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AVANT PROPOS
Le stage académique effectué à la Direction des Voies de Desserte
Agricole, DVDA en sigle, a été justifié par le souci de lier nos connaissances
académiques acquises à une réalité professionnelle.

De prime abord nous tenons à remercier ceux qui ont matérialisé


cette expérience, à commencer par la section Bâtiment et Travaux Publics,
section BTP en sigle, l’Institut National du Bâtiment et de Travaux Publics
(INBTP) par le truchement du chef de section, le chef de travaux ELUHU
WANGA, qui a bien voulu mettre en notre disposition tous les documents
nécessaires à toutes fins utiles.

Nous exprimons notre gratitude à la Direction des Voies de


Desserte Agricole qui nous a ouvert ses portes, particulièrement à l’ingénieur
Zephyrin qui a orienté notre stage et a été notre encadreur pendant cette
période.

Nous remercions également le corps académique de l’INBTP pour


ce programme de stage qui nous a permis de lier la théorie à la pratique.

De même, nous exprimons notre gratitude à tous ceux qui de près


ou de loin, nous ont permis de mener à bien cette expérience.
2

INTRODUCTION
Un stage de formation est prévue durant une année du premier
cycle ainsi du second cycle pour chaque étudiant qui entreprend les études à
l’Institut National du Bâtiment et de Travaux Publics.

Il s’effectue dans une entreprise, un ministère ou un bureau


d’étude.
Ce stage prépare le futur Ingénieur Technicien à la mise en
pratique des enseignements théoriques reçus au cours de sa formation et à la
maitrise de différents procédés industriels ainsi que le contrôle de qualité en
vue de jouer leur rôle de commander les ouvriers selon les normes techniques
et s’habituer dans les entreprises ou ils évolueront tous au long de leur
carrière.
Pour ce faire, nous avons été admis à la Direction de Voies de
Desserte Agricole comme stagiaire du 23 juillet au 28 Aout.

Nous avons œuvré précisément dans le bureau des ingénieurs à


savoir la « Division route » qui nous a donné une formation de chef de chantier
pour les routes de desserte agricole.

Nous tentons de rédiger ce qui nous a captivé en nous attelant


sur :

 La présentation de l’’entreprise et son historique


 Déroulement
 Conclusion
3

PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I. PRESENTATION ET HISTORIQUE DE LA DIRECTION DES
VOIES DE DESSERTE AGRICOLE « DVDA »
I.1. PRESENTATION

Le siège de la Direction des Voies de Desserte Agricole se trouve à


Kinshasa sur l’avenue Lukusa n° 1221 au croisement de l’avenue TSF dans la
commune de la Gombe.

Selon la classification routier en RDC, la quatrième catégorie est


constituée de 87000 Km des routes d’intérêt local, appelées communément ῝
routes de desserte agricole῎. Celles-ci desservent les milieux ruraux non
desservis par les routes nationales et provinciales, et sont à la charge de la
Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA), qui gère ainsi près de 2/3 du
réseau routier national.

I.2. HISTORIQUE

La Direction des Voies de Desserte Agricole fut créée le 21 janvier


1987 par l’Arrêté Ministériel n° 87/002 sous la dénomination de « Service
National des Routes de Desserte Agricole » et devenue « Direction des Voies
de Desserte Agricole » par l’arrêté Ministériel n° 003/98 du 28 MAI 1998, la
DVDA est une meilleure structure avec une autonomie de gestion placée sous
l’autorité de tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.
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CHAPITRE II. ORGANISATION DE LA DIRECTION DES VOIES DE


DESSERTE AGRICOLE « DVDA »
II.1. Mission de la DVDA

Créée en 1987,la Direction des Voies de Desserte Agricole a pour


mission la construction, la remise en état et pérennisation de la praticabilité
des routes d’intérêt local et, avec le concours de la Régie des Voies Fluviales, la
réhabilitation et l’aménagement des cours d’eau d’intérêt local destiné à
promouvoir les échanges entre les zones de production agricole et les centres
de consommation.

II.2. Objectifs de la DVDA


L’objectif de la Direction des Voies de Desserte Agricole est de
contribuer à la sécurité alimentaire et à l’allègement de la pauvreté des
couches sociales défavorisées.

