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ANALYSE DE L’EAU EN LABORATOIRE Analyse en laboratoire La technologie des analyseurs modifie les pratiques Reéalisé par Christian Lyon, L'arrivée de la DCE, la révision de la directive eau constituent autant. olu mentaires qui font exploser les besoins “analytiques depuis ans. L'accroissement du nombre de paramétres et leur quantification & des concentrations de plus en plus falbles imposent de disposer de matériels Performants mals coliteux. Cela dans un contexte concurrentiel certain. Une 6volution qui modifie la stratégie des laboratoires. ~ ABSTRACT five yor, The incre Laboratory analysis meters al qu 1 more of para cation at increisingly es besoins en analyses d'eaux par des laboratoires sont tres large- Analyzer technology is modifying small exncentvaion 1g for high wer ment dépendants des textes régle- the methods, formance but costy equipment. Ths isting | mentaires particuligrement pour Peau ‘he aval of DE end ie reision of the water place ina confirmed fil of kn competi. | potable (distribution et ressources), sur les, rete, ave al rep have resulat A change dat is modifying the stato of the | rejets industrcls vis-a-vis du milieu nat ‘avon eplason of enntyticn needs over he last laboratories rel, mais aussi des préoccupations de santé vases ve 512-LERU, LMOUSTRE LES WUISANEES « 45 Pe ee a ere Cee ee ere earn Pee eer ee tac ee eee Ce ee Oe eae ees publique comme avec les légionetles et ures micro-organismes. Les besoins ont {ortement augmenté ces demiéres ant Lactivité analyse est donc largement planifige en volume, Et cette augmenta- tion, couplée & une pression des pouvoirs publics, & Tévolution des matériels analy- ‘ques tant en précision qu‘en automatisa tion, ont conduit & des restructurations des laboratoires d'analyses, Linfluence euro- péenne sest aussi fait sentir car les adm nistrations (DDASS, agences de Tau...) travaillent par appel dofires pour ces mar chs danalyse sur des durées de trois ou quatre ans. On a done assisté cos dernit- res années émergence de gros laborato res et de réseaux (Burofins, Carso, Institut Pasteur, Wessling, laboratoires centraux des distributeurs efeaux) sur le mode plateforme analytique développé laboratoires néerlandais comme ALeon trol, et & la disparition ou absorption de laboratoires plus modestes. Il ne faut as confondre cette activité de labora. toire avec les besoins d'snalyses en ligne qui relevent du contrdle de procédé et de Valerte vis&-vis dum risque bien identifi nly a pas vraiment de compétition entre les deux activités Deux grands types d’analyses existe de nombreuses qualités eau défi nies par Tusage qui en est fait et qui réela- 46 - veau, cmoustmi Les nusances. W312 ment des analyses ponetuelles aux: quelles les laboratoires répondent. Mais les demandes analyses spon {anges ou urgentes ne représentent qu'une petite partie de Vactt- vité, le gros de Vacti gle mentation. Sylvie Rauzy, directrice de la recherche du Cre- = cep & Paris, observe certaines deman vité est I a la ddes motivées par des affaires meédiats «lors un probleme est évoqué dans les les demandes 4’ ly es des produits cités, par exemple la Légiomelle ou plus récemment les POR Un point de vue partagé par Olivier Sibourg es Laboratoires Wessling: « Bre analyse on ne trouve que ce que l'on cherche et par fois, on ne cherche pas les bons éléments, Certains polluant toques ou dangereur son recherehés dans certains pays d'Eu rope mais pas encore en France, je pense par exemple aw PROS, surfactants poly: fuorés » Des analyses d'urgence so dées en cas d'aceident ave parfois deman- déversement as de produits toxiques ou d'hydrocarbures ou avec la provédure Vigipirate lors d'une intrusion dans un site protégé. « Notre ser- Ee ee ees ee een ee ee ee ene dans ls laboratores do contre Qualité, presque deus fois par semaine » Indigue Olivier Farot, directeur du CAE (Labora- toire central danalyse de environnement) de Veolia & Saint Maurice en banlieue pari- On distingue deux grands types d'analy: ‘ses eau, celles de type indice comme