You are on page 1of 3

Protocole de TP N° 1 : Hydrométallurgie du Zinc

L'extraction par voie humide (par hydrométallurgie)


L’hydrométallurgie consiste à la production, la purification ou l’élimination de métaux ou de
composés de métaux au moyen de réactions chimiques. Cette méthode est principalement
utilisée dans le traitement des roches faisant apparaître une forte teneur en fer. Elle se déroule
en quatre volets qui sont respectivement : le grillage, la lixiviation, la purification et
l'électrolyse.

1. Grillage : le grillage pourra transformer le sulfure de zinc en oxyde. Le minerai de zinc,


après grillage, est appelé calcine.
2. Lixiviation : Le but de la lixiviation est de mettre en solution 80% du zinc sous forme
de l’ion Zn2+ en obtenant la transformation de l’oxyde de zinc (calcine) issu du grillage
en sulfate de zinc (ZnSO2+).
3. Cémentation : après lixiviation, quelques éléments extérieurs (Co, Ni, Cd, Cu) sont
encore présents dans la solution.
4. Electrolyse : une fois la solution purifiée, elle est versée dans des réservoirs
d'électrolyse (cuves en ciment revêtue de PVC) constitués d'anodes en plomb et de
cathodes en aluminium dans la solution de sulfate de zinc.
Protocole de TP N° 2 : Cyanuration de l’Or

La cyanuration :

La pulpe de minerai broyé est souvent épaissie afin d'amener la concentration de solide à
environ 50 % en poids. La pulpe épaissie est ensuite transférée vers les cuves de lixiviation.
Ces cuves, dont un modèle simple est montré dans la figure suivante, fonctionnent à la pression
atmosphérique avec agitation. Les dimensions et le nombre des cuves sont choisis pour assurer
un temps de séjour moyen de la pulpe dans le milieu réactionnel de 20 à 48 heures. La pulpe
s'écoule par gravité d'une cuve à l'autre. De l'air et une solution de cyanure sont ajoutés dans les
cuves pour permettre la mise en solution de l'or. L'air fournit l'oxygène nécessaire à la mise en
solution de l'or. De la chaux est aussi ajouté pour maintenir un pH alcalin.

Figure 1 : Schéma d'une cuve de lixiviation

La solubilité de l'or dans le cyanure a été observée dans les années 1850 (A. Fleming, 1998;
Haque, 1992; etc.). La cyanuration était alors décrite par la réaction :

4Au + 8NaCN + O2 + 2H2O 4 NaAu(CN) 2 + 4 NaOH

Cette réaction a été proposée sans pour autant avoir de mécanisme de réaction bien précis ou
d'explications sur l'importance de chacun des éléments de la réaction. La réaction de
cyanuration fut expliquée avec plus de précision dans les années 1950 (Haque, 1992), soit
environ un siècle après la découverte de la solubilité de l'or dans le cyanure.

Les réactions de la cyanuration La mise en solution de l'or est essentiellement une réaction
d'oxydoréduction nécessitant de l'oxygène, ou un oxydant, et du cyanure [Haque, 1992; Barber,
1996].
Réaction anodique (oxydation) :

2 Au 2Au + + 2é

2Au+ + 4CN- 2Au(CN)2 -

2Au + 4CN - 2Au(CN)2 - + 2é

Réaction cathodique (réduction) :

1/2 O2 + 2é O2-

H 2O + O 2- 2 OH -

H2O + 1/2 O2 + 2é 2 OH-

L'utilisation de cyanure pour la mise en solution de l'or a ses avantages dont le fait que les
métaux sont, de manière générale, moins solubles en milieu basique qu'en milieu acide.
Cependant, l'aurocyanure n'est pas le seul complexe stable de cyanure et la présence de sulfures
solubles dans la solution de cyanure entraîne certaines difficultés.

You might also like