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Haute école de la province de Liège

3eme baccalauréat- section kinésithérapie

Cours RC : Revalidation cardiaque

Mme Evrard N
Mme Poupart M
Mme Renard A

14h de cours

Evaluation écrite sur le syllabus, la matière vue au cours et lors des exercices pratiques

Objectifs du cours :

Au terme de ce cours, les élèves devront être capables de :

• Prendre en charge les patients cardiaques en phase 1,2 et 3,


1 : hospitalière, 2 : revalidation, 3 : conseils qu'on peut donner pour améliorer ce qui a été fait durant la phase 2
• D’expliquer les principes de la revalidation cardiaque,

• D’expliquer les bienfaits de la revalidation cardiaque,

• Savoir-faire un programme de revalidation cardiaque adapté au patient

• Savoir conseiller le patient dans sa prise en charge

• Savoir prendre les paramètres et apprendre à connaitre son patient et les éléments nécessaires à
la prise en charge

Pré- requis :

• Connaissance du système cardio-respiratoire,

• Connaissance de la physiologie cardiaque,

• Connaissance des différentes pathologies cardio-vasculaires, ainsi que des termes médicaux qui
s’y rapportent

1
PLAN DES LEÇONS :
Leçon 1 : introduction

Pré-requis :

• Connaissance du système cardiaque

• Connaissance de physiologie cardiaque


Objectifs :

• Connaitre les différentes maladies cardio-vasculaires

• Savoir les facteurs de risques

• Savoir influencer les facteurs de risques

Leçon 2 : phase 1 revalidation cardiaque

Phase 1 les différentes maladies

Faire un exercice cas pratique par groupe :

1. Un groupe anamnèse
2. Un groupe bilan
3. Un groupe traitement
Pré requis :

• Connaissance des maladies cardio-vasculaires

• Connaissance des termes médicaux reliés à la revalidation cardiaque


Objectifs :

Savoir-faire :

ü une anamnèse
ü Un bilan
ü Un traitement en phase 1
Leçon 3 : phase 2 revalidation cardiaque

Correction des exercices en commun en rapport avec les dias

Phase 2 (jusque dia 57)

Pré-requis :

• Connaissance des différentes maladies

• Savoir-faire une prise en charge d’un patient en phase 1

• Emettre des possibilités de suite de traitement

2
Objectifs :

ü Savoir expliquer la phase 2


ü Savoir utiliser une ergospirométrie, connaitre les différents paramètres utiles
ü Savoir faire un test de marche de 6 min

Leçon 4 : fin de la phase 2 et phase 3

Les différents exercices, travail en endurance, travail en résistance

Pré-requis :

• Savoir lire une ergospirométrie

• Connaître les paramètres utiles à la revalidation cardiaque

• Connaître les normes de revalidation cardiaque

• Connaitre les exceptions

Objectifs :

ü Savoir créer un programme de revalidation cardiaque de phase 2 personnalisé sur base d’une
ergo spirométrie
ü Savoir créer des exercices
ü Prise en charge complète du patient
ü Donner des conseils adéquats

Leçon 5 : chirurgie cardiaque prise en charge

Exercices pratique en groupe : trouver des exercices a faire J1-2-3, etc

Pré requis :

• Connaissances des chirurgies cardiaques

• Connaissance des paramètres à prendre en compte

• Savoir prendre les paramètres

Objectifs :

ü Prise en charge post-op immédiate jusque sortie hôpital


ü Savoir les points clés de chaque jour (ex : syndrome du 5e j, nombre de marches, vélo ou pas
vélo)
ü Conseils au patient

3
ü Explications pour la suite de la prise en charge

Leçon 6 : mise en pratique

Exercices de cas pratique

Test de marche de 6 min

Prise de tension

Répondre aux différentes questions

Pré requis :

• Connaissance des différentes pathologies cardiaque

• Savoir prendre en charge patient phase 1-2-3

• Conseils à prodiguer

• Adaptation au cas par cas

Objectifs :

ü Savoir prendre en charge complètement un patient atteint d’une maladie cardiaque ou suite a
une chirurgie cardiaque

Leçon 7 : ergospirométrie institut malvoz

4
Introduction :

D’après le Professeur Brohet, président de la Ligue cardiologique belge

Avant les années 60, l’infarctus du myocarde était une maladie grave, souvent mortelle

Pour les survivants, l’infarctus était synonyme de repos obligatoire au lit pendant plusieurs semaines et d’un
arrêt définitif des activités professionnelles. Depuis 20-30 ans, dès le départ (24h de répits d'abord) on les mobilise, on le fait travailler, ...

Ensuite, on a réalisé une mobilisation précoce, dès l’hospitalisation, et un réentrainement physique à l’effort
dans des « centres de Réadaptation Cardiaque », par une équipe composées essentiellement de
kinésithérapeutes spécialisés, sous la supervision de cardiologues ;

But : augmenter la capacité physique qui était diminuée, autant par l’immobilisation due à l’incident
coronarien, que par l’amputation d’une partie de la force contractile du muscle cardiaque. Surtout en phase 2

La réadaptation cardiaque s’est ensuite adressée à d’autres types de malades cardiaques tels que :

• Les opérés pontage coronarien (PAC)


• Le remplacement valvulaire angioplastie : dilater l’artère coronaire a
l’aide d’un ballonet puis mettre un stent
• Angioplastie coronarienne (= pose de stent) pour maintenir la dilatation
• Insuffisance cardiaque (le coeur n'assume plus ses fonctions pour amener du sang dans les différents tissus)
• Avant et après transplantation cardiaque
• Après mise en place d’un défibrillateur
Parallèlement, les équipes de réadaptation sont devenues pluridisciplinaires. Des asssitants sociaux, des
psychologues, des nutritionnistes (car cela fait partie des facteurs de risques) se sont ajoutés à l’équipe.
(psychologue car le coeur est l'organe de la vie --> stress après un infarctus) ; nutritionnistes car l'alimentation peut être un FDR
Objectifs : constituer des équipes pluridisciplinaires aptes à offrir au patient une aide :

• Dans les aspects physiques et médicaux de sa maladie


• Dans ses aspects psychosociaux
• Dans la lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaire

5
Athéromatose : C'est une maladie en pleine expansion
En-dessous de 70 ans il y a peu de risque (mais c'est en évolution)
70 ans : âge critique où on voit que les hommes sont plus touchés.

Notions d'épidémiologie cardio-vasculaire :

La maladie athéromateuse: première cause de mortalité dans le monde


FDR : sexe et âge
• définition :
Maladie silencieuse, évolutive (commence généralement jeune sans qu'on ne s'en rende compte). Elle diminue la lumière des vaisseaux : c'est une
maladie interne de l'endothélium du vaisseaux.
Angor = lumière L'athéromatose est une maladie artérielle diffuse et progressive caractérisée par l'altération de la paroi artérielle
commence à être
relativement bouché. par des dépôts graisseux, qui d'une part épaississent les parois et peuvent obstruer les artères, et d'autre part les
Crise d'angor à
l'effort affaiblissent et peuvent provoquer leur dilatation. (anévrysme)1

• la prévalence augmente avec l'âge


• variation géographique (prévalence dans pays du nord et de l'est de l'Europe par
rapport à la Chine ou japon), cette variation est liée aux facteurs environnementaux et
habitudes alimentaires,
• la prévalence est plus importante chez les hommes jusque 79 ans, a partir de 80
ans, la prévalence est plus importante chez les femmes par rapport aux hommes,
évolution de ces plaques d'athérome :

A) Rupture de la plaque : (épisode brutal et aigu crée par la rupture de la chape fibreuse de la plaque) ,
cette rupture forme direct un « thrombus » capable d'entrainer des accident aigu par réduction ou
obstruction de la lumière du vaisseau sanguin,

Ce thrombus peut également se fragmenter et créer des embolies

B) Progression de la plaque athéromateuse : augmentation du volume de la plaque qui deviendra de plus


en plus fibreuse et sera à risque de rupture Cette augmentation diminuera progressivement la lumière du
vaisseau

C) hémorragie inter-plaque : augmentation soudaine du volume de la plaque, risque de rupture de la


chape

D) régression progressive (non observée chez les hommes)

Dépistage : SCAN multibarettes, examen à l'effort, coronarographie (on injecte un produit de contraste)

• ÉVOLUTION DES STÉNOSES ARTÉRIELLES (REMODELAGE)

L’augmentation de l’épaisseur de la paroi, par augmentation du volume des plaques,


s’associe à une modification du diamètre du vaisseau :

● le remodelage compensateur élargit le diamètre pour préserver la lumière artérielle


;

● le remodelage constrictif réduit le diamètre du vaisseau et majore la sténose


vasculaire en regard de la lésion athéromateuse.

1
https://www.saintluc.be/services/medicaux/chirurgie-cardio/chirurgie-vasculaire-atheromatose-
peripherique.php

6
DÉVELOPPEMENT DES ANÉVRYSMES

L’athérome peut aussi altérer la structure pariétale du vaisseau et détruire la matrice extracellulaire. Cela
provoque les dilatations anévrysmales. 2

quelques chiffres :
• Fumeurs 27% de la population * 70% de la population en hypercholestérolémie
• HTA : 15% de la population
• obésité ( BMI >30) 14% chez l'homme
13% chez la femme
• diabètes:5%
Facteurs de risque de la maladie athéromateuse :

•métabolique (diabète, cholestérol) * Sédentarité


•IR * Insuffisance rénale
•alimentation (hypercholestérolémie, alcool, triglycérides, sel qui joue sur l'HTA)
•Age, sexe
•hérédité non modifiables

•pollution
•HTA
•Tabac
•gestion du stress Le stress chronique va être pro-inflammatoire au bout d'un certain temps --> très mauvais pour le coeur
•Syndrome d'apnée du sommeil
•inflammations chroniques
•infections chroniques (Bien soigner les dents et les infections qui sont très dangereuse pour le coeur)
obésité, tabac, sédentarité, infections, 1) Facteurs de risques non modifiables :
inflammation, SAS (syndrome apnée du sommeil),
le stress, HTA, pollution, age sexe, alimentation,
IR (insuff rénale), hérédité, métabolique (diabète, Age, sexe, hérédité (polymorphisme génétique : facteur de coagulation
chol)
VIII, facteur de l'agrégation plaquettaire inflammation, métabolisme lipidique ou glucide,...)

2) Facteurs de risques modifiables : modifiable par l'alimentation

A) facteur métabolique et facteurs liés à l'alimentation : cholestérol, triglycérides, sel, alcool)

1- le cholestérol :

la source est exogène pour 30% (aliments d'origine animal, principalement) et endogène pour 70%

rôle du cholestérol : aide a la construction des membranes cellulaires, dans la fabrication des hormones
sexuelles, la composition de la bile, la synthèse de la vitamine D, --> Important d'en avoir

Différences entre cholestérol et triglycérides :


Ce ne sont pas les mêmes particules de graisses :
- Cholestérol : on peut avoir une alimentation correcte, être sportif, ... et on peut quand même avoir trop de cholestérol. Il est fabriqué à 70% par le foie (endogène à 70%),
seulement 30% est amené par l'alimentation.
- Triglycérides : amenés à 100% par l'alimentation. C'est ce qui va se mettre sous la peau.

2
http://campus.cerimes.fr/cardiologie-et-maladies-vasculaires/enseignement/cardio_128/site/html/cours.pdf

7
Nous possédons 2 types de cholestérols :

LDL-cholestérol HDL-cholestérol

ou ou

Mauvais cholestérol bon cholestérol

Le cholestérol LDL, parfois écrit LDL- est capable de capter l’excès de cholestérol
cholestérol, est une lipoprotéine de basse au sein de l’organisme puis de la transporter
densité qui permet le transport du vers le foie afin qu’il y soit éliminé.
cholestérol au sein de l’organisme

• Particules qui risquent de déposer du Particules qui vont chercher le cholestérol et


cholestérol dans les vaisseaux sanguins nettoyer les vaisseaux sanguins

• un déficit d'élimination du LDL est souvent


responsable d'une hypercholestérolémie

On peut diminuer la quantité de LDL dans le sang


via la nutrition, médication, sport etc

Un équilibre entre ces deux particules est nécessaire

Valeur normale du cholestérol sanguin : (mg/dl)


En fonction des FDR ça peut changer
Cholestérol total (CT) : 190 mg/dl)

LDL : < <115

HDL : >40 chez les hommes

>50 chez les femmes

Rapport CT/HDL << 5

NB : on dit du LDL que c'est un mauvais cholestérol, Or il n'est considéré comme mauvais cholestérol à
partir du moment où il existe un surplus de cholestérol dans l'organisme, Pour la simple raison qu'il ne
transporte au lieu de l'éliminé tel que le HDL, De ce fait, on risque un athérome,

8
ce qu’on peut eviter de manger pour limiter le cholestérol : les graisses animales surtout viandes rouges, beurre, patisseries, jaune oeuf, chips, mayo

Comment réduire le taux de cholestérol dans le sang ?

Vos amis Vos ennemis

Légumes, crudités Graisses courantes (beurre, mayonnaise, sauce)


fruits frais, fruits oléagineux non salés tels que noix, crème fraîche
amandes
graisse de friture solidifiée
poissons frais, surgelés ou en conserve
Poisson gras (oméga 3)
coquillage et crustacés aliments frits

volaille, viandes maigres, charcuterie de volaille, biscuits apéritifs


jambon maigre
plus de 150 gr de viande par jour
huile d'olive
charcuterie grasses et abats
céréales complètes
produits enrichis en stérols, stanols végétaux fromages gras en grande quantité
(lentilles, poids chiches, humus, ...)
produits laitiers maigres, a base de soja, fromage pâtisseries, viennoiserie
allégé, fromage gras mais quantité modérée
(plus de 3 jaunes d'œufs par semaine)
margarines, minarines ( quantité limitées)

2) les triglycérides (taux de graisse dans le sang) :

Définition : Tout comme le cholestérol, les triglycérides font partie de la catégorie des lipides.
Ils proviennent essentiellement de la transformation par le foie, des sucres et de l'alcool 3

On les trouve dans l'alimentation (l’huile, le beurre, la viande, le lait,...) et dans notre corps (sous la peau,
le foie, ...)

