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Cours Cinematique Dynamique
Cours Cinematique Dynamique
Polycopié de Cours
Destiné aux étudiants en 2ème année du Cycle d’Agronomie Générale
Titre
Cinématique Dynamique
Elaboré par :
Dr. I. G. Salako, Enseignant-Chercheur :
E-mail: inessalako@gmail.com
UE ECUE
Enseignants
Dr Inès G. SALAKO Dr. Ir. Edem CHABI Dr. Ir. Melyas KPLE
Volume
horaire
50 Heures
Cours TD TP Sorties
théorique pédagogiques
Objectifs de l'enseignement
Donner à l'étudiant du Cycle d'Agronomie Générale les notions fondamentales et lois générales qui régissent
les mouvements des corps solides
Essentiellement basé sur des tâches de détermination des dimenssions requises des pièces des machines agricoles et de
différentes infracstructures rurales
Contenu de l'enseignement (description, les différents chapitres et de leurs contenus, objectifs spécifiques de chaque
chapitre, ...)
Matériel pédagogique
Modalités, conditions et critères d'évaluation (Il faut indiquer les pourcentages à appliquer s'il y a plus d'un mode
d'évaluation)
du 25 au 28 décembre 2019
CHAPITRE 1
ELEMENTS D’ANALYSE
VECTORIELLE
Introduction
Quelques définitions
Opérateurs usuels
Exercices
1. Quelques définitions
1.1 Orientation d’une droite, d’un plan de l’espace
Une droite est orientée lorsque l’on choisit un sens positif que l’on symbolise
souvent par une flèche : on dit que c’est un axe.
𝑥
+
𝑥′
Soient deux demi-droites orientées [ox) et [oy) contenues dans un plan (P).
Le mouvement de rotation qui amène l’axe 𝑜𝑥
⃗⃗⃗⃗ sur l’axe 𝑜𝑦
⃗⃗⃗⃗ oriente le plan. Le
sens de ce mouvement est positif et par suite le plan est orienté lorsque le
mouvement de rotation se fait dans le sens trigonométrique (le sens contraire
à celui de rotation des aiguilles d’une montre).
+
ሺ𝑃ሻ
𝑜 𝑥
𝑜 𝑦
1 .2 Vecteurs:
𝑥
𝐵
𝑥′ 𝐴
𝑢
⃗
̅̅̅̅ = ± ‖𝐴𝐵
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
Soit (𝑜𝑥
⃗⃗⃗⃗ ,𝑜𝑦
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
𝑜𝑧) un trièdre de référence.
𝑍
⃗
𝑉
⃗
𝑘
𝑌 𝑦
𝑖 𝑜 𝑗
𝑋
𝑥
⃗ 1 et 𝑉
Considérons deux vecteurs liés 𝑉 ⃗ 2 d’origine respective 𝑂1 et 𝑂2. La somme
⃗ tel que 𝑉
de ces deux vecteurs au point O est le vecteur 𝑉 ⃗ =𝑉
⃗ 1+𝑉
⃗ 2, et leur
⃗2
𝑉
⃗2
𝑉
⃗
𝑉
⃗1
𝑉
⃗1
𝑉
𝑂2
𝑂 ⃗⃗⃗⃗
𝑉′
𝑂1
⃗2
−𝑉
𝑑𝐶 = 𝐴 ∙ ⃗⃗⃗
𝑑𝑙
⃗⃗⃗ ‖ 𝑐𝑜𝑠𝛼
= ‖𝐴‖ ‖𝑑𝑙
Si 𝐴 est une force 𝐹 qui déplace son point d’application sur le chemin
curviligne (C) alors la circulation de 𝐹 est le travail élémentaire 𝛿𝑤 de cette
force au cours du déplacement.
𝑃 ⃗⃗⃗
𝑑𝑙
𝑄
(C)
⃗⃗⃗
𝛿𝑤 = 𝐹 ∙ 𝑑𝑙
Ainsi le travail de 𝐹 pour aller de P à Q s’écrit :
𝑄
𝑊𝑃𝑄 (𝐹 ) = ∫ 𝛿𝑤
𝑃
𝑄
= ∫ 𝐹 ∙ ⃗⃗⃗
𝑑𝑙
𝑃
Si 𝑎 ∙ 𝑏⃗ = 0, alors 𝑎 ⊥ 𝑏⃗ .
