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I. L’école classique
Elle désigne l’ensemble des théoriciens qui ont étudié l’organisation des entreprises en se
référant à un certain nombre de pratiques tel que la hiérarchie, l’unité de commandement, la
subordination, la spécialisation, etc.
2. McGregor Douglas
Mc Gregor distingue deux théories :
- La théorie X : elle suppose que l’individu a une aversion pour le travail, il éprouve
le besoin d’être dirigé, il ne prend pas d’initiative et évite les responsabilités. Ce
genre d’individus ont besoin de contrôle de type carotte-bâton pour le pousser à
réaliser son travail efficacement.
- La théorie Y : elle suppose que l’individu n’a pas d’aversion pour le travail. Il est
apte à faire preuve de créativité et à assumer des responsabilités, il s’investit à
condition de le récompenser.
3. Maslow
Voir Maslow
4. Frederick Herzberg
Selon Herzberg, la motivation ne vient pas de l’élimination des facteurs d’insatisfaction, mais
s’obtient par le développement des facteurs de motivation tels que la réalisation de soins,
l’exécution d’un travail intéressant, l’initiative, la responsabilité, la promotion, etc.
1. Joan Woodward
Selon Woodward c’est de l’ adéquation technologique et de la structure dont dépend
l’entreprise. Elle distingue :
- Les entreprises de production à l’unité ou en petites séries, qui doivent adopter des
structures souples et peu formalisées.
- Les entreprises de production continues doivent intégrer des structures adaptatives,
laissant une grande place aux relations informelles et à la décentralisation.
- Les entreprises de production de masse doivent opter pour des structures à ligne
hiérarchique plus longue et une organisation qui présente des traits bureaucratiques
marqués.
1. La planification
La complexité de l’environnement économique, technologique, politique et social, fait de la
planification une condition fondamentale de la survie de l’entreprise, la planification permet au
manager de définir les objectifs de l’entreprise et de programmer ses activités. Une planification
efficace prévoit l’avenir de l’organisation par la conception et la mise en œuvre de la stratégie
adaptée à l’évolution de l’environnement.
Théoriquement la planification se définit comme une démarche qui nous permet de tenir
explicitement compte du futur de nos décisions d’aujourd’hui en vue d’un objectif à atteindre
dans un horizon donné.
a. La nature de la planification
On peut définir la nature essentielle de la planification en soulignant 4 de ces aspects majeurs :
- Contribution à la réalisation de la mission et des objectifs de l’entreprise.
- La prééminence de la planification du fait que les fonctions de l’organisation, de
direction et de contrôle sont conçus pour faciliter la réalisation des objectifs de
l’entreprise.
- L’omniprésence de la planification, elle est une fonction de tous les gestionnaires,
même si sa nature varie en fonction des niveaux hiérarchiques.
- L’efficacité des plans, elle se mesure à sa contribution à la mission et aux objectifs.
2. Composantes de la planification
Les plans établis par l’entreprise définissent les chemins qu’elle emprunte pour atteindre ses
objectifs. Des plans bien conçus doivent spécifier les éléments suivants :
- Les ressources requises.
- Les méthodes et les procédures applicables.
- Les tâches à accomplir.
- La répartition des responsabilités.
- Les calendriers et les dates limite.
- Les indicateurs d’avancement.
4. Processus de planification
Le processus de planification débute nécessairement par la prévision et la fixation des objectifs.
De façon détaillée, l’organisation, le service doivent d’abord définir leur xxx. Il faut que cette
mission soit cohérente avec l’environnement de l’organisation.
Ensuite on doit prendre conscience des caractéristiques propres à l’organisation, tout en
identifiant ses forces, ses faiblesses, ses opportunités et ces menaces.
Par ailleurs nous pouvant passer à la définition de problème qui n’est rien d’autre que la
combinaison d’éléments qui empêchent ou qui pourraient empêcher la réalisation des désirs.
Il convient de noter que la planification opérationnelle consiste à définir toutes les activités
nécessaires à la réalisation des stratégies et à l’élaboration des tactiques.
1. L’exercice du commandement
Depuis longtemps on a cherché à identifier les caractéristiques et les qualités qui assurent le
charisme d’un dirigeant en partant des défauts qui caractérisent un mauvais chef :
- Être insensible ou intimider les autres.
- Être distant ou arrogant.
- Être indiscret et trahir la confiance des autres.
- Tout contrôler, ne rien déléguer aux autres.
- Être incapable d’assurer la cohésion d’une équipe.
- Choisir les collaborateurs inexpérimentés ou inefficaces.
- Ne pas savoir élaborer de stratégie.
- Ne peut pas s’adapter aux fluctuations de l’environnement.
1. Rensis Likert
Cet auteur distingue 4 styles de direction :
- Style autoritaire exploiteur : Management par la peur et la contrainte,
communication partant du sommet, les décisions sont prises et imposées par le haut
sans concertation.
- Style autoritaire paternaliste : Repose sur des sanctions positives, les informations
remontent par la base, les décisions sont encore prises par le patron qui est considéré
comme un modèle.
- Style consultatif : Bonne communication, recherche l’implication des subordonnés,
les décisions importantes sont toujours prises par le directeur.
- Style participatif : Un groupe de travail très favorisé, la direction fixe les objectifs
et les travaille en collaboration avec les employés pour la réalisation de la
performance.
2. Kurt Lewin
Kurt Lewin distingue 3 styles de commandement :
- Autoritaire
- Démocratique
- Laisser faire
Ses recherches ont démontré que la supériorité du style démocratique sur les autres styles de
commandement.
1. Notion de contrôle
Contrôler c’est analyser et rectifier les actions des subalternes de façon à s’assurer que les
évènements sont conformes aux plans. Le contrôle permet de comparer les résultats obtenus au
buts et aux plans et des situer les écarts négatifs et par la mise en œuvre des mesures correctives
et de contribuer à la réalisation des plans.
Le contrôle permet de :
- Connaitre le travail et la personne, la façon de réalisation du travail, ses difficultés,
ses améliorations …
- Connaitre ses collaborateurs , adapter son management et de construire un véritable
relation de confiance.
- Connaitre les points de repère sur ce que l’entreprise attend de ses collaborateurs.
3. Le processus de contrôle