La Direction des Voies de Desserte Agricole s’est fixée ainsi les


objectifs spécifiques ci-après :

 Rendre praticable les routes et les cours d’eau de desserte agricole en


faisant recours aux techniques à « Haute Intensité de Main-d’œuvre
(HIMO) » ;
 Former les structures de base à la gestion et à l’entretien des voies de
desserte agricole ;
 Assurer l’encadrement nécessaire pour la prise en charge de l’entretien
des voies de desserte agricole par les populations locales.

Pour accomplir sa mission et atteindre ses objectifs, la Direction


des Voies de Desserte Agricole doit planifier, mobiliser les ressources
financières et contrôler l’exécution des travaux confiés aux différents
intervenants.

II.3. Ressources de la Direction des Voies de Dessertes Agricoles

Par ressources, il faut entendre les moyens dont dispose la


Direction des Voies de Desserte Agricole pour lui permettre d’atteindre ou de
réaliser ses objectifs.
5

L’accent sera mis sur les ressources financières. Ainsi nous citons
les différents sites de ressources :

 Le Gouvernement Congolais et les Organisation Internationaux telles


que :
 La Banque Mondiale;
 La FAO;
 Le FONER d’Entretien Routier.

II.3.1. Sources Internes


 Dotation budgétaire

La direction émerge :

- Budget ordinaire de l’Etat.


- Budget annexe en ce qui concerne les rémunérations et le
fonctionnement.
- Budget d’investissement; permet de réaliser les travaux
routiers ou de cours d’eau navigable de desserte agricole.

II.3.2. Autres Sources


Quant aux autres sources internes, la direction réalise quelques
modique de recettes dans :

- La vente des cahiers de charges à chaque appel d’offre


- Les différents travaux qui sollicitent l’expertise de la
Direction des Voies de Desserte Agricole (conception et
exécution).

II.3.3. Sources Externes

Dans cette catégorie nous citons tous les intervenants


internationaux qui participent dans le financement :

- Banque Mondiale (BM)


- Union Européenne (UE)
- FONER.
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II.4. Organisation de la DVDA

La Direction de Voies de Desserte Agricole est organisée de la


manière suivante :

 Une Direction Nationale ayant son siège à Kinshasa ;


 Une Coordination Provinciale basée au chef-lieu de chaque Province du
pays. Selon les dimensions des Provinces, certaines Coordinations sont
subdivisée en sous-coordinations ;
 Au niveau des territoires où s’exécutent les travaux, les activités de
remise en état des voies de desserte agricole sont supervisées par les
Techniciens Routiers de Territoire (TERT).ces derniers jouent le rôle des
Conseillers Techniques auprès des Attributaires, des Comités Locaux
d’Entretien Routier « CLER » ou d’autres intervenants.

II.5. Structure Organisationnelle de la Direction des Voies de Dessertes


Agricoles
La Direction des Voies et Dessertes Agricoles étant une structure
de l’Etat congolais est placée sous une tutelle à savoir le Ministère du
développement Rural.

II.5.1. La Structure

Nous parlerons du Comité de gestion qui en plus du Secrétariat


général ou en son sein le département technique et le département
administratif et financier sont placées sous la direction du Directeur National
secondé par un adjoint et s’articule autour de directions :

Secrétaire de direction
Audit interne
Direction provinciale par province

II.5.2. Les Divisions de la Direction des Voies de Desserte Agricole


Nous parlerons de toutes les divisions de la Direction des Voies de
Dessertes Agricoles, leurs rôles et montrer l’organigramme.

La Direction des Voies de Desserte Agricole comprend six (6)


divisions, à savoir :

Division secrétariat;
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Division Finances;
Division Ressources humaines;
Division de Programmations et Marchés;
Division Cours d’eau;
Division Routes.

Rôles de chaque Division

Chacune de ses divisions a un rôle spécifique pour l’avancement et


une bonne organisation de la direction.

1. Division Secrétariat de direction

Le secrétariat de direction est constitué de Pool Informatique & le


secrétariat.

a. Le Secrétariat
Géré par un secrétaire de direction.