Eléments d’Analyse Vectorielle Dr I. G. Salako CAG/UNA Page 5
2.2.2 Expression analytique du produit scalaire
Remarque
⃗ ))
Dans un espace physique (repère orthonormé (O ; 𝑖, 𝑗 , 𝑘
∙ 𝑖 𝑗 ⃗
𝑘
𝑖 1 0 0
𝑗 0 1 0
⃗
𝑘 0 0 1
⃗⃗⃗ = (𝑋𝑖 + 𝑌𝑗 + 𝑍𝑘
𝐹 . 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗
⃗ ). ሺ𝑑𝑥𝑖 + 𝑑𝑦𝑗 + 𝑑𝑧𝑘ሻ
⃗⃗⃗ = 𝑂𝑀
ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Λ 𝐴
⃗⃗⃗ est un vecteur axial, perpendiculaire au plan définit par 𝐴 et 𝑟. Son sens
ℳ
est celui donné par la règle du tire-bouchon. Son module s’écrit :
⃗
𝑘 𝜃
𝑀
𝑟
𝑦
𝑜 𝑗
⃗⃗⃗ 𝑂 ( 𝐴)] ∙ 𝑢
ℳሺ∆ሻ ( 𝐴) = [ℳ ⃗
⃗ ))
Dans un espace physique (repère orthonormé (O ; 𝑖, 𝑗 , 𝑘
Λ 𝑖 𝑗 ⃗
𝑘
𝑖 0 ⃗
𝑘 −𝑗
𝑗 ⃗ 0
−𝑘 𝑖
⃗
𝑘 𝑗 −𝑖 0
𝑥 𝑋 𝑦𝑍 − 𝑧𝑌
𝑟 |𝑦 𝐹 |𝑌 alors 𝑟 Λ 𝐹 | 𝑋𝑧 − 𝑥𝑍
𝑧 𝑍 𝑥𝑌 − 𝑦𝑋
𝜕𝑆 𝜕𝑆 𝜕𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑆 = 𝑖+ 𝑗+ 𝑘 ⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
dans laquelle 𝜕𝑆⁄𝜕𝑥 , 𝜕𝑆⁄𝜕𝑦 , 𝜕𝑆⁄𝜕𝑧 sont les dérivées partielles de S par
rapport à 𝑥, 𝑦, 𝑧 respectivement. Le gradient renseigne sur l’amplitude et la
direction de la variation spatiale de la grandeur scalaire considérée.
NB:
𝜕𝑆⁄𝜕𝑥 est la dérivée partielle de S par rapport à 𝑥, seule variable pendant
que 𝑦 et 𝑧 sont supposées constantes.
Circulation du gradient
Considérons un point M de l’espace, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ (O étant l’origine
𝑂𝑀 = 𝑟 = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑧𝑘
d’un repère de l’espace). Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit:
⃗.
𝑑𝑟 = 𝑑𝑥𝑖 + 𝑑𝑦𝑗 + 𝑑𝑧𝑘
𝜕𝑆 𝜕𝑆 𝜕𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑆 = 𝑖+ 𝑗+ 𝑘 ⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑆 𝜕𝑆 𝜕𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑆 ∙ 𝑑𝑟 = 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 𝑑𝑦 + 𝜕𝑧 𝑑𝑧 = 𝑑𝑆
3.2.3 Le rotationnel
C’est une fonction vectorielle attachée à un champ vectoriel. Soit un
champ vectoriel 𝐴, le rotationnel de 𝐴 noté 𝑟𝑜𝑡 𝐴 s’écrit :
𝑟𝑜𝑡 𝐴 = ⃗∇Λ𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴 = ( 𝑧 − 𝑦 ) 𝑖 + ( 𝑥 − 𝑧 ) 𝑗 + ( 𝑦 − 𝑥 ) 𝑘
𝑟𝑜𝑡 ⃗
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦
Remarque
𝐸𝑝 existe si 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹 = 𝑂 ⃗⃗⃗ = 0
⃗ ou ∮ 𝐹 ∙ 𝑑𝑙 (∮ circulation sur un contour fermé).
3.2.4 Le Laplacien
⃗ 2 𝑓. Soit :
On appelle laplacien scalaire le champ scalaire noté ∆𝑓 = ∇
𝜕 2𝑓 𝜕 2𝑓 𝜕 2𝑓
∆𝑓 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
où 𝑓 est un champ scalaire.
Les équations de diffusion (de chaleur, de masse…) contiennent en général
cet opérateur.
Exemple :
L’équation de diffusion de matière (ou 2e loi de Fick) s’écrit :
𝜕𝑐 𝜕𝑐 𝜕2 𝑐 𝜕2 𝑐 𝜕2 𝑐
= 𝐷 ∆𝑐 ou = 𝐷 ( 2 + 2 + 2)
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓𝐴 = 𝑓 𝑟𝑜𝑡
𝑟𝑜𝑡 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 Λ⃗⃗⃗𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑖𝑣 ሺ𝑓𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓) = ⃗0
𝑟𝑜𝑡 (𝑔𝑟𝑎𝑑
Exercice 1
Soit le vecteur 𝑟 = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑖 + 𝑧𝑖.
Exercice 2
Un point matériel est soumis à un champ de forces de composantes
cartésiennes telles que:
𝑋 = 𝑥 − 𝑥3
𝐹 { 𝑌=𝑦
𝑍=𝑧
2. Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡 𝐹
CHAPITRE 2
CINEMATIQUE DU POINT
MATERIEL
Introduction
Référentiel; trajectoire
Systèmes de coordonnées
Le vecteur vitesse
Le vecteur accélération
Composition des mouvements
Etude de quelques mouvements
Exercices
Introduction
1. Le référentiel
La position d’un point matériel est repérée par rapport à un solide que l’on
désigne sous le nom de référentiel. Il est caractérisé par un repère d’espace
auquel est associé un repère de temps.