Valeur normale : 180 mg/ dl, de préférence < 150 mg/dl

(Excès de calories créent des triglycérides)


Va augmenter par 2 voire 3 le taux de risque cardio-vasculaire

3
https://www.google.com/search?source=hp&ei=yvGkXYjRJYfQkwWwmL-
oBg&q=d%C3%A9finition+triglyc%C3%A9rides&oq=d%C3%A9fintion+trygl&gs_l=psy-
ab.1.0.0i13l3j0i13i30l3j0i22i10i30j0i13i30j0i22i30j0i22i10i30.524.3639..5980...0.0..0.304.2031.4j10j0j1......0
....1..gws-wiz.......0i131j0j0i10j0i13i10j0i13i10i30.s8EOs1bLkXg

On peut manger du saumon


Il nous manque des oméga 3
9
Certains fruits sont a éviter en cas de triglycérides élevés (bananes, figues, raisons, fruits en boite, abricot, pruneau, ...)
Les "amis" sont les mêmes que dans le cholestérol
3) Le sel :

Sujets sensibles au sel :

• Personne âgées
• Personne d’ethnie noire
• Certains hypertendu (30-40%) car le sel joue sur l'hypertension et la rigidité de nos artères

Recommandation : 6g NaCl /j => une cuillère a café

Comment réduire l’apport en sel :

La plupart de nos aliments en contiennent de manière naturelle Normalement on ne devrait pas rajouter de sel dans nos plats

Il est nuisible lorsqu’il est consommé en excès à comment en réduire la quantité ?

è En évitant les aliments et les boissons dont la teneur en sodium est élevée (eau de Vichy)

è En choisissant des modes de cuisson qui préservent le goût, la saveur, la couleur et l’apport
en antioxydant (papillote, grillade, vapeur, etc.)
è En utilisant des épices et des aromates
è Supprimant la salière à table

Aliments très salé à éviter : chips, biscuits apéritifs, viandes te poisson fumés, charcuterie, fromage,
conserve, des eaux plus salées telles que vichy et les plats préparés

4) L’alcool :

La consommation excessive d’alcool sur le long terme s’accompagne en général :


* Triglycérides
• D’une prise de poids
• D’une HTA
Quantité modérée autorisée :
Soit 30g/jour pour les hommes et 20g/jour pour les femmes
C.-à-d. 3 verres de vin (125 ml) ou bière (250ml) pour l’homme, un total donc de 21 verres par semaine
Et 2 verres de vin ou bière pour la femme, un total donc de 14 verres par semaine

10gr d’alcool= 1 verre de vin (125 ml) ou une bière (250 ml)

5) Le diabète

Définition :

Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit plus
suffisamment d'insuline ou quand le corps ne parvient plus à utiliser efficacement
l'insuline qu'il produit.Quand nous absorbons des glucides, ceux-ci sont digérés dans
l'intestin et sont transformés en glucose.

Le diabétique à 3 fois plus de risques d'avoir une maladie cardiovasculaire

10
Ce glucose passe des intestins dans le sang où il peut circuler dans tout le corps pour
aller approvisionner nos organes et tissus en énergie. Pour que nos organes et tissus
puissent utiliser ce glucose, ils ont besoin d'une hormone, c'est l'insuline.

L'insuline est une hormone produite par le pancréas et dont le rôle est d'ouvrir la porte
de nos cellules.

Elle agit comme une clef en permettant au glucose présent dans le sang de pénétrer
dans les cellules qui pourront alors l'utiliser comme source d'énergie.

On distingue essentiellement :

• Le diabète de type 1 (+/- 10 % des cas)

Il s'agit d'une maladie auto-immune dans laquelle notre système immunitaire


produit des anticorps qui détruisent les cellules bêta du pancréas productrices
de l'insuline. Ce type de diabète apparaît le plus souvent dans l'enfance ou au
début de l'âge adulte.

• Le diabète de type 2 (qui concerne 85 % à 90 % des personnes diabétiques)

Ce type de diabète résulte de la conjonction de deux phénomènes étroitement


liés :

1) une diminution de la sensibilité des cellules à l'action de l'insuline,


comme si celles-ci "résistaient" à son action. Le mécanisme de l'insulino-
résistance a une origine complexe et multifactorielle. Une prédisposition
génétique ou familiale n'est pas à exclure mais le surpoids et l'obésité sont
des facteurs aggravants reconnus de ce phénomène

2) une hyperinsulinémie réactionnelle : pour compenser et maintenir un état


de glycémie normale, le pancréas fabrique davantage d'insuline.4
Le diabète se caractérise par la présence de sucre (= glucose) en concentration trop élevée dans le
sang (= hyperglycémie), le taux sanguin de sucre est vraiment trop élevé, on peut trouver du sucre
dans les urines. Le diabète multiplie par 3 le risque d’accident cardio-vasculaire

La consommation de graisses saturées est aussi dangereuse que celles de sucres ajoutés

Valeurs souhaitables : 100mg/100ml


Risque de diabète : 101-126 mg/100ml
Diabète : 126mg/100ml

4
https://www.diabete-abd.be/le-diabete-cest-quoi.aspx

11
Que faire pour diminuer le risque de diabète ?
Vos amis Vos ennemis
• Légumes, crudités • Les sucres ajoutés et les sucres
• Poisson, coquillage, crustacé simples (sucre, miel,
• Fruits (pomme, poire) pas tous pâtisseries,…)
• Céréales complètes, • Boissons sucrées
légumineuses • Pâtes comme plat unique (mais on peut l'accompagner
d'autres chose)
• Viandes et charcuterie maigres • Certains fruits (banane, raisin,
• Eaux a volonté figue)
• Fruits sèches car ils sont souvent
conservé via du glaçage en sucre
(rarement déshydraté, il faut lire
les notices)

avant de donner des médicaments, le médecin va nous dire d’éviter de manger salé,
6) L’hypertension artérielle : bouger, éviter le stress, éviter de fumer, perdre du poids, boire moins d’alcool, bouger
ensuite si l’HTA diminue pas on passera aux médicaments
L’HTA est un facteur de risque important dans les maladies cardio-vasculaire

HTA : 160 mmHg Tension artérielle normale : 130 mm Hg / 85 mm Hg Mais elle varie en fonction de l'âge (augmente avec celui-ci)
Hypotension : < 90 mmHg

La diastole est la phase de dilatation du coeur, lorsque ses cavités se remplissent à nouveau de sang, avant la phase d'éjection du
sang (appelée " la systole ").5

Facteurs de risques modifiables :


• Alcool • Diabète
• Excès pondéral • Tabac
• Sédentarité • Stress et sel
Pour mieux contrôler la tension artérielle :

Vos amis Vos ennemis


Herbes aromatiques, aromates Tous les sels
Eaux faiblement minéralisées en sel Biscuits apéro, charcuterie, fromage, etc
Plats préparés ou dans le commerce

7) L’obésité :

BMI (= IMC) poids (kg)/taille2 (m)

• < 25 : poids normal (en fonction de l’âge) Attention : une personne très musclée sera au-dessus de 25, mais ne sera pas obèse
• Entre 25 et 30 : surpoids

5
https://www.google.com/search?source=hp&ei=_CGmXZqAEaPksAezjq2gCg&q=systole+et+diastole&oq=systole&gs_l=psy-
ab.1.2.0l10.1926773.1930803..1933006...2.0..0.496.1547.3j4j1j0j1......0....1..gws-
wiz.......0i131j0i10i19j0i19j0i13j0i10i30j0i13i30j0i13i10i30j0i10.FZ7N55jf3gw

12
• Entre 30 et 39 : obésité franche Opération : en général on n'opère pas en-dessous de 39-40
Certains vont manger pour prendre du poids pour être sûr d'être opéré
• >39 obésité morbide
• < 18 : anorexie
Le syndrome métabolique On prend la mesure du ventre et on voit s'il y a des facteurs de risques

• HTA
• Obésité circonférence abdominale > 102 pour les hommes et 88 pour les femmes
• Glucose >110
• HDL< 40
• Triglycéride>150
• CRP augmente et résistance au traitement hypo lipidique

Comment rééquilibrer son alimentation ?


1 kg de graisse = 7000 kcal § En répartissant sa consommation alimentaire dans 3 repas, en ajoutant, si nécessaire, 2
--> pour perdre 1 kg il faudra
faire beaucoup d'effort
collations (de préférences des fruits) au cours de la journée.
§ En pratiquant une activité physique, en ne restant pas sédentaire La base de la pyramide pour perdre du poids : proposer
une activité physique (différent du sport : qui amène une
§ En réduisant ses apports caloriques journaliers notion de performance)

diminution de 50kcalories/j soit 1c à s.de sucre => diminution de 2 kg du poids en 1 an

B le syndrome d’apnée du sommeil :


Définitions
Une apnée est caractérisée par un arrêt du flux aérien d'une durée supérieure ou égale à 10
secondes, la reprise respiratoire coïncidant habituellement avec un éveil très bref ou
l'allègement du sommeil. A côté de l'apnée on définit une forme incomplète, l'hypopnée qui se
traduit par une diminution du flux respiratoire d'au moins 50 %, associée à une désaturation
de l'hémoglobine en oxygène égale ou supérieure à 4%. Sur le plan polysomnographique, le
SAS se définit par un index d'apnée supérieur à 5 (nombre d'apnées par heure de sommeil) ou
un index d'apnée-hypopnée supérieur à 10 (nombre total d'apnées ou d'hypopnées par heure
de sommeil)
Une désaturation sanguine suite à l’apnée peut entrainer une déstabilisation de la plaque
d’athérome . Il est habituel d'observer un ralentissement de la fréquence cardiaque pendant
l'apnée et son accélération durant la reprise respiratoire (9). Ces bradycardies sont d'autant
plus sévères que la durée de l'apnée est longue et que la désaturation est profonde. A côté des
modifications du rythme sinusal, d'autres troubles du rythme et de la conduction ont été
décrits: asystolies, blocs auriculo-ventriculaires, salves de tachycardie auriculaires ou
ventriculaires. C'est à ces troubles du rythme qu'on attribue la possibilité de mort subite au
cours du sommeil6.

Épidémiologie :
Les Syndromes d'Apnée du Sommeil (SAS) peuvent s'observer à n'importe quel âge. Avant 60
ans ils touchent essentiellement les hommes, au delà les femmes sont aussi atteintes. Leur
incidence dans la population générale est mal connue, elle est actuellement estimée dans une

6
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/onen/apnee/print.php

13
fourchette allant de 0,3 à 5 % (4). Parmi les hypertendus 22 à 47 % seraient porteurs d'un
SAS.7

C) L’inflammation et l’infection chronique (CRP)


La protéine C-reactive, marqueur inflammatoire, est aussi un acteur majeur de la maladie
athéromateuse pour son effet pro-inflammatoire et effet pro-coagulant. Quand il est élevé
Des études ont mis en évidence la présence importante de CRP dans les 24 à 48h qui suivait un
infarctus. Cela s’expliquerait par le fait qu’une ischémie apparait et donc le processus
inflammatoire se mettrait en route par libération ‘interleukine 6. ce dernier impliquerait
l’augmentation la synthétisation de la CRP. 8

Une infection ou une inflammation marquée par la CRP peut également être expliquée par une
rupture de la chape de la plaque d’athérome créant une réaction inflammatoire qui induirait un
agglutinement de fibrines qui augmenterait la plaque et donc l’obstruction. (Ceci n’étant pas
encore prouvé)

Une augmentation de la CRP se marque quand il y a hypertension, un BMI>30 (car les


adipocytes pourraient secréter des interleukines 6 9 qui synthétise la CRP) prise de tabac,
résistance à l’insuline (puisque la CRP est directement liée au fonctionnement du foie)
syndrome métabolique, infections chroniques, inflammations chroniques, dérèglement
d’oestrogènes.

