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DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE

Licence Sciences et Techniques Eau & Environnement


Mémoire de fin d’Etudes

Contrôle de qualité des eaux de la station de traitement


Aa
DAOURAT: Province El Jadida

Réalisée par:
E EZZINE SOUAD

EZZEKRI HANANE

Soutenue le 20 février 2015 devant un jury composé de :

-Mr.B.IGMOULLAN : Faculté des Sciences et Techniques- Marrakech (Encadrant)

-Mr.H.GHOUFFAL : Office Nationale de l’Electricité et l’Eau potable- El Jadida (Encadrant)

-Mr.A.SAIDI : Faculté des Sciences et Techniques- Marrakech (Examinateur)

Année universitaire: 2014/2015

1
Dédicace

Nous dédions humblement ce travail à:

Nos parents

Pour tous les sacrifices déployés pour notre éducation, pour leur soutien moral continu,
pour leur bénédiction et pour tous les efforts que vous n’avez jamais cessé de déployer à
notre égard.

Veuillez trouver ici, le témoignage de notre indéfectible amour, de notre profond respect
et de notre dévouement le plus sincère.

Nos frères

Que nous remercions pour toute l’affection et le soutien qu’ils nous ont toujours
apportés pour mener à bien nos études. Nous vous dédions ce travail en témoignage de
notre reconnaissance de notre profonde affection

Nos enseignants

Qui ont fourni tous leurs efforts pour nous mener à une bonne formation

Nos amis (es)

Nos collègues

Tous ceux qui nous sont chers.

2
Remerciement

Nous tenons à remercier Monsieur M.MOURATIB, le chef de Secteur Production


DAOURAT Sidi Daoui et le Chef de Service exploitation et maintenance, et à
Monsieur WAHBI le Chef d’Unité de Production-Adduction Daourat, pour son chaleureux
accueil au sein de l’établissement de l’Office Nationale de l’Eau Potable, secteur Daourat.

Nous adressons nos sincères remerciements à l’équipe de laboratoire par l’intermédiaire de


Mr. H.RHOUFAL et Mme.N. BEN MOUMEN qui nous ont permis d’allier la pratique
au théorique à travers l’élargissement de nos connaissances de domaine purement
conceptiste à celui de pratique.

Nous tenons également à exprimer nos vifs respects et notre fort remerciement à notre
encadrant Mr.IGMOULLAN enseignant du département des sciences de la terre à la Faculté
des Sciences et Techniques de Marrakech pour son accueil, son assistance et sens de former et
d’informer.

Aux membres de jury qui ont accepté de juger ce travail, qu’ils soient vivement remerciés
pour leur contribution à l’amélioration de ce mémoire.

3
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 6
CHAPITRE I: GENERALITEES SUR L’ONEP.................................................................................... 8
I. Situation géographique .................................................................................................... 9
II. Cadre générale de l’ONEP ............................................................................................ 10
1. Historique .............................................................................................................................. 10
2. Structure de l’ONEP .............................................................................................................. 10
3. Présentation de la division d’accueil ..................................................................................... 11
CHAPITREII: PROCEDURE DE TRAITEMENT DES EAUX DANS LA STATION DAOURAT . 12
I. Données générales sur la station de traitement DAOURAT ......................................... 13
1. Situation géographique de barrage DAOURAT .................................................................... 13
2. Fiche signalétique du barrage ............................................................................................... 15
3. Prise d'eau, galerie et canal d’amenée ................................................................................... 16
II. Différentes étapes de traitement .................................................................................... 17
1. Traitement physique .............................................................................................................. 17
2. Traitement chimique.............................................................................................................. 18
III. Présentation de laboratoire ............................................................................................ 22
1. Equipement............................................................................................................................ 22
2. Echantillonnage ..................................................................................................................... 22
CHAPITRE III:TRAVAIL EFFECTUE, RESULTAT ET INTERPRETATION ................................ 23
I. Méthodes d’analyses ..................................................................................................... 24
1. Paramètres physico-chimiques .............................................................................................. 24
2. Analyses bactériologiques ..................................................................................................... 31
II. Présentation des résultats physicochimiques et bactériologiques ................................ 38
1. Résultats physicochimiques................................................................................................... 38
2. Résultats bactériologiques ..................................................................................................... 40
III. Discussion des résultats physicochimiques et bactériologiques ................................... 40
1. Discussion des résultats physicochimiqes ............................................................................. 40
2. Discussion des résultats bactériologiques.............................................................................. 51

4
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 52
Liste des abréviations ........................................................................................................... 53
Liste des figures .................................................................................................................... 54
Liste des photos .................................................................................................................... 54
Liste des tableaux ................................................................................................................. 55
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................................. 56

5
INTRODUCTION
Notre stage de fin d’études s’inscrit dans le cadre de la préparation du Diplômes: licence
sciences et techniques, option: Eau et Environnement au sein de la faculté des sciences et
techniques Marrakech (FST). Ce travail de recherche s’est déroulé au sein de l’ONEP d’El-
Jadida, du 01 août jusqu’au 31 août.

Le choix de cet établissement est motivé par trois raisons essentielles :


• L’ambition de s’initier aux activités pratiques et explorer le domaine professionnel sur la base
des connaissances théoriques et des compétences acquises pendant les trois ans de la formation.
• L’Amélioration de notre savoir faires.
• L’acquisition de nouvelles compétences

Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique,


scientifique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisqu'une eau de bonne
qualité est essentielle au développement économique et humain. (fr.m.wikipedia
.org /wiki/Eau_potable).

Le manque d’hygiène et la mauvaise qualité surtout bactériologique des eaux sont responsables
de l’apparition et la propagation de maladies hydriques. Donc une eau est dite potable quand
elle répond à un certain nombre des caractéristiques la rendant propre à la consommation
humaine. (Dr.lalanne, 2012).

Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays (et selon
l'autorité en charge de cette définition dans certains pays).

Au Maroc, le secteur d’alimentation en eau potable a connu une réelle dynamique et une
augmentation importante de l’accès à l’eau.

L’Oued Oum R’bia alimente une grande partie des villes du Maroc, finissant par assurer 50%
des besoins en eau potable du Grand Casablanca. (BITAR et al 2013).

