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Alimentatio MP
Alimentatio MP
1 De Management Logistique
Titre
Réalisé par :
AMRANI RAOUYAE
Encadré par :
Pr M. BOUACHOUCH(ENCG FES) : Encadrant pédagogique
Etablissement d’accueil :
JOYSON SAFETY SYSTEMS TANGER
Adresse : LOT 17 B2 Zone franche d’exportation Boukhalef Aéroport.
Tél :05.39.39.77.02
Site : www.joysonsafetysystems.
Etablissement d’origine :
École Nationale de Commerce et de Gestion
Encadrants Professionnels :
Mme TOUATI Maryam ingénieure logistique
Encadrant pédagogique :
Monsieur BOUACHOUCH Mustapha professeur de logistique à l’ENCG fès.
Date de début et de fin du stage :
Du 01/03/2021 au 01/06/2021
Soutien financier :
Stage non rémunéré
I
1 Dédicaces
Au dieu Tout puissant
Qui m’a accordé santé, force et courage pendant ces années d’études.
A ma mère BARHOUN Samira
Ma source de bonheur et de tendresse aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer l’immense
amour que je te porte, ni la profonde gratitude pour tous les efforts et les sacrifices que tu n’as jamais cessé de
consentir pour mon instruction et mon bien-être. Je te dédie ce modeste travail en guise de ma reconnaissance
éternelle et de mon amour infini. Que Dieu tout puissant te garde et te procure santé, bonheur et longue vie.
A mon père AMRANI AL Mustapha
L’homme qui porte dans le cœur l’essence même de la bonté et sagesse, l’homme qui m’a appris que la simplicité
et la modestie sont deux valeurs qui font la grandeur de l’âme…. Tes sacrifices, ton amour familial seront à
jamais des principes sacrés pour moi, aucune expression, aucune dédicace ne pourrait exprimer ce que tu
présentes dans ma vie.
A mes chères sœurs Doha et Kamar
« Un frère est le meilleur appui et soutien que l'on puisse avoir en cette vie. » Merci pour votre amour, votre
soutien et vos encouragements. Que Dieu vous procure santé, réussite, prospérité, et beaucoup de bonheur.
A mes chères amies Amal, Maryam, Soukaina
Merci d’avoir été là pour moi dans les bons et les mauvais moments.
A nos chers professeurs de la filière Management Logistique
A toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration de ce travail
A tous ceux qui me sont chers je dédie ce modeste travail
AMRANI Raouyae
II
1 Remerciement
C’est avec un grand plaisir que nous réservons ces lignes en gage de remerciements et de
gratitude à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration et à la réussite de ce travail.
Avant d’entamer ce Projet de Fin d’Etudes, il nous tient à cœur de remercier l’ensemble du corps
professoral et administratif de l’Ecole nationale de Commerce et Gestion -FES pour la qualité
de la formation offerte et d’avoir toujours répondu présents. Nous exprimons notre
reconnaissance et nos vifs remerciements envers notre encadrant pédagogique Mr
BOUACHOUCH Mustapha, pour ses conseils, ses directives, sa disponibilité et son soutien
tout au long de la période du stage.
Nous tenons vivement à exprimer notre gratitude et présenter nos chaleureux remerciements à
Mme TOUATI Maryam, Ingénieure logistique de nous avoir accordée cette opportunité de
découvrir l’environnement de JSS, et pour sa collaboration, ses orientations et sa précieuse
contribution à l’accomplissement de ce travail tout au long de la période de mon stage.
Nous n’oublions pas également d’adresser nos remerciements à toute l’équipe logistique ,
production et qualité pour tout l’intérêt manifesté à l’égard du sujet, pour leur riche contribution
et leurs recommandations pertinentes, ainsi que leur disponibilité malgré l’emploi du temps trop
chargés.
Nous éprouvons une reconnaissance toute spéciale envers toute l’équipe de la logistique de nous
avoir accompagnée durant toute la période de notre stage et d’avoir mis à notre disposition les
moyens humains et matériels nécessaires à l’accomplissement du présent projet.
Enfin nous remercions tous ceux qui nous ont aidée de près ou de loin à réaliser ce travail.
III
1 Résumé
L’industrie automobile marocaine a connu un essor important au cours des dix dernières
années. Une progression fulgurante qui n’est pas près de s’arrêter, puisque le Maroc réalise ses
propres plans de développement et d’amélioration. C’est dans cette optique que Joyson Safety
Systems Tanger, leader dans l’industrie automobile, s’est armée de projets d’amélioration
continue afin d’acquérir un avantage concurrentiel.
Dans ce cadre, s’inscrit notre projet de fin d’études qui s’est déroulé dans l’entreprise «
Joyson Safety Systems Tanger » au sein du département logistique, comme étant un projet
d’amélioration de la gestion des flux dans la chaîne logistique amont. Ce projet consiste à
maîtriser la chaîne logistique amont de l’entreprise, à savoir la gestion de stock de la matière
première adoptée par l’entreprise, dans le but de l’amélioration des processus
d’approvisionnement et l’optimisation du stock de magasin.
Afin d’aboutir aux objectifs que nous nous sommes fixés, nous avons opté pour la démarche
DMAIC.
Mots clés :
IV
1 Abstract
The Moroccan automotive industry has recognized significant growth over the past ten
years. A meteoric progression which is not about to stop since Morocco is carrying out its own
development and continuous improvement plans. It is in this framework that Joyson Safety
Systems Tangier, leader in the automotive industry, has armed itself with continuous
improvement projects in order to keep up with the competitive challenge.
In this regard, my final year project internship took place within the company Joyson
Safety Systems Tangier and more specifically in their "logistics department", where I
contributed in a project in order to improve the materials flow in the upstream supply chain.
The framework in which I worked was basically aligned with their need to improve this flow
in their supply chain upstream. Moreover, the project consists of mastering the company's
logistics supply chain, namely the stock management of the raw material adopted by the
company, with the aim of amelioration procurement processes and optimizing warehouse
stock.
In order to achieve the goals, we have opted for the DMAIC approach.
Key Words:
Joyson Safety Systems; Consumption monitoring; Storage and Supply; SIPOC; Pareto;
AMDEC; Brainstorming; Ishikawa.