Comment diminuer la CRP :


§ Modérer l’alcool ;
§ Faire de l’exercice ;
§ Perdre du poids ;
§ Médication : statine (car diminue le cholestérol. CRP se lie spécifiquement aux LDL, et en particulier aux LDL
partiellement dégradées telles que celles retrouvées dans la paroi artérielle), fibrates, niacine, vitamine

D) le Tabac
Le tabac ? Pas que du tabac…
600 additifs identifiés par OMS
Amoniaque, réglisse, menthe, caramel, sucre, menthol, différentes substances qui donnent un
goût de friandise, adoucissent l’âcreté du tabac, augmentent la résorption de la nicotine et ses
effets, facilitent l’inhalation profonde.
§ Ce que l’on gagne après 1 an d’arrêt : le risque d’infarctus du myocarde diminue de
moitié. Le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui du non- fumeur

7
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/onen/apnee/print.php
8
https://www.edimark.fr/front/frontpost/getfiles/11813.pdf
9
Définition : L'interleukine 6 est une cytokine impliquée avec l'IL1 bêta et le facteur de nécrose tumorale dans
la phase aiguë de l'inflammation. Elle stimule notamment la sécrétion des protéines de la phase aiguë de
l'inflammation au niveau du foie. Son gène est IL6 situé sur le chromosome 7 humain

14
Différents moyens d'arrêter de fumer :
- hypnose
- patchs
- acupuncture
- chewing-gum
- groupes de soutient
- cigarette électronique
- ...
§ Après 5-10 ans : l’espérance de vie redevient identique à celle des personnes n’ayant
jamais fumé

E) Le stress
Le stress est nocif pour le cœur. La libération de l'adrénaline va nous permettre de nous dépasser
Un stress doit durer quelques secondes, pas plus : si le stress devient chronique on va libérer du
Il entraine : cortisol qui devient néfaste

L’élévation de la tension, l’augmentation des battements de cœur, provoquent des palpitations


= tachycardie
et augmente le travail du cœur.
A lui seul le stress ne peut être responsable d’une maladie cardio-vasculiare, mais chez des
personnes prédisposées, pourrait activer son déclenchement. Plusieurs études épidémiologiques
ont mis en évidence que le stress répété associé à d’autres facteurs de risque aurait une grande
ampleur sur le risque d’accident cardio-vasculaire.
Généralement les personnes faisant des infarctus sont dans une période de stress

Conclusion :
Pour éviter des complications cardio-vasculaire, il faut corriger tous les facteurs de risques
modifiables :
Arrêt du tabac
Augmentation de l’activité physique
Contrôle du stress
Contrôle du poids, de la TA
Correction du profil lipidique

Pharma-prévention :
Est-ce que prendre des médicaments en prévention est intéressant pour l'athéromatose ?
Si c'est à cause d'un FDR non modifiables ça peut être intéressant. Mais sinon ça ne sert à rien, il faut faire de la prévention par l'alimentation, l'activité physique, ...

Vidéo témoignage :
- La douleur est décrite comme "le coeur s'asphyxie"
- la 1/2 des décès : le malade est encore chez lui
- 1ère mortalité : mort rythmologique : ils sont susceptible d'avoir des irrégularités cardiaques
- 2ème cause : infarctus tellement massif que l'artère principale du coeur se bouche --> on perd toute la fonction cardiaque
- une fois à l'hôpital : risque de décès de 10%
- Infarctus : occlusion du à un caillot d'une artère nourricière du coeur
- thrombolyse : donner au patient un médicaments qui détruit le thrombus (= lyse le thrombus)
- héparine : traitement anti-coagulant
- forte douleur dans le ventre (comme si l'estomac se noue), puis douleur dans la poitrine. Sueur abondante, douleur dans les bras comme si on arrachait les muscles à vif, poids qui écrase la cage thoracique
- Facteurs de risque : cholestérol, triglycéride, alcool, tabac (les 2 premiers que le médecins a prescrit : arrêter le tabac et faire un régime)
- Une des complications : 3 extrasystoles qui se suivent
- Chez tous les patients (thrombolysé ou non) : médicaments pour mettre le coeur au repos pour qu'il soit dans les meilleurs conditions pour récupérer
- 1/10 décède après être arrivé à l'hôpital
- Certains viennent à l'hôpital alors qu'ils n'ont rien ; d'autres n'y vont pas alors qu'ils ont fait un infarctus
- douleur caractéristique : pris en étaux, oppressive et rétrosternale
- Le test d'effort sert à détecter l'angine de poitrine dans des conditions d'effort : souvent sur un vélo avec un effort progressive (petit risque --> monitorisé en continu). On peut la compléter par une scintigraphie my
(donne une idée de l'irrigation du coeur à l'effort pour voir si celle-ci est homogène). ensuite on fera une scintigraphie le lendemain au repos et on va comparer les 2 résultats.
- L'angor instable : entre l'angine de poitrine et l'infarctus (elle apparaît à un seul d'effort moins élevé et parfois même au repos)
- coronarographie : radio des artères coronaires avec un produit de contraste --> on remonte un cathéter jusqu'à l'aorte. Les artères coronaires sont au nombre de 2 (ou 3 parce que la gauche est divisée en 2) :
rétrécissement significatif s'il est de plus de 70% du diamètre
- Angioplastie : ballonnet qu'on gonfle pour écraser la plaque d'athérosclérose et augmenter le diamètre de l'artère. Pour maintenir le vaisseaux ouvert on peut placer un stent.
Risque : occlusion de l'artère --> le morceau pourrait aller bloquer totalement l'artère
- Une fois qu'il y a eu un infarctus, une zone est morte et constitue une cicatrice fibreuse
- Pontage :
Il faut arrêter le coeur pour l'opération et le mettre sous circulation extra-corporelle. Pour l'arrêter on lui perfuse une solution riche en potassium et on le met dans la glace pour diminuer sa demande en oxygène. le
opératoire sont assez simple, il y a juste une douleur (mais moins forte qu'après une chirurgie abdominale)
- Il y a beaucoup de médicament : mais un des plus efficace est l'aspirine a faible dose diminue de 50% le risque de faire un infarctus
- FDR coronariennes : diabète, tabac, hypercholestérolémie, irritabilité, âge, sexe (plus chez homme),hypertension ... possible de pas avoir ces FDR et de le faire
- Infarctus se déclare souvent dans les situations de stress

Infarctus :
- phénomène brutal du à l'évolution d'une plaque d'athérosclérose
- la plaque va se gonfler et va stimuler les plaquette et la coagulation dans l'artère
- dans tout infarctus aigu, donner un thrombolytique permet de diminuer le risque de décès (mais il a des CI car il détruit le caillot dans les coronaires, mais également ailleurs
dans l'organisme, si on vient de faire un AVC risque que ça saigne).
- il faut faire la balance entre les risques et effet de la thrombolyse
- 1er traitement de l'infarctus aigu : repos durant 2-3 jours
15
reversible: les cellules dès que c’est reperfusée vont pas etre atteinte.
l’infarctus: les d+ peuvent aller jusqu’au d+ gastrique. La d+ est une zone, pas en 1 point. De type écrasante, brulure, prise en éteau, Circonstance survenue à l’effort,
Diminuer charge du coeur, par médicaaments, beta blocant qui diminue la fréq du coeur
Planning post-infarctus
Fréquence : En 2017
- 30 000 PTH
- 25 000 Stent
- 9 000 Pacemaker
--> les problèmes cardiaques sont très fréquents

La revalidation cardiaque : Phase 1

Définition de l’OMS : « ensemble des mesures ayant pour objet de rendre au malade ses
capacités antérieures et même d’améliorer sa condition physique et mentale, lui permettant
d’occuper une place aussi normale que possible dans la société »

Phase de la revalidation :

• Phénomène aigu
• Phase 1A : phase • Phase 1B : phase d’hospitalisation
d’hospitalisation (prise de post-opératoire ( chirurgie)
conscience, connaître les facteurs de
risque cardio-vasculaire)
• Phase 2 : phase de revalidation (entretenir les acquis, activité physique)
• Phase 3 : phase d’entretien
j+2 la levée

Les indications classiques pour entrer dans une revalidation :

Reconnue par l’INAMI :


• Angor résistant
• Infarctus
• Insuffisance cardiaque
• Angioplastie coronaire
• Chirurgie cardiaque (coronaire, valvulaire, congénitale)
• Transplantation cardiaque

1) L’angor = angine de poitrine


Douleur thoracique traduisant l’ischémie myocardique réversible par manque d’apport
réversible : dès qu'il arrête l'effort, ça s'arrête
d’oxygène par rapport au besoin cardiaque ( diminution du flux sanguin transitoire=
hypoperfusion myocardique), c’est la manifestation clinique typique (cedocar efficace)

Cedocar : Les dérivés nitrés sont des donneurs de monoxyde d’azote (NO), qui
provoquent une relaxation des fibres musculaires lisses des vaisseaux.
Les actions principales des dérivés nitrés sont les suivantes :
- une vasodilatation veineuse prédominante et responsable, d’une diminution du retour
veineux, donc de la précharge cardiaque.

16
Douleur de déchirement/compression sur la poitrine en rétrosternale, intensité variable, survenant à l'effort, diminuée
par l'arrêt de l'effort et de prise de vasodilatateur d'artères, dure quelques minutes.

- une vasodilatation coronaire, qui associée à une diminution de la pression du ventricule


gauche(en raison de la diminution de la précharge), entraîne une redistribution de la
perfusion coronaire, vers les zones sous-endocardiques, particulièrement sensibles à
l’ischémie.
- une action antispastique au niveau coronaire.

- une vasodilatation artériolaire périphérique, entraînant une réduction des résistances


vasculaires périphériques, donc de la postcharge cardiaque (volume de sang restant
après l’injection).

Tous ces effets contribuent, au repos ou à l’effort, à une diminution des besoins en
oxygène du myocarde, et à une augmentation des apports en oxygène, qui
expliquent l’utilisation des dérivés nitrés dans l’angor.10
Traitement :
- Aspirine
- Bêta-bloquants (diminue la FC)
- Faire attention au cholestérol et aux cigarettes
Deux anomalies sont à l’origine de l’angor : - Faire de l'exercice
• Les sténoses athéromateuse
• Les spasmes coronariens pour le détecter, c'est plus compliqué que la plaque d'athérome
(Le développement du spasme coronaire est secondaire à l’association d’une
dysfonction endothéliale et d’une hyperréactivité des cellules musculaires lisses
dont les stimuli peuvent être multiples. Ces derniers peuvent être
médicamenteux, pharmacologiques mais surtout toxiques avec en particulier le
tabac et la prise de cocaïne.)11
Souvent associé dans les formes graves

Classification de l’angor : Angioplastie : rendre aux artères coronaires une diamètre


suffisant pour une circulation sanguine suffisante
Stade 1 : survient lors d’efforts inhabituels
Stade 2 : efforts habituel
Stade 3 : moindre effort
Stade 4 : survient au repos= angor instable (avoir toujours son cédocar tout près)
!!! risque d'infarctus dans les jours qui suivent

2) L’infarctus du myocarde :
partie du coeur qui
Survenue d’une zone de nécrose myocardique consécutive à une ischémie irréversible, va plus se contracter.
Au dela de 6h, les
habituellement provoquée par une sténose athéromateuse complétée par un thrombus, cellules vont etre
endommagées
plus rarement par un spasme coronarien serré durable, entrainant la formation d’un
thrombus occlusif
Dans 77% des cas, les douleurs seront au niveau du thorax gauche et bras

10
http://sante.lefigaro.fr/sante/traitement/derives-nitres/mecanisme-daction
11

https://www.sfcardio.fr/Spasme%20coronaire%20un%20d%C3%A9fi%20diagnostique%20et%20th%C3%A9rape
utique

17
AMI: Diagnostic différentiel : AMI: Pronostic : Facteurs de risque : 9 FDR expliquent 90% des infarctus
- Névralgies intercostales Plus le temps avance avant la prise en charge, plus il y a de risque de décès.
stress (stress prolongé = 30% des problèmes
- Indigestion - 25 à 50% de décès avant le transfert à l'hôpital
cardiaques), hérédité, lipides, tabac, diabète, obésité,
- Péricardite - 10% si thrombolyse
sédentarité, dépression, ...
- Zona - 25% si pas de thrombolyse
- Embolie pulmonaire - 6% des AMI dvlp de la TV ou FV Personnes de type D : personne négative, déprimée,
Moyenne d'âge : 58 ans renfermée, ... --> risque d'infarctus
- Dissection aortique En-dessous de 40 : 58%
Récidive dans 15 à 20%
En prévention : activité physique

- NSTEMI 3 fois plus


Infarctus classique :
fréquent que le STEMI. Plus
grave. 3x plus fréquent; D+ intense continue (verticale épigastrique, mâchoire, bras gauche, omoplate gauche
sont envoyer direct en
coronaro dans 70% des cas), sudations profuses (9x/10), nausées et vomissement (1x/2),
- STEMI : nécrose définitive
s'il n'y a pas de essoufflement et fatigue. --> Ce sont des signes d'infarctus
revascularisation rapide +
transmurale = toute la
lumière est touchée; On a
6h pour déboucher. Si pas
CI on fibrinolyse. Si delais Le diagnostic est fait sur base de :
depasser : aspirine,
metabloquant, oxygène,
xanax
D+ typique
Modification d’ECG
Les 6 heures sont
importantes dans la PEC Dosage de certaines enzymes (CPK mb= créatine phosphokinase enzyme présente
car on fibrinolyse
à faible quantité dans l’organisme sauf si souffrance d’un muscle telle que muscle
Si tout de suite le patient cardiaque qui peut produire plus de MB, troponine I et T,)
est envoyé à l'hôpital, on
peut envoyer des
anti-coagulants (si pas de
CI), on fibrinolyse est puis Facteurs déclenchants :
on voit si la douleur
persiste ou non.
• Colère
• Dépression
• Stress physique, (inhabituel, violent)
• Stress chirurgical (adrénaline)
• Utilisation de certaines drogues (cocaïne)
Intensité +++
Durée : plusieurs heures, résiste à la prise de trinitrine
Circonstance d'apparition : la nuit (lors des rêves, le corps réagit comme si on est éveillé), de manière brutale
Accompagnée de sudations, nausées, vomissements, essoufflement, fatigue

3) Insuffisance cardiaque
L’insuffisance cardiaque traduit l’incapacité du cœur à faire face aux besoins
circulatoires de l’organisme. Il ne se contracte plus correctement pour envoyer du sang dans tout le coeur
On distingue 3 types d’insuffisance :
Patient avec des
pieds gonflés : - insuffisance cardiaque droite (Insuffisance cardiaque droite. Le ventricule droit éjecte
du sang dans l'artère pulmonaire qui irrigue uniquement le poumon. Une insuffisance
ventriculaire droite correspond à l'incapacité du ventricule droit à assurer un débit
sanguin suffisant soit par défaut de la pompe soit par obstacle sur l'artère pulmonaire.
) (symptômes principale est une douleur hépatique) On ne met pas les jambes en déclive, car le coeur est déjà
fatigué
- Insuffisance cardiaque gauche (L'insuffisance cardiaque gauche est l'incapacité du
ventricule gauche à apporter un débit sanguin suffisant pour remplir les besoins de
l'organisme. Elle se caractérise par des difficultés respiratoires avec une accumulation
de fluides dans les poumons.) Plutôt dans le cas de problèmes respiratoires.
- insuffisance cardiaque globale

Lorsqu’une insuffisance est contrôlée par la thérapeutique on dit qu’elle est compensée
Dans le cas contraire, on dit qu’elle est décompensée.

