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Die Grundlehren der mathematischen Wissenschaften in Einzeldarstellungen mit besonderer Beriicksichtigung der Anwendungsgebiete Band 179 Herausgegeben von J.L.Doob - A. Grothendieck - E. Heinz - F. Hirzebruch E. Hopf - W. Maak - S.Mac Lane - W. Magnus - J.K. Moser M.M. Postnikov - F.K. Schmidt - D.S. Scott - K. Stein Geschiftsfiihrende Herausgeber A B, Eckmann und B. L. van der Waerden Jean Giraud Cohomologie non abélienne é Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York 1971 Jean Giraud Mate de Contérenos 4 ole Normale Supreue de Sat Chod Table des matiéres Cesettttinrende Henge: Prof. Dr. B, Eckmann Introduction 1 idgeeaiiche Tench Hochcle aich Cen re ie § 1. Topologies, sites 4 §2. Faisceaux, topos 6 $3. Morphismes de sites, de topos... sees 10 Chapitre I. Catégories fibrées et scindées . . -. 8 $1 aay et notations 7 Les catégories de morphismes [es aecouploments de composition 2 [es foneteus de compesition n Lents propriété algebrques 2 Composition aves une Equivalence B 9. Changement de base... . . Z 24 7, Univers. Sllll iii hii as a = 8. La 2catégorie #/4(E) .. 26 Ta 2eatégorie Soon E) | Lillian [AMS Subist Clasifeations (1970) 1842, 14 F 2,358 30 eee ate pup by — Adjoint d'un E-foncteur 29 §2. Le changement de base et ses adjoints 2 ISBN 3-540-05307-7 Springer-Verl lin Heidelberg New York 2.1, Notations . . 32 ISBN O-97-05077 Springer-Verlag New Yor Hettetere Bern 22. Agjoint d'un 2-foncteur | Dollis 23. Les Mfoncteurs de changement de base 33 24 Les adjints de Oud, (3 2.5. Les 2-foncteurs ufy, et ty | 41 oppress es La 26. La cata ides paseo La isceaux Homs(x, ») dans une catégorie indee — Dans une catégoric br! 50 Effet d’un changement de base co. SL ut Table des mates §3. Extension une E-catégoiefbrée. 3 3.1. Univers vt 3 tension canoniqueaB | | | | | 53 satégorie CART (F, G) 56 Chapitee H. Les champs... bee §1. Proprités diverses . os 1.1. Topologie dela F-lescente blll. 6b 12. Champs surunsite. ss... 6 13. Champs sur un U-site | | | @ 14, Efoncteurs couvrants et bicouvrants. |...) 72 §2 Champ associé une catégoriefibrée ss. . 16 2, Théoréme existence . 16 22. Champ scindé associé & une catégoriefibrée 78 §3. Images directe t inverse de champs. . 2 Image directe. . : 2 2, Image inverse de champs : a Champs sur un site et sue topos associé. | | 1 4. Le champ des faisceaux sur un site. 4 ». Les faisceaux Auts(x) des S-automorphismes 104 Chapitre III. Torseurs. Cohomologie de degré 1. . 106 §1. Objets 4 opérateurs dans un topos. - 106 Introduction: Objets a opérateurs dans une eatégorie | 106 Les objets Homc(P, 0) dans un topos... 108 1.3. Le produit contracté P¢ Q; extension du ‘groupe struc- tural 14, Torseurs dans un topos || |! . Opposé d'un torseur;bitorseurs ‘6. Produit contracté par un torseut 1.7. Torseurs sur un site . §2. Torseurs et objets & faisceaux d’opérateurs dans un champ 129 2.1. Gerbes. Factorisation canonique d’un champ 129 2.2. Morphismes d’une gerbe triviale dans un champ 137 2.3. Objets tordus. - 140 2.4. Lrensemble pointé H(A) associé & un faisceau de groupes 2.5. Clasiteation «objets localement izomorphes & un ob donné 2.6. Changement d'origine - : is) ‘Table des matiéres §3. La suite exacte en degré 1 3.1. Le premier opérateur cobord. 3.2. Cas d'un sous-groupe 3.3. Cas d’un sous-groupe invariant 3.4. Cas d’un sous-groupe abélien ou central -ohomologie abélienne . CChapitre IV. Liens et Gerbes (Cohomologie de degré 2) $1. Liens sur un site Le champ des liens : Propriétés locales des liens . . Quotients de liens finis de liens 5. Centralisateur d'un morphisme de liens 5. Le produit contracté LS M de deux liens $2. Gerbes liges . 2.1. Opérations d'un Hen sur un champ 22. Lien d'une gerbe 23. La gerbe des morpl 2.4. Le produit contracté P©Q de deux gerbes 2.5. La gerbe des relévements d'une section. . ensemble H*(L)' des classes neutres 3.3. Comparaison entre la cohomologie d’un son centre aee . 3.6, Calculs galoisiens (suite) : § 4. Prolongement de la suite exacte de cohomologie. ALL. Suites exactes de li 42. Le second cobord . 4.3. Compléments sur la suite exacte §5. Compléments . 5.1. Existence de sections d’un espace = homosine . 5.2. Bitorseurs vir 156 156 van ‘Table des matitres Chapitre V. Effet d'un morphisme de sites sur la cohomologie § 1. Changement de site |. Image inverse de faisceaux de groupes >, Image inverse de liens . image inverse d'un objet tordu 14. Image inverse de gerbes 1.5. Les applications #'(E, A)-+Hi(E",f*(A) $2. Les faisceaux RIY, (4). §3. La suite exacte attachée & un morphisme de sites 3.1. Le cas général 3.2. Le cas abélien; transgression 3:3. Interprétation du second cobord attaché a un revétement de groupes topologiques - §4. Calculs formels concernant le groupe de Brauer Chapitre VI. Liens et 3-cohomologie §2. Lrobstruction etieH(C) a attachée A un lien L de centre C Chapitre VIL. Exemples tirés de la Géométrie Algcbrique § 1. Relavement infinitésimal de schémas lisses . Relévements d’homomorphismes. . §2. Deux théorémes de M. Artin et A. Grothendieck 2.1. Le changement de base lisse 2.2, Le changement de base pour un morphisme propre Chapitre VIIL Extension d’un topos §0. Conventions § 1. Localisation d’un topos §2. Champs de topos : §3. Morphismes de champs de topos $4. Le topos classifiant d'un faisceau de groupes = 302 - 302 302 310 2313 - 316 - 319 321 - 321 + 330 . 337 - 339 361 2374 378 ‘Table des matitres . Extensions dun topos 419 2425 §6. Interprétation de #7°(X, L) en termes d'extensions du topos X 428 64. Li 6.2, La classe beH?(X, L) attachée & une extension B d'un topos X §7. Extensions de groupes dans un topos 7.1. Une suite exacte pour les extensions de groupes & noyau al : 7.2. Extensions d’un groupe H et extensions du topos By 7.3, Extensions d'un groupe H par un 74, Extensions de groupes et cohomologie des groupes dis- eres. ss. §8. Extensions de groupes topologiques . Bibliographie Index des notations . Index terminologique . 429 432 437 437 441 445, ~ 452 433 - 459 - 461 465 Introduction Le théme central de cet ouvrage est 1a notion de re Yon formalise au chapitre II en termes de champs sur un si ion: les topolos dieck; les résultats fondamentaux principales construct ‘au chapitre 0. En gros, un champ sur un site X fléche f: TS de X un foncteur on suppose que F est une catégorie fibrée, sables en théorie des faisceaux: faisceau associé un préfaisceau, image directe et inverse par un morphisme de sites, d'autant que I astreint & ne pas supposer existence de produits fibrés dans le site de base. Pour surmonter ces difficultés, on a rassemblé au chapitre I un certain nombre de constructions sur les catégories fibrées, traitant en quelque sorte les mémes problémes dans le cas oi il n'y a pas de topologie. Au §3 du chapitre II, on montre comment se correspondent les champs sur un site et sur le topos associé, faisant voir ainsi que les notions définies en termes de champs ont un caractére intrinséque et ne dépendent que du topos associé. Le chapitre III traite sans surprise de la cohomologie de degré 1 fen termes de torseurs (espace principal homogéne). Au chapitre IV, ‘on aborde la cohomologie de degré 2, définie grace a la notion de gerbe. Leexemple type de gerbe sobtient en considérant un épimorphisme 0: G+ H de faisceaux de groupes sur un site X et un H-torseur Q. En attachant & tout objet X du site X la catégorie R(X) des relévements de Qa G, cest a dire des couples ( et wun isomorphisme entre 1X et du groupe structural, on déf de Q se localisent et se reco wrseur déduit de P par extension un champ sur E, car les relévements i. Ce champ posséde des propriétés 2 Introduction R(X) des s lus souvent vide, et la gerbe R exprime n le groupe structural de Q. D’oi Tidée fe le «noyau» F de v: GH et de définir H*(X, F) comme Fegetbes, ce qui permet, presque par définition, de pro- longe ie exacte de cohomologie. Les théorémes clefs sont rassem- blés au § 3. Ce point de vue présente un défaut, en ce sens que H?(X, F) rest pas toujours fonetoriel en F. Dans la théorie de Dedecker, ‘aux espaces topologiques paracompacts), on y remédie en introduisant de cohomologie beaucoup plus gros, sans éviter pour Vil ne dépende pas seulement de F mais de toute la suite —=+G—»H +1, comme on voit déjd dans le cas ott F est 'n fait, les applications que nous traitons faux chapitre VII et VIII montrent bien que Timportant n'est pas ensemble de cohomologie, mais la 2-catégorie des gerbes et quil suffit amplement de savoir calculer avec celles-i, c'est & dire de connaitre les constructions expliquées au §2 du chapitre IV ainsi que la foncto- i par rapport au site, expliquée au chapitre V en méme temps que logue de la suite exacte des termes de bas degré de la suite spectrale de Leray. ‘Au chapitre VI, on montre que la condition nécessaire et sulfisante tune gerbe de lien donné Lest la nullité d'une certaine i C est le centre de L. des exemples tirés de la Géométrie Algébrique: relévement infinitésimal de torseurs sous un groupe lisse au §1 et les analogues non commutatifs du théoréme de changement de base pour un morphisme lisse et par un morphisme propre en cohomologie étale au § 2. Le chapitre VIII est fondé sur la possibilité de tordre un X-topos B (topos au-dessus de X) par une gerbe G sur X, obtenant ainsi de nouveaux exemples de topos. On en déduit au §6 une nouvelle interprétation de P(X, L) comme classifiant certains X-topos. Le topos attaché a une gerbe est défini par une propriété universelle formulée a Taide de celle-i qui le fait apparaitre comme le topos universel qui efface (annule) la ‘gerbe en question. Au §7, on profite de ces résultats pour étudier les extensions de groupes dans un topos. Bien qu'il n'y ait rien & ajouter ‘aux résultats 'Eilenberg et Mac-Lane sur les extensions de groupes ‘abstraits», nous leur consacrons un numéro pour éclairer la théorie ‘générale en la spécialisant & un cas particulier bien connu. Au §8, on montre comment les considérations précédentes fournissent un procédé Introduction 3 de dévissage pour réduire étude des extensions d'un groupe topologique par un groupe de Lie a étude de certains groupes de cohomologie: ochaines continues a valeurs dans un espace vectoriel et cohomologie de espace classifiant a coefficients discrets. Je ne puis terminer sans remercier A. Grothendieck a qui je suis redevable de beaucoup d'idées et qui, par ses consels et ses encourage- ments amicaux, m’a beaucoup ai Chapitre 0 Sites et topos ici un bref résumé des premiers exposés de Verdier [SGA 4], Dans ce qui suit, U désigne un univers ‘Nous don: au séminaire § 1. Topologies, sites Définition 1.1. Soit E unc catégorie. On appelle crible de E une partie R de Ob(E) telle que, pour toute fléche m: XY de E, YeR entraine XER Par abus de langage, nous identifierons R a la sous-catégorie ts est R. Sif: EE est un foncteur on posera RY = (XeOb( tun crible de £’ que Yon appellera image inverse de R 141.2. Une fléche f: T->$ de E induit un foncteur Ey: Ep Es entre les catégories objets au dessus de T et S. ge inverse par Ey. Si S=(S,—>5) tels quill existe un ie/ et un S-morphisme X—S, est appelé le crible de E,s engendré par S. Son image inverse par une fléche f: TS est le crible engendré par la famille des premiéres projections Tx 5S,—» 7, du moins si les produits fibrés écrits existent. Définition 1.2. Une topologie sur une catégorie E est une application tout SeOb(E), associe une partie non vide J(S) de Vensemble des les de Estelle que pour toute fléche f: Tr de E et tout ReJ(S) on a Re d(T), pour tout SeOb(E), les raffinements ‘égorie munie d'une topologie. Pour