V
ملخص 1
شهدت صناعة السيارات المغربية نموا كبيرا على مدى السنوات العشر الماضية .حيث أن المغرب وضع عدة
مخططات تنموية تهدف باألساس إلى المضي قدما بهذا القطاع ومن هذا المنطلق ،شرعت شركة Joyson
. Safety Systems Tanger
وهي شركة رائدة في صناعة السيارات ،في مشاريع تحسين مستمرة من أجل اكتساب ميزة تنافسية .وفي هذا السياق ،فإن
،ضمن قسم مشروعنا الخاص بنهاية الدراسة ،الذي تم في شركة Joyson Safety Systems Tanger
اللوجستيات هو جزء من مشروع لتحسين إدارة التدفقات في سلسلة الخدمات اللوجستية األولية .يتكون هذا المشروع من إتقان سلسلة
الخدمات اللوجستية األولية للشركة ،أي إدارة مخزون المواد الخام التي تعتمدها الشركة ،بهدف تحسين عمليات التوريد وتحسين
مخزون المستودع.
من أجل تحقيق األهداف التي وضعناها ألنفسنا ،اخترنا نهج . DMAIC
؛ AMDEC؛ PARETO؛ SIPOC؛ مراقبة االستهالك ؛ التخزين والتموين ؛ Joyson Safety systems
Ishikawa.؛ Brainstorming
VI
.1 Sommaire
Avant-propos ...............................................................................................................................I
Dédicaces .................................................................................................................................. II
Remerciement ...........................................................................................................................IV
Résumé ...................................................................................................................................... V
Abstract .................................................................................................................................... VI
ملخص.................................................................................................................................... VII
Sommaire .............................................................................................................................. VIII
Liste des figures ....................................................................................................................... XI
Liste des tableaux ....................................................................................................................XII
Liste des abréviations ............................................................................................................ XIII
Introduction générale ................................................................................................................. 1
Partie 1: ............................................................................................................................... 3
Introduction………………………………………………….................................................. 3
1. Chapitre 1 :Concepts de base………................................................................................. 4
1.1 Section :supplychain………………….......................................................................4
1.2 Section : Amélioration……………………………………………. ......................... 5
Chapitre 2 : contaxtualistaion avec le projet…………….......................................... 9
Partie 2 : ……………………………………………………………………………………….
1.2.1 Présentation JSS...........................................................................................24
1.2.1 Historique....................................................................................................... 24
1.2.2 Fiche Technique ............................................................................................. 25
1.2.3 Gouvernance ...................................................................................................26
1.2.4 Activité JSS......................................................................................................26
1.2.5 Certification JSS ............................................................................................. 27
1.2.6 ERP……………………………………………………………………………27
1.2.7 Organigrame JSS………………………………………………………………….....28
1.2.8 Présentation departementlogistique…………………………………………………..28
1.2.9 Processus de production JSS………………………………………………………….29
1.2.10 Processus Moussage…………………………………………………………………..30
1.2.11 Processsu Gainange…………………………………………………………………..30
1.2.12 Processsu Assemblage……………………………………………………………….31
VII
2. Conduite et management du projet ................................................................................... 32
VIII
1. Introduction .....................................................................................................................79
2. Axes d’amélioration et solutions proposées ..................................................................... 80
2.1 Mise en place des cartes Kanban ………………….. ........................................... 80
2.1.1 Description de l’état actuel ................................................................................. 81
2.1.2 Description après la mise en place de la solution ............................................... 82
2.1.3 Description après la mise en place de la solution ............................................... 83
3. Conclusion ........................................................................................................................84
Chapitre 6 : ............................................................................................................................. 85
Phase de contrôle et estimation du gain ............................................................................... 85
1. Introduction ......................................................................................................................85
2. Phase de contrôle .............................................................................................................. 86
2.1 Suivi quotidien des solutions …. .............................................................................. 87
3. Estimation des gains .........................................................................................................88
3.1 Gains chiffrables ...................................................................................................... 88
3.1.1 Gain après la mise en place des cartes Kanban……………………….............. 89
3.2 Gain non-chiffrables ................................................................................................ 90
4. Conclusion ........................................................................................................................90
Conclusion générale &Perspectives .........................................................................................91
Webographie&Bibliographie ...................................................................................................92
Annexe .....................................................................................................................................93
IX
Liste des figures
Figure 1 : Organigramme général de JSS………… ................................................................... 6
Figure 3: Fiche technique de JSS............................................ 8
Figure 4: joyson HD.................................................................................................... 9
Figure 5: Activité JSS.................................................................................................... 10
Figure 6: Diagremme SMART................................................................................................ 10
Figure 7:Traffic des engins ...................................................................................................... 10
Figure 8:Vue 3D de l’espace de stockage verticale ................................................................. 12
Figure 15:Gantt Réel ................................................................................................................ 20
Figure 16:Exemple des e-mails communiqués ......................................................................... 21
Figure 18:Diagramme SIPOC .................................................................................................. 31
Figure 19:Le temps de cycle des différentes opérations .......................................................... 34
Figure 21:VSM actuelle ........................................................................................................... 37
Figure 22:Les Temps non-valeur ajoutée entre les opérations ................................................. 38
Figure 23:Diagramme ISHIKAWA ......................................................................................... 40
Figure 24:Les causes et leurs poids .......................................................................................... 41
Figure 25:Diagramme de Pareto pour le gaspillage ................................................................. 42
Figure 26:Diagramme de Pareto pour la variabilité ................................................................. 43
Figure 27:Diagramme Pareto d'excès ....................................................................................... 43
Figure 28:L'analyse 5 pourquoi pour la non performance du processus .................................. 45
X
Liste des tableaux
Tableau 1:Fiche technique de JSS.............................................................................. 5
Tableau 2:joyson HD .............................................................................................................. 11
Tableau 3:Activité JSS……………………………………………… ..................................... 11
Tableau 4:les clients jss……………………. .......................................................................... 12
Tableau 5:Diagremme SMART……………………................................................................ 13
Tableau 6:Périmètre du projet .................................................................................................. 19
Tableau 7:Echelle de l'AMDEC ............................................................................................... 21
Tableau 8:L'analyse de l'AMDEC ............................................................................................ 23
Tableau 9:Méthode QQOQCP ................................................................................................. 26
Tableau 10:le Gain après la mise en place d'es Kanbans…………………………….............. 64
Tableau 11:le Gain après la création des cartes Kanbans………………………..................... 64
Tableau 12:Les gains non-chiffrables ...................................................................................... 65
XI
Liste des abréviations
AMDEC : Analyse des modes de défaillances, de leurs effets et leur criticité.