6
Le complexe d’alimentation en eau potable de Daourat a été étudié dès les années 1979-1980
pour alimenter, en premier lieu, le plus grand complexe phosphaturie de Jorf Lasfar (OCP) Et
accessoirement la rive gauche de l’Oum Er-R’bia, dans lequel l’eau est prélevée. (Bourich,
2013).

Le présent travail consiste à étudier l’évolution des différents paramètres physico-


chimiques et bactériologiques des eaux brutes et traitées dans la station de DAOURAT. Pour
élaborer cette étude nous avons divisée notre travail en trois parties:

- Dans la première partie, on commencera par une présentation générale sur l’ONEP, situation
géographique, la climatologie et la distribution de l’eau potable dans plusieurs régions.

- Dans la deuxième partie on expliquera la méthodologie des différentes étapes de traitement


dans la station (physique et chimique).

- La troisième partie concernant les paramètres physico-chimiques et des analyses


bactériologiques au laboratoire, les résultats et discussion de ces paramètres.

Méthodologie de travail:

Le présent travail a été réalisé selon la démarche méthodologique suivante:

- Collecte des données: nous avons fait une recherche bibliographique sur les études déjà
effectuées sur les sujet, ainsi que l'accès à l'archive de notre organisme d'accueil qui nous a
permet d'approfondir nos connaissances théoriques sur le fonctionnement de la station.

- Travail de terrain: Des compagnes d’échantillonnages d’eaux brutes (Oued Oum R’bia) et
d’eaux traitées ont effectuées pour des analyses physico-chimiques et bactériologiques.

- Travail au laboratoire: nous avons effectués des analyses des paramètres physico-chimiques
ainsi microbiologiques des eaux collectés.

Ce travail nous a permis de maîtriser les techniques d’analyses physico-chimiques et


bactériologiques des eaux destinées à l’alimentation en eau potable ainsi d’interpréter les
résultats obtenues.

CHAPITRE I: GENERALITEES SUR


L’ONEP

8
I. Situation géographique:

La ville d’El Jadida est située sur la côte atlantique du Maroc. Avec une latitude de 33°15’ N
et une longitude de 8°30’ W. En latitude, El Jadida est située sur le même parallèle que la région
de Los Angeles en Californie. En longitude, El Jadida est située sur le même parallèle que
l’extrême ouest de l’Irlande. (Source: http://www.rusibis.com/spip.php?article34).

 Climat:
Le climat d’El Jadida est chaud et tempéré. A El Jadida, les précipitations sont plus
importantes en hiver qu'en été. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme
étant de type Csa. Sur l'année, la température moyenne à El Jadida est de 17.4 °C. Chaque
année, les précipitations sont en moyenne de 372 mm. (http://fr.climate-data.org/location/377/).

Figure 1:Courbe de la variation de la température et des précipitations moyennes de la station


DAOURAT à EL JADIDA pendant l’année 2010

(Source: http://www.rusibis.com/spip.php?article34)

9
Les précipitations moyennes les plus faibles sont enregistrées en Juillet avec 0 mm seulement.
Une moyenne de 74 mm fait du mois de Décembre le mois ayant le plus haut taux de
précipitations.

II. Cadre général de l’ONEP:

1. Historique:
L’Office National de l’Eau Potable a été créé en 1972 suite à la régie d’exploitation
industrielle crée par le dahir du 19 juillet 1929 qui avait une activité très diversifiée durant le
protectorat .C’est le 1er établissement public qui a régi un contrat plan avec l’état prévoyant les
obligations et les droits de chaque partie.

De plus l’ONEE-Branche Eau est doté de l’autonomie financière et de l’autonomie de


gestion, placé sous la tutelle du ministère de l’équipement.

L’objectif de l’ONEE-Branche Eau (ex ONEP) est fixé par les missions principales dont elle
est investie telles qu’elles sont définies par son dahir de création. Ses missions principales vont
de la planification à la distribution de l’eau potable en passant par les phases de l’étude,
conception, réalisation (Travaux et prévisions financières), gestion et exploitation des unités
de production et de distribution et du contrôle de la qualité des eaux (41 laboratoires) jusqu’à
la protection de la ressource et ses derniers temps l’assainissement également, sans oublier la
direction de centre de formation aux techniques de l’eau interne à l’ONEE-Branche Eau qui
participe à la formation continue et aux diverses formations programmées pour assurer aux
agents ONEE-Branche Eau les performances requises. (ONEP, 1990).

2. Structure de l’ONEP:
La direction générale de l’ONEP se trouve à Rabat (DG). Chaque région a une direction
régionale (DR): (ONEP.Janvier 1990)
 DR1: direction régionale à Agadir.
 DR2: direction régionale Tenssift Al Haouz à Marrakech.
 DR3: direction régionale à Khouribga.
 DR4: direction régionale nord-ouest à Kenitra.
 DR5: direction régionale centre nord à Fès.
 DR6: direction régionale à Oujda.
 DR7: direction régionale centre sud à Meknès.

10
 DR8: direction de province Saharienne à Layaune.
 DR9 : direction régional du nord Tanger
DRC: direction régionale côte atlantique

3. Présentation de la division d’accueil :


Division industrielle
La division industrielle se charge de toutes les activités liées à l’eau et à l’assainissement:
 La production,
 La distribution,
 La consommation au niveau des centres qui sont attachés à la Direction Régionale,
 Le suivi des besoins en eau des centres,
 La programmation et la coordination des travaux d’alimentation en eau potable,
 L’exploitation de l’assainissement liquide.
Le fonctionnement de cette division est assuré par trois services :
 Service exploitation et maintenance,
 Service commercial et distribution,
 Service contrôle de la qualité.
En plus de deux unités : production- El Jadida et l’assainissement liquide.
Service « Contrôle de la qualité »
Ce service veille sur la qualité de l’eau potable via des analyses effectuées dans le réseau de
production ainsi que dans celui de la distribution.

11
CHAPITREII: PROCEDURE
DE TRAITEMENT DES
EAUX DANS LA STATION
DAOURAT

12
I. Données générales sur la station de traitement DAOURAT:

Photo 1: Vue générale de la station DAOURAT

1. Situation géographique de barrage DAOURAT

Le barrage DAOURAT se situe à environ 115 Km au sud-ouest de Casablanca et à 75Km


au sud-est d’EL JADIDA (Figure1). Le complexe hydraulique Daourat assure l’AEP des
réservoirs de la LYDEC à Casablanca (Côte 140), les villes de Settat Berrechid, El Jadida et
localités rurales ainsi que le complexe de l’OCP-Maroc phosphore et la zone industrielle de
Jorf Lasfar. (BITAR K., 2013).

