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MASTER II RECHERCHE

SEMINAIRE DROIT DES SURETES APPROFONDI

THEME 1 :

L’AGENT DES SURETES

Chargé du cours : Exposants :

Pr. TCHAKOUA Jean-Marie ASSAMOI GUE MON MICHEL CARLOS


COULIBALY JEANINE NAGAGA
DATTE KOBENAN YEBOUA SERGE D
KONAN KAN JEAN-CHRISTIAN E
KOUADIO KOUASSI DESIRE JEAN-D
OBIASULU FRANSCISCA CHIAMAKA
OUATTARA G. MOUSSA
TRAORE MOHAMED CHEICK
YAO ELIDJE LEGA DOMINIQUE-ANGE
SIGLES ET ABREVIATIONS
AUS : Acte uniforme portant organisation des suretés
OHADA : Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires

1
SOMMAIRE

INTRODUCTION

I/ La nature juridique complexe de l’Agent des Sûretés


A) Incertitude quant à son assimilation aux notion voisines

B) L’incertitude au regard du droit comparé

II/ La position de l’acte uniforme (portant organisation des sûretés) sur la


nature juridique de l’agent des sûretés

A) La détermination préalable de la nature juridique du mécanisme de


l’agent des sûretés

B) La nature juridique de l’agent des sûretés

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

2
Le droit des sûretés a toujours apporté des mécanismes innovants en
matière de protection des intérêts des créanciers. Parmi ces mécanismes
innovants nous constatons l’apparition de l’agent des sûretés depuis l’acte
uniforme OHADA révisé portant organisation des sûretés de 2010. L’agent des
sûretés est une notion qui a, à plusieurs reprises, été abordée dans plusieurs
législations différentes. Cette notion n’a pas fait l’objet d’une définition légale.
Cependant, selon OHADA Traité et actes uniformes commentés et annotés,
l’agent des sûretés peut apparaitre comme un professionnel de la gestion des
sûretés d’autrui, de leur constitution à leur dénouement1. A la lecture de l’article
5 de l’Acte uniforme révisé portant organisation des suretés l’agent des sûretés
peut être présenté comme une institution financière ou un établissement de
crédit, national ou étranger agissant en son nom et en qualité d’agent des sûretés,
au profit des créanciers de la ou des obligations garanties l’ayant désigné à cette
fin.
Au regard de ces définitions on constate que l’agent des sûretés est une
personne morale. Le droit Français positif prend le contre-pied de ce constat
lorsqu’il envisage l’agent des suretés sous l’angle des personnes physiques2.
De là naît une première opposition au niveau de l’approche de cette
notion. Mais la plus flagrante des divergences conceptuelles se situe au niveau
de la catégorisation de l’agent des sûretés. Une situation qu’on ne peut ignorer
eu égard à l’institutionnalisation3 de cette notion en droit des sûretés. C’est ainsi
que ce sujet sera étudié dans le cadre du droit positif OHADA, mais également
dans le droit comparé dans le but d’analyser ces divergences.
Dès lors quel est la nature juridique de l’agent des sûretés ?
Les intérêts rattachés à l’étude d’un tel sujet sont d’ordre théorique et
pratique. Au plan théorique, il permet d’éclaircir certains points capitaux sur
cette notion nouvelle, ceci faisant l’objet de débats doctrinaux. Au plan pratique
cette étude permet de connaitre les règles applicables à l’agent des sûretés.
Il importe de souligner qu’au regard des constats, l’agent des sûretés a une
nature juridique incertaine (I). Mais face à cette incertitude le législateur
OHADA semble prendre position (II).

1
OHADA Traités et actes uniformes commentés et annotés, Juriscope, édition 2018, P.882.
2
Les dispositions 2488-6 à 2488-12 du code civil Français, modifié par l’ordonnance n o2017-748 du 4 mai 2017
relative à l’agent des suretés
3
SANOGO Moussa, cours magistrales.

3
I- LA NATURE JURIDIQUE INCERTAINE
Cette incertitude s’analyse au niveau de l’assimilation de l’agent des
suretés aux notions voisines (A) et au niveau de son appréciation au droit
comparé (B).

