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Introduction

I. Caractérisation de la région de l’ouest

I.1 Sur le plan géographique

I.2. Sur le plan géologique

II. Carrières rencontrées à l’ouest Cameroun selon leurs origines

II.1 Carrières d’origines magmatiques

II.2 Carrières d’origines sédimentaires

III. Mode d’exploitation des carrières

III.1.Mode artisanale

III.2.Mode industrielle et méthodes d’extraction

IV. Impact de l’exploitation des carrières de l’ouest Cameroun

IV.1. Impacts social

IV.2. Valorisation et impacts économiques

IV.3. Impacts environnementaux

V. Aspect juridique : Code minier

Conclusion
Introduction

La Région de l’Ouest regorge un potentiel minier important reparti dans huit


Départements. Les carrière étant un lieu où on extrait des matériaux de construction en utilisant
des méthodes et procédé manuelle peu mécanisé, comme c’est le cas dans la région cde l’ouest.
C’est ainsi qu’on distingue les carrières à exploitation industrielle donc les procédés
d’exploitation son moderne et mécanisés et les carrières à exploitation artisanales dont
l’exploitation se fait manuellement de façon archaïque. Ce pendant ces carrière ont une
influence sur la société, l’économie, sur l’environnement.
I. Caractérisations de la région de l’Ouest Cameroun

I.1. Sur le plan géographique

La région de l’Ouest Cameroun (OU) est une des dix régions du pays situé à 5 °30’ N;

10°30’E. Elle s’étant sur une superficie de 13892 Km2 avec une population de 2,77 million
d’habitant donc la densité varie de 115 à 125 habitants par km2. Encore appelé berceau des
ethnies bamiléké, Tikar, Bamoun, Mbo, donc les dialétes les plus rencontrés sont : le yemba, le
medumba, le ghomala,le féfé, le Bamoun, le Mbo. Elle est subdivisé en 8 départements
notamment les bamboutos (Mbouda), le Haut-nkam (Bafang), haut plateau (Baham), kouing-nki
(Bandjoun), Menoua (Dschang), noun (Foumban), le Ndé (Baganté) et la Mifi (Bafoussam  : chef-
lieu de la dite région); et 40 communes. Le relief rencontré est beaucoup plus montagneux avec
des pentes très abruptes mais on note aussi la présence de quelques plaines (Noun et Tikar). Le
climat est de type équatorial de type camerounais possédant deux grandes saisons : brune
saison sèche (octobre à mars) et une saison de pluie (mars- novembre), la température varie de
11 à 30°C et donc une température moyenne de 9 à 2 °C. Son écologie est représentée par trois
écosystèmes biogéographiques : savane tropical boisé, une prairie et des terres arbustives de
montagnes.

Carte de localisation de l’ouest Cameroun


I.2. Sur le plan géologique

La région de L’Ouest Cameroun est constitué de deux grand ensembles le vieux socle
ancien précambrien granito gneissique et les formations volcaniques feldsiques a basaltique ils
se sont missent en place à la faveur des nombreuses failles qui ont découpe le socle lors des
épanchements qui se sont succédés du crétacé à nos jours. Les affleurements de roche
magmatique en majorité puis sédimentaire et avec trace de métamorphique. Et donc la région
est dominée par des roche volcanique (basalte, ignimbrite, phonolite). , plutonique (granite
syénite), sédimentaire (sable argile), et métamorphique (gneiss). Notons que ses roches
magmatiques sont issues des volcans présents sur la ligne volcanique de Cameroun. Les sols
fertiles favorisés en partie par les dernières éruptions volcaniques.

II. Les différentes carrières rencontrées à l’Ouest Cameroun selon leurs origines

II.1. les carrières d’origine magmatique

La région de l’ouest regorge plusieurs carrières dans presque tous ses huit départements
parmi lesquels nous pouvons citer :

 La carrière de Bamegoum : qui est une carrière industrielle commerciale, cette carrière
est exploitée depuis 2015. Elle est située dans le département de la Mifi, ayant un socle
granitique présentant des intrusions de basalte qui recouvre l’ensemble de la zone. En
effet le granite se présente sous forme altéré avec des intrusions de basaltes
colonnades prismés.
 La carrière de pété Bandjoun : elle est situé dans le département du Nkoung-nki; elle
est exploité depuis 1958 et se présente à ciel ouvert sous un socle volcanique avec
exploitation de basalte.
 La carrière à ciel ouvert de basalte situé à Foréké-Dschandg dans le département de la
menoua mise en œuvre par la société Razel.
 La carrière à ciel ouvert de basalte de Toket situé dans le département de la Mifi.
 La carrière de Banganté dans le Ndé ouvert sur un socle granitique. Elle est exploitée
par la société Cojefar.
 La carrière à ciel ouvert de basalte à Bana dans le Haut-nkam.
 La carrière de pouzzolane dans le Noun à Foumbot exploité à ciel ouvert.
II.2.carriere d’origine sédimentaire