13
Figure 2: Situation géographique du barrage DAOURAT

Photo 2: Image satellitaire de la station DAOURAT (Google earth)

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2. Fiche signalétique du barrage :

La fiche signalétique concernant les caractéristiques du barrage est présentée dans le tableau 1 :

Tableau 1: Caractéristiques du barrage DAOURAT:

Annexe de mise en service 1950

Cours d’eau Oum Er R’bia



Ville la plus proche Settat

Fonction Energie et eau potable

Type Béton

Hauteur de fondation 40 m

Longueur en Crête 125 m

Volume du barrage 50000 hm3

Côte de retenue normale 92 NGM

Capacité utile de la retenue 9.5 Million de m3

Surface du bassin versant 28000 Km2

Situation 15 Km du village Had Ouled Frej et 70 Km de la ville d’EL
JADIDA
Zones des services Ville de Casablanca et douars, OCP Maroc Phosphore,
RADEJ, SETTAT, et BERRCHID.
Capacité de production 5700 l/s

Type de regulation Télégestion, communication par radio ou téléphone.

Entreprise de construction Dégrémont, SOGEA, SNCE, GTGC.

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Photo 3: Image satellitaire du barrage DAOURAT (GOOGLE EARTH)

3. Prise d'eau, galerie et canal d’amenée:

La prise d'eau est située sur la rive gauche de la retenue de Daourat à 60 m environ en amont
du barrage hydroélectrique existant, elle comporte deux ouvrages combines:

- Une prise permettant le prélèvement de l'eau par gravité lorsque le plan d'eau de retenue est
normal (entre les côtes approximatives 91 à 94 NGM).

- Une prise à relevage au moyen de vis d'Archimède permettant d’exploiter par niveau bas
jusqu’à 86, 85 NGM.

Prélève maxi actuel: 3.42 m3/s

Photo 5: Prise d’eau brute Photo 4: Vis d’ARCHIMEDE

16
Pour le canal d’amenée, il est de 240 m de longueur permet la conduite de l’eau qui débouche
en aval de la galerie au bassin d’alimentation des pompes situées le long de la station de
pompage.

Photo 6: Canal d’amenée

Après la prise d’eau brute du barrage. Celle-ci passe par un canal d’amenée pour qu’il suivi de
deux traitement nécessaire.

II. Différentes étapes de traitement:

Les unités de traitements de l’eau ont pour objectifs de la production d’une eau adéquate,
propre qui respecte les normes Marocaines de potabilité.

1. Traitement physique

A. Dégrillage:

L’eau est d’abord filtrée à travers un dégrilleur afin d’arrêter les plus gros déchets, puis elle
passe dans des tamis à mailles fines retenant des déchets plus petits. (Procédures
d’exploitation du système d’adduction et de la station de traitement de DAOURAT, 2006)

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B. Débourbage:

C’est une prédécantation des MES (matières en suspension) qui ont une valeur dépassant
2g/l, afin d’éviter d’engorger les ouvrages de station de pompage et de traitement par la boue.
La station comprend six débourbeurs avec un débit total d’entrée de 3.42 m3/s et 2.84 m3/s
de sortie, ils ont le rôle d’anticiper le traitement de la turbidité en amont de la chaine de
traitement, pour avoir un bon rendement au niveau des décanteurs circulaires et les
PULSATORS.

C. Préchloration:

C’est un procédé de prétraitement utilisé en cas où l’eau est chargée en matière


organique.Elle s’effectue avant la décantation pour permettre au chlore d’agir à temps et de
décomposer les matières organiques afin de faciliter leur décomposition dans les décanteurs.La
préchloration permet aussi d’oxyder des corps existants dans l’eau tels que: ion ferreux,
manganeux et les nitrites en nitrates, les matières organiques et les microorganismes (plancton
et bactéries) qui sont susceptibles de se développer dans les différents ouvrages de traitement.

En effet, l’oxydation de ces matières organiques et micro-organismes facilite leurs


floculation et décantation ce qui permet la formation de gros flocs et accélère le processus de
décantaion.

2. Traitement chimique:
Le traitement de l’eau préchloré passé par plusieurs étapes qui dépendent essentiellement
de l’organisation chimique et organique de cette eau.

A. Coagulation (sulfate d’alumine), floculation (polymère)

L’association de ces deux phénomènes est indispensable pour clarifier les eaux contenant
des matières colloïdales cette réaction se décompose en deux étapes:
-coagulation: c’est une déstabilisation des particules colloïdales et formation de micro micelles
constituées d’hydroxyde métallique et colloïdes.
-Floculation: Rassemblement des micro-micelles sous forme séparée de la phase aqueuse.

La coagulation se réalise à notre station par l’injection du sulfate d’alumine dans les
ouvrages d’arrivée via des pompes doseuses installées au bâtiment des réactifs.

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B. Injection du charbon actif:

Cette étape connue comme traitement d’urgence, consiste à l’utilisation du charbon actif
pour l’absorption des pollutants qui génèrent de mauvaise odeur.

C. Décantation:

-Décanteurs circulaires: Il s’agit d’un décanteur clari contact avec pont racleur qui sert à
racler la boue vers un concentrateur pour la purger, et un floculateur à vitesse de rotation lente
pour favoriser la cohésion des flocs.

Photo 7: Décanteur circulaire

-Décanteur PULSATOR: Le PULSATOR est un décanteur à lit de boue qui permet


d’améliorer les phénomènes de coagulation et de flocculation.

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Photo 8: Pulsator à lit

D. Filtration:

La filtration est un procédé physique qui permet de clarifier une eau contenant des matières
en suspension. La filtration permet aussi d’aider à l’enlèvement de la couleur, des boues, des
odeurs, du fer et du manganèse. Le cycle de fonctionnement comprend deux phases:

Filtration: L’eau pénètre dans chaque cellule filtrante par une ouverture débouchant dans la
goulotte latérale en forme de V qui l'alimente sur toute sa longueur .l'eau filtrée ayant traversée
le sable puis les buselures est reprise sous le plancher par la tubulure de sortie d'eau filtrée.