la DCO, DBO, ete et les analyses de compo- és chimiques particulier, « Dans le pre amier es, le résultat est lié aur n utidisés, au mode opératoére (tempéras res el lemps), et il faut se tenir stric ee eee etn er Ct ee en eee re ee eed ee er ee eee eet ment a la méthode définie pour oblenir des résultats comparables entre labova- tives. n'y « pas de latitude pour modi: ‘fier la méthode. Par contre si Von cher che un constituant chimique particulier plusieurs méthodes sont utilisables qui ont la méme valiité, Un taboratoire peut ainsi étre accrédité par te Cofrac sur ses méthodes normalisées danalyses eviou sur ses méthodles internes; d charge pour lui de constituer son dossier de valida tion de méthode » explique Sylvie Rauzy. A ces analyses, il faut ajouter les analyses biologiques particuliéres car on est dans le domaine du vivant, t2s évolutif, et les ana- |yses de radioactivté qui elles aussi se mul- tiplient en raison des obligations du décret du 21 mai2 Léchantillonnage conditionne la pertinence des résultats Préalable & toute analyse, le prélévement de1'échantillon doit étre représentatif (lew de prélevement, instant, nombre etc) et se fait avec toutes les précantions usage au rmoyendepréleveursdéchantilons,aposte fixe on portable, propasés par des société telles que ABB, Aqualyse, Endress+ Hauser, Hach Lange, Hydreka, Neotek, SDEC, Swan, WWR ou encore Secoman. Le trans port de l'échantillon jusqu’au laboratoire analyse est aussi important. Le regroupe- ‘ment des laboratoires et leur specialisation ont conduit a une ang. mentation des trans- ports méme i reste des laboratoires de proxi rite. Certainsparametre notamment biologiques, sont évolutifs. Il faut done des transports ot des délas adap: maintien d'une basse température grice & des glaciéres, voire des réfrigérateurs dans les véhicules, usage d’échan- 7 tillonneurs réfrigérés comme I'Al phée 600 Hydrologic, VAqui- ee eee! 48 » Venu, LNoUSTRE LES HUISANCES 1 2:2 Cee eee eee ee ee ee eee eres accident de Tehernoyl en spesent lo radioscite res loin du point a'émission, a no & quo sot a essouce en a est whirl face 8 ce Fsque. Les spres pteeles e comanination rasoazives sont varies: ses avec auto. ‘sation de ret laboatoes ft hiptavx manipulant ces substaoes raiocties sans ter eveivels acide par pete de sowees rates. 5 es services tends pa es ‘substanees resostves sont indices, er etppenent seessite un suviance rn fave. La régenentton opens a dale 0 ars So cote do sari pba wn ota nae de meses Le drt du 24/5/2008 reo uo toutes les ressoures en eau destnées 8 sentation per trotion pubique dort tre Foto dnayoe de rasa Pei ce abrores ater os anaes, w la sp roid ’Aqualyse dont la partie glacitre, ddétachable, peut continuer & fonetionner dans le véhicule (surla prise allume-cigare) ssans déplacement des bidons done, sans risque de compromettre la chaine du froid ou encore le seul préleveur réfrigéré du marché de 24 Dacons de 1 lite d'Hydreka. Neotek propose de son cbté deux modeles, le Glacier, monoflacon et Avalanche, noul- tiflacons, avec possibilité d'ajou ter un module débitmétrique enfi- chable dans la téte de Pappareil, et de raccorder une sonde multipa- rambtres physieachimiques ainsi qu'un pluviométre, [Avalanche répond aux nor mes en vigueur (1805667-10) et a obtenu la corti cation MCERTS plus exigeante ‘qui garantit en particulier une régulation précise de la température 44 °C, Lap- pareil, programmable active son groupe ft gorifique qu’au départ du premier prélevement et peut fonctionner sur secteur ou batterie type automobile (autono: mie 48 12), une prise allame-cigare auto- rise le groupe frigo a fonctionner lors du ‘transport pour assurer la continuité dle la rétrigéra tion jusqu’au laboratoire Saeed ee Pere ee er er ewer] Peeters Cr eaes eee Radioactivité: une mesure qui se développe few 6 ces meses, Les eonains ‘agiément des laorsties pout Ta fealsaton des prleverents ‘ds anayses du conuble sanitaire es wavs font Fbjet un ete a 80 décenive 2006, Le recep fat tes nahes deus ene ar, Caso falyen s'est caus pour ees anes, teu ome