A- L’incertitude quant aux notions voisines


Les caractéristiques de l’agent des sûretés ainsi retenues par l’AUS sont si
larges que ce mécanisme semble englober des mécanismes semblables qualifiés
de notions voisines de l'agent des sûretés. L’agent des sûretés OHADA peut être
rapproché du contrat de commission. Ainsi, l'article 5 de l'AUS dispose que
« Toute sûreté ou autre garantie de l’exécution d’une obligation peut être
constituée, inscrite, gérée et réalisée par une institution financière ou un
établissement de crédit, national ou étranger, agissant, en son nom et en qualité
d’agent de sûreté, au profit des créanciers de la ou des obligations garanties
l’ayant désigné à cette fin », quant au contrat de commission, il est défini « Le
contrat de commission est un acte juridique par lequel le commissionnaire
exécute des missions en son nom propre ou sous un nom social pour le compte
d'un donneur d’ordre, appelé commettant. Il n'existe aucun lien de subordination
entre les deux parties »4. L’un des points communs entre les deux mécanismes
est qu’ils sont proches du contrat de mandat, en ce sens qu’ils agissent tous les
deux en leur nom, l’un pour le compte d’autrui, le commissionnaire, et l’autre au
profit de la collectivité des créanciers l’ayant désigné, l’agent des sûretés.
Toutefois ces deux mécanismes diffèrent sur plusieurs points, à savoir :
l’absence de patrimoine d’affectation pour le commissionnaire dans la
réalisation de sa mission, contrairement à l’agent des sûretés OHADA ; les
sûretés constituées ou inscrites par le commissionnaire tombent donc
directement dans le patrimoine du commettant.
Quant à l’agent des sûretés OHADA et la solidarité active, il faut
rappeler que celle-ci est régie par les articles 1197 et suivants du Code civil
ivoirien des obligations. L’article 1197 dispose que « L’obligation est solidaire
entre plusieurs créanciers lorsque le titre donne expressément à chacun d’eux le
droit de demander le payement du total de la créance, et que le payement fait à
l’un d’eux libère le débiteur, encore que le bénéfice de l’obligation soit
partageable et divisible entre les divers créanciers ». Dans ce mécanisme.
4
https://www.l-expert-comptable.com/a/6569-le-contrat-de-commission-definition-et-
obligations.html#:~:text=Le%20contrat%20de%20commission%20est,subordination%20entre%20les%20deux
%20parties

4
seul un membre de la collectivité des créanciers ou du pool bancaire créancier
peut se prévaloir du principe de solidarité active pour pouvoir demander la
constitution, l’inscription, la gestion ou, le cas échéant, la réalisation d’une
sûreté ou déclarer une créance en cas de défaillance de l’emprunteur. Les tiers
ne peuvent donc pas évoquer ce principe, contrairement à l’agent des sûretés
OHADA qui peut être un tiers dès lors qu’il s’agit d’une institution financière ou
d’un établissement de crédit national ou étranger.
De surcroît, la technique de la solidarité active ne prévoit pas de patrimoine
d’affectation, avec le risque pour les autres membres du pool bancaire ou de la
collectivité des créanciers concernés de ne pas être payés en cas de mise en
liquidation judiciaire du créancier poursuivant. Dans l’AUS révisé, ce risque a
été résolu par la création de l’agent des sûretés, puisque l’article 9 de cet AUS
pose le principe de l’insaisissabilité du patrimoine d’affectation même en cas
d’ouverture d’une procédure collective contre l’agent des sûretés.
Si en droit l'agent des sûretés s'apparente au contrat de commission et à
la solidarité active sans pour autant y être assimilé, sa nature juridique laisse
planner le doute lorsqu’on se tourne vers le droit comparé.