tout SeOb(E), les: de S. On appelle site une 51. Topotosies 5 1.21. On vérife aisément que, pour tout SeOb(E}, intersection de U-ens, ob U-ens est appartenant a U, Un U-faisceau denser préfaisceau d’ensembles F tel que, pour tout SeOt ment R de S, Vapplication naturel F(S)— lim (FIR) a) soit bijective, of FIR est le préfaisceau sur R défini par (FIRM S)= F(T). feR, {iT U Lemme 2.2. Soient E une catégorie et F un U-préfaisceau d’ensembles sur E, Pour tout SeOb(E), désignons par J deE, s que, pour toute léche f: T-+ S de E, lim(FIR) (1.1.2) La fonction $1-» J(S) est une topologie sur S. Lemme 23. Soient E une catégorie et IT une prétopologie sur E. Pour qu'un U-préfaisceau d’ensembles F sur E soit un faisceau pour la to faut et il suffit que, pour tout SeOb(E) et tout SeCov( diagramme d’ensembles ci-dessous soit exact, tout préfaisceau est un faisceau. topologie canonique la plus fine de celles pour lesquelles faisceau représentable est un faisceau, ob V est un univers tel que E soit tune V-catégorie. §2. Faisceaur, topos 1 2.32, Si E est le site des ouverts d'un espace topologique X, de faisceau sur X au sens de [15] coincide évidemment avec faisoeau sur E. 24, Soit E une Uscatégorie. On désignera par Ey (ou simplement catégorie Hom (E°, U-ens) des U-préfaisceaux d’ensembles sur E por et par n: BE, n(S)(T)}=Hom(T, 5), w le foncteur pleinement fidéle habituel [plus correctement, un élément de U isomorphe a Hom(7,), choisi grace au symbole [SGA 4113] (égorie. Les notions de site et faisceau les de [SGA 4 IT 2]. En effet, pour tout jon entre Tensemble des cribles de Es et te. Soit Ey la sous-catégorie ple foneteur By dont admet un adjoint a gauche a: £ -» E qui commute aw: finies: Bebe 25.1. On choisira toujours a de telle sorte que ce qui est possible, car i est pleinement fidéle. On posera exan, 6: EB. 25.2 Sila topologie canonique de E est plus fine que celle du sit ona ie=n, lefoncteur ¢: E+ Best pleinement fdéle. Si, de plus, les produits fibrés existent dans E, on dira que E est un site standard. X un préschéma élément de U. On note E. de la catégorie des X-préschémas appartenant a U dont les objets sont les X’—> X qui sont étales. On la munit de la pré- 8 Chapitze 0, Sites &t topos topologie dont les familles couvrantes sont les (Xj X°), ie, qui sont surjectives, Munie de la topologie engendrée, Et,y devient un U-si standard appelé site érale de X. On en trouvera une étude extensive dans {SGA 4]. On définit également d'autees topologies sur la schémas [SGA 3 IV] dont la plus fine est par morphismes fidélement plats ste un U-siteE tel que T soit équivalente a Ey; munie de sa topologie canonique, T devient un U aisceau sot représentable; v) munie de sa topologie canonique, T devient un U-site s existent dans T, cées par un élément de U existent dans T intes et universelles (ef. 2 ions d’équivalences sont effectives universelles (ef, 2.6.2). 26.1 [SGA 4114.14]. Une catégorie satisfaisant les conditions du théoréme sera appelée un U-topos. 2.62. Précisons qu'une de Ties projections joo X(i)x xX". Par 1s et si les produits fibrés X,x sont des objets initiaux de 7: On notera que que Tadmet un objet inital 9 et que celuici est strict: tout morphisme de ‘un somorphisme. Enfin, un épimorphisme /: X»Yest dit efectif projection de ¥’x yX soit un épimorphi une relation d'équivalence R= X est dite effective universelle si le couple (0) admet un conoyau f: X— Y, si celui-ci est un épimorphisme effect R-+X x ,X est un isomorphism Corollaire 2.7. Soit T un U-topos. Les limites projectives indexées par une catégorie appartenant tent dans T. ave §2. Fasceaux, topos 9 ites inductives indexées par une catégorie appartenant A U et sont universelles. rantes (indexées par un ensemble EX YdeTil HS1oy avec f=ie, ol ¢ est un épimorphisme et i un monomorphisme, ‘Un morphisme qui est un épimorphisme et un monomorphime est un isomorphisme, Pour tout X€Ob(7), l'ensemble des classes 3 isomorphisme prés de monomorphismes de but X (resp. épimorphismes de source X) est isomorphe & un élément de U. 28, Autrement dit, du point de vue des limites inductives et projec tives, un U-topos se comporte comme la catégorie des ensembles. On prouye dailleurs ce corollaire pat réduction au cas oii T= E (2.6 (i), puis T=E (25), puis enfin T=U-ens, par construction des limites dans E, Exemple 29. Soient T un U-topos et G un Groupe de T: La catégorie des G-objets A gauche de T est un U-topos (III 1.2.8). Théoréme 2.10, Soit E une U-catégorie. On a une ensemble des topologies qui font de E un U-site (1.6) et sous-catégories strictement pleines F de E, qui sont des U-topos et pour lesquelies le foncteur d'inclusion i: F + E admet un adjoint gauche qui commute aux limites projectives finies. 2.10.1 [SGA II 39}. La bijection est évidemment obtenuc en associant A toute topologie J sur Ela catégorie des U-faisceaux d'ensembles sur E ensemble des canonique et 2.11.1, Le corollaire résulte immédiatement du théora F que cst un sous-topos de T, pour un exemple, voi 10 CChapitre 0, Sites et topos §3. Morphismes de sites, de topos Un foncteur f-!: YX 1 si, pour tout U-faisceau F sur X le préfaisceau SFY FSC yeoo(Y), a est un faisceau. 3.1.1.On démontre alors que, pour tout univers V et tout V-faisceau F sur X, le préfaisceau /,(F) est un faisceau. Defi jent u: X= Y un foncteur et J une topologie sur Y. COnappelle topologie induite sur X la plus fine pour laquelle wsoit continu. 1s finies existent dans X etsi ues respecte, fléches couvrante pour la topologie famille (u(X) > u(X)) est couvrante pour J induite si, et seulement BAA, Soient E un site et PeOb(E). Pat 1p gE on entendra toujours celle quinduit 5: (5) P), SeObEy) induit une bijection entre Vensemble des raffinements de topologie induite sur E,p et ensemble des raffinements de S pour la topologie de E [SGA 4111 62} Proposition 3.2. Sous les hypothéses de (3.1), Ie foncteur fe Ru, SG AFI=F I admet un adjoint & gauche Lt: Wo Ru Q [SGA 4112.3], Lexistence du foncteur faisceau associ permet de supposer que les topologies sont discrétes, auquel cas le résultat est classique: théoréme de Kan. .. Un morphisme de sites de Définition 33. Soient X et Y deux U: source X et de but Y fiXoY cst un foncteur continu entre les categories sous-jacentes fn YoX 63. Moaphiames de sites, de topos " tel que le foncteur adjoint & gauche (appelé foncteur image inverse) Se WOR, 8 du foncteur image directe fe Run fel = FP (4) ‘commute aux limites projectives finies 33.1. On montre que, pour tout univers V tel que X et ¥ soient des X, ot X et ¥ sont deux U-topos, vérifie (3.4 (ii), on dira parfois quill «est» un morphisme de topos, ce qui est tolérable car f* détermine f, 4 isomorphisme unique prés; on prendra garde cependant que f* et le morphisme de topos vont en sens inverse )), on dira que le couple Définition 35. Soit E un U-site. On appelle topologie induite sur £y la plus fine de celles pour lesquelles le foncteur faisceau associé a: Ey Ey est continu, On dit qu’une fléche m: P—»Q de F est cou- vrante (resp. bicourrante) si a(m) est un épimorphisme (resp. isomor- phisme). 34.1, Cette terminologie est en accord avec celle de (SGA 411 35]. Puisque a commute aux limites projectives finies, l'ensemble des morphismes couvrants (resp. bicouvrants) est stable par changement de base. Proposition 352. Soit E un U-site. Soit m: P-+@ une fléche de Ey P'—>P Vimage de m et : P+ Px oP le morphisme diagonal, Pour que m soit bicouvrant et il suffit que les monomorphismes i et d Soient SeOb(E), R un crible de Eis et ui lui correspond par (24.1). Pour que R faut et il suffi que Finclusion R’cn(S) soit couvrante (done bicou- vrante seulement si, ‘ce qui suit. Proposition 3.3. Soient E un U-site et P=(p: RP), fel, une sage de P par a est épimorphique (don topologie canonique de £,); couvrante pour la $3. Morphismes de sites, de topos 1B le morphisme P’—+ P est bicouvrant, o P’ désigne la réunion des images des py. \médiatement du fait que a commute aux limites inductives Proposition 36. Soient E un U-site et V un univers auquel appar- tiennent U et E. les foncteurs BB, B68 BB BE, « ae (2 @ Vesites ) [relatifs & U] définissent des morphismes de EE, EB, EcE, EB, @ sion munit E (resp. £) (resp. E) de la topologie donnée (resp. induite) (resp. canonique). Les foncteurs ge directe définis par les morphismes de sites (2) [q sont induits par la composition avec les foncteuts de (1)] sont des équivalences de catégories et induisent des équivalences entre les catégories de U-faisceaux d'ensembles, 36.1, En général, Ey n'est pas une U-catégorie, ce qui nous a conduit 4 introduire V pour avoir un énoncé correct. Prouvons d'abord que tout Usfaisceau F sur E pour la topologie induite est représentable par un XeOb(E) E yement fidéle. Supposons que, pour tout XeOb(E), il (x gui soit couvrante pour la topologie de E. Alors le foncteur By By. )=F-u, fest une Equivalence de catégories, of Ey désigne la catégotie des U-faisceaux sur E’ pour la topolog plus fine pour laquelle w soit continu). On applique dabord [SGA411144] en y remplagant U par un univers V-auquel appartiennent £, £’ et U, puis Ton \V-faisceau F sur E tel que F'-u soit isomorphe & un U-faisceau est un Usfaisceau. topologie la plus 0 le sous-topos de Y (2.11) qu'elle définit. On a un morphisme de topos p: X—+(X) caractérisé par praftig Sem lePe et vérifiant f=ip. De plus, p* est conservatif et fidéle. De plus, ¢ un isomorphisme suffi qu’ en soit 38.1. Rappelons qu'un foncteur u: A—> B est dit conservatif si toute image par u est inversible est inversible. est Ia sous-catégorie pleine de Y dont que le préfaisceau représenté par y mn de i, le foncteur image directe de caractériser py est un adjoint & gauche 43. Morphismes de sites, de topos 1s fidéle. D’od ta premiére assertion. On a donc un isomorphisme cano- nique f*—=+ p* i, d’oii 'on déduit, en utilisant (2.11), que la seconde assertion résulte du corollaire que voici. Corollaire 39. Soit f: X—> ¥ un morphisme de U-topos. Pour que le foncteur image inverse f*: YX soit conservatif faut et il suffi que la topologie canonique de ¥ soit la plus fine uelle f* soit continu lest fidéte (et réciproquement). De plus, une fléche m: y—+y’ de Y est alors un monomorphisme (resp. épi- rmorphisme) dés quil en est ainsi de son image par f*. Enfin, pour tout yeOb(¥), le morphisme @adjonction p: y—rf,f*Q) est un mono- morphisme. de fches de Yet soit 39.1, Soit S=(6,: 5,5), ie1, une fami é le des {5(: 5,5") est mn des images des s,. La far suffit que #: S'S soit couvrant. Puisque s' est un monomorphisme, ceci signifie que f(s’) est un isomorphisme. La condition de (i) est donc nécessaire. Elle est suffisante. En effet, soit éche de ¥, soit i: y"—+y’ Nimage de met soit d: y—> yxy le morphisme diagonal. Si f*(m) est un isomorphisme il en est de méme et f*(d), done i et d sont couvrants pour la topologie induite 's épimorphismes, donc des isomorphismes car ce sont des ‘monomorphismes. Done m est un isomorphisme. 