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Table des matières
1 Historique de la bourse ............................................................................................. 1
2 Introduction en bourse – IPO .................................................................................... 1
3 Les montagnes russes à la bourse ........................................................................... 3
4 S’informer sur les cours boursiers ............................................................................ 3
5 Capitalisation de Roche ............................................................................................ 3
6 Krachs boursiers....................................................................................................... 7
7 Les investissements durables................................................................................... 8
1 Historique de la bourse
plus disponible qu’en Suisse », observe Tobias Meyer. Ainsi, Sophia Genetics a généré 243
millions de dollars, VectivBio 147 millions, Molecular Partners 64 millions et NLS
Pharmaceutics 23 millions. Les plus gros volumes en revanche sont ceux du fabricant de
chaussures On (858 millions de dollars) et de l’agrégateur de données sportives Sportradar
(513 millions). « Au total, en 2021, la Suisse sera le cinquième pays où les entreprises
nationales feront le plus d’IPO sur une place boursière étrangère », derrière la Chine, Israël,
la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
A l’échelle du globe, 2’388 nouvelles entrées en bourse ont été recensées depuis le début
de l’année, en hausse de près de deux tiers (+64%) par rapport à 2020, pour un volume
d’émission totalisant 453 milliards de dollars (+67%), signale EY.
La pandémie, coup de pouce pour le secteur technologique
Sur l’ensemble de l’année, la Chine – y compris Hong Kong – a une nouvelle fois enregistré
le plus grand nombre d’opérations (593, +11%), alors qu’avec une activité plus que doublée
à 485, l’Europe rafle la deuxième position aux Etats-Unis (416, +86%). En termes de
volumes, le pays de l’oncle Sam s’est offert la première place avec 155,7 milliards de dollars,
devant l’Empire du milieu (122,8 milliards) et l’Europe (81,1 milliards).
Dans son étude, EY relève que les entreprises du secteur technologique sont celles qui ont
le plus suscité l’appétit des investisseurs, avec 611 IPO pour un total de 147 milliards de
dollars. Le boom technologique a été dopé par la crise sanitaire : « la transformation digitale
de l’économie a reçu un énorme coup de pouce grâce à cette pandémie », souligne Tobias
Meyer.
Tiré de Le Temps, 14.12.2021
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5 Capitalisation de Roche
Exercice 1
Roche Holding est une entreprise pharmaceutique suisse et l’une des principales
entreprises mondiales du secteur. En 2021, son chiffre d’affaires s’élevait à 62 milliards
CHF, son bénéfice net était de 14 milliards CHF et l’entreprise employait 100’920
personnes dans le monde. La structure du capital-actions de Roche n’est pas
traditionnelle. En 2022, son capital est d’abord constitué de 106 millions d’actions au
porteur qui monopolisent les droits de vote et sont essentiellement aux mains des familles
fondatrices. Il existe surtout 702 millions de bons de jouissance, qui ne donnent accès
qu’au dividende. Ce sont ces bons de jouissance qui sont liquides et qui font partie de
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l’indice du SMI (Swiss Market Index). Pour l’année 2021, chaque propriétaire d’action au
porteur et de bon de jouissance a reçu un dividende de 9.30 CHF.
67,50%
86,80%
Ms Maja Oeri
Familles fondatrices (Hoffmann et Oeri)
Actions au porteur Bons de jouissance Flottant librement
a) Analysez la structure du capital et expliquez quelles sont les répercussions pour les
dirigeants de Roche ?
d) Sur la base de votre lecture des articles 656a et 656b CO, pourquoi avoir choisi des
bons de jouissance et non des bons de participation ?
qu'il a ensuite portée à 33,3%. Il s'agissait du quota le plus élevé possible pour ne pas avoir
à lancer une offre publique d'achat sur le reste de Roche. L'opération avait fait croire, à tort,
que les poids lourds allaient fusionner. L'investissement a apporté une contribution
importante de Novartis, des dividendes dépassant les 6 milliards de dollars.
« Après plus de 20 ans en tant qu’actionnaire de Roche, nous avons conclu que le moment
était venu de monétiser notre investissement. Nous allons déployer le produit de la
transaction conformément à nos priorités en matière d’allocation de capital afin de
maximiser la valeur pour les actionnaires et de continuer à réimaginer la médecine », a
déclaré Vas Narasimhan, le directeur général de Novartis.
Prix historiquement élevé
« Je suis convaincu que la transaction envisagée est dans le meilleur intérêt de Roche et
des détenteurs de titres de participation de Roche. Roche sera encore mieux positionnée à
l’avenir pour fournir des médicaments et des diagnostics dans le monde », indique de son
côté Christoph Franz, président du conseil d’administration de Roche.
