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Economie Générale Line New ORIGINALE
Economie Générale Line New ORIGINALE
(Microéconomie)
2016-2017
CFPEM INTERNATIONAL
Unité-Progrès-Justice
COURS D’ECONOMIE GENERALE
Niveau : BT
CFPEM INTERNATIONAL 2
PROGRAMME
I-Définitions et objet
1-économie normative
2-économie positive
2-La macroéconomie
I-UTILIITE ET PREFERENCE
1-Notion d’utilité
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2-Mesure de l’utilité et ordre de préférence
II-L’OPTIMUM DU CONSOMMATEUR
4- L’équilibre du consommateur
5-Détermination de l’optimum
-Methode graphique
-méthode de substitution
-élasticité prix
-élasticité revenu
-élasticité croisée
I-FONCTION DE PRODUCTION
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1-Les fonctions de coût à court terme
III-L’OPTIMUM DU PRODUCTEUR
3-optimum du producteur
4-Maximisation du profit
I-LES MARCHES
1-Définition
2-la formation sur des prix sur les principaux types de marchés
-le monopole
-l’oligopole
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a-Définition
b-illustration
2- Les prix planchers
a-Définition
b-illustration
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CHAPITRE I : INTRODUCTION AUX CONCEPTS ECONOMIQUES ET COURANT DE
PENSEES
I-DEFINITIONS ET OBJET
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dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que
Karl Marx appellera les « classiques » et qui poseront les grands principes du
libéralisme économique.
1-économie normative
2-économie positive
Offrir une base pour prévoir comment l'économie réagira à des changements
de situation
On part donc du monde tel qu'il est, en fonction de ces informations, on prend
des décisions. On suppose qu'elles sont objectives. Seule cette démarche permet
d'adopter une démarche scientifique. Elle émet des hypothèses, pour expliquer des
phénomènes. Conséquence: Il y a des hypothèses qui "marche" et d'autres non. Dans
Ce cas l’approche positive n'est pas loin de l'approche normative.
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Ces deux formes de l'économie s'opposent continuellement et sont la source du
débat économique. L'économie positive est factuelle alors que l'économie normative
est morale. La démarche scientifique stricte induit l'exclusion de l'économie
normative dans la conception des modèles économiques. Or l'utilisation des postulats,
supposés invérifiables, dans l'élaboration des théories économiques conduit à des
interprétations normatives des résultats. Il en est de même avec les hypothèses
économiques qui ne peuvent pas être testées de manière fiable. Plus généralement,
l'opposition entre économies positive et normative renvoie à la difficulté des sciences
sociales à être des sciences positives.
De ce qui précède, on s’accorde sur le fait que les sciences économiques sont
des sciences sociales qui ont pour champs d’action le comportement humain dans les
domaines de la consommation, de la production de biens et la prestation de services .
Elles se basent sur l’hypothèse que les ressources productives sont limitées et que les
besoins des Hommes sont illimités. Partant de là, les sciences économiques visent à
découvrir l'utilisation la plus efficace des ressources productives dans le but
d'atteindre la satisfaction maximum des désirs matériels des hommes. Généralement,
les sciences économiques examinent les problèmes du point de vue de la société.
III-LES BRANCHES DE L’ECONOMIE
1-La microéconomie
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3. La théorie de l'échange sur des marchés, ces marchés pouvant être
concurrentiels ou non concurrentiels ;
4. La théorie de l'optimum économique, qui mobilise le concept d'optimum de
Pareto pour juger de l'efficacité économique collective des interactions entre
agents au travers des échanges.
Dans cette approche, les agents économiques, ménages ou entreprises, sont supposés
« rationnels », c’est-à-dire qu'ils sont censés disposer de capacités cognitives et
d'informations suffisantes pour pouvoir, d'une part, construire des critères de choix
entre différentes actions possibles et identifier les contraintes pesant sur ces choix,
contraintes tant « internes » (leurs capacités technologiques s'il s'agit d'entreprises,
par exemple), « qu'externes » (c’est-à-dire résultant de leur environnement
économique), et, d'autre part déterminer le choix qui satisfait au mieux ces critères
en respectant ces contraintes. On parle de comportement « d'optimisation sous
contraintes » pour désigner cette notion de « rationalité ». C'est le paradigme de
l'Homo œconomicus qui n'implique pas a priori que les critères de choix des
individus soient purement égoïstes, ces derniers pouvant parfaitement être
« rationnellement » altruistes.
2-La macroéconomie
En tant que telle, elle constitue l'outil essentiel d'analyse des politiques
économiques des États ou des organisations internationales.
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politique économique délibérée. Contrairement à la microéconomie, qui favorise les
raisonnements en équilibre partiel, la macroéconomie se place toujours dans une
perspective d'équilibre général, ce qui l'amène à accorder plus d'attention au
bouclage des modèles et à la dynamique de création et de maintien d'institutions
essentielles, comme les marchés, la monnaie.
