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pISCOURS DE METAPHY; id 7 ies ; il est certain que j’en viendrais 1es hyperboles opposées, bien q conne” pidée. I est done nécessaire ati mona chose en moe fad seulement e chose, mais encore Pexprunne’ ee cit expr” a ge qui presente de rapports qui répondent a cet la chose 4 exprimer”. Mais ces expression variees ; par exemple, le module® d’une rime la machine elle-méme, le dessin phique d’une chose dans un plan exprime discours exprime les pensées et les vérités, téres expriment les nombres, équation exprime un cercle ou une autre figure : et ¢ . commun a ces expressions, est que la seule tion des rapports* de l’exprimant nous 1 la connaissance des propriétés cot chose a exprimer. D’ot Pon voit q saire, que ce qui exprime soit exprimée, pourvu qu’il se conserve een « der sections contd issance ¢ encore — ae ree aust -4 FE QUE L'IDEBE ? 115 mutuellement par exemple le geste et la parole. Ainsi ertains sourds Comprennent ceux qui parlent non par Je son, mais par le mouvement des lévres. C’est pour- quoi, si l'idée des choses est en nous, c’est que Dieu, auicur des choses et de Pesprit tout ensemble, a imprimé en lui cette faculté de penser, afin qu’il puisse tirer de ses propres opérations ce qui répond parfaite- ment 4 ce qui suit des choses. Aussi, méme si Pidée du cercle n’est pas semblable au cercle, peut-on toutefois en tirer des vérités, que viendra confirmer sans nul doute l’expérience sur un cercle véritable. Notes du texte 1. Les idées ne sont pas comme les images qui expriment les sensa- tions par resemblance ; cf. Nouveaux Essais, I, 1x, § 9-10 2. Lidée existe indépendamment de Pacte de Pesprit (elle est dans Ventendement divin, auquel « convient » 'entendement humain) ; cf. Nouveaux Essais, I, 1. 3. La facilité est ce qui est tout a fait possible, c’est-a-dire ce qui a peu de réquisits ; la facilité dans la chose correspond 4 la probabilité dans esprit (Vorarbeiten zur Characteristica universalis, A,VI, I, 492). 4.C’est 4 ce niveau que se pose la question de Vidée vraie, qui demande une adéquation de rapports ou comportements entre ce qui est dans esprit et ce que comporte l’objet. 5.Cf. Lettre 4 Arnauld, 9 octobre 1687, Vrin, 1966, p. 180-181 : rapport constant et réglé... c’est ainsi qu’une projection de perspec- tive exprime son géométral ». Le terme habitudines est traduit par Belaval (Leibniz, Initiation @ sa philosophie, Vrin, p. 129) : « maniéres détre » ; par M. Serres : «comportements » (Le Systéme de Leibniz, par Laurence Bouguiaux (Lharmonie et le chaos : le rationa~ lisme leibnizien et la nouvelle science, Peeters, 1994, p. 180) : « carac- téristiques ; F de Buzon (in Recherches générales, éd. Rauzy, p. 445 et note 23, p.480): «rapports»; V’explication du traducteur étant conyaincante (c’est la signification traditionnelle du terme en langue mathématique), je retiens sa traduction. 6. Non pas modéle mais module (terme d’architecture, de méca- nique, de mathématique), de modulus, mesure : nombre qui exprime le rapport entre les parties d’une machine (en mécanique : quotient du diamétre primitif d’un engrenage par le nombre de dents). 7. Voyez, supra, n° VI. 8. Le mot latin facta est plus large que sa traduction en « actes ? : ‘st aussi tout ce qui arrive 4 un sujet, tous ses prédicats enveloppant nements qui lui sont rapportés.

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