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Modèle Conceptuel de Données

1
Principes fondamentaux
•  Le MCD a pour but d'écrire de façon formelle les données qui
seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une
représentation des données, facilement compréhensible,
permettant de décrire le système d'information à l'aide d'entités.

•  Il est à la base de tous les SGBD dits relationnels (Access,


Oracle,DB2…) qui sont les plus utilisés actuellement dans les
entreprises.

•  Cet outil va nous permettre de recenser et d’organiser les données


du système d’information du domaine étudié.

•  Il permet donc une représentation du “ réel perçu ” sous la forme


de :
ENTITES, ASOOCIATIONS et PROPRIETES.
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Entité : définition
—  Est la représentation formelle de la mémorisation d’une
information complexe et cohérente.

—  Sert à décrire plusieurs occurrences de la même information


complexe.
◦  Exemple :
–  une Ford fiesta, une Renault Laguna et une Peugeot 306 sont trois occurrences de la
même entité qu’on peut appeler voiture.

—  Les éléments de l’information (complexe) modélisée par l’entité


sont les propriétés.
◦  Exemple :
–  Ford, Renaud et Peugeot sont des « marques » ; fiesta, Laguna et 306 sont des
« modèles ». Ainsi, Marque et Modèle peuvent être des propriétés de l’entité
voiture.

—  Remarque : on l’appel aussi Entité-Type.


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Entité : propriété
Une propriété est un élément d’une entité, et
d’une seule :

◦  décrit la mémorisation d’une information


élémentaire,

◦  a un nom unique,

◦  permet de mémoriser une valeur,

◦  doit avoir un sens (donc une valeur) pour chacune


des occurrences de la composante
è Domaine de valeurs.

Une propriété doit-elle être toujours renseignée ?


4
Entité : identifiant
—  L’identifiant de l’entité est une propriété qui ne
peut pas prendre deux fois la même valeur dans
deux occurrences de l’entité.

—  C’est l’identifiant qui fait l’entité.

Attention : tout argument autre que la nécessité


d’un identifiant différent ne saurait en aucun cas
justifier le choix de deux entités plutôt qu’une.

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Entité : représentation schématique

Etudiant
Identifiant N° étudiant
Nom étudiant
Prénom étudiant
Identifiant
Propriété
Adresse étudiant
Etc

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Entité : occurrences
—  Pour une valeur de l’identifiant, on a une valeur
de chacune des propriétés.
—  Deux occurrences de l’entité ne peuvent avoir
la même valeur d’identifiant.
—  Les domaines de valeurs des propriétés ne sont
pas disjoints.

Etudiant Etudiant Etudiant


026854M 017895E 026547Z
DUPONT MARTIN MARTIN
Martin Laurent Béatrice
Versailles Courbevoie Versailles
Etc Etc Etc
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Association : introduction
—  C’est la représentation abstraite de la
mémorisation d’un lien entre des informations
complexes (représentées par des entités).

—  On appelle collection de l’association


l’ensemble des entités qu’elle relie.

—  Une occurrence de l’association représente un


lien sémantique qui concerne une occurrence de
chacune des entités de la collection.

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Association : représentation
schématique
Nom de l’association

Etudiant Formation
N° étudiant Inscription Code formation
Nom étudiant Nom formation
Etc Etc

Pattes

Entités de la collection

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Association : identifiant
—  Il est implicite !

—  C’estun n-uplet composé des identifiants


des entités-types concernées.
◦  Exemple : l’identifiant de Inscription est le
couple (N° étudiant, Code formation).

Etudiant Formation
N° étudiant Inscription Code formation
Nom étudiant Nom formation
Etc Etc
10
Association : les contraintes de
cardinalité
—  Une cardinalité est une précision apportée sur une
patte d’une association.

—  Elle indique combien de fois l’entité peut intervenir


dans l’association.

—  Pour un MCD, est utile de savoir :


◦  la cardinalité minimale è Si une occurrence de l’entité
est obligatoirement concernée par une (au moins)
occurrence de l’association ;
◦  la cardinalité maximale è Si une occurrence de
l’entité peut (éventuellement) être concernée par
plusieurs occurrences de l’association.
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Association : cardinalité minimale
Elle peut prendre deux valeurs :

◦ 0, signifie que l’entité peut ne pas


intervenir dans l’association.

◦ 1, signifie au contraire qu’elle intervient


obligatoirement une fois.

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Association : cardinalité maximale
Elle peut prendre deux valeurs :

◦ 1, signifie que l’entité ne peut intervenir


plus d’une seule fois dans l’association-
type ;

◦ n, signifie au contraire qu’elle peut


intervenir plusieurs fois dans
l’association.
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Association : c’est le 1 qui représente
la contrainte
Une patte sans contrainte aura
pour cardinalités : (0, n)

Etudiant Formation
N° étudiant Inscription Code formation
0,n 0,n
Nom étudiant Nom formation
Etc Etc

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Association : double contrainte sur
une patte
•  La cardinalité minimale indique ce qui est obligatoire,
dans le cas le plus restrictif, i.e., le plus souvent lors de
sa création.
X Y
N° X A1 N° Y
0,n 1,1
Nom X Nom Y
Etc Etc

•  Sur la patte X, le 0 signifie que X peut ne pas être reliée à


Y lors de sa création.

