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Institut national de la formation supérieure paramédicale d’Alger.

Module biomécanique
Grade : kinésithérapeute 2ème année.
P.E.P.M BENYOUCEF MOSBAH.H

Anatomie fonctionnelle du genou

Base de réflexion/
 Le genou est une articulation à fonctionnement particulier.
 C’est une articulation intermédiaire dans le membre inférieur.
 Le genou s’étend du ¼ inférieur de la cuisse (cul de sac sous
quadricipital) à la tubérosité tibiale.
 L’articulation tibio-fibulaire supérieure ,bien que faisant partie de la
région morphologique du genou, est mécaniquement
Caractéristiques essentielles :
Le genou se singularise par:
La portance: la transmission de la charge gravitaire du corps, étant en
rapport avec l’appui sur le sol par l’intermédiaire du pied.
Cette portance s’exprime en mode statique et en mode dynamique .Dans le
premier cas , il est bipodal mais rarement symétrique, dans le second
cas, il est monopodal et symétrique alterné.
La situation exposée du genou le rend très vulnérable sur le plan des
traumatismes directs.
La poche capsulaire pour deux articulations (fémoro-patellaire et fémoro-
tibiale).
La non congruence ainsi que la non concordance des surfaces articulaires,
ce qui semble paradoxal pour une jonction aussi sollicitée en charge.
Vocation fonctionnelle :
Plan sagittal :
Le genou assure le rapprochement du centre de gravité du corps vers le
sol grâce à la flexion (soit partiellement : s’assoir, soit
totalement :s’accroupir).
Plan transversal:
Il assure la rotation du tronc dans l’espace .le pied étant au sol, le genou
légèrement fléchi, permet d’orienter le tronc a droite et a gauche.
Plan frontal:
Le genu valgum permet une économie notable face à la charge sus-
jacente. Les déplacements frontaux du centre de gravité sont ainsi
minorés lors de ’alternance de l’appui monopodal.

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Les axes de l’articulation du genou
Le 1er degré de liberté est conditionné par l’axe transversal atour duquel
s’effectuent les mouvements de flexion –extension dans un plan sagittal,
celui-ci est dans un axe frontal et traversent parallèlement les condyles
fémoraux.
En raison du décalage dû a la longueur du col fémoral, l’axe longitudinale
de la diaphyse fémorale n’est pas dans le prolongement de l’axe de
squelette jambier.
Il forme donc avec ce dernier un angle obtus ouvert en dehors de 170°-
175°: le valgus physiologique
Par contre les trois centres articulaires Hanche, Genou et Cheville sont
alignés sur une même droite HOC qui est l’axe mécanique du membre
inférieur.
Au niveau de la jambe cet axe est confondu avec l’axe du squelette, par
contre à la cuisse, cet axe mécanique HO forme un angle +ou- 6° avec
l’axe du fémur. (voir schéma 01).

D’autre part ,du fait de l’écartement plus des hanches par rapport au
chevilles ;l’axe mécanique de chaque membre inférieur est légèrement
oblique en bas et en dedans ,formant un angle de3° avec la verticale.
Cet angle est d’autant plus ouvert que le bassin est large ,ce qui est le cas
chez la femme. Cela explique aussi pourquoi le valgus physiologique du
genou est plus marqué chez la femme que l’homme. (voir schéma 01).
Le 2ème degré de liberté consiste dans la rotation autour de l’axe(YY’)
longitudinal de la jambe ,le genou étant fléchis.
Le 2ème degré de liberté consiste dans la rotation autour de l’axe(YY’)
longitudinal de la jambe ,le genou étant fléchis.
Il y’a un axe (ZZ’) est perpendiculaire aux deux précédents .cet axe ne
présente pas vraiment un 3ème degré de liberté mais grâce au jeu
mécanique ,dû à la détente des ligaments latéraux ,il permet lorsque le
genou est fléchi ,de faibles mouvements de latéralité .
Par contre en extension complète ces mouvements disparaissent
complètements du fait de la tension des ligts latéraux.(voir schéma 02).
Les mouvements du genou
Position référentielle:
Position zéro-anatomique
Debout, au garde à vous, genou en extension
Position fonctionnelle
Position genou déverrouillé.
La plus fréquemment adoptée en attitude courante.