3.9.2. Les premieres assertions de (i) sont laissées au lecteur (utiliser Pour prouver la demiére, il suflit alors de montrer que : f°) f°, 0) est un monomorphisme, ce qui résulte du ‘que son composé avec le morphisme dadjonction/*/, f*())-+f*()) est Videntité de /*(y) Exemple 393. Soient X et ¥ des espaces topologiques et f: XY une application continue. Soit f": X’— Y" le morphisme induit par f entre les topos de faisceaux d'ensembles sur X et ¥. Limage du mor- sme de topos f’ est le topos /(X)' des faisceaux d'ensembles sur age f(X) de f munie de la topologie induite par celle de ¥. En effet, me part, f’* est conservatif lorsque f est surjective et, d'autre part, Pleinement fidéle lorsque fest injective et que X est muni de la tOpologie induite par celle de ¥ (regarder les fibres). Dans ce dernier "est donc un sous-topos de Y’ ( "est fermé dans ¥, on sait identifie & la sous-catégorie pleine de ¥’ dont les objets sont les 6 ‘Chapitee 0. Sites et topos faisceaux sur Y dont la restriction a Youvert U=Y—X est le faisceau final, On @ un résultat analogue pour la topologie étale d’un schéma [SGA 4 VIII 63]. Plus généralement, om a ce qui sui je topos et U objet de X est isomorphe est un ouvert it projection Y’ x U—+ U est un isomorphisme. La demonstration est laissée au lecteur. La demiére assertion signifie que f(X) est un sous-topos du «topos résiduel de U introduit par Verdier. Proposition 3.11. Soient X un U-topos, U un o ‘objet de objet final de X) et F la sous-catégorie pleine de X dont les objets sont les X’eOb(X) tels que 1a seconde projection X’x U->U soit un isomorphisme. F est un sous-topos de X (2.11.1). 3,11 [SGA 41V 33]. On dira que F est le topos résiduel de U. La terminologie est justfige par le fait que l'on reconstruit comme suit X & partir de F et du topos Xo 3412. Soit f: A+B un foncteur. On notera (4, B,f) la catégorie les (a, b, m: b> f(a)), ae Ob(A), beOD(B), meF(B), urellement. Sous les hypothéses de clusion i: F +X et ‘un morphisme X'—»jy, i#j,*(X), Pod un foncteur SX, usA SXV=(UFXY, 1X, XY), Proposition 3.12, Sous les hypothéses de (3.11), le foncteur (1) est une équivalence de catégories. [SGA 41V 34]. Reprenant exemple (39.3), on en déduit une description de la catégorie des faisceaux sur un espace topologique (resp. le site étale d'un préschéma) en termes de faisceaux sur un ouvert cet sur le fermé complémentaire. 3. Morphiames de sites, de topos ” Définition 3.13. On appelle point d'un, U-t joint d'un, U-topos T un morphisme de topos x: U-ens > T. On appellefoncteur fibre d'un U-topos T le foncteur image inverse sous-jacent & un point de T. On dit qu'un U-topos admet sufsamment de fonceurs fibres si ceux-T est conservatif comme de plus, c'est un morphisme de topos, G admet suffisamment len est ainsi de T. En utilisant la théorie de la un Ustopos qui n'admet pas de fibre Chapitre t Catégories fibrées et scindées § 1. Rappels et notations Nous renvoyons [D 1] et & [SGA 1 VI] pour Vétude des notions de catégorie fibrée et scindée. Rappelons cependant les définitions. 104. Soit 9: FE un foncteur. Pour tout SeOb(E), on appelle F dont les fléches, appelées S-morphismes, sont les n note -atégorie de (E) vérifiant @(m)=idy. Homg(x3), x, yeOb(Fd)s x+y, Soient m: xy une fléche de F et J. TS sa projection (image par @). On dira que m est E-cartésienne, ‘bu que mest une image inverse de y par J, ou, abusivement, que x est une image inverse de y par f,si, pour tout z€Ob(F;), application ensemble des S-morphismes Hom,(z,x) > Hom(z ym mn, est bijective, of Hom,(z, 9)= (neHom(, 9 P™M=S} 1.0.2. Une E-catégorie fibrée est un foncteur @: F—>E tel que, pour toute féche f: T-»S de E et tout yeOb(F) il existe une image inverse de y par f et tel que le composé de deux morphismes Eveartésiens de F soit E-cartésien (existence et transitivité des images inverses) Définition 1.0.3, Une E-catégorie seindée est une E-catégoriefibrée F munie d'une application (appelée scindage de F) qui & toute Meche ToS de E et a tout yeOb(F,) associe une image inverse xy: x!» de telle sorte que, pour tout couple U + T&S de feche de E et tout 51. Rappels et notations 1» yeOb(F,) on ait XO) =X. (done (x/F=x*), (ay D’aprés [D 5 (a)], la donnée d'une E-catégorie scindée F est essent lement équivalente & celle d'un foncteur E°(Cat, SF @ |. Les catégories de morphismes 1.1.1. Soit un diagramme de catégories G F dof BoA On désigne par Hom,(F, G) la sous-catégorie de Hom(F, G) dont les objets sont les u: F -»G tels que 8 n les appelic des a-foncteurs), les morphismes étant les m: tu tels que gmt soit le morphisme identique du foncteur a f, (on les aappelle des a-morphismes, sous-entendu: «de a-foncteursy), On désigne par Cart,(F, G) 2) ls sous-catgorepleine dela préobdnte dont le objets sont es afone leurs cartésions, cest a dire, par définition, ceux qui transforment tout morphisme A-cartésien de F en un morphisme B-cartésien de G. La catégorie (2), ne sera guére utilisée que si f et g sont fibrants 1412. Supposons de plus que f et " lus que f et g soient munis d'un scindage, (D1'S},cequientraine quils sont fibrans. On notera encore Cart FC la catégorie de 2) relative aux foncieursfibrants sous-jacents. De plus, on lésignera par : Scin,(F,G) mn 8 sous-catégorie pleine de Hom,(F, G) dont les objets sont les a-morphis- es de etégrtesscndes, Le. Ox au ransfrmen out morph 8 anspor {Bt 16) en un morphinme de ranepre Un nce est artéien, 0 es incisions de souscategoris pines Scin,(F, G)< Cart, (F, Gc Hom,(F, 6). ® 20 CChapitre 1. Catégorie fibres et scindées 1.13. Si A=B et a=id,, on notera plutot Scin,(F,G), Cart,(F,G) et Hom, (F,G) les categories précédentes. De plus, les ensembles d'objets de toutes ces categories seront désignées par les symboles analogues: Cart,(F, G), Cart, (F, G) ete. Lemme 1.1.4. Soit un diagramme de catégories (i Enconsidérant F comme une B-catégorie grace & af: F—> B,ona Hom,(F, G)=Hom,(F, G) w (ii) Si Fane des conditions suivantes est verifiée (a) tout morphisme de G est B-cartésien {b) pour tout morphisme de F, B-cartésien équivaut & A-cartésien (e) est scindé a fibres des catégories discrétes (.e. discret au sens de (D 6.1}) alors on a égalité Cart,(F, G)=Carty(F, 6). @ (iii) Si (c)est vérifiée et si f est muni d'un scindage les morphismes de transport de celui-ci sont les morphismes de transport d'un scindage de af et, pour tout scindage de g, on a Scin,(F,G)=Scing(F, 6) @ Résulte immédiatement des definitions. 1.1.5. Soit F une A-catégorie fibrée. On pose Lim(F/A)=Cart(A, F) a et, pour toute catégorie X, ona un isomorphisme canonique Hom(X, Lim(F/A)) + Carty(X x A, F). @ De méme, si Fest une A-catégorie scindée, on pose =Scin,(4,F). @ lime qui est done une sous-catégorie pleine de la précédente, 51, Rappels et notations 2 svétant pas, en général, une équivalence [D 5.5]. Bien entendu, (3) est anoniquement isomorphe a la limite projective du préfaisceau de catégories défini par F [SGA 1 VI9]. Un objet de (1) s‘appelle une section cartésienne de F. 1.2, Les accouplements de composition 1.24, Soit un diagramme de catégories HG OF \ tok fb ® CoB On a un foncteur Hom,(F, G)x Hom,(G, H) > Hom,.(F, H) ° qui, a tout objet (u,v) du produit, associe le composé vu et, & tout mor- phisme (m,n) du produit associe nem. Rappelons [SGA VI 2] et [15], 8 oi F, G et H sont des catégories u, u,v et of des foncteurs et met n des morphismes de foncteurs, on a nem=(new)(vem)=(o'em\(neu). “ De plus, siv=v' et sin=id,, (resp. siu=w' et sim=id,),on a nem=vem (resp. nem=nsu). 6 Enfin étant donné de plus un morphisme de foncteurs Koa, on ala formule Passociativité : (pen)*m=ps(nem), 6 122, Le composé de deux foncteurs cartésiens est cartésien, ce qui ine que (2) induit un foneteur : Cart,(F, G)x Cart,(G, H) + Cart(F, H), chaque fois que Von a un di : jue tun diagramme tel que (1.2.1 (1)) de plus donnés des scindages de f,g et h, le foncteur (1) en ent Scin,(F, G)x Scin,(G, H)— Sein, (F, 1) @ 2 CChapitre Catégorie fibres et scindées 1.3. Les foncteurs de composition 1.31. Soit un diagramme tel que (1.2.1 (1)). Pour tout weHom,(F, G), on note em) ® Hom,(u, H): Hom,(G, H) > Ho! A tout objet v associe ou et & tout morphisme m associe G), ce foncteur en induit un autre Hy: Carty get h sont scindés et si ue Scin,(F, G), le foncteur (2) en induit un autre Scin,(u,H); Scing(G, H)— Scin,,(F, H), i) le foncteur q neu, Si weCart,( Cart, , H) > Cart, (F, H). 2 1.32. On obtient de méme, pour tout veCart,(G, H), un foneteur Carty(F, 0): Cart,(F, G)-» Cart,,(F, H), i) induit par un foncteur Hom(F, 2) et induisant lui-méme, si F, Get H sont seindées et si veScin,(G, H), un foncteur Sciny(F, 1.43.Si A= Bet sia~id, on éerira Cart, (u, H)au lieu de Cart, etc. 1.4, Leurs propriétés algebriques Soit un diagramme de catégories K H G PF joao ke Cop Be De la formule d'associatvité (1.2.1 (6), résultent les formules suivantes. Si (uvjeHom,(F, G)x Hom,(G, H), on a Hom,(u, K)- Hom,(v, K)=Hom,,(ou, K). 2 Si (v, we Hom,(G, H) x Hom,(H, K), on a Hom,(F, w)- Hom,(F, 0)=Hom,.(F, wo). @ Si (u, w)eHom,(F, G) x Hom, (H, K), on & Hom,(F, w)- Hom,(u, H)=Hom,(u, K)- Hom,(G, »). “ 51. Rappels et notations 2 En supposant que tous les foncteurs considérés sont cartésiens, on obtient des formules analogues relatives aux catégories Cart(-,~). Si, de plus, f,g, het k sont munis de scindages, on a des formules analogues (es aux categories Sein(-, 1.5. Composition avec une E-équivalence ition 1.5.1. (Composition avec un morphisme i-fidéle.) Soient A une catégorie, F et G deux A-catégories fibrées, u: Fr G un A-foncteur cartésien et i un enticr, (0SiS2). Les conditions suivantes sont équi- valentes (a) u est ifidéle (resp. conservatif (0 38.1)); (b) pour toute A-catégorie fibrée X le foncteur Cart (X,u): Cart,(X, F)+Cart,(X, 6) « idéle (resp. conservatif); pour tout SeOb(A) le foncteur induit par u sur les categories fibres en S, uy: Fy» Gs, est ifidéle (resp. conservati). 15.1.1. On rappelle qu'un foncteur est dit inement fidéle ou une Equivalence selon que i= .2. La preuve est laissée au lecteur; pour prouver que (b) = (c) prendra X=A,s, SeOb(A). Corolla valent & (2) ilexiste un A-foncteur cartésien v: G+ F et des A-isomorphismes uid, et m: ue— id, tels que wem=neu et mev=ven. 1.52, Pour i=2 les conditions de la proposition équi- 21. Sous ces conditions on dira que u est une A-équivalence et verse de u. Siu est un morphisme de A-catégories scindées et une A-Equivalence il peut ne pas exister de A-quasi-inverse qui soit un morphisme de catégories scindées (cf (ssp, Corollaire 1.5.3. Soient A une catégorie, F et G des A-catégories Sibrées et uw: FG un A-foncteur cartésien, ( Si west /-fidéle (Oi 2) il en est de méme, pour tout diagramme de categories a Chait Catégorie beso sindes des foneteurs Hom ,(X,u): Hom,(X, F) > Homy(X, @) Cart (X, uy: Carty(X, F)+ Cart, 6) et (61 F, G, X sont scindées et si weScin,(F,G) ilen est de méme du foncteur sein 4(X,u): Seins(X,F) + Scing(X, 6) Gi) Siu est une E-équivalence, pour tout diagramme de catégories x | BoA les foncteurs Cart(u, X): Carky(G, X)+ Cart(F, X) et Hom q(u, X) sont des équivalences de catégories. 1.6. Changement de base Proposition 1.6.1. Soit un produit fibré de categories HG | |e CoB. (i) Sihestfibrantilen est de méme de g et les morphismes B-cartésiens de G sont ceux dont image par v est C-cartésienne. Si, de plus, h est ‘munid’unscindage existe un unique scindagesurg tel que veScin,(G, 1). (i) Pour tout diagramme de catégories Be-*— AF les foncteurs Hom,(F, »): Hom,(F, G)—» Hom,,(F, H) et Cart, (F, 0): Cart,(F, G) Cart.