Avant Keynes
Selon les penseurs grecs, l'économie désigne l'art de bien administrer sa maison. La
microéconomie est donc historiquement la première forme qu'a prise l'économie. Il
faut attendre le XVIIIè siècle, et surtout, avec le courant physiocrate pour avoir une
première vision macroéconomique, c'est à dire, une représentation hiérarchisée de
l'économie via des flux entre agents. Cette représentation se trouve dans l'ouvrage de
François Quesnay, Tableau économique. Quesnay, médecin de la famille royale, avait
pour ambition de représenter l'économie sur les bases de la circulation du sang.
Toutefois, les considérations philosophiques des physiocrates et les évènements
historiques ont rapidement rendu son Tableau économique obsolète.
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l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie » de (1936) après-guerre qui conduisit à une
séparation nette, d'abord dans le milieu académique, des deux domaines. La
microéconomie se spécialisait alors sur les problèmes d'allocation des ressources par
le moyen des prix relatifs, alors que la macroéconomie étudiait la production globale
et le prix. C’est pour cette raison qu’il est qualifié d’être le père de la macroéconomie.
1-besoin
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Les unités institutionnelles sont des centres de décisions économiques
répondant, en principe, au double critère suivant :- elles jouissent de l’autonomie de
décision dans l’exercice de leur fonction principale ;-elles disposent d’une
comptabilité complète avec bilan.
Les administrations privées : elles regroupent les organismes privés sans but
lucratif(OSBL) à l’exception de ceux qui sont classés dans les SQS ou dans les
administrations publiques (syndicats, associations, partis politiques …).
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Les ménages : dans ce secteur, se trouvent les personnes physiques en tant que
titulaire de revenus et les consommateurs mais aussi en tant que producteur lorsqu’il
s’agit d’entreprises individuelles (familles, agriculteurs, artisans, commerçants…).
Nos économies n’étant pas en autarcie un dernier secteur peut être ajouté aux
précédents :
Le reste du monde(RDM) : le RDM est agent fictif qui achète ce qui est exporté
et vend ce qui est importé. La création d’un tel secteur permet de faire apparaître les
opérations entre les résidents et le reste du monde
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L’argent étant la mesure de tous les biens économiques, la comptabilité
nationale retient principalement les flux monétaires. Les flèches du circuit
économique vont dans le sens où circule l’argent.
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Exercice : interpréter le circuit économique ci-dessus tout en indiquant les
mouvements des flux réels et financiers entre les agents économiques.
I-UTILIITE ET PREFERENCE
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1-Notion d’utilité
La fonction d’utilité est une fonction numérique qui établit une relation de
préférence exprimée par un consommateur à l’égard d’un bien ou d’un panier de
biens auquel peut être associé un nombre réel.
L’utilité totale U d’un bien x mesure la satisfaction globale que l’individu
retire de la consommation de ce bien. Le niveau de U dépend de la quantité de x, U
est donc « fonction » de x : U = U(x). Elle est liée à la notion de besoin.
L’utilité marginale (notée Um ) mesure l’évolution de l’utilité totale à la marge
c’est-à-dire pour une variation très petite de la quantité de x consommée.
Utilité cardinale :
Les précurseurs de la révolution marginaliste (Walras, Jevons, Menger)
concevaient l'utilité comme la sensation de plaisir associée à la consommation d'un
bien. Ils défendirent l'idée d'une mesure cardinale de l'utilité en supposant que le
consommateur était capable de donner une évaluation de l'utilité que lui apportait
toute combinaison de biens. Cette faculté était l'exact miroir de la capacité supposée
du producteur à prédire la production pour toute combinaison d'intrants donnée, et
simplifiait considérablement l'analyse. Pour des raisons pédagogiques, elle fut
également utilisée, avec quelques réserves, par Alfred Marshall.
donne une satisfaction de 100 et une quantité qB d'un bien B donne une satisfaction
de 10, qA est équivalent à 10 fois qB.
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Utilité ordinale :
L'exemple ci-dessus illustre le problème conceptuel de l'utilité cardinale : il
n'existe pas d'échelle objective de la mesure de l'utilité. C'est pourquoi Wilfredo
Pareto , successeur de Marshall proposa une formulation en termes d'utilité ordinale.
Les ténors de cette conception ordinale sont: Wilfredo Pareto , Eugen Slutsky puis
repris par Paul Samuelson et John Hicks.
Préférences
On définit dans l'ensemble (au sens mathématique) des paniers de consommation, la
relation de préférence. C'est-à-dire qu'un agent peut exprimer une préférence entre
deux paniers de bien.
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De plus, on supposera également qu'un consommateur préfère toujours consommer
plus que moins. C'est-à-dire que si on prend un panier puis qu'on augmente la
quantité d'un ou plusieurs biens, alors le nouveau panier sera préféré au panier
initial (principe de non-satiété ou de non saturation).
