2018

RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE

MECANIQUE DES SOLS II

Membres du groupe
KEUMEZE DJOUMGOUE Steffi 20170478
LAVAGNON Emmanuel Romaric 20170438
MAMPASSA-KIKOUNGA Drich Wadolle 20170432
M’BO Seydina Oumar Koly 20170492
ZIZIEN Ida Suzanne 20150004 Groupe 2

L3D/S6 GCH
Professeur : Mme GOMIS
25/04/2018 0
TP Mécanique des sols II/ L3D-GCH-S6D
Table des matières
INTRODUCTION .........................................................................................................................1

I. ESSAI ŒDOMETRIQUE .....................................................................................................1

1. Matériels et appareils utilisés .............................................................................................2

2. Mode opératoire .................................................................................................................2

Les méthodes et formules utilisé pour atteindre aux résultats...............................................3

3. Interprétation des résultats obtenus ....................................................................................6

 Méthode de Taylor ..........................................................................................................6

 Méthode de Casagrande ..................................................................................................6

II. ESSAI DE CISAILLEMENT A LA BOITE DE CASAGRANDE ......................................7

1. Définition ....................................................................................................................7

2. But de l ‘essai ..............................................................................................................7

3. Principe de l'essai de la boite de Casagrande ..............................................................7

4. Le matériel et appareil utilisés ....................................................................................8

5. Mode opératoire ..........................................................................................................8

6. Les méthodes et formules utilisé pour atteindre aux résultats ..................................10

7. Interprétation des résultats obtenus ...........................................................................12

1
TP Mécanique des sols II/ L3D-GCH-S6D
INTRODUCTION

Le développement d’un pays passe par la construction des Bâtiments et des ouvrages
d’art. La connaissance du sol est une condition incontournable pour la réalisation de tout
ouvrage du génie civil. C’est dans cette optique qu’intervient la mécanique des sols, domaine
privilégié de l’étude des sols. Pour notre formation à 2ie, dans le cadre des travaux pratiques,
nous sommes amenés à étudier les propriétés mécaniques des sols en vue de les caractériser.
Cette étude s’est déroulée en plusieurs essais réalisés au laboratoire du département génie civil
sur des échantillons de matériaux. La suite de ce rapport présente chaque essai réalisé et nos
résultats obtenus ainsi que leur interprétation.

I. ESSAI ŒDOMETRIQUE
L'essai de compressibilité des sols ou essai œdométrique est un grand classique des
essais géotechniques au même titre que l'essai triaxial et la boîte de Casagrande. Il permet de
mesurer la compressibilité d'un échantillon de sol fin saturé en fonction du temps et ainsi de
tracer une courbe de comportement appelée courbe œdométrique ou courbe de compressibilité.
Elle établit la relation entre les contraintes effectives verticales et les déformations (ou les
indices des vides). L'essai est très long et se déroule par tranches de 24 heures. Mais nous nous
limiterons sur une tranche de 24h afin de déterminer le coefficient de consolidation Cv.

Le but de ce TP est d'établir la relation entre les contraintes effectives verticales et les
déformations (ou les indices des vides) mais aussi une relation entre le tassement S et le temps.

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 1. Matériels et appareils utilisés

Un appareil œdométrique

 Le bâti permettant l’application des contraintes

o La cellule œdométrique
o Le dispositif d’application de la charge
o Le système de mesurage
 Une balance compatible
 Des outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes
 Un chronomètre
 Un moule CBR, une dame Proctor pour le compactage du matériau afin d’approcher
les conditions in situ.

2. Mode opératoire

 Compactage du matériau par un essai Proctor normal à 25 coups sur 3 couches

 Préparation de l’éprouvette
 Nous plaçons l’éprouvette à l’intérieur de la bague, celle-ci est alors taillée avec soins
aux dimensions de l’enceinte œdométrique.

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  Cette éprouvette de sol est déposée dans un cylindre métallique indéformable entre
deux pierres poreuses destinées à permettre la consolidation du sol par dissipation des
pressions interstitielles. L'éprouvette est prélevée au moyen d'une trousse coupante
puis est placée sous eau de manière à éviter dessiccation du sol.
 La pression est exercée par un piston mobile sollicitée par un système de mise en
charge. Celle-ci s’exerce par paliers en progression géométrique.
 Pour chaque charge on mesure le tassement en fonction du temps. Puis lorsqu’on a
atteint la stabilisation du piston, on mesure l’enfoncement au tassement final
correspondant.