Rôle

Le secrétariat est au centre du mécanisme d’une entreprise ou


d’une direction au sein de la direction des voies de Dessertes Agricoles. Le
secrétaire a pour rôle :

Chargé de coordonner toutes les activités de direction


Recevoir le courrier entrant et l’expédié à qui de de droit
Gérer l’Agenda du Directeur National

Autre intervenants

Hormis, le secrétariat de direction, nous trouvons aussi des agents


tels que :
 Agent chargé de courrier.
Il s’occupe de toute correspondance sortant.
 Agent classement dossier.
Il enregistre toutes les correspondances entrant et sortant.
Dispatching des lettres entrant dont le Directeur a fait annotations
vers le destinataire approprié en vue de traiter le dossier.
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 Agent chargé de courrier vers l’extérieur.

Celui-ci acheminera vers le destinataire et ramènera l’accusé de


réception qu’il présentera au secrétaire et ce dernier le classera suivant
l’ordre.

b) Pool Informatique

Il gère le domaine informatique de la Direction. Nous trouvons un


Reprographe et un service d’informatique.

Objectif des Reprographes

Reproduire de différentes manuelles d’exploitation pour la


formation de Chef de de chantier ou d’équipe, ou de CLER pour l’exécution de
différentes taches suivants les normes techniques liées à l’entretien ou la
réhabilitation.

Objectif des Informatiques

De voie d’intérêt local en base de la technique HIMO assurent la


saisie de différentes correspondances sortant de la direction ; ainsi que de
différents documents ayant trait aux différents travaux liés aux programmes
annuels de la direction. Ils peuvent aussi participer dans l’élaboration de
différents programmes annuels d’entretien de voie d’intérêt local que la
direction nationale budgétise. Ils sont chargés de réceptionner de
correspondance par voie électronique.

2. La Division des Ressources Humaines

La direction des ressources humaines est celle qui s’occupe de


toutes les questions concernant les agents de la D.V.D.A. cette division
comprend 3 bureaux : le bureau du personnel, le bureau des contentieux et le
bureau intendance.

3. La Division de Programmation et Marché

La division de marché et programmation comprend trois bureaux,


à savoir :
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 Le bureau formation
 Le bureau programmation
 Le bureau marché.
C’est le bureau de formation qui s’occupe de la formation des
membres du CLER ou CLACE sur l’entretien des voies de desserte agricole. Il
forme aussi les chefs d’équipes et les chefs des chantiers sur la méthode
HIMO.
4. La Division des Routes

Elle s’occupe de la réhabilitation, de l’aménagement et de l’entretien des


pistes rurales et des ouvrages de franchissement (ouvrages d’art) le long des
pistes.

Dans cette division on a calculé le coût au kilomètre de la réhabilitation et de


l’entretien d’une piste rurale dont les détails sont explicités dans mon travail
de fin de cycle.

5. La Division Cours d’Eau

C’est la division qui s’occupe de l’aménagement des cours d’eau.


Elle est composée de deux bureaux :

 Bureau d’étude d’Evaluation


 Bureau d’étude de Travaux Hydraulique
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DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE III. ORGANISATION D’UN CHANTIER HIMO
III.1. INTRODUCTION

La clé de la réussite de tout chantier de travaux de construction


réside dans l’organisation.

Ce principe est d’autant plus réel lorsqu’il s’agit des chantiers


HIMO dans lesquels la principale unité de production est l’homme.

L’organisation est un des aspects de la gestion des choses qui


porte essentiellement sur l’indentification à réaliser, la mise en place de la
structure devant réaliser les taches et la définition de modalités d’exécution de
ces taches.

Ces problèmes se traduisant par les réponses aux préoccupations


suivantes :

 Quoi faire ?
 Où le faire ?
 Comment le faire ?
 Quand le faire ?

Dans le cadre de la présente formation, les problèmes de


l’organisation ont été abordés dans les aspects suivants :

 La préparation des chantiers


 L’implantation du chantier
 La gestion courante du chantier

Organiser, c’est donc mettre en place les moyens nécessaires à


l’exécution des travaux (moyens financiers, matériels, humains,…) ainsi que les
structures de fonctionnement qui permettront leur réalisation au moment
opportun.
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III.2. ORGANIGRAMME TYPE D’UN CHANTIER HIMO

III.2.1. IMPORTANCE

Les travaux de réhabilitation des infrastructures de base en


général et des routes en particulier peuvent se faire de deux façons :

En régie : le bailleur de fonds exécute lui-même les travaux.