B- L’incertitude au regard du droit comparé

La notion de l’agent des sûretés est perçue différemment d’un système


juridique à un autre au point où l’on ne sait réellement dans quelle catégorie elle
se situe. En effet, au niveau du droit français notamment la doctrine française,
des incertitudes règnent sur cette question de sorte que l’agent des sûretés est
considéré comme un intermédiaire5 dépassant ainsi la nature de mandataire
retenue antérieurement. Cette solution semble être toute autre car l’agent des
suretés est aussi appréhendé comme étant un agent fiduciaire6.
En tant qu’intermédiaire, son rôle se laisse percevoir par le fait qu’il est le
titulaire des sûretés, logées dans un patrimoine affecté, spécifique et différent de
son propre patrimoine.
En tant que fiduciaire, l'agent des sûretés peut être considéré comme un
créancier car il agit en son nom propre. Son intervention, même sans mandat
spécial peut permettre notamment la gestion commune par plusieurs

5
(https://www.pernaud.fr/info/glossaire/11114852/agent-de-suretes
6
https://www.village-justice.com/articles/nouvel-agent-des-suretes-droit-francais,26112.html

5
établissements de crédit des garanties attachées à leurs crédits7. Il bénéficie donc
des règles relatives à la fiducie.
Cette conception de la nature de l’agent des sûretés prend une autre forme
lorsqu’on se fie au droit Luxembourgeois8. En effet, l’agent des sûretés se
rapproche de la technique de la « parallel debt », celle-ci étant  un mécanisme
«qui consiste à dédoubler la (dette) du débiteur à l'égard des créanciers pour
faire naître au profit de l'agent des sûretés une créance miroir de façon à ce qu'ils
puissent bénéficier des sûretés, ce qui en facilite la constitution et la
réalisation »9; dans ce mécanisme, l’agent de sûreté prend la casquette du
créancier de toutes les dettes dues au titre de l’opération de financement, prenant
ainsi les sûretés en son nom et pour son compte et donc non au nom des
créanciers.
L’agent des sûretés s’apparente également à la représentation-fiduciaire10.
C’est ainsi que le représentant-fiduciaire peut notamment, « en cette qualité,
accepter, prendre, détenir et exercer toutes sûretés et garanties et recevoir tous
paiements destinés aux investisseurs et aux créanciers qui lui ont conféré ce
pouvoir, comme s'il était lui-même titulaire des créances de ces derniers, tous
paiements faits entre ses mains étant libératoires pour le débiteur »11. En droit
Anglo-saxon, l’on se réfère au « security trustee » prévoyant la titularité et le
patrimoine d’affection. Ce qui nous permet de constater qu’il existe autant de
systèmes juridiques que de nature juridique retenue pour la même notion. L’on
se demande alors comment peut-on appréhender concrètement l’agent des
sûretés car c’est à travers cette nature que l’on peut lui attribuer un ensemble de
règles applicables.
Mais s’il est vrai que la nature juridique entraîne nécessairement le régime
juridique, il est tout aussi vrai que lorsqu’un flou règne sur la question de la
nature juridique, l’application des règles faites en pratique permet de percevoir
une dose de nature juridique à laquelle on peut assimiler la notion mise en cause.
C’est le cas du législateur OHADA12 qui laisse penser à une nature juridique de
l’agent des sûretés à travers un ensemble de règles édictées, s’appliquant à lui

7
Article 2488-6 code civil Français
8
Loi du 22 mars 2004 portant sur la titrisation
9
https://revue.ersuma.org/no-1-juin-2012/jurisprudence/LES-CREDITS-BANCAIRES-CONSORTIAUX
10
Article 67 à 71 de la loi Luxembourgeoise.
11
Article 71 alinéa 2 loi Luxembourgeoise.
12
Acte uniforme portant organisation des suretés

6
II/ LA POSITION DE L’ACTE UNIFORME SUR LA NATURE
JURIDIQUE DE L’AGENT DES SURETES
La détermination de la nature juridique de l’agent des suretés (B) nécessite
la détermination préalable de la nature juridique du mécanisme lui-même (A).

A) La nature juridique du mécanisme de l’agent des sûretés.