PO : performance opérationnelle.
TC :Temps de cycle
XII
.1.1 Introduction générale
Le Maroc est actuellement parmi les pays avec une économie la plus avancée en Afrique, il a
relevé le challenge pour devenir un hub mondial plus pratiquement en industrie automobile.
Aujourd’hui, l’industrie automobile marocaine s’est hissée à des niveaux de croissances assez
soutenus. Sa performance est remarquable à l’export ; avec plus de 250 industriels nationaux
et internationaux, le rendement des entreprises continue à jouir.
La proactivité est un outil nécessaire et essentiel dans la gestion des projets, c’est ainsi la base
de la performance économique et plus particulièrement dans le domaine industriel, de manière
à ce qu’elle permet de s’inscrire dans une veille permanente, régulière et assidue, garantissant
ainsi aux entreprises une efficacité inédite ainsi qu’opérationnelle dans leurs champs
d’application.
C’est donc ici ou se retrouve Joyson safety system, avec une vision dynamique, proactive et
agissante lui permettant ainsi une amélioration continue et donc une forte performance vis-à-
vis de ses concurrents, tout en adoptant la logique KAIZEN qui cible principalement
l’amélioration continue des processus, des activités, avec l’élimination des gaspillages, la
diminution des risques et l’optimisation de la productivité, clé alors de l’essor de JSS à pas
géants lors des dernières années.
Le présent rapport étale l’étude du projet d’amélioration au sein de la chaîne logistique amont.
L’objectif principal est donc d’atteindre une optimisation maximale et une amélioration
efficace de l’ensemble des opérations au sein de l’entité à savoir :
1
1 Partie 1 :
1 Cadre conceptuel et
théorique
2
Cadre conceptuel et théorique
.1 Introduction :
Comme cité avant, le 21ème siècle fait l’objet d’une révolution industrielle intacte, c’est donc
une raison évidente qui a poussé les entreprises à chercher de nouvelles techniques de gestion
industrielle.
La gestion industrielle ou gestion de production ne se confond pas avec la gestion des stocks
et donc encore moins avec la gestion de l’entrepôt mais elle s’interface avec ces dernières tant
vers l’amont que vers l’aval. Il est donc essentiel que le logisticien ait quelques notions des
organisations avec qui il collabore. Par ailleurs, la gestion industrielle prend en compte
beaucoup de techniques d’amélioration des différents éléments logistiques dans le contexte de
l’industrie notamment ; le MPR (le material requirements planning), le juste à temps, la gestion
de stock de manière à ce que l’entreprise maitrise ses stocks en amont et en aval, pour ne pas
en découler des charges colossales qui se traduisent en premier lieu par une perte d’espace ; de
main d’ouvre et bien entendu du temps. On retrouvera également la technique Kanban qui,
théorisé par Toyota dans les années 1970, le système Kanban, évoqué ci-dessus, est un outil
au service de la démarche du « Juste-à-temps ». Il est destiné à réduire les stocks d’encours. Il
est particulièrement adapté à des fabrications d’articles en série relativement importantes.
Ce système, en suivant le principe des flux tirés, consiste à ne produire que le nombre
strictement nécessaire de pièces ou de composants. Comme il n’est généralement pas possible
de produire et d’acheminer les composants un par un, l’on va déterminer la taille des lots de
production la plus petite mais néanmoins raisonnable (quantité économique).
On cite aussi d’autres méthodes de gestion industrielle, à savoir le Kaizen, qui quant à lui,
propose de d’effectuer en permanence des actions d’amélioration avec le fil conducteur 5s. et
bien d’autres méthodes qui s’inscrivent dans la gestion industrielle.
Par ailleurs, du moment qu’on cite l’industrie ceci nous mène automatiquement au concept de
la supply chain, des méthodes de gestion, d’amélioration des stocks, entrepôts et processus ;
c’est ce qui fera l’objet de cette partie dans une aire purement théorique.
3
.2 Chapitre 1 :
Concepts de base
4
Cadre conceptuel et théorique
Une supply chain est donc la chaîne de tous les intervenants de toutes les
entreprises qui contribuent à apporter un produit à des consommateurs ou
à des entreprises utilisatrices pour produire d’autres biens ou les
consommer. Flux physiques, flux d’information mais aussi flux
financiers rythment l’écoulement d’une chaîne logistique à laquelle se
greffent des questions de nature juridique relatives en particulier au
transfert de propriété des marchandises et de responsabilité.
Le supply chain management est donc la fonction qui porte son attention
en premier lieu aux interfaces qui se situent entre :
o rapprocher et en délai.
5
Éliminer les opérations sans valeur ajoutée dispendieuse en coût
opérationnel, en stocks intermédiaires donc pas un concept neutre,
strictement descriptif. C’est un concept moteur qui joue le rôle d’un
paradigme – au sens de Kuhn –, c’est-à-dire d’une représentation
implicite qui contribue à orienter les efforts des logisticiens et plus
généralement des dirigeants d’entreprise. Les éléments qui selon nous
caractérisent ce paradigme sont les suivants : le supply chain
management a vocation à nourrir le lien entre la demande des
consommateurs devant être satisfaite et la production à partir de
ressources rares et coûteuses. Servir la demande et donc réaliser de la
valeur au cœur de ce paradigme. (SUPPLY CHAIN ET
LOFISTIQUE,2016)
6
Cadre conceptuel et théorique
7
Pour la deuxième étape qui est « faire » ; elle consiste à mettre en œuvre le planning
et les solutions retenues en exécutant les différentes actions définies dans l'étape
précédente. Cette phase doit être menée par le responsable et l'équipe chargée du
projet effectuera les missions qui lui ont été assignées. Cependant, les ressources et
les moyens nécessaires à l'exécution des tâches doivent être mis à la disposition de
l'équipe afin d'éviter la suspension du projet.
