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Les origines de Rome

Introduction
 Au commencement, petite cité du Latium

La tradition littéraire
Sources :

 Virgiles, l’Eneide
 Tite-Live, Histoire de Rome
 Denys d’Halicarnasse, antiquités romaines
 Plutarque, Vie de Romulus et vie de Numa
La fuite d’Enée après la chute de Troie, il arrive dans le Latium où des Grecs sont déjà allés et
il va faire une alliance avec un roi local et épouser Lavinia, sa fille et fonder Lavinium.

 Son fils, Ascagne fonde Albe (métropole de Rome)


 12 générations plus tard, Numitor et Amulius est écarté du trône ,Rhéa Silvia est
condamnée à la chasteté mais grâce à Mars, elle va avoir des jumeaux, Romulus et
Rémus.
 Les deux jumeaux vont être élever par une louve puis recueilli par des bergers.
Devenus grands, ils tuent Amulius et fondent Rome

La légende
 Troie : Enée, fils d’Anchise et de Vénus
 Latium Lavinium
 Ascagne Albe
Période monarchique

 Romulus
 Numa
 Tulus Hostilius
 Anus Marcus
 Tarquin l’Ancien
 Servius Tullius
 Tarquin le Superbe
Datation ab urbe condita : 754/3

 753-716
 715-673
 672-641
 640-617
 616-579
 578-535
 534-509

La formation de la tradition
 < Ve s. av. J.-C., côté grec, mise en relation Énée / Rome
 (Alkimos, IVe siècle av. J.-C., Grec de Sicile : évoque un certain « Romolos », petit-fils
d’Énée)

 Côté romain : surtout les Annales de Fabius Pictor (fin IIIe s. av. J.-C.), premier récit
détaillé de l’histoire de Rome année par année
 L’annalistique romaine, père des historiens de Rome
Entre autres :
• Tite-Live, Histoire de Rome
• Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines
• Plutarque, Vie de Romulus & Vie de Numa

L’apport de l’archéologie
Beaucoup nous vient des reconstructions faites sous/après Auguste

Populations et cultures de l’Italie


 Substrat pré-indo-européen : Ligures (au Nord de l’Etrurie), Sicanes et Sicules (Sicile).
 Indo-européens (arrivés dans le bassin méditerranéen dans le courant du 2e
millénaire) :
Vénètes (bouches du Pô) + tard, peuples celtiques s’ajoutent  Gaule Cisalpine ;
Picéniens ;
Ombriens (arrière-pays de la côte adriatique) ; langue osco-ombrienne connue notamment
par le texte célèbre des Tables Eugubines (Gubbio) ;
Sabins et Samnites (auxquels se rattachent notamment les Volsques, les Campaniens et les
Osques
Latins (dans la seule plaine de l’Italie centrale, entre le Tibre et les Monts Albains) ; Rome
verra le jour au premier endroit où le Tibre peut être franchi, depuis la mer ; importance
de la uia Salaria, route par laquelle on acheminait le sel depuis la mer jusqu’aux
montagnes de l’intérieur (+ 7 collines) ;
Au-delà du Tibre, vers le nord, pays des Etrusques : origine très discutée ; au tournant des
VIIIe VIIe s., ils sont puissamment établis en Etrurie et étendent leur zone d’influence vers le
sud, jusqu’en Campanie ;
Situation/culture agricole et pastorale sauf pour les étrusques, c’est une civilisation urbaine
qui prend appui sur des villes alors que le reste de l’Italie se base sur des villages. On
trouve des institutions politiques dans la zone étrusque.
Dodécapole étrusque, les 12 grandes cités étrusques (ne forment pas un super état mais
ont quelques liens)
La civilisation étrusque
Une civilisation originale dans la péninsule

La disciplina etrusca : religion étrusque (observation des foies = hépatoscopie)


Nous connaissons 3 de leurs divinités qui ressemblent au trio grec
Art dans les nécropoles
On ne comprend pas la langue des étrusques, ce qui nous bloque dans la compréhension
de leur société

Contact avec le reste de la Méditerranée

La naissance de Rome

Urnes cinéraires qui attestent la présence d’incinération


Présence d’habitants à Rome vers la fin de l’Age du Bronze
Fin du IX siècle, emplacement du futur forum romain. Il va y avoir un changement de
fonction, la zone devient un lieu d’habitation à la place de la nécropole. Un processus de
cohabitation va avoir lieu entre le palatin et le capitole mais le palatin garde le début de la
création de la cité.