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Les formes possibles des courbes d’indifférence peuvent varier selon les biens
qui font l’objet des arbitrages (toutefois, on raisonne généralement en considérant
que x et y représentent des paniers de biens).
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II-L’OPTIMUM DU CONSOMMATEUR
Appelée aussi droite du budget, n'est rien d'autre que le revenu dont dispose le
consommateur lui permettant d'acheter des biens dont les prix sont inférieurs à son
revenu. L'agent économique considère donc le budget comme une contrainte, ce qui
place les produits dans une situation concurrentielle ; le consommateur n'a pas de
marge de manœuvre, il lui est impossible de dépasser son budget. L'équation de la
droite budgétaire, pour la représenter graphiquement, se calcule selon l'égalité
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emplois=ressources: soit les biens x et y, p(x) et p(y) les prix respectifs de ces biens, on
a: x.p(x)+ y.p(y) = R , avec R le revenu du consommateur. On a
alors: y= -(p(x)/p(y)).x+ R/p(y), avec -p(x)/p(y) le coefficient directeur de la droite, et
R/p(y) l'ordonnée à l'origine.
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NB : Etant donné que les prix restent inchangés la pente de la droite du budget se
traduit graphiquement par un déplacement de la droite de budget vers le haut et vers
la droite et ce déplacement est un déplacement parallèle. Une diminution du revenu
monétaire est représentée par un déplacement parallèle de la droite du budget vers
l’origine.
3-Chemin d’expansion du revenu
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4-L’équilibre du consommateur
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- ou encore que les utilités marginales divisées par les prix sont égales.
5-Détermination de l’optimum
Donc à l’optimum le rapport des utilités marginales des bien est égal au rapport de
∂U
Umx ∂ x Px
leurs prix .La solution graphique implique la relation suivante : = =
Umy ∂ U Py
∂y
-méthode de substitution
Max U(x ,y)
Sc Pxx+Pyy=R
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On peut tirer de l’équation de budget, la valeur de y de façon à exprimer y comme
une fonction de x.
Y = ( R – x. Px) / Py
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∂ U ( x , y)
∂x Px
= TMS en valeur absolue (2)
∂ U ( x ; y ) Py
∂y
Pxx+Pyy=R (3) => (R – x Px )/ Py
En revanche, sur une courbe la pente change en chaque point. La pente en un point
∂y
sur une courbe est la dérivée de y par rapport à x ( => on mesure la variation
∂x
de Y pour une variation infiniment petite de x, lorsque x tend vers 0).
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Pour de petites variations, le TMS peut être assimilé à la pente de la tangente : TMSy/x
−△ y
= ;avec △ y ˂ 0 et △ x ˃0
△x
Effet revenu et effet substitution sont étroitement liés car lorsque se produit
une variation du prix du bien x, deux conséquences surgissent:
- d’une part, les autres biens w,y,z …deviennent plus intéressants relativement à x
( effet-prix ou effet de substitution) ;
- d’autre part, pour un revenu donné, une hausse du prix du bien x s’apparente à
une baisse de pouvoir d’achat ( et inversement une baisse de son prix se présente
équivaut à une hausse du pouvoir d’achat défini comme la quantité de biens qu’un
revenu permet d’acquérir).
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III-LE CALCUL ECONOMIQUE DU CONSOMMATEUR
-élasticité prix(eP)
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prix de ce bien. Ce rapport est généralement négatif car lorsque le prix augmente, la
quantité demandée diminue et réciproquement. (Q = Quantité, P = Prix).
△Q
Q △Q P
e P= = .
△ P △P Q
P
(8 0−100)
100 20 %
ep= (125−7 5) = 66 % =-0,3 ; en valeur absolue eP= 0,3
75
si :
e=0 : demande parfaitement rigide ou
inélastique
e<1 : demande inélastique
e=1 : demande élasticité unitaire
e>1 : demande élastique
e→∞ : demande parfaitement élastique
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On peut distinguer trois cas particuliers :
Quand l’élasticité est nulle, la demande ne varie pas quand le prix varie. La
demande reste inchangée quel que soit le prix. C'est notamment le cas des
produits de première nécessité : bien que le prix augmente, la consommation
se maintient car il existe peu de produits de substitution. A court terme, c'est
aussi le cas des " dépenses pré-engagées " : loyers, contrats d'assurance,
abonnements de téléphone, télévision, Internet, de fourniture d'eau,
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d'électricité, etc. De même, lorsque le prix baisse, la demande n'augmente pas
nécessairement. L'effet peut être accentué s'il n'existe pas de produit de
substitution (exemple : les pâtes remplacées par le riz ou la pomme-de-terre).