Photo 9: Filtre à sable

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Lavage: Le lavage de la couche de sable s’effectue après vidange de la tranche d'eau supérieure,
on utilise simultanément un retour d'air sur pressé et d'eau filtrée, suivi d'un rinçage à l'eau
filtrée. Pendant ces deux phases il y a balayages de surface par l'eau à filtrer.

Photo 10: Filtre pendant le lavage


Les séquences de lavages sont:

 Arrêt de la filtration;
 Abaissement du plan d'eau jusqu' à vidange complète d'alimentation (90 s);
 Formation de matelas d’air: débit air 55 bar;
 Soufflages air+ lavage à l'eau + balayage : débit air de Brassage : 55 bars débit
 Eau de bas haut 42 à 43 l/s;
 Rinçage à l'eau seule de bas en haut +balayage: débit eau de bas et en haut: 79 à 81 l/s.

E. Désinfection; postchloration

L’objectif: Détruire les microorganismes pathogènes qui peuvent toucher la santé des
consommateurs.

Le Principe: Le chlore (Cl2) et les produits chlorées (hypochlorés de sodium) et eau de javel
NaClO Hypochlorite de calcium, (Ca (ClO)2 ), se dissocie immédiatement dans l’eau acide
hypochloreux HOCl et ion hypochlorite ClO-.

C’est essentiellement l’acide hypochloreux qui est le composé le plus actif dans les
mécanismes de la désinfection, c’est pourquoi il est aussi appelé ‘ chlore actif’ la proportion
des deux composé dépend essentiellement de la valeur de ph et de la température de l’eau.

21
F. Citerne de départ:

Il s’agit de l’ouvrage de départ duquel l’eau traité sera acheminé via le réseau d’adduction
et de conduites vers les distributeurs. Elle est à deux compartiments actuellement
communiques et d’une capacité de 2200 cm3.

III. Présentation de laboratoire:


Après une procédure de traitement des eaux un contrôle de qualité est nécessaire afin de
vérifier si les paramètres physico-chimiques et bactériologiques répondent aux normes de la
consommation humaine. C’est pourquoi l’eau traitée est soumise à deux types d’analyses:

-Analyses physico-chimiques.
-Analyses bactériologiques.
Le laboratoire constitue l’unité de contrôle de la qualité des eaux au niveau de la station, où
s’effectuent les essais de traitement, les analyses physico-chimiques et bactériologiques sur des
échantillons pris des différents points de la station de traitement. (Notice, 1979).

1. Equipement:
L’équipement de laboratoire désigne les divers outils utilisés par les scientifiques qui
travaillent en laboratoire. Cela comprend aussi des appareils comme les Becs bunsen et les
microscopes que des équipements spécialisés comme les spectrophotomètres et les
calorimètres. L’équipement de laboratoire est en général utilisé, soit pour réaliser une
manipulation, ou expérience, soit pour effectuer des mesures et rassembler des données.

2. Echantillonnage:
Une analyse d’eau se fait sur un prélèvement qui doit être entouré de soins suffisants pour
que l’échantillon représente bien celle à tester. Au moment du prélèvement, l’eau ne doit pas
être mise en contact avec l’air, surtout celle destinée à l’analyse bactériologique qui est mise
dans des flacons stérilisés. D’ailleurs, il faut choisir un point de prélèvement qui montre un
bon mélange de matières, surtout lorsqu’on constate la présence des éléments indésirables. En
général, le prélèvement se fait à la main pour sa simplicité.

22
CHAPITRE III:TRAVAIL
EFFECTUE, RESULTAT ET
INTERPRETATION

23
Suivi d’un mois de stage, nous avons prélevée des échantillons d’eau brute du barrage
DAOURAT (Oued Oum R’bai) et d’eau traitée de la station et les tâches qu’ils nous ont été
confiés sont :

Les analyses physico-chimiques et bactériologiques des eaux brutes et traitées, pour contrôler
la qualité d’eau potable destinée à la consommation.

I. Méthodes d’analyses:
1. Paramètres physico-chimiques:

A. Mesure de la température:

Les équilibres physiques et chimiques en solution aqueuse dépendent de la solubilité des


sels et surtout des gazs, la dissociation des sels dissouts dont la conductivité électrique et le PH.
Ces paramètres sont contrôlés par la température.

La température se mesure par un thermomètre directement après le prélèvement de


l’échantillon de l’eau. En effet, celle-ci joue un rôle dans la détermination du pH, pour la
connaissance de l'origine de l'eau et des mélanges éventuels. L’unité de la température est le
degré Celsius (c°) ou le kelvin .Méthodologie d’analyse des eaux au laboratoire de l’ONEP.
(Direction de contrôle de qualité des eaux, 1979).

B. Turbidité:

La turbidité est un paramètre organoleptique et une expression des propriétés optiques


d’une eau à observer ou/et diffuser de la lumière. C’est la mesure des particules en suspension.
Ces particules sont soit en suspension grossière, soit en suspension colloïdale. La turbidité
varie suivant les matières en suspension de l’eau, elle a un rôle écologique complexe: Baisse de
la lumière, pouvoir adsorbant, abrasion et sédimentation.

24
Photo 11: Turbidimètre

C. Mesure du PH:

La lecture de PH se fait par un PH-mètre, il faut bien mélanger la solution avant la mesure
pour homogénéiser les ions H+, le PH de l’eau à une relation étroite avec les ions H+.Selon les
normes marocaines : 6,5<PH<9,5. La nature de la mesure effectuée au laboratoire est
électrométrie qui exige des électrodes de verre fragiles et des solutions tampons pour
l’étalonnage.
On étalonne un pH-mètre avec des solutions tampon. Selon les mesures que l’on va effectuer,
on étalonne soit par une solution de pH=4 pour faire des mesures en milieu acide puis par une
solution de pH=7 et enfin par une solution de pH=9 pour faire des mesures en milieu basique.