Fee, lento Fanass as anses de redo das be ‘ax acer santa ranges desea desnges & ls consonme. tan humaine. ans cece, Eom oifectuo dos nayises de voutne «2st tot, ects wae, E Titlum. En cas de dépassement Ao ola diternee dos taboratoros ‘tls, Eom eaten mesute de rss dons Se pes abrtoies es anaes completes, Inert es radeneles natures (Urenium = un’, Plone, ks redoruckies rts (Coat, Cs, ae, Shonen Cater, Paci, anotcun’) ans que local dela Dose Tete inde analyse «Nous essayons Wavair un dai de sie heures entre un prélévement et une ana lyse pour ce qut reléve de ta biologie. L'évo- lution de Véchantillon peut affecter cer- tains paramétres minéraux, par ecem- ple des nitrates tvansformés en nitrite sous laction de bactéries » explique Paul Chambon ancien directeur des laboratoires rd oe eet apparel analyse Carso. Le transport st moins eitqne pour ce qui concer les autres parametres. Ol vier Fart indique que le CAB, qui analyse eaviron 250 échantillon par jour les regoit, par navettes figorifiques qui collectent les échantillons enfin de journée pour analyse le lendemain; un sciéma valable pour les sept laborainies de Veolia en France. Un des problames aujourd'hui est la demande de détection des concentrations de plus en pins fables: fant bien que Fap- parel analyse ait quelque chose & déiec- ter, loi certains prélevements qui peuvent nécessiter plusieurs litres voire une diane de lites. Zaravka Do Quang, Responsable du Pole Analyse & Santé du CIRSEE (Cen. tre Intemational de Recherche sur HEau et Environnement, SUEZ Environnement) souligne cette dificult « Une piste pour éviter de tes predvements tours est dui liser des échantilmnewrs pasifsplangés danslemili et qui intigrenttespolluants €détecter pendant une certaine durée. Les et analysées par différente Cette solution est proposée aujourd'hui par ALcontrol, suite & une recherche et ‘un développement effectué pour le mar ch€ Suédois, Des réflexions sont en cours, notamment au Cemagref, sur ce genre de solution qui pourra répondre & des préoc: ccupations particuliéres comme dans les stations d'épuration, La logistique & uti ser nlest pas la miéme sii fant transporter lune cinguantaine de flacons de 100 ml ou Le spectrophotometre DR 38008 Hach eed ee nee ee eee CE eed ee Seed eee eed ee ee eri eee Ce a at ae Ce ee ty sélectioner la longuour d'ondes dans IU et le Visible de 190 De et ad eee) Ce une einguan: faine de fois 10litves Pour assurer Ja qualité sur ensemble de la chaine de mesure, CTC Environnementa_/ de son edté intégré le prélovement dans son activité Iabo- ratoire Détermin plusieurs dizaines de paramé- tres Lautre étape clé avant analyse des paramétres chimiques cst la préparation de I’échantillon, Lobjec Lif est de concentrer les substances visées, souvent «’éliminer les substances autres et dobtenir tout cola dans un éckantillon adapté a V'appareil d'analyse. Il faut év dlemment faire des développements assez longs pour s'assurer que les techniques de concentration et extraction ne per dent pas en route une partie de la subs- tance & analyser. Ceci est dautant plus ‘important que les appareils actuels sont capables a partir d'un seul échantillon injecté de déterminer plusieurs dizaines de paramétres, Le fort développement des méthodes chromatographiques, gazeuse @abord, puis liquide HPLC (chromatogra. phie liquide haute performance), le cou- plage de ces méthodes avec des détec- ‘tours de plus en plus performants autori sent dle tells performances, Le revers de la médaille est que ces appareils, ef tout leur environnement (pré patation des échantillons) sont @ — deplusen plus codteu, et quill Fant done faire un maximum de détermination pour les rentab liser, doit les concentrations de laboratoires. Pour les éléments (métaux, 2 arsenic, sélénium, et Je nombre est limité par le tableau de Mendeleev, en gros tune trentaine de paramétres différents. « Les éléments courants comme ealeium, sodium, potassium et magné- sium ne posent pas de pro- bleme et sont analysés par chroma tographie ionique ot détec- teur par condue tivité. 