En entreprise : le bailleur confie les travaux à une entité distincte de lui qui les
exécute.

Quel que soit le mode choisi, la réalisation des travaux routiers


nécessite la mise en place d’une organisation appropriée du fait de :

 la chronologie des opérations ;


 les spécificités des opérations.

III.2.2. ORGANIGRAMME TYPE D’UN CHANTIER HIMO

ORGANIGRAMME NIVEAU DE NOMBRE/C


RESPONSABILITE HANTIER

SUPERVISEUR PROJET

CHEF CHANTIER CHEF CHANTIER Intervention

CHEF EQUIPE CHEF EQUIPE CHEF EQUIPE CHEF EQUIPE Opération 2à5

M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O Tâche 50 à 100

Chaque équipe peut comprendre 10 à 25 personnes.

III.2.3. PLANIFICATION DES ACTIVITES

Les taches doivent être :

 Spécifiques
 Mesurables
 Faibles
 Réalistes
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 Opportunes
Le superviseur ou l’ingénieur et le chef de chantier doivent développer un plan
de travail mensuel, avec la planification de toutes les ressources.

Le chef de chantier établi à son tour le plan de travail


hebdomadaire avec plus de détails de toutes les activités. Le chef d’équipe
prépare la veille un plan de travail journalier de tous les travaux (suivant des
fiches ad hoc).

La planification journalière consiste en :

˗ la fixation des prévisions et des ressources nécessaires pour la


réalisation de ces prévisions ;
˗ la réalisation des taches et es ressources ;
˗ l’encadrement et l’établissement des rapports liés aux prévisions fixées.

Une réunion de chantier doit avoir lieu chaque semaine, où


participe l’ingénieur routier, le chef de chantier et les chefs d’équipes.

L’objectif de cette réunion est de :

˗ débattre les progrès réalisés sur le chantier ;


˗ décider sur les travaux à exécuter la semaine suivante
˗ coordonner les travaux des différentes équipes ;
˗ dresser une liste des besoins urgents de façon qu’on puisse y pourvoir
˗ débattre les méthodes de travail, ainsi que les rendements obtenus sur
le chantier ;
˗ vérifier qu’on dispose des matériaux et des moyens de transport
nécessaires.

III.3. ROLE DES CHEFS DE CHANTIER ET CHEFS D’EQUIPE

III.3.1. LES PRINCIPALES TACHES DU CHEF DE CHANTIER

Chaque chantier doit être confié à un responsable appelé « chef


de chantier ».il est l’encadreur principal et direct des travaux, il a la
responsabilité :

˗ De l’organisation pratique du chantier ;


˗ De la réalisation des travaux ;
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˗ De la gestion du personnel, du matériel et des matériaux.

Il assure cette responsabilité, dans certains cas, sous le contrôle


d’un conducteur des travaux routiers ou superviseur.

Il est assisté des chefs d’équipe et d’un ou plusieurs magasiniers et sentinelles.


Le chef de chantier organise l’exécution des travaux. Ses taches principales
sont :
a) PLANIFIER et DECIDER du travail à faire.
b) ORGANISATION le travail en confiant les taches et l’outillage approprié à
chaque équipe.
c) DONNER des instructions précises sur le travail à réaliser.
d) INCITER et ENCOURAGER les travailleurs à bien faire leur travail.
e) CONTROLER les travaux et s’assure qu’ils répondent aux normes.
f) CORRIGER le travail selon les normes fixées.

III.3.2. LES TACHES DU CHEF D’EQUIPE

Le chef d’équipe est sous les ordres directs du chef de chantier.


Les travaux du chef d’équipe sont de deux ordres :
a) Travaux journaliers ;
b) Travaux ponctuels.