Photo 12: pH- mètre

25
D. Conductivité:

La conductivité électrique permet d'avoir une idée de la salinité de l'eau. Une conductivité
élevée traduit soit des pH anormaux, soit une salinité élevée.
Avant de faire la mesure, il faut d’abord étalonner l’appareil on utilise un étalon qui a une
conductivité connue, puis on met l’électrode dans un flacon contenant de l’eau après agitation,
ensuite on lit le résultat marqué dans l’écran de l’appareil. Son unité dans le Système
international d'unités (SI) est le siemens par centimètre.
 50 à 400 : Qualité excellente.
 400 à 750 : Bonne qualité.
 750 à 1500 : Qualité médiocre mais eau utilisable.
 1500 : minéralisation excessive. (Alahiane et Mounaam, 2009).

Photo 13: Conductivimètre

E. Titrage hydrotimétrique (TH):

La dureté d’une eau correspond à la somme des ions Ca2+ et Mg2+ et autres cations bivalent,
qui constituent un intérêt particulier dans le domaine industriel, ces ions sont responsables des
dépôts de calcaire et de tartre dans les conduites de transport des eaux.L’analyse des ions Ca2+

26
et Mg2+ peut être effectuée par complexométrie en utilisant EDTA (Acide Ethylène Diamine
Tétra acétique).

On ajoute pour un échantillon de 100ml, 5 ml de solution tampon et une pointe de spatule


d’indicateur (Noir Erichrome) et on maintenu la titration par EDTA jusqu’au virage du rouge
au bleu.

TH = 1000*C*V1 /V2 (en mmol /l)

TH=V1*0.4(en méq/l)

 La dureté calcique est la concentration des ions Ca2+:

Suivant la roche avec laquelle l’eau était en contact, les eaux de sources, souterraines et
superficielles contiennent des sels Ca2+. La titration se fait par compléxométrie.
Pour une prise de 25 ml d’échantillon, on ajoute l’eau distillée jusqu’à l’obtention de 100ml,
puis on ajoute 5 ml de la solution tampon, et une petite pointe de spatule d’indicateur (calcon)
et on titre par la solution complexométrique (EDTA) jusqu’au virage de rose à bleu.

[Ca2+] = 1000*40.08*V1/V2*C (en mg/l)

[Ca²+] = [Ca²+] (mg/l)/40*2(en méq/l)

Avec: C: la concentration de la solution d’EDTA.

V1: le volume d’EDTA à l’équivalence.

V2: la prise d’essai.

M: la masse molaire de calcium (=40.08).

 La dureté magnésienne et la concentration des ions Mg2+:

L’origine de cet ion est le résultat de contact entre l’eau avec des roches dolomitiques.

[Mg²+]=TH-[Ca²+] (méq/l)

27
Tableau 2: tableau des normes de la dureté de l’eau.

Dureté d’eau Concentration en méq/l Concentration en °F


Très douce 0-1.4 0-7
Douce 1.4-2.8 7-14
Moyennement douce 2.8-4.4 14-22
Assez dure 4.4-6.4 22-32
Dure 6.4-8.6 32-40
Très dure >8.6 >42

F. Détermination du chlore résiduel:

Le chlore réagit avec les matières organiques et les autres substances qui détruisent son
pouvoir désinfectant.

La détermination du chlore résiduel donne une idée sur l’aspect bactériologique de l’eau.
Cette détermination se fait sur place par un comparateur à disque, en utilisant D.P.D comme
indicateur.

Photo 14:Comparateur
Photo14: Comparateurdu chlore à
à disque 15: DPD
Photo 17:
disque

28
G. Dosage de l’alcalinité de l’eau (TA et TAC):
Généralement l’alcalinité est due à la présence des ions ; carbonates CO32 -, Bicarbonates
HCO3- et Hydroxydes OH-.
TA : titre alcalimétrique correspond à la neutralisation des ions CO3²- en HCO3-en réagissant
avec un acide fort.
TAC : titre alcalimétrique complet, égale à la somme de OH-, CO3²- et HCO3- ; ce titre
correspond à la neutralisation de toutes ces formes par un acide fort.
L’alcalinité se mesure à l’aide d’une solution titrée acide et en présence de phénolphtaléine
pour le TA et d’hélianthine pour le TAC.
A une prise de 100 ml d’échantillon, on ajoute 2 gouttes de phénophtaléine s’il y a pas de
coloration rose TA=0, s’il y a une coloration rose on titre avec HCL (0.1N) jusqu’à disparition
de la coloration.Pour le titre TAC on titre avec HCl (0.1N) jusqu’au virage de jaune orange. Le
TA et le TAC s'expriment généralement en degré français (°F).

 Détermination de TA :

-S’il se produit une coloration rose.

TA= V1 en méq/l
TA= V1.5°F

-S’il n’y a pas de coloration rose, l’eau est acide (pH inférieur à 8.30) alors TA=0

 Détermination de TAC:

TAC= V2-0.1 en méq/l


TAC= (V2-0.1).5 °F

H. Dosage de l’oxygène dissous:


La présente norme décrit la méthode iodométrique de dosage de l’oxygène dissous selon
Winkler dans les eaux d’alimentation humaine.

29
Cette technique repose sur l’oxydation de l’hydroxyde manganeux dans une solution
fortement alcaline, par acidification en présence d’un iodure, l’hydroxyde manganique formé
une fois dissous et il se dégage de l’iode libre en quantité équivalente à celle de l’oxygène
initialement dissous dans l’échantillon. La titration de cet iode s’éffectue par les thiosulfates de
sodium (N/50) en utilisant l’amidon comme indicateur interne.
On remplit complètement une bouteille de 250ml par l’échantillon et on introduit à l’aide
d’une pipette 2 ml de solution de sulfate manganeux(MnSO4). Après on ajoute 2 ml de réactif
aux iodures alcalins et à l’acide de sodium(NaN3). Lorsque la partie supérieure du liquide s’est
compliment clarifiée, on enlève le bouchon et on ajoute 2ml d’acide sulfurique concentré tout
au fond de la bouteille. Dans un erlenmeyer on transverse une prise d’essaie de 100 ml de
l’échantillon.
La titration s’éffectuer par la solution de thiosulfates de sodium 0.02N jusqu’à obtention de
coloration paille claire. On ajoute 0,5 ml de l’amidon jusqu’à l’obtention d’une couleur bleue.