2. La trajectoire
2.1 Définition
C’est la courbe décrite par l’ensemble des positions successives ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀(𝑡) du point
matériel en mouvement au cours du temps.
𝑍
𝑧
𝑢
⃗𝑧
𝑢
⃗𝑥 𝑢
⃗𝑦
𝑀
𝑂 𝑌
𝑦
𝑥
𝑋
Tout point M peut être repéré par ses coordonnées x, y et z dans le trièdre
orthonormé direct (𝑢
⃗ 𝑥, 𝑢 ⃗ 𝑧 ) et d’origine O.
⃗ 𝑦, 𝑢
Le rayon vecteur 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ va s’écrire : 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑢
⃗ 𝑥 + 𝑦𝑢
⃗ 𝑦 + 𝑍𝑢
⃗𝑍
𝑍
𝑧
𝑢
⃗𝑧
𝑢
⃗𝑦
𝑂 𝑦 𝑌
𝑢
⃗𝑥
𝜃 𝜌
𝑥 𝑢
⃗𝜃
𝑚
𝑋 𝑢
⃗𝜌
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝑚
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑚𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
= 𝜌𝑢
⃗ 𝜌 + 𝑧𝑢𝑧
= 𝑥𝑢
⃗ 𝑥 + 𝑦𝑢
⃗ 𝑦 + 𝑧𝑢
⃗𝑍
On a évidemment :
𝑥 = 𝜌 cos 𝜃, 𝑦 = 𝜌 sin 𝜃 , 𝑧 = 𝑧
𝜌 est le rayon polaire, 𝜃 est l’angle polaire et z est la côte. L’angle polaire 𝜃 est
l’angle entre l’axe 𝑂𝑋 et la direction ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑚 et z la côte de M repérée par rapport
au plan XOY. Le repère cylindrique défini par la base (𝑢
⃗ 𝑟, 𝑢 ⃗ 𝑧 ) est tel que :
⃗ 𝜃, 𝑢
𝑢
⃗ 𝜌 est dans la direction de la perpendiculaire à l’axe Oz passant par M
𝑢
⃗ 𝜃 est perpendiculaire au plan contenant le point M et l’axe Oz, dirigé
dans le sens de 𝜃 croissant.
𝑢
⃗ 𝑧 est dans la direction de l’axe Oz, dirigé dans le sens des z croissant.
Les coordonnées polaires définies par 𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 constituent un cas dégénéré des
coordonnées cylindriques.
𝑌
𝑢
⃗𝜃
𝑢
⃗𝜌
𝑦
𝑗
𝜃
𝑂 𝑋
𝑖 𝑥
On a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜌𝑢
𝑂𝑀 ⃗𝜌
En effet 𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝑢
⃗ 𝑍 𝑑𝑧 = 0. Les relations entre les vecteurs de base sont :
𝑢
⃗ 𝜌 = 𝑖 cos 𝜃 + 𝑗 sin 𝜃
𝑢
⃗ 𝜃 = −𝑖 sin 𝜃 + 𝑗 cos 𝜃
𝜃 𝑢
⃗𝜑
𝑢
⃗𝜃
𝑟
𝑂 𝑌
𝑦
𝑥 𝜑
𝑋
La position du point M est alors repéré par sa distance r au point O, par l’angle
𝜃 entre le rayon vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 et l’axe Oz et par l’angle azimutal 𝜑. Le trièdre
local autour du point m est tel :
𝑢
⃗ 𝑟 est dans la direction du rayon vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀
𝑢
⃗ 𝜃 perpendiculaire au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 est donc dans le plan contenant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 et
l’axe des z dirigé dans le sens de 𝜃 croissant.
𝑢
⃗ 𝜑 perpendiculaire au plan contenant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 et l’axe Oz dirigé dans le sens
de 𝜑 croissant : 𝑢 ⃗ 𝜃 Λ⃗⃗⃗𝑢𝜑
⃗𝑟 =𝑢
4. Le vecteur vitesse
4.1 Définition
𝑘⃗
𝑂 𝑌
𝑖 𝑗
⃗ = lim 𝑉
𝑉 ⃗𝑚𝑜𝑦
∆𝑡→0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑂𝑀
⃗ = lim
𝑉
∆𝑡→0 ∆𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑡 + ∆𝑡) − 𝑂𝑀
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑡) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
= lim =
∆𝑡→0 ∆𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
⃗ =
𝑉 = 𝑖+ 𝑗+ ⃗
𝑘
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗
= 𝑥̇ 𝑖 + 𝑦̇ 𝑗 + 𝑧̇ 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑚 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑀
𝑍
𝑧
𝑘⃗ 𝑗
𝑂 𝑌
𝑖 𝜌 𝑦
𝜃
𝑥 𝑢
⃗𝜃
𝑚
𝑋 𝑢
⃗𝜌
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑚 = 𝜌𝑢⃗𝜌
{
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
൫𝑂𝑋 𝑂𝑚൯ = 𝜃 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑀 = 𝑧𝑢
⃗𝑧
Alors :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝜌𝑢⃗ 𝜌 + 𝑧𝑢
⃗𝑧
Le vecteur vitesse instantanée s’écrit :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝜌 𝑑𝑢⃗ 𝜌 𝑑𝑧
⃗ =
𝑉 = 𝑢
⃗𝜌 +𝑟 + 𝑘 ⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑢
⃗ 𝜌 𝑑𝜃 𝑑𝑧
= 𝑟̇ 𝑢
⃗𝜌 +𝑟 + 𝑘 ⃗
⏟
𝑑𝜃 𝑑𝑡⏟ 𝑑𝑡
⃗𝜃
𝑢 𝜃̇
d’où
⃗ 𝜌 + 𝑟𝜃̇𝑢
⃗ = 𝑟̇ 𝑢
𝑉 ⃗
⃗ 𝜃 + 𝑧̇ 𝑘
4.4 Expression en coordonnées polaires
𝑉 ⃗ 𝑟 + 𝑟𝜃̇𝑢
⃗ = 𝑟̇ 𝑢 ⃗𝜃
5. Hodographe du mouvement
L’hodographe du mouvement de M, de pôle 𝑂, est la trajectoire décrite par
l’extrémité du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = 𝑉⃗ . Son équation est le relation
⃗.