1 fat pare fois s"intéresser & la spéciation des meétaus, ne 'est le cas | de rétain ow Von recherche les états niques (suite aur antifouting), Varse- nic, le sélénium, le Je chrome pour lesquels 3 on souhaite distin- guer différents états orydation. Mais ce sont des demande ponctuelles » précise Paul Chambon. Par contre, les composés organiques se ‘comptent par millers, « Pour les phyto- sanitaires (pesticides et autres) prés de 800 molécules différentes sont utilisées extraction : une étape cruciale pe Senrostion est crue ete cox de ecnque dowactn va pond de la matce eee Buchs propse par mpl do nonbrauses sok ‘tons pour Feet soko gude ave Tungue ato Soin aufomatisé sur le marché mais tui ferocton 8 haut ete PSE rescue Svnt Exact) ena apelé ASE (cee Solent Extraction) qui pemet une extraction Sold igi plus rapide encore qe le Soslet automatique 6811 et vont completo Tote 4 Buen eatve ax sytemes dena pat saver. Us pene, simple, le sokart est pone & heute Tempel et haute pesion cans bt ace ‘ere ooessue 'estacen permet de reuite Sipiesement tap cearecton, La temps {ure eevee augnente la neque de Texvecion tens que a pression est ste out mainton e svar lee, Des conions qu pemeter une fevection 15 mines sauna. Le longi os cles pam de combiner pou pa tap 4s fivaton 8 calle erection pometant encere nga de amps ede manips. Apts la ase detection st indispensable 6 eanartr en a de tps ls sltons bie ues, Das le sould augment fe endaert d xe phase de earcentratien, tout en resonant Tenutomement, Buch cvloppé un appar modulate: le Sypore. Cet apparel permet la ‘certo de pseu tubes simutander Fonsionant sous vise cone Ioffe de bens rendement et de fats taux de séepsratien dos ‘sovants tls pur ervacon. La lésence dun Solune rsd ul étera evaporation sec et ona pete de substances & ana}, perc in {enetonpemeat atone sans seven tr 342-LeAU LNGUSTRE LES NUISANCES - 49) De Ce ee) Ogee en Fronee, dont ta mvitié sont sutvies. [ay fe nennRn nena Comme ces molécules se dégradent, il faut : Ronedunrhecchicanemnted aussi s'intéresser a ces produits, s qui est fait pour Vatrazine, D'aillewrs, ua sn vit la conoontation eat. Zine décor sur sit om nit para iloment monte a exncetrtion de es tméatlites Ce mest qu ose es de concentrations dninuent que Yon peut dire que la situation s‘amétiore » indique Pa Chambon Outre les pesticides, d'autres produits organiques sont suis, les PCB, oxi nes, ef Los les perturbateursendoet ners par esque on trouve ds plas tifiants (PBDE polybromodiphényléther), des médicaments non metabolites : metabolites... ce sont done piseurs mit prs empl pat des socigés comune quant aa deg oxydaton de certain liers de molécules qu'il faut savoir détec- Carlo Erba ou Sigma. ments (As, Cr, Se), un bon exemple étant - la mesure do ehrome hexavalent (CP) MHI Les ctements courants consis comme ti oxge, om penne comme calcium, sodium, — tent le dosage des espéces organomeétalli- Potassium ot magnésium ques iésa des ents comme Sn ov Hg ne poset pas de preblae tls Te utyain ou le métylnereure, et sont anlysés par divers _oortanes cen elles tant considers tnoyens comme Ia chroma comme canegbes ou tératognes tngraphie ionique, Yabsorp tion atomique flamme ou Les progrés de I’ VICP optique. Toutefois, la analytique grande majorité des labo- En matiére de recherche de pesticides, le tatoires privés ou publics nec pus ula est HPLCIMSIMS, ces de pretation analytiqies, de a ehomstogzaphi qi hate per ainsi que es organisms de fomance sive cue dtetion par dex recherche sont aujnihai—spetrométes de masse en se, Les rx ahi seemed naan neeiee &uip’s d1CP-MS. Cettetech- se sont enwolés, certains appareils colitent eine eee nique permet la mesure des 300, voire 400 k€. La préparation d'échan- aaa en LM mdianx en trace (éléments tillon a bénéficié de lextraction liquide CARO, © rxstion comme Ni, Cx, soldeave des snnports snes ise sont Fe, outa loud comme spéiliss, Les faricans Papparellage b, As, Se, $b, Sn...), dans les eaux pro- ont partielpé & ees développements et en ppareillage ter et identifier «ya 10 ans, nous ana- CA, lysions quelques dizaines de molécules