18
4) Angioplastie coronaire
Elle consiste à rendre aux artères coronaires rétrécie par la maladie un diamètre suffisant
pour une circulation sanguine efficace.
En pratique cela consiste à introduire dans l’artère rétrécie un ballonnet qui sera ensuite
gonflé pendant quelques secondes pour dilater le segment malade.
Dans la majorité des cas on pose alors une petite prothèse appelée STENT afin de
permettre de maintenir le résultat.

5) La chirurgie cardiaque
Elle s’adresse :
-A des malformations congénitales (simples ou complexes)
-A des lésions acquises qui atteignent le cœur ou les gros vaisseaux de la base du cœur :
(ex : infarctus)
aorte, artère pulmonaire ou veine caves (essentiellement des valvulopathie ou des
coronaropathies)
-anévrysmes

Pathologies valvulaires adulte


Sténose aortique : ( épaissisement de la valve aortique qui réduit le flux sanguins vers
l’organisme et fait plus travailler le cœur)
• Le plus souvent dégénérative
• Prévalence : sclérose 50%, stenose 5%
• L’apparition des symptomes annonce une espérance de vie de 2 a 5 ans,
• diagnostic :
Angine de poitrine, syncope, dyspnée, mort subite
• Attention : developpement insidieux

Insuffisance aortique : ( défaut d’étanchéité de la valve aortique, qui entraine un reflux


et donc une augmentation du travail du cœur qui finit par se fatiguer et tend
insidieusement vers une insuffisance cardiaque )
• Induit une hypertrophie excentrique
• Diagnostic :
• Souvent asymptomatique longtemps
• Dyspnée, angor, signes de bas débit plus tard
• Lipothymie (brève perte de connaissance, état pré syncopaux

Sténose mitrale (épaississement de la valve entre l’oreillette gauche et le ventricule


gauche, ce qui créer une hyper pression dans le cœur gauche et au niveau de l’artère
pulmonaire
• Fusion des commissures suite à des rhumatisme articulaire aigue ( RAA)

19
• Symptômes déclenches par :
Exercice, anémie, grossesse
• Présentation clinique :
Dyspnée, fatigue , FA, oedème pulmonaire, oedème des MI

Insuffisance mitrale :
• Causes : degenerescence, cardiomyopathie idiopathique ou dégénérative
• Présentation : dyspnée, stase pulmonaire, fatigue, FA, embolies

Les interventions sont :


Ø Soit palliatives ( cad elles permettent d’assurer la survie provisoire du patient)
Ø Soit curative (cad elles corrigent définitivement la lésion)

6) Transplantation cardiaque :
Lorsque le cœur n’est plus accessible pour une chirurgie correctrice on pratique une
greffe du cœur.
Doit répondre a certains critères :

Contre-indications
Quand ne peut-on pas envisager de transplantation cardiaque ?
Le caractère exceptionnel de la procédure et la nécéssaire disponibilité d'un donneur
d'organes compatible imposent une sélection stricte du candidat receveur.

Pour ces raisons, la greffe cardiaque ne peut pas être envisagée si :

la maladie cardiaque a provoqué des dommages irréversibles sur d'autres organes (le
foie, les reins, les poumons ou le cerveau)
il existe une maladie incurable ou qui peut en elle-même limiter l'espérance de vie ou
la qualité de vie après transplantation
En outre, il faut qu'après avoir reçu une information complète le patient accepte et
comprenne les implications de la procédure (risques, contraintes du suivi médical,
hygiène de vie, ...)

Le tabagisme, l'alcoolisme ou toute autre forme de toxicomanie sont des contre-


indications formelles à la greffe cardiaque.

Enfin, la diminution des chances de succès chez les patients plus âgés et la rareté du
don de coeur imposent une limitation de l'âge du receveur. Cette restriction est dans la

20
plupart des centres fixée à 65 ans, sauf exception qui doit être discutée au préalable
avec l'équipe de transplantation12

Patient a risque : personnalité de type D (personne dépressive)

Phase 1 : Phase aigüe (post infarctus) hospitalisation, a fait un pb cardiaque.

Planning de la phase 1 :
A)Partie médicale :
Que fait le médecin face à un patient souffrant d’un infarctus ???

J-0 point de vue médicale


La grande vulnérabilité du cœur et la necessité de thérapeutique d’urgence imposent,
pendant les premiers jours, l’hospitalisation en unites de soins intensifs (USI ou UC ).
Dans cette unité, le rythme cardiaque du patient est surveillé en permanence ECS
Son traitement comporte
• O2 nasal
• Antalgiques, anxiolytique
• Anticoagulant
• Antiarythmique
• Nitrés injectable, des antiangineux per os

Que se passe-t-il une fois arrivé aux urgences ?


Transfert en USI
Recherches du diagnostic (clinique) surveillances des constances ou possible
complication (OAP, trouble du rythme, mort subite,)
Prise de sang (CPK, CRP,) pour suivre l’évolution des enzymes 24 à 48h post
admission
ECG régulièrement
Choix d’une thérapeutique (thrombolyse, Coronaro, angioplastie, pomptage,
médication, etc)

12
https://www.erasme.ulb.ac.be/fr/services-de-soins/services-
multidisciplinaires/transplantation/transplantation-cardiaque

21
Traitement non spécifiques :
Andalgique : cédocar, morphine
O2 : 2-5L
Voie d’entrée veineuse,
Aspirine
Cedocar, corvaton
Anxiolytique
Protection gastrique
Béta bloquant ( Fc>60, TAS >10, pas de contre indication)

J+1 point de vue MEDICAL


• Poursuite de la recherche du diagnostic, des facteurs de risque, des facteurs
déclenchant et des complications éventuelles (TR, Œdème pulmonaire, …)
• Visite du psychologue, de la diététicienne (régime intra-hospi), de
l’assistante sociale.

2 types d’infarctus :

22
STEMI ( typqiue): L'infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI,
infarctus du myocarde transmural) est une nécrose myocardique avec élévation du segment ST
à l'ECG qui n'est pas rapidement supprimée par la nitroglycérine. Les marqueurs cardiaques,
troponine I ou troponine T et CK sont élevés.

Les infarctus transmuraux atteignent toute l'épaisseur du myocarde, de l'épicarde à l'endocarde


et sont habituellement caractérisés par la présence d'ondes Q pathologiques à l'ECG.
= Transmural = toute la lumière est bouchée,

23
Occlusion, nécrose définitive si pas de revascularisation rapide, sus décalage du ST,
D+ > 30 ’,
Cédocard inefficace,
Réadaptation après 6 semaines (fonction de la thérapeutique choisie),
!!! : 15 à 30 % des IC lésions cardiaques dans les 1 à 4 jours (temporaire ou définitive)

NSTEMI ( atypqiue) : (infarctus du myocarde sans élévation du segment ST);AI : angor


instable.
3 x + fréquent que STEMI,
= Non transmural = toute la lumière n ’est pas bouchée,
Sub-occlusion, pas de nécrose définitive, sous décalage du sgt ST,
D+ < 30 ’
Cédocard efficace,
Réadaptation après 4-6 semaines.

Algorythme décisionnel :

24
B) Partie kinésithérapeutique : prise en charge kine d’un patient après un infarctus :

Objectifs de la kiné phase 1


• Prévenir les effets négatifs du repos en décubitus
• Éviter tout effort prématuré ou inadapté
• Combattre les répercussions psychologiques du malade
• Faciliter la récupération de l’autonomie fonctionnelle
• Préparer une convalescence à domicile

Bilans pour la revalidation cardiologique :


Il est nécessaire de consulter le dossier médical du patient quotidiennement pour adapter la
progression des exercices de réadaptation

Dossier médical :
• L’anamnèse :
Infarctus inaugure la maladie coronarienne ou complique un angor ou un infarctus
précédent ?
• Déceler les facteurs de risques

• Gravités de l’infarctus et ses complications :


Localisation, étendue de l’atteinte
Insuffisance cardiaque
Trouble du rythme ventriculaire
Angor de repos résiduel
Coronarographie et éventuelle angioplastie coronaire.
• Pathologies associées qui influence le traitement kiné
Rhumathologique : PSH
Vasculaire : phlébite, AVC
Maladies respiratoires
• Traitement médical
• L’évolution (au jour le jour)

Il faut également consulter le cahier infirmier, la feuille de température, la surveillance


horaire de la FC, TA

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Bilan kiné proprement dit :
Interrogatoire :
• Age
• Profession
• Taille
• Poids
• Loisirs
• Situations familiale

Inspection
• Equipement du patient : perfusions, pansement (après coronarographie il ne faut pas
mobiliser le membre inférieur concerné par la voie d’abord pendant 24H)
• Type de morphologie
• Mode respiratoire ( abdomino-diaphragmatique, thoracique, fréquence)
• En cas de dyspnée : ordre d’importance
Apparition lors d’effort légers :+
En position de décubitus au repos :++
En position de décubitus ½ assis au repos :+++
Palpation :
Prise du pouls : fréquence, régularité
Prise de la tension artérielle

Bilan de la douleur d’angor le cas échéant


Survenue, localisation, intensité

Bilan articulaire
Surtout les épaules ( si PSH)
Bilan fonctionnel
Bilan psychologique
Tenir compte aussi de l’entourage du proche

Problèmes spécifiques liés à l'alitement (1)

• Fonction musculaire :
Surtout membres inférieurs,
Diminution de +/- 1 % par jour d ’alitement,
(Leblanc 88, Gogia 88, Zachwieja 99, …).
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• Fonction osseuse :
Diminution de la formation, augmentation de la résorption,
Fn des sites : surtout / soumis à la pesanteur, effet +++ si > 24 sem.,
Diminution de +/- 1 % par semaine d ’alitement,
(Vico 87, Bloomfield 97, Leblanc 90, …).
• Autres ostéo-articulaire :
Contractures, cartilages, ligaments, tendons, … .
• Fonction cardio-vasculaire :
Diminution du Q, VO2 max, retour veineux, Hb, …,
Diminution de +/- 1 à 2 % / jour d ’alitement,
Diminution du calibre artériel et altération de la fonction endothéliale
(Koshihara 94, Convertino 82, Hung 83, Blecker 05, …).
• Autres :
• Respiratoire : Atéléctasies, pneumonies, …,
• Métabolique : / diurèse, perte de Ca++, perte de Na+, …,
• SNC : Tr. de la coordination, orthostatisme, … ,
• Stase vasculaire (TVP, EP),
• Constipation, escarres, compression de nerfs périphériques, altération du sommeil,
concentration, …,
• Retentissement psychologique,

J + 1 : rôle du kinésithérapeute

Le patient est au lit.


KINR : kiné respi : KNR si nécessaire (prise de contact) I modérée,E d’une durée au moins égale et sans frein des
lèvres, respi abdo facilite le retour veineux et la détente
Traiter les complications respiratoires (surinfection/OP), neurologiques, …,
Attention aux fractures de côtes sur massage cardiaque, On ira ventiler le côté fracturé, mais sans pousser de trop
Parfois complications liées à la thrombolyse (rare).

J + 2 : rôle du kinésithérapeute
Début de la gym au lit
1er lever Attention : le patient est resté alité 2 jours, il y a un risque d'hypotension orthostatique (vérifier le TA)
On le prépare par une petite gym au lit, on le met au bord du lit puis debout. Si ça va bien on lui fait faire quelques pas
Mise au fauteuil
Première marche dans le service,
Kinésithérapie spécifique si nécessaire (kiné respi, relaxation…),
Introduction progressive de la reprise des activités journalières
Le 1er jour on va parfois interdire de lire : pour éviter les émotions

J + 3 / J +10
27
Transfert en salle de cardiologie (moins intensive),
Poursuite de la mise au point,
Contrôles :
Prises de sang, ECG, RX, EE, Scintigraphie, ...

J+3 - J+10 : Rôle du kinésithérapeute


Exercices progressifs de la réadaptation (pas de charges)
Kinésithérapie spécifique si nécessaire,
Escaliers (J7), (parfois avant : s'il sort au J +6, on va le faire plus tôt)
Le patient doit progressivement marcher librement dans et hors du service accompagné (ou
non) de sa famille,
Poursuite du travail de l’équipe pluridisciplinaire (arrêt du tabac, diététique, stress, …).