1. Travaux journaliers
 Vérifier les présences journalières
 Le chef d’équipe inscrit les présences le matin et non à la fin de la
journée ;
 Vérifier l’état du matériel et des outils ;
 Repartir les matériels et les outils ;
 Repartir les taches et contrôler les travaux en fonction de la
planification journalière ;
 Planifier les travaux à exécuter pour le jour suivant ;
 Etablir le rapport journalier renseignant sur les quantités des travaux
exécutés et les ressources humaines utilisées.
2. Travaux ponctuels
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 Apres chaque pluie, visiter les passages difficiles, vérifier les


ouvrages, les ravinements er les érosions et en prévenir le chef de
chantier.
 Veiller à l’entretien du matériel et des outils de travail.il faut affuter
régulièrement les houes, les machettes et graisser le système de
roulement de roue.

III.4. PREPARATION D’UN CHANTIER

III.4.1. PREPARATION TECEHNIQUE


˗ La préparation technique implique aussi bien le superviseur du projet
que les chefs de chantier impliqués dans le projet routier ;
˗ Elle comprend en général deux étapes :
 L’évaluation globale des travaux ;
 L’évaluation détaillée de tronçons.

III.4.1.1. EVALUATION DES TRAVAUX


Cette évaluation est faite par un ingénieur expérimenté et conduit
à la détermination de :

 Types des travaux à réaliser (réhabilitation, entretien, etc…)


 Planning général des travaux ;
 Plans et notes de calcul pour l’exécution des ouvrages ;
 Couts estimatifs des travaux.

III. 4.1.2. EVALUATION DETAILEE DES TRONCONS


˗ Etant donné le type d’intervention, le chef de chantier fera l’évaluation
détaillée des différents tronçons que comprend la route.
˗ Les informations à prélever à ce niveau d’évaluation permettront de
déterminer les ressources à mobiliser pour la réalisation du chantier.

Parmi ces informations, on peut citer :

 la largeur de la route,
 le type de sol et de végétation,
 les profils en travers type existants,
 l’état de drainage.
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III.5. CONTROLE ET SUIVI DES TRAVAUX

III.5.1. CONTROLE DE LA PRODUCTION

1. DEFINITION
Le contrôle consiste à vérifier la réalisation par rapport aux
prévisions.
A ce titre un contrôle doit se faire toujours sur base d’une référence.
Pour les chefs d’équipes, les éléments de références sont :
 les taches planifiées et reparties pour la journée,
 l’outillage distribué.
Pour un chef de chantier, les facteurs de références peuvent êtres :
 la production planifiée pour la journée ;
 les standards retenus par le projet (dimensions, qualités matériaux,
etc…)
2. TYPES DE CONTROLES
Dans le cadre des travaux des routes, le contrôle peut se repartir
en deux volets :
 le contrôle de quantité;
 le contrôle de qualité.
a. CONTROLE DE LA QUANTITE
Au départ du planning général des travaux et des prévisions
journalières et hebdomadaires, les chefs de chantiers et les chefs d’équipes :
 Contrôlent régulièrement les productrices ou taches journalières
/hebdomadaires ;
 Dégagent des écarts existants prévisions et les réalisations ;
 Prennent les mesures pour la réduction des écarts constatés.

Ce contrôle de la quantité aboutit aussi à la vérification de nombre


des équipes et des manœuvres s’ils sont compatibles avec l’organisation en
place.il en est de même pour l’outillage.

b. CONTROLE DE QUALITE
Il ne s’agit pas seulement de vérifier les quantités produites, mais
il faut aussi s’assurer de la qualité de la production réalisée.
Pour cela, on doit se référer aux :
 Standards prévus dans le projet (profils, normes, etc.)
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 Cahiers des charges etc…


La façon de procéder pour le contrôle de qualité pourrait varier
suivant les opérations.

c. INDICATIONS DE CONTROLE DE QUALITE


Les points cruciaux de contrôle de qualité pour chaque opération
sont indiqués dans le tableau ci-contre :
INDICATIONS DE CONTROLE DE QUALITE

OPERATION POINTS DE CONTROLE DISPOSITIFS DE CONTROLE


Préparation du terrain ˗ Respect es largeurs ˗ Mètre ruban
requises ˗ Inspection de la route
˗ Enlèvement effectif
des terres végétales ;
˗ Dégagement des
abords de la route
Terrassement ˗ Respect des largeurs ˗ Mètre ruban
requises ; ˗ Nivelettes
˗ Respect de la pente
longitudinale ;
˗ Compactage de la
plate-forme.
Drainage ˗ Respect des ˗ Gabarits et niveaux
dimensions des ˗ Expérience
fossés et pentes ;
˗ Qualité des
matériaux de
bombement.
Gravillonnage ˗ Respect de ˗ Gabarit
l’épaisseur de ˗ Expérience
rechargement et
pentes ;
˗ Qualité des
matériaux de
rechargement.
III.5.2. ORGANISATION DU CONTROLE