indépendante du temps entre les composantes du vecteur vitesse 𝑉
6. Le vecteur accélération
7.1 Définition
𝑑2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑑𝑉 ⃗
𝛾= =
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
⃗
𝑑𝑉 𝑑2𝑥 𝑑2 𝑦 𝑑2𝑧
𝛾= = 2𝑢 ⃗𝑥+ 2 𝑢 ⃗𝑦+ 2𝑢 ⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑍
𝛾 = 𝑥̈ 𝑢
⃗ 𝑥 + 𝑦̈ 𝑢
⃗ 𝑦 + 𝑧̈ 𝑢
⃗𝑧
(𝑇)
𝑢
⃗𝑇
𝑀
𝑢
⃗𝑁
𝑀0
𝜃
(𝒞)
𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 0𝑀 𝑑𝑠
⃗ =
𝑉 = 𝑢
⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑇
= 𝑉𝑢
⃗𝑇
⃗
𝑑𝑉 𝑑
𝛾= = (𝑉𝑢
⃗ 𝑇)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑉 𝑑𝑢
⃗ 𝑇 𝑑𝜃
= 𝑢
⃗𝑇+𝑉
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡
𝑑𝑉 𝑑𝑢
⃗ 𝑇 𝑑𝜃 𝑑𝑠
= 𝑢
⃗𝑇 +𝑉
𝑑𝑡 ⏟
𝑑𝜃 𝑑𝑠⏟ ⏟𝑑𝑡
⃗𝑁
𝑢 1⁄𝑅 𝑉
On obtient :
𝑑𝑉 𝑉2
𝛾= 𝑢
⃗𝑇+ 𝑢
⃗
𝑑𝑡 𝑅 𝑁
Cette expression est de la forme :
𝛾 = 𝛾𝑇 𝑢
⃗ 𝑇 + 𝛾𝑁 𝑢
⃗𝑁
Remarque
Lorsque 𝑅 ⟶ ∞, le mouvement est rectiligne.
Lorsque 𝛾𝑇 = 0, le mouvement est uniforme et dans le cas où 𝛾𝑇 est
constante, non nulle, le mouvement est uniformément varié.
Un mouvement est qualifié d’accéléré lorsque la vitesse est une fonction
croissante du temps. Il est retardé dans le cas contraire.
𝑑𝑉 ⃗ 2൯
𝑑൫𝑉
>0⇒ >0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗
⃗ ∙ 𝑑𝑉 > 0
⇔𝑉
𝑑𝑡
⃗ ∙𝛾 >0
⇒ 𝑉
⃗ , 𝛾 ൯ > 0,
alors cos ൫𝑉 ⃗ et 𝛾 forment un angle aigu.
𝑉
La trajectoire est rectiligne d’axe 𝑥’𝑥. La loi horaire du mouvement est une
équation du second degré en 𝑡.
𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑏𝑡 + 𝑐
A 𝑡 = 0𝑠, 𝑥 = 𝑥0 = 𝑐
Le vecteur vitesse est porté par l’axe 𝑥’𝑥 :
𝑑𝑥
𝑉= = 2𝑎𝑡 + 𝑏
𝑑𝑡
𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑉0 𝑡 + 𝑥0
𝑑𝑉 𝑑 2 𝑥
𝛾= = 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡
= 2𝑎 = 𝑐 𝑠𝑡𝑒 = 𝛾𝑡
𝛾
𝑥 = 𝑡 2 + 𝑉0 𝑡 + 𝑥0
2
⃗ s’écrit :
Le vecteur vitesse 𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑢⃗𝑟
⃗ =
𝑉 =𝑅
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝜃
=𝑅 𝑢⃗ = 𝑅𝜔𝑢
⃗𝜃
𝑑𝑡 𝜃
Le vecteur accélération 𝛾 s’écrit :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑2 𝑂𝑀
𝛾=
𝑑𝑡 2
𝑑2 𝜃 𝑑𝜃 2
= 𝑅 2𝑢 ⃗ −𝑅( ) 𝑢 ⃗𝑟
⏟ 𝑑𝑡 𝜃 ⏟ 𝑑𝑡
𝛾𝑡 𝛾𝑛
= 𝛾𝑡 𝑢
⃗ 𝜃 + 𝛾𝑛 𝑢
⃗𝑟
𝑑2 𝜃 𝑑𝜔 𝑑𝜃 2
𝛾𝑡 = 𝑅 =𝑅 et 𝛾𝑛 = 𝑅 ( ) = 𝑅𝜔2
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐾 𝐶
𝑗 𝑀 𝐻
𝜃
𝑂
𝑖 𝑥
𝒙 = 𝑹(𝜽 − 𝐬𝐢𝐧 𝜽)
𝑴{
𝒚 = 𝑹(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)
Allure de la trajectoire
𝑦
2𝑅
𝑂 𝑥
2𝜋𝑅 4𝜋𝑅
Remarque :
Dans le cas d’un mouvement cycloïdal uniforme 𝜃 = 𝜔𝑡, où 𝜔 est constante.
Exercices d’application
Exercice 1
On considère un point matériel se déplaçant dans un référentiel muni de
, et . (t étant le temps)
Exercice 2
Un point M se déplace dans le plan (𝑥𝑂𝑦) et son mouvement est défini par les
équations :
𝑥 = 2𝑡 − 2
{
𝑦 = 𝑡 2 − 2𝑡 + 3
Exercice 3
Au tennis, un lob est réussi lorsque la balle passe audessus de l’adversaire et retombe
avant la ligne de fond de court (12m du filet). Le joueur 1, situé à d1 = 2m du filet (de
hauteur 1m), tape la balle à une hauteur z0 = 30cm et lui communique une vitesse
contenue dans un plan vertical, de valeur =36 km.h-1, et formant un angle =60° avec
l’horizontale. On négligera les forces de frottement. On prendra g = 9,8 m. s-2.
4. Le joueur 2 est de l’autre côté du filet. Il tend sa raquette verticalement pour essayer
de toucher la balle : le tamis de sa raquette est alors situé à une hauteur h = 2,3m. A
quelle distance du filet le joueur 2 doit-il se placer ?
DYNAMIQUE DU POINT
MATERIEL
Introduction
Les référentiels
Exercices
1. Définitions
Un solide de petites dimensions peut être assimilé à un point matériel ou
une particule.
Une force est toute cause capable de mettre une particule en mouvement
ou une cause de modification du mouvement d’une particule.
On constate expérimentalement qu’une action exercée sur une particule en
mouvement a pour conséquence la variation de son accélération. La relation
entre ces deux grandeurs physiques fait intervenir la notion de masse de la
particule.
2. Notion de masse
Sous l’action des forces 𝐹⃗1 , 𝐹⃗2 , 𝐹⃗3 ,⋯, les accélérations 𝑎⃗1 , 𝑎⃗2 , 𝑎⃗1, ⋯ d’une même
particule pendant son mouvement sont telles que :
𝐹⃗1 𝐹⃗2 𝐹⃗3
= = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑚
𝑎⃗1 𝑎⃗2 𝑎⃗3
4. Référentiels galiléens
Un référentiel est un repère d’espace 𝑅 (𝑂, 𝑥, 𝑦, 𝑧) muni d’un repère de temps
caractérisé par une loi physique généralement connue.
La mécanique classique dite newtonienne postule de l’existence de
référentiels dans lesquels une particule mécaniquement isolée ou libre
possède un vecteur quantité de mouvement constant :
⃗⃗ = 𝑐⃗𝑠𝑡𝑒
𝑝⃗ = 𝑚𝑉 ⃗⃗ = 𝑐⃗𝑠𝑡𝑒 .
⇒𝑉
𝑑𝑝⃗
= 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡
𝑑𝑡
Dynamique du point matériel Dr I. G. Salako CAG/UNA Page 3
Cette relation est dite relation fondamentale de la dynamique. En
mécanique classique, la masse est considérée comme invariable et
indépendante du temps, alors
⃗⃗
𝑑𝑉
𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 = 𝑚 = 𝑚𝑎⃗
𝑑𝑡
Remarque :
La loi de composition des vitesses donne :
⃗⃗1= 𝑉
𝑉 ⃗⃗𝑒 + 𝑉
⃗⃗2
Conclusion
La relation fondamentale de la dynamique peut s’appliquer dans un référentiel
non galiléen, à condition d’ajouter aux forces réellement exercées sur la
particule les forces imaginaires 𝐹⃗𝑖𝑒 = −𝑚𝑎⃗𝑒 et 𝐹⃗𝑖𝑐 = −𝑚𝑎⃗𝑐 appelées
respectivement forces d’inertie d’entraînement et de Coriolis.
