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1 Ere Partie Instruments Financiers Livrable ENCG ACG & GFC S9
1 Ere Partie Instruments Financiers Livrable ENCG ACG & GFC S9
Le Apparition des
La mondialisation
décloisonnement Marchés
des économies financiers
Dès 1989, l’IASB s’était engagée dans un projet d’élaboration d’une norme globale relative à la
comptabilisation, l’évaluation et la fourniture d’information sur les instruments financiers.
Une première phase a été finalisée en 1995 avec l’approbation de la norme IAS 32 « Instruments
financiers : informations à fournir et présentation ». La deuxième phase a abouti en 1998 avec
l’approbation d’une seconde norme (IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation »).
➢ Cette dernière a accru sensiblement l’utilisation de la juste valeur dans la comptabilisation des
instruments financiers. Depuis, les normes IAS 32 et 39 ont été révisées de nombreuses fois.
historique et objectif de la norme IFRS 9
En 2005, elles ont été complétées par la norme IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir »
laquelle a remplacé une partie de la norme IAS 32 ainsi que la norme IAS 30 alors consacrée aux
informations à fournir dans les états financiers des banques et autres institutions financières. Enfin,
En 2008 à la demande notamment du G20 (déclaration du 2 avril 2009), à la suite de la crise financière, a
été mis en chantier la révision de la norme IAS 39 et son remplacement par une nouvelle norme IFRS 9
publiée en plusieurs parties, en novembre 2009, octobre 2010, novembre 2013 et juillet 2014, plus simple
d’application et utilisable à compter du 1er janvier 2018, une application anticipée étant autorisée
historique et objectif de la norme IFRS 9
La norme comptable IFRS 9 intitulée « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » vient remplacer la
norme IAS 39 « Instruments financiers ». Parmi les principales raisons qui ont poussé vers cette réforme figurent les
critiques de la notion de juste valeur « fair value » qui évalue les instruments financiers à la valeur de marché. Ce
mode d’évaluation implique une comptabilisation dans les compte de résultat et dans les capitaux propres des plus
et moins-values latentes ce qui est de nature à augmenter la volatilité des bilans des institutions financières (
notamment bancaires ).
Par ailleurs, le mode de provisionnement opérationnel à la veille de la crise, basé sur la notion de « pertes avérées »
n’a pas été efficient, car les établissements financiers n’étaient pas préparés à supporter l’ensemble des dépréciations
massives imposées soudainement par la crise.
De plus, en période de crise, l’évaluation au prix du marché des actifs introduit une pro-cyclicité qui retarde la sortie
de crise, puisque les pertes bancaires empêchent les nouveaux financements de l’économie
historique et objectif de la norme IFRS 9
En effet en période contraction et de baisse des cours, les banques inscrivent dans leur comptes des dépréciations qui
réduisent leurs bénéfices et par conséquent leurs fonds propres . L’impératif de respect des normes présentielles peut
alors les amener à devoir les ré-augmenter rapidement en vendent massivement des actifs financiers ; accentuant ainsi
le contexte baissier .
Or les normes comptables imposant que le prix auquel ces actifs ont été vendus devienne de facto leur « juste valeur »,
les autres banques qui détiennent les actifs semblables doivent à leur tour inscrire des dépréciations dans leur comptes
et par conséquent réduire leurs fonds propres.
À leurs tour elles peuvent donc être amenées à revendre massivement d’autres actifs pour continuer à respecter les
normes prudentielles . Et ainsi de suite …….. Les capacités des banques à accorder des nouveaux prêts se trouve très
limitée ce qui tend à amplifier les difficultés financières qui frappent le reste de l’économie ( cercle vicieux de crise en
cascade )
Ainsi , l’IASB en prenant en compte l’ensemble des critiques a édicté la norme l’IFRS 9, qui s’est assignée le rôle de
fournir aux utilisateurs des états de synthèse une information fiable pour l’appréciation des montants, du calendrier et
du degré d’incertitude des flux de trésorerie futures de la banque.
Classification des Instruments Financiers
Définitions relatives aux instruments financiers
« Un instrument financier est un contrat qui donne lieu à un actif financier d’une
entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre
entité ».