8
Cadre conceptuel et théorique
9
Une gestion des stocks est une gestion sélective.
Classifications des articles selon :
Critère de désignation.
Critère de valeur.
Classification ABC : différencier les articles en fonction de la valeur des sorties
annuelles des stocks. Principe 80-20 (Loi de Pareto).
Les systèmes de gestion de stock à traiter sont adaptés aux articles dont :
La durée de vie est long.
La demande présente des variations limitées autour d’une moyenne.
Le délai de réapprovisionnement est variable autour d’une moyenne.
On en déduit les principes de deux grands systèmes de gestion des stocks :
Système à quantité fixe et à périodicité variable. (À point de commande)
Système à périodicité fixe et quantité variable. (À recomplètement périodique)
Etude du système à point de commande :
10
Cadre conceptuel et théorique
Remarques :
Lorsque le niveau de recomplètement est fixé très haut : le stock moyen et les
coûts de détention sont élevés.
Lorsque le niveau de recomplètement trop bas : le stock moyen diminue et le
risque de rupture croit.
Coïncider les périodicités de recomplètement avec un multiple des périodicités de
lancement dans l’entreprise ou chez le fournisseur.
Le système étant « aveugle » à l’intérieur d’une période.
11
.3 Chapitre 2 :
Contextualisation avec le
projet
12
Cadre conceptuel et théorique
13
Une plateforme cross dock : Le cross docking (ou correspondance) est un mode
d'organisation des flux logistiques permettant d'articuler et de croiser (d'où son
nom), des flux d'approvisionnement en provenance de fournisseurs avec des flux de
livraison terminale en direction de points de livraison
Un Hub : (ou plate-forme de correspondance) est une zone d’interface privilégiée
par sa position spatiale et ses infrastructures de communication
Il existe trois formes d’entrepôts :
L’implantation en L: C’est un type d’implantation en forme de la lettre L dont la
zone des entrées et de sorties sont séparées par la zone de stockage.
Avantages
Mutualisation d’équipe
Inconvénients
Déchargement étroit
Moins d’accidents
14
Cadre conceptuel et théorique
Possibilité d’extension
Inconvénients
Inconvénients
15
Les entrepôts et bâtiments de stockage sont à considérer dans le cadre de la
distribution physique des produits.
La distribution physique reprend l'ensemble des opérations de transport,
manutention et de stockage qui permet l'acheminement des produits (finis ou
semi-finis) depuis le producteur jusqu'au client.
Un schéma illustre la situation de la distribution.
Il est à noter que suivant la nature du produit, l'importance due aux coûts de
manutention, transport et stockage peut monter de quelques à quelques dizaines
de % du prix de revient.
les structures de la distribution :
Elles sont conditionnées par deux facteurs :
-accroissement du nombre de produits mis en circulation,
- augmentation de la consommation.
L'évolution se fait suivant 3 voies :
- rationalisation des processus et des moyens de stockage et de manutention,
- développement de la distribution physique pour compte d'autrui,
- concentration des réseaux de dépôts.
Comment rechercher le nombre optimum de centres de distribution ?
Le produit entre dans un circuit de distribution. Il subit un supplément de coût
du fait de ce processus.
Le nombre optimal de centres de distribution sera celui pour lequel la somme
des suppléments de coûts attachés à chaque produit sera minimale.
Entrons dans le détail :
Les frais supplémentaires apparaissent du fait :
des transports, T
des manutentions, M
de l'emballage et du conditionnement, C
du stockage. S
16
Cadre conceptuel et théorique
17
complément d'information nécessaire à une compréhension la plus complète
possible du fonctionnement du processus y compris, lorsque nécessaire, les
objectifs à atteindre. Dans le cas de processus complexe il pourra être adjoint une
représentation graphique ainsi qu'une cartographie complète des processus. Au sein
d’une organisation, il existe un nombre de processus essentiels. Entre deux
processus il y a une relation de type client-fournisseur :
- Les données de sortie du processus n sont les données d’entrée du processus n+1.
- Le processus n (le fournisseur) livre au processus n+1 (le client) un résultat qui
peut être un produit mais aussi un service-prestation.
- Pour que cet ensemble de processus soit efficace et repose sur une base
d’amélioration continue, on voit vite que l’activité n devrait se faire sur des
spécifications qui satisfont n+1 (le client) - n+1 (le client) devrait donner du feed-
back à n au regard de son résultat livré.
18
Cadre conceptuel et théorique
produit ou service et peuvent englober selon les cas les activités suivantes :
recherche marketing, développement des nouveaux produits, avant-vente,
vente, conception, production...
Les processus de support ou de soutien : Leur fonction réside à contribuer
au bon fonctionnement des autres processus par l'apport de ressources
nécessaires : exemple : gestion des compétences, formation et qualification
des auditeurs, gestion de la trésorerie, achats... Ces processus nourrissent
tous les autres.
Les processus de pilotage ou de management : Ils représentent l'activité
d'élaboration des informations internes permettant le pilotage de l'activité de
l'entreprise. On distingue souvent le pilotage opérationnel et le pilotage
stratégique. 4. Modélisation du processus : Le processus logistique global, et
les sous-processus qui le composent, comprennent systématiquement les trois
phases du management : la planification, l’exécution et la maîtrise (contrôle).
19
l’utilisateur final en passant par les chaînes de production et de distribution.
D’autres définitions présentent le SCM comme un principe de management. Le
Council of Supply Chain Management Professionals propose la définition suivante :
« le supply chain management comprend la planification et la gestion de toutes les
activités impliquées dans le sourcing et l’approvisionnement, la transformation et
toutes les activités logistiques. Il inclut également la coordination et la collaboration
avec des partenaires qui peuvent être des fournisseurs, des intermédiaires, des
prestataires et des clients. Le SCM est une fonction d’intégration dont le rôle
principal est d’intégrer les différents métiers et les différents processus dans et entre
les entreprises au sein d’un modèle cohérent et performant. Il inclut toutes les
activités de gestion de la logistique citées ci-dessus ainsi que les opérations de
production, et il pilote la coordination des processus et des activités au sein et entre
le marketing, les ventes, le développement produit, la finance et les technologies de
l’information ». Une définition, qui présente le supply chain management en termes
d’objectif, est fréquemment utilisée : « Le processus pour obtenir le bon produit au
bon endroit au bon moment et au meilleur coût ».
