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Theme 3 Manag Ok
Theme 3 Manag Ok
Rappel : Pour Freeman, les parties prenantes concernent « tout groupe ou tout individu qui peut
affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs d’une organisation ».
A – LES PARTIES PRENANTES, DES B – LES PARTIES PRENANTES,
PARTENAIRES ESSENTIELS DES CONTRE-POUVOIRS POTENTIELS
(cf. thème 1)
Parties prenantes primaires Chaque individu a, dans le cadre d’une organisation,
➜ Les parties prenantes primaires sont essentielles à une stratégie personnelle, stratégie d’acteur, visant
la survie de l’entreprise. à détenir le plus de pouvoir possible en profitant de
ce que Crozier et Friedberg qualifient de zone
• Les actionnaires
d’incertitude.
• Les dirigeants
➙
• Les salariés
• Les fournisseurs 4 sources de pouvoir sur lesquelles reposent ces
• Les clients zones d’incertitude
1. Contacts spécifiques.
Parties prenantes secondaires 2. Contacts avec des tierces personnes.
➜ Les parties prenantes secondaires sont non 3. Détention d’information clés.
essentielles à la survie de l’entreprise. 4. Maîtrise des règles organisationnelles.
• Les associations et ONG
• Les syndicats…
Une autre classification existe (cf. thème 1) : parties
prenantes internes (dirigeants, actionnaires,
salariés) versus parties prenantes externes (clients,
fournisseurs, banques, syndicats, ONG,
administrations…).
Lorsque l’entreprise met tout en œuvre pour intégrer ses préoccupations économiques,
environnementales et sociales dans ses relations avec les parties prenantes et plus généralement
son style de management, elle s’inscrit totalement dans une démarche de RSE, Responsabilité
sociétale de l’entreprise.
Selon la prise en considération des parties prenantes, on distingue deux modes de gouvernance
(ensemble des mécanismes qui permettent de contrôler et de réguler le comportement des
dirigeants ; il s’agit d’étudier la façon dont les décisions des dirigeants et leur exercice du pouvoir
sont contrôlés) :
• la gouvernance actionnariale privilégie la relation dirigeant actionnaire, cherche à valoriser la
valeur actionnariale et soumet le dirigeant à un système de contrôle ;
• la gouvernance partenariale prend en compte l’ensemble des parties prenantes, défend
l’intérêt de toutes les parties prenantes et introduit la responsabilité sociétale.
Ainsi, les parties prenantes n’ont pas la même influence et ne sont pas prises en compte de la même
manière selon le type de gouvernance : le modèle partenarial accorde un intérêt tout particulier aux
parties prenantes contrairement au modèle actionnarial qui privilégie les actionnaires.
effet d’expérience réside dans les économies d’échelle, l’effet de taille, l’effet d’apprentissage ou
l’innovation.
Plus concrètement, il y a un décalage temporel entre les dépenses engagées et les encaissements
générés. Le besoin de financement, appelé besoin en fonds de roulement, va dépendre des délais de
stockage et de la durée du crédit consenti aux clients, pendant lesquels l’entreprise doit faire face à
ses charges (paiement des salaires, fournisseurs…) sans avoir reçu les paiements des clients. Ainsi,
plus le cycle est long, plus l’entreprise aura des besoins de financement élevés pour faire face au
décalage dans le temps entre les décaissements des charges et les encaissements des ventes.
Notons le cas particulier de la grande distribution ‒ essentiellement sur les produits frais ‒ où les
décalages longs de trésorerie ne devraient pas exister dans la mesure où les clients (essentiellement
consommateurs particuliers) règlent au comptant. Il peut même y avoir des excédents de trésorerie
que l’entreprise peut faire fructifier.
3) L’estimation des besoins de financement à travers les documents comptables Deux types
de documents comptables sont à considérer : le bilan et le compte de résultat.
• Le bilan résume les ressources (argent utilisé par l’entreprise) inscrites dans le PASSIF et les
emplois (utilisation de cet argent) inscrits dans l’ACTIF.
➝ Le bilan reflète le patrimoine de l’entreprise.
➝ Le bilan permet de vérifier que les ressources sont suffisantes aux besoins de financement des
cycles d’investissement et d’exploitation.
Le fond de roulement net global – FRNG – résulte de la différence entre les ressources stables et
les emplois stables. Il doit être positif car les emplois stables (long terme) doivent être financés par
des ressources stables (long terme).
• Le compte de résultat décrit l’activité de l’entreprise sur une période donnée. Il permet de
calculer le résultat net de l’entreprise par la différence entre les produits (encaissements générés)
et les charges (dépenses engagées).
Lorsque les charges sont supérieures aux produits, le résultat est négatif : il s’agit d’une perte.
Lorsque les produits sont supérieurs aux charges, le résultat est positif : il s’agit d’un bénéfice.
Ce résultat, perte ou bénéfice, est inscrit dans les capitaux propres du bilan.
L’équilibre financier est assuré, La trésorerie nette est positive ; La trésorerie nette est négative ;
il n’y a pas dans l’immédiat de cela signifie que le FRNG est cela signifie que le FRNG n’est
besoin de financement. Il y a suffisamment élevé pour pas suffisamment élevé pour
cependant peu de sécurité. financer le BFR. L’entreprise a financer le BFR. L’entreprise doit
donc assez de disponibilités. recourir à des moyens externes
Une partie des capitaux peut de financement (notamment les
cependant rester inemployée. concours bancaires) pour
assurer son équilibre financier.