La légende de la fondation romuléenne de Rome (LA ville : l’Vrbs) = le paradigme de gestes


indéfiniment reproduits lors des fondations de nouvelles cités de type romain :
- Prise des auspices « inauguraux » par l’observation des oiseaux sur le modèle de la
prise d’auspices « inauguraux » de Romulus depuis le Palatin lors de la fondation de
l’Vrbs ; pomerium = limite augurale de la cité.
- Rituel du tracé du sillon primordial sur le modèle du tracé romuléen du sulcus
primigenius (cf. nombreux revers monétaires des colonies d’Orient et d’Occident qui
commémorent, souvent des encore années après leur deductio, l’acte de naissance
de ces villes. Ex., ci-dessous, du monnayage de Caesarea Augusta).
• Synœcisme ?
• Élimination (peut-être par les armes) des centres situés sur les autres collines que le
Palatin ?
• En tout cas un processus long et complexe de formation de la ville de Rome par
regroupement des villages autour du Palatin.

La Regia (édifice sacré dédié à Mars et Ops à l’époque archaïque ; siège officiel du rex
sacrorum, puis du pontifex maximus, deux prêtres publics importants sous la République)

Carré rouge = zone du comisium, zone d’assemblée politique


Volcanal = zone ancienne et importante

• La tradition annalistique place trois rois étrusques à la fin du processus royal,


Période où Rome devient vraiment une cité
 Sans doute forte influence étrusque à partir du début du vie s. = période où
Rome devient véritablement une « cité », avec espace public
• La muraille « servienne » : reconstruite au IVe siècle av. J.-C.,
Mais demeurent des vestiges attribuables au VIe siècle av. J.-C.
Temple de la triade capitoline construit par les rois étrusques

Pouvoir et société
De la royauté à la république
Date canonique du passage de la royauté à la république = 509

• Assemblée = comices curiates (fondées sur le recrutement militaire)


• Conseil = Sénat (formé des patres)
• Roi = exécutif, rôle religieux important

« Réformes de Servius Tullius »


Trame institutionnelle de la période royale
Si les comices centuriates ont été créés à la fin de l’époque royale ou, au plus tard, au début
de la République, leur organisation ne nous est connue que dans un état postérieur à la
réforme dite « servienne » (en référence au roi Servius Tullius) mais qu’il convient plus
probablement de dater de la fin du IVe siècle. Selon cette organisation, les comices
centuriates répartissent les citoyens romains, patriciens comme plébéiens, en 193
centuries, unités à la fois militaires et politiques, comme suit (cf. dia suivante)

193 centuries (la centurie : une unité de combat et une unité de vote)
• 18 centuries de cavaliers (les aristocrates), (il existe 2 types d’aristocrates : les
sénatoriales et les cavaliers, ceux qui ne voulaient pas faire de la politique)
• 1re classe = 80 centuries de fantassins (armés à leurs frais)
• 2e, 3e, 4e classes = 20 centuries de fantassins chacune
• 5e classe = 30 centuries de fantassins (armés de frondes)
• + 5 centuries de citoyens sans armes :
-2 centuries d’artisans du génie
-2 centuries de musiciens de l’armée
-1 centurie infra classem (capite censi ou proletarii)
Le vote commence par les plus riches et s’arrêtent lorsque la majorité est atteinte
• Réforme de l’armée sur la base de classes censitaires
• Réforme politique : centurie = unité de vote
 Majorité absolue des plus riches dans les comices centuriates :
 193 centuries en tout dont…
 98 centuries de citoyens riches (18 centuries équestres + 80 centuries
de fantassins de la 1re classe), qui détiennent la majorité absolue à
elles seules, puisque :
 193-98 = 95.
 Principe d’égalité géométrique