 Carrière du lac8 à Dschang dans le département de la Menoua


 La carrière de sable à Batié dans la Haut-plateau
 La carrière de sable de Baleng dans la Mifi
 Carrière de sable de Nepenet dans la Mifi
II. Mode d’exploitation des carrières de l’ouest Cameroun

En fonction des matériaux utilisés dans le travail ou encore le degré de mécanisation, le


personnel employé, des quantités de matériaux produits, nous avons quelque carrières de type
industrielles et sur tout de type artisanale dans la région à savoir : la carrière de la société KETCH
situé au quartier Lafé au quartier Baleng ; la carrière de pouzzolane à Foumban dans le
département du Noun,la carrière de sable de batié en fin la carrière RAZEL située à Foréké-
Dschang…

III.1. Mode d’exploitation industrielle

Dans les carrières dont l’exploitation est industrielle nous avons plusieurs le matériel
d’extraction et de chargement tels que:

- Les engins de décapage et de préparation du site (bulldozer)

- Le matériel de forage (TAMROCK)

- Le matériel d’extraction (pelle extractive)

- Le matériel de chargement (chargeuse sur pneus)

- Le matériel de transport (Camion dumper)

D’après ce qui précède, les étapes de l’exploitation industrielle sont nombreuses et


cohérentes, elles sont entre autres :

 Le décapage du sol : Il s’agit des opérations de destruction du couvert végétal et de


toute l’épaisseur d’altérite qui recouvre la roche. Ces travaux sont réalisés à l’aide de la
pelle mécanique et les matériaux creusés sont transportés par des camions dumpers
vers un point de dépôt prévu à cet effet au sein de la carrière. La photo 1 ci-contre
illustre cette étape.
Photo1 : Une partie de la carrière industrielle dècapage à Dschang

 Forassions Elle consiste à percer les trous verticaux d'environ 10 cm de diamètre dans la
roche selon un écartement (la "maille") bien déterminé. Dans le cas de la carrière RAZEL
CAM de Foréké-Dschang par exemple, une moyenne de cent trous d’une profondeur
variant entre 10 m et 14 m de profondeur et 10 cm de diamètre sont creusés en
moyenne deux fois par semaine selon un plan de forassions précis.

Photo 2 : Forassions dans la carrière de Razel-Cam

 Le minage : Les trous de forassions sont remplis d'explosifs. L'explosion successive