(F, H) sont des isomorphismes et il en est de méme de Scin,(F,2), du moins, pour ce dernier, si fet h sont scindés et si 'on munit g du scindage defini par veScin,(G, H). Corollaire 1.6.2. Sous les hypotheses de la proposition précédente, la premiére projection de G=H x cB induit des isomorphismes ‘Lim (H x ¢B/B)—*+ Cart(B, H) a (11x ¢B/B)—+Sein,(B,H), (HT scindée). % SI. Rappels et notations 2s 1624, En inversant Teomorphisme (1) (esp. @), on trouve, par composition avec b, un foncteur ‘ on “Pe Bs Lim(H/C)—+ Lim(H x ¢B/B) a Lresp. Bs tim(H/C) > (Hx (0) Th catégorie Cart,(F.G) de (1.1.3) et tout triplet (F, GH) dimer ‘je Fib(E) Taccouplement (1.2.2(1)}, on définit une 2-catégorie nome: FrA(E. En effet, les axiomes qui permettent daffirmer que ces donne Tainissent une 2-catégorie, [31, chap. VI-1], sont choisis pour genet Tiser les égalités (4), (5) et (6) de (1.21), La catégorie dont Venserine dle objets est Fib(E), dont Fensemble des féches est la somme fsio% dies Cart, F, G) pour (F, G)eFib(E) x Fib(E) et dont la Joi de Se fposition est induite par celle des E-foncteurs sera désignés par Crest tune U-catégorie. Proposition 182. Soient E une catégorie élément de U et L: 1+ Fib(é) a co est une catégorie élément de U. {i La limite projective de L existe (dans Fib(E) évidemment) Si Lest une limite projective de L, pour toute XeFib(E) on @ tun isomorphisme de catégories Cart, (x, L) > jim(Cart,(X, L()) (ii) Si Lest une limite projective de L, pour tout SeOD(E} on a tun isomorphisme canonique Lg => fim Lis 8) ine catégorie L. Pour cela ous allons bord construire 1a oie a ‘on a un systéme projectif on note que dans le categorie (U-en8) om indexé par I & savoir deer i Ob(L(). “ 1. Rappels et notations a ‘On pose Ob(L)=limOb(L()}, qui est donc un ensemble «au dessus ‘On procéde de méme pour les ensembles de fléches. D’ot L. Il est immédiat qu'elle vérifie (ii). Nous laissons au lecteur le soin de verifier que L est fibrée et de prouver Tass cas du produit de deux objets de Fib(E)a été traité dans [SGA I VI 6], le cas général se traite de la méme fagon. On notera que le produit de deux objets F et G de Fib(E) n'est autre que le produit fibré Fx ,6. 19. La 2catégorie eén(E) 19.1. Soit E une catégorie élément de U. En procédant comme au numéro précédent, on note Scin(E) l'ensemble des E-catégories scindées ements de U, Yer(E) la 2-catégorie obtenue en associant le (F, G) d’éléments de Scin(E) la catégorie Scin,(F,G) et tégorie «sous-jacente» dont des flaches est la somme directe des ensembles Scin,(F, G) 1.9.2, Par oubli des scindages, on définit un morphisme de 2-catégories Out g: Fein E) + Fibs) induit sur les catégories de morphismes les foncteurs d'inelusion (F, G) Hom(F", G), la seconde étant définie de maniére que le lecteur retrouvera sans peine s'il ne la connait déja. Par [SGA 1 VI9] ou [D 5(a)], a tout réfaisceau de categories P sur E est associée une E-catégorie scindée F et un isomorphisme F'—> P. 19.31. Si E est munie d'une topologie, on dira qu'une E-catégorie seindée «est» un faisceau de ¢ I en est ainsi du préfaisceau de catégories qu'elle définit. __ 19.4, Terminons par une remarque qui nous sera utile dans plusieurs démonstrations. D’aprés les généralités sur les préfaisceaux d'ensembles munis de structures algébriques [SGA 4115.3], la donnée d'un pré- faisceau de catégories équivaut a celle d'une catégorie de la catégorie 8 pores brées et scindées B aes préfaisceaux d'ensembles sur , Cest& dire d'un diagramme de E xa aw @ [s(¥) et b(V) sont les applications source et but, pv) ‘ensemble des couples de fléches com Fosabhles et m(V) est Tapplication définissant la Toi de composition) Draprés ce qui précéde, une E-catégorie scindée F sinterpréte comm catégorie de B, o8 of(F) fC(F) et £€2(F) sont respectivement les préfaisceaux Gui & tout SeOb(E) associent ensemble des objets, des fléches et des Couples de fléches composables de la catégorie fibre Fy. Moyennant quoi, un objet de F de projection SeOb(E) morphisme de préfaisceaux d'ensembles a: n(S)>o6(F), ee Ob(F), ) ‘od n(S) est le préfaisceau représenté par S. 1.10. La categorie Lim(F/A) Le lecteur trouvera la preuve des assertions qui suivent et des com- pléments importants dans [SGA 4 VI 2}. Soient X et A des catégories et F une A-catégorie. La comp ion de Xx A induit un isomorphisme Cart (FX x A) + Hot of la seconde désigne la sous-catégorie pleine de Ho objets sont les foncteurs qui transforment tout morphisme A-cartésien Ge F en un isomorphisme. A évidence, (1) est fonctoriel en F et X. Proposition 1.1041. Pour toute A-catégorie F appartenant & U ic Lim(F/A) appartenant & U et un foncteur SF Lim(F/A) tels que, pour toute catégorie X la composition avec 7 induise un isomorphisme de categories Hom (Lim(F/4), X)—=+Hom'(F, X)~Cart (F, X x4) 451. Rappel et notations 2» On exprime généralement la propriété universelle de disant qu'elle s‘obtient en inversant les fléches A-cartésiennes de F. Par la dite propriété universelle, 4 tout diagramme de (Cat) Fe aa) Lot Avs tout objet (resp. fléche) u de Cart, (F, G) est associé un foncteur que ‘on notera 8 (resp. un morphisme entre foncteurs ‘Lim(F/A)___¥ Lim (G/B) que Yon notera encore Li On notera done que Li 1.6.2. JA) est covariant, contrairement & Lemme 1.10.2. Soient F une A-catégorie fibrée, bj rie fibrée, ¢ un objet initial de Act E-+F le fncteut inclusion dela categorie fibre ene. Le composé le morphisme structui est une = ne 11. Adjoint @’un E-foncteur Proposition 1.11.1. Soient ass deux E-foncteurs et soient us gd—idy, 0: id, dg @ deux E-morphismes de E-onct équivalentes: " " . wet v font de g un adjoint gauche de d; Gi) pour tout SeOb(E), si (es, ds. Ug, 85) dési . s yds, le, U6) désignent les foncteurs et S, les morphismes us et v font de gs Un adjoint @ gauche de dg; 0 ‘ChapitreL. Catégories fibres et scindées (iii) pour toute E-catégorie X et tout couple de E-foncteurs a: XA, bs XB, @ tes applications (entre ensembles de E-morphismes de E-foncteurs) Hom(ga, b)-» Hom(d ga, d)-» Hom(a, db) xodex xox-(o+a) Hom(a,db)—» Hom(ga, gd 6)» Hom(ga,b) (a,db) (ga, gdb) (e o xogex xo (ueb)ox sont des bijections inverses l'une de autre. Liequivalonce de (i) et ( bis) est la définition, [10, p. $0}, Une agalite entee E-morphismes de E-foncteurs se voit sur les catégories fibres, done (ibis) (i). Prouvons que (ibis)= (ii). Par (1.21 (4) pour tout xeHom(ga, b), on a Dyigd+x)=(idg+¥)(ue ga) 0 tant le seconde formule de (3), que Ie composé de Hom(ga, 6), Une formule analogue prouve que le composé de (5) et (6) est Fidentité de Hom (a, db}, done (i bis) = (ii. Enfin (ii) > (i bis), car 1a premiére formule de (3), par exemy S‘obtient en prenant X=, b=g, a=id, et x=id,, Notons pour terminer que la donnée de g, d et v tel que (5) soit bijectif détermine u foncteur d: BA admet un nt les conditions de la pro- Définition 1.11.2. On dira qu'un E-adjoint & gauche sil existe (gu, 0) v position précédente. ‘Autrement dit, un E-adjoint & gauche d'un E-foncteur est un adjoint ‘a gauche qui est’ un E-foncteur, les morphismes d'adjonetion u et Gtant des E-morphismes, D'aprés (iii, un tel adjoint est unique d E-isomorphisme unique prés. Corollaire 1.11.3. Soit d: B-+A un E-foncteur cartésien, A et B tant des E-catégories fibrées. i) Pour que d admette un E-adjoint & gauche il faut et il suffit que, pour tout SeOb(E), le foncteur dy: By—> As induit par d sur les fibres en $ admette un adjoint gauche, {ii) Soit pour tout SeOb(E) un adjoint & gauche gs de ds, le mor phisme d’adjonetion étant vs: id,» des. Il existe un unique F-adjoint A gauche (g, u,v) de d tel que, pour tout SeOb(E), le foncteur (resp. §1. Rapes et notations a morphisme) induit par g (resp. v) sur les fibres en S soit égal a gs (resp. v5). LALBA. La condition de (i) est nécessaire d'aprés (1.11.1); elle est suffisante d'aprés (ii) que nous allons prouver. Montrons d'abord que d admet un adjoint & gauche. Par hypothése, pour tout SeOb(E) et tout acOb(4,), on a un objet gs(a)eOb(B,) et un S-morphisme 3(a): a—+d(gs(@)), o tel que, pour tout be Ob(Bs) 5) + Homs(d(gs(a)), d(6)) x—d(x) vy vs(a) soit un isomorphisme Prouvons que le couple (g(a), vs(a)) représente le foncteur Bons), b--Hom(a, di) ;pplication composée Homs(ss( Hom,(a,d(b)) 2 1 sulffit de prouver que, pour tout beOb(B) et tout morphisme [:S-+ Tde E, 04 Test la projection de’, Vapplication composée évidente Hom, (gs(a),b) > Hom, (d(gs(a)),d(b)) > Hom,(a,d(b)) 3) est bijective. Soit b' une image inverse de b par f- Puisque d est E-car- tésien, d() est une image inverse de d(b) par f, et puisque d est un E-foncteur, il suit de prouver que Papplication composée évidente Homg(es(a), b}) + Homs(d(gs(a)), d(b >Homs(a.d(b)) 4) est bijective, ce qui est "hypothése, 1.32, Par un raisonnement bien connu, on en déduit quil existe unique foncteur adjoint (g, u,v) de d tel que pour tout acOb(4) on ait g(a)=gs(a) et 0(a)=Hs(a), of ScOb(E) est la projection de a reste & démontrer que g est un E-foncteur, ce qui résulte du fait que G) est bijective, que v est un E-morphisme, ce qui est immédiat, et que est un E-morphisme, ce qui résulte du fait que (4) est bijective. Remarque 1.11.4, Sous les hypothéses de (1.113 les adjoints gy des d, sont compatibles avec les foncteurs images inverses si g est E-cartésien, Cette condition n'est pas toujours verifige comme on voit aisément; elle s'exprime évidemment sans faire usage explicite de g. Par ailleurs, on prendra garde que pour «échanger la gauche et la droite dans le corollaire précédent il faut également remplacer cartésien par cocartésien et fibré par cofibré. on dira que 2 CChapitee 1 Categories fibres et scindées §2. Le changement de base et ses adjoints 2.1. Notations 24.1. Soit v: EE un foncteur tel que E et £’ appartiennent & UGE 1.71). Le lecteur notera Panalogie de ce qui va suivre (2.3 et infra) avec les trois foncteurs de [SGA 3 111 § 1]: bef a chacun étant adjoint & gauche de celui est écrit sous lui cependant que u,(F)= F u, Bien entendu, £=Hom(E®, U-ens) désigne la catégorie des U-préfaisceaux d’ensembles sur E. Nous remplacerons les Jim et lim qui interviennent classiquement dans le calcul des adjoints ci-dessus par des Lim et des Lim prises sur les mémes catégories d'indices. Quant & celles-ci, pour &tre’a aise, fixons nos notations. 2.12, Soit E” une catégorie. Pour tout PeOb(E’)et toute E'-ca x: X—+E’, on désigne par X,p la catégorie dont les objets sont les ( SeOb(X), seHom,(x(S),P), les morphismes d'un (S, 3) dans un (7,1) étant les acHom(5, 7) tels que t x(a)=s, Si X et B’ appartiennent a U illen est de méme de Xp. Si y: YE" est une autre E'catégorie et m: X—» ¥ un E-foncteur illen résulte un foncteur Imp: Xp Yr mplS,5)=(n(S), a qui est compatible avec les projections naturelles sh XpoX, shS.9=5, 2 cesta dire verifie M-SP=Sp mp. 3) est immédiat que le carré commutatif de (3) fait de X,p un produit fibré Xip2X KAY re ® ce qui, en prenant m=x, x: X +E’, donne une interprétation de X,p, compte tenu de ce que Eip n'est autre que la catégorie des objets de E au dessus de P. Si maintenant f: P—>Q est une fléche de elle définit un X-mor- hisme de catégories scindées Xp XprXqr Xp(SI=GI3), 6 §2. Le changement de base et ses adjoints 3 tel que, pour tout m: X—+ ¥, on ait Img: Xp= Yr myp- 6) On notera que sf: X,p—+ X est muni d'un scindage, facile a expliciter, lequel est unique cat les fibres de sf sont des catégories diserétes. C done un changement de base discret au sens de (D 6.1]. 2.13, Soit x: X+£’ un foneteur. Pour tout objet P de E’ on note X~Flacatégorie dont es objetssont es(5, s), SeOb(X),s¢Home(P.x(S)), Iesmorphismesd’un objet (S,s) dansun autre (7, )étant les aeHom,(S, T) tels que x(q) s=t. Si X et E’ appartiennent a U ilen est de méme de XP pour tout Peob(E). On a un foneteur bE XOX, BESS, 0 et, pour toute E’catégorie y: YB’ et tout Efoncteur m: X > ¥, un mefoncteur ms XP YF, mFS, 3)=(m(S),9) ® Par ailleurs, sin: X— Y est un autre E'foncteur, et si a: m—rn est un E--morphisme de Z’-foncteurs, on a un m-morphisme de foncteurs ahs m-Poon-?, a~F(S,s)=a(S), (2 bis), qui, par définition, vérifie asblabfea? 