• A Rome, tous les citoyens ne sont pas égaux quant à leurs droits et devoirs. Ceux qui
ont le plus de droits ont le plus de devoirs = ceux qui rendaient le plus de services à
la communauté civique (par leur implication financière et militaire) bénéficiaient de
davantage de droits politiques.
• L’égalité entre citoyens est donc proportionnelle, c.à.d. géométrique (# égalité
arithmétique absolue).
• Fondement = le census
• Finalités militaire, fiscale, politique du census
• Census effectué tous les 5 ans par deux magistrats romains appelés censeurs :
Recensement des citoyens
Évaluation de la fortune [cf. cens]
Évaluation de la moralité [cf. censure] des citoyens romains
Répartition des citoyens dans les différentes centuries et les différentes tribus, en
vertu du principe d’égalité géométrique.
Lustrum : cérémonie de clôture du census, comportant un suovétaurile (= sacrifice d’un
verrat, d’un bélier et d’un taureau au dieu Mars).

Réforme de Servius Tullius


• Réforme de l’armée sur la base de classes censitaires
• Réforme politique : centurie = unité de vote
 Majorité absolue des plus riches dans les comices centuriates
• Réforme des tribus : ancrage territorial
 4 tribus urbaines
 10 tribus rustiques/rurales sur le territoire dominé par Rome (jusqu’à 31)

 Système social qui n’est plus fondé sur les curies, mais sur la fortune et le
domicile

Fin de la royauté liée à l’image du tyran étranger


Les Tarquins étrusques (en particulier Tarquin le Superbe), derniers des rois de Rome d’après
la tradition :
- Viol et suicide de Lucrèce
 Odium regni des Romains de la République
 509… date conventionnelle de la chute de la royauté
Structures sociales et lutte des classes

494 : première sécession de la plèbe


 tribuns de la plèbe (intercessio = droit de veto, sacrosanctitas = inviolabilité)
 493 : aedes de Cérès, Liber, Libera
 471 av. J.-C. : les plébéiens se dotent d’une assemblée propre : le concile de la
plèbe, ils votent des plébiscites
La plèbe devient un acteur politique, elle fait sécession et menace de construire une autre
cité
Il n’a plus d’affrontement entre les patriciens et les plébéiens
Dichotomie, division stricte advenue progressivement
• Constitution d’une commission de 10 decemviri (un membre d'un collège composé
de dix magistrats (décemvirat) ) à la mi-ve s. (451-449 av. J.-C.), qui aboutit à la mise
par écrit d’une législation afin d’éviter l’arbitraire (modèle grec) :
o Loi des XII Tables = code juridique et des institutions politiques durables.

o Excès des décemvirs  deuxième sécession de la plèbe en 449 + lois Valeriae


Horatiae, qui réaffirment le droit d’appel au peuple (droit de prouocatio =
droit pour un citoyen romain de faire appel devant le peuple d’un acte de
coercition d’un magistrat) et l’inviolabilité (sacrosanctitas) des tribuns de la
plèbe.
• Progressivement, du milieu à la fin du ive s., ouvertures vers la plèbe :
o Plébiscites licinio-sextiens de 367 av. J.-C., qui autorisent notamment l’accès
des plébéiens au consulat et au collège sacerdotal des uiri sacris faciundis
(prêtres qui consultent l’oracle des livres Sibyllins)  passage d’une noblesse
de sang (le patriciat) à une noblesse de charge méritocratique (l’aristocratie
patricio-plébéienne).
o 342 av. J.-C. : Plébiscite de Genucius qui impose que l’un des deux consuls au
moins soit plébéien.
o Accès progressif de plébéiens aux différentes magistratures du peuple romain
(= anciennes magistratures patriciennes).
o 300 av. J.-C. : Plébiscite Ogulnien qui réserve des postes d’augures et de
pontifes aux plébéiens.
o Lex Hortensia de 287 av. J.-C. : d’après laquelle les plébiscites auront
désormais force de loi / les plébiscites (plébiscite = voté par le concile de la
plèbe) auront désormais force de loi (loi = votée par les comices du peuple
romain).