Si le terme supply chain management prête à confusion c’est aussi parce que les
mots supply et chain prêtent eux-mêmes à confusion. Les chaînes logistiques ne
traitent pas uniquement de l’offre (supply), mais aussi de la demande. Elles sont
plus souvent organisées en réseau qu’en chaîne. Pour ajouter à la confusion,
d’autres termes proches sont également utilisés : inbound logistics, outbound
logistics, materials management, demand chain ou encore value chain. La logistique
amont (inbound logistics), ou logistique d’approvisionnement, est « l’ensemble des
activités liées à la réception, au stockage et à la distribution (au sein de l’entreprise)
des matières premières et composants, telles que la manutention des marchandises,
la gestion des entrepôts, le contrôle des stocks, l’ordonnancement des transports et
le retour aux fournisseurs ».
La logistique interne est l’ensemble des activités liées à l’acheminement des
produits au sein de l’entreprise.
La logistique avale (outbound logistics) est « l’ensemble des activités liées à la
collecte, au stockage et à la distribution de produits à des acheteurs, telles que la
gestion des entrepôts de produits finis, la manutention des marchandises,
20
Cadre conceptuel et théorique
21
1 Partie 2 :
Volet pratique
22
Cadre conceptuel et théorique
.1 Chapitre 1 :
Présentation de l'organisme
d'accueil et Conduite de
projet
Le présent chapitre sera dédié à la présentation de
l’organisme d’accueil JOYSON SAFETY
SYSTEMS et en particulier le une description du
cadre projet
23
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
.1.1.1 Introduction :
Ce chapitre présente dans sa première partie, l’organisme dans lequel s’est déroulé
mon projet et une deuxième qui concerne le cadre général du projet à savoir
l’énoncé de la problématique et le management du projet.
24
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
Fiche signalétique
25
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
:
Figure 2 :JOYSON SAFETY TANGER
26
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
SEAT
MERCEDES BENZ
BMW
RENAULT
FORD
SKODA
Porsche
Figure 4 : Clients JSS
.1.1.3.7L’ERP utilisé
Joyson Safety Systems utilise le progiciel AS400 qui est apparu en 1987,
pour la gestion de l’ensemble de ses processus à savoir : Comptabilité,
Finance, Approvisionnement..., etc.
Directeur général
Contrôleur de gestion
28
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
Service Missions
Planification ● La planification du tableau du Truck Préparation
Area ;
● La création des ordres de fabrication sur l’AS400 ;
● La coordination entre le département production et le
département logistique.
Transport ● Le choix du mode du transport export/import de
l’entreprise
● Le suivi des camions provenant de l’extérieur ;
● La procédure de dédouanement
● Le transport des retournables.
Approvisionnement ● La coordination entre fournisseur- entreprise- client ;
● Le suivi du stock MP ;
● Le suivi de packaging et retournables.
Entreposage ● La gestion du stock (MP – EC – PF) ;
Réception et ● La gestion des emballages et les retournables ;
expédition
● La préparation des fiches de formalité de chaque
export/import
● La déclaration de la réception des produits.
• Moussage;
• Gainage
• Assemblage.
29
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
30
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
31
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
32
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
o T pour Temporel : L’objectif doit être défini dans le temps avec une
durée précise.
Le tableau ci-dessous regroupe les objectifs de ce projet selon la méthode
SMART :
SMART Objectifs
Spécifique Amélioration du processus alimentation au sein du magasin MP
33
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
A qui rend
-il service? Sur quoi agit
-il
Département logistique Magasins PF & MP?
Amélioration des
Processus de la
Chaîne logistique
34
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
35
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
36
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
et de leur criticité), qui est considérée parmi les outils les plus performants pour
l’analyse des risques. Cette méthode permet de définir les éventuelles défaillances,
dans notre cas ce sont des risques qui peuvent pénaliser le projet et causer
l’insatisfaction du client qui est le maitre d’ouvrage. Ces risques ont été décelés par
l’aide des anciennes analyses faites à cet égard
Les coefficients de cotation ont été utilisé afin de prioriser la criticité des risques sont représentés
dans les tableaux suivants :
Gravité Probabilité d’occurrence Détectabilité
𝑪=𝑮×𝑶×𝑫
37
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
informations informations
nécessaires nécessaires.
Résistances aux Résistance du Annulation 5 3 3 45 - Convaincre
changements personnel au des actions l’équipe du
changement proposées projet de son
intérêt avec des
faits.
- Expliquer les
bénéfices et les
gains du projet.
Difficultés de Manque de Les 5 1 1 5 -Communiquer
collecte des collaboration solutions avec
informations du personnel proposées l’encadrant en
nécessaires ne cas de besoin
répondront d’informations
pas au
besoin réel
38
Présentation de l’organisme d’accueil et conduite de projet
DMAIC propose 5 étapes pour résoudre les problèmes récurrents ou les problèmes
dont les causes racines ne sont pas encore identifiées :
3. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté en premier lieu l’environnement de travail
MARSA MAROC en général et l’organisme d’accueil DTV avec ses différentes
activités de services. En deuxième lieu, nous avons abordé le contexte général du
projet au niveau duquel nous avons défini le cahier des charges, le management et la
conduite du projet, et finalement la démarche utilisée afin de traiter les problèmes
rencontrés.
39
Phase de définition de la démarche DMAIC
Chapitre 2 :
Phase de définition de la
démarche DMAIC
Ce chapitre est réservé à la première phase de
la démarche DMAIC, à savoir :la phase
Définir où nous posons clairement la
problématique de notre projet et les méthodes
utilisées.
40
Phase de définition de la démarche DMAIC
1. Introduction
Pour mener à bien la première étape de la démarche DMAIC, nous avons eu
recours, au fur et à mesure, à des méthodes et des outils que nous avons appris tout
au long de notre parcours ENCGiste à savoir :
• Diagramme SIPOC pour avoir une vision générale sur les différents
contributeurs dans un processus.