I. Dosage volumétriques de cholorures:

Les chlorures sont dosés en milieu acide, par du nitrate mercurique en présence d’un indicateur
de PH à base de diphényle carbazone et de bromophénol.
Dans un Erlenmeyer on introduit successivement 100ml d’un échantillon, 0.5ml d’un indicateur
de pH, acide nitrique (N/3) jusqu’à l’apparition d’une coloration jaune franc et on titre par une
solution de nitrates mercurique jusqu’à l’apparition d’une teinte violette. La teneur est donnée
par: X= 3.55*10*V (mg/l) V: volume ajouté de la solution mercurique.

J. Détermination des nitrates NO3- :

La présente norme a pour objet la description de la méthode de dosage des nitrates dans
les eaux d’alimentation humaine, par mesure spectrophotométrie à la sulfanilamide après
réduction nitrite sur du cadmium.Elle est applicable pour des concentrations en nitrate
comprises entre 0.01 et 1 mg/ l en azote nitrique (N- NO3-) les échantillons concentrés doivent
être dilués avant l’analyse.

30
Photo 16: Spectrophotomètre
.

K. Détermination Les nitrites NO2:

La présente norme a pour objet la description de la méthode de dosage des nitrites dans les
eaux d’alimentation humaine, par mesure spectrophotométrie à la sulfanilamide. Elle est
applicable pour des concentrations en nitrites (NO2) supérieure à 1µg/l.Les échantillons
contenant plus de 1µg/l en NO2 doivent être dilués avant l’analyse.

L. Autres paramètres:

On possède aussi à la mesure de la quantité de quelques éléments chimiques à savoir ; le Fer,


le Manganèse, l’Aluminium à l’aide des comparateurs.

2. Analyses bactériologiques:

A. Introduction:
La bactériologie est la science qui a pour but l’étude des Micro-organismes qui sont des
organismes vivants microscopiques (Diamètre < 0.1mm).Elle englobe plusieurs groupes: virus,
champignons…, mais le plus souvent elle est restreinte à la bactériologie.

Les analyses microbiologiques ont pour but de déceler et évaluer la présence des germes
pathogènes dangereux pour l’homme. Ces analyses reposent sur la recherche dans les eaux de

31
bactéries indicatrices de leur éventuelle contamination fécale, les Escherichia coli (E. coli) et
les Entérocoques. Ces organismes, d’origine intestinale sont naturellement présents dans les
déjections animales ou humaines qui peuvent donc se retrouver dans l’eau. Les Entérocoques
sont pathogènes de même que certains colibacilles. L’eau potable doit être exempte de la
présence de ces bactéries. Une présence très importante de germes fécaux indique une pollution
fécale importante d’origine humaine ou animale.

B. Stérilisation des matériaux:


Cette procédure a pour objet de décrire les modalités à suivre pour le lavage des flacons de
prélèvements, des tubes et de la verrerie courante utilisée dans le secteur de la bactériologie.
Lavage des flacons de prélèvement, tubes et verreries courante de bactériologie, comprend les
étapes de trempage dans un mélange eau et détergent, de lavage au détergent, de rinçage à l’eau;
puis égouttage et séchage avant stérilisation

C. Groupes bactériennes recherché dans l’eau:

Coliformes totaux et thermotolérants, entérocoques intestinaux et les germes totaux.

(Claude, 1999).

 Les coliformes totaux :

Ce sont des bactéries en forme de bâtonnets non sporogènes Gram-, oxydase+, aérobies ou
anaérobies facultatives, capable de croitre en présence des sels biliaires ou autre agent de
surface ayant des propriétés inhibitrices de croissance analogues et capable de fermenter le
lactose avec production d’acide (ou d’aldéhyde) et de gaz en 48h à la température 37°C + ou –
1°C exemple: Entérobactérie. (F.Berne, 1991)

Leur dénombrement permet de déceler un niveau de pollution d’origine organique dans des
cours et des nappes d’eau de surface ou souterraine, des sources d’approvisionnement, ou des
canalisations d’eau potable.

32
Leur recherche à l’entrée du système de distribution de l’eau et au niveau du réseau de
distribution reste aussi intéressante, elle donne une indication de l’intégrité du réseau et leur
présence peut faire soupçonner une contamination postérieure au traitement ou une
concentration excessive de nutriment.

 Les coliformes fécaux:

Ce sont des coliformes ayant les mêmes propriéties de fermentation que les coliforme totaux
à la température 44°C + ou – 1°C pendant 48h.Leur dénombrement permet d’identifier une
pollution d’origine fécale humaine ou animale d’un cours d’eau ou d’un réseau de distribution
d’eau non traitée. (F.Berne, 1991)

Une eau en sortie de station de traitement ne doit contenir aucun germe pathogène et aucun
germe indicateur de pollution fécale, donc la présence de ces germes dans une eau après son
traitement est anormale. Elle indique une pollution fécale et rend l’eau impropre à la
consommation humaine. Ils sont donc à rechercher dans une eau traitée dès sa sortie de l’usine
avant sa distribution et au cours de sa distribution.

 Les streptocoques fécaux :

Ce sont des bactéries gram+, ovoïdes, formant des chainettes, catalases et se développant
à 37°C sur un milieu sélectif à l’acide de sodium en donnant des colonies typiques réduisant le
chlorure de triphényl 2, 3,5 tétrazolium (TTC) qui de plus donnent une réaction positive en 24h
et à 37°C sur le milieu de litsky. (F.Berne, 1991).

Ils sont témoins plus résistants qu’E.coli, la plupart des espèces sont d’origine fécale. Ils se
multiplient dans l’eau polluée et leur persistance n’est pas supérieure à celle des E.coli et des
coliformes. Leur principal intérêt pour le contrôle de la qualité de l’eau est donc d’être des
indicateurs supplémentaires de l’efficacité de traitement. Les SF étant très résistants à la
dessiccation, ils peuvent être utilisés pour les contrôle à la suite de la pose de nouvelles
canalisations ou lorsque des réparations ont été effectuées dans le réseau de distribution.