pres, les rejets et autres matrices environ- sont aujourd’hut a proposerdes “packages” organiques, ily a 5 ans moins d'une cen- nementales & des niveaus. taine, Aujourd'ei, ce sont plusieurs mil- inférieurs au pg/L, & des liers et avec des seuils divisés par dix, cadences plus élevées que voine cont. Tous paramétres confondus, Yabsorption atomique four nous réatisons plus de deur millions de et avee une meillewre sen déverminations & UInstitut Pasteur Lille; — sibilité que VICP optique. en cing ans le chiffie sur Vorganique a Sur la trentaine d'équipe- 46 multiplié par 4 a 5 » indique Tristan ments vendus en 2007 en Simonart, directeurdeslaboratoires Bauet France, la moitié sera uli: Environnement Institut Pasteur de Lille, lisée pour des applica- LIPL réalise dew tiers de son activité en tions environnementales ol oe cchinnie et un tiers en biologie an sens large. Les c s Les standards organiques ou inorganiques ges LC ou GC avec '1CP- OME PACS SSE SO nécessaires sont commercialisés seuls ou MS apportent des infor [MMi Sie ail a ees en mélanges 8 différentes concentrations, mations supplémentaires, Une nouvelle génération de groupe de pompage pour évaporateurs rotatifs rect ow mart Vim eet yh Toute une gamme de produits pour I'analyse de l'eau ‘Tests visvels en bandeleties es groupes de pompage quis pares un contbiew oe vide electonaue _dinsle process en eau. ontourales dans Le woupe de porpage SC. 920 se aroeerise par une regulation Intell Bente. Un capieve mesure plusieurs fos par seconde la Sent dover ies laboratores. un de pees et often des fone tins de uaon ie tous groupe de pression Dompage Sos20 renent cots fe KF est tele fommanae ce temps, vsse 4 ‘elation ae la pone 2dapte on fonction de cette formation, ‘ein Ay but aun 1 ‘8 sboatove Le aude Inu ere ceee fs porpe ane ostonne@ ne ‘elécommance assure une ileaton _stesia de rotation rate pou eter Ue éxacuation top rapide ou une reason de cet poss i trop volt, St erence ene Ia pression eflestne et la pre Fans reste mportont, (a viesse rotation de la pompe augment i acceler ie process. Timers, la pessen de ‘oaton dels pone ser & noweat feat As, 6 noweat gylpe alle 55 rut 8 Une 2 Dudrobios Solutions Innovantes de Traitement de I Eau. L'OSMOSE INVERSE SIMPLE, ROBUSTE ET EFFICACE. Dene CR oe eu Ce Aca Ce ee ee Ce eae ect M Soe Lea WWANAVALIVACL OD LOS! EX | Tol: 02 96 28 27 09 | Fax : 02 96 28 68 18} infog meres 1 382-VERU LNOUSTR, LES NUISANCES = BL spéeifiques te type de polluants, du elé cen main qui inclut la cartouche idoine Un autre niveau important d'activité dans les laboratoires concerne |'ana- Iyse de micropolluants onganiques appe- lés COV (Composés Organo volatils). Les évohutions des réglementations, gu ddées en autre par I'EPA (Environne mental Protection Agency) et les cri tres concemant la potabilté ce Teau mposent la recherche de niveau de concentration de plus en plus bas de ‘ces molécules en immposant des moyens de déteetion plus sensibles par rapport ‘aux techniques tradtionnelles, «Le recours a ta spectrométrie de ‘masse simple quadrupole connait une progression importante dans ce domaine en association avec des préparatewrs Head Space dyna ‘mique » souligne Christophe Cla rysse, Responsable Division Chro- matographie chez PerkinElmer France. Introduite récemment, 1a technique par Head Space ‘rap permet le taitement de grandes séries d'échan tillonsbruts avec une réduction importante de préparations préalables ce qui contribue 6galement &réduire le cott par analyse, Lapossibilité de déterminer plusieurs dizai hes, voire cenlaines de paraunétres ent une seule injection déchanillon dans Pappa- reil, avec des passeurs d'échantillons auto rmatiques, la possibiité de travaller 24 heu- Optimiser les flux de laboratoires METTLER TOLEDO, leader mondial dans les domaines au pose et ears, propose toute une game de solulons invari tt por ls lebortoes de RAD ae ceux deci qual la gamme des tiers Excelence permet det fecluer ls mesures de pH, _conductivite teneur en fluores, Ta/Tac, duete magnésienne étermination 2 la capacis tampon, eo