Les méthodes et formules utilisé pour atteindre aux résultats

Paramètres Valeur
Masse brute (g) 158,11

Tare (g) 86,08

Masse nette Wh (g) 72.03
Diamètre bague (mm) 70
Section échantillons S (mm2) 3848.5
Hauteur bague (mm) 20

γs (kN/m3) 27

γw (kN/m3) 10.0

Wsat 33.59%

𝑀𝐻 (à 𝑠𝑎𝑡𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)−𝑀𝑠 𝛥𝐻 𝛥𝑒 γs
Wsat = = 𝑒0 = ∗ Wsat
𝑀𝑠 𝐻0 1+𝑒0 γw

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 t (s) Racine du temps H (um) Delta H (um) Delta e e
0 0,00 16150 0 0,0000 0,907
15 0,50 16100 50 0,0048 0,902
30 0,71 16080 20 0,0019 0,900
60 1,00 16070 10 0,0010 0,899
120 1,41 16060 10 0,0010 0,898
240 2,00 16040 20 0,0019 0,896
480 2,83 15990 50 0,0048 0,892
900 3,87 15920 70 0,0067 0,885
1800 5,48 15920 0 0,0000 0,885
3600 7,75 15912 8 0,0008 0,884
7200 10,95 15905 7 0,0007 0,883
14400 15,49 15900 5 0,0005 0,883
28800 21,91 15890 10 0,0010 0,882
86400 37,95 15884 6 0,0006 0,881

H0 20,00 mm
𝑒0 0,91
Masse humide+ tare 158,11 g
Masse sèche +tare 140,00 g
Masse tare 86,08 g
Teneur en eau 34%

H en fonction de la racine du temps pour une charge de 8 Kg:

Méthode de Tayllor
16200

16150

16100

16050

16000

15950

15900

15850
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00 40,00

A partir de ces données, on trace la courbe de variation de hauteur de l’échantillon en

fonction de la racine carrée du temps écoulé. Ensuite on trace la droite D1 qui correspond à la

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partie linéaire du début de cette courbe. Cette droite coupe l’axe des ordonnées en un point RA.
Puis à partir de ce point, on trace une deuxième droite D2 de pente 1,15 fois celle de D1.
L’intersection entre D2 et l’axe des ordonnées nous donne RB (90% de la consolidation
primaire) et le temps correspondant t90. Cette méthode graphique s’appelle la méthode de
Taylor. Elle nous permet de trouver le coefficient de consolidation Cv.

H en fonction de logt: Méthode de Casagrande

16150

16100

16050

16000

15950

15900

15850
10 100 1000 10000 100000

D’autre part, on trace la courbe de variation de hauteur de l’échantillon en fonction du

logarithme en base 10 du temps écoulé. Ensuite on prolonge la partie basse et la partie haute de
notre courbe. Le point d’intersection des deux droites noté C permet de lire la valeur du
tassement à 100% de consolidation primaire et la valeur du temps correspondant. Pour
déterminer la valeur du tassement à l’origine, on choisit un temps t1 (proche de 0) sur la
première partie de notre courbe et on choisit un temps t2=4t1. Les valeurs des tassements d1 et
d2 correspondant respectivement au temps t1 et t2 nous permettent de calcul d0=2*d1-d2,
tassement à l’origine. On calcule enfin d50=(d0+d100) /2. La projection de sur l’axe du temps
nous permet de lire la valeur de t50. Cette méthode graphique s’appelle la méthode de
Casagrande. Elle nous permet de trouver le coefficient de consolidation Cv.

Veuillez voir l’annexe pour les tracés des deux méthodes.