Une élasticité nulle à court terme peut toutefois s'avérer non nulle à long
terme, car l'augmentation des prix peut pousser à la recherche de nouveaux
produits de substitution. Le pétrole, par exemple, est un bien non substituable
à court terme mais, sur le long terme, l'augmentation de son prix peut
favoriser l'exploitation de nouvelles sources d'énergie et l'achat de voitures
consommant moins et/ou des carburants moins chers.
Quand l’élasticité est forte, un petit changement de prix entraîne un grand
changement de demande. C'est par exemple le cas des produits de mode dont
les ventes s'effondrent en période de crise et décuplent en période de
croissance.
Quand l'élasticité est positive, la demande augmente avec le prix, ce qui est
paradoxal. On peut alors distinguer deux types :
-élasticité croisée
Les économistes définissent également l'élasticité prix croisés comme le rapport entre
le pourcentage de variation de la quantité demandée de bien A et le pourcentage de
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variation du prix d'un bien B. Les biens A et B étant des biens dits de substitution ou
des biens dits complémentaires.
△ QA
QA △ QA PB
= .
△ PB △ PB QA
PB
Une élasticité croisée positive signifie que l'augmentation du prix d'un bien
entraîne l'augmentation de la demande d'un autre bien. Les deux biens sont
donc substituables. Par exemple, l'augmentation du prix du ticket de cinéma
augmente la demande en lecteur DVD.
Une élasticité croisée négative signifie que l'augmentation du prix d'un bien
entraîne la diminution de la demande d'un autre bien. Les deux biens sont
alors dits complémentaires. Par exemple, l'augmentation des prix des lecteurs
DVD entraîne une diminution de la demande de DVD.
Une élasticité croisée nulle signifie que les deux biens sont indépendants.
Il faut ajouter que la notion d'élasticité prix croisés est particulièrement utile en
matière de politique de la concurrence. Pour déterminer l'étendue d'un marché et
déterminer si une entreprise est en situation d'abus de position dominante, il est en
effet nécessaire de voir jusqu'à quel point différents produits sont substituables (ex.
Coca et Pepsi). La notion d'élasticité prix croisés est alors utile pour déterminer si
deux biens appartiennent au même marché, et si les autorités de la concurrence
doivent déclencher une action.
-élasticité revenu
L'élasticité de la demande par rapport au revenu est définie comme le rapport entre
le pourcentage de variation de la demande d'un bien et le pourcentage de variation
du revenu. Elle mesure l'impact d'une variation du revenu d'un consommateur sur sa
demande pour un bien particulier.
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△Q
Q △Q R
eR= = .
△ R △R Q
R
Comme tous les biens n'ont pas la même élasticité-revenu, l'augmentation du revenu
change la structure de la consommation. On peut distinguer trois catégories de
biens :
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CHQPITRE IV : LA THEORIE DU PRODUCTEUR
I-FONCTION DE PRODUCTION
Les facteurs de production sont les ressources, matérielles ou non, utilisées dans le
processus de production de biens et de services.
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Les économistes de l'école classique retenaient deux facteurs de production,
formalisés par Adam Smith : le capital et le travail.
le travail matériel,
le capital naturel (la terre)
le capital physique,
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le capital immatériel (savoir-faire, organisation, actifs incorporels s'ils sont
comptabilisés, l'esprit d'entreprise, le travail immatériel, le savoir)
Dans une économie de la rareté, la combinaison optimale des facteurs pour chaque
produit ou service offert sur le marché détermine ce qu'on appelle généralement
l’intensité des facteurs. On parlera ainsi, au niveau de la quantité de capital utilisée
par unité produite, « d’intensité capitalistique ».
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la quantité de travail utilisée,
La période courte est lorsqu'il est possible de modifier la quantité de certains facteurs
de production employée. On considère généralement que le facteur Capital (K) est
fixe et le facteur Travail (L) est variable à court terme ; : Q=F(K,L).En effet la fonction
de production de court terme est une fonction à une seule variable (un seul facteur
de production) : Q= α F(L).ou α est une constante mesurant le capital fixe.
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q= A K α L(1−α )(0 <α < 1) (2.2)
Exemple :
Interprétation : La production est nulle si L n’est pas utilisé. La production croît avec
le facteur L car β est positif dans toute fonction de production type Cobb-Douglas en
utilisant davantage un facteur, la production peut au pire stagnée mais elle ne peut
jamais décroître.
NB : La loi des rendements décroissants peut donc se formuler de la manière suivante
: lorsque l'entreprise augmente un facteur variable en maintenant les autres fixes, la
production marginale physique devient décroissante au-delà d'un certain seuil. Si
l'entreprise continue à augmenter son facteur variable la production totale deviendra
décroissante -- la seule solution consiste alors à augmenter le facteur qui jusqu'ici
avait été maintenu fixe.