oye au permanganate, [a 000, es Leu conoept One lek™ #\chiorures, “wation» aie sécurité et sinc ot rsue fe laoerent ‘ne sive déehanttons au lok dn baton de reroute sur la page accu y tour. Assocs 8 un os deux pases déchanlns Rondo pour axiomalsaton et au ge! Lab pou la gestion es donne, le ve optmise es Nuc et anayses ‘uber. 152 - veau,cmousTR Cee ee ee eer a ea’ ee ee ery ed Pe eee eee ne eee ee erry eee ced ee eee ee ie pe eee ee ee ete) tous sons é a prowenamee des pollutions, 4 la maniére dont elles sont éimi rnées et quols sont les rejets. a fll générer oes données pour environ 100 moléeules incluant les 89 subs: tances priovitaives. Concernant les erent eee ee ren res sur 24 a contribué dla baisse des eodts ct 8 des facharations différentes. Par exemt- ple pour des pesticides, un pri forfaitaire cst établi pour une détermination de quel- ques substances auquel s'ajoute un prix unitaire par substance supplémentaire Que Yon veuile dix ou cinquante param?- ‘es le travail de préparation est le méme; est au niveau de exploitation des don- nées obienies que le travail change. Pour donner une idée, environ 90 € en prix fixe plus 1 € par molécule supplémentaire, soit pour 130 € une quinzaine de molécules. 1 cst loin Te temps ob les prix des analyses étaient publiés au JO. Dans la réalité, un Laboratoire au quoti dien restreint les déterminations: inutile de chercher un phytosanitaire utilisé sur la banane si Yon est dans une région de betteraves ou de vergers, Pour les trai tours dean, limportant est de se concen: er sur les substances prioritaites et pare métres émergents, Zdravka Do Quang s0u- ligne l'énorme travail réalisé en Europe, augue! le CIRSEE a participé au travers de différents progranmmes européens pour évelopper les méthodes analytiques sur ces traces de composés que Yon détecte des teneurs de quelques nanogrammes par litre, «Au reineau des stations a'éyu- ration par exemple, nous nous intéres- médicaments, ru leur grand nom: bre, nous nous focalisons sur ene dizaine de substances tes plus souvent retrounées Indicarices des principales familles (anti. Diotiques, hormones, antidepres seurs, agents de coutraste...}, Ainsi nous pouvons savoir ce qui est réellement éliminé ‘aw niveau dune station @épuration, estimer leur rendement d'épu Pour ce qui est des pro: sgrés en apparellage ana- Iytique, il n'y a plus ces révolutions apportées parla HPLC ete couplage avec la spectrométrie de masse. « En HPLC, on note un ancroissement des pres sions utilisées, on atteint maintenant 1.000 bar, ce qui se traduit pay un rac courcissement des temps; une analyse gui prenait trois quarts dheure se déroule en dix minutes, soit des temps divisés ‘par irois ou quatre » précise Olivier Farot, Paul Chambon indique que sur certains appareils, vu leur sensibilité et pour cer {ains types c'eau, i est possible d'injecter directement le prélevement, supprimant ainsi toute la préparation, cofiteuse en temps ef en consommables, Quelle confiance accorder au résultat? Les analyses de traces sont particulidre- ‘ment, délicates du fait des concentrations trds fables, & Ia limite de détection des appareils. Quelle confiance accorder au résultat? Deux problémes se posent: la confiance dans l'apparcllage et le respect du protocole et estimation des incerti- tudes sur le résultat, Les conséquences sont graves: si un texte donne tne valeur de 50 ng/ pour tel polluant et que le résul- tat danalyse est de 52. Que doit faire Y's ploitant, le maire? Arréter une exploita- tion, déclencher une procédure durgence vee tous les frais et les perturbations inhé- rents? « Obtenir un résultat n'est pas une _Fin-en soi; notre but est de savoir pour décider: faire quelle mesure et pour- quoi? » insiste Zaravka Do Quang La confiance sur les résultats s‘acquiert en interne par de bonnes pratiques et une gestion rigoureuse qui s'apprécie en réalisant périodiquement des call- brations avee des substances éta- ons, Elle est reconnue publique- iment par F'accréditation Cofrac om colle dautres organismes, sachant qu'un laboratoire accrédité peut ‘tout