L’acte uniforme portant organisation des suretés ne laisse pas entrevoir de
façon claire la nature juridique du mécanisme de l’agent des sûretés. Selon
l’article 5 de l’acte uniforme portant organisation des sûretés « Toute sûreté ou
autre garantie de l’exécution d’une obligation peut être constituée, inscrite, gérée
et réalisée par une institution financière ou un établissement de crédit, national
ou étranger, agissant, en son nom et en qualité d’agent de sûreté, au profit des
créanciers de la ou des obligations garanties l’ayant désigné à cette fin ». On
peut déduire de la lecture de cet article que le mécanisme de l’agent des sûretés
en droit OHADA est soit un contrat ou une institution véritable. Mais à la
réalité, il s’agirait d’une institution sui generis.
Au regard des développements qui précèdent il paraît de façon nette que le
mécanisme de l’agent des sûretés n’a pas de qualification juridique définie dans
l’acte uniforme et ne peut être rapporté à aucune des notions qui lui sont
voisines.
De ce fait, l’appréhension de sa nature juridique nous laisse perplexe.
Ainsi doit-on l’appréhender comme étant une institution « sui generis » ?
Le terme sui generis est un terme latin de droit signifiant « De son propre genre
» et qualifiant une situation juridique dont la singularité empêche tout
classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes
spécifiques13. L’emploi de l’expression « sui generis » est un renvoi aux affres.
Ainsi quand on énonce « sui generis », cela dénote d’une impuissance à pouvoir
classer ou insérer une notion ou un mécanisme dans une catégorie définie par le
législateur.
En outre, comme nous l’avons constaté plus haut, le mécanisme de l’agent
des sûretés se rapprochait des mécanismes comparables pratiqués en droit
Français et en droit Luxembourgeois. Toutefois, nous avons également perçu
que l’agent des sûretés en Droit OHADA se caractérise par ses particularités,

13
https://fr.mwikipedia.org/wiki/Sui_generis

7
lesquelles particularités rendent difficiles toute entreprise de classification dans
une catégorie déjà répertoriée.
De façon apparente, la technique de l’agent des sûretés en Droit OHADA
peut être assimilée à l’agent des suretés en droit Français, à la fiducie, à la
parallel debt. Mais en réalité, le mécanisme de l’agent des sûretés tel que prévu
en Droit OHADA est une institution sui generis.
Ainsi, le caractère sui generis de la technique de l’agent des sûretés
apporte de la souplesse au mécanisme en ce sens que les parties peuvent adapter
cette technique à leur projet de partenariat. Ceci s’apparente à un contrat, un
contrat sui generis.
Le mécanisme d’agent des suretés présenté comme un contrat sui generis
bénéficie d’une règlementation spéciale prévu par l’AUS. Cette règlementation
laisse percevoir la nature juridique de l’agent des suretés.

B) La nature juridique de l’agent des sûretés


A la lecture de l’acte uniforme portant organisation des sûretés, l’agent
des sûretés s’apparente à un mandataire au regard de l’acte de désignation et de
l’appréciation de la responsabilité de ce dernier mais avant tout de par ses
missions.
Relativement aux missions, on les observe au niveau de l’article 5 de l’AUS en
ces termes : « toute sûreté ou autre garantie de l’exécution dune obligation peut
être constitué, inscrite, géré et réalisée … ».
Les termes constitution, inscription, gérance et réalisation nous font penser à la
situation du mandataire. En effet, l’agent de sûreté agit comme un fondé de
pouvoir ayant reçu l’autorisation des créanciers considérés comme des
mandants, d’agir pour leurs profits mais en son nom propre. Ladite autorisation
est contenue dans l’acte de désignation.
En ce qui concerne l’acte de désignation, il est prévu à l’article 6 de l’AUS en
ces termes : « L’acte désignant l’agent des sûretés mentionne, à peine de
nullité :
1° la ou les obligations garanties ou, si elles sont futures, les éléments de
nature à permettre leur individualisation, tels que l’indication de leur débiteur,
de leur lieu de paiement, de leur montant ou l’évaluation de ce dernier, et de
leur échéance ;