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 3. Interprétation des résultats obtenus

Méthode de Taylor
h(mm) Tv90
RA(mm) RB(mm) T90(min)

16,116 15,917 18,37 20 0.8277

ℎ 20
L’échantillon étant drainé sur les deux faces, on a : 𝑑 = 2 = = 10𝑚𝑚 = 0,01𝑚
2

𝑇𝑣90 ∗𝑑2 0,8277∗0,012

On a : 𝐶𝑣𝑇𝑎𝑦𝑙𝑙𝑜𝑟 = = = 0,751 ∗ 10−7 𝑚/𝑠
𝑡90 18,37∗60

𝐶𝑣𝑇𝑎𝑦𝑙𝑙𝑜𝑟 = 0,751 ∗ 10−7 𝑚2 /𝑠

Méthode de Casagrande

d100(µm) d1(µm) d2(µm) d0(µm) d50(µm) t50(s) Tv50

15926 16150 16126 16174 16050 177,83 0,1995

ℎ 20
L’échantillon étant drainé sur les deux faces, on a : 𝑑 = 2 = = 10𝑚𝑚 = 0,01𝑚
2

𝑇𝑣50 ∗𝑑2 0,1995∗0,012

On a : 𝐶𝑣𝑐𝑎𝑠𝑎𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 = = = 1,122 ∗ 10−7 𝑚/𝑠
𝑡50 177,83

𝐶𝑣𝐶𝑎𝑠𝑎𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 = 1,122 ∗ 10−7 𝑚2 /𝑠

Les résultats obtenus avec les deux méthodes ne sont pas concordants, cependant, on obtient
des valeurs de Cv de même ordre de grandeur. On va donc calculer une valeur moyenne.

𝐶𝑣𝑇𝑎𝑦𝑙𝑙𝑜𝑟 +𝐶𝑣𝐶𝑎𝑠𝑎𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 0,751+1,122

𝐶𝑣𝑚𝑜𝑦 = = = 0,937 ∗ 10−7 𝑚2 /𝑠
2 2

𝐶𝑣𝑚𝑜𝑦 = 9 ∗ 10−8 𝑚2 /𝑠

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II. ESSAI DE CISAILLEMENT A LA BOITE DE
CASAGRANDE

1. Définition

La boite de CASAGRANDE est un appareil à cisaillement rectiligne c'est à dire à

déformation imposée. La résistance au cisaillement d'un sol se détermine au laboratoire
en introduisant dans une boite de CASAGRANDE un échantillon des conditions similaires
à celles de l’œudomètre. La vitesse de cisaillement, de l'ordre du micro par minute, doit être
choisie en fonction de la perméabilité du sol testé.

2. But de l ‘essai

Il s’agit de déterminer les caractéristiques mécaniques d'un sol en procédant au cisaillement

rectiligne d'un échantillon sous charge constante. L'essai de cisaillement permet de tracer la
courbe intrinsèque du sol étudié, et de déterminer son angle de frottement interne ϕ et sa
cohésion C. Ces valeurs servent entre autre à déterminer la contrainte admissible par le sol dans
le cas de fondations superficielles et la poussée du sol sur un mur de soutènement.

3. Principe de l'essai de la boite de Casagrande

Il s'agit d'un essai supérieur, rattachée au bâti par l'intermédiaire d'un anneau dynamique.
Un piston qui coulisse dans la demi-botte supérieure, permet l’application d'un effort normal
N, vertical. L’échantillon, placé entre deux pierres poreuses. Lors de l'essai ce à des
comparateurs, le déplacement du piston ainsi que celui de la demi boîte inférieure. Le plan
de séparation des deux démis boîtes traverse l'échantillon : la surface de glissement à la rupture
est donc imposée.

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 4. Le matériel et appareil utilisés

5. Mode opératoire

Déroulement de l’essai

L'échantillon de sol à étudier est placé entre deux demi boites qui peuvent se déplacer
horizontalement l'une par rapport à l'autre. Un piston permet d'exercer sur le sol une contrainte
normale σ déterminée. La demi boîte inférieure est entraînée horizontalement à vitesse
constante. La force totale de cisaillement F est mesurée à l'aide d'un anneau dynamométrique
fixé à la démi-boîte supérieure. Un comparateur mesure la déformation verticale de
l'échantillon. L'échantillon subit donc un cisaillement direct et rectiligne suivant un plan imposé
sur lequel on exerce une contrainte normale déterminée.