1. DOCUMENT DE BASE DE CONTROLE


Le contrôle se fait sur base des documents ci-après :
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Le contrat des travaux y compris ses documents connexes


(mémoires des travaux, prescriptions techniques etc…) ;
Le planning général des travaux ;
Les fiches prévisionnelles mensuelles et journalières des travaux.
Etant donné que le contrôle permet aussi bien de suivre le planning des
travaux, les prescrits du contrat ainsi que l’utilisation des ressources, aux
documents susmentionnés on peut ajouter :
 La fiche de contrôle de coûts.
1. a. FICHE DES PREVISION JOURNALIERES
PLANIFICATION/RAPPORT JOURNALIER
AXE ROUTIER DATE :
ACTIVITES CHAINAGE QUANTITE RENDEMENT TAILLE
DE A EQUIPE
NETTOYAGE
Implantation
Débroussaillage
Décapage
Contrôle végétation
Dessouchage
Décrochage
TERRASSEMENT
Comblement érosions
Talutage
Rainurage
Régalage
Compactage
DRAINAGE
Ouverture fossés carrés
Pente avant
Pente arrière
Repandage
Compactage
Ouverture saignées
GRAVILLONNAGE
Excavation
Chargement
Déchargement/Repandage
Compactions
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Support : S/TOTAL(A)………………..

Chef d’équipe :

Magasinier :

Sentinelle :

Autres :

S/TOTAL (B)…………………….. TOTAL A+B=…………….

Sur une première fiche, on consigne les prévisions et à la fin de la journée, on


prélève les réalisations.

1. b. FICHES DE PREVISIONS HEBDOMADAIRES


La fiche précédente peut aussi servir à la planification de la semaine
en précisant :
La qualité à prévoir est la somme de celles obtenues pendant les
jours de travail ;
Le rendement est la moyenne observée et prévue.
Ainsi, les rapports des contrôles journaliers seront consignés en
sommation sur la fiche hebdomadaire.
2. ORGANISATION PRATIQUE DU CONTROLE SUR CHANTIER
˗ Le contrôle sur chantier se fait au jour le jour ;
˗ En ce qui concerne le niveau de contrôle, il faut distinguer :
2.1. CONTROLE AU NIVEAU DE SUPERVISION

Le superviseur ou conducteur des travaux contrôle


hebdomadairement les chantiers par :

˗ La vérification des rapports journaliers et hebdomadaires ;


˗ La vérification du respect du planning général ;
˗ La vérification du respect des normes et standards.
2.2. CONTROLE AU NIVEAU DU CHANTIER
Le chef de chantier assure le contrôle journalier du chantier en :
˗ Vérifiant les rapports journaliers ;
˗ Contrôlant journalièrement les activités de chaque équipe ;
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˗ Vérifiant l’approvisionnement (outillage, matériaux)


2.3. CONTROLE AU NIVEAU DES EQUIPES

Les chefs d’équipes sont chargés du contrôle régulier et


permanent de l’exécution des taches.

A ce titre, ils :

3. INSPECTION SUR CHANTIER


3.1. BUT

Les inspecteurs ont pour but de consacrer les comportements de


la route réhabilitée ou construite après réalisation des opérations.

Elles permettent d’adopter des corrections sur les réalisations


exécutées et pour lesquelles le contrôle immédiat n’a pas pu déceler les
erreurs.

L’agent chargé de l’inspection doit se munir des fiches de relevé


de la route dans lequel il peut consigner les locations et la nature des
imperfections constatées. (Voir la fiche ci-contre)

Il est toujours conseillé de procéder à l’inspection :

Pendant ou après les intempéries (pluies) ;


Apres un temps d’utilisation de la route ;
Avant la réception provisoire de la route ou des travaux.
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CHAPITRE IV. DEROULEMENT DU STAGE


Dans le présent chapitre, nous devons parler de taches effectuées
à la Direction des Voies de Desserte Agricole précisément à la Division Routes
en date du 23 juillet 2014. Nous avons été affectés au bureau d’Ingénieurs
pour une formation de chef de chantier.