8 Enfin, pour toute fléche f: PQ de £’, on a un foncteur XFEXP XP, XMS, =(S,5f), 4) qui verifie Pyar ome, 6 2.1.4, Si Ton applique Ia construction de (2.1.2) en prenant pour x: X-+£ le foncteur identique d'une catégorie E, on trouve que, pour tout SeOb(E), la catégorie Es que nous venons d'introduire est égale ala categorie des objets de Eau dessus de $. Notre notation est done le avec celles que Yon adopte classiquement. aun 2-foncteur 221. Un 2foncteur (ou morphisme d'une 2-catégorie A dans une autre B) [31, chap. VI, §1], est un couple formé d'une application u: Ob(A)-» Ob(B) et une famille de foncteurs u,,,: Hom(x, y)—> Hom (u(x), u(y)) indexée par les couples d'objets de Atel que 3 Cchapitee 1, Categories fibres et scindées ( pour tout xeOb(4) le foncteur u,,, applique le morphisme identique de x [qui est un objet de Hom(x, x)] sur celui de u(x) i) les u,,, soient compatibles avec les foncteurs de composition relatifs & A et B. {Un morphisme d'un 2-foncteur u: A-»B dans un autre v: A> b ext ine famille m,, xeOD(A), objets m,: w(x)» v(x) de Hom( u(x) 208) fehle que, pour tout couple (x,y) objets de A et toute Meche f de Hom(x 9) 07 Bit an aug = Ua yf) 0 Me ay ‘On peut aussi considérer des 2-morphismes mais nous nen n'aurons pas besoin, Définition 2.2.2. Soit D: A+B un foncteur. Un 2-adjoint & gauche de D est un couple formé d'un 2foncteur G: B+ et d'un morphisme fe Dfoncteurs M: y+ DG, od 1p désigne le 2-foncteur identique de B, {els que, pour tout (X, Y)e0b(A) x O(B), le foncteur compose Hom (G(X) + Hom,(DG(), D(X)" Homa( PEO) (0) soit un isomorphisme, of d= Degy.x &t 08 m(a)=a* My Le lecteur étendra sans peine aux 2-adjoints les considérations que Yon trouve par exemple dans [10], chap. 1, §7. Signalons seulement que si (G-M) et (G',M? sont deux 2-adjoints de D il existe un untan omorphisme de 2foncteurs I: G—+G' tel que, pour tout YeOb(B) aa My=D(h)-My ° Un tel 1 Sappelle un isomorphisme de 2-adjoints. 22.21, Par passage aux ensembles dobjets dans Tisomorphisme (223(),on voit immédiatement quem couple de 2foncteurs 2-adjomnis ‘ncuit, sur les categories sous-jacentes (i.e. obtenues par oubli des mor- phismes entre morphismes) un couple de foncteurs adjaints. Cette assertion admet une réciproque. Proposition 2.23. Soient D: A+B un 2foncteur, D's AB’ le foneteur sous-jacent et BoA, M: idy DG, 2 tun adjoint & gauche de D’. Les conditions suivantes sont équivalentes {i Pour tout XeOb(A) et tout YeOb(B) le foncteur (ef 222(0) Hom ,(G'(Y), X)-+ Hom,(DG'(¥), D(X) +Hom,(¥,D(X)) 2) est pleinement fidéle. §2. Le changement de base et ses adjints 38 i) exste un 2foncteur (ncessirement unique) G: BA aul induit G’ sur les catégories sous-jacentes et qui est tel que mmowphisme de 2fonceurs nnn St aU; SE GL aue M soit un De plus, sous ces conditions, (GM) est un ce Ein seat con . (G,M) est un 2-adjoint & gauche de D safe: Ci [1d 7. pop, Aveeno Sufoncteursoussacent AD possdant a propre 2.3. Les 2-foneteurs de changement de base +F’ et g': G-+G' les premiéres projections de its tore (1.6.1 i) on voit qu'll existe un unique foncteur a produit fb 9: Carty (F',G’) >» Cart(F,@ wo au pour toute Mee de a pene ear om a t= ms. ar la méme propriété universelle, les fon ‘font Corpatbs ave la composition fo un Sfontar t 7 Foo Fx pE. 2) ‘phisme de catégories scindées et le foncteur (1) en indi un autre / o: Scing(P,G) + Scing(F,G), ° od un nouveau 2-foneteur, induit par uf: *: SeinE') + $ein(E) “ Enfin on désignera par ub: Sein E) > FebB) © le 2-foncteur associé & us composé Cut, - us" (1.9.3), Bien entendu, si &.U, par transi de 2foneteurs par oubli des scindages, autrement dit le "ext un foneteur tl que appatienne dh produit fbr, on aun isomorphisme cenonique Qui en induit un autre ° a 36 ‘Théoréme 2.32, Soit u: EE’ un foncteur tel que E et £’ appar- tiennent & U Le 2-foncteur ‘ya et un 2-adjoint & gauche s limites projectives fi i, commute aux hypotheses de ries seindées et sim cen est de méme de ui un morphisme de 0, 1 ou 2) (resp. scindées comme des préfaisceaux [SGA 4IIII 1.1]) nous fournit des adjoints @ gauche et & droite du foncteur sous-jacent & wf". Le présent résultat ne jouant qu'un role trés accessoire dans la suite, contentons-nous de signaler que (i) résulte de ceci en utilisant (2.2.3). 23.22. Toujours par (2.2.3), le foncteur sous-jacent a us, est adjoint gauche du foncteur sous-jacent a uf", Utilisant an préfaisceaux de catégories, on prouve appliquant [SGA 4 III 1.2} WJ, on en di tégorie scindée E définie par F, hypothéses de procédé de calcul de u} ef pour prouve 2.324, Rappelons pour commencer qu'un foncteur est lest fidéle, pleinement fidéle ou une Equivalence selon que {=0, 1 ou 2 Ceci dit, soit m: F—+ G un morphisme de E-catégories scindées; reprenons pour les catégories de E associées a F et G les notations de (1.9.4). On a un carré commutatif dans £ | w Ob(F) x Ob(F) —+ OB(G) x Ob(G) §2. Le changement de base et ses adjints 7 ott les fléches horizontales sont définies par m: FG et les feches verticales par les applications source et but. De (1.5.1) il résulte que pour que m soit pleinement fidéle [resp. fidéle] il faut carré (1) soit carté dans le prod suffi que le mn dans E [resp induse un monomorphome def ibré du diagramme obtenu en dtant f1(F) de pour f=0 et I parce que ste prouver que si mest essent 1b(G) ete. est un épimorphisme transforme épimorphismes en épimorphismes, puisque c'est un adjoint & gauche. 2.4, Les adjoints de Ca, et pour w ‘4etre defini» er dans [D4] un adj que w soit cofibrant. Au numéro suivant nous tournerons ces diffic s résultats du présent numéro et en nous contentant dune ‘moins forte que la propriété universelle que vérifient des foncteurs adjoints, Totorime 242, Soit u: EE" un Toncter tel que £ et E' appar. Le Dfoncteur Oud, de (2.2.2), Le 2-foncteur souséjacent est noté Gauy: Fil E)+ Fein\ et le morphisme de 2-foncteurs est not > Oat, Gate admet un 2-adjoint a gauche foncteur composé Scing(9.au,(F), F)—2+ Carty(F, uf, #5 Carty F, Oud, isomorphisme, od w est induit par Cw, et @' par la composition avee 9. On notera que (ii) n’est que Fexplicitation de la definition, 8 CChapitre L. Catégories brées et scindées 242.1, On construit Gae,(F), FeFIb(F), en posant, pour tout PeObE) Gane )(P)=Lim(F-ME), (24.3) et (1.10), w et pour toute flche f: PQ de E’ Baa (F\ S)=Lim( FE), @ cf, 21.3(4) et (1103). IL est immédiat que (1) et (2) définissent un préfaisceau de catégorics sur E’, autrement dit une E-catégorie scindée {G.2u,(F).Vula fonctorialité en F de F>" (2.1.3 (2 bis), et de Lim ( oon obtient ainsi le 2-foncteur aa, annoncé dans (I). 2422, Pour décrire gau,, il faut associer & toute FeFib(E) un Esfoncteut cartésien @=gau,(F), g: F—+F%, of Yon @ posé Fo= Cut,-Gau,F). Nous nous ‘contenterons, pour tout SeOb(E), de decrire le foncteur 5: Fe (P%ge (F)=Lim(F-S/ES), S'=uS), 0) induit par g sur les catégories fibres en S. Pour cela on note d'abord que Ie carré Fors Lod. a: est cartésien moyennant quoi bf: F°S—>F induit un isomorphisme B: FS), Fs @ sur les categories fibres en ¢=(S, 9), eeOb(E>S), et en S, car BE(a)=S. On prend alors pour @s le composé FES), oy e ‘oi 1 est le foncteur d'inclusion de la catégorie fibre et od 2 est le mor- phisme structural, ef, (1.10), Il est aisé d'achever la construction de (=eau,(F) et de vérifier que ron obtient un morphisme de 2-foncteurs gau,. 1 FS As Lim (FS Corollaire 2.42.3. Sous les hypothéses de (242), siiu: BE est pleinement fidéle, pour toute FeFib(E) le Efoncteur cartésien gau,(F) est une éguivalence. En effet, d'aprés (1.5.1), il suffi de verifier que les @ de (2.42.2(1)) sont des equivalences. Or hypothése faite sur u implique que o est §2. Le changement de base et ses adjoints 2” objet initial de E~*. Par suite, dans (2.4.2.2 (3), le composé 21 est une equivalence d’aprés (1.10.2). 2424. Pour prouver le théoréme (2 reste & prouver (i). Sachant que Gav, est un 2-foncteuret gau, un morphisme de 2-foncteurs, suffit pour cela’ de trouver, pour tout F’eScin(E’), un E-morphisme de catégories scindées d: Fj—+F', Fj=Gau,-Oxe,(F), tel que le composé ab (F)*+ Out Fe)» Cub ,(F), ob g=Eau,(Cué,(F)), qui est un E-foncteur cartésien, identique de Oud, les foncteurs le foncteur ). Nous nous contenterons de définir d, c'est & dire (Py): Fy(P)—> F(P), PeODIE’), ssant les verifications au lecteur. Posant F"= F'x pE, on a Fj(P)= Lim(F’*"/E*"). Par la propriété universel respondra 4 un (E~P}foncteur cartésien définir ce dernier, nous choisirons méme un morphisme de catégories scindées, ou encore, du point de vue préfaisceaux de catégories sur E>”, un morphisme Looe 8(P): FP + PY, oi Texposant ¢ designe le préfuiseeau constant, Or, pour tout (S, s)e Ob(E™*), s: Pru(S), on a FMS, )=F(u(S)) On posera B(PYS,S)=F(9), FU): F(w(S) FUP). CQED. lement de U. Pour toute existe une E-catégorie scindée LF et un E-foncteur cartésien UF: FoLF a pe fnraiare 243. Soit E une catégorie eFib( tels que () pour toute E-catégorie scindée G le foncteur Scing(LF,G)—Cart,(F,G), m=om-LF, @ est un isomorphisme, UF est une E-€quivalence inclusion Scin,(LF, G)< Cart, (LI pour toute E-catégorie scindée, G) est une équivalence. Résulte de (2.4.2(i)) et (242.3); om calcule LF par (24.2.1) et (2.42.2), en notant quici E>? est la catégorie des objets de E au dessous de P. On dira parfois que LF est Ia catégorie scindée libre associée a F. “0 ‘ChaptreL. Catégoriesibrées et sindées “Théoréme 2.444. Soit u: E+E’ un foncteur tel que E et £’ appar- tiennent & U () Le foncteur Out, de (2.3.1 (5)) admet un 2-adjoint & droite (2.1.2) ‘Le 2-foncteur sous-jacent est not Fib(E) > SeinlE) w Dy et le morphisme de 2-foncteurs sous-jacent est noté dr: Cub, Bt, id gigcey: Q) (i) Pour toute FeFib(E) et toute F'eScin(E), posant F*=9s,(F) x pE et fadn(F), f: F*— F, le foncteur composé Scinp(F", 92,(F)) + Carty(Oué,(F),F*) 2+ Carty(Ou6,(FF) est un isomorphisme, oi « est induit par Oxf, et par la composition avec f. On notera que (ii) n'est que Vexplicitation de la definition d'un 2-adjoint 2AA.L. Soit PEOb(E). La propriété universelle appliquée a la Evcatégorie scindée E', de (2.1.2) fournit un isomorphisme canonique @+,(FMP) > Carte(E,p, F), a card’une part P est objet final de Ejp et d'autre part, (1.6.3 (4) sap} ici, ce qui assure que 9»,(F)(P) est canoniquement isomorphe & Scing(E/p,2,(F)). On notera que, puisque tous les morphismes de E,p sont E-cartésiens, on a un isomorphisme canonique Cart,(Ejp.F)—>Lim(Fp/E,p), (1.6.32). 2) Vu la fonctiorialité de E,p en P, (2.12(5)), 1a formule (1) fournit un procédé de calcul de 21,(F) et il est évident que Ton obtient ainsi une E -catégorie scindée 2,(F) d’ot un 2-foncteur F, 2442. Soit FeFib(E). soit f=dr,(F), F*=Oub,- Dn(F), fz F* F. Nous décrirons seulement Maction de f sur les categories fibres en SeOb(E). Posant S'=u(S), ona FHS)=9»,(F(S)= Carte (Es F). Limage de Tobjet ¢=(S,idy) de E,s- par le foncteur $5: Ejy—»E de (2.1.2) nest autre que S. Ceci permet de prendre pour fle foncteur «valeur en 0: Sai Carte(E, Sg@)=X(0), a $2, Le changement de base et ses adjints a Aprés définition complete de f, on vérifie que Ton a obtenu le morphisme de 2-foncteurs annoncé dans (2.4.4 (2) 2.4.4.3. On notera-que, siuest pleinement fidéle, pour toute FeFib(E), le foncteur dr,(F) est une équivalence car il en est ainsi de sa restriction aux catégories fibres puisqu’alors o est objet final de E,s.. 2444, On achéve la preuve de (2.4.4) comme celle de (2.42). On notera que si E=E' et u=idp, on a déja donne dans [D 5] la théorie de @»,. Nous reprendrons les mémes notations et résumerons les résultats y relatifs Corollaire 2.45. Soient E une catégorie et u le foneteur de E. Pour toute FeFibi tésiennes de F et on note Si cartésien dr,(F) est noté Jentique ) on appelle E-catégorie des sections car- a E-catégorie seindée ,(F). Le E-foncteur VF: SPF w Crest une equivalence. Il est méme surjectif sur les objets. Pour toute GeScin(B), le foncteur Scing(G, SF) Cart,(G, meoovF-m, Q ¢ un isomorphisme. 