Gym au pied du lit


Modalités :
-10 a 30 min
-2 a 3 séances/jours ( 1 seance réalisée avec le kine)
Exercices proposés :
Durée: 10’ à 30’; 2 à 3 fois /jour
Exercices: actifs, faciles, alternant contractions dynamiques et relâchements musculaires, des
extrémités vers les muscles + volumineux, lents et rythmés par la respi
Apnée interdite ! Il faut rythmer avec la respiration
Dans les dernières séances montées et descente des escaliers
Promenade
Remarques :
Programme adapté à un patient de 50 ans, atteint d’un infar non compliqué et en bon état général
Si infar plus sévère, les exos difficiles ne sont pas proposés
Chez le P agé, uniquement des exos pour la reprise des activités fonctionnelles

Recherches d’exercices par les élèves :

Important Les critères d’arrêt de l’effort


La surveillance clinique: fatigue générale inhabituelle, sueurs, dyspnées inhabituelles, d+
d’angor…
La Fréquence cardiaque: ≤ 120 puls/min,
on tolère une ↑ de 25 contractions/FC repos; quand on fait des exercices on surveille que la FC ne monte pas trop (on essaye de
rester en-dessous de 125 bpm)
si Traitement bradycardisant , cette marge est ↓ Attention à l’irrégularité du pouls !
La tension artérielle: TAsyst ne doit pas ↓; l’augmentation < 30mmHg/TArepos; cette valeur
peut-être amoindrie par un hypotenseur; la tension artérielle ne doit pas diminuer (sauf lors du 1er levé)
pas de gym si TAsyst au repos>180mmHg et <90mmHg

28
surveillance electro-cardioscopique :
-extrasystole ventriculaire
Salves de tachycardie ventriculaire ( > 3ESV consécutives)
ESV trop fréquente (>10/min)

Troubles de la conduction :
(bloc A-V) bloc auriculo-ventriculaire)

Remarques :
Arrêter le système d’alarme sonore automatique pendant la séance de kinésithérapie car
les mouvements et la respiration du patient provoquent des parasites qui déclenchent
l’alarme (artéfacts)
Ne pas oublier de rétablir le système en quittant la chambre
Signaler toute anomalie imposant l’arrêt de la séance à l’équipe médicale

Sortie : Rôle du kinésithérapeute


Activités conseillées :
dès le retour:
-carnet d’exercices « aide –mémoire » Lors de temps froid-venteux ou chaud on évite de marcher --> travail cardiaque supplémentaire
-jardinage et bricolage léger, marche, pêche, vélo statique sans résistance…( <3Mets)
- éviter port de charges lourdes

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Rmq: apprentissage de l’autosurveillance
> 6 semaines :conduire( pour éviter le stress et la fatigue) et commencer la phase 2
interdit de conduire pendant 6 semaines

Exemples d'activités que le patient peut faire en sortant de l'hôpital : < 3 METS (1 MET = 3,5 mL d'oxygène)
- se laver, s'habiller, écrire, conduire (il ne peut pas, mais consomme peut d'oxygène), couture, tricot, épluchage, laver la vaisselle, mettre la table,
cuisiner, petits bricolages, jardiner léger
- travail de bureau, vendeur, barman, portier
- marche à 3-3,5 km/h, bicyclette statique à fb R ou à plat à 8 km/h
- pêcher, billard, tir à l'arc

Travail très lourd : > 9 METS


- porter plus de 40 kg, escaliers rapide, bucheron
- course à 10 km/h - 10 METS, vélo, côtes, saut à la corde, handball, squash, judo, gym aux agrès

Type de kiné :
- kiné respiratoire
- parfois aspiration, aérosols, ...
- mobilisations actives +++
- Exercices assis au bord de lit ou mieux, dans le fauteuil
- aides techniques dans la chambre (vélo, ...)
- éventuellement Compex !!! en supplément !!!

Compexl ok mais avec travail actif

30
Quelle est la grosse différence entre un infarctus classique et une personne qui aura une chirurgie ?

En chirurgie cardiaque, on va souvent ouvrir le sternum de haut en bas, ils ouvrent la cage thoracique. On aura donc des complications --> KR
En chirurgie cardiaque, les 2-3 premiers jours le patient est obstrué à cause de la chirurgie, au DD, ...
Au bout de 2-3 jours, on va plutôt travailler sur les augmentation de la ventilation : on aura un syndrome restrictif lié à la chirurgie. On va les retrouver en
cyphose à cause de la douleur --> travailler l'expansion, la statique, travailler l'ouverture de la cage thoracique avec les bras en symétrie

La revalidation de phase 1 APRES CHIRURGIE CARDIAQUE

Dans la chirurgie cardiaque, on peut retrouver :

• Chirurgie congénitale malformations de coeur : foramen ovale, ...

• Chirurgie valvulaire on peut remplacer toutes les valves


aortique, mitrale, tricuspide, (pulmonaire)
aorte ascendante (anévrismes, dissection)
• Chirurgie de revascularisation coronaire
• Chirurgie de transplantation
Htx, HLTx, DLTx
Dispositifs d ’assistance cardiaque
• Chirurgie rythmologique aide pour le coeur
Pacemakers, Défibrillateurs
• Chirurgie de l ’arythmie

Pré-requis pour chirurgie cardiaque :

stérnotomie : La stérnotomie médiane désigne une voie d'abord chirurgicale antérieure du


thorax, nécessitant la section du sternum par le milieu. C'est une technique chirurgicale
particulièrement utilisée en chirurgie cardiaque, et qui permet l'exposition du médiastin
antérieur.13 ≠ d’une thoracotomie qui est une opération qui nécessite une voie d’abord par
le grill costal On coupe le sternum de haut en bas, écarte et ils ont une vue sur le coeur. Ils referment, et le plan superficiel sera
refermé avec des aggraphes
Les patients sont
mis sous circulation
extra-corporelle
Circulation extra corporelle : La Circulation Extra Corporelle remplace temporairement la
fonction de pompe du cœur et la fonction d’oxygénation des poumons durant les interventions
en chirurgie cardiaque.

Elle est utilisée lorsque des opérations doivent être effectuées sur un cœur immobile, exempt de
flux sanguin, par exemple en cas de pontage aorto-coronaire, de remplacement d’une ou
plusieurs valvules cardiaques, de fermeture de communications anormales entre différentes
cavités cardiaques ou de réparation de gros vaisseaux (aorte).14

La CEC consiste à récupérer le sang veineux (pauvre en O2) dans l’oreillette droite, l’oxygéner
par une membrane puis le réinjecter dans le réseau artériel. Ce sang est drainé par une ou

13
https://www.google.com/search?safe=off&client=firefox-b-d&sxsrf=ACYBGNSLLoUcAScrqZW3HvGLa-
aupRILYQ%3A1571423793956&ei=MQaqXdD0OYKzsAfVo6jQBw&q=sternotomie&oq=sternotomie&gs_l=psy-
ab.3..0l10.1648.6798..7373...1.0..3.1078.4939.3j4j1j1j1j2j1j1......0....1..gws-
wiz.....10..35i362i39j35i39j0i131j0i67j0i10j0i203.OjqJwzkUVTM&ved=0ahUKEwiQ0Z7ouablAhWCGewKHdURCn
oQ4dUDCAo&uact=5
14
https://www.chirurgien-cardiaque.com/circulation-extra-corporelle/

31
Il y a des mini sternotomie :
- avantages : mois de douleur, moins de complications respiratoires, plus belle cicatrice, moins de soucis sternaux
- inconvénients : le chirurgien voit moins bien, on ne sait pas voir si l'artère est bien reperfusée

deux canules introduites par le chirurgien. Le circuit de circulation extracorporelle, comporte


des filtres, un dispositif thermique pour maintenir la température sanguine au niveau souhaité
et un oxygénateur qui va jouer le rôle de poumon. Enfin, le sang oxygéné est réinjecté dans la
circulation artérielle par une canule insérée dans l’aorte.

Remarques sur la chirurgie coronaire :

Types de conduits :

• Conduits veineux (v. saphène interne, v. radiale,…)

• transposition d’un simple conduit

• Perméabilité médiocre : 50 % à 1 an ; moins de 30 % à 10 ans

PAC = Pontage coronarien


Conduits artériels

a. mammaire interne
Di
mi lambeaux pédiculé ; garde toutes ses attaches vasculo-nerveuses
nut perméabilité : > 95 % à 10 ans ça ne se rebouche pas, ça reste perméable, le sang passe toujours bien
ion Etudes prospectives importantes (BARI, CABRI, ELISA,…) : le seul facteur déterminant la
per survie des patients = pontage a.mammaire - IVA
mé a. mammaire interne droite : pour lésions de la partie droite du coeur
abil Conduits artériels (suite)
ité a. radiale
relativement médiocre au niveau de la perméabilité
32
transposition simple du pédicule
perméabilité ? ? Entre veine saphène interne et a. mammaire ?
a. gastro-épiploïque droite
utilisée principalement sur l ’artère coronaire droite
perméabilité relativement médiocre (cf artère peu musculeuse) 50% après 1 an

Conduits artificiels : MAUVAIS !


Matériel prothétique (PTFE, …), avec ou sans dispositif de Venturi,.

Chirurgie valvulaire :
• RVAo, Remplacement de valve aortique

• RVM ou Rép. Mitrale,


• RVTric.,
• RVPulm.,

• Transposition (Ross) : La procédure de Ross (ou autogreffe pulmonaire) est une


opération de chirurgie cardiaque dans laquelle une valvule aortique malade est
remplacée par la valvule pulmonaire de la personne. Une allogreffe pulmonaire (valve
extraite d'un cadavre) est ensuite utilisée pour remplacer la propre valve pulmonaire du
patient. Le remplacement de la valve aortique par une autogreffe pulmonaire est
l'opération de choix chez le nourrisson et l'enfant, mais son utilisation chez l'adulte reste
controversée. 15

Remarques sur chirurgie valvulaire : important


Chez les jeunes on met plutôt des valves mécanique
1) Valve mécanique : Comme c'est du métal, c'est inaltérable
métal

Avantages Inconvénients

La plus longue expérience Anticoagulation (contact métal-sang


A priori inaltérable coagulation) sang va s'attacher sur les valves mécaniques
Les patients seront sous anti-coagulant, car le

Durée de vie de la prothèse >20 ans Bruit ? (on peut entendre le mécanisme)

Recommandations :

Avant 65-70 ans et en fonction des antécédents( grossesse), acc neuro, transplantation rénale,
voyages,…)

2) Valve biologique :
valve de veau

Avantages Inconvénients
Pas de coagulation Matériel moins inerte
durée de vie de 15 ans

15
https://en.wikipedia.org/wiki/Ross_procedure

33
Pas de bruit Durée de vie de la prothèse env. 15 ans

Recommandation : après 70 ans, et en fonction des antécédents

Entre 65 et 70 ans, les médecins font les "pour" et les "contre" pour voir ce qui est le mieux

PAC : Pontage coronarien

34
Le pace-maker : (donne un petit coup de pouce au cœur mais pas totalement dépendant)
• Petite incision delto-pectoral Généralement les pacemaker sont pour les
coeur qui battent trop lentement
• Anesthésie locale
a gauche au dessus du coeur
• Procédure d’1 heure environ

Traitement de kinésithérapie :
• Quasi rien
• Parfois mobilisation de l’épaule
• « remise en route »
• Parfois : évaluation

Le défibrillateur automatique implantable : (on est complètement dépendant du système)


• Intervention : conf pacemaker
• Les chiffres :
• En Europe :2500 morts subite par jour, 50% de toutes les causes de mort d’origine
cardiaque
• Origine de la MS : 75-80% coronaropathie
• Probabilité de survie a une MS secondaire a FV ou TV sans dommage cérébral = 10-
20%
• Récidive de MS dans les 2 ans : 10-40% ( sous anti-arythmique)
• Plus gros boitier, test en post-op

Traitement de kinésithérapie :
• Cf pace maker
• Traiter les séquelles si nécessaires
• Informations ( conduite auto) si implatation primaire sans aucune arythmie ventriculaire
auparavant ok point de vue des assurances , par contre si arythmie avant la mise en place
de DAI pas de conduite permise sinon risque de probleme avec les assurances qui seront
mise au courant
• Réadaptation,
• Réassurance
• Savoir en tant que thérapeute ce que cela implique

La resynchronisation :
« chirurgie de l’insuffisance cardiaque »
La resynchronisation cardiaque est une technique de traitement de l'insuffisance cardiaque par
pose d'un stimulateur cardiaque spécial permettant la délivrance d'une stimulation électrique
simultanée sur plusieurs points des ventricules. Elle est appelée également stimulation multisite.

35
Cette fonction de resynchronisation peut être couplée à une fonction de défibrillateur
automatique implantable, donnant un défibrillateur multi site.