•  Le 1 en minimum de la patte Y signifie qu’en aucun cas


on ne peut créer une occurrence de Y sans la relier en
même temps à une occurrence de X…Cette dernière
doit donc avoir été créée avant ! 15
Association : binaire fonctionnelle
Lorsqu’une association-type binaire a une patte
dont la cardinalité maximale est égale à 1,
alors elle est dite fonctionnelle.

N° X = A1 (N° Y)

X Y
N° X A1 N° Y
0,n 1,1
Nom X Nom Y
Etc Etc

16
Association : combinaisons de
cardinalités possibles
Interdit : (1, 1) / (1, 1)
FAUX

X Y
N° X A1 N° Y
0,n
1,1 1,1
Nom X Nom Y
Etc Etc

Pourquoi ?
17
Association : combinaisons de
cardinalités possibles (suite)

Interdit : (1, n) / (1, n)  


FAUX

X Y
N° X A2 N° Y
1,n 1,n
Nom X Nom Y
Etc Etc

Pourquoi ?
18
Association : combinaisons de
cardinalités possibles (suite)

Rare et délicat : (1, 1) / (1, n)

X Y
N° X A3 N° Y
1,n 1,1
Nom X Nom Y
Etc Etc

Signification possible ?
19
Association : combinaisons de
cardinalités possibles (fin)

Rare et délicat : (0, 1) / (1, 1)

X Y
N° X A4 N° Y
0,1 1,1
Nom X Nom Y
Etc Etc

Significations possibles ?
20
Propriétés : sens et place

Une propriété doit être portée


par l’entité, ou l’association,
dont elle dépend entièrement.

Une propriété ne dépend pas complètement d’une entité, ou


d’une association, dans deux cas :

1.  la connaissance de la valeur de l’identifiant ne suffit


pas pour connaître la valeur de la propriété,

2.  il suffit de connaître une partie seulement de la valeur


de l’identifiant, pour connaître celle de la propriété.

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Propriétés : portées par une
association (1/2).

Etudiant
Matière
N° étudiant Examen final
0,n 0,n N° matière
Nom étudiant
Note Nom matière
Prénom étudiant
Coefficient
Etc

Combien de notes dans la même matière


pour un étudiant donné ?

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Propriétés : portées par une
association (2/2).
Un autre choix de gestion

Etudiant
Interrogation Matière
N° étudiant
N° interrogation N° matière
Nom étudiant
Date interrogation Nom matière
Prénom étudiant
Note Coefficient
Etc
1,1 1,1
0,n 0,n
Concerne De

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Propriétés : règle absolue
Une association binaire
fonctionnelle ne peut en aucun
cas porter de propriété !
X Y
N° X A5 N° Y
0,n 1,1
Nom X Z Nom Y
Etc Etc

FAUX
Pourquoi est-ce faux ?
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Propriétés : correction du
modèle de l’exemple
—  Une attitude très répandue veut que ce type de
faute puisse être corrigé automatiquement de la
façon suivante : puisque Z ne dépend que de Y
alors Z est une propriété de Y et on doit la
déplacer.
è Cela n’est vérifié que statistiquement.
è Donc, c’est faux !

—  En fait, il faut se poser la question fondamentale de


la sémantique induite par les choix de gestion :
1.  quel est le sens de cette association ?
2.  est-elle bien fonctionnelle ?
3.  quel est le sens de la propriété Z ? 25
Propriétés : correction du modèle de
l’exemple (suite et fin)

Client Commande
N° client Passée par N° commande
0,n 1,1
Nom client Taux Date commande
Etc Adresse de livraison

FAUX
Donateur
N° donateur Don Année exercice
1,1 0,n
Nom donateur Montant du don Année
Etc

FAUX 26
Entités
À retenir…
Règle 1 Existence d’un identifiant pour chaque entité

Règle 2 Pour chaque occurrence d’une entité, chaque propriété ne peut


prendre qu’une valeur

Règle 3 Toutes les propriétés doivent êtres élémentaires (non décomposables)

Règle 4 Toutes les propriétés autres que l’identifiant doivent dépendre


pleinement et directement de l’identifiant
Associa
-tion
Règle 5 A chaque occurrence d’une association correspond une et une
seule occurrence de chaque entité qui participe à la relation

Règle 6 Pour chaque occurrence de l’association, il ne peut exister qu’une et


une seule valeur pour chaque propriété de l’association

Règle 7 Toutes les propriétés d’une association doivent dépendre pleinement


de l’identifiant de la relation.
27
Le cas des associations ternaire
—  L’association A6 décrit un lien sémantique entre les
entités X, Y et Z.
X Y
N° X A6 N° Y
0,n 1,n
Nom X Nom Y
Etc Etc
0,n

Z
N° Z
Nom Z
Etc

Difficile à gérer en pratique !!!


Il faut essayer d’en avoir le moins possible.
28
Association ternaire : dépendance
fonctionnelle

Prof DF Matière DF: un prof.


N°prof N°mat Enseigne une
0,n 0,n
Nom seule matière.
cours
salle, heure
0,n

Classe
N°classe
Prof Matière
assure 1,n
N°prof 1,1 N°mat
Nom
0,n
cours
salle, heure Classe
0,n
N°classe
29
Association ternaire : règle absolue

Pour garder une association ternaire (et au-delà)…

Toutes les cardinalités


maximum d’une
association ternaire
(et au-delà) doivent être
égales à n et pas de
dépendance fonctionnelle

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