2. L’outil QQOQCP
Afin de bien clarifier et détailler les questions auxquelles on vise à répondre, on a
adopté une méthode assez connue par QQOQCCP. La méthode QQOQCCP (Quoi,
Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi), c’est un outil adaptable à diverses
problématiques permettant la récolte d’informations précises et exhaustives d’une
situation et d’en mesurer le niveau de connaissance que l’on possède.
Dans le cas de notre problématique le tableau suivant résume les différentes réponses :
Qui ? Le département logistique
Quoi ? Dysfonctionnement de la chaîne
logistique amont
Où ? Magasins MP
Quand ? Lors des opérations d’alimentation
Comment ? Définir la problématique :
-Mesurer le processus d’alimentation
-Déterminer les causes des problèmes
-Proposer des pistes d’amélioration
Pourquoi ? -Eliminer toute sources de gaspillage,
variabilité et excès
-Optimiser les ressources
41
Phase de définition de la démarche DMAIC
Joyson safety systems s’inscrit dans une chaîne bien détaillée lui permettant ainsi d’assurer
son activité et donc d’assouvir les besoins du marché en termes de volants, il s’agit d’un
suivi des flux qu’ils soient informationnels, physiques ou monétaire dès leur atterrissage
aux quais de l’entreprises jusqu’à leur décollage pour les clients.
Ci-dessous une présentation bien détaillée de la Business Process Model and Notation qui explique plus
explicitement les processus de l’entité.
42
Phase de définition de la démarche DMAIC
Au niveau du Magasin PF :
43
Phase de définition de la démarche DMAIC
En ce qui concerne le dépôt des matières premières, ceci se fait selon 2 cas :
Si la zone de réception est vide : dans ce cas, l’agent de manutention
déplace les articles de MP directement dans leur zone de réception pour
être checkés.
Si la zone de réception est chargée : dans ce cas, les MP sont stockées
temporairement dans la zone de stationnement des engins (chariot
élévateur/gerbeur…)
Qui ? le cariste
Quand ? lors de la réception des matières premières
Comment ? assure le déplacement des articles reçus à leurs zones de
réception
Au niveau du magasin MP :
Les MP réceptionnées ne sont stockées dans le magasin MP jusqu’après
l’apparition du besoin. En effet, il existe une politique de stock qu’il faudra
pas dépasser, le stock est une charge pour l’entreprise, et donc chaque société
est contrainte à ne pas franchir un seuil, pour ceci, JSS travaille avec un
système de flux tirés, basés sur la demande, donc en cas de besoin, les agents
de magasin MP s’approvisionnent de leur stock qui est déclaré comme étant
sous réception, et ensuite ils assurent la production.
Qui ? le magasinier MP/ le cariste
Quand ? lors d’un besoin de MP
Comment ? assure le déplacement des _ç
Au niveau de la production :
Le processus de production de de JSS se compose de 3 principales étapes :
44
Phase de définition de la démarche DMAIC
4. Diagramme SIPOC
Après avoir expliqué le processus de la livraison à l’import dans le DTV,
nous avons passé à l’élaboration du diagramme SIPOC (Supplier – Input
– Process – Output – Costumer) qui est un outil efficace pour avoir une
vision générale sur les différents contributeurs depuis le premier
fournisseur jusqu’au client final, et par conséquence la localisation
précise des sources des anomalies.
45
Phase de définition de la démarche DMAIC
5. Conclusion
Après avoir défini le problème, les objectifs du projet et le
processus en question. Les étapes « Mesurer » et « Analyser » s’avèrent
primordiales afin de collecter les différentes données issues du terrain,
déterminer les causes racines de la problématique, et proposer par la suite
des pistes d’amélioration.
46
Chapitre 3 :
Phase Mesure et Analyse
de la démarche DMAIC
Le présent chapitre sera consacré aux phases :
Mesurer et Analyser de la démarche DMAIC.
Nous allons déterminer les causes racines de
notre problématique à travers les mesures
collectées.
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons procéder au détail de la problématique
« Processus non organisé de l’alimentation », tout ceci à travers l’analyse
DMAIC, dans la phase mesure et analyse, pour exposer en profondeur
ainsi qu’en chiffre les détails de la problématique. En premier lieu nous
allons tendre vers une phase de mesure te collecte des données, ensuite et
en dernier lieu, nous allons entamer l’analyse des résultats pour identifier
les causes racines des problèmes.
2. Phase de la mesure
2.1 Préparation à la collecte des données
Puisque la collecte des données est une étape primordiale dans la phase de
mesure de la démarche DMAIC, et pour garantir des résultats fiables, il
faut s’assurer de :
Intéprétation :
Comme nous pouvons le remarquer, le mal fonctionnement de la chaîne logistique
est dû à plusieurs anomalies internes, et qui ont fait l’objet aussi de mes taches au
sein de société.
Par exemple le retard de livraison, ou parfois même l’indisponibilité des quais,
sachant qu’on niveau de ces derniers Joyson suit une politique de priorité,
autrement dit, s’il y’a un besoin instantané au niveau des matières premières, le
camion chargé entre en première position pour décharger la cargaison, celle-ci est
déposée en vrac dans le magasin des produits finis et subit le check-in pour
vérification.
Après le processus production qui consiste au passage de trois phases ; moussage,
gainage et assemblage, le volant passe au contrôle qualité pour s’assurer que le
produit fini est conforme aux exigences des clients de tous les côtés, à ce moment
s’il est ok, il passe directement à l’emballage et ensuite au stockage, si c’est
l’inverse, il entre dans un processus nommé rework, qui consiste principalement en
le dégainage et la reproduction du volant pour ne pas perdre sa matière.
Or qu’au niveau du stockage, le magasin PF s’annonce en sur stockage, ceci est dû
en particulier aux retours, ainsi qu’aux produits obsolètes ; ces derniers manquent
de traitement, et donc constituent une charge pour le magasin et côté espace et côté
effort et ressources.
Le sur stockage du magasin engendre également un non-respect du principe FIFO,
ce qui décale en l’occurrence l’heure de chargement et d’expédition.