2ASA. Le composé LF-vF: SF-+LF mest pas, en général, un ‘morphisme de catégories scindées. (Pour LF: F—» LF, voir 24.3) 25. Les 2foncteurs ujy et uy 25.1. Soit uw: EE’ un foncteur tel que E et E’ soient éléments de U, fixé jusqu’a la fin de ce numéro. On désignera par Uy Fel (E) + Fib(E') w le 2-foncteur composé ufy= Culp -Gae,; on écrira aussi u* si Ton ne peut faire de confusion. On désignera par But Lpitiey > UE Uh Q Je morphisme de 2-foncteurs défini par 8AF)=gau,(F), g(F): Fo uut(F), FeFib(E). @B) Le couple (u*,g,), qui se calcule par (2.42.1) et (2.4.2.2), se trouve ainsi défini a isomorphisme unique prés, cf. (2.1.2) et (2.4.2), ce qui n'apparait Pas sur la propriété suivante. ct scindées 2 Chapitee 1. Cat ‘Théoréme 2.5.2. Pour toute FeFib(E) et toute F’eFib composé Carty (ut(F), F)—2+ Cart (F®, u,(F) > Carty(F,u(F)) (1) est une équivalence de catégories, 00 u,(F’)= F'x pE, ob Po=u,u(F)= (EF) x pE ot of vest induit par u, et y par la composition avec g, (F). DDe plus, si Ton note p la premigre projection de F°=(u*(F)x pE, et si Ton pose glF)=p-9(F), 9: Foul). @ et le foncteur ),F) + Cart,(F, F?) ) alors ,(F) est un w-foncteur cart Cart,(g,(F), F): Cart, (u" est une équivalence de catégories. On notera que (1) et (3) sont des Equivalences simultanément en vertu de (1.6.1(i)). Prouvons que (3) est une équivalence et pour cela considérons la catégorie SF’ des sections cartésiennes de F’, (245). Le carne Scin,(u’(F), SF’) 2+ Cart,(F, SF) Carty(u*(F), F’) 7+ Cart, dans lequel les foncteurs verticaux sont induits par la composition avec VF: SFP’ et les foncteurs horizontaux par la composition avec AF): F—+u*(F), est commutatif par (1.4 (4). De plus, 7 est un isomor- phisme par (2.4.5), v est un isomorphisme par (2.44 (ii) et (1.6.1 (i)), enfin v' est une équivalence par (1.5 (iii)) car VF" en est une, Doi la conclusion. Corollaire 2.5.2.1. Supposons que les produits fibrés finis existent dans E et que le foncteur u: E+E’ les respecte. () Si F=limF, est une limite projective d’objets de Fib(E), indexée par une catégorie finie le E'-foncteur cartésien naturel uufg(F) lim (uf CFD) o est une Eéquivalence (iy) Si m: F»G est un E-foncteur cartésien ifidéle (15.1.1), (=0, 1 ou 2), son image uf(m) est ifidéle 522. Vu les problémes universels que résolvent ces objets, on a ‘omorphisme canonique de catégories scindées GauAF)XUg(LF) @ §2. Le changement de base et ses adjints 8 4qui est un isomorphisme entre 2-foncteurs de F%4(E) dans Zein(E’) et qui, par oubli des scindages, fournit un isomorphisme de 2-foncteurs de Fed(E) dans Fe6(E}) hy > Oacly. u @ I est immédiat que le foncteur Oub, sous-jacent au 2foncteur Owl, commute aux limites projectives queleonques (1.8.2 (i) et (1.9.4). Par ailleurs, le foncteur sous-jacent a uj, commute aux limites projectives finies (2.3.2(i)). Enfin, puisque LF: F—+LF est une E-Equivalence et un morphisme de 2-foncteurs il est clair que le morphisme naturel (de categories scindées) LF 4+ Jim(L(F)) est une E-équivalence. On en déduit () en utilisant le fait que ut(2) est une E-tquivalence (2.3.2 Gi. 2.82.3. Vu Fisomorphisme (3), pour prouver (iil sufft de remarquer que LF: F+LF est une E-équivalence, done que Lim) est i-fidéle et @appliquer (23.2(ii)). On notera que, pour i=2, assertion résulte trivialement du fait que uf, est un 2-foncteur (prendre un quasi-inverse de m), On n’a pu appliquer ce raisonnement pour prouver (2.3.2 (ii) pour i=2 car si m: FG est un morphisme de catégories scindées et une E-équivalence il nvexiste pas forcément de quasi-inverse qui soit tun morphisme de catégories scindées, 2.53. Sous les hypothéses de (2.5.1), on désigne par jig: FE6(E)—> FiL(E), w ou encore par u*, le compost Gat, (19.2) et (24.4 (1) cest un 2-foncteur. On désignera par 4, oid, , eis 2 Te morphisme de 2-foncteurs défini par A(F)=dn(F), d(F: uut(F)+F, FeFib(e), f of. (24.4.2), Le couple (u*,d,), qui se calcule par (2.44.1) et 2442), se trouve ainsi défini 4 isomorphisme unique prés, ce que n’assurerait as le propriété que voici ‘Théoréme 2.5.4. Soit u: E+E’ un foncteur tel que E et E’ appar tiennent & U. Pour toute FeFib(E) et toute F'eFib(E} le foncteur composé Cart, (Fut (F)) + Cart(F:, FP) Carts(F.F), (1) “4 ‘Chap I. Catégories fibres et scindées est une équivalence, o& Fi=u,u*(F)=u"(F)x eB, od Fe=uF)= Fx pE, of v est induit par le 2-foncteur u,, (23.1 2)} et o¥ 6 est induit par fa composition avec d,(F): uyu*(F)—»F. 25A.L. On prouve ce théoréme comme (2.5.2), mais cette fois, en appliquant (2.44 (i) a F et LF’ et (2.4.3). 2542, Soit F’eFib(E). En appliquant le théorémea F’eta F=u,(F'), on trouve qu'il existe un E'-foncteur cartésien fi Pow uF) @ et un E-isomorphisme i entre E-foncteurs cartésiens le couple (f;i) étant unique & isomorphisme unique prés. Corollaire 2.55. Soit F eFib(E) ) Pour toute E’-catégorie fibrée en groupoides X’, le foncteur Limn(u*(F) x eX) > Lim (Fx gX/X), X=X% eX, (0) induit parlechangement de base X —+ X’ (1.6.2. (1))et par la composition avec d,(F) est une équivalence. ) Pour toute E-catégorie discréte X" [c'est & dite scindée a fibres diserétes] Finclusion (u* (Fx pX/ XE Lime) x eX) @ de (1.1.5 (4)) est une équivalence et le composé de (2) et de (1) Fim (uF) p-X7X") > Lim(F x pX/X), X=X'xpX, GB) est un isomorphisme. Via Visomorphisme (1.6.3 (2), le foncteur (1) s'identifie a "equivalence (25.4(1)}. De méme, via Iisomorphisme (1.63 (4), le foncteur (3) identi & Fisomorphisme de (2.4.4 (i). D'od le corolh re. Proposition 25.6, Soient ££; E' deux foncteurstels que soit adjo 4 gauche de wet tels que E et E’ appartiennent & U. §2 Le changement de base et ses adjints 4s {) On a un isomorphisme canonique de 2-foncteurs entre De, et le 2-foncteur composé Fit{E) 2+ Fein(E) "> Sein) w (bis) Pour toute F’eFib(E’) on a un isomorphisme canonique de E-catégories scindées oP )Su(SF), u(SFI=SFx pe, @ et une E-équival e de catégories fibrées UO P)SF x pL. ) Gi) On a.un isomorphisme canonique de 2-foncteurs entre Gax, et le 2-foneteur composé Fit(E)—\+ Sein (EB) + SeinlE). 4 i bis) Pour toute FeFib(E) on a un isomorphisme canonique de E-catégories scindées WFSO(LF), ey(LF)=LPxpE © et une E’-équivalence de catégories fibrées Px gE aw'(F) © 2.56.1. Par la formule d'adjonction entre u et v Hom,(v(X’), X)= Hom,.(X’, u(X)), a 0 X'e0b(E}, XeOb(E}, on trouve, pour tout XeOb(E), un E'-iso- morphisme de catégories Evan Els ®) Qui est fonctori en X, D’oi des isomorphismes Cart, (E; ui daprés (2.4.5) et (244.1) Fx Carty (Ey, F) 0 crivent SP (U(X) 9H (PURI ~0* FUR) (19) Etant fonctorils en X, is définissent un E-isomorphisme SFX pEXD(F), ay qui n'est autre que (2), écrit autrement, Par les formules de commutation de (1.4 (4), i est immédiat que (11) définit l'isomorphisme de 2-foncteurs annoncé dans (i). Pour achever la preuve de (i bis), il suffit de composer 46 ‘Chaptee L. Catégoies fibres et seindées Visomorphisme (2) avec la E-équivalence (VP): wy (SP)— ) déduite parle changement de base u: E+E’ de 'équivalence de catégories 2.56.2. On prouve de méme (i) et (i bis),en se reportant aux formules de définition de LF et de u*(F). Proposition 2.5.7. Soient E25 E’ deux foncteurs tels que E et E” appartiennent & U et soit m: idy-~> u» un morphisme de foncteurs qui fasse de » un adjoint & gauche dew. Supposons que u soit pleinement fidéle. (i) Pour toute E’catégorie fibrée F* les conditions suivantes sont équivalentes: (a) ilexiste une E-catégorie fibrée Fet une E'équivalence F’2,(F); (b) pour tout X’eOb(E), le foncteur image inverse Fer Fy attaché & m(X%): X'—>uv(X’) est une équivalence; (c) pour tout clivage ¢ de F, la foncteur naturel v [D 1.17} est une E-Equivalence. (i Si F" et G sont deux E’-catégories fibrées et si F verti (a), le foncteur induit par le changement de base w Fy Carty (6) w + Carte (ual est une équivalence de catégories. (iii) Si F et G sont deux E-catégories fibrées, le foncteur induit par le changement de base © Cart,(F, G)— Cart,.(0,(F),».(@)) @) est une équivalence. 25.7.1. Par construction, le foncteur v, u,(F’)—> F’ de [D 1.17] induit sur les fibres en X" le foncteur image inverse attaché & m(X"), donc (b) équivaut a (c). Par ailleurs (c) entraine (a). Enfin (a) entraine (b), car 1age de m(X") par v est un isomorphisme, puisque w est pleinement fidéle. Ce qui prouve (i. 25.72. Prouvons (ji). On peut évidemment remplacer F’ par une catégorie E'-équivalente et donc supposer que F’=r,(LF), ol F est une E-catégorie fibrée; en eflet, LF est E-Gquivalente a F, (2.4.3 (i)). D'aprés (2.5.6(i bis), on peut done supposer que F’=u"(F), FeFib(E). Mais £2. Le changement de base et ses adjoints a alors, puisque u est pleinement fidéle, le foncteur F—> E-équivalence (2.4.2.3), donc (1) est une équivalence, d’aprés la «propt universelle» de u*(F) (2.5.2(1)). II reste & prouver (ii). D’aprés (i suffit de montrer que le composé de (2) et du foncteur induit par le ‘changement de base w Carts-(es(F),24(G))—» Carty(u, 0,(F. 1, 04(G)) cst une équivalence de catégories. Par transitivité du changement de base, ce composé est induit par le changement de base vu: E+E et est isomorphe a id, car west pleinement fidéle, d’oi! la conclusion, en invoquant & nouveau [D 1.17] si fon y tient. Remarque 2.5.8. Soit u: E—>£’ une équivalence de catégories. Un quasi-inverse de w est évidemment un adjoint & gauche ce qui permet d'appliquer la proposition précédente; on notera que les conditions de (i) sont toujours vérifiges car m est ici un isomorphisme. 2.6. Les préfaisceaux de S-morphismes 2.6.1. La catégorie fibrée des préfaisceaux. 2.6.11. Soient E une U-catégoris des U-préfaisceaux ensembles sur nm E+E, nb E=Hom(E®, U-ens) la eatégorie et w lefoncteur habituel,[ramenédans U grice au symbole r,ef[SGA 411.31} Puisque les produits fibrés fini existent dans E, la E-catégorie FI(E) des fléches de E [dont les objets de projection P sont les fléches P’—+P de E} est fibrée sur E. On désigne par PREF(E) 2 la E-catégorie fibrée qui s‘en déduit par le changement de base 1 et on ‘appelle catégorie fibrée des U-préfaisceaux ensembles sur E. Par definition, sa fibre en SeOb(E) est canoniquement isomorphe & ScOD(E). ° 26.12, Soit maintenant PREFSCIN* (E) w 1a B-catégorie scindée obtenue en associant & tout PeOb(E) la catégorie y" des U-préfaisceaux d'ensembles sur la catégorie E,p obtenue par océdé de (2.1.2) & partir du foncteur 9: EE et PeOb(E). Le “8 CChapitre L Catégoriesfibrées et scindées foncteur image inverse relatif a une flache m: P+ Q de E est défini par la composition avec le foncteur Eq: Ep>Eg On a un E-foncteur (X/P)-+Hom, (+, Q jen, cette assertion triviale signifiant que le foncteur image une flache m: P—Q de E, qui n'est autre que ferpréte comme le foncteur obtenu par composi- (Q'/Q)-(Q' x gP/P) tion avec E, Lemme 2.6.1.3. Soit E une U-catégorie. Le foncteur (2) est une E-equivalence de categories. Diaprés (1.5.1), il sulfit de prouver que les foncteurs induits sur les fibres en PeOb(E) Eyp (Ep), (P'/P}~2 Homes, P’, sont des équivalences. Ils sont pleinement fidéles par une conséquence triviale du fait que q: E—>£ est. Supposons pour commencer que E appartienne @ U. Il en résulte immédiatement que la source et le but de a le calcul de générateurs formée par les préfaisceaux représentés pai suppose seulement que E est une U-catégorie, on introduit un univers V ent E, avec Ue V, et on note que iP’ Pest un morphisme de V-préfaisceaux tel que P soit un U-préfaisceau et tel que Homp(+, P soit un U-préfaisceau sur Ep alors P’ est isomorphe & un U-préfaisceau. On trouvera dans [SGA 31 1.4.1], une construction d'un foncteur quasi- inverse de (1) lorsque P est représentable