Préparation de l’essai

Saturation et consolidation de l’éprouvette

 Sol pulvérulent - sable et gravier

L'essai s'effectue sur le sable sec ou saturé. Dans ce cas-là, réaliser des essais drainés (CD).

 Sol cohérent - limon et argile

Saturation-consolidation : l'échantillon étant mis en place dans la boite de cisaillement, procéder
à sa saturation sous la pression de consolidation choisie. Pour cela, placer la boite sur le bâti,
les deux demi boites étant maintenues fixes l'une par rapport à l'autre à l'aide des goupilles.
8

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Mettre les poids nécessaires pour obtenir la pression de consolidation désirée. Mettre de l'eau
dans la boite, placer la touche du comparateur sur le piston et noter le tassement produit
pendant le temps de consolidation.

 Pression de remise en état pour essai non consolidé et non drainé (UU) :
Dans le but de remettre l'échantillon de sol dans un état de contraintes voisin de celui dans
lequel il était en place, appliquer la même contrainte effective que celle que supportait
l'échantillon en place.

 Pression de consolidation à appliquer : Pour un essai consolidé drainé ou non drainé

(CD ou CU), consolider 4 échantillons du sol à étudier sous 4 pressions différentes (en
général de l'ordre de 50 - 100 - 200 - 300 kPa)
 Temps de consolidation : Il faut laisser l'éprouvette sous la charge pendant 24
heures, afin que la pression interstitielle se soit dissipée. Une fois déchargée,
l'échantillon doit être immédiatement soumis au cisaillement.

Mise en place de l’échantillon dans la boite

Les deux demi-boites étant verrouillées, on place successivement :

 le fond de boite,
 une pierre poreuse,
 une plaque striée, les stries étant perpendiculaires au sens de cisaillement (les
plaques perforées permettent les essais drainés, les plaques pleines sont utilisées pour
les essais non drainés)
 l'échantillon de sol, une plaque striée identique à la première,
 une pierre poreuse,
 le piston.
Mise en place de la boite sur la machine

 Placer l'étrier de charge sur le piston de la boite,

 Placer le comparateur vertical et le mettre à zéro,
 Monter l'anneau dynamométrique sur la machine, le relier à la boite et compenser les
jeux en mettant l'anneau légèrement en traction et en ramenant lentement le
comparateur de l'anneau au zéro,
Appliquer sur l'éprouvette la charge désirée, en principe :

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  Pour un sol pulvérulent : 100 - 200 - 300 kPa.
 Pour un sol cohérent : essai non consolidé, non drainé : 50 - 100 - 200 - 300 kPa essai
consolidé, drainé ou non : appliquer les mêmes pressions que pour la consolidation de
l'éprouvette.
 Désolidariser les deux demi-boites en enlevant les goupilles, - Mettre en route à la
vitesse désirée.
Application : Déterminer la masse nécessaire à appliquer pour obtenir 150 kPa sur l’éprouvette.

Vitesse d’essai

Sols pulvérulents : 1,5 mm / min

Sols cohérents : o essais non drainés, consolidés ou non ( UU ou CU ): 1,5 mm / min o

essai drainé ( CD ) : vitesse la plus lente

Lectures

Lire, à intervalles réguliers les indications du comparateur de l'anneau, du

comparateur de déplacement horizontal et du comparateur vertical.

Arrêter l'essai lorsque la contrainte de cisaillement est devenue constante ou lorsqu'on a

une déformation horizontale de 5mm

6. Les méthodes et formules utilisé pour atteindre aux résultats

a. Formules
 Section Initiale : 𝐴 = 60 × 60𝑚𝑚2 = 3600 𝑚𝑚2
 Section corrigée : 𝐴∗ = 60(60 − ∆𝐻) ou 𝐴∗ = 3600 − 60∆𝐻) or ∆𝐻=0
D’où la section corrigée= section initiale : 𝐴 = 𝐴∗

𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é (1𝑘𝑔;2;3 𝑜𝑢 4 𝑘𝑔) [𝑘𝑁]

𝜎𝑛 ( 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑁𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒) = en [kPa]
𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒(ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒) [𝑚2 ]

𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 [𝑘𝑁]

𝜏𝑛 ( 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) = 𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒(ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒) en [kPa]
[𝑚2 ]

 Déformation Unitaire
∆𝐿
Verticale : 𝐿

∆𝐻𝑖
Horizontal : avec L = 60mm
𝐿

b. Résultats

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A l’aide des données obtenues à l’appareil de cisaillement nous avons pu tracer les courbes
suivantes.