Ce rachat d’actions est une « grande surprise », selon le Tages-Anzeiger. Le journal
alémanique relève tout de même que le prix des actions au porteur avait atteint des
sommets historiques, donnant ainsi une occasion favorable de se retirer. Le titre doit
s’échanger à près de 360 francs. La NZZ y voit une bonne nouvelle tant la détention de ces
parts par Novartis lui paraissait incongrue.
Novartis peut utiliser l'argent de cette opération pour offrir un important dividende à ses
actionnaires cette année, réduire sa dette ou notamment pour financer des acquisitions. Le
groupe a acquis dans le passé de nombreuses entreprises, et notamment, en 2018, la
société de biotechnologie Avexis, qui a développé la thérapie génique Zolgensma, pour 8,7
milliards de dollars.
La transaction n’entraîne pas de changement de contrôle, car le pool formé par les
actionnaires des familles fondatrices de Roche détenait auparavant la majorité des voix
représentées aux assemblées générales de la multinationale. Le pourcentage d’actions de
Roche détenues par le public (appelé «flottant») passera de 16,6% actuellement à 24,9%
avec l’annulation de la participation détenue par Novartis. La transaction doit être soumise
à l’approbation des actionnaires de Roche lors d’une assemblée générale extraordinaire le
26 novembre.
L’an dernier, Roche a publié un chiffre d’affaires de 58,3 milliards de francs et Novartis de
48,7 milliards de dollars. Les deux groupes, qui collaborent sur de nombreux fronts
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scientifiques, emploient chacun plus de 100 000 personnes dans le monde et sont cotés à
la bourse suisse.
Tiré de Le Temps, Richard Etienne, 4.11.2021
6 Krachs boursiers
Jean Laville, à la difficulté d'adapter des discours et des postures de vente qui ont longtemps
fait des placements « verts » des objets de curiosité anecdotique à destination d'une
clientèle de niche plutôt que des produits d'épargne destinés à la grande clientèle.
Une enquête parue en novembre 2020 soutenue par l'Office fédéral de l'environnement
relève que seuls 30% des banques ont consulté leurs clients sur leurs objectifs climatiques,
et que 5% seulement l'ont fait spontanément.
Résultat : les fonds de placement, polices d'assurance, fonds de deuxième ou troisième
pilier et autres produits d'épargne estampillés « verts » sans l'être vraiment sont apparus et
ont été vendus à des clients qui n'en voulaient pas forcément. Pour lutter contre cet
écoblanchiment - ou greenwashing -, la Finma, le gendarme de la finance helvétique, a dû
mettre les choses au point pour mettre fin à une pratique qu'elle qualifie de « tromperie ».
Dans une directive publiée le 3 novembre dernier, elle pose clairement les règles, basées
sur des remarques de bon sens, pour définir ce qui est « durable » et ce qui ne l'est pas.
« Ce sont des règles de bon sens, qui posent des exigences de transparence », commente
Jean Laville. Mais même celles qui se mettent en ordre de bataille avec le meilleur degré
de conscience ne trouvent guère grâce aux yeux de Charles Wyplosz : « Leurs propositions
sont peu efficaces pour tenter de limiter les effets du réchauffement climatique », estime-t-
il. La multiplication des offres de placement « durables » ne convainc pas cet expert
international : orienter les financements vers les entreprises qui s'engagent concrètement à
réduire, voire éliminer, leurs émissions et leur impact sur l'environnement revient à boycotter
celles qui ne le font pas, ou pas assez, comme les sociétés pétrolières.
« Or, il se trouvera toujours de gens disposés à les financer, quel que soit l'effet sur
l'environnement », juge-t-il. Le seul moyen réellement efficace, à ses yeux, est de fixer au
niveau mondial un prix de l'émission de carbone. D'abord bas, il serait progressivement,
mais rapidement, relevé, afin de renchérir toutes les activités dommageables pour le climat,
quelles qu'elles soient. « La difficulté de la mise en œuvre de cette mesure, pourtant simple,
est soulignée par le rejet par le peuple suisse de la loi sur le CO2 » en juin dernier, regrette-
t-il.
La conférence Building Bridges n'est-elle alors que de la poudre aux yeux ? « Ce n'est pas
du machiavélisme », répond Charles Wyplosz. Avant de compléter : « Mais elle permettra
une intense opération de communication tout en préconisant des solutions peu efficaces ».