- Le coût d'opportunité (ou coût d'option) mesure la perte des biens auxquels on
renonce en affectant les ressources disponibles à un usage donné. C'est le coût d'une
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chose estimé en termes d'opportunités non-réalisées, ou encore la valeur de la
meilleure autre option non-réalisée ;
-En économie et dans l'analyse de la décision, les coûts irrécupérables (sunk costs en
anglais) sont des coûts qui ont été payés définitivement ; ils ne sont ni remboursables,
ni récupérables par un autre moyen. Si une dépense a été déjà effectuée et ne peut
plus être récupérée quel que soit le choix effectué, l’agent économique rationnel n’en
tiendra pas compte. Exemple : commander un plat au restaurant et ne plus avoir
envie du plat.
-Le coût marginal est le coût supplémentaire induit par la dernière unité produite.
Coûts fixes(CF) :ce sont les coûts des facteurs fixes. Les quantités des facteurs fixes ne
pouvant pas varier, le coût fixe est par définition constant pour tous les niveaux de
l’output. A court terme, le coût fixe n’intervient pas dans la décision de la firme. Les
coûts fixes peuvent varier à long terme cependant et de viennent importants dans les
décisions de long terme de la firme.
Coûts variables(CV) : ils sont les coûts des facteurs variables. Les quantités de ces
facteurs varient avec le niveau de output. Les coûts variables étant fonction de
l’output, s’expriment comme CV(y).
Exemple : pour une firme fabriquant des briques, le coût associé à la bétonneuse est
le coût fixe. Supposons qu’au lieu d’utiliser sa bétonneuse dans son entreprise,
l’entrepreneur ait l’option de louer au coût de 100000FCFA par an. Ce coût
d’opportunité de la bétonneuse est son coût à considérer dans les calculs. Supposons
que le coût variable issu de l’emploi de la main d’œuvre soit CV(y)=25y. Dans ce cas
le coût total est : CT=CF+CV=100000+25y
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Si y est la quantité de briques produites dans l’année, CT est le coût total lié au
processus de production.
Coût moyen(AC) : le coût moyen est le coût par unité produite. En symbole
AC(y)=C/y. Le coût moyen sert à juger de la performance moyenne de la firme en
termes de coûts. Quand les couts unitaires peuvent être réduits, la firme est à même
d’accroitre ses profits.
Le coût moyen peut être décomposé en coût variable moyen et coût fixe moyen :
C( y ) CV +CF CV CF
AC ( y )= = = +
y y y y
Coût variable moyen (CVM) :ce coût représente le coût variable par unité de produit.
CVM(y)=CV/y
Coût fixe moyen(CFM). C’est coût fixe par unité de produit : CFM=CF/y
Quand certains facteurs sont fixes, la courbe de coût dérivée par minimisation
du coût représente le coût de court terme de la firme. Dans le court terme, la firme
ajuste les facteurs qui sont variable et ignore le reste. Les différents types de coûts
sont aussi définis dans le court terme. On a les concepts suivants :
-coût total de court terme(CTCT)=coût total variable de court terme (CVTCT)+ coût
fixe(CF)
Dans le long terme tous les facteurs deviennent variables et leurs niveaux
d’utilisation sont sous le contrôle du manager de la firme .Par exemple avant
l’utilisation d’une usine, les différentes combinaisons du capital et du travail sont
toutes possibles, aucun facteur n’est fixe et par conséquent il n’y a pas de coût fixe.
Noter que le cout de long terme ne s’obtient pas en annulant tout simplement le
capital fixe. Il se dérive selon des méthodes appropriées : les facteurs qui étaient
fixes deviennent variables et le manager de la firme a la possibilité de déterminer
leur utilisation optimale. On a les concepts de long terme suivants :
III-L’OPTIMUM DU PRODUCTEUR
Le coût supporté par la firme comprend les coûts avancés pour les inpout variables et
fixes
Equation de coût
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Supposons que la firme utilise deux facteurs K et L. Les deux facteurs de productions
sont échangés sur un marché à des prix fixes r pour K et w pour L.L’équation de
coût(C) de la firme est :
C= rK + wL
C représente le coût total supporté par la firme lorsqu’elle emploie K unités de capital
et L unités de travail. Cette équation rappelle celle de la droite de budget du
consommateur.
ligne d’isocoût
C1/r
C0/r
C0/w C1/w L
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production (quantité d'énergie ou de matière première employée, temps de travail
dépensé, capital mis en œuvre, etc.)
La loi de décroissance de la productivité marginale concerne la quantité de
produit que l'on peut obtenir en augmentant le volume des facteurs variables par
unité de temps tout en conservant un volume donné de facteurs fixes dans le procédé
de fabrication. Cette loi exprime qu'à partir d'un certain point, la productivité
marginale d'un facteur décroît lorsque la quantité utilisée de ce facteur augmente.
Quand le produit moyen augmente, la productivité marginale est supérieure à la
moyenne. A son niveau maximum, la productivité moyenne est égale à la
productivité marginale.