ce méine réaliser des analyses qui ne sont pas sous le couvert de cette acerésitation, Mais en plus, les laboratoires réalisent des essais interla- Doratoires. « LIPL « développé une exper tise tres particulidve pour mener de tlles cumpagnes Wessais aussi bien en ehimie quien microbiologie, Nous réatisons des échantillons particuliers envowés aux laboratoires qui participentatacampagne et nous pourons aller jusqu'é la récupéra: tion et au traitement statistique des résul ats pour estimer les performances des laboratoires » explique Tristan Simonatt. La OOM (chromatographic sur couche mice), ai fet cette ame see 10 ans eenstence, présente Faveriage et Ticanenart eve la soue metede civomatogaphiqu 3 ne pas ress eblgaare ier dap: pa dems cae est une chromatogaphie en phase laut gut fonction selon ls memes pracocs de sipraten ‘ue THPLC, mais ete rempl de sie est ‘omaacé par une couse oo sce de ques ‘sors depasour fae sr saps ade Letixoroe oy sovant dns fagoome et fem loo pares bes de cantare rates oar dans les pes dea coche ese, { txams oe Fearon et oresin & anes: sl srl lage, ae. pendant. et un fs fa stperaton elects. Chacverowalepaaie Dormet analyser senutangment jas 80 ‘hans aes avec quelques mies de slvr. In 9 9s dersave deft memo, fon ext on mest de wale aretoment cee chante ees en matce tarenont a ues meats stay n chemaogephies azeuse et aude sir come) le Ct est séquenlele, cestadre (Ul est consitate dune succession dete bes indépendantes ent eles. Cee! permet le modular besuooup ps gine, et cst Bourn! uncertain none de mathodes na Inalsees ropoent do apes 2 premibre Sele et ape peel de metre on Bdence Tos exanons suspects, qu seont es seus 8 te anaes plus complement et dans un Second terns, On en ee le double arantags Ture rapt ao rence et ene eaucton de {oat par feist, suse un reer, des snoees ales, Dans le comaine de Tanase cs, 12 CCM, pie THPILG json bus poomart a par ces années 70) enn ND (nathode developpee par Sayer pour Tanase des miropolvams organiques, an ‘igveu depus fof es ames 80) Sent eauoup a Pe eee ea ee Td Co eee nae oo ee eee es ee eer rs ee ty eet os (Ces campagnes sont réalisables en interne ‘une grande entreprise ou de maniére plus ouverte au travers dorganismes spéciali: sés comme Aglaé (466 adhérents), associa tion réalisant des essais interlaboratoires, accrédités par Belac et le Coftae. Tout cela suppose de disposer d'étalons, de maté- riaux de références fables et faciles d'em- ploi. Un progranune européen a 66 eonss- ceré 8 ce probleme pour les pesticides. Le probldme est particulidrement aigu pour les constituants ‘us ullsés chav nos vine alemands ae eher fous. Les parormances sont comme pafout en anstene posession mas fu compte, cone Fine axuele, une senate enon un leo gare su la paue,Cestadre 1 orton dele fecureenvato de fechantlon et du voume de ‘p(s pau ale psq'eu mite) enon un pot E ‘entifcaton dun poluant par AMD-BioLuminex MS, par W.H.Weber, W.Seltz, W:Schul:“Multidimensionales screening” pour la survelance du traitement des eaux usées arate). (40 ™, par par tar ge inte de conenron etectable dans Yeu, Ces peomences varent Hien extend en fonction dos crstuarts, mals ont _geecemene pa cornues des experts ahaystes en Frans, au pour caine erent eneore tus 9 COM ses pas une metho aura ear) les analyses biologiques. Comme Burofins, Ianesco Chimie, Orchi dis, Syclope ou Alcontrol Labo- ratories, l'Institut Pasteur de Lille Sten est fait une spécialité depuis une dizaine d'années et monte en puissance: « nous réalisons 30.000 pitules par an pow ta ‘micrabiologie dont les labora: toires se servent pour vatider leurs mitieus de culture (un point tres sensible dans ces analyses), leurs méthodes et lewrs technicions et, bien sir, pour valiser les essais interlaboratoires. Nous allons lende cette activité aux matérianx de référence pour les analyses chimiques » précise Tristan Simonart Lautre probleme est Pappréeiation des incertitudes de mesure, vaste sujet qui mobilise beaucoup d'énergies en ce moment, trop pour certains responsa bles. Mais il faut bien savoir lorsqu’on annonce 