOMMATION MONDIALE D’ÉNERGIE PRIMAIRE PAR ÉNERGIE


Les énergies fossiles dominent largement le mix énergétique primaire mondial
en 2018 (81 %), même si leur part a légèrement reculé depuis 1978 (- 4 points).
Sur toute cette période, produits pétroliers (31 % en 2018), puis charbon et gaz
naturel (27 % et 23 %) sont restés, dans cet ordre, les trois premières sources
d'approvisionnement. En 40 ans, la part des produits pétroliers a diminué
de 14 points, alors que celles du gaz naturel et du charbon progressaient
respectivement de 7 points et 3 points.

La part de la biomasse et des déchets dans le mix énergétique est relativement


stable, autour de 10 %. Celle de l'hydroélectricité l'est aussi, à hauteur en 2018
de 2,5 % de la consommation d’énergie primaire mondiale. La contribution du
nucléaire a été multipliée par 2,1 en 40 ans, atteignant 4,9 % en 2018. La part

22
des autres énergies (solaire, éolien, géothermie) est passée de 0,1 % à 2,0 %
en 40 ans.

Source : calculs SDES, d'après les données de l'AIE

3-CONSOMMATION FINALE D'ÉNERGIE PAR CONTINENT

La consommation finale mondiale repose en 2018 à 41 % sur les produits


pétroliers, soit un recul de 7 points par rapport à 1978. Les parts du charbon et
de la biomasse se sont aussi réduites, passant toutes les deux de 13 % à 10 %
sur ces 40 ans. Ces reculs se sont faits au profit de l'électricité, passée sur la
même période de 10 % à 19 %, et, dans une moindre mesure, du gaz naturel
(de 14 % à 16 %).
Les énergies fossiles représentent en 2018 environ deux tiers de la
consommation finale sur tous les continents, à l'exception de l'Afrique où la
biomasse est majoritaire (51 %). Le pétrole est partout la première énergie
fossile. Le charbon est beaucoup utilisé en Asie (19 %), alors que d'autres
continents ont davantage recours au gaz naturel (21 % en Amérique, 26 % en
Europe). La part de l'électricité dans la consommation finale en 2018 est

23
similaire dans tous les continents (autour de 20 %), à l’exception de
l’Afrique (10 %).

IV-IMPACT DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE DANS LA PRODUCTION DE


L’ELECTRICITE

L'efficacité énergétique dans la production d'énergie électrique a un


impact significatif sur plusieurs aspects de la production d'énergie.

Tout d'abord, une meilleure efficacité énergétique signifie que le même


niveau de production d'énergie peut être atteint avec moins d'énergie
consommée. Cela se traduit par une réduction des coûts de production
d'énergie, une utilisation plus efficace des ressources énergétiques et une
réduction des émissions de gaz à effet de serre associées à la production
d'énergie.

En outre, l'efficacité énergétique peut améliorer la fiabilité de


l'alimentation électrique. Des équipements plus efficaces peuvent être utilisés
pour réduire les pertes d'énergie qui se produisent lors de la transmission et de
la distribution d'électricité, ce qui peut améliorer la qualité globale de
l'alimentation électrique.

Enfin, une meilleure efficacité énergétique dans la production d'énergie


électrique peut contribuer à augmenter la sécurité énergétique. Les
économies d'énergie réalisées grâce à l'efficacité énergétique peuvent être
utilisées pour renforcer la capacité de production d'énergie, réduisant ainsi la
dépendance aux approvisionnements énergétiques étrangers. En utilisant les
ressources disponibles de manière plus efficace, les pays peuvent produire plus
d'énergie avec les ressources dont ils disposent, ce qui peut contribuer à
renforcer leur sécurité énergétique.

L'efficience énergétique est un élément clé pour réduire les coûts de


production d'énergie électrique et améliorer la durabilité environnementale
des centrales électriques. Voici quelques stratégies d'efficacité énergétique que
les centrales électriques peuvent adopter:

24
1. Utilisation de technologies plus récentes et plus efficaces: Les centrales
électriques peuvent remplacer les équipements obsolètes et inefficaces par des
technologies plus avancées et plus économes en énergie.