Le MAZE : enlever le faisceau de HISS pour arrêter l’asynchronisme


Au cours de l’ablation cardiaque chirurgicale, de petites incisions sont pratiquées dans le tissu
cardiaque au niveau des oreillettes (les cavités supérieures du cœur). En bloquant la voie de
signalisation anormale, ces incisions permettent de rétablir un rythme cardiaque normal.
L’ablation cardiaque chirurgicale est recommandée chez les patients atteints de FA chronique
qui ne répond pas au traitement médicamenteux ou aux techniques peu réfractives.
• Chirurgie des troubles du rythme
• Sternotomie/thoraco + CEC
• Section ( virtuelle- radio fréquente) des faisceaux anormaux
Objectifs :
• Ablation permanente de la FA
• Restauration du synchronisme
• Préservation de la contraction mécanique auriculaire
• Diminution du risque thrombo-embolique
• Résultat : réapparition de la FA à 1 ans : 2%

Traitement de la kinésithérapie :
• Souvent associée avec une autre intervention cardiaque : KN spécifique
• Reconditionnement physique
36
• Pas de traitement particuliers par ailleurs

37
Planning post-opératoire en chirurgie cardiaque (en général)

Spécifié de la revalidation cardiaque post chirurgicale par rapport à la revalidation :


- Asthénie physique au départ (fatigue physique)
- douleurs pariétales, gênes respiratoires
- retard de cicatrisation ( ! bicyclette, rameur)
- répercussions psychologiques++
• Pré-op= partie théorique
o Idéalement avec la famille
o infos globales du séjour, intervention, séjour USI, retour à domicile,
réadaptation, activités physiques conseillées
o Informations concernant les examens pré-op
o Présentation (orale) de l’équipe pluridisciplinaire :
o Assistance sociale, psychologue, diététicienne, ergothérapeute

• Pré-op partie pratique


o Impérativement seul S'il est avec sa famille, elle risque de poser des questions. Le fait d'être avec la famille, fait que
parfois il n'ose pas poser de questions --> permet qu'il soit plus libre d'en poser
o Explications complémentaire, réponses aux questions
Vasalva : bloquer la respiration lors
d'un effort, pousser o Démonstration des exercices pratiques :
o Respiration costales hautes, moyennes, abdominales, « technique de toux
(poupée), conseils de précaution (perroquet pas utiliser le perroquet, ex
asymétrique, VASALVA, …) Pas d'apnée, éviter le DL au début, éviter l'asymétrique
Tjs travailler en symétrie sans
o Test au spiromètre voldyne dépasser le seuil de la d+, pas au
dessus de 90° ABDD/FL
o Rédiger la note kiné
o S’informer sur des motivations du patient, de sa perception de la maladie

J-0 kinésithérapie à l’USI Durée moyenne d'une intervention classique : 3 à 5 heures

• Sevrage : passage au T-tube contrôles de gazométriques extubation


• Kinésitherapie respiratoire en demi-assis
Mobilisation ( passivo-actives) membres sup et inf ( pas de gestes asymétriques)

Mobilisations :
• M sup et M inf : du distal vers le proximal
• Pas d’apnée, bien respiré
• Pas d’exercices asymétriques du membre sup

38
J-1 kinésithérapie en salle (on laisse le patient au lit) commence les repas

On met des Bas Kendall (= les bas blanc)


-Installation confortable du patient pour faire de la KR on le mettra plutôt en semi-assis
30% de 4000 : 1,2 L
-Kinésithérapie respiratoire en semi-assis tvr (trouble ventilatoire restrictif) et tvo (trouble
ventilatoire obstructif) (cinèse, si +/- 30% des valeurs pré-op), toilette bronchique (RIM AFE
lents, exp. lèvres pincées, -AFE rapide) POUPEE
Si TVO : drainage autogène, buttle PEP, acapella,
Si TvR : cinèse symétrique, spirométrie incitative
-Mobilisation actives membre supérieurs et inf en symétrique
-Contribution au contrôle de la douleur (kiné anti douleur= massage, tens, fango)

J-2 kinésithérapie (toujours au lit)

-KR respi en semi assis,


Toux, AFE, expectoration si nécessaire
-Spirométrie incitative (+/- 30% valeurs pré-op)
-Aérosolthérapie si néc., (on peut aller jusqu'à 8L/min)
Pour faire respirer un patient avec un aérosols, on lui dit d'inspirer par la bouche
-Exercices au lit : actifs membres inférieur, actif symétrique membre sup. si sternotomie,
asymmétrique M sup si pas de sternotomie Si douleur à l'épaule : petit massage
-Mise au fauteuil
-1ere marche dans la chambre (autorisation si autonome)
-Contribution au contrôle de la douleur

J-3 kinésithérapie

-KR en semi assis,


-Spiromètre incitatif ( 40-50% des valeurs pré-op)
-Aérosolthérapie si néc.
-Ex au pied du lit :
flex-ext pied, flex-ext genou, ex du tronc, ex de bras,…
-1ere marche dans le couloir, ensuite selon les conseils environs 1X/2Hr.

J-4 kinesithérapie

39
- Idem KR
- Intensification des exercices
- augmenter le périmètre de marches
- évoquer les FDR
- ...
Intensification d’exercices (augmenter le nbr de séries)
attention a la statique du P (antalgique): massage, auto-aggr et mvmt symétrique des MS en ouverture, prudent et indolents

J-5 kinésithérapie
- mauvaise nuits Tenir compte du syndrome du 5ème jour (fatigue entraînée par tous les examens de suivi, on
- retour d'euphorie
- appétit médiocre sèvre progressivement le patient de ses anti douleur (on passe de la pompe à morphine a des
anti douleurs per os, et le 5ème jour est jour ou les infirmières enlève le pansement dépression,
douleur, fatigue)
• Mauvaises nuits (parce que doit absolument rester sur le dos surtout dans le cas d’une
stéréotomie)
• Retour d’euphorie (le fait de rester au lit enfermé entre 4 murs)
• Appétit médiocre (car douleur)
• Constipation (à cause de la morphine, l’anesthésie qui « paralysie le péristaltisme
intestinale », le fait de rester au lit)
• Visites excessives (par rapport USI ou entre 1-2h de l’aprèm 30 min max avec 2 pers.
Max et des visites des infirmières, médecins, etc)
• Déplacements trop longs
• Anémie (suite à l’opération, perte de sang excessive malgré les nouvelles technologies
en CEC)
• Inflammation péricardique (ouverture du péricarde qui va entrainer comme toute lésion
une inflammation péricardite = Le péricarde est un sac fibreux dans lequel se trouvent le
cœur et les racines des gros vaisseaux sanguins. Lorsque le cœur se contracte, une partie du
péricarde sécrète un liquide (dont la quantité varie entre 30 et 50 ml), qui agit comme un
lubrifiant. Lors d’une inflammation du péricarde, ce liquide peut augmenter et empêcher les
contractions du cœur ; on parle alors de péricardite. Symptômes :
La plupart des symptômes ne sont pas spécifiques. Il en existe toutefois qui sont fréquents, en
fonction d’une péricardite aiguë ou chronique.
Péricardite aiguë
Les symptômes sont les mêmes que ceux suivant une infection virale:
- (fièvre, douleurs musculaires et dans les articulations, sueurs infectieux)
- douleurs dans le thorax, accompagnées par une irradiation dans les épaules et la
mâchoire
- palpitations et accélération du rythme cardiaque
- dyspnée (difficulté respiratoire), vertiges, voire perte de connaissance suite à un
ralentissement des battements du cœur, voire leur arrêt complet.)

40
• Douleur non contrôlée (relais voie orale)
• Troubles du rythme
• Epanchements pleuraux
• …
Intensifications des exercices en fin du syndrome du 5eme jour
Spirométrie incitative : 50-60% des valeurs pré-op
Marche libre dans le service (courtes et fréquentes : 5-6/jour) augmenter le périmètre de
marche

- intensification des exercices en fin du syndrome du "5ème jour"


-

J-6 kinésithérapie
- Idem KR
- Exercices et marche
(pas pour les valvulaires car ils -Pour les pontés : vélo en salle de revalidation si : (sans résistance)
ont des troubles du rythme très
fréquent)
Pas de trouble du rythme depuis 24-48hrs
Hb>10 gr/dL (L'hémoglobine est une protéine, dont la principale fonction est le transport du
dioxygène dans l'organisme. Elle se trouve essentiellement à l'intérieur des globules rouges et
est responsable de la couleur rouge du sang. La valeur normale est de 13.5 à 17.5 gr/dL chez
l'homme et 12.5 à 15.5 gr/dL chez la femme.)16
Pas d’infarctus per-opératoire
FC repos< 100 batts/min
Motivation et « adéquation » suffisante (ni trop-ni trop peu)

-Pour les valvulaires et autres : en principe NON


Susceptibilité+++ au TR (trouble du rythme)
Sutures intra-cardiaque suture intra thoracique car trop fragile
Il faut aussi les motiver à continuer la revalidation cardiaque après 4 à 6 semaines : c'est là qu'on va pouvoir le revalider pour vivre
une vie "normale"

J-7 : kinésithérapie

16
https://www.google.com/search?safe=off&client=firefox-b-d&sxsrf=ACYBGNRIA-gswk-
FOF_WAguJTwhxhNp5xw%3A1571553114409&ei=Wv-
rXYvFGJC1sAeMpYTQBA&q=norme+de+l%27h%C3%A9moglobine&oq=norme+de+l%27hemoglobine&gs_l=psy-
ab.1.0.0l2j0i22i30l3.23623.30810..32347...3.0..1.519.3818.10j9j5j5-1......0....1..gws-
wiz.....10..35i362i39j0i67j0i131j0i10.Iyg_KE4bgVQ

41
Marche hors du service (avec la famille) pas tout seul !!!!
Ex précédents + (mob au lit, au pied du lit, augmenter le périmètre de marche)
Escaliers (12-24 marches)
Vélo si indiqué
IS (spirométrie incitative) : 70-80% des valeurs pré-op 80% de 2L= 1,6L

J-8 : kinésithérapie :
Escaliers plus nombreux (24-36)
Marche libre hors du service

J-9 : kinésithérapie
Ex si nécessaire (si on en a la possibilité, car examens de sortie, régler les derniers papiers,
parfois sortie le matin)
Explication :
Activités conseillée au retour (dès le retour:
-carnet d’exercices « aide –mémoire »
-jardinage et bricolage léger, marche, pêche, vélo statique sans résistance (<3Mets)
- éviter port de charges lourdes
Rmq: apprentissage de l’auto surveillance (FC, tension, symptômes de vigilance= grosse
fatigue, sueur, arythmie, œdème aux MI, essoufflement, douleur thoracique)
> 6 semaines : conduire et commencer la phase 2 (4 semaine post-op pour les coronariens
classiques, 4-6 semaines pour les valvulaires et autres atypique, parfois plus…)

- Tous les travaux lourd sont a éviter !!!


- Ne pas conduire
- Venir en revalidation cardiaque

42
Elle se déroule généralement 4-6 semaines post-accident aigu : si hospitalisé on va attendre 4 à 6 semaines qu'il y ait la
phase de transition durant laquelle il est chez lui.
Ca se passe en milieu hospitalier, parfois à domicile (mieux que ce soit en milieu hospitalier : sécurité, matériel, suivi du
patient par le dossier médical, spécialisation, rencontre de patient ayant la même pathologie).

Revalidation cardiaque phase 2 Partie la plus intéressante en kiné

I. Phase 2 revalidation cardiaque


Rétablir les fonctions cardiaques du patient pour qu'il puisse reprendre une place dans la société

=> Intérêt du centre de revalidation :

A. Population cible -C’est mieux en centre de revalidation cardiaque


pour avoir le matériel.
-Les gens sont plus motivé par l’effet de groupe.
o Maladie coronaire (angor stable, post-infarctus, post PTCA, post PC) -La sécurité
-Les gens en reva cardiaque sont hyper spécialisé
-Rencontre d’autres personnes avec même patho
o Angor stable que le P

o Post-infarctus
Le critère d'âge n'est pas un critère d'exclusion
o Post dilatation endoluminale dans les groupes : PAS de limite d'âge

o Post chirurgie coronaire Contre-indiqués :


- diabètes non-équilibré
o Remplacement valvulaire - angor rebelle
- Troubles de rythme non stabilisé
- HTA majeure
o Décompensation cardiaque
On a 1 personne sur 7 qui continue la RC
o Transplantation cardiaque et pulmonaire
La majorité des patients sont des hommes
o Déconditionnement physique de personnes « âgées »

Des études ont montré que seulement 22% des patients sur la totalité des patients adressés en
revalidation cardiaque poursuivaient la phase 2.

B. Examen cardiologique

Quand ?

Après 2-3 mois post sortie de l’hospitalisation phase 1.

Où ?

On effectuera la revalidation préférentiellement en centre de revalidation pour plusieurs raisons


telles que dossier médical, équipe pluridisciplinaire, meilleur suivi, appareillages perfectionnés,
séances en groupe, etc.

Ou Cabinet ;

Ou domicile ;

But de la phase 2 ?

Amélioration de la capacité physique, meilleur gestion du stress, travail sur les différents
facteurs de risques, éducation. Amélioration de la performance, endurance à l'effort, assurance psychologique et éducation sanitaire
Grâce à la revalidation cardiaque, la VO2max va augmenter; pour cela on l'évaluera au début

Les bilans :
Bilan cardiologique obligatoire : déterminer les capacités du patient ;
Un bilan cardiologique complet est indispensable avant la PEC d'un patient dans un programme d'entrainement.
Déterminer la capacité d'effort (l'épreuve d'effort idéal est : ergospirométrie)

43
Réaliser un programme propre au patient ;

Observer l’évolution du patient ;

Quels types de tests (Epreuve d’effort) ?

• Ergospirométrie (8-12 min) vélo ou tapis roulant : mesure le V E, VO2, VCO2, VO2
max, FC, TA, QR= (VCO2 (aérobie) +VCO2 (anaérobie)) / VO2).

Ergospirométrie réalisée jusqu’au bout si atteint le plateau de VO2 ou si QR> 1.2 ou On saura voir ce qui va
limiter l'effort
Test de 6 min si pas moyen de faire une ergospirométrie Le programme qu'on va proposer au patient sera fait à partir des résultats de
Si atteinte de FC max. l'ergospirométrie : FC, puissance
On ne va pas faire un programme de revalidation cardiaque sur une fréquence de 220 - âge

Critères d’arrêt de l’Epreuve d’effort :

Critères hémodynamique ;

Critères respiratoires ;

Critères cliniques.

• TM6 (test de marche de 6 min) : mesure de la distance effectuée par le patient pendant
6 min qui va être comparée aux normes théoriques afin de d’évaluer sa capacité
physique et d’obtenir un pronostic. --> Test fonctionnel

• Déroulement ; On ne l'encourage pas puisque le but n'est pas d'aller au max (>< à l'ergo)

On note la FC de repos, saturation, ... et on renote régulièrement


• Equipements ;
Marche rapide : 6 km/h --> on devrait arriver à 700 mètre en 6 minutes
Pour un IC : 322 mètres permet d'autoriser une marche en milieu urbain
• Prises de paramètres ;

• Facteurs influençant le TM6.