qui se généralise aisément au cas prése 2.6.1.4, On désignera par PREFSCIN(E) c la E-catégorie scindée déduite de PREFSCIN* | base : EB. Comme on a des isomorphi SeOv(E), par le changement de ss canoniques évidents §2 Le changement de base et ses adjints ° elle est E-isomorphe & la E-catégorie scindée Sm(E sh ) Le lemme précédent fournit une E-équivalence PREF(E)—> PREFSCIN(E), P= Homy: “ qui, sur les fibres, fournit les équivalences habituclles Enis) (Es) » 3) \és que on trouvera pleinement fiddle a) dont le composé avec (2.6.1 + PREFSCIN (X/S) > Homs(+,§), ) autrement dit induit sur les fibres les foncteurs classiques E,y—+ (Es) 2.6.2. Préfaisceaux Hom,(x, y) ns une catégorie scindée 26.2.1. Soit F une E-catégorie scindée, F et E éléments de U. Pour tout couple (x, ») d’objets de F,, nous considérons le préfaisceau sur E,s ) ) Qui, pour tout objet f: T-»S de E,s, vaut Homs Homes(x, »)(f)=Homy(x/, y/), Q ot x” et yf sont les images inverses de x et y par J. Puisque F est scindée on obtient bien ainsi un préfaisceau sur E,s. On a évidemment une bijection canonique Homg(x, y) > Homs(x, »)) eo et des accouplements Homs(x, 9)xHoms(y,2)-+Homs(x,2); x. y.2€00(R) (4) ui par passage aux sections redonnent, grace a (3), la loi de composition de la catégorie fibre Fy 0 CChapitre L. Categories fibres et scindées Pour toute fléche f: T-+S de E et tout couple (x, y) d objets de Fon a Homg(x. yf =Hom,(x!, od Vexposant f désigne la restrict dans la catégorie PREFSCIN(E) de (2.6.1.2( phisme de catégories scindées, u: FG, tout SeOb(E), et tout couple ‘objets de F,,on a un morphisme de préfaisceaux ) ) qui, par passage aux sections, redonne T'action de u sur les léches de Fy. Homg(x.9) + Homs(u 262.2. En vert catégorie de B. Si 2 ob Von garde les nota 94) et ol la fléche verticale de gauche (de £) correspond par Téquivalence Ey, —>(E;s) (2.6.14(5)) au préfaisceau Homs(x, y) sur E,s. 26.3. Dans une catégorie fibrée 263.1. Pour étendre cette construction & une E-catégorie fibrée F, on considere le foncteur LF: F—LF, ot LF est la E-catégorie scindée libre associe a F, (2.5.3), et on pose (FO). a Par la propriété universelle de LF, on obtiendrait les mémes préfaisceaux, isomorphisme canonique prés, en remplacant LF par un E-foncteur le f: F-+F’ tel que F” soit scindée. Grice & est possible de considérer Homs(x, y) comme jus ferons souvent. Homg(x, y)=Homs(| 2632. Les propriétés Hablies au numéro précédent s’étendent immédiatement et Pon a une bijection Homs(x, y) + (5, Homs(x,y))- w §2, Le changement de base et ses adjints si et des accouplements Homs(x, ») x sHoms(y, + Homs(x,2), qui par passage aux sections sur S redonnent la loi de composition de Fy. Si x ety’ sont des images inverses de x et y par un morphisme S'S de E, on a un isomorphisme canonique (et non plus égalité) ) «compatible» avec en un sens évident. Enfin, si u: FF" est un E-foncteur cartésien, Lu: LF — LF’ est un E-morphisme de catégories scindées et on a un $-morphisme Homs x 58" Homs( Homs(x, 9) > Homs(u(x) uy) ( qui, par passage aux sections, redone l'action de w sur les catégories fibres en S. 26.33. Si F est munie d'un clivage c, on peut calculer Homs(x, y) sans recours a LF. Il suffit de copier la définition donnée dans le cas d'un scindage, en tenant compte des isomorphismes de tran: inverse et si on lesa choisis, pou de F), on retrouve par ce procédé le S- On pourrait aussi le décrire sans choisir de prod foncteur (2.6.1.2 (2) 2.6.5, Effet d’un changement de base c. d'objets, loms(x, y). 8 fibrés grice au 265.1. Soit u: E+ E’ un foncteur tel que E et E' appartiennent a U, S'=u(S). On notera c + ef, (2.1.2), et =G'xpE. Pour tout catégories fibres un objets de Gs correspond un couple (x’,y’) d'objets de Gi... On a un 2 CChapitre L. Catégories bres et scindées isomorphisme cancnique Homs( qui, par passage aux sections redonne, via ( pg sur les fiéches. Cela est clair: il suffit de regarder Ja déf Homs(x, y) 26.53, Soit FeFib(£), soit F*=u*(F) et s morphisme structural, (2.5.1). Pour tout SeOb( d'objets de Fy, notant (x, y les images de (xo, images de ceux-ci par Tisomorphisme a Ds: (F* x Es [qui sont aussi les images de (xo, yo) par le wfoncteur cartésien gi( of. (2.5.2(2))] le foncteur g,(F) induit un morphisme Homs(xo, qui, compte tenu de Visomorphisme (2.6.5 tion de ug et us, définit un morphisme ) par g,(F) et (x, Nes S=u(5), + Homs(x, 9) ) et dela propriété d’adjonc- Homs (x’ @ u(Homs(xo, Celui-ci est un isomorphisme, duu moins si les limites projectives finies existent dans E et sile foncteur u: EE’ les respecte. En effet, dans ce cas, le 2-foncteur uf" admet un 2-adjoint & gauche ‘on a un isomorphisme canonique et se calcule par le procédé général pour les préfaisceaux d’ensembles ‘munis de structures algébriques [SGA 4 III 1.8] d’ou la conclusion (1.9.4). 2654, Soit FeFib(E), soit F’=u*(F) et soit d(F): Px pE—»F le morphisme structural, (253). Soit SeOB(E), S—ulS). A tout couple (ey) dobjets de Fy. est associé, par lisomorphisme (F'x » tn couple e)) dabjets de (Fy Bly dont Timage par d(F) est un couple (xo, yo) objets de Fs. Le foncteur dj(F) induit un morphisme de préfaisceaux sur Ey Homs(x, y)—+ Homs(*o, Yo) §3. Extension & f d'une E-catégore brée 3 ui, par (2.6.52(1) et la propriété d’adjonction de us et de us. définit un morphisme de préfaiseaux sur Homs(x,, y)+ug (Homg ) Q) Celui-ci est un isomorphisme comme le montre le calcul de u*(F), §3. Extension a £ d'une E-catégorie fibrée 3A. Univers . Jusqu’a la fin du chapitre suivant, nous fixons deux univers U et V vérifiant UeV. Sauf mention expresse du contraire, pour tout U-catégorie £, on posera E=Hom(E°, U-ens) a etsil'on doit considérer revanche, les 2-catégories ensembles d’objets seront relatifs parfois par indice V: par exemple ¥i wnalogue relatif& V on la désignera par By..En |, Fit), Seen(B), Soin(B) et teurs inivers V, ce que Fon indiquera (Ey. 3.1.2. Enfin, si E est une U-catégorie, on désignera par m EB, 9(S)(T)=Hom(T,S), (024) i) le foncteur habituel, ramené dans U grace au symbole t comme dans [SGA 411. 32. Lrextension canonique a £ 321, Soit E une U-catégorie élément de V. Pour toute égorie fibrée ; FPOE nous désignerons par Fp, PeOv(B), la catégorie obtenue en appliquant Ie procédé de (2.1.2) au foncteur composé SiF =£, ontrouvel: scHom((5), P)= P(S). Elle s'identifie canoniquement a Ia E- fibrée associée par le procédé de [SGA1VI8)] ou de [D5(a)] au Préfaisceau de catégories S=~P(S), of Yensemble P(S) est considéré Py ‘ChapitceL. Catégoriesfibrbes & scindées comme une catégorie diseréte, D'aprés (2.12 (4), le carré cisdessous est eartésien 7 rehr, s| |, PeObiE). ° Eop Ee ct, pour tout E-foncteur cartésien m: FG le foneteur imp: Fp Gp, PeOv(E), 0 est un E,y-foncteur cartésien car i se déduit de m par le changement de base Bip > E . ‘Nous considérons touiours Fp comme une E yrcatégorie fibrée grice au Soncteur fp: Fp Eps (241.2(1)) Pour termiler, remarquons que Ton a un isomorphisme canonique de E-catégories, fonctoriel en S, SeOD(E), a) Ey", of E.g désigne comme toujours la catégorie de E au dessus de S. Définition 3.2.2. Soit E une U-catégorie appurtenant 4 V. Soit EE le foncteur de (3.2.1(1)} ( Pour toute FeFib(E), on appelle extension canonique de Fd Ela E-catégorie scindée Fram (F), (244) co Gi) Pour tout E-foncteur cartésien m: F -»G, on appelle extension ccanonique de m a Ble morphisme de E-catégories scindées mts FPG", m=), ) Cette terminologie est jusifie par (3.23) et (113.3) ci-dessous. 3.2.2.1. On rappelle que l'on a un E-foncteur cartésien dr,(F): FIX gE >F, (24402), a et que, pour toute B-catégorie scindée G on a un isomorphisme (2.44 (i)) Scing(G,F*)~>Cart,(G,F). fords (Fn), 2) et pour toute E-catégorie fibrée G une equivalence (2.5.4) Carte(G, F*) 2 Cart,(G.F), fordr (F)-ne(P)- @ §3. Extension a & d'une E-catégore née 3s 32.2.2, D'aprés (2.4.4.1), pour tout PeOb(E), on a F*(P)=Carty(E,p, F)= Lim (Fp/E,p) w cit Fp est décrite par (32.1 (1) 1efoncteur correspondant & un morphisme Q > P de tion avec le foncteur naturel Eg —+E,p. age inverse F*(P)—+F*(Q) étant defini par la composi- Corollaire 3.2.3 Sous les hypotheses de (3.2.2), on a un isomorphisme canonique de E-catégories scindées i: FY x E+ SF, w oll SF est la catégorie des sections cartésiennes de F, (2.45). Le composé VP eis PY x gE—4s SFP F Q est égal A dr,(E). C'est une équivalence de catégories. Pour F variable, les morphismes (2) définissent un morphisme de 2-foncteurs. Par la propriété universelle de SF (2.2.5), la relation dr,(F)=VF +i caractérise 1. C’est un isomorphisme car, pour tout $lim(S Fpl Ep) — Lim SFy/E,p) % le premier est un isomorphisme et le second une équialence. Proposition 324, Soient £ un U-site élément de V et FeFib(E) (i) Soit P=lim Pune limite inductive dans E. Le foncteur naturel F*(P)—+ im F(R} est un isomorphisme (ii) F*est un faisceau de catégories sur E pour la topologie canonique. En effet, i) résulte de () qui résulte de [D 1.11 (i) et de ta formule (3.22.21) car E,» est limite inductive des Ey, Grace & la notion de champs nous parferons au chapitre suivant la correspondance entre E-catégories fibrées et E-catégories fibrées. Dés ‘maintenant nous pouvons donner une propriété de stabilité 56 ‘Chapitt I. Categories brées et scindtes Proposition 3. it E une U- (F,G) un couple d’étéments de Fi Les foncteurs Carts(F, des équivalences, ot x’ est induit par le 2-foncteur Fa Ft et oft 1 "inclusion canonique. On a un carré commutatif dont toutes les fléches sont des lences de catégories \égoric qui appartient & V. Soit + Scing(F*,G*)—++ Carty(F*,G*) ) canis canat on A le Cart, (SF, G)— Carty(SF, $6) i B est induit par le 2-foncteur F’=+ F’x pF = oii = Cart,(SF.vG).9 = Cart,| Prouvons (i t la commutat 2foncteurs, cf (24. Enfin, pa lentification de (3.222) on a F* x pE=SF Le composé yf est une équivalence par (2.5.4). cont des équivalences car il en est ainsi de vF et en résulte, Corollaire 3.2.6. Soit m: F+G un E-foncteur cartésien, FeFi GeFib(E), Pour que m soit dele, pleinement fdéle ou une équival il faut et il suffit quil en soit ainsi de m*: F*—G*, son extension canonique a E La condition est nécessaire en vertu de la formul lle est suffisante car m « 33. La E-eatégorie CART(F, G) 33.1. Soit E une U-catégorie appartenant a V,, fixée jusqu’a la fin de ce numéro. La construction que nous allons indiquer sera utilisée constamment dans les démonstrations du chapitre IV. 3.1.1. Soient F et G des E-catégories fibrées appartenant a V. Pour tout PeOb(E), on pose CART*(F, (P)= Cart, (Fp. Gis 3 mE dune E-atteorie fibres 1 cf (3.21 (I)). Pourtouteféche f: P+ Q de £, ona par(2.1.2)un diagramme de catégories dont les carrés sont cartésiens par (2.1.2 2 Par la propriété universelle du produit fibré (1.6.1 (i)) on en déduit un foncteur CART*F, @ i tout objet (resp. fléche) g de la premiére catégorie, associe l'objet GFesp. leche) p dela seconde earactris par CART*(F, GF Giyp (resp. a* Fy =Giy' 4 3.3.1.2, On en déduit immédiatement que (1) et (4) définissent une B- catégorie scindée Caneel et (8) définissent une E-catégorie scindée CARTIF, G) n suppose que Q est Pobjet final de £, le diagramme Carts (Fg, G) + Carty(F, induit par la composition avec le E-foncteur F,,: F, 58 ‘ChapiteeL. Catégories fibres et seindées 33.1.4. On a un isomorphisme canonique de E-catégories scindées CART(F, G) => CART*(F, 6) gE aw carlefoncteur : E — E, étant pleinement fidele, induit des isomorphismes Ey + Ens) &t Fis G et H sont trois E-catégories fibrées tégories scindées 33.2, Remarquons q ona un isomorphisme de E. CART! (F, Gx gH) > CART*(F, G)xCAI rR) (1) et un accouplement, induit par la composition des foncteurs cartésiens, qui est un morphisme de categories scindées CART*(F,G)x CART*(G, H) + CART*(F, H). 