c.à.d. un contrat qui donne naissance à un actif financier chez une entité et un passif
financier chez une autre
La norme IAS 39 a accusé plusieurs reproches de la part des utilisateurs des normes comptables internationales en
s’appuyant sur les arguments suivants :
la juste valeur est utilisée à tort ce qui rend les états financiers trop volatiles ; elle peut avoir comme valeurs :
❖ Le prix du marché que l’on peut qualifier de « juste » si le marché est liquide
❖ le prix modèle dans le cas d’un marché illiquide
la norme ne permet pas d’anticiper les évènements du marché sur le thème de la dépréciation,
Classification des instruments Financiers
La nouvelle norme IFRS 9 sur les instruments financiers concerne principalement trois volets :
- Enfin le dernier volet de la réforme IFRS 9 appelé « Comptabilité de couverture » introduit une nouvelle approche
dans les états financiers de la comptabilité de couverture. L’objectif est de faire apparaitre les effets de l’activité de
gestion des risques par les instruments de couverture sur les résultats nets
Classification des instruments Financiers
La classification des instruments financiers concerne la manière dont les actifs sont comptabilisés initialement à leur
entrée, et évalués en continue à la clôture des comptes. Les instruments financiers ont été classés dans le cadre de l’IAS
39 en quatre principales catégories, en fonction de l’intention de détention. Cette intention déterminera par la
suite le lieu où les pertes et les profits latents seront enregistrés (en capitaux propres ou en compte de résultats)
➢ Si l’intention du management est de garder un actif jusqu’à maturité (held to maturity), il est évalué comptablement
par la méthode du coût amorti
➢ Si l’intention de détention de l’instrument est de spéculer sur la valeur de l’actif à court terme (actifs de transaction
ou held for trading), l’actif est alors évalué à la juste valeur par le biais du résultat net
➢ La troisième catégorie est relative aux actifs disponibles à la vente « available for sale », leur évaluation se fait aussi à
la juste valeur mais la valorisation est enregistréeen capitaux propres.
Notion d’instrument financier
Comptabilisation initiale et évaluation postérieure
La norme IFRS 9 : Un bouleversement profond
La norme IFRS 9, initié dès 2008 pour remplacer la norme IAS 39 et compléter le reste du dispositif, s’articule autour de
trois phases :
De présenter les méthodes de comptabilisation (et de décomptabilisation) des différentes formes de d’instruments
financiers
D’analyser les méthodes d’évaluation des différentes formes d’instruments financiers
L’introduction de la notion des risques de perte estimée ECL au lieu de perte avérée
D’exposer les méthodes spécifiques de comptabilisation des instruments financiers dits de couverture
Définitions relatives aux instruments financiers
« Un instrument financier est un contrat qui donne lieu à un actif financier d’une
entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre
entité ».
c.à.d. un contrat qui donne naissance à un actif financier chez une entité et un passif
financier chez une autre
Droit contractuel de recevoir d’une autre entité de la trésorerie ou un autre actif financier
Droit contractuel d’échanger des instruments financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement
favorables
Exemple : les immobilisations financières - Prêts – TPV – Créances clients – Instruments de trésorerie
Un passif financier désigne tout passif correspondant à une obligation contractuelle (ou à un contrat) :
La classification des instruments financiers concerne la manière dont les actifs sont comptabilisés initialement à
leur entrée, et évalués en continue à la clôture des comptes
La classification doit s’effectuer sur la base à la fois du modèle économique d’entreprise économique (business
model) utilisé par l’entité pour la gestion de ses actifs (et passifs) financiers et les caractéristiques
contractuelles des flux de trésorerie de l’actif (ou du passif) financier
La norme souligne que le business model doit être examiné en premier et que les caractéristiques contractuelles des
flux de trésorerie ne doivent être examinées que pour les actifs financiers qui peuvent être évalués au coût amorti,
sur la base de ce business model
Les instruments financiers ont été classés dans le cadre de la norme en trois principales catégories, en fonction de
l’intention de détention. Cette intention déterminera par la suite le lieu où les pertes et les profits latents seront
enregistrés (en capitaux propres ou en compte de résultat)
Classification des instruments financiers
Les instruments financiers ont été classés dans le cadre de la norme en trois principales catégories, en fonction de
l’intention de détention. Cette intention déterminera par la suite le lieu où les pertes et les profits latents seront
enregistrés (en capitaux propres ou en compte de résultats)
❑ Si l’intention du management est de garder un actif jusqu’à maturité ( à l’échéance « Held to Maturity »), il est
évalué comptablement par la méthode du coût amorti.