On fait pédaler le Ergospirométrie TM6


patient en augmentant
progressivement la
charge.
• Précis, diagnostic • Fonctionnel (correspond à des
activités de la vie de tous les jours),
Grâce à l'ergospirométrie, • pronostic on saura voir s'il a un risque de décéder
on saura programmer
l'entrainement, voir
dans l'année moins précis (programme?)
l'évolution, mettre en
évidence les " • Cher, éprouvant, chronophage,
non-répondants" • Plus facile à réaliser, moins
Tout ce qu'il se passe au matériel
niveau de la bouche est
ce qu'il se passe au
éprouvant, moins de matériel
niveau de nos cellules
musculaires
• Sensible, reproductible

• Pronostic de la survie du patient

• Suivi de la capacité fonctionnelle à


l’effort
La consommation d'O2 lors d'un effort sera toujours linéaire. A la fin d'un effort on n'aura pas une chute, mais un plateau. Au départ, il y a un premier seuil
Les courbes du CO2 et O2 sont plus ou moins parallèle, jusqu'à ce qu'à un moment donné où la courbe de C02 part plus vite que la courbe d'O2 (Q = 1 : quand les 2 courbes se croisent) --> on passe dans la filière
anaérobique. Quand on est en anaérobie, l'oxygène est inférieur au CO2 : on produit plus de CO2 que d'O2 --> C'est le QR (Quotient Respiratoire).

44
Pour pouvoir faire une ergo correcte, elle ne doit pas être trop longue ni trop brutale : doit durer entre 8 et 12 minutes.
Pour que ce soit correctement réalisé :
On essaye de faire monter la FC du patient pour qu'elle atteigne 220 - âge ; chez les patients cardiaques on va parfois encore retirer 10 cycles - FC à 220 - âge
La saturation doit rester constante - pas d'arrêt
- avoir obtenu le plateau de VO2
- Le QR doit être plus grand que 1,2
Si on a un patient qui vient et ne va pas au maximum de l'effort c'est embêtant car on devra faire notre programme en fonction des résultats. Le programme sera donc un peu moins bien adapté.

Chez les IC :
- 10-18 : 20% seront mort dans l'année
- En-dessous de 10 : 80% seront mort

Si on n'a pas d'ergospirométrie, on fera une épreuve simple sur vélo (on aura la FC max, puissance, distance parcoure) et le test de 6 min de marche (test qui ne va pas nous pousser en anaérobie)
L'ergo sera quand même le plus intéressant surtout parce qu'on peut voir pourquoi il n'a pas été jusqu'à la fin

C. Profil type d’une séance de revalidation phase 2

1. Gym: (30 à 45’, 2/sem) On commencera par une petite gym collective de 20-30 minutes

Des exercices de souplesse, de force, d’endurance, de coordinations synchronisées avec la


respiration. Exercices MI, MS, MI+MS

2. Entraînement sur appareils: (20 à 30’)


Soit en endurance, soit en intervalle training
Puis renforcement et éventuellement relaxation et ergo

I. Endurance :

Amélioration de la capacité à l’effort :

Vo2 max= Q (débit cardiaque) X D (a-v)

• D a-v :

Adaptation vasculaire (augmentation flux sanguin) avec augmentation de la capillarisation,


amélioration de la capacité oxydative des muscles, etc

Toute activité physique maintenue un certain temps implique une ↑ VO2 lié au travail
musculaire. Cette ↑VO2, permet de ↓ statistiquement le pronostic de mort.

Chez un individu sain on peut augmenter cette Vo2 par le biais du Q (débit cardiaque) car

Q= FC X VES

Cependant dans le cas de nos patients cardiaque, nous devons éviter une FC trop élevée donc
le kinésithérapeute devra utiliser la filière aérobie qui permet un travail dynamique et en
endurance permettent une meilleure vascularisation des membres et donc une meilleure
utilisation de l’O2 par les cellules musculaires.

45
Le programme de réentraînement en endurance est adapté en durée et en intensité afin de
permettre une surcharge du système de transport de l’O2 et accroître, à terme, l’efficacité.

Modalité :

En mode continu

En intervalle training : 2/1 ou 4/1 (toujours une phase de repos)

On observe que pour un même degré de fatigue, lors de l’intervalle training on atteint une
intensité supérieure à celle obtenue en continu.

En effet, l’I.T. a comme intérêt :

o Moins grande lassitude ;

o Travail à une intensité plus élevée pour une fatigue moindre ;

o Effet plus marqué sur le seuil d’anaérobie et la VO2 max ;

o Effet « périphérique » (musculaire) plus marqué ;

46
Il faut au moins que le temps de récupération soit plus 2 fois plus grand que le temps d'effort
Intervalle training :
- degré de fatigue moindre
- moins de lassitude
- effet plus marqué au niveau de la VO2 max

Modalités :

a. Intensité : fondée sur le test d’effort :

50 à 80 % Watt max (vélo) (si vous n’avez pas de cardiofréquence mètre)


On pourrait travailler à partir de la puissance : le patient a poussé 130 W
On va travailler entre 50 et 80% de la puissance max
Il pousserait donc entre 70 W et 85 W
Pas l'idéal car on ne tient pas compte de la fréquence cardiaque

Ce qui signifie prendre le résultat des Watts max que le patient a développés au cours de son
ergospirométrie pour atteindre sa VO2 max. Ces watts correspondent à 100% de ces capacités.

De ce fait, pour travailler sur le vélo nous utiliserons 50% à 80% de cette valeur max. Ainsi le
patient ne peut pédaler en dessous de la valeur de 50% car inefficace point de vue cardio-
vasculaire et il ne peut dépasser 80% des watts car risque d’ischémie myocardique.
A domicile on restera aussi entre 70 et 80 W, car pas de médecin en cas de problème

Exemple : le patient a atteint 135 watts à sa VO2 max soit au moment où le QR >1.2

Calcul : 135= 100% donc le patient peut pédaler entre 67.5 watts et 108 watts.

Ou

60 à 90 % FCmax ( en IT)

_ rapport 2/1 ou 4/1 c’est-a-dire que le patient travaillera à 60-90% de sa FC max pendant
Attention : erreur 2min avec un temps de repos de 1 min ou pendant un temps de travail de 4 min et un temps de
repos de 1 min. les rapports 2/1 et 4/1 sont choisi en fonction du patient et de ses capacités. On passe de l'aérobie (bas)
C'est 1 minute à intensité et FC élevée à l'anaérobie (haut)
1 min où il peut monter jusqu'à 90%
2/4 minutes à fréquence cardiaque et modérée modérée à 60%
2 min --> 60%
On est monté jusqu'à 150 à l'ergospirométrie = FC pic ou cible. SI on a 45 ans, en théorie on aura pu aller jusqu'à 175, mais on se base sur la FC obtenue. On va travailler d'abord avec 6 min
d'échauffement à 50% ; puis 1 min à 90% --> 135 bpm ; puis pendant 2 minutes il doit rester à 60% --> 90 bpm ; ensuite il refait 1 minutes à 135 bpm ; ... et il termine par 6 minutes à 50% En tout
On peut aussi le faire en ça devra tenir pendant 20-30 minutes.
continu :
6 minutes à 50% ; puis
Ainsi on fera travailler le patient au- dessus de 60% de sa FC max référée lors de son
20 minutes à 70-75 % ;
et il termine par 6 ergospirométrie et maximum jusqu’à 90% de cette même FC max
minutes à 50%

Exemple : la FC max du patient, à la fin de son ergospirométrie vraie (soit lorsqu’il a atteint
sa VO2 max après 8-12 min et que son QR> 1.2) était de 130 /min. donc le kiné fera travailler
le patient en intervalle training entre 60% de 130/min (78batts/min) et 90% de 130/min (117
batts/min).

On peut travailler en IT entre 60 et 90% de la FC max


50% pour s'échauffer et se reposer

En continu : rester entre 70 et 85%

Fréquence : 3x / semaine

Ou
47
Il faut au moins que le temps de récupération soit plus 2 fois plus grand que le temps d'effort
Intervalle training :
- degré de fatigue moindre
- moins de lassitude
- effet plus marqué au niveau de la VO2 max

_ 70 à 85 % de la FCmax (en continu)

En continu, c’est-à-dire pendant une période de 20-30 min sans arrêt, le patient devra travailler
entre 70% de sa FC max atteinte lors du test d’effort au moment de sa VO2 max et 85%.

Exemple : il marchera sur le tapis roulant pendant une durée de 20 min entre 70% de 130
batts/min (91batts/min) et 85% (110 batts/min).

b. Fréquence :

3 x / semaine (au-delà c’est encore mieux mais conséquent pour le patient et il est important de
lui laisser des temps de repos. En dessous de 3x/semaine moins efficace voir inutile si
1X/semaine)

En effet, des études ont prouvé qu’un entrainement à raison de 3x/semaine pendant 12 semaines
améliorait considérablement les paramètres cardio-vasculaires du patient. Cette fréquence
pourra par la suite être diminuée pour autant que le patient pratique une activité physique
parallèlement aux séances de revalidation

c. Durée :

20 à 45 séances ou plus,

En revalidation, les patients bénéficient d’une convention qui leur permet d’avoir accès aux
soins pluridisciplinaires pour 60 séances a effectué au cours des 6 mois post phase 1
(hospitalisation).

La séance d’endurance peut s’étendre de 60 à 90 minutes.

II. Effort résistif : renforcement


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Cette partie de la revalidation concerne toute personne ayant une réduction de force, masse
musculaire.
Dans la vie de tous les jours, les gens forcent --> il faut réadapter le coeur à un certain effort de force

Les patient ayant des problèmes respi sont sous cortisone, ce qui amène une décompensation cardiaque, diminution de la densité osseuse
Tout effort provoque une augmentation de la tension artérielle, de plus on aura souvent un Vasalva associé qui va augmenter la TA
Une augmentation de la force, en particuliers celle du quadriceps, augmente directement la
valeur de la vo2 max du patient atteinte lors du bilan initial de la revalidation.

Cependant, il est important de faire ce renforcement dans les règles de l’art afin d’éviter une
surcharge du double produit. Représente l'oxygénation du coeur. DP = Pression artérielle systolique x FC
Systématiquement, lors d'un effort, la PAS augmente

Ce double produit correspond à la VO2 myocardique soit la consommation en oxygène du


muscle cardiaque. Cette VO2 dépend directement du produit de la Pression artérielle systolique
avec la fréquence cardiaque.

il ne faut pas augmenter la consommation d’O2 (pression artérielle). Dans le


travail muscu on va faire augmenter le double produit.
DP=PASxFC
DP= PAS X FC

Il va de soi que si le DP augmente de manière exagérée trop rapidement sans un bon


entrainement, cette augmentation risque d’augmenter les besoins en O2 myocardique. Ces
besoins ne seront pas comblés sans entrainement, amenant une ischémie myocardique avec
vasoconstriction réflexe des artères coronaires exacerbant cette ischémie.

Afin d’éviter une surcharge du double produit, l’entrainement en renforcement devra être réalisé
sous certaines condition telles que :
Attention:
-Elevation excessive du DP
-Vaso-constriction coronaire réflexe
-Trouble du rythme
-Valsalva
1. Éviter le vasalva car : Mais fondé dans la vie de tous les jours, entrainement dynamique et de force, limitation
périph et centrale, pour les personne qui prennent des corticoide aussi car il y a une fonte
musculaire

Quand un effort est à 80% de sa force, il y a un vasalva

• Valsalva : ↑ de la p intra-thoracique, hyperpression au niveau du péricarde.

• Expiration : ↑ de la p intra-thoracique car le diaphragme remonte, la cage thoracique


s’abaisse augmentant par voie de conséquence la pression intra thoracique jusqu’à
évacuation de l’air à l’intérieur des poumons.

• Inspiration : ↓ de ma p intra-thoracique et de la pré-charge, car le diaphragme descend


à l’inspiration avec élévation du grill costal créant une dépression afin de faire pénétrer
l’air dans les poumons.

49
Comment travailler ?
- efficacité des techniques sur la fonction musculaire effort> 80%:impossible sans Valsalva
- impact hémodynamique -valsalva lors d’effort < valsalva max provoquer (sans contraction)
- applicabilité : travailler en fonctionnel pour la kiné : quadriceps, mollet, biceps, triceps, dorsaux, ...
-lFin d’effort : chute brutale de la PA: levée de l’occlusion, vaso dilatation réactionnelle. ! Réaction au niv cérébral!

augmentation de l’actiivté sympathique et valsava entraine diretement une tachycardie

L’effort R se caract par: augmentation disproportionnée des PAS, FC et la PA peut diminuer de manière rapide après l’effort ce qui peut engendrer des malaises

En conclusion, on favorisera l’effort concentrique sur la phase inspiratoire du patient.


Quand on arrête l'effort, la TA diminue

NB : si le patient présente un asynchronisme respiratoire avec une difficulté à rythmé sa


respiration sur l’effort effectué, veillez simplement à ce qu’il respire et évite toute apnée.
Il faut être le plus proche possible des tâches envisagées par le patient

2. Limiter le nombre de répétition,


Travailler à partir de la R maximale : travail du quadri sur presse --> on mesure la charge maximale --> 10 RM sans complications, tremblements, ...
Si on arrive à 40 kg : on va faire 8 à 10 répétitions en 3-4 séries avec 1 minute de repos entre chaque séries (il faut au moins 1 minutes. On va commencer avec un travail à 40% de la
charge maximale, soit 16 kg.
Les mouvements doivent être amples, rapides et associés à la respiration
La fois d'après on monte à 50%, puis 60% !!! Au maximum on sera à 70% --> au maximum 28 kg
On surveillera le patient durant les exercices !!!
3. Utiliser des charges :
ça sera pour un groupe musculaire, après on va étudier la RM pour un autre groupe et adapter le poids --> !!! on ne fait pas tout tout le temps !!!
==> C'est un programme pour de la revalidation cardiaque externe

- qui se justifie sur base des principes de l’entraînement,

4. Utiliser des mouvements fonctionnels et amples et plutôt rapides,

5. Imposer un temps de récupération suffisant,

Modalités :

Intensité :

-Commencer par 3 à 4 séries de 8 à 10 répétitions à 40 % CMV,

Le kiné va utiliser la CMV (charge maximale volontaire soit la 1RM) calculée lors des bilans
initiaux avec le patient. Le patient devra effectuer son renforcement au début de la revalidation
à 40% de cette CMV

Exemple : Monsieur G.H a effectué une charge de 20Kg lors du test au Biodex. Lors du travail
résistif ce patient devra commencer avec une charge de 40% de 20kg soit 8kg.