80 ng/l sila marge erreur est de 5 ou de 40 ng/l. C'est un travail de longue Détecter et quantifier le potentiel de toxicité d’un échantillon d'eau sans en connaitre Depuls quelques enées, ce nowetes cosas So appa ays tot ator ecoulage HPTLC fu AHD.GM, cul pout ete realise ce aerentes marie plus ou mans avomabqus et oneesses; tus cu moins Senobes et quaitathes, Dae Dart ne seat dea COM conte aout a tater ot quer eresement lo potrtel cto dun eatin desu pa exeple, sans ow" tent en comaie es consi ete possbite tes on vogue est bacée Su le couplage des passes dela COM fluole HPTEG oy AND) et une methode Ietobiolgque ts sensible (aes kis ont AE byeetes pay Baer stu la denornaton Bolumines). Geet permet une evaluation rapide, compte of patculerement able Fin éctarion deat od qv provieno, ‘est pourtuo cet oul est candle Out! ‘langue cone un at effeace dan le tae dela prevention ces polions ¢ eat ate orgne mahi peters sah Oates or Sareraaton (SO, isos 570.200, Nac aut Oreromon | Ssted eye rtvsion as sate ESSE Stopes to thio Tecnee ana, GMotick: eet of Pans Cromo: Ieee as teas. oven ‘Bos sie tae Vosearerayah Str fect pat "al i Gpaismcow fxs, Won West 200, 10443) 749, Pus demain: wn pleco, win cube com, wi.camagcomnnchrmscin.com nr an2- Ves, Unoustme Les HusaNeeS « 83 ee etd Se ere ny ae ee Ce erg pe een ers our es applications de rechorehe. de haleine qui oblige & estimer tout aut Jéveloppements en termes long de la chafine qui va du préleve ment analyse finale tous les fac: tours contribuant & Vincertitude des résultats et Jes quantifier. En rep nant des résultats dune méme ana- lyse, d'une méme matrice, sur une longue période, on pourra met ithodologie et. de nor malisation. Pour exemple, om ~ ag choix dun étalon ADN pour le dénombrement des légio ‘2 annoneé mi-mars Te nelles par PCR qui devrait sécuriser la qualité des résul- tals produits selon la norme XPTSOATL Autre évolution, V'nformati tre cela en évidence, mais au prix de tratements statistiques complexes, Concerant les analyses bio ‘que, qui est devenue une des clef de a relation comman- logiques, le nombre des paramétres demandés n’ i ditaireMaboratoires, Eurofins ‘apar exemple développé une interface appelée Eurofins One Line (BOL) permettant la prise de commande en ligne, le as demigres années ont vu une coup évolué, Ces montée en puissance de T'ac tivité sur les problématiques igionelles, cryptosporidium, giardia La limite actuelle touche aux méthod: traditionnelles de la microbiologie aver des temps de culture qui se comptent en tune dzaine ce jours. Un temps incompati ble avec la gestion de crise, Pusieurs labo: ratoites comme Enixus, Eurofins, $¢ Multilah, le Crecep ou Bio-Rad Laborato- ries proposent done, en complément ot en alternative, les méthodes de la biologie moléculaire basée sur YADN et les réac- tions de PCR, mais elles ne donnent pas les mémes indications: on trouve aussi TADN des micro-organismes morts qui ne sont done plus susceptibles de se dévelop- per. Elles suscitent cependant beaucoup de Thermo Scientific Aquakem PN pré enegistrement des échantillons, le suivi (tagage) depuis le préleveaent jus ‘a Tanalyse des échantillons, Ja const tation partielle et complate des résultats, leurs exportations an format PDR, EXCEL EDILABO... et la réalisation de statist ‘ques. Le tout dans un environnement dédié au client et sScurisé. quentiels pour l’analyse de l'eau Les analyseurs spectrophotométriques Thermo Scientific Aquakem 200, 250 et 600 nt séquentiels et permettent | d'automatiser analyse de l'eau et des sols. Les réactifs et les échantillons sont distribués simultanément, nutes seulement garantissant ainsi un résultat en quelques = w Plusieurs paramétres a partir du méme échantillon = Economie d'utilisation Eragny Parc, BP 50249 95615 Cergy Pontoise, France Tél. 01 343251 71 Fax 01 34 325101 Fart of rexmo Foner Sonic 154 - veau, emoUSrRE Les muSANCES W212 = Large gamme de réactifs disponible * Facilité d'utilisation, maintenance réduite Aquakem 600 LLanalyseur haute cadence

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