Avant d'atteindre le point inévitable de diminution de productivité marginale, la
quantité de produit fini obtenue peut augmenter à un taux croissant, comme le
montre la Figure ci-dessous. Au-dessus du point d'inflexion de la fonction de
production, une augmentation dans l'utilisation du facteur variable entraîne une
diminution de productivité. La fonction de production et les courbes associées Pm et
PM présentent trois phases comme le montre le graphique suivant :
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Commentaire : A partir des relations entre les courbes de production moyenne (PM)
et marginale (Pm) du travail nous pouvons déterminer 3 phases de production :
La phase 1 : va du point où la productivité totale est égale à 0, au point où la
productivité moyenne est maximum. Les courbes PM et Pm se coupent en ce
point.
La phase 2 : va du point où la PM et Pm se coupent au point où la Pm est nulle.
La phase 3 : concerne tout le reste c’est à dire, l’espace où la Pm est négative.
Ces phases ont une grande importance pour l'analyse de l'efficacité d'utilisation des
facteurs de production.
Le maximum de la courbe, représentant la (Pm) en fonction de (VI), définit le point
Pm, à partir duquel une augmentation des facteurs variables entraîne une diminution
de (Pm). La première phase correspond à la situation où une augmentation de
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l'utilisation de facteurs variables (matière première, main-d'œuvre, etc.) entraîne une
augmentation de la Pm.
Un producteur avisé n'envisagerait pas d'opérer dans cette situation, car les facteurs
fixes (équipements) sont alors sous-utilisés. Cela veut dire, par exemple, que la
production résultant de l'augmentation du temps de main-d'œuvre progresse dans
cette phase 1, ce qui indique que la même production pourrait être obtenue avec un
volume d'intrants fixes inférieur.
La production n'est également pas réalisée dans de bonnes conditions au cours de la
phase 3. En effet, l'augmentation de IV entraîne en fait une diminution de la
production totale.
Si l'on mesure l'efficacité du procédé de production par la productivité moyenne,
c'est-à-dire le volume de produit fini obtenu par unité de facteur, la discussion
précédente montre que la phase 2 est la plus favorable. Dans la phase 1, une très
faible proportion de facteurs variables est utilisée en regard des facteurs fixes. Les
considérations sur l'efficacité conduisent à choisir pour la production une zone à la
frontière des phases 1 et 2.
3-optimum du producteur
∂q
PmL ∂ L w r w
TMST(L,K)= PmK = ∂q = r ou =
PmK PmL
∂K
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Cela signifie qu’à l’optimum du producteur le rapport des productivités marginales
des facteurs est égal au rapport de leurs coûts.
CT=9L+4K
Solution
a-On sait qu’à l’optimum le rapport des productivités marginales des facteurs est
égal au rapport de leurs coûts.
∂Q
PmL ∂ L w
TMST(L,K)= = = ; alors on a :
PmK ∂Q r
∂K
∂Q
∂L w
= =) (L-1/2K1/2)/(L1/2K-1/2)=9/4 =) K/L=9/4 on a donc K=(9/4)L
∂Q r
∂K
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En remplaçant l’expression de K dans l’équation du coût total après résolution on
obtient L=100/3 et K=75 qui constituent la combinaison optimale (L=100/3 , K=75)
Après résolution nous obtenons L=28 et K=63 d’où la combinaison optimale (L=28 ,
K=63) ,ce qui nous conduit à une valeur de la production : Q=2(28)1/2.(63)1/2 =84
4-Maximisation du profit
Le profit (𝝥) d’une entreprise est définie comme la différence entre les recettes et le
coût de production.
Soit p le prix du produit auquel la firme fait face. Pour un niveau donné y d’output,
la recette total de la firme est R(y)=py et un coût total C(y). Le profit est défini
comme : 𝝥= R(y)= py - C(y) = py- C(y).
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R(y),C(y)
A tangente à C(y)
MC(y)=p
CF
y° y
Cette figure permet de définir la condition d’un profit maximum, Le profit est
maximum au niveau y° de l’output quand la distance positive A entre la recette totale
et le coût total est à son maximum. Cette distance maximum est obtenue au point où
la tangente à la fonction de coût est parallèle à la droite de recette totale. Mais la
tangente à la courbe de coût représente la pente de cette courbe qui n’est rien d’autre
que le coût marginal, MC(y). Quant à la pente de la droite de recette totale, c’est le
prix p du produit. Au niveau d’output y° où le profit est maximum, on a donc la
relation : MC(y°)=p
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CHAPITREV : LES MARCHES ET LA FORMATION DES PRIX
I-LES MARCHES
1-Définition
Le monopole : sur ce type de marché un seul vendeur fait face à une multitude
d’acheteurs. Le vendeur fixe le prix et les acheteurs réagissent en formulant leur
demande. On dit le vendeur est faiseur de prix (Price maker).