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Les mouvements du genou
Mouvements de flexion extension degré de liberté principal:
Mouvement principale du genou, son amplitude s’apprécie à partir de la
position de référence (axe de jambe dans le prolongement de l’axe du
mbre inf).
L’extension se définie comme le mouvement qui éloigne la face post de la
jambe de la face post de la cuisse.il n’existe pas d’extension absolu
puisque la position de référence est déjà en extension.
Il est possible, surtout passivement d’effectuer une extension de 5°-10° à
partir de la position de référence ,on appelle hyperextension .
Ce mouvement chez certains sujets peut être pathologiquement exagéré,
réalisant alors un genu récurvatum
L’extension relative est le mouvement qui complète l’extension du genou à
partir de toute position du genou.
S’effectue lors de la marche quand le mbre inf oscillant, se détend vers
l’avant pour prendre contact avec le sol.
La flexion est le mouvement qui rapproche la face postérieure de la
jambe a la face postérieure de la cuisse.
La flexion active atteint 140° si la hanche est fléchie et 120°seulement
si la hanche est extension.
Cette différence d’amplitude tient à la diminution d’efficacité des
ischio-jambiers lorsque la hanche est détendue.
150° 160° en passif: distance talon fesse dépend de la rétraction des
quadriceps.
La flexion : Dans le plan sagittal
150° 160° en passif: distance talon fesse dépend de la rétraction des
quadriceps
120° à 140° en actif plus importante si hanche fléchie que hanche en
hyper extension car muscles de la cuisse presque tous bi-articulaires donc
détendus par la flexion de hanche
Les rotations axiales
Dans le plan horizontal
 rotation axiale interne ou externe
 action de porter le pied en DD ou en DHS
 étude uniquement passive
 assis jambe pendante
 décubitus ventral genou fléchi
 pas de rotation en extension (genou verrouillé)
 5 à 10° en RI, 5 à 10° en RE

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 Il existe une rotation axiale dite automatique parce qu'elle est
inévitablement et involontairement liées aux mouvements de flexion
-extension.
 Elle a lieu surtout en fin d’extension et en début de flexion.
Extension = rotation externe.
Inversement ; lorsque le genou est en flexion, il tourne en rotation
interne.
• Dans le plan frontal
– adduction (varus) et abduction (valgus)
– jamais en extension
– de faible amplitude
– Uniquement en flexion sur un genou normal
– mesures difficiles car rotation de hanche associée
– Testing en varus et valgus: bâillement FT
• Les glènes correspondent aux condyles, tandis que le massif des épines
tibiales vient se loger dans l’échancrure intercondylienne.
• Cet assemblage constitue fonctionnellement l’art fémoro-tibial.
• En avant les deux versants de la surface de la rotule correspondent
aux 2 joues de la trochlée, la crête verticale s’encastre dans la gorge
de la trochlée.
• ainsi se trouve un 2ème assemblage fonctionnel l’art fémoro patellaire.
• Les surfaces en fonction des rotations axiales, les surfaces ne
permettent qu’un seul mouvement t de flexion-extension.
• La crête de la rotule s’encastre dans la gorge de la poulie, empêchant
tout mouvement de rotation axiale.

Architecture du membre inférieur


L’orientation des condyles fémoraux et plateaux tibiaux favorisent la
flexion du genou. Deux extrémité osseuses mobiles l’une par rapport à
l’autre.
Cependant la flexion ne peut atteindre l’angle droit, à moins qu’on n’enlève un
fragment au segment supérieur pour retarder la butée de surface inférieure.
Ce qui déjette les condyles fémoraux vers l’arrière, symétriquement, le tibia
est allégé en arrière et renforcé en avant, ce qui déjette vers l’arrière la
surface tibiale
Les surfaces de flexion-extension.
Le principale degré de liberté du genou correspond à l’axe transversal est
conditionné par une articulation de type trochléenne. En effet les surfaces
de l’extrémité inf du fémur constituent une poulie.