Pour récapituler, ce que nous pouvons remarquer dans cette cartographie des
processus (VSM), c’est qu’il existe plusieurs NVA (non valeurs ajoutées)
notamment :
Retard alimentation
Non traitement des produits obsolètes
Non-respect du FIFO
Interprétation du tableau :
D’après le tableau, il est remarquable qu’en moyenne le distributeur ou magasinier
fait 8 mouvements par heure ce qui est équivalent à 64 mouvements par shift, une
fréquence d’alimentation assez élevée et colossale qui engendre une immense perte
de temps, ainsi que de ressources, sans oublier que ceci affecte les distributeurs et
leurs provoquent une dispersion au niveau des autres taches et donc éventuellement
une perturbation au niveau du déroulement de la chaîne logistique.
Par ailleurs, lorsque le distributeur se déplace avec une fréquence aussi rituelle que
celle-là, celui-là se trouve devant une surcharge de travail invincible et
accumulative, ce qui l’empêche donc à accomplir les autres tâches qui lui sont
proclamées
Pour savoir à quel point cette multiplicité des mouvements affecte la cadence de
travail des distributeurs et magasiniers MP, nous avons procédé à un détail et un
chronométrage de leurs tâches quotidiennes.
Distributeur
Durée
Fréquence/sh
prévue de Réel
ift
l'opération
Alimentation de 00 :05:56 équivalent à
00:03:00 60-70
MP 05 :56 :00/shift
Booking sur
00:50:00 1 01 :03 :00
Hydra
Transfert
physique et 00:11:44 5 00:45 :00
système
Tableau 7: Chronométrage distributeur
Interprétation du tableau :
Il est visible que le temps affecté au standard pour les tâches est largement
dépassé ; ceci est dû principalement à l’alimentation puisqu’elle a la fréquence la
plus élevée de 60/70 mouvements par shift. Ceci affecte largement les autres
opérations.
Magasinier
Durée de Fréquenc
Réel
l'opération e
Déchargement des
00:50:00 1 01:30:06
remorques
Vérification de la
réception de
00:45:00 1 01:15:00
MP(Physique,
Facture)
Transfert MP vers
08:00:00 08:00:00
rayonnage
Déclaration Hydra
preassembly 00:15:00 1 00:45:02
Booking sur
système MP (INVIA) 00:30:00 00:48:32
Remplissage des
tableaux
Kamashibai 00:10:00 2 00:14:23
00:21:00
Saisir les références 21min pour
sur Fichier Excel chaque 20 00:25:14 soit
réf 7 02:56:38
Interprétation du tableau :
On remarque un décalage entre le temps affecté au niveau du standard et celui
consommé.
Magasinier +
Distributeur
Durée de
l'opératio Fréquence Réel
n
L'inventaire Weekly 08:00:00 hebdomadaire 08:00:00
Inventaire Urgent 00:55:00 Inventaire urgent 01:10:02
à chaque arrivée
Impression des étiquettes 00:25:00 de MP 00:45:00
Chez le distributeur
Après 15 jours de chronométrage, nous avons pu établir une base de données qui
contient tous les résultats que nous avons trouvés sous format des tableaux Excel.
Voici le résumé de notre résultat :
01:03:00
00:56:30
00:50:00
00:45:00
00:28:22
Durée standard
01:12:00
00:57:36
00:43:12
00:28:48
00:14:24
00:00:00
Chez le magasinier :
Mesure des opérations chez le magasinier
08:24:00
07:12:00
06:00:00
04:48:00
03:36:00
02:24:00
01:12:00
00:00:00
Déchargement des
remorques
08:24:00
Saisir les references sur07:12:00
06:00:00 Verification de la
Fichier Excel 04:48:00 reception de…
03:36:00
02:24:00
01:12:00
00:00:00
Remplissage des tableaux Transfert MP vers
Kamashibai rayonnage
3. Phase d’analyse
Après avoir mesuré et analysé les flux et les opérations au niveau du magasin MP nous
pouvons révéler les facteurs impactant la performance opérationnelle, soient les sources des
gaspillages, Les sources de variabilités et situations d’excès.
.
Défauts et erreurs :
Le manque de formation en chariot crée des accidents et des erreurs de conduite, le
cas était pour une porte du quai d’entrée au magasin de produit chimique, les
distributeurs pendant ces périodes d’arrêt étaient obligés d’apporter les MP.
La multiplicité des tâches crée parfois des manques de concentration chez les
distributeurs, et donc ils oublient parfois de mentionner le transfert sur système ou
même l’alimentation en des matières non demandées.
Pertes de temps :
Utilisation du téléphone portable lors de la conduite
60
Phase de Mesure et Analyse de la démarche DMAIC
Pour bien illustrer ces anomalies, nous avons établi un diagramme d’ISHIKAWA
(Diagramme Cause/Effet).
61
Phase de Mesure et Analyse de la démarche DMAIC
Pour former le diagramme de Pareto, il faut tout d’abord classer les sources de
gaspillages en ordre décroissant selon leurs poids puis calculer le pourcentage de
chaque source suivie du pourcentage cumulé et enfin représenter les résultats sous
forme d’histogramme.
62
Phase de Mesure et Analyse de la démarche DMAIC
Poids Fréquenc
Causes Poids cumul e
é cumulée
Conflits 10 10 20%
Quais chargés 10 20 41%
utilisation du téléphone lors de
l'alimentation 8 28 57%
Gaspillag
Déplacement des matières premières 8 36 73%
e
multiplicité des tâches 5 41 84%
temps de pause supérieur à 30min 4 45 92%
Manque de formation 3 48 98%
La performance de la chaîne logistique
63
Phase de Mesure et Analyse de la démarche DMAIC
Pour le gaspillage :
Pour l’excès:
64
Phase de Mesure et Analyse de la démarche DMAIC
Interprétation :
Avec le même principe du gaspillage, les causes de variabilité dont on doit
impérativement agir sont :
L’espace non exploité;
Mauvaise répartition des tâches;
Pour la variabilité:
65
Phase de Mesure et Analyse de la démarche DMAIC
Bien que la méthode se nomme « Les 5 pourquoi », il se peut que la question « Pourquoi
? » se pose moins de 5 fois ou plus de 5 fois selon le problème. Le résultat de l’analyse 5
Pourquoi est illustré dans la figure suivante :
66
P P P
? ? ?