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3-Les hypothèses d’un marché de concurrence pure et parfaite(CPP)
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On considère que la quantité de X Q d que le consommateur achètera est une fonction
du prix(p) du produit : Qd=f(p)
On raisonne donc « toutes choses égales par ailleurs »ou« ceteris paribus»
Généralement, la quantité demandée est d’autant plus grande lorsque le prix du bien
est faible. C’est la loi de la demande
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Quels sont les facteurs qui déterminent la quantité de biens et services que vous
achetez? Répondre à cette question, revient à décrire le processus décisionnel des
individus. Pour les économistes le potentiel de vente d’une marchandise c’est-à-dire
la demande de cette marchandise dépend de certains facteurs dont le prix exigé pour
chaque unité du bien. En effet, la quantité demandée d’un bien x dépend notamment
de son prix, du nombre de consommateur, du revenu des consommateurs, du goût
des consommateurs, et du prix des autres biens (de substitution ou complémentaire)
etc. Parmi les facteurs ci-dessus cités, le prix joue un rôle central dans une économie
de marché. Ainsi, les économistes étudient la demande d’un bien en analysant la
relation entre la quantité demandée et le prix. Pour isoler l’impact des autres
facteurs, on raisonne sous l’hypothèse « ceterisparibus ». Les principaux déterminants
de la demande d’un bien sont :
Le prix du marché
Le revenu/richesse du consommateur
Le prix des autres biens
Les Biens et services de substitution
Les Biens et services complémentaires
Les Goûts/préférences des consommateurs
Le nombre de consommateurs
Les anticipations
b-l’offre
A l’instar de la quantité demandée, la quantité offerte par les producteurs n’est pas
une donnée fixe. Elle dépend aussi de plusieurs facteurs dont le prix exigé pour
chaque unité.
La quantité offerte d’un bien, d’un service ou d’une ressource est la quantité que les
producteurs prévoient écouler à un prix donné au cours d’une période donnée. La
quantité offerte se mesure toujours pour une période donnée.
Selon la théorie économique, en général un prix plus élevé se traduit par une hausse
plus élevée de la quantité offerte. C’est la loi de l’offre
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les déterminants de l’offre
Le prix du marché
Le prix des autres biens
Les aléas climatiques
Coût des facteurs de production
Le nombre d’offreurs
Les anticipations
courbe de l’offre
La courbe d’offre possède une pente positive puisque la quantité offerte augmente
lorsque le prix augmente. Elle est donc une fonction croissante du prix.La courbe
d’offre est un graphique montrant l’évolution sur une période donnée de la quantité
offerte d’un bien en fonction des variations du prix de ce bien, tous les autres
facteurs demeurant constant par ailleurs.
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L'équilibre partiel constitue le concept d'équilibre économique le plus fréquent
dans la recherche économique. L'équilibre partiel est alors défini comme le vecteur
de prix (en général un seul prix) qui égalise l'offre(S) et la demande(D) sur le seul
marché considéré.
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Illustration: Supposons deux pays A et B consommateur de la viande du porc. Avec le
temps on constate à un changement du goût des consommateurs, se traduisant par
diminution de la consommation de la viande dans le pays A et une augmentation de
la consommation de la viande dans le pays B.
Ces changements vont provoquer un effet sur la courbe de demande (la courbe
d’offre restant fixe). Qui sont illustrés sur le schéma ci-dessous :
Commentaires :
Dans le pays A, la courbe de demande se déplace vers la gauche (ou encore vers le
bas) de D à D’, l’équilibre passe de E à E’ entrainant diminution du P E et de la QE.
Dans le pays B, par contre, la courbe de l’offre se déplace vers la droite (ou encore
vers le haut), l’équilibre passe de E’ à E entrainant une augmentation du P E et de la QE.
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Illustration : considérons un pays producteur de coton (le BF). Et supposant que suite
à une mauvaise pluviométrie, la campagne agricole (2011-2012) a enregistré une
baisse de la production du coton, principal produit d’exportation du pays.
On assiste donc à une diminution de l’offre de coton qui se matérialise, par le
déplacement vers le haut de la courbe d’offre. Le nouvel équilibre passe de E à E’
entrainant une augmentation du PE et une diminution de la QE.
4-la formation sur des prix sur les principaux types de marchés
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Mathématiquement, trouver le maximum d’une fonction correspond à annuler la
dérivée de la fonction de profit :
-le monopole
-l’oligopole
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demande est plus forte que l'offre, ce qui assure à une entreprise la vente de ses
produits, quel que soit le prix ou la qualité.
Une fois cet équilibre atteint, les producteurs peuvent se livrer une
concurrence féroce, mais peuvent aussi s'entendre de manière plus ou moins
formelle et constituer un cartel.
a-Définition
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Quand, un gouvernement juge que le prix établi à la faveur du libre jeu du
marché est trop élevé, il fixe un prix plafond dans le but de protéger le
consommateur. Cependant, cela peut avoir des conséquences désastreuses, car le
marché est un mécanisme redoutable capable de résister à tous ceux qui tentent de
contre carrer son libre fonctionnement.
b-illustration
Explication : Prix d’éq. > prix plafond → prix plafond est contraignant. Le jeu de
l’offre et de la demande pousse le prix vers son niveau d’équilibre mais quand le
prix plafond est atteint, le prix ne peut plus augmenter.