des trous fragmente grossièrement (< 800 mm) la roche et l'abat. Ces explosifs sont
constitués de différents produits notamment la dynamite, le nitrate et des détonateurs
électriques. Il s’agit des éléments, dont la nature et la puissance sont adaptées à
l’opération et donc disposés suivant une logique bien précise. Au fond du trou, est placé
le détonateur, à 6m on place le nitrate d’ammonium, puis, au centre de la dynamite, on
connecte des détonateurs électriques réglés à l’aide des micros-retards. Au sommet, on
constitue le bourrage avec la terre précédemment creusée. A l’aide d’un déclencheur,
on procède au tir de mines. Les tirs de mines permettent de fragmenter une roche trop
dure ou trop compacte. On distingue deux tirs de mine : les grands tirs et les tirs
mineurs. Le principe dans le premier cas est de générer une onde de choc qui fissure le
rocher. Cette période est suivie d’un dégagement de gaz assez important qui vont
s’engouffrer dans les fissures et abattre la roche par effondrement des fragments. Ce
processus est répété en tir mineur sur les fragments de roches trop grosses jusqu’à
l’obtention des plus petites dimensions appelées moellon. L’abattage et les tirs en blocs
sont des opérations réalisées à l’aide de plusieurs constituants chimiques et des
matériaux mécaniques. A l’intérieur de chaque trou foré de profondeur variant entre
12m et 14m on y ajoute des produits suivant une combinaison très précise. Il s’agit
entre autre: de la dynamite, du nitrate d’ammonium, du détonateur électrique, du
détonateur de connexion, du détonateur non électrique et de la terre pour le bourrage.
C’est le cas des carrières de : Bamougoum dans la Mifi, de Banganté exploité par la
société Cojefar dans le Ndé.
 Le scalpage : elle consite à faire un tri, les matériaux avancent sur des rails écartés
d'environ 200 mm ou les plus petits passent à travers. Les matériaux fins sont souvent
impropres aux usages nobles des granulats. Alors le scalpage les élimine à l’exemple des
argiles.
 Le concassage -Concassage primaire : les matériaux grossiers sont cassés par une
action mécanique directe, par exemple la fermeture de deux mâchoires verticales ou la
projection violente sur un écran métallique. On cherche généralement à obtenir des
matériaux allant de 0 à 250 mm.
 Criblage primaire : à l'issue du concassage primaire, les matériaux sont envoyés par
des convoyeurs à bande sur une série de grilles vibrantes. La taille des trous dans les
grilles permet de trier les matériaux. Ceux suffisamment petits pour être
commercialisés sont mis en stock, les Mise en pré-stock : optionnelle, la mise en stock
et la reprise des autres partent vers le broyage secondaire. Les matériaux destinés à un
traitement ultérieur permettent de donner une souplesse de fonctionnement à l'usine.
La partie primaire peut ainsi fonctionner séparément du reste de l'installation.
 Le broyage secondaire : Ici Les matériaux trop gros sont cassés par une action
mécanique souvent indirecte utilisant l’attribution. Les broyeurs coniques verticaux
giratoires sont courants. On cherche alors à réduire la taille des plus gros à 50 mm.
Criblage secondaire : même principe que précédemment, mais les matériaux trop gros
repassent dans le broyeur secondaire, les autres partent soit vers le broyage tertiaire,
soit vers les stocks commercialisables. Dans le Broyage tertiaire : on cherche à obtenir
des matériaux inférieurs à 14 mm de diamètre. Criblage tertiaire : Plusieurs cribles en
séries finissent de séparer les granulats en "coupures" de plus en plus fines. La Photo ci-
dessous illustre l’étape du criblage.

III.2. Mode d’exploitation artisanale

Ce mode d’exploitation se fait par : pour le cas du sable, le creusement des versants des
collines des arènes granitiques dans ce cas sont obtenues par excavation des pans des versants
des collines des différentes localités. C’est d’ailleurs la forme la plus pratiquée dans la région de
l’OuestCameroun. Cette forme d’exploitation a souvent entrainée la disparition des sommets
importants de nombre de localité de la région (Batié, Bamougoum, Bangou, Bandjoun). Ceci
d’autant qu’il s’agit d’un mélange de quartz, avec trace de feldspath, du fer et du magnésium.
Les exploitants utilisent à cet effet une gamme de matériels variés qui change selon le mode
d’exploitation et de la spécialisation. Dans ces carrières, les brouettes sont utilisées pour
transporter le sable des drains vers les points d’exposition. Les pelles quant à elles sont utilisées
pour remuer, laver le mélange constitué de la terre et du sable, aussi pour sortir le sable des
drains au contact de l’eau et en fin pour charger les camions. Les barres à mines et les pioches
ont pour rôle de creuser et de faire descendre le mélange dans les drains. Les tuyaux permettent
de canaliser l’eau depuis les cours d’eau jusqu’à la sablière. Les fourches observées dans les
sablières permettent de maintenir les tuyaux immobiles et à orienter ces tuyaux vers les parties
de la sablière à creuser. L’eau est d’une importance capitale et un facteur limitant dans cette
activité car elle permet de nettoyer le sable. Les houes perforées sont utilisées pour ramasser le
sable tout en laissant couler de l’eau.

L’exploitation du sable par creusement et tamisage Dans le cas d’espèce, les exploitants
se servent de pas mal de matériels. Il s’agit précisément des pelles qui permettent de décaper la
matière organique qui recouvre la partie supérieure et qui doit effectuer le creusement. Elle sert
également à ramasser le sable et à le charger. La brouette qui assure le déplacement des sables
ainsi que des blocs qui ne peuvent pas faire l’objet du tamisage dans les coins éloignés de la
carrière et du mélange vers la zone où se trouve le tamis. Les tridents et les pioches servent à
creuser la colline.
Photo 3 : Tamisage des matériaux exploités dans la carrière à Baleng