IV.1 EVALUATION PHYSIQUE ET FINANCIERE DANS L’HINTERLAND DE LA


VILLE PROVINCE DE KINSHASA

IV.1.1. DEROULEMENT DES ACTIVITES

L’axe routier à évaluer, ont commencé les activités comme


PK0+000 Bif RN1 panneau Bienvenue Aquacity entrée de la ferme Kitoko Food.
Comme vous pouvez le constater, cette route de desserte agricole a pour
jonction la RN1 dont la nécessité d’accorder une attention particulière, mais
aussi l’importance et le rôle que joue cette en produits vivrières.

a. Etat de la route

Cette route mérite un rechargement en matériaux sélectionnés


d’autant plus qu’elle renferme de banc de sable empêchent la bonne
circulation des usagers de la route. La carrière du Maluku servirait pour les
matériaux de rechargement de cette route, la nécessité de disposer des
camions bennes pour la réalisation de ce travail. Le temps ne nous a pas
permis de faire de recherche d’une carrière sur cette route, si bien que le
temps nous imparti était limité.

b. Spécificité de cette route

Les activités agricoles sont réalisées par une femme agro-industriel appelée
Kitoko Food sur une superficie de 600 ha, avec des bâtiments administratifs et
autres en matériaux durables ainsi que les matériaux durables ainsi que les
materiels tels que : bennes basculantes, pelle chargeur, niveleuse, le
compacteur. Pour ne citer que ceux-ci.
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c. Matériaux

L’axe routier ne dispose pas de carrière des matériaux sélectionnés. Toutes


fois, comme signalé ci-haut la carrière de Maluku est retenue par
l’exploitation.

d. Structures locales

Nous avons constaté la présence des structures organisées sur l’axe routier à
réhabiliter. L’axe routier dispose d’une main d’œuvre disponible et suffisante
de nature à favoriser l’application des techniques HIMO.

e. L’évaluation physique et financière

Il ressort de cette visite itinéraire des fiches d’évaluation des


travaux sur pistes, d’ouvrages d’art, de la location des intervenants ci-joint, et
nous confirmons le schéma d’itinéraire.

Synthèse

Réseau à recharger : 7 Km

Pose des dalots : double 1,5 x 1,5

IV.1.2. DIFFICULTES RENCOTREES


˗ Le véhicule non approprié pour les évaluations physiques.
˗ Plusieurs bancs de sable sur l’axe routier.

Le schéma d’itinéraire

Axe routier : Bif. RN1 (panneau Bienvenue Aquacity entrée de la femme


Kitoko).

PK0+000 :Bif.RN1, panneau Bienvenue Aquacity entrée de la femme Kitoko


Food, village départ et d’autre, référence Nganda maboke, banc de sable.

PK1+000 : point bas, banc de sable

PK2+000 : pente ± 4%, étang à droite

PK3+000 : fin pente, banc de sable


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PK4+000 : débit rampe ± 3%, fin étang, carrière sable à gauche, fin rampe,
débit marécage.

PK5+000 : débit pente ± 4%, fin marecage à droite, étang à droite ± 20 m le


long de la route, savane herbeuse.

PK6+000 : village Masaba, rivière Bwa, banc de sable, double dalot 1,5 x 1,5 à
placer, entrée dans la ferme Kitoko Food, panneau à l’entrée.

PK7+000 : route restreint, digue à placer, rivière Muti, fin village Masaba, fin
des évaluations.

Ville province de Kinshasa(Hinterland)

Axe routier : Bif. RN1 (panneau Bienvenue Acquaty)-Ferme Kitoko Food.

Origine : Bif. (RN1)

Longueur : 7 Km

1 unité de passage sous-route

Ville province de Kinshasa : Hinterland

Date d’évaluation : du 30 juillet 2014

N° Intervention Unité De PK à PK Quantité


Partielle Cumulée
01 Rechargement Km 0+0007+000 7,000 7,000

Coût estimatif du projet

Désignation Unité Quantité Prix Unitaire ($) Prix Total ($)


Rechargement Km 7 18000 126000
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CONCLUSION

Notre stage à la Direction des voies de Desserte Agricole fut


enrichissant pour nous car nous avons découvert le métier des chefs de
chantier ou de conducteur des travaux.