33
D. Méthode d’analyse:

Recherche des coliformes, d’Escherichia coli et des entérocoques intestinaux par la technique
de filtration sur membrane (F.Berne, 1991)

 Recherche et dénombrement des Bactéries coliformes:

Echantillon de 500ml

Filtrer 100ml de l’échantillon sur une membrane de porosité 0.45µm

Boite de pétrie
Milieu de culture = tergitol 7+TTC

L’incubation à 36 °C +/- 2°C pendant 21 h +/- 3 h jusqu’à 44h à 4h

Dénombrer les colonies typiques (jaunes avec halo jeune) et les colonies atypique
(différentes couleurs et morphologique)

34
 Recherche et dénombrement des Escherichia coli:

Echantillon de 500ml

Filtrer 100ml de l’échantillon sur une membrane de porosité 0.45µm

Boite de pétrie
Milieu de culture = tergitol 7+TTC
(Chlorure de 2, 3,5 – triphényl – trétrazolium)

L’incubation à 44 °C +/- 0.5 °C pendant 21 h +/- 3 h

Dénombrer les colonies typiques (jaunes avec halo jeune) et les colonies atypiques
(Différentes couleurs et morphologique)

 Recherche et dénombrement des Entérocoques intestinaux:

Echantillon de 500ml

Filtrer 100ml de l’échantillon sur une membrane de porosité 0.45µm

Boite de pétrie
Milieu de culture = slanetz + bartley

L’incubation à 36 °C +/- 2 °C pendant 24 h - 48 h

Dénombrer les colonies rouge, marron ou roses

35
 Recherche de spore de microorganismes sulfato- réducteurs (CLOSTRIDIA) par
la technique de filtration sur membrane

1000ml d’échantillion

Chauffer le volume nécessaire de l’échantillon dans un bain marie

à 75+/-5 °C/ 15 min

Reffroidir rapidement dans un bain marie glacée ou sous jet d’eau

(Choc thermique)

Filter 100 ml

Membrane
à 0.2 µm

Placer la membrane renversée dans le fond d’une boite de Petrie

De porosité 55

Verser sur la membrane 18 ml du milieu TSC liquifié complet

(Avec supplément D-cyclosérine)

Incubation à 37°C+/- 1°C /20h+/-4het 44h+/-4h

Comptage de toutes les colonies noires

Nombre de colonies en UFC/100 ml

36
 Dénombrement des microorganismes revivifiables par la technique
d’incorporation en gélose

Préparation de la gélose au bain marie les échantillons à 47 +/- 2°C à 4 heures au


maximum.

Ensemencement de l’échantillon

Incubation à 36 +/- 2°C pendant44 +/- 4 heure.Et l’autre boite à 22 +/- 2°C pendant
68 +/- 4 heures.

Comptage de toutes les colonies celles incorporées dans la gélose et celle sur la surface de la
gélose

Photo 17: Poste de travail des analyses bactériologique

37
II. Présentation des résultats physicochimiques et bactériologiques :
1. Résultats physicochimiques:

Les tableaux suivantes présentent les résultats d’analyses physico chimiques des eaux brutes
captés de l’oued Oum R’bai, et les résultats obtenues après traitements de ces eaux.

Tableau 3: les résultats d’analyses physicochimiques de l’eau brute et l’eau traitée de la station
DAOURAT:

Eau Brute
08/08/2014 14/08/2014 22/08/2014 31/08/2014

Turbidité en (NTU) 4,2 3,83 5,25 5,14

pH 8,22 8,17 8,17 8,19

Température en (°C) 26,21 26,07 25,94 26,22

Ammonium en (mg/l) 0 0 0 0

Odeur 0 0 0 0

Manganèse en (mg/l) 0 0 0 0

Fer en (mg/l) 0 0,03 0,02 0,02

Nitrites en (mg/l) 0 0 0,01 0,02

Chlorure en (mg/l) 272 280 284 284

TAC en (mg/l) 3,2 3,12 2,94 2,96

Aluminium en (mg/l) 0,07 0,05 0,07 0,05

38
Eau Traitée
08/08/2014 14/08/2014 22/08/2014 31/08/2014

Turbidité en (NTU) 0,11 0,09 0,09 0,08

pH 7,54 7,52 7,52 7,54

Température en (°C) 26,14 26,29 26 26,28

Ammonium en (mg/l) 0 0 0 0

Odeur 0 0 0 0

Manganèse en (mg/l) 0 0 0 0

Fer en (mg/l) 0 0 0 0

Nitrites en (mg/l) 0 0 0 0

Chlorure en (mg/l) 280 293 290 280

TAC en (mg/l) 2,8 2,82 2,68 2,7

Aluminium en (mg/l) 0,16 0,16 0,093 0,13

39
2. Résultats bactériologiques:

Tableau 4: les résultats d’analyse bactériologique

Station DAOURAT

Eau brute Eau traité

les coliformes fécaux 0/100ml 0/100ml

les coliformes totaux 0/100ml 0/100ml

les streptocoques fécaux 0/100ml 0/100ml

III. Discussion des résultats physicochimiques et bactériologiques:


1. Discussion des résultats physicochimiqes

26.40

26.30

26.20

26.10
Température d'eau brute en
26.00
°C
25.90 Température d'eau traitée
en °C
25.80

25.70
08/08/2014

14/08/2014

22/08/2014

31/08/2014

Figure 2: Courbe de variation de la température de l’eau brute et l’eau traitée

Pour la température on remarque presque les mêmes degrés de température pour les eaux
brutes que pour les eaux traitées car sont des eaux de surface qui gardes la température de l’air
ambiant.

40
6.00

5.00

4.00

3.00 Turbidité d'eau brute (NTU)

2.00 Turbidité d'eau traitée


(NTU)

1.00

0.00
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 3: Courbe de variation de la turbidité de l’eau brute et l’eau traitée

On remarque des moyennes teneurs de la turbidité pour les eaux brute toute au long du mois
de contrôle par rapport aux eaux traitées, ce qui explique par une forte quantité de la matière en
suspension des eaux brutes arrivant du barrage qui contient des argiles ainsi que d’autres
substances d’origine biologique microscopique.

Pour les eaux traitées on remarque des concentrations de la turbidité qui oscillent aux
alentours du 0.01 NTU ce qui montre une grande efficacité des phases de traitement des eaux
dans la station DAOURAT.

41
8.40

8.20

8.00

7.80

7.60 pH d'eau brute


pH d'eau traitée
7.40

7.20

7.00
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 4: Courbe de variation du PH de l’eau brute et l’eau traitée

Les eaux brutes ont un pH alcalin d’ordre de 8.22 au maximum et 7.17 au minimum à cause
de la charge carbonaté de notre eau qui rend notre milieu avec une forte alcalinité donc une
évaporation intense dans la région.