❑ Si l’intention est de garder les actifs avec la possibilité de les mettre à la vente (disponible à la vente- « Available for
Sale », leur évaluation est faite à la juste valeur mais la valorisation est enregistréeen résultat global
❑ Si l’intention de détention de l’instrument est de spéculer sur la valeur de l’actif à court terme (actifs de transaction
ou « Held for Trading »), l’actif est alors évalué à la juste valeur par le biais du résultat net
Classification des instruments financiers
Ainsi et sur la basse des trois principales classes, la norme IFRS 9 effectue la classification suivante des actifs
financiers (en trois catégories) :
Pour ce qui concerne les passifs financiers, elle ne distingue que deux catégories :
Les passifs financiers évalués au coût amorti (Tout passif financier doit être évalué au coût amorti à l’exception )
Sauf ceux désignés à être évalués à la juste valeur le seront par le biais du résultat net ( C.à.d. ceux qui ne sont pas
au cout amorti )
Classification des instruments financiers
Un actif financier : Classification – Evaluation
Une entité doit comptabiliser un actif ou un passif financier lorsqu’elle devient partie aux dispositions
contractuelles de l’instrument. Quand une entité comptabilise pour la première fois un instrument financier, elle
doit le classer au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global ou par
résultat net
Lors de la comptabilisation initiale, l’entité doit évaluer un actif financier ou un passif financier à sa juste valeur,
majorée ou minorée, dans le cas d’un actif financier ou d’un passif financier , des coûts de transaction
directement attribuables à l’acquisition de l’actif ou à l’émission du passif financier
Actif financier : Juste valeur augmentée des couts de transaction (charges directes)
Passif financier : Juste valeur diminuée des couts de transaction (charges directes)
Comptabilisation initiale des instruments financiers
Une entité (X) a prêté à une autre entité (Y) la somme de 100 000 UM au taux de 9% remboursable par
annuité constantes de fin de période et a supporté 800 UM de couts de transaction. L’entité (Y) a
supporté quand à elle des couts de 400 UM
(la comptabilisation chez le préteur et celle chez l’emprunteur)
une société qui fait des placements sur le marché boursier pour 100 000 UM en achetant des actions ou
obligations à des fins de gain sur vente ( en espérant faire des plus-values ) en payant 500 UM de droit de
souscription
Une société émis un emprunt obligataire de 100 000 UM sur une durée de 10 ans pour financier
l’extension de son activité avec 600 UM de droit d’émission
TAF : déterminez la juste valeur de ses instruments ? ( Réponse en cours )
Comptabilisation initiale des instruments financiers
Une société a procédé à l’émission d’un emprunt de 100 000 obligation d’une valeur nominal de 100 UM au
taux de 6% remboursable en un seul bloc dans 10 ans.
La société a engagé les frais suivants :
Rédaction de prospectus: 5 000
Formalité auprès de l’AMMC: 2 000
Prestation de l’agence de notation: 2 500
Dépenses publicitaire: 3 700
Frais de prospection de souscripteur: 6 000
Frais généraux du service financiers: 7 000
TAF : déterminez la juste valeur de cet instrument? ( Réponse en cours )
Comptabilisation postérieure des instruments financiers
Evaluation postérieure
Le coût amorti doit être calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Il correspond donc à la valeur actuelle
calculée à partir des données d’entrée suivantes :
Le coût amorti est le montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale,
diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé, calculé par la méthode du
taux d’intérêt effectif, et diminué de toute réduction pour dépréciation ou irrécouvrable.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les sorties ou entrées de trésorerie futures estimatives sur la
durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif financier ou du
passif financier.
Actifs financiers évalués au cout amorti
Quatre étape opérationnelle sont donc à retenir pour l’évaluation au coût amorti
Une entité A prête à une entité B , la somme de 100 000 UM au taux de 9% remboursable sue 5 ans par annuités
constantes de fin de période .
L’emprunteur supporte 400 UM de fais de transaction alors que le préteur supporte 800 UM
TAF : comptabiliser conformément à IFRS 9 les opérations de prêt ( Actif financier) / Emprunt( passif financier) ,
sachant que l’extinction de la dette aura lieu à la fin du contratdéfinie plus haut
Réponse traitée en cours et en cours seulement ( calculatrice scientifique obligatoire : fonction finance )
Passifs financiers évalués au cout amorti
Le coût amorti doit être calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Il correspond donc à la valeur actuelle
calculée à partir des données d’entrée suivantes :
Le coût amorti est le montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale,
diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé, calculé par la méthode du
taux d’intérêt effectif, et diminué de toute réduction pour dépréciation ou irrécouvrable.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les sorties ou entrées de trésorerie futures estimatives sur la
durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif financier ou du
passif financier.
Passifs financiers évalués au cout amorti
Quatre étape opérationnelle sont donc à retenir pour l’évaluation au coût amorti
Une entité A prête à une entité B , la somme de 100 000 UM au taux de 9% remboursable sue 5 ans par annuités
constantes de fin de période .
L’emprunteur supporte 400 UM de fais de transaction alors que le préteur supporte 800 UM
TAF : comptabiliser conformément à IFRS 9 les opérations de prêt ( actif financier) / Emprunt( passif financier) ,
sachant que l’extinction de la dette aura lieu à la fin du contratdéfinie plus haut
Réponse traitée en cours et en cours seulement ( calculatrice scientifique obligatoire : fonction finance )
Actifs financiers évalués au à la JV par le R G
Evaluation postérieure : des actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat global
Rappel un actif financier évalué à la JV par le biais du résultat global Si deux conditions :
Le business model : percevoir des flux de trésorerie + Vente de l’actif
Le contrat permet à l’entité de recevoir de la trésorerie correspondante au remboursement du principal et des intérêts
En reprend le même cas précèdent ( Une entité A prête à une entité B , la somme de 100 000 UM au taux de 9%
remboursable sue 5 ans par annuités constantes de fin de période) avec l’ hypothèse que l’ acquéreur prévoit la vente de
l’actif pour faire face à des dépenses dans 3 ans
TAF : passer les écritures comptables depuis l’acquisition à la cession et ce conformémentà IFRS 9
(Réponse traitée en cours et en cours seulement ( calculatrice scientifique obligatoire : fonction finance
)
Dépréciation des actifs financiers