I-Avant-propos 

:
Six Sigma, ou 6 Sigma, est une marque déposée de Motorola, puis popularisée par General Electric
dans les années 1990. Aujourd’hui, il revient en force du fait de la complexité du management
moderne et de l’internalisation des processus, ce qui donne une perspective plus globale au
problème. Six Sigma a d’abord été testé sur des processus industriels puis étendu à tous types de
processus, notamment le management traiter. De plus en plus d’entreprises utilisent cette approche
pour améliorer la qualité et l’efficacité de leurs processus.

● L’approche Six Sigma repose sur une approche structurée, à la fois basée sur la voix du client
(sondages, enquêtes, etc.) et sur des données mesurables et fiables.
⮚ C’est une méthode d’amélioration de la qualité et de la rentabilité basée sur le
contrôle statistique du processus.
⮚ C’est aussi un mode de management basé sur une organisation très encadrée dédiée
à la gestion de projet.

II-Origine du 6 Sigma  :
En statistiques ;
▪ la lettre grecque sigma σ désigne l’écart type ; ‘’six sigma '’signifie donc «
six fois l’écart type ».
✔ Un processus ou service industriel contient un certain nombre de tâches répétitives.
L’exemple le plus caricatural est la production de masse de pièces. Une pièce ou un service
est conforme s’il répond à un certain nombre de critères, mais la pièce ou le service ne peut
pas être exactement le même (voir Erreur (Mesure)). Par conséquent, l’une des principales
préoccupations du contrôle qualité est de contrôler l’état de la production ou du service afin
de minimiser les déchets et les insatisfactions.
✔ Considérons le cas d’une pièce mécanique de longueur nominale L. Cette pièce peut être
utilisée si la longueur est comprise entre L-ΔL et L + ΔL (ΔL est une tolérance). Le processus
de fabrication produit des pièces de différentes longueurs, une longueur moyenne de L et un
écart type de σ (cette longueur est supposée suivre la méthode normale)
✔ En général, le processus est réglé afin que l’on ait σ = ΔL/3 ; on écrit en général plutôt ΔL =
3·σ, mais c’est bien ΔL qui est une contrainte (la pièce est utilisable ou pas) et σ qui est ajusté
(les machines sont plus ou moins bien réglées). Ceci conduit à un taux de rebut de 0,3 %, soit
3 000 pièces au rebut pour une production d’un million de pièces.
✔ Si nous améliorons le procédé et réduisons σ jusqu’à ΔL = 6σ, le taux de rebut est de 2 10 -9
(0,000 000 2%), soit 2 rebuts par milliard de produits.

III-Le six sigma  : une méthodologie en 5 étapes basée sur les outils
statistiques  :
Six Sigma est basé sur les termes client, processus et mesure. Notamment basé
sur :
 ▪ Mesurables des clients (CTQ-Critical To Quality)
▪ Une métrique fiable pour mesurer la performance des processus métier
d’une entreprise par rapport au CTQ d’un client,
▪ Outils statistiques pour analyser les causes profondes qui affectent les
performances,
▪ Solution qui s’attaque à ces causes profondes.
▪ Outil pour s’assurer que votre solution a l’impact attendu sur les
performances.

Par conséquent, cette méthode repose sur cinq étapes et se résume dans
l’acronyme DMAAC (ou DMAIC en anglais) pour définition, mesure, analyse,
amélioration (improvement en anglais), et contrôle.