Informations Non-respect du Multiplicité
citées kamishibai des taches
Lenteur de
verbalement
passation de
shift Plus de temps pour respecter les
standards
Non exploitation de
Le déplacement
MP non l’espace magasin MP
des matières
premières réceptionnée
Non-respect des 5s
Excès
4. Conclusion
Maintenant que les dysfonctionnements principaux sont bien déterminés, il serait
judicieux de passer à l’étape des actions amélioratives afin d’apporter des solutions
convenables et établir un plan d’action efficace.
68
Recherche des pistes d’amélioration
Chapitre 4 :
Recherche des pistes
d’amélioration
Après avoir préparé la base nécessaire pour
aborder l’accomplissement de nos missions, ce
chapitre sera consacré pour mettre en œuvre les
solutions capables de répondre à notre Objectif.
69
Recherche des pistes d’amélioration
1. Introduction
Dans les chapitres qui précèdent nous avons décortiqué notre problématique pour
pouvoir détecter les paramètres nécessaires pour analyser la situation actuelle d’une
manière pertinente.
Les résultats de la phase d’analyse et l’étude de Pareto ont permis de détecter les
causes majeures des différentes sources de gaspillage, d’excès et de variabilité, et on
les synthétise comme suit :
Les kanbans qui se trouvent au niveau des postes de production ne supportent pas
un nombre élevé des matières premières, donc les articles déposés sont vites
consommés, ce qui provoque en l’occurrence une fréquence de mouvements assez
élevée.
70
Recherche des pistes d’amélioration
On remarque que les cartons flow ci-dessus ont une taille petite qui ne permet pas
de supporter un nombre élevé de matières premières , ils disposent d’une base
déroulante sauf qu’elle n’est pas opérationnelle, puisqu’elle est pas assez diagonale
pour faire filer la matière première.
71
Recherche des pistes d’amélioration
L’objectif est donc qu’on ait des cartons flow plus étroits et larges, qui répondent
aux règles de sécurité, tout en étant faciles à lever avec une base déroulante
permettant ainsi de donner une visibilité à l’alimentateur sans se déplacer jusqu’à
là-bas.
72
Recherche des pistes d’amélioration
Comme on peut remarquer dans la figure ci-dessus, le chariot utilisé ne garantit pas
une sécurité pour transporter les petites pièces , ainsi que pour mettre une grande
quantité des matières premières.
Réel(tr/Shif Objectif(tr/Shi
t) ft)
La fréquence des tournées du
distributeur pour l'alimentation 60 4
74
Recherche des pistes d’amélioration
Une fiche d’instruction sera un bon moyen pour éclaircir les tâches quotidiennes et
en l’occurrence respecter les priorités. Ceci facilitera le travail, et va organiser la
cadence des processus au sein du magasin des matières premières.
La fiche ci-dessus représente la fiche d’instruction proposée pour suivre les tâches
des magasiniers et ainsi traquer leurs priorités, de cette manière ils seront plus
amenés à diminuer les temps morts.
75
Recherche des pistes d’amélioration
Ensuite la meilleure technique à adopter pour organiser son entrepôt est la méthode
des 5S.
La méthode 5S est d'origine japonaise. Elle a été créée pour la production des usines
Toyota.
Les 5S ont été inventés pour les ateliers, mais ils s'appliquent aussi bien dans les
services et les bureaux.
76
Recherche des pistes d’amélioration
77
Recherche des pistes d’amélioration
3. Conclusion
Cette partie a été consacrée aux solutions possibles pour chaque action à non-valeur
ajoutée traitée dans la phase d’analyse. Il reste à vérifier si elles peuvent résoudre les
problèmes en mesurant les gains de chaque solution dans la phase « Contrôler ».
78
Contrôle et estimation des gains
Chapitre 6 :
Phase de contrôle et
estimation du gain
Ce dernier chapitre sera consacré à la mise
en place des actions de contrôle et
l’estimation des gains du projet.
79
Contrôle et estimation des gains
1. Introduction
La phase de contrôle ou pilotage consiste généralement à évaluer les indicateurs
permettant de mesurer la performance du processus étudié, et donc la pertinence du
plan d'améliorations mis en œuvre. D’une autre part, à cause de la durée du stage,
nous n’avons pas eu l’opportunité d’assister à l’application effective de toutes les
solutions proposées. Néanmoins, les gains envisagés englobent l’élimination des
gaspillages, la réduction de la variabilité et les situations d’excès, et par conséquence
l’amélioration de la performance opérationnelle.
2. Phase de contrôle
Après la mise en place des cartes Kanbans, les postes de production n’auront plus
accès au magasin de matières premières.
Réel/shift Objectif
La fréquence de
déplacement des 3 en cas
opérateurs vers MP 64 d’urgence
80
Contrôle et estimation des gains
81
Contrôle et estimation des gains
82
Annexe
4. Conclusion
A travers ce projet nous avons pu développer plusieurs compétences théoriques et
pratiques, d’analyse et de diagnostic, de communication et d’esprit d’équipe. Ainsi,
nous avons eu l’opportunité d’assister à des réunions importantes et de participer
dans la prise des décisions stratégiques, ce qui a renforcé notre esprit professionnel.
84
Annexe
Conclusion&Perspectives
85
Annexe
Webographie&Bibliographie
.1.1.2 Webographie&Bibliographie
• Documentation : Cours Mme SAHBANI Siham Gestion des stocks;
• http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Logistique/Six-sigma.htm
Consulté le:04/04/2022
86
Annexe
• https://www.jss.co.ma/accueil;jsessionid=A27A4209C8D55972FA664D919
D7BDE34 Consulté le :04/05/2022
• https://www.jss.co.ma/documents/10157/1643158/RAPPORT_ESG_2020_
VF.pdf
• https://www.fiat.ma/content/dam/fiat/fr/brochure/new/Tipo_Catalogue.pdf
Consulté le :08/05/2021
• https://www.mawarid.ma/document-1203.html Consulté le :25/04/2022
• https://www.advaloris.ch/nos-services/intelligence-
organisationnelle/amelioration-deperformance-operationnelle-
organisationnelle-dune-entreprise Consulté le: 13/05/2022
87