2) En particulier, i F=, comme on a visiblement CARTYE,G)=G* et CARTE,G@=SG, 6 on trouve un accouplement G* xCART*(G,H) + H*, ® qui, par restriction & E, grice aux équivalences vF: SF—+F et vG: SG—G, donne un accouplement GxCARTG, +H 6 dont Finterprétation est évidente Proposition 3.3.3. Soit u: F —+ G un E-foncteur cartésien, F, Ge Fib(E). Pour toute XeFib(E) si u est fidéle (resp. pleinement fidle) il en est de méme du 2- morphisme de catégories scindées CART*(X,u): CART*(X, F) + CART*(X, G). o (i) Si west une équivalence il en est de méme de CART*(X, u) et de CART*(u, X): CART*(G,X)> CART"(F,X). Q Les morphismes (1) et (2) sont induits, argument par argument par les foncteurs de composition de (1.3) t possédent les mémes propriétés algébriques (1.4). Les assertions de lénonoé résultent de (1.5). $3. Extension & B d'une E-catégore fete 9 Proposition 3.3.4. Soient F et G deux E-catégories fibrées. (i) Si P=lim Pest une limite inductive dans Ele foncteur naturel CART*F, G)(P)—> lim CART“, G)(P) a est un isomorphisme Gi) CART*(F, G)est un faisceau de catégories sur E pour a topologie canonique. Leascertion (i) résulte de (3.3.1.3 (1), car Fi est limite inductive des F,,¢t on applique [D 1.11]. D’od (i). Proposition 3.35. Soient F et G deux E-catégories fibrées. () Ona des E-tquivalences de catégories CART(F*,G*)SCART*(F, G) + CART( (ii) Pour tout PeOb(E) le foncteur naturel CART*(F, G)(P)—> Lim(CART(F, G)p/E,») 2) est une équivalence de catégories bis) Pour tout PeOb(), pour quil existe un E p-foncteur cartésien x: Fp—+Gyp il faut et il suffit quill existe une section cartésienne CART(F, G) au dessus de E,p (ii) Le foncteur Carty(F, G)> Lim(CART(F, GyE) i Ww est une équivalence de catégories. 335.1. On notera que (ii bis) ne fait que commenter (ii) et que Lon déduit (ii) de (i) en y prenant pour P objet final de F. Quant au foncteur de (2) C'est le composé du foncteur évident (voir les défi CART*(F,G)(P)—> lim(CART(F, G)p/E,p) 8 et de Vinclusion habituelle fim(X/A)—+Lim(X/A), (1.1.5 (4). Or @)est un isomorphisme en vertu de (3.3.4 (j)) car P est limite inductive des 1(5), (S,s)€Ob(E;p). Par ailleurs, (4) est pleinement fidéle d'aprés (1.13), Les morphismes de (3) et (4) étant fonctoriels en P définissent un E-morphisme de catégories scindées m: CART+(F, G)—> CART(F, G)*. 6 © ‘ChapiteeL. Catégoresfibrées et winds Diaprés (1.5.1) nous venons de démontrer que x est pleinement fidéle. Nous montrerons plus loin que est une équivalence, ce qui prouvera aussi (i) 3352. Auparavant notons que CART~(F,G) et CART*(SF, SG) sont F-équivalentes car F est E-équivalent 4 SG. Or ilexiste un morphisme de B: CART(F*,G*) +CART* (SF, SG) © oui la premiére est obtenue en appliquant aux E-catégories fibrées F* et G* la construction donnée plus haut pour des E-catégories fibrées. Pour définir le morphisme f, nous devons décrire, pour tout PeOb(E), un foncteur Carty, (Ff, G4) Carty, (SFp, SG) 0 notons que l'on peut supposer que E=Ejp, car on a un isomorphisme canonique de (E_p}-catégories scindées CART(F, Gp =+CART(Fp, Gp), PeOb induit par les isomorphismes évidents Jo—+Eg, PeOb(E), QeOb(E,,), 0) of Q' est Pimage de Q par Eyp—>E. 3.354, Il nous reste a prouver que, pour toute section cartésienne E-CARTIE,G), 0) il existe un E-foncteur cartésien objet final de £), est isomorph ‘ment un couple de fonctions dont —+G dont Pimage par (2), (ou P= Par définition, (10) ine associe & tout ky: Fis+G de CART(F, G)(S) et dont l'autre associe & toute fléche f: TS de E un E-isomorphisme de E-foncteurs cartésiens uy: kp kh, od kfaks Fp $3. Extension & £ d'une E-catégore ibe 6 ce couple étant assujetti 4 vérifier (uy # Fi) Mey (13) ) pour tout couple U—t+ Ts Sde fléches composables de E (3.3.1.1 et (33.1.3) 3.355. Pour tout SeOb(E), on a un isomorphisme canonique (3.24 Fg Fx Eg) et un objet de Fg s‘identifie done & un couple Ns ot xeOb(F) et of feObE|s) (donc f: T+ $ est une fléche de E) tel que la projection de x soit T. De méme, une fléche de Fis s'identifie 4 un (m, od mest une fléche de F et, ment un couple Nous connaissons une fléche de G de projection f et de but savoir ks(m, f), oi fi: frids, final de source f. La source de ks(m, f)est id, image par Fy: FFs ‘sa source est k() ir que (m, /) est cartésien relativement a E et a E,s. Ten est done de méme de ks(m.f), done aussi de k(m) car uy est un @ CChapitr L. Catbgries fibres et scindées isomorphisme. Si m=id,, alors f=idg et il est immédiat que k(m)= ‘dys: Il nous suffit de vénifer que, pour tout couple xe —yet—z de féches composables de E se projettant sur S“4—-T« 4 U, on a (mn) =K(m) k(n). (21) Pour calculer le composé Kr k(n) = k(n, f) ty (id) Her, &) ty, dy) (22) appliquons a la fléche (n, 8): (28) sid) de Fr que uy est un morphisme de foncteurs. On trouve sntité qui exprime H (Vs idk) - Kyl, 8) = KE (n, 8) Hy l2 8) 23) Or kfaks- Fy et Fin, =(n,f.g), do lo Ko) = lon SD kt. 2 8) oa = ks(n, fa) es 8) Uy (2 id) car ky est un foncteur. La relation (13) donne alors 11 Fg id) les iy) = Uy (dy), 2s) ‘ce qui prouve (21), car Fi, (z,idy)=(c, g). Les formules (17) et (20) définissent done un E-foncteur cartésien k: F-»G, 33.527. Il reste d démontrer que Pimage de k dans Lim (CART(F, G)/E) est isomorphe & la section cartésienne (10) dont on est parti. Nous devons done trouver, pour tout S¢Ob(E), un E-isomorphisme (de E-foncteurs définis sur Fig 4 valeurs dans G) as: ks, kS=K-8§, (33.1.3(1)), (26) e carré ci-dessous soit commutatif! tel que, pour toute fléchef: T+ $de E, dans CART(F, G)(T) SF, cs ae eee ” kg Fy hy 3358. Construisons as. Soit (y,fJeOblFis): on a feFUE), f: T>S et yeOb(F;), (15). Posons sty, f)=u p(s ir) 28) $3. Extension a £ dune E-atégore ibe 6 Puisque (id) est um objet de Firs sp (ivid): kes idy) + KG id) est bien un Tsisomorphisme de G qui scrit asf): BON kA 26,7). 09) 3.59. Montrons que ay est un morphisme de foncteurs. Soit (n,f.8) ume fgche de Fis. D'aprés (16), U-!+ TZ $ est un couple de fléches composables de E et n: z»y une fléche de F de projection g. D’oit la source et Ie but de (, f 8) ha @Ia-W), 5) 20) Pour prouver que as est un morphisme de foncteurs, nous devons prouver, aif) UH, fg) = kel 8) as(2 £8). G1) Par définition, le premier membre est égal & 1 lysidy) k(n) =u id) kyl, 8) uy id), (32) qui est égal au second membre d'aprés (23) et (25). 3.35.10. II nous reste & démontrer la commutativité de (27). Crest une égalité entre morphismes de foncteurs définis sur F,. Nous devons done vérifier que, pour tout objet (2,g) de Fir. geFI(E), g: UT, 2€Ob(Fy), on a ug) ar(e,@)=as(Fy(e 8) (3) ou encore, en revenant aux définitions, 11,2, 8) Ue iby) Urey), 64) qui n'est autre que 25). CQED. Chapitre IL Les champs diverses Définition 1. Sun objet de E et R un ct de F-i-descente, i=0, Cartg(E;s. F) 1.1.1.1, Supposons que E soit une U-catégorie. Soit 1(S) le préfaisceau représenté par S et soit R’cn(S) le sous-préfaisceau attaché & R par (024.1), Le foncteur Q de Es engendré par S (0 suffit que te prodi des foncteurs image inverse associés aux 5,: 5, Supposons que, pour toute fléche f: T->S de T.=T x 5S, existent (on dit que $ est quarrab encore c un clivage de F (choix des foncteurs image inverse [D On considére alors la categorie Desc 'S) des familles d objets x,eOb(F), t€1, munies une donnée de descente relativement d § [D 9.19]. D'aprés [D 9.11 et 9.19] le fonctew tepréte alors. équivalence prés comme le foncteur 4: Fy-+ Desc(F/E, ¢,8) ® soit fidéle [D 6.15]. les produits fibrés, 1. Propet diverses 6s ui, a tout xeOb(F,), associe la famille de ses images inverses sur les S, munie de sa donnée de descente naturelle [D (9.10)}. Ce qui donne une interprétation plus intuitive de la définition. ‘Nous nous intéresserons uniquement dans ce travail aux cribles t familles de descente universelle ion 1.1.2. Soient E une catégorie et F une E-catégorie fibrée. On dit qu'un crible R de E,x, SeOb(E), est de F-i-descente univers pour toute fléche f: T+ de E, Pimage inverse R/ par f (01.1.2), est un crible de F-i-descente. On dit qu'une fa (5,79), fel, de fléches de E est de F- ainsi du crible de Es qu'elle engendre (0 fe générale, on dira aussi F-descente pour [D6.18], |, on désigne par J,(S) lensemble 's Qui sont de F-i-descente universelle. (S) sont les ensembles de raffinements d'une topologie jescente est la plus fine de celles pour lesquelles, pour tout SeOb(E), tout raffinement de S est un crible de nuvrante (035) pour la topoto toute féche Q'—+ Q de £ le foncteu P est la seconde projection de P’=P x 90’. La réciproque est vraie si 1=2, ou si fest un monomorphism. s B+ P. Prouvons que, que F*(p): F*(P)—> la premiére condition signifie que le foncteur Carte(Ejp, F*)—+ Cart(R, F*) 6 CChapitee Les champs )) signifie qu'il en est de R=RX pF 1.1.32 Si P est couvrante pour la topologie canonique de E, on a P'=P. D'aprés ce qui précéde, P est done couvrante pour la topologie de la F*-2-descente, car Vhypothése est stable par changement de base. Par ailleurs, la formation de P’ commute aux changements de base et P'—»P est un monomorphisme. Dom sultera de (iv) car, Capris (0.353), P est couvrante pour la topologie induite si, et seulement si, P est bicouvr P-+@ un monomorphisme de E. Supposons que /soit opologie de la F-idescente, Pour tout SeOb(E) et toute féche 9 alors bicouvra FHfidéle, Done fvérilie a condition de tiv), car ensemble des morphismes bbicouvrants est stable par changement de base. Inversement, supposons que f vérife Ia condition de (iv). Remontant le raisonnement prévédent, onen déduit que, pour tout SeOb(E) et toute fléche n(S)-» Q, la premigre projection de 7(S)x gP est bicouvrante. Il en est done de méme de fy car les n(S), SeOb(E}, couvrent Q pour la topologie induite. Les condi- ms de (iv) sont done équivalentes lorsque fest un monomorphisme, cf. (11.32) 1.34. Soit f: P+ Q une fléche de £ qui soit bicouvrante pour la topologie de la F-i-descente. Done f est couvrant, done, d'aprés les diagonales 3.5). Les foncteurs que F* la condition de (iv) car l'ensemble des morphismes bicouvrants est stable par changement de base. 135. reste & prouver qu'une fléche f: P+ Q de E qui vériie la condition de iw) pour i= 2est bicouvrante, Soitp: Px gP > Pla seconde projection. Par hypothése, F+(/) et F*(p) sont des équivalences; donc 1. Propriété diverses 6 aussi F(d), 08 d: P+ Px oP est la diagonale, Done d est bicouvrant par 3.3).De plus, appliquant a nouveau le lemme des diagonales [D 7.17} rouve que f Une E-catégori si, pour tout SeOb(E) Cart, > Carty(R, F) a 1¢ Equivalence (resp. est pleinement fid (On appelle E-champ, (resp. E-préchamp) une E-catégorie fibrée resp. précomplet On appelle morphisme de E-champs un E-foncteur cartésien dont sont des E-champs. mrphisme de morphismesde E-champsun E-morphisme source et le but sont des morphismes de E-champs, 'y a pas d’ambig mn ne référe & aucun préfixe E. On notera que )), Pour que F soit un champ (resp. préchamp) I sulfit que la topologie de la F-descente effective (resp. F- plus fine que celle du site. 1.2.1.3. Un E-champ dont les fibres sont des groupoides sera appelé tun champ de groupoides. Si les fibres d'un champ F sont des U-topos (resp. catégories additives) foncteurs image inverse sont des ‘morphismes de topos ‘on dira que F est un champ de Ustopos (resp. de catégories abeliennes) Définition 1.2.2, Tous plus souvent, des -catégorie dont ensemble d'objets . les catégories de morphismes et la loi de composition étant celles de ¥24(E), (cf. 1.1.8, o4 V remplace U}.

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