Fiche ouvrages 1ière quinzaine 

 Stefan Zweig, Souvenir d’un européen, 1942 : écrivain autrichien, il est juif, dans les années
30 il émigre à Londres puis au Brésil où il écrit un livre sur l’Europe publié en 1942, il pense
que l’Europe a vécu son apogée et que le rêve européen a disparu, il s’agit d’un monde perdu,
il décrit l’Europe d’avant comme d’un territoire ou régnait la sécurité (âge d’or de la
sécurité).

 Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme : le capitalisme est ancré

chez les européens, la mentalité européenne a permis cette révolution.

 Kenneth Pomeranz, Une grande divergence, 2010 : la Chine et l’Europe avaient le même
développement au XVIIIe siècle, pour lui l’Europe a pris de l’avance. La localisation des
gisements de charbon placés sur le littoral chinois ont fait que la Chine n’a pas cherché
d’autres sources d’énergie, la Chine s’est concentrée sur sa population pour la nourrir alors
qu’il y avait une émigration en Europe.

 Adam Smith, La Richesse des nations, 1776 : l’abaissement des droits de douane permet à
l’économie de se développer vertueusement (on peut se spécialiser sur ce qu’on fait de
mieux).

 David Ricardo précise la pensée d’Adam Smith : la théorie des avantages comparatifs => il y a
forcément un secteur où l’on se distingue (pas forcément le secteur où l’on est le meilleur,
mais celui où l’on a le moins de de difficultés).

 Friedlich List, économiste : développe la notion du protectionnisme éducateur en Allemagne

car cette économie est jeune.

 Rudyard Kipling, White Man’s Burden, 1899 : les meilleurs hommes blancs doivent s’exiler
car ils sont les adultes du monde et doivent éduquer les autres car ils sont les enfants du
monde.

 Joseph Konrad (Cœur des Ténèbres, 1899 : pas de personnage local), Pierre Loti (Pèlerin
d'Angkor : visite temples mais personnages locaux font partie décor, vision colonialiste),
Claude Farrère (Les Civilisés, prix Goncourt 1905 : Européens se décivilisent dans colonies,
oublient mission civilisatrice et toujours sans aucun personnage local).

 Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français : histoire d'un divorce, 1984 : Pour
que l’empire colonial soit une bonne affaire, il faut que le territoire soit arrimé et réservé à la
métropole.