8
2° l’identité, au jour de la désignation de l’agent des sûretés, des
créanciers de la ou des obligations garanties ;
3° l’identité et le siège social de l’agent des sûretés ;
4° la durée de sa mission et l’étendue de ses pouvoirs d’administration et
de disposition ;
5° les conditions dans lesquelles l’agent des sûretés rend compte de sa
mission aux créanciers de la ou des obligations garanties. »
Les mentions permettant d’apprécier l’agent des sûretés comme mandataire se
perçoivent aux paragraphes 4 et 5 de l’article susmentionné. En effet, lesdites
mentions se rapprochent du mandat classique dans certains points. Au niveau de
la réalisation de ses fonctions, elles s’inscrivent tout comme le mandat dans une
durée déterminée et est doté d’un arsenal textuel pour encadrer les pouvoirs
d’administration et de disposition mais également les modalités imposant aux
agents des sûretés de rendre compte de leurs missions aux créanciers.
L’agent des sûretés se voit dans l’acte de désignation accorder des
pouvoirs plus ou moins étendus. Les dispositions telles que prévues à l’article 6
paragraphe5 imposent à l’agent des sûretés de rendre compte de ses actes à ses
créanciers. C’est dire que l’acte lui conférant toute la largesse de constituer,
d’inscrire, de gérer, et de réaliser les sûretés en son nom et au profit de son
créancier lui impose également l’obligation d’en rendre compte.
Il convient de souligner que le législateur OHADA n’a pas expressément fait
mention du mandat mais l’idée se laisse entrevoir. Ainsi, les alinéas 1 et 3 de
l’article 10 de l’AUS prévoient que « la responsabilité de l’agent des sûretés
pourra être engagée si celui-ci manque à ses devoirs ou met en péril les intérêts
ou encore s’il fait l’objet de l’ouverture d’une procédure collective d’apurement
du passif … ». Il faut dire que la fonction dont les agents des sûretés s’occupent
donne la possibilité aux créanciers en raison de leur pseudo autonomie de les
astreindre sur la base d’une faute de l’inexécution de l’obligation d’une créance.
Par ailleurs, la responsabilité de l’agent des sûretés s’apprécie à travers l’article
11. L’article 11 dispose que « à défaut de disposition contraire dans l’acte le
désignant, la responsabilité de l’agent des suretés à l’égard des créanciers de la
ou des obligations garanties s’apprécie comme celle d’un mandataire salarié »,
selon cet article le principe est que la responsabilité de l’agent des suretés
s’apprécie comme celle d’un mandataire salarié. La responsabilité du mandataire
salarié est d’agir pour le compte et au nom de la personne morale et il en va de
même pour l’agent des sûretés puisque sa responsabilité est similaire à celle du

9
mandataire salarié, mais exceptionnellement les parties peuvent y déroger par
des conventions contraires.
Cette faculté relève du droit commun des responsabilités dans le cadre de l’agent
des sûretés.
Relevons que le régime commun des responsabilités retenues en cas de silence
des parties est celui du mandataire salarié.

En définitive, même s’il est admis que la nature juridique des agents des sûretés
est incertaine à cause de son assimilation aux notions voisines tel que le contrat
de commission ou la solidarité active, mais également à cause de la
confrontation des systèmes juridiques notamment français et luxembourgeois, il
n’en demeure pas moins vrai qu’une nature juridique est perceptible à travers
l’étude de l’acte uniforme portant organisation des sûretés. C’est ainsi que l’on
retient que la technique de l’agent des sûretés est une institution sui generis et
l’agent des suretés est un mandataire.

10
BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES :
_ Moussa Sanogo, Cours de Droit des sûretés (OHADA)
_ Séri H., L’OHADA et la pratique du droit des affaires en Côte d’Ivoire et dans
les pays de la zone franc, 1 éd, Abidjan, Edilis, 2005, 238 p.

TEXTES ET LOIS ;
_ Acte Uniforme portant organisation des sûretés
_ Code Civil des obligations ivoirien

THESES ET MEMOIRES :
Angoran Roxane, l’agent des sûretés en droit OHADA

WEBOGRAPHIE :
_
https://www.l-expert-comptable.com/a/6569-le-contrat-de-commission-
definition-et-obligations.html#:~:text=Le%20contrat%20de%20commission
%20est,subordination%20entre%20les%20deux%20parties
-https://www.pernaud.fr/info/glossaire/11114852/agent-de-suretes
-https://www.village-justice.com/articles/nouvel-agent-des-suretes-droit-
francais,26112.html
-
https://revue.ersuma.org/no-1-juin-2012/jurisprudence/LES-CREDITS-
BANCAIRES-CONSORTIAUX
-https://fr.mwikipedia.org/wiki/Sui_generis

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