Ce pendant nous avons l’exploitation du basalte et du granite exploité de facon artisanal dans
les carrières à l’Ouest-Cameroun, qui est plus pratiquée et occupe d’ailleurs les 75% des
carrières rencontrées dans la région. C’est ainsi que dans ces carrières pendant le travail, on
observe les matériels suivant: La barre à mine qui permet d’atteindre les profondeurs de la
roche à travers les différentes fissures ; Le marteau une fois la barre à mine enfoncée dans la
fente la roche permet de taper pour isoler le bloc ou le filon désiré jusqu’au décrochement et
chute du bloc dans la fosse. La massette qui permet à son tour de concasser la roche en moellon
lui donnant les formes sollicités et facilite aussi le transport vers la zone d’exposition. Le burin
qui est Un Instrument de morceau de fer rond et du fer plat taillé de petite taille. À la différence
de la barre à mine, le burin permet d’ouvrir les fissures dans la roche avec le concours du
marteau. La machette qui est utilisée pour le défrichage avant le décapage. La pioche, elle sert à
creuser les blocs de roches dans les carrières où les basaltes sont isolés les uns des autres et
séparés par la terre. La brouette au même titre que les seaux assure le déplacement de la terre
vers les parties déjà exploitées ou pour porter de la boue qui sort des fosses pendant la saison
des pluies.

Parlant des étapes de l’exploitation artisanale, les basaltes et les granites dans les
carrières nous pouvons avoir :

 Le décapage
Photo 4 : découpage des altérites sur les rovhes dans les carrières de Toket à Bafoussam

 L’ouverture de la fosse sur le front du bloc de roche à extraire C’est l’étape qui consiste
à ouvrir une fosse dans le sens de l’évolution de la carrière. Cette fosse est d’une
importance capitale dans la mesure où c’est dans celle-ci que vont se loger les blocs par
appel au vide et aussi c’est dans ces fosses que les exploitants se positionnent pour
mieux observer les fissures de la roche. C’est encore dans ces fosses que se passe le
concassage des pierres. Nous pouvons observer la fosse dans la photo ci-contre.

Photo 5 : trous d’exploitation des basaltes dans les carrières de Toket

 Le décrochement de la roche fait partie des phases complexes de l’activité extractive.


C’est ici qu’il est question pour l’exploitant d’user de tous ses sens pour identifier les
fissures après une étude profonde de la structure des basaltes. Ainsi à l’aide du burin et
de la barre à mine, il isole le filon de basalte et le propulse dans la fosse. Il envoie le
burin dans la fissure pour créer le passage de la barre à mine qui est un peu plus longue
et qui lui permet de basculer le filon de basalte dans le vide. Au cas où il éprouve des
difficultés pour fixer le burin dans la fissure, il utilise le marteau à cet effet.
 concassage des filons de basaltes en moellons Cette étape constitue la dernière phase
de l’activité extractive car elle concerne le dimensionnement de la roche. Il s’agit de
l’opération qui consiste à donner au filon décroché la taille sollicité pouvant être
transportable par l’exploitant de la fosse jusqu’au lieu d’exposition. C’est ici que les
massettes entre en jeu pour le fractionnement surtout qu’il est quasiment difficile de
transporter tout un filon du point d’extraction jusqu’au point de chargement. Comme
par exemple dans la carrière de Toket dans la Mifi
 Le transport des moellons pour la zone d’exposition après la phase du concassage
 Le broyage et le tamisage. À la différence de nombre de carrières traditionnelles
artisanales que regorge la région de l’Ouest Cameroun, se développe quelques
techniques qui rapprochent ces dernières aux carrières dites industrielles. Cette
technique consiste à observer les étapes ci-dessus décrites et à écraser au moyen des
massettes et marteaux et à procéder au tamisage. Comme par exemple à la carrière de
Bandjoun pété

VI. Impact de l’exploitation des carrières à l’ouest Cameroun

VI.1. Impact social

L’exploitation des carrières joue un rôle important d’une part dans la mesure où elle
recrute les hommes, les femmes et les jeune gens sans emploi en les aidant à se libéré du joug
de la pauvreté. Améliorer l’habitat, maintenir le niveau de vie pendant la crise économique.
D’autre part les hommes les femmes et les enfants vivent inconsciemment sous la menace d’un
éventuelle glissement de terrain, des éboulements à cause de la forte exploitation des espace
par des jeunes gens en quête de leur pain quotidien. Ainsi, certaines carrière sont un lieu de
théâtre, d’escroquerie, des bagarre que certains employés vise de la force pour arriver à
dominer sur les faible ou alors vont chercher à dictée leur lois. À la suite des éboulements dans
les carrières, on observe des pertes en vie humaine, comme cela a été le cas en 2014 et en 2017
dans la carrière de Foto dans le département de la menoua; ou on a noté un mort (un papa de
plusieurs enfants). ‘’Revu Espace géographique et société marocaine n 58, Mars 2022’’.