Explication : Prix d’éq. < prix plancher → prix plancher contraignant. Offre et
demande poussent le prix vers son niveau d’équilibre, mais il ne peut descendre en
dessous du prix plancher. Conséquence: qté demandée. < qté offerte donc excédent.
TRAVAUX DIRIGES
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QUESTIONS DE COURS
-la société devrait obliger les bénéficiaires des prestations sociales à se trouver un travail ;
-si l’Etat veut aider les nécessiteux, il est mieux de leur donner l’argent liquide que du lait en
poudre et de la farine de maïs
-la politique fiscale exerce une influence stimulante sur une économie en situation de sous-
emplois.
EXERCICES
1-Un consommateur se présente dans un maquis . Le riz-sauce coute 125F et le jus de bissap 50F. Il
dispose de 250F dans sa poche. Tracer sa droite de budget (on mettra le riz-sauce en
ordonnée).Quelle est la pente de la droite de budget ?
Supposons que le revenu du consommateur passe de 250F à 500F puis à 750F et les prix des deux
biens restent inchangés. Tracer sa droite de budget dans les deux cas sur le même repère. Que
remarquez-vous ?
2-La fonction d’utilité d’un consommateur est U = x.y Prix de x : Px =4 euros Prix de y : Py = 10
euros R = 400 euros
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3-Jean consomme deux produits, le couscous(X1) et le lait(X2). Le couscous coûte 200F le Kg et le
lait 500F le litre. Jean dispose de d’un revenu de 5000F. On suppose que jean a des préférences
représentées par la fonction d’utilité U=X1X2.
b-tracer une courbe d’indifférence de Jean (au niveau d’utilité égale à 2 )
5-La demande du lait : Prix=200F/litre, quantité demandée=25litres. Par suite d’une augmentation
de l’offre, le prix passe 150F/litre et la quantité demandée à 35litres .Calculer l’élasticité prix et
interpréter.
6-Un consommateur couscous dont le revenu passe de 500F à 1000F voit sa quantité de couscous
passée de 6Kg à 4Kg.Calcuer l’élasticité-revenu (eR). Le Couscous est quel type de bien pour ce
consommateur ?
-Cas n°1 : L’élasticité croisée de deus X et Y est ex/y=-0,4 Que peut-on dire des bien X et Y
-Cas n°21 :L’élasticité croisée de deus X et Y est ex/y= 0,6 Que peut-on dire des bien X et Y
b-Déterminer l’expression de son coût moyen, coût variable moyen, son coût fixe moyen ,son coût
marginal.
y2
8-Une entreprise à pour fonction coût CT= +4 y
2
9- la production d’un bien Q est assurée à l’aide de deux facteurs de production K(le capital) et L(le
travail).La relation existant entre Q,K et L e et la suivante : Q=2L1/2K1/2.
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L’entrepreneur connait la forme de son équation de coût :
CT=9L+4K
a-Sachant que l’entrepreneur est rationnel, déterminer la valeur de la quantité de chaque facteur
demandée par ce dernier pour mettre en œuvre production Q=100 ;
b- Ayant effectué le calcul des quantités optimales de facteurs, l’entreprise constate qu’il est dans
l’impossibilité de dégager la somme nécessaire pour couvrir le coût total de la production Q=100.Il
dispose d’une somme CT=504. Compte tenu de cette contrainte, qu’elles seront les quantités
optimales de facteurs K et L utilisées et qu’elle sera la valeur de la production Q correspondante ?
10-Sur le marché du maïs, les fonctions d’offre et de demande sont décrites par les fonctions
suivantes :
offre : P=10+0,01Q
demande : P=100 -0,01Q
Avec P le prix par unité en FCFA et Q les quantités vendues par jour en Kg.
b-Quelles seront les effets d’une décision du pouvoir public fixant le prix du Kg de maïs
dans un premier temps à 40 FCFA et dans un second temps à 65 FCFA ?Illustrer ces deux mesures
par des schémas.
11- Considérer les politiques publiques de lutte contre le tabac. Les études statistiques montrent
que l’élasticité de la demande de cigarette est de 0,4.
b-Si le gouvernement augmente régulièrement le prix du paquet, quand est-ce que l’impact
de cette politique sera le plus important : dans un an ou dans cinq ans ?
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12- Une étude montre que les plans d’offre et de demande de chapeau en paille sont comme suit :
b- Les fabricants de chapeau persuade le gouvernent que les chapeaux aident à lutter
contre la chaleur et accroissent la productivité des éleveurs de moutons. Le gouvernement impose
un prix de 1000F sur le marché.
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