𝑁 𝑇
𝑅⃗⃗𝑛
𝑅⃗⃗ 𝜃
∙𝑀
𝑅⃗⃗𝑡
𝑅
tan 𝜃 = 𝑘 = 𝑅 𝑡 ⇒ 𝑅𝑡 = 𝑘𝑅𝑛
𝑛
0 ≤ 𝑅𝑡 ≤ 𝑘𝑠 𝑅𝑛
𝑅𝑡 = 𝑘𝑐 𝑅𝑛
𝑘𝑐 est par définition le coefficient de frottement cinétique. 𝑘𝑠 et 𝑘𝑐 sont
compris entre 0 et 1 et l’on a 𝑘𝑐 < 𝑘𝑠
Exercices d’application
Exercice 1
∝ 𝐵
𝜃
Exercice 2
On considère un pendule simple constitué d’un objet ponctuel de masse , accroché à un
fil inextensible de longueur et de masse négligeable. Son mouvement a lieu dans le plan
vertical ( ) du référentiel fixe ( , ).
On écarte le pendule d’un angle de sa position d’équilibre ( = 0) et on le lâche sans vitesse
initiale. Les forces de frottement sont supposées inexistantes.
L’ensemble est situé dans le champ de pesanteur terrestre considéré comme uniforme.
𝑙 𝑔
𝜃
𝑒𝜃
𝑒𝑟
LE MOMENT CINETIQUE
Introduction
Exercices
1. Définitions
1.1 Moment d’une force
1.1.1 Moment d’une force par rapport à un point
M
𝐹⃗
O
Y
X
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗ ) = 𝑂𝑀
ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Λ𝐹⃗
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗ )] ∙ 𝑢
𝑀Δ (𝐹⃗ ) = [ℳ ⃗⃗∆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑝⃗
⃗⃗𝑜 = 𝑂𝑀
𝐿
= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑚𝑉 ⃗⃗
⃗⃗𝑜
De la définition du moment cinétique nous déduisons que 𝐿 est
perpendiculaire au plan contenant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 et 𝑉 ⃗⃗ . Le point O peut être fixe ou mobile
dans le référentiel utilisé.
En coordonnées polaires
En coordonnées polaires le vecteur vitesse s’écrit :
𝑧
⃗⃗ = 𝑑𝑟 𝑢
𝑉
𝑑𝜃
⃗⃗𝜃 .
⃗⃗ + 𝑟 𝑑𝑡 𝑢
𝑑𝑡 𝑟
⃗⃗
𝑘
Sur cette base le moment cinétique s’écrit : 𝑢
⃗⃗𝜃
𝑂
𝑢
⃗⃗𝑟 𝑢 ⃗⃗
⃗⃗𝜃 𝑘 𝑢
⃗⃗𝑟 𝑦
𝜃
⃗⃗𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿 𝑂𝑀 ∧ 𝑝⃗ = 𝑚 | 𝑟 0 0| = 𝑚𝑟 2 𝑑𝜃 𝑘
⃗⃗
𝑑𝑟 𝑑𝜃 𝑑𝑡 𝑥
𝑟 𝑑𝑡 0 𝑀
𝑑𝑡
⃗⃗𝑜
𝑑𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑝⃗
⃗⃗𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿 𝑂𝑀 ∧ 𝑝⃗ ⇒ = ∧ 𝑝⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑝⃗
=𝑉 ⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ ∧ 𝑚𝑉 𝑂𝑀 ∧ 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 car = 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡
𝑑𝑡
= ⃗⃗
0+ℳ⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 ) car ⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 ) =∧ 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡
ℳ
𝑑𝐿⃗⃗𝑜
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 )
=ℳ
𝑑𝑡
Enoncé
La variation du moment cinétique d’une particule M, par rapport à un point fixe
O relativement à un référentiel galiléen 𝑅, est égale au moment par rapport à O
de la somme des forces extérieures qui agissent sur la particule M dans le
référentiel R.
⃗⃗ est perpendiculaire
Sous l’action d’une force centrale, le moment cinétique 𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑉
au plan défini par 𝑂𝑀 ⃗⃗ . En conséquence le mouvement est plan. D’où
Définition
𝑑𝜃
La quantité 𝐶 = 𝑟 2 est appelée constante des aires.
𝑑𝑡
3. Formules de Binet
Elles sont relatives aux mouvements à accélération centrale. Nous avons
montré plus haut que :
𝑑𝑟 𝑑𝜃
⃗⃗ =
𝑉 𝑢
⃗⃗𝑟 + 𝑟 𝑢
⃗⃗ = 𝑣𝑟 𝑢
⃗⃗𝑟 + 𝑣𝜃 𝑢
⃗⃗𝜃
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜃
𝑑𝜃 𝑑𝐶
Puisque 𝐶 = 𝑟 2 alors = 2𝑟̇ 𝜃̇ + 𝑟 𝜃̈ = 0 d’où la composante orthoradiale de
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Exercice
⃗⃗ ) et le point B tel que : A (0, 5, 2),
On considère le vecteur lié (𝐴, 𝑉
⃗⃗ (−1, 2, 0), B (3,1,4).