Evoluer vers 3-4 séries de 10 répétitions à 70 % CMV,

Au fur et à mesure des entrainements résistifs en revalidation, la charge de 40% va augmenter


vers 70% max de la CMV.

50
Exemple : Monsieur G.H., qui avait été capable de développer une seule fois une force égale à
20kg sur le Biodex, devra continuer son renforcement à 70% de 20kg soit 14kg.

Il est important d’imposer au minimum 1 minute de récupération entre chaque série et de


réaliser ces efforts résistifs de préférence sur machine. En effet, il est plus facile de contrôler
les efforts et la charge développée par le patient sur une machine en toute sécurité.

Durée :

De 45’ à 90’

NB : des études ont prouvé que le renforcement résistif était bénéfique avec une fréquence
optimale de1 jour sur 2 pour le même groupe musculaire et une fréquence minimale de 1 séance
par semaine.

Les améliorations musculaires commenceront à plafonner après 10-12 semaines. Ce


phénomène s’explique par la mise en jeux protéique qui s’enclenche seulement à partir de 4-6
semaines d’entrainement. De ce fait, les améliorations ne commenceront à s’observer qu’à
partir de ce début de synthèse.

Il est plus rentable d'alterner un jour de renforcement et d'entraînement "aérobie" pour éviter
toute fatigue musculaire du patient. L’objectif de la revalidation est de faire du muscle et non
de le fatiguer et l’appauvrir voir le blesser.

3. Relaxation: (10’)

-prévenir l’accumulation des tensions physiques et psychiques.

3. Ergothérapie:

- guide la reprise des activités quotidiennes, professionnelles et loisirs et discussions avec le


psy(démystifie la maladie) et le diététicien(prévention secondaire).

51
Remarque importante :

Nous avons pu observer que la revalidation phase 2 était nécessaire pour améliorer les capacités
physique du patient et donc diminuer le taux de mortalité de 80%.Hors seulement 22% des
patients effectue jusqu’au bout cet entrainement soit 1/3 des patients adressés.

Une fois cet entrainement effectué à terme, il est important en tant que kinésithérapeute de
stimuler également le patient à poursuivre cet entrainement afin de maintenir les acquis.
Assurément, 50 % du bénéfice acquis à 8 mois est perdu en 3 mois d’inactivité.

D. Revalidation phase 2 en cabinet privé : déroulement

Il est possible également pour le patient qui le souhaite ou qui n’a pas la possibilité de se rendre
dans un centre de revalidation d’effectuer ses séances de phase 2 chez un kiné indépendant. Ce
dernier doit quand même disposer du matériel nécessaire a la prise en charge de ce type de
patient. Ce matériel comprends le matériel de contrôle des paramètres du patient (saturomètre,
tensiomètre, stéthoscope, DEA, etc.) et du matériel de revalidation (tapis de course, vélo,
stepper, vélo elliptique, etc.)
Tout effort amène un risque important de faire un infarctus : mais plus on s'entraîne, plus on diminue le risque

1. Modalité

Lors des séances, la proportion des exercices équivaut plus ou moins à 60-70% de dynamique
(tapis, vélo, gym, etc.) et 30/40% de résistif (machines de renforcement)

Intensité :

Pour le vélo, le patient devra pédaler avec une résistance entre 50-70% de watts calculée par
rapport à la résistance max lors de l’épreuve d’effort.

Exemple : si le patient lors de l’EE a développé une force max égale à 140 watts au moment du
pic de la VO2 max, le travail en dynamique devra atteindre une force qui se situe entre 70 watts
et 98 watts.

Si le kinésithérapeute dispose d’un cardiofréquence mètre, le patient pédalera avec une comme
référence une fréquence cardiaque entre 50%-80% fixée par rapport à la FC max développée
lors d’ergospirométrie. Les valeurs en dessous de 80% de la FC max correspondent à la
fréquence cardiaque cible.

Exemple : si la FC Max du patient lors du test EE était de 125 batts/min, le patient devra
pédaler à une FC entre 62.5 batts/min ((125/100) x 50)) et 100 batts/min ((125/100) x 80).

Concernant le résistif, le patient devra commencer par des séries à 40% de la charge maximale
volontaire (1RM). Au fur et à mesure des entrainements, il augmentera à 70% de cette même
1RM.

52
Exemple : La 1RM effectuée par le patient est de 10 kg donc le patient devra faire son
renforcement au départ à 4 kg pour terminer par des séries de 7 kg.

Fréquence :

Comme pour la revalidation en centre, il est conseillé de faire au moins 2X/semaine, avec une
préférence de 3 x / semaine.

Durée :

Selon si le patient a été opéré ou non, le nombre de séances est variable.

Pour un patient post infarctus, 18 séances sont disponibles.

Pour un patient post-op, il peut bénéficier de 60 séances remboursées avec un supplément de


20 séances (avec un remboursement diminué).

La durée des séances pour avoir une séance efficace est de 30 à 60 min.

Quand :

On peut entamer la revalidation en cabinet 1 mois Post opératoire ou 1.5 mois post infarctus.

Divers :

Lors de ces séances de rééducation, il est conseillé de les faire en groupe de manière à rendre
la revalidation plus ludique, moins monotone pour les patients. Au cours de ces soins, des
phases de relaxation ainsi que de stretching sont conseillées afin d’apprendre au patient à
s’écouter (= retour au calme).
NB : le travail des bras demandera un plus gros effort cardiaque

E. Conclusion :

La réadaptation va permettre aux patient d’apprendre les « bons » et les « mauvais » efforts
ainsi que les bonnes méthodes de travail afin d’obtenir un effet protecteur et/ou une lutte contre
les différents facteurs de risques. --> C'est pour ça que c'est important que ces patients viennent en revalidation cardiaque
Il va aussi apprendre à connaître ses limites
De part de cette revalidation, il va améliorer sa capacité physique de 10% à 40% mais également
apprendre ses limites pour éviter toute surcharge au niveau cardio-vasculaire. Ces
apprentissages devront continuer à être appliquer sur le long terme afin de maintenir les acquis.
Ces derniers seront plus amplement détailler dans la phase 3.

II. Phase 3 : maintien des acquis


Quand il a fini ses 45 séances de revalidation cardiaque, on va pouvoir :
- lui dire que c'est intéressant de continuer à bouger, avoir une activité physique pour ne pas perdre ce qu'il a gagner. Continuer tant qu'il le peux
- Dans le yoga, on ne travail pas la capacité cardiaque --> il peut le faire, mais ne va pas servir à garder cette capacité --> c'est un complément pour la détente, respiration, stretching
- On proposera de la marche, vélo (le mieux est de le faire seul, car en groupe on va parfois au-delà de nos capacités), ski de fond (!!! au-dessus de 2000 m c'est dangereux car moins d'O2, donc le
sang se durcit --> déconseillé, sauf si la personne y vit et que son corps est adapté), tennis (en double, TT, aquagym, golf, équitation, chasse,
- il faudra surtout de l'auto-surveillance

Attention :
- efforts brusques
- efforts isométriques interdits
- sports violents
- au froid 53
Sports interdits : CrossFit, plongée (la pression est mauvaise), haltérophilie, squash, rugby, arts martiaux
Nous savons que seulement 22% effectue la phase 2. De ces 22%, 10% continueront la phase
Peu vont continuer à faire une activité physique
3. Hors il est prouvé que si le patient ne maintient pas ses acquis, ceux-ci seront perdu à 50%
en 3 mois d’inactivité.
Une personne qui se désentraine perd 50% en 3 mois

Lors de cette phase 3, le patient va pouvoir pratiquer une activité physique qui lui correspond
(voir liste ci-dessous) ou aller pratiquer cette activité dans des clubs du cœur tels que « coronary
club ».

En effet, il existe une liste de « coronary clubs » répartis dans différentes régions. Ceux-ci
proposent la continuité des soins pour la phase 3. L’avantage de ces clubs, est qu’ils sont
supervisés par des professionnels de la santé qui prendront les paramètres des patients et
veilleront à l’état de santé de chacun au cours de ces séances.

Ces dernières durent 1 à 2 heures. Durant ce lapse de temps, la séance est répartie en 3 phases.
La première partie consiste à faire des exercices de gymnastique dans le but d’un échauffement
musculaire, un assouplissement ostéo-articulaire et une sollicitation progressive des systèmes
cardio-vasculaire et respiratoire.

Ensuite, les patients pratiquent une activité sportive collective et ce, dans esprit amical, dénué
de toute compétition. Ce qui n’empêche pas la mise en jeu de belles joutes sportives.

Pour finir, la séance s’achèvera par une phase de relaxation et de récupération.

Des programmes différents peuvent exister en fonction des sports de chaque club et ces sports
varient de club en club : gymnastique, marche, marche nordique, badminton, volley-ball, tennis
de table, foot-tennis, foot en salle, natation, aquagym,…

Quelles sont les influences de l’activité physique sur les différents facteurs de risques ?

Au niveau du cœur, elle permet la stabilisation ou la diminution de l’athérosclérose dans les


artères coronaire. Elle apporte également une stabilisation au niveau des différents paramètres
cardiaques améliorés lors de la phase 2 tels que Vo2 max, FC, PAS, débit cardiaque, TA. En
effet, cette dernière permet donc de diminuer le risque d’hypertension artériel.

Point de vue pulmonaire, il lutte contre les effets du tabac tels que la dyspnée, la toux et améliore
la perfusion alvéolo-capillaire ainsi que la ventilation.

54
L’activité physique lutte contre la sédentarité (muscles), combat la déminéralisation osseuse par
la stimulation de l’os via l’effet piézoélectrique et par voie de conséquence améliore la qualité
de vie.

Suite à la libération d’endorphine engendrée par l’effort physique, la gestion du stress et le


moral sont nettement meilleur chez ces patients majoritairement de personnalité de type D.

Enfin, concernant le métabolique, le sport brûle la graisse et diminue le taux de sucre amenant
ainsi à une perte de poids (obésité), une diminution du LDL et une stabilisation de la glycémie
(diabète).

Cependant, il existe quelques éléments nocifs à éviter lors de cette pratique sportive tels que :

• Les efforts isométriques (interdit) afin d’éviter le Valsalva qui induirait une
augmentation trop brutale du double produit (Vo2 max myocardique).

• Sport violent

• Effort brusque

• Exercices peu efficaces

• Il faut faire attention au froid et grosses chaleurs

Voici différentes activités que l’on peut conseiller ou déconseiller au patient :

Exercices toujours Exercices permis après Exercices interdits


permis uniquement accord
médical

Marche, Yoga, plongée,

Jogging, Golf, Rugby,

vélo, Équitation, Squash,

Gym, Ski de fond, Haltérophilie,

55
Natation, Ski alpin, Arts martiaux.

Aquagym, Chasse,

Tennis (en double), Tennis simple.

Tennis de table,

Volley,

(danse).

Comment faire son activité physique ? (modalités)

Cette activité est basée sur les mêmes principes que ceux de la revalidation cardiaque, soit
commencer par une phase d’échauffement, ensuite choisir une activité d’endurance et enfin
terminer par des étirements. Lors de ce sport, veiller à surveiller certains critères (FC, TA,
Dyspnée, seuil d’angor, glycémie, œdèmes, BMI). Il est important de laisser des temps de repos
entre chaque séance afin d’éviter une fatigue excessive. De ce fait, nous conseillons une
fréquence de 2-3x/sem pendant 40-60 min OU tous les jours 20-30 min (peu de patients le
pratiquent). Le patient ne doit pas oublier de bien s’hydrater ainsi que de manger avant. En
effet, l’objectif de la revalidation est de faire du muscle et non diminuer les réserves du patient.

NB : Si le patient présente des autres problèmes tels que articulaire, pulmonaire, il est
préférable de choisir une activité en fonction de ses capacités afin de ne pas exacerber ses
troubles.

Références bibliographiques et de formation :


Formation en réadaptation physique – Michel Lamotte-Hôpital Erasme

Manuel Pratique de prévention et de réadaptation cardio-vsculaire- Richard Brion-Ed Frison Roche

Rev Med liege 2017 ; 72,11 :481-487- P Lancellotti et coll


Exo: patient a une R max de 40kg de sa charge max.
Donc 3-4 séries de 10 répétitions à une charge de 40 à 70% donc 40% de 40 ça donne
3-4 série de 16kg avec 1min de récup. Bien respirer!
On évolue jusqu’a max 70%
Quand peut-on le faire ?
Tous les jours pendant 30 minutes
ou 2 à 3 fois par semaine pendant 40 à 60 minutes En endurance, en résistance savoir programmer

Comment ?
- Il y a des critères a surveiller en fonction de chaque cas : FC, tension, niveau d'essoufflement, seuil d'angor, glycémie, œdème, poids (1kg fait augmenter la tension
- Penser à s'accorder une phase d'échauffement
- réaliser une activité d'endurance
- Le % de la FC
-

Coronariclubs : le soir plusieurs fois par semaine il y a des kinés qui font des petits entrainement

Prise de tension :
- 1er bruit : systole

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- dernier : diastole

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