 Essai 1 (1kg)

Contrainte tangentielle en fonction de la contrainte normale

70,00

60,00
Effort Tangebtielle (kPa)

50,00

40,00

30,00

20,00

10,00

-
2,77 2,87 2,97 3,07 3,17 3,27
(10,00)
Contrainte Normale (kPa)

σ max (kpa) 2,86

τ max (kpa) 18,32

 Essai 2 (2kg)

Contrainte tangentielle en fonction de la contrainte normale

7,00

6,00
Effort Tangebtielle (kPa)

5,00

4,00

3,00

2,00

1,00

-
5,40 5,60 5,80 6,00 6,20 6,40 6,60 6,80 7,00
Contrainte Normale (kPa)

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 σ max (kpa) 6,82
τ max (kpa) 6,17

 Essai 3 (3kg)

Contrainte tangentielle en fonction de la contrainte

normale
70,00

60,00

50,00
Effort Tangebtielle (kPa)

40,00

30,00

20,00

10,00

-
8,13 8,63 9,13 9,63 10,13 10,63
(10,00)
Contrainte Normale (kPa)

σ max (kpa) 10,77

τ max (kpa) 61,06

7. Interprétation des résultats obtenus

L’objectif de l’essai de cisaillement direct étant de déterminer les caractéristiques intrinsèques

c’ et 𝜑′, pour ce faire la courbe de tendance des points (σ max , τ max) de chaque essai sera utilisée.

Les résultats sont représentés dans le tableau ci-dessous :

Essai 1 2 3
σ max (kpa) 2,86 6,82 10.77
τ max (kpa) 18.32 6,17 61.06

Ces valeurs permettent d’obtenir la courbe suivante.

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 τ max
120,00
y = 5,3963x - 8,2766
100,00 R² = 0,548

80,00

60,00

40,00

20,00

0,00
-10,00 -5,00 0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00
-20,00

-40,00

-60,00

a 81,5
b 15
ψ' 40.23
C' (kpa) -8

Nous constatons que la cohésion est négatives ce qui n’est pas correct. On sait que la contrainte
tangentielle augmente avec la contrainte normale or dan dans le cas de l’échantillon 2, la
contrainte de cisaillement diminue alors que la contrainte normale a augmenté.

Ceci est peut-être dû à une mauvaise manipulation ou un souci au niveau de la machine.

En ne prenant en compte que les essais 1 et 3 nous obtenons la courbe suivante :

Essai 1 3
σ max (kpa) 2,86 10.77
τ max (kpa) 18.32 61.06

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 140,00
τ max=f(σ max )
120,00 y = 5,4033x + 2,8666
R² = 1
100,00

80,00

60,00

40,00

20,00

0,00
-10,00 -5,00 0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00
-20,00

-40,00

-60,00

Les caractéristiques obtenues sont les suivantes :

a 81.05
b 15
𝜑′ 79,51
C’ 3

L’angle 𝜑′ trouvé n’est pas dans un intervalle conventionnelle(40-45 pour un sable argileux).Ceci
doit être du au délestage survenu lors de la manipulation.

Conclusion

Ces travaux pratiques sont importants dans le domaine du génie civil en ce sens que le tassement
et le cisaillement à la rupture pose un problème de stabilité des structures (ponts, chaussées,
bâtiments etc.). D’une part, grâce à l’essai œdométrique nous avons pu tracer une courbe et
calculer le coefficient de consolidation(Cv) par les méthodes de Taylor et de Casagrande. D’une
part, l’essai de cisaillement direct quant à elle, nous a permis de tracer la courbe intrinsèque de
Mohr-Coulomb par le biais de laquelle nous avons déterminé les valeur de C ’(cohésion
drainée) et celle de Φ’(angle de frottement interne drainée)

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