𝑉
1. Calculer le moment du vecteur lié par rapport à B
Calculer le moment du même vecteur par rapport à l’axe (∆) passant par
TRANSMISSIONS ET
TRANSFORMATIONS DE
MOUVEMENTS
Nous avons trois trois types de mouvements de base à savoir translation, rotation et hélicoïdal
1) Mouvement de translation
2.1 ) Translation rectiligne
les trajectoires de tous les points du solide en mouvement sont des droites
les trajectoires de tous les points du solide en mouvement sont des courbes
Les points A et A’ décrivent des courbes mais le segment AA’ garde toujours la
même direction
Quelques exemples de translation curviligne
2) Mouvement de rotation
3) Mouvement hélicoïdal
Pour provoquer un mouvement il faut une source d’énergie ( muscles, pile, ressort,…)
Si les axes sont parallèles entre eux, le sens de rotation relatif ( 1/2) est défini par le signe de la
raison : si r > 0 1 et 2 ont le
1 . Transmission par POULIES ET COURROIE même sens de rotation, si r
< 0 1 et 2 ont un sens de
1 2 1 2
rotation inversé.
ω2 N 2 D1
Rapport de transmission ou raison de la transmission : r= = = (-1) p.
ω1 N 1 D2
1 2
galet 1 2 1 : ∅ D1 , N1 (tr/mn ou rd/s)
roue 2 : ∅ D2 ,
N2 (tr/mn ou rd/s)
ω2 N 2 p D1
Rapport de transmission ou raison de la transmission : r= = = (-1) .
ω1 N 1 D2
1 2 2 2
1 1
CONTACT EXTERIEUR (p=1) CONTACT INTERIEUR (p=0) 2 CONTACTS EXTERIEURS (p=2)
1 ROUE PARASITE (3)
ω2 N 2 D1 Z1
Rapport de transmission ou raison de la transmission : r= = = (-1) p. = (-1) p.
ω1 N 1 D2 Z2
TRAINS D’ENGRENAGES ORDINAIRES (toutes les roues ont des axes de rotation fixes)
Exercices d’Application
SORTIE
5
1 2 3’ 4 Z 1 = 13 dents
Z 2 = 45 dents Z 2 ’ = 15 dents
Z 3 = 52 dents Z 3 ’ = 15 dents
Z 4 = 15 dents
Z 5 = 98 dents
ENTREE 2’ 3
En utilisant la relation cinématique du 4. pour chaque engrenage, et en tenant compte que Ni = Ni’, déterminer:
N2
=
N1
N4
=
N3
N5
=
N4
N5
En déduire =
N1
p
produit des nombres de dents des roues menantes
raison d’un train d’engrenage : r = ωS / ωE = (-1)
Introduction :
• la bielle.
• la manivelle appelée aussi vilebrequin.
• l'oscillateur (piston pour les systèmes volumétriques).
le bâti.
La manivelle et l'oscillateur (piston) constituent les deux pièces d'entrée et sortie du mécanisme. La
transformation de mouvement concerne donc ces éléments. La manivelle (motrice ou réceptrice) est
supposée tourner continuellement dans le même sens autour de son axe, alors que l'oscillateur est
animé d'un mouvement de translation alternatif.
Force
1- Analyse cinématique : Couple
Pivot glissant Pivot
Calculs :
Pour cette configuration le point B est sur l'axe (O, y).
On peut repérer la position du mécanisme par la position angulaire θ de la manivelle. Cet angle est
une fonction du temps. La position de B est alors définie par sa hauteur h(t)=OB.
• h(t) = OB = OH + HB = R. .
On peut aussi repérer la position angulaire de la manivelle en fonction de la position du piston (OB)
avec la formule suivante :
• =
Valeurs particulières :
• =90°: OB = R + L : c'est la position la plus haute de B, appelée point mort haut parce que sa
vitesse s'annule pour changer de signe.
• =270°: OB = L - R : par opposition il s'agit du point mort bas. La distance séparant les deux
points morts et valant 2R est naturellement appelée course du piston.
ENERGETIQUE DU POINT
MATERIEL
Introduction
Exercices
Introduction
1. Travail
1.1. Définition
On appelle travail élémentaire l’expression différentielle :
𝑑𝑊 = 𝐹⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙
Où :
𝐹⃗ est la force agissant sur la particule,
𝑑𝑙
⃗⃗⃗⃗ est un déplacement élémentaire du point d’application de la force.