Division fondamentale entre hommes libres et esclaves

 Par la naissance
 Par l’affranchissement

Noble =
membre du
Sénat ou une personne de la famille au Sénat ou ceux ayant atteint la magistrature, le
pouvoir suprême.
Les tribus urbaines sont moins honorables que les tribus rurales

Institutions républicaines
Mise en place progressive au cours des Ve et IVe siècles :

 Magistratures
 Conseil
 Assemblées populaires

1. Magistratures

 Collégialité (même les consuls : au nombre de 2)


Limitation dans le temps (annalité)
 Spécialisation avec stricte hiérarchie (cursus honorum)
 Odium regni : volonté d’éviter le retour d’une royauté tyrannique 

Magistratures hors cursus honorum :


- Le tribunat de la plèbe (sous la République, souvent avant l’édilité ; sous le Principat,
en lieu et place de l’édilité). N’a pas été intègre dans le cursus honorum mais petit à
petit ça s’est intégré. (On essayait d’être plébéiens avant d’être questeur)
- La magistrature de la censure (qui n’est occupée que tous les 5 ans, par deux
censeurs, pendant 18 mois).
- La magistrature extraordinaire de la dictature (qui n’est occupée
qu’exceptionnellement par un dictateur, pendant 6 mois).
Censeur et dictateur sont exceptionnels et se situent au-dessus du consulat, le rôle de
dictateur donne encore plus de droit que les consuls.

Magistratures du peuple romain (anciennes magistratures patriciennes) :


1. supérieures, c’est-à-dire avec auspices majeurs :
- Dictateur (exceptionnel, imperium [pouvoir civil et militaire], en charge pour 6
mois)
- Censeurs (census et patrimoine, pas d’imperium, mais potestas avec auspices
majeurs, tous les 5 ans pour 18 mois)
- Consuls (« présidents » de la république, imperium [pouvoir civil et militaire],
charge annuelle)
- Préteurs (juridiction civile, imperium [pouvoir civil et militaire], charge
annuelle)

2. inférieures, c’est-à-dire avec auspices mineurs :


- Édiles curules (juridiction sur les marchés, voierie, maintien de l’ordre,
approvisionnement annone, Jeux romains, simple potestas, charge annuelle)
- Questeurs (questions financières et judiciaires, simple potestas, charge
annuelle)
Magistratures de la plèbe (sans auspices ; importance du serment originel de la plèbe
sécessionniste) :
- Tribuns de la plèbe (potestas sans auspices, sacrosanctitas = inviolabilité,
intercessio = droit de veto, droit d’assistance des citoyens, droit d’initier des
plébiscites [qui ont force de loi depuis la lex Hortensia de 287 av. J.-C.], charge
annuelle)
- Édiles plébéiens (mêmes fonctions que les édiles curules + Jeux plébéiens +
archives de la plèbe, potestas sans auspices, charge annuelle)
N.B. : auspices = signes sollicités auprès de Jupiter par les magistrats du peuple romain, sous
le contrôle d’augures ou d’appariteurs de magistrats appelés pullaires (pullarii), avant toute
action publique civile ou militaire importante (entrée en charge, départ à la guerre, réunion
du Sénat ou des comices du peuple romain, bataille, etc.)
Ne pas tout connaitre
2. Le Conseil aristocratique de Rome = le Sénat
• Un Conseil d’Anciens magistrats (au moins questeurs) inscrits par les censeurs sur
l’album sénatorial lors de la lectio senatus, dans le cadre du census.
• 300 membres (600 sous Sylla, 900 sous César, 600 sous Auguste)
• À partir du milieu du IVe s., charge viagère
• Contrôle de tous les aspects de la vie publique : finances, politique militaire et
étrangère, lois, maintien de l’ordre public, questions religieuses 
• Instrument d’autorité du Sénat (auctoritas) = sénatus-consulte # textes normatifs
(édit et décret des magistrats, loi du peuple romain, plébiscite de la plèbe
romaine)

3. Assemblées délibératives du peuple romain (< populus [patriciens +


plébéiens]  plebs)
• Comices curiates (comices =assemblées) (héritage de la période royale, pouvoir
limité, mais vote de la loi curiate d’adoption et de la loi curiate d’investiture des
magistrats)

• Comices centuriates (créés à la fin de la royauté ou au début de la République),


réunis par un consul ou un préteur : pouvoir politique effectif, réunion de la cité en
armes (hors du pomerium [limite augurale de l’Vrbs], sur le Champ de Mars) ;
élection des magistrats supérieurs + principal organe législatif avant 218 av. J.-C.,
puis vote des lois importantes, dont les déclarations de guerre + fonctions judiciaires
(surtout avant la fin du IIe siècle av. J.-C.) pour les accusations capitales où l’accusé
risquait au moins son statut de citoyen romain.

