You are on page 1of 1

DEVOIR2 /SEMESTRE 2

MONSIEUR JOURDAIN : Holà, monsieur le philosophe, vous arrivez tout à propos avec votre philosophie. Venez un peu mettre la
paix entre ces personnes-ci. Ils se sont mis en colère pour la préférence de leurs professions, jusqu’à se dire des injures, et vouloir en
venir aux mains.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : Qu’est-ce donc ? qu’y a-t-il, Messieurs ?
 MONSIEUR JOURDAIN : Ils se sont mis en colère pour la préférence de leurs professions, jusqu’à se dire des injures et vouloir en
venir aux mains.
 MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : Hé quoi ? Messieurs, faut-il s’emporter de la sorte ? et n’avez-vous point lu le docte traité de
Sènéque a composé de la colère ? Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion qui fait d’un homme une bête féroce ?
MAÎTRE A DANSER : Comment, Monsieur, il vient de nous dire des injures à tous deux, en méprisant la danse que j’exerce, et la
musique dont il fait profession ?
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu’on lui peut dire, et la grande réponse qu’on
doit faire aux outrages, c’est la patience.
MAÎTRE A DANSER : Je lui soutiens que la dance est une science à laquelle on ne peut faire assez d’honneur. MAÎTRE DE
MUSIQUE : Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée.
MAÎTRE D’ARMES : Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes est la plus belle et la plus nécessaire de
toutes les sciences.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Et que sera donc la philosophie? Je vous trouve tous trois bien impertinents de parler devant moi
avec cette arrogance, et de donner impudemment le nom de scienceà des choses que l’on ne doit pas même honorer du nom d’art (…)
MAÎTRE D’ARMES: Allez, philosophe de chien.
MAÎTRE DE MUSIQUE : Allez, bélître de pédant.
 MAÎTRE A DANSER : Allez Cuistre fieffé.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Comment? Marauds que vous êtes… (Le Philosophe se jette sur eux, et tous trois le chargent de
coups, et sortent en se battant.)
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Infâmes ! coquins ! insolents !
MONSIEUR JOURDAIN: Monsieur le Philosophe.
MAÎTRE D’ARMES: La peste l’animal ! (…) (ils sortent.
) MONSIEUR JOURDAIN: Monsieur le Philosophe, messieurs (…) Oh! Battez-vous tant qu’il vous plaira : je n’irai pas gâter ma
robe pour vous séparer. Je serais bien fou de m’aller pour recevoir quelque coup qui me ferait mal.

QUESTIONS :
1. Complétez le tableau suivant : (3 pts)
Titre de l’œuvre Genre Siècle
 Répondez par vrai ou faux : (2.5 pts)
 Cette pièce est écrite par Jean- Michel  Poquelin.                                 ………………
 Elle fut représentée pour la première fois le 14 octobre 1670.           ………………
 Son auteur est né à Paris le 05 janvier 1622                                       ……………….
 Le père était marchand de tapis et fut nommé cuisinier du roi.          ………………..
 L’auteur est mort le 7 février 1667 à la suite d’un cancer                 .    …………….
 Pourquoi les maitres étaient fâchés ? (1 pt)
 Que demande M. Jourdain à Maitre de philosophie ? (1 pt)
 Compare la 2ère et la dernière réplique du Maître de philosophie. Que remarquez-vous ?
(1.5pt)
 A -Donne une définition pour les termes suivants : 2pts
DRAMATURGE :
ACTE :
B – relève 3 mots qui relèvent du champ lexical des
disputes :                                                                                                     
1Relève la figure de style dans la phrase suivante (1 pt)
Les maitres parlaient, se disputaient , se bagarraient dans la maison de M Jourdain
˜  périphrase         ˜ gradation         ˜ énumération            ˜ métaphore  
 Ecris correctement les verbes entre parenthèses : (3 pt)
Les maîtres que le Bourgeois a (recevoir)  …………… se sont (bagarrer )…………. sur scène. M.
Jourdain avait (tenter )……………….. de les séparer mais en vain !
 Est-ce que tu as aimé la pièce du Bourgeois gentilhomme , pourquoi ? 2p
 Transforme au discours rapporté

. «  Je serais bien fou de m’aller pour recevoir quelque coup », disait Jourdain

You might also like