Le travail de la force entre ces deux points A et B le long d’un chemin (Γ) est :
𝐵 𝐵
𝑊𝐴→𝐵 = ∫ 𝑑𝑊 = ∫ 𝐹⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙
𝐴 𝐴
𝐹𝑥 𝑑𝑥
𝐹⃗ |𝐹𝑦 et ⃗⃗⃗⃗ |𝑑𝑦
𝑑𝑙
𝐹𝑧 𝑑𝑧
𝐵
𝑊𝐴→𝐵 = ∫ (𝐹𝑥 𝑑𝑥 + 𝐹𝑦 𝑑𝑦 + 𝐹𝑧 𝑑𝑧)
𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗. 𝐴𝐵
𝑊= 𝐹
Interprétation graphique
Supposons 𝐹 = 𝐹(𝑥)
0 𝑥𝐴 𝑥𝐵 𝑥
Figure1
- En coordonnées cylindriques :
𝐵
- En coordonnées sphériques :
𝐵
2. Puissance
La puissance moyenne s’écrit :
𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑃𝑚𝑜𝑦 =
𝑡
𝛿𝑊 ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙
𝑃(𝑡) = ⃗⃗⃗⃗. = 𝐹
=𝐹 ⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃(𝑡) = 𝐹 𝑣
2 2
⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗
On a ainsi 𝑊 = ∫1 𝑃(𝑡)𝑑𝑡 = ∫1 𝐹 𝑣 𝑑𝑡
3. Énergie cinétique
⃗⃗⃗⃗ dans un
Considérons une particule soumise à l’action de la force 𝐹
référentiel galiléen 𝑅 et animé d’une vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣:
⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗
𝛿𝑊 = 𝐹 𝑑𝑙
𝑑𝑣⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Puisque ⃗⃗⃗⃗
𝐹 =𝑚 , et ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 𝑣⃗𝑑𝑡 , alors
𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑣
𝛿𝑊 = 𝑚. . 𝑣⃗𝑑𝑡,
𝑑𝑡
ou
𝑑 1
𝛿𝑊 = ( 𝑚𝑣 2 )𝑑𝑡
𝑑𝑡 2
Définition
1
On pose 𝐸𝑐 = 2
𝑚𝑣 2 qu’on appelle énergie cinétique de la particule à
l’instant de la date t.
Le travail total sécrit :
2 2
𝑑 1
𝑊 = ∫ ( 𝑚𝑣 2 ) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝐸𝑐
𝑑𝑡 2
1 1
alors
𝑊 = 𝐸𝑐 (𝑡2 ) − 𝐸𝑐 (𝑡1 )
Énoncé
La variation de l’énergie cinétique d’une particule entre deux instants 𝑡1 et 𝑡2
dans un référentiel galiléen R est égal au travail total fourni entre les instants
𝑡1 et 𝑡2 .
4.1. Définition
Si la force ⃗⃗⃗⃗
𝐹 est indépendante du temps et ne dépend que du point M où elle
est exprimée, c’est- à-dire ⃗⃗⃗⃗
𝐹 = ⃗⃗⃗⃗
𝐹 (𝑀) on dit alors que la particule se déplace
dans un champ de force.
4.2. Énergie potentielle
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈
𝑑𝑊 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧 (1)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑈. 𝑑𝑙
𝑑𝑈 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗ (3)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑈. ⃗⃗⃗⃗
La comparaison des équations (1) et (3) va donner :𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 𝐹 𝑑𝑙 , c’est-à-
dire :
𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑈 (4)
Définition
On pose :
𝐸𝑝 (𝑀) = −𝑈(𝑀) (5)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝 . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑊 = −(𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑙 ) = −𝑑𝐸𝑝 ,
Propriété
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝 ⇒ 𝑟𝑜𝑡
𝐹⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹⃗ = ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = 0.
0 et ∮ 𝐹⃗ ∙ 𝑑𝑙
Si l’une de ces conditions est vérifiée, on dit que la force 𝐹⃗ dérive d’un potentiel
ou d’une fonction de force ou encore qu’elle est conservative.
On peut citer les champs de force de type newtonien (ou colombien), c’est-à-
dire les champs en 1⁄𝑟 2, tels que le champ électrostatique et le champ de
gravitation .
Définition
Posons 𝐸 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 . 𝐸 est appelée énergie mécanique, elle est constante.
Théorème
7. Conditions de stabilité
Une particule est en équilibre lorsque son énergie potentielle 𝐸𝑝 fonction de la
𝑑𝐸𝑝
coordonnée 𝑠 est extrémale : = 0.
𝑑𝑠
𝑎 𝑏
𝐸𝑝 = − 6
+ 12
𝑟 𝑟
a et b étant deux constantes positives.
1) Déterminer la force qui dérive de cette énergie potentielle
2) Déterminer la distance 𝑟𝑒 à l’équilibre. Cette position d’équilibre est-elle
stable ou instable ?
Exercice 1
Considérons le champ de forces 𝐹⃗ (𝑋, 𝑌) dont les composantes
cartésiennes sont telles que:
𝑋 = 𝑥 − 2𝑦
𝐹⃗ {
𝑌 = 𝑦 − 2𝑥
Calculer le travail 𝐹⃗ dont le point d’application se déplace de l’origine O(0,0)
au point B (2, 4) le long de deux trajets suivants :
a) La droite (OB)
b) La ligne brisée OAB telle que A (0, 4).
Conclure. Toutes les grandeurs sont exprimées en unités SI.
Exercice 2
Un point matériel est soumis à un champ de forces de composantes
cartésiennes telles que:
𝑋 = 𝑥 − 𝑥3
𝐹⃗ { 𝑌=𝑦
𝑍=𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹⃗
1. Calculer 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹⃗ = ⃗0⃗, on conclut que le champ de forces 𝐹⃗
2. Lorsque l’on obtient 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝
dérive d’une énergie potentielle 𝐸𝑝 telle que 𝐹⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
3. Détermine la fonction 𝐸𝑝 qui s’annule au point M (1, 1, 1)