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Certains auteurs décrivent le genou comme une articulation bicondylienne,
ceci est vrai du point de vue anatomique, mais mécaniquement c’est
indispensablement une trochléenne.
Profil des condyles fémoraux
Vues par leurs faces inférieurs, les condyles forment deux saillies convexes
dans les deux sens et allongés d’avant en arrière. ils ne sont pas strictement
identiques, leurs grands axes antéro-post ne sont pas parallèles, mais
divergents vers l’arrière.
Sur une coupe frontal, on note la courbure convexe des condyles dans le sens
transversal correspond a la courbure concave des glènes.
La spirale des condyles, son rayon e courbure croit régulièrement d’arrière
en avant.de 17 à 38 mm pour le condyle interne et de 12à 60 mm pour le
condyle externe.il existe donc une série de centre unique à cette spirale.
La courbe des condyles est donc une spirale de spirale.qui porte le nom , la
courbe évolutive .
Le profil antéro-postérieur des glènes est bien différent suivant la glène
-La glène interne est concave vers le haut (le centre de courbure O est
situé au dessus ) suivant un rayon de courbure de 80 mm.
-La glène externe est convexe vers le haut (le centre de courbure O’ est
situé au dessous) suivant un rayon de courbure de 10 mm.
Alors que la glène est concave dans les deux sens ,la glène externe est
concave transversalement et convexe sagittalement .Il en résulte que le
condyle fémorale interne est relativement stable dans la glène ,le condyle
externe est en position instable ,sa stabilité lors du mouvement dépendant
essentiellement de l’intégrité du ligament croisé antéro-externe LCAE.
LA STABILISATION DYNAMIQUE
Le peu de congruence des 3 articulations du genou et la nécessité d’une
mobilité contrôlée en particulier en flexion, imposent la présence d’un
système de stabilisation ligamentaire très développé pour:
Le complexe fémoro-tibial
L’articulation fémoro-patellaire
Le complexe fémoro-tibial est constitué de la juxtaposition des 2
compartiments FT interne et externe:
– articulation double condylienne associée
– en fait plus une trochléenne
– rayon de courbure irrégulier en spirale différent au niveau de chaque
condyle
– les plateaux tibiaux sont des glènes, gouttières transversales
– la congruence faible est améliorée par ménisques.

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Le mouvement des condyles en flexion-extension
La forme arrondie des condyles pourrait laisser penser qu’ils roules sur
les glènes .S’il existait un simple roulement du condyle a partir d’un
certain degré de flexion ,le condyle basculerait en arrière de la glène –il
y’aurait une luxation –ou bien il faudrait que le plateau tibial soit plus
long en arrière.
La possibilité d’un roulement pur est donc interdite
On pourrait concevoir un glissement pur du condyle sur la glène: à un seul
point sur la glène correspondraient tous les points du contour condylaire ,
mais la flexion serait prématurément limitée par la butée sur le rebord
postérieur de la glène
En pratique: Roulement-Glissement :
L’expérience des frères WEBER à montrer en 1836 que les choses se
passaient ainsi dans la réalité: pour plusieurs positions entre l’extension et
la flexion extrême: ils ont marqués sur le cartilage les ponts de contacte
entre condyle glène. D’une part le point de contact sur le tibia reculait
avec la flexion, et que la distance entre les points de contact marqués sur
le condyle était deux plus grande que celle séparant les points de
contact sur la glène
Les expériences de STRASSER ont montré que la proportion de
roulement et de glissement n’était pas la même pendant tout le
mouvement de flexion-extension.
• Phase 1: Roulement pur pendant 15°
• Phase 2: Glissement devient progressivement prédominant sur le
roulement
• Phase 3: Glissement pur à partir de 120°
• Cette longueur de roulement pur du début de la flexion est différente
suivant le condyle c:onsidéré :
• Pour le condyle interne (fig 67), ce roulement n’a lieu que pendant les 10° à
15° 1ère degrés de flexion.
• Pour le condyle externe (fig 68) , ce roulement se poursuit jusqu’à 20° de
flexion .
Ainsi :
Dans la flexion, le condyle glisse et recule
Dans l’extension, le condyle glisse et avance
• Le condyle latéral recule plus que le condyle médial

Mobilités transversales
C’est la plan des rotations ,elles ne sont possibles qu’en flexion.
Définition:
C’est le mouvement dans lequel la tubérosité tibilae se porte en dedans
pour la rotation médiale et en dehors pour la rotation latérale.

