BEAUCE 

: cf notes papier

LA SOLOGNE : la forêt, une ressource renouvelée ?

1- un espace peu habité au peuplement dispersé

→ peu habité : si on regarde le peuplement, on constate que les noyaux villageois sont en périphérie
de la forêt, il n’y a qu’une commune : Jouy-Le-Potier, habitat très dispersé, puisqu’on a au mieux
quelques hameaux, et encore.
On remarque qu’on est à la limite des massifs.
→ au sud, au niveau de la Californie, il y a quelques maisons qui s’égrènent, mais ce ne sont qu’une
dizaine.
→ Et sinon on n’a que de l’habitat intercalaire, isolé.
→ Et puis quelques habitats remarquables : un certain nombre de châteaux ou de manoirs qui
donnent de la particularité au territoire. Ce sont souvent des constructions du XIXe siècle, qui
traduisent une certaine opulence, on peut en compter + d’une quinzaine.
→ On a aussi des toponymes de résidence, d’ensembles habitables pavillonnaires.

Mais ça fait très peu de population.

→ si on essaie de dater : les toponymes de la Californie par exemple, fait référence à la recherche
de l’or, milieu XIXe. Le toponyme de Crimée (territoire du sud de l’Ukraine, sur la mer noire), la
guerre en 1865, même époque. Et un troisième toponyme, Numéa, territoire de Nouvelle Calédonie,
qui montre la transformation de ce territoire sous le second empire, un peuplement assez récent
donc.
Le petit lotissement de la Jumelière montre quand même de l’installation récente, un profil plutôt
huppé au vu des piscines.

2- une plaine longtemps difficile à mettre en valeur, donc occupée essentiellement par la forêt

on peut dire que c’est une plaine, car la surface est plane, avec une altitude de 100m environ, et les
cours d’eau ne sont pas encaissés.

Cette plaine semble très humide, on remarque partout de nombreux étangs, qui traduisent des
difficultés à l’imprégnation du sol par l’eau => roches argiléables, donc imperméables, donc sols
très humides.
Et sous le second empire, l’état décide de mettre en valeur ce territoire en plantant de la forêt, qui
est essentiellement composée de feuillus (petits cercles partt), chênes, hêtres, la forêt domine la
surface, et elle est entretenue : routes géométriques, réfléchies, sans doute exploitée (soit pour le
bois (pas de trace de scieries ici) soit pour autre chose).

→ les noms des bois indiquent que la forêt est privée, car il n’y a pas de mention de « domaniale ».
Lots de parcelles assez grands → clairière, mais elles semblent secondaires.
Il y a aussi des forêts ouvertes comme le montrent les figurés de points vers, c’est à dire que la forêt
est moins dense, mais qu’elle est en train de reconquérir ce qui a été défriché.
Espace particulier : très anthropisé, mais avec des espaces de reconquête par la forêt.

3- un espace à vocation de + en + récréative

récréative et surtout de + en + touristique :

→ plantée dès le XIXe siècle pour les activités cinégéniques, de la chasse, comme cela peut l’être
montré par des toponymes (le petit chasseur, le pavillon) : la chasse était très pratiquée dans les
forêts appartenant au roi.

=> quadrillage à la fois pour l’entretien et pour pratiquer la chasse, qui se fait souvent dans des
domaines privés, ce qui peut expliquer pourquoi la forêt est privée, et il y a des manoirs et châteaux
pour accueillir tout le monde.
=> + côté huppé de l’activité : golf du bois de Bel Air + activités équestres.

→ Loire à vélo