Nous avons pu enrichir notre connaissance dans le domaine


relationnel ou dans le domaine technique.

Malgré que nous n’ayons pas été sur terrain, nous avons acquise
de nombreuses connaissances étant au bureau des ingénieurs sur
l’organisation de chantier HIMO, la passation de marché et la programmation.

Outre que la Division Route, nous avions parcouru toutes les


autres divisions que compose la Direction des Voies de Desserte
Agricole(DVDA).

Toutefois, nous proposons à la DVDA d’assurer le transport de ces


ingénieurs et stagiaires.

A la section BTP, nous suggérons d’organiser le stage avant des examens de la


première.
24

Table des matières


AVANT PROPOS ................................................................................................. 1
INTRODUCTION.................................................................................................. 2
PREMIERE PARTIE .............................................................................................. 3
CHAPITRE I. PRESENTATION ET HISTORIQUE DE LA DIRECTION DES .................. 3
VOIES DE DESSERTE AGRICOLE « DVDA » ........................................................... 3
I.1. PRESENTATION ............................................................................................ 3
I.2. HISTORIQUE ................................................................................................. 3
CHAPITRE II. ORGANISATION DE LA DIRECTION DES VOIES DE DESSERTE
AGRICOLE « DVDA » ........................................................................................... 4
II.1. Mission de la DVDA ..................................................................................... 4
II.2. Objectifs de la DVDA ................................................................................... 4
II.3. Ressources de la Direction des Voies de Dessertes Agricoles ...................... 4
II.3.1. Sources Internes ...................................................................................... 5
II.3.2. Autres Sources ......................................................................................... 5
II.3.3. Sources Externes ...................................................................................... 5
II.4. Organisation de la DVDA ............................................................................. 6
II.5. Structure Organisationnelle de la Direction des Voies de Dessertes
Agricoles ............................................................................................................ 6
II.5.1. La Structure .............................................................................................. 6
II.5.2. Les Divisions de la Direction des Voies de Desserte Agricole ................... 6
DEUXIEME PARTIE............................................................................................ 10
CHAPITRE III. ORGANISATION D’UN CHANTIER HIMO ...................................... 10
III.1. INTRODUCTION ........................................................................................ 10
III.2. ORGANIGRAMME TYPE D’UN CHANTIER HIMO ....................................... 11
III.2.1. IMPORTANCE ........................................................................................ 11
III.2.2. ORGANIGRAMME TYPE D’UN CHANTIER HIMO..................................... 11
III.2.3. PLANIFICATION DES ACTIVITES.............................................................. 11
III.3. ROLE DES CHEFS DE CHANTIER ET CHEFS D’EQUIPE ................................. 12
25

III.3.1. LES PRINCIPALES TACHES DU CHEF DE CHANTIER ................................. 12


III.3.2. LES TACHES DU CHEF D’EQUIPE ............................................................ 13
III.4. PREPARATION D’UN CHANTIER ................................................................ 14
III.4.1. PREPARATION TECEHNIQUE.................................................................. 14
III.4.1.1. EVALUATION DES TRAVAUX ............................................................... 14
III. 4.1.2. EVALUATION DETAILEE DES TRONCONS ............................................ 14
III.5. CONTROLE ET SUIVI DES TRAVAUX .......................................................... 15
III.5.1. CONTROLE DE LA PRODUCTION ............................................................ 15
III.5.2. ORGANISATION DU CONTROLE ............................................................. 16
CHAPITRE IV. DEROULEMENT DU STAGE ......................................................... 20
IV.1 EVALUATION PHYSIQUE ET FINANCIERE DANS L’HINTERLAND DE LA VILLE
PROVINCE DE KINSHASA .................................................................................. 20
IV.1.1. DEROULEMENT DES ACTIVITES ............................................................. 20
IV.1.2. DIFFICULTES RENCOTREES .................................................................... 21
CONCLUSION ................................................................................................... 23

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