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Au choix de la victime, on peut :

• -Soit elle se constitue partie civile (pour réclamer une réparation) devant la juridiction
pénale accessoirement à l’action publique exercée par le ministère public, auquel cas la
même juridiction (répressive) statuera en principe sur les deux actions (publique et
civile).

• - Soit elle porte son action en dommage-intérêts devant une juridiction civile alors que
l’action publique est exercée par le ministère public, bien entendu, devant la juridiction
répressive ;

Pour éviter une contradiction entre les jugements rendus par les deux juridictions :

• « Le criminel tient le civil en état » : le tribunal civil doit surseoir à statuer sur l’action
civile jusqu’à ce que la juridiction pénale se prononce sur l’action publique.

• « L’autorité sur le civil de la chose jugée au pénal » : la juridiction civile doit, tenir
compte de la décision rendue par la juridiction pénale sur l’action publique: le prévenu
acquitté pénalement, ne sera pas, en principe, condamné par la juridiction civile à des
dommages intérêts

Relèvent également de la compétence du tribunal militaire les infractions:


•  Commises par les prisonniers de guerre quelle que soit leur qualité ,
• Commises en temps de guerre contre les institutions de l’Etat
• Commises contre la sécurité des personnes ou des biens si elles sont perpétrées au
profit de l’ennemi
• Affectent les forces armées
• Visant, par les armes, à changer le régime ou à occuper une partie du territoire national
• Contre les systèmes d’information et de communication, les applications électroniques
et les sites cybernétiques relevant de la défense nationale ( art 3 de la loi ) .
• En temps de guerre les affaires relevant de la justice militaire sont renvoyées devant le
tribunal militaire qui tient ses audiences dans le site des opérations militaires.
• La victime d’une infraction militaire relevant de la justice militaire : admise à se
constituer partie civile devant le tribunal militaire en vue d’obtenir l’indemnisation du
dommage causé par cette infraction
• Le militaire qui commet une infraction ne ressemble pas au délinquant ordinaire.
• La motivation de son acte, sa matérialisation et ses buts ne reviennent presque jamais
à la haine, la cupidité, le profit, l’égoïsme et la bassesse crapuleuse en général.
L’action délictueuse militaire s’explique en grande partie par des raisons engendrées
par son genre de vie spécial et par la doctrine sociopolitique dont il est convaincu

Louis Favoreu et al. Droit constitutionnel, Dalloz, Paris, 2019

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