• Comices tributes (réunis tributim par un consul, un préteur ou un édile curule) :


fondés sur l’appartenance à une tribu territoriale, système lui aussi attribué à
Servius Tullius, mais plus tardif en réalité ; chaque tribu avait une voix  limitation
du poids des tribus fort peuplées, comme les tribus urbaines : élection des magistrats
inférieurs + vote des lois + fonctions judiciaires (surtout avant la fin du II e siècle av. J.-
C.) pour les crimes d’État passibles d’amendes.

Assemblée délibérative de la plèbe


• Concile de la plèbe (lui aussi réuni tributim, mais par un tribun ou un édile de la
plèbe) : élection des magistrats de la plèbe + vote des plébiscites (qui ont force de loi
depuis la lex Hortensia de 287 av. J.-C. < majorité des lois proposées par des tribuns
de la plèbe après cette date) + fonctions judiciaires (surtout avant la fin du II e siècle
av. J.-C.) pour les crimes d’État passibles d’amendes.

Système religieux
Sacerdoces :
• Collège des pontifes (présidé par le pontifex maximus) avec, sous leur autorité :
- rex sacrorum / regina sacrorum
- 3 flamines majeurs (Jupiter, Mars, Quirinus)
- 12 flamines mineurs (flamines = prêtres qui incarnent une divinité, ils avaient
beaucoup d’interdits)
- 6 vestales
• Garant de la continuité du culte public
• Responsable de la sphère des sacra, des rites qui comprenaient à tout moment un
sacrifice animal que l’on partageait avec la divinité, placé sous l’autorité des pontifes.

• Collège des augures


 « Consultants », experts dans la divination (sciences des signes)
 Augurale (voir infra) ; assistent les magistrats dans la prise d’auspices.
• Collège des viri sacris faciundis
 Consultation des Livres Sibyllins, seul oracle admis/accepté à Rome (corpus
d’oracles écrits en grec, Tarquin l’Ancien, Sibylle de Cumes)

Dieux :
• Polythéisme et anthropomorphisme
• Triade capitoline (Jupiter, Junon, Minerve)
• Centralité de l’Vrbs comme « modèle religieux »
• Panthéon qui s’accroît par des introductions successives
Par exemple :
• Diane, déesse de la ligue latine
• Apollon et Asclépios ( Esculape), introduit depuis le monde grec
• etc.

Actes du culte :
• Sacrifices (avec intervention des haruspices) et autres offrandes

(Pour aller plus loin)


La divination (interprétation des signes divins) romaine  maintien du rapport harmonieux
avec les dieux (la pax deorum)
• extispicine (sous la responsabilité d’un magistrat, assisté d’haruspices) = observation
de la fressure (exta : cœur, foie, péritoine, poumons, vésicule biliaire) des victimes
animales en vue d’obtenir la litatio, c’est-à-dire l’agrément des victimes offertes en
sacrifice par la divinité bénéficiaire ;
• Prise des auguria (effectuée par des augures) = composante rituelle principale des
« inaugurations » des rois (pendant la période royale), de certains prêtres, de templa
(un templum = un lieu inauguré), de certaines cérémonies ;
• Prise des auspices (effectuée par un magistrat du peuple romain, sous le contrôle
d’un augure ou, du moins, avec l’assistance d’un appariteur appelé pullaire) avant
toute action civile ou militaire importante ;
• Expiation des prodiges (phénomène inhabituel inquiétant) par les autorités
romaines (magistrats et Sénat, après consultation des pontifes et éventuellement,
des haruspices et/ou des uiri sacris faciundis).
•  Rétablissement du rapport harmonieux avec les dieux (la pax deorum).

Importance du calendrier
• Cycle agraire
• Cycle militaire
• Cycle civique

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