2. Utilisation de sources d'énergie renouvelable: Les centrales électriques


peuvent réduire leur dépendance aux sources d'énergie traditionnelles et
polluantes en optant pour des énergies renouvelables telles que l'énergie
solaire, éolienne, hydraulique et géothermique.

3. Optimisation de la production: Les centrales électriques peuvent optimiser


leur production d'énergie en minimisant les pertes énergétiques dans leur
réseau de distribution.

4. Optimisation de la consommation d'énergie: Les centrales électriques


peuvent également réduire leur consommation d'énergie en appliquant des
techniques d'efficacité énergétique pour les bâtiments, les systèmes d'éclairage
et les systèmes de climatisation.

5. Utilisation de la cogénération: Les centrales électriques peuvent utiliser des


systèmes de cogénération pour produire simultanément de l'énergie électrique
et thermique, ce qui permet d'utiliser l'énergie thermique récupérée pour
d'autres applications.

En appliquant ces techniques, les centrales électriques peuvent


améliorer leur efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de
serre, ce qui contribue à un avenir plus durable et plus propre.

L'efficacité énergétique est très importante dans la production d'énergie


électrique, car elle permet de produire plus d'électricité avec moins de
combustibles, ce qui réduit les coûts et diminue l'impact environnemental.

En utilisant des technologies plus efficaces, telles que les ampoules LED,
les appareils électroménagers à faible consommation d'énergie, les systèmes
de refroidissement et de chauffage efficaces, il est possible de réduire
considérablement la consommation d'énergie. Cette réduction de la
consommation d'énergie permet également de réduire les émissions de gaz à
effet de serre, qui contribuent au changement climatique.

En résumé, l'efficacité énergétique dans la production d'énergie


électrique est un élément clé pour réduire les coûts, diminuer l'impact

25
environnemental, renforcer la sécurité énergétique et contribuer à la lutte
contre le changement climatique. Elle est essentielle pour répondre aux défis
du développement durable, améliorer la fiabilité de l'alimentation électrique,
réduire les coûts et les émissions de gaz à effet de serre et ainsi accroître la
sécurité énergétique.

26
CONCLUSION
Il était question de présenter l’impact de l’efficacité
énergétique dans la production de l’énergie électrique dans la production de
l’énergie électrique. Il en ressort que l’efficacité énergétique est essentielle
pour améliorer la production d’énergie électrique de manière durable. Lorsque
la production d’énergie est inefficace cela entraine une utilisation inutile de
ressources et une émission accrue de gaz à effet de serre. En revanche lorsque
l’on met en place des mesures pour augmenter l’efficacité énergétique cela se
traduit par une réduction significative de la consommation d’énergie, une
diminution des coûts de production et une baisse des émissions de CO2 et
autres polluants atmosphérique. Nous pouvons dire que l’efficacité
énergétique est donc un élément clé pour une production durable et
respectueuse de l’environnement de l’énergie électrique.

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BIBLIOGRAPHIE :
- PLANETE ENERGIES
- LES AVIS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
Efficacité énergétique : un gisement d’économies ; un objectif prioritaire
Anne de Béthencourt Jacky Chorin 2013
- Les politiques d'efficacité énergétique dans le monde Ce qui marche et
ce qui ne marche pas Messages-clés CONSEIL MONDIAL DE L'ÉNERGIE
WORLD ENERGY COUNCIL
https://www.memoireonline.com/05/08/1081/m_optimisation-production-
structure-energie-electrique-colonies-fourmis0.html
https://www.un.org/fr/chronicle/article/limpact-des-technologies-des-
energies-renouvelables-sur-lefficacite-energetique-mondiale
https://youmatter.world/fr/definition/efficacite-energetique-definition-et-
champs-dapplication/

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