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Mouvement :
C’est un mouvement asymétrique des condyles .Si l’on considère le tibia
comme point fixe, on observe que :
Pour la rotation latérale : le condyle fémoral latéral se déplace vers
l’avant alors que le médial recule. Le déplacement étant plus important
dans le compartiment latéral.
Chaque ménisque accompagne le condyle fémoral correspondant.
Pour la rotation médiale :le mouvement est inverse (recul du condyle
fémoral latéral et avancée du médial) avec mouvement d’accompagnement
des ménisques .
Facteurs limitants:
 Par l’arrêt du jeu méniscal
 Par la tension des ligaments collatéraux.
 Par l’enroulement des ligaments croisés pour la rot médiale.
 Par les muscles antagonistes ,qui sont les freins de protection
Remarque :
Il faut se rappeler qu'il existe une rotation médiale automatique,
d’environ 20°, lors de la flexion du genou.
Cette rotation a pour effet de détendre les ligts collatéraux et de tendre
les ligts croisés, pour une meilleure stabilité sagittale

LA STABILISATION LIGAMENTAIRE
• La stabilisation des condyles en flexion-extension
– Est assurée par
• les ligaments périphériques
• les ligaments croisés
– Est maximale en extension
• stabilisation due aux ligaments collatéraux
– détente en flexion du LLI et du LLE
• Incomplète pour le LLI.
• Complète pour le LLE
– mise en tension maximale en extension
(participation +++ des coques condyliennes)
– stabilité médiale > latérale (contraintes valgus).

STABILITE TRANSVERSAL
Le genou subit d’importants effort latéraux.
Le genu valgus physiologie se caractérise par l’inclinaison de l’axe fémoral en
bas et en dedans .La force F appliqué par le fémur sur l’extrémité
supérieure de tibia n’est pas strictement vertical. Elle se décompose en deux
force une verticale v et une autre transversal t .

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La composante t, en repoussant l’articulation vers le dedans ;à tendance à
exagéré le valgus en faisant baillant l’interligne d’un angle a ouvert en
dedans: c’est le système ligamentaire interne qui s’oppose normalement a un
telle dislocation .
L’angle de valgus joue un rôle sur la stabilité transversal du genou.
La composante t est d’autant plus grande que le valgus est accentué. (schéma
02).
Lors des traumatismes portants sur les faces latérales du genou, il se produit
des fractures de l’extrémité supérieure du tibia. Si le traumatisme est sur la
face interne il tend a redresser le valgus physiologique ( fr de séparation
plateau tibial interne + rupture du ligt collatéral fibulaire )
Stabilisation due aux ligaments croisés:
Ils sont indispensables à la stabilisation antéro-postérieure en dehors de
l’extension pour lutter contre le déplacement en tiroir antéro-postérieur
• Ils pallient l’insuffisance des formations périphériques en flexion.
• Seule une disposition croisée en flexion et en extension de ces
ligaments autorise:
• une mobilité en flexion-extension
• une stabilisation lors de ce mouvement
• Leurs disposition fasciculaire et croisée explique que les LC sont
toujours en tension au cours de la flexion-extension.

Le LCA
• freine le recul du condyle externe lors de la flexion et lui impose
un roulement patinant
• son action est couplée à celle du LLI sur le condyle interne, la
partie antérieure du fx superficiel du LLI restant tendu en flexion

Le LCP
Freine l’avancée du condyle interne lors du passage de la flexion à
l’extension et lui impose un roulement patinant son action est couplée à
celle du LLE sur le condyle externe, qui en se tendant lors de l’extension
freine l’avance du condyle externe et l’oblige à patiner.

LA STABILISATION LIGAMENTAIRE :
• La rotation automatique du genou
– rotation interne en flexion
– rotation externe en extension
– Sous la dépendance de:
• inégalité des courbures condyliennes
• inégalité de recul des condyles sur les glènes

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• Inégalité des courbures condyliennes
• rayon de courbure et diamètre du condyle externe sont
plus petits
• axe de flexion, axe bicondylien, est oblique vers le bas et
le dehors

Inégalité de recul des condyles sur les glènes


– le massif bicondylien pivote en rotation externe sur les
plateaux tibiaux
– cela est du:
• amarrage du CI plus serré que celui du CE
• les glènes tibiales sont différentes
– la glène interne a une forme de cupule
– la glène latérale est convexe en sagittal et
concave en frontal

LES MENISQUES
• Formations fibro-cartilagineuses
• Formes différentes (CI OE)
• Triangulaires à la coupe
• Fixés au tibia (freins) et à la capsule (sauf au niveau du hiatus poplité
pour le ME)

• Rôles multiples:
– Augmentent la concavité des glènes donc la congruence
améliorent la répartition des contraintes
– Améliorent la lubrification par une meilleur répartition du
liquide et la réalisation d’un double film liquidien
– Augmentent la stabilité articulaire (cales).