VI.2.Impact économique et valorisation


Les carrières alimentent la construction des infrastructures, des logements, des
bâtiments, des équipements sportifs et des routes. Mais aussi des financements du budget des
communes (payements des taxes). Elles créent des richesses utilisés dans le Bâtiment Travaux
Public (BTP) néanmoins, cette unité rencontre des difficulté tels que : la mauvaise gouvernance,
la misère des population local, le recouvrement des taxes à l’extraction à cause du fait que les
exploitants opère dans la clandestinité et ne se fait pas enregistré dans le registre de la
délégation régional du ministère à la charge des carrières, l’accès dans les carrières est difficile
surtout en saison de pluie compte tenu du niveau de dégradation des voies

VI.3. Impact environnemental

Nous sommes sans ignoré que l’exploitation des carrières dégrade énormément du
point de vu écologique (bouleversement des milieux et des espèces), du relief (déformation des
structure affleurent), qu’au niveau environnemental (rangement local des écoulements d’eau,
modification de transféré d’énergie), que des paysages (brusque rupture des lignes de
d’enrichissement). Notons qu’au niveau des exploitations tenues par le chef de Baleng, les
séquelles de la dégradation de l’environnement sont plus marqué. Presque des pans entier de
collines qui jointent le lac de Takouche ont lâché. Un peu comme au niveau de la falaise de
Banefo dans la commune de Bafoussam deuxième. Des dizaines d’années, cette falaise a été le
lieu de dégradation d’une importante nappe de la couche souterraine. Ce qui fait que les sols ne
sont pas fertile, d’où la baisse des récoltes dans la commune de baganté, on assiste à Sun
effritement des collines à cause de l’exploitation des roche. Dans la commune de batié, non
seulement les exploitant des carrières on détruire la flore locale mais ils ont presque abimé les
flancs des montagnes. Du point de vu climatique, les données obtenu sur le terrain nous donne
environ 20106 tonnes de co2 par an pour une carrière lié à la consommation du carburant soit
environ 18954 pour l’ensemble des carrières enquêté et environ 58056 tonnes de co2
équivalent par an pour une seul carrière lié au tire d’abattage, soit environ 5225,04 tonnes de
co2 équivalent pour l’ensemble des carrières enquêté.

V. Aspect juridique : code minier

L’exploitation minière au Cameroun est encadrée par la loi n °2016/17 du 14 décembre


2016 portant code minier, elle régit : la reconnaissance, la recherche, l’exploitation, la
détention, le transport, la transformation et la commercialisation des substances utiles.
Selon le chapitre1 (dispositions communes aux titres d’exploitation des substances de
carrière), article 64, alinéa1, sont soumis au régime juridique des carrières : les gites de
matériaux de construction et d’amendement pour la culture des terres et autres substances
analogiques notamment le sable de silice, le gravier, la pouzzolane… ainsi que toute autre
substance minérale se retrouvant à l’état naturel sous forme de dépôt meuble. Toute fois on
constate que, la distance de sécurité de 500m prevue dans le chapitre 1 article 66 alinéa2 n’est
toujours pas respecter dans certaines carrière de la dite region, comme le cas de bamougoum…
Certains propriétaires de terrain abritant une carrière, exploite celle-ci sans autorisation :
sablière du lac 8 à Dschang. Alors que selon le chapitre1 article 69, alinéa 2, le propriétaire du
sol est tenu d’obtenir une autorisation ou d’un permis d’exploitation s’il souhaite exploiter une
carrière se trouvant sur son terrain.
Conclusion

En définitive, nous pouvons dire que l’exploitation des carrières tels que le sable,
basalte, granites, pouzzolanes pose de gros problème sur l’environnement dans la mesure où
elle ne consiste pas uniquement au ramassage et surtout au creusement des versants dans la
région. Certes les carrières alimenteux, la construction des infrastructures tels que les bâtiments
et routes, elles emploient des Hommes moteur du développement familiale, financement du
budget des communes luttés contre le chômage. En outre les carrières sont source
d’éboulement de terrain avec perte en vie humaine elles stérilisent les terres et installe les
ravins sur les versant, elles favorisent l’érosion des sols. Elles perturbent la nappe phréatique. Et
enjeux économiques et sociaux sont considérable au point où il serait souhaitable pas proscrire
l’activité mais d’éduquer et de sensibiliser la population minier sur les conséquences de
l’exploitation des carrières sur le milieu biophysique et humain.

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