_ Le point de contacte entre condyles et glenes reculait sur les glènes en flexion
et avance dans l’extension ,les ménisques suivent ce mouvement ,une vue sup des
ménisque sur les glènes montre qu’à partir de la position en extension les
ménisques reculent inégalement.

– En position de flexion ,le ménisque externe à reculé 2fois plus que


l’interne ,en effet la course de ménisque interne est de 6mm et celle de
l’externe est de 12mm.
– Les ménisques jouent un rôle important comme joints élastiques transmettant
les efforts de compression entre le fémur et le tibia.ces deux éléments
favorisent la transmission des efforts de compression lors de l’extension
complète du genou.

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– Dans la flexion les condyles présentent sur les glènes leur plus petit rayon de
courbure et les ménisques perdent alors partiellement le contact avec les
condyles :les deux éléments avec le relâchement des ligts latéraux favorisent la
mobilité au détriment de la stabilité.

• Le déplacement des ménisques lors de la rot axial:

Les ménisques suivent exactement les déplacement des condyles sur les
glènes .Lors de la rot externe du tibia sur le fémur ,le ménisque externe est
entrainé vers l’avant de la glène externe.

Tandis que l’interne est entrainé vers l’arrière de la glène interne .

• Lors de la rot interne ,le ménisque interne avance ,alors que l’externe
recule .
• Ces déplacement ménisquaux ;lors de la rot axiale sont surtout
passifs entrainaient par les condyles.
LES MENISQUES
Mobilité des ménisques en rotation
– ils suivent le condyle correspondant
– par exemple en rotation externe de jambe
– recul du MI et avancée du ME
– 2 mécanismes
• passif par la poussée des condyles
• actif lors des déplacements de la rotule.
L’ARTICULATION FEMORO-PATELLAIRE ET L’APPAREIL
EXTENSEUR

La patella a 3 fonctions

 protection antérieure du genou


 glissement de l’appareil extenseur dans trochlée
 modifie axe de travail et efficacité du quadriceps

• Glissement de l’appareil extenseur dans trochlée


• comparaison corde-poulie
• possible si:
– allongement possible du quadriceps
– cul de sac sous quadricipital libre
– surfaces articulaires intactes
• Contraintes majeures
– augmentent avec la flexion
– augmentent avec la raideur musculaire

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Fonction biomécanique de la rotule:
La rotule remplit des fonction biomécanique essentielles:
 Principal site d’insertion du muscle quadriceps ,elle transmet au tendon
rotulien les forces de traction générées par ce puissant extenseur
système groupe musculaire.
 Elle assure la transmission et la répartition des contraintes au contact de
la trochlée.
 Participe au centrage de l’appareil extenseur de genou en s’opposant par
les formations ligamentaires internes ,aux forces de subluxation .
La stabilisation de la rotule est indispensable du fait de la résultante des forces
de traction qui présente une composante subluxante externe.
- En flexion, outre la meilleur concordance articulaire fémoro-patellaire, 2
mécanismes stabilisateurs interviennent:
• la force de placage de la rotule.
• l’alignement en flexion du système extenseur par la
rotation interne automatique qui déporte en DD la
Tubérosité Tibiale Antérieure

On peut en déduire les anomalies anatomiques qui favorisent la luxation de la


rotule:
 la désaxation du système extenseur en particulier le positionnement
trop externe de la TTA (baïonnette)
 la rotule haute, positionnée au dessus de la trochlée
 la dysplasie de la trochlée (surtout berge externe) l’insuffisance du
vaste interne

Dynamique fémoro-patellaire
La rotule décrit une course sur la trochlée fémorale dans sa course complète,
elle accomplit deux sortes de mouvements:
Mouvement par rapport au fémur:
L’appareil extenseur du genou glisse sur la trochlée comme une corde dans une
poulie .la rotule présente des zones de contact et d’appui différent selon le
degré de flexion.
Mouvement par rapport au tibia:
Lors de la flexion-extension ,la rotule a deux sortes de mouvements:
Mouvement de recul d’avant et en arrière dans le plan sagittal.
Mouvement de bascule en dedans dans le plan frontal.
Contraintes sur la rotule au cours des mouvements
• Deux forces s’opposent au cours de la flexion –extension du genou.
• La force exercée par le tendon quadricipital sur la rotule ,et la force exercée
sur la rotule par le tendon rotulien ,la résultante des deux forces R qui
applique la rotule contre la trochlée.
• Lorsque le genou est fléchi, la force de placage de la rotule augmente .

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SCHEMA N°02
SCHEMA N°01

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