Par contre pour l’eau traitée des pH qui sont neutre qui s’explique par l’élimination des
substances carbonaté durant le traitement de l’eau par les différentes injections chimiques dans
l’eau arrivant du barrage.

42
0.25

0.20

0.15
Aluminium d'eau traitée
(mg/l)
0.10
Aluminium d'eau brute
(mg/l)

0.05

0.00
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 5: Courbe de Variation de l’aluminium de l’eau brute et l’eau traité

0.04

0.03

0.03

0.02

0.02 Fer d'eau traitée (mg/l)


Fer d'eau brute (mg/l)
0.01

0.01

0.00
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 6: Courbe de Variation du fer de l’eau brute et de l’eau traité

43
Le fer, l’alumine et le manganèse ce sont des paramètres qui sont liées généralement aux
roches sédimentaires ainsi que les roches métamorphiques, c’est ce qui explique par la présence
de faible teneur du fer et d’aluminium dans les eaux brutes. Puisque les eaux du barrage sont
des eaux de Pluit qui se collecte dans ce dernier donc nos eaux traversent des formations de
type marnes argiles ce qui cause un lessivage des minéraux vers le barrage (eaux brutes).

Après la phase de traitement on voit l’élimination du fer et l’augmentation de la


concentration du l’Alumine (Sulfate d’Alumine) par rapport à l’eau brute suite à son injection
dans la phase chimique du traitement.

0.03

0.02

0.02
Nitrites d'eau brute en
0.01 mg/l
Nitrites d'eau traitée en
0.01 mg/l

0.00
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 7: Courbe de variation des nitrites de l’eau brute et l’eau traitée

L’analyse de l’ammonium montre l’absence de ce dernier dans l’eau brute ainsi que dans
l’eau traitée et même chose pour l’analyse des nitrites qui montre des faibles concentrations
(0.02mg/l) dans les eaux brutes par contre dans les eaux traitées on voient clairement l’absence
des nitrites dans l’eau.

44
Ces deux paramètres sont généralement d’origine biologique qui affecte les eaux douce dont
on a une activité biologique, ce dernier produit de l’ammonium qui se transforme au nitrite suit
auconditiondumilieu.
(http://www.oieau.fr/ReFEA/fiches/AnalyseEau/Physico_chimie_PresGen.htm).

L’absence de l’ammonium et la présence des nitrites par des faibles teneurs cela se manifeste
par notre eau qui parcoure une longue distance du barrage vers la station de traitement donc une
autoépuration de l’eau.

295

290

285

280
Chlorures d'eau brute
275 (mg/l)
Chlorures d'eau traitée
270 (mg/l)

265

260
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 8: Courbe de variation des chlorures de l’eau brute et l’eau traitée

Les chlorures sont généralement les éléments majeurs existant dans l’eau, selon le graphe
on remarque des fortes teneurs d’ordre de 293mg/l pour les eaux traitées et 284mg/l pour les
eaux brutes.

Donc on peut expliquer l’augmentation des chlorures dans les eaux traitées en comparaison
avec les eaux brutes par l’enrichissement des éléments majeurs suit aux injections chimique et
l’élimination de la matière en suspension.

45
3.30

3.20

3.10

3.00

2.90

2.80 TAC d'eau brute( méq/l)


2.70 TAC d'eau traitée( méq/l)

2.60

2.50

2.40
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 9: Courbe de variation de TAC de l’eau brute et l’eau traitée

TAC est un paramètre important qui montre la concentration des carbonates dans l’eau, la
courbe de TAC des eaux brutes présente des fortes teneurs de carbonate qui atteint 3.20 méq/l,
c’est normale puisque notre eau vient de traverser des couches géologiques avec un lessivage
des minéraux carbonatés jusqu’au barrage.

Le contraire pour la courbe des eaux traitées qui montre des faibles teneurs des TAC toujours
par rapport aux eaux brutes.

Ce paramètre influence beaucoup sur le pH du milieu, quand on a des fortes valeurs de TAC
cela rend notre milieu plus alcalin et vis versa.

46
8.20

8.00

7.80

7.60 Oxygène dissous d'eau


brute (mg/l)
7.40 Oxygène dissous d'eau
traitée (mg/l)
7.20

7.00
08/08/14

14/08/14

22/08/14

31/08/14

Figure 10: Courbe de Variation de l’O2 dissous de l’eau brute et l’eau traitée

Toute au long de la période d’analyse qui se manifeste dans la courbe ci- dessus toujours des
fortes valeur de l’O2 dissous des eaux traitées en comparaison avec les eaux brutes cela montre
que l’eau absorbe l’oxygène et c’est en générale l’eau absorbe autant d’oxygène que nécessaire
pour que les pressions partielles d’oxygène dans le liquide et dans l’air soient en équilibre. La
solubilité de l’oxygène dans l’eau est en fonction de la pression atmosphérique et la
température.

Cette forte teneur d’O2 des eaux traitées montre que notre eau traitée contient moins de la
matière organique et moins chargées aux micro-organismes qui consomment de l’O2 pour se
développer.

47
1260.000

1255.000

1250.000

1245.000 Conductivité d'eau


traitée en µs/cm2
1240.000

1235.000
08/08/2014

14/08/2014

22/08/2014

31/08/2014

Figure 11: Courbe de variation de la conductivité de l’eau traitée

On a trouvé que la conductivité des eaux traités comprise entre 1243 et 1256 μS/cm, et selon
la norme marocaine relative à la qualité des eaux d’alimentation humaine on a :
VMA=2700μS/cm.
On remarque une minéralisation trop élevée et supérieur à 1000μS/cm, cette minéralisation
serait d’origine naturelle (composition des sols et des sédiments) mais aussi d’origine exogène
provient de l’atmosphère.

On peut déduire que cette eau est de bonne qualité, car la quantité des sels minéraux présents
dans ces échantillons de l’eau traitée n’affecte pas la santé.

48
1.000

0.980

0.960

0.940

0.920

0.900 Chlore résiduel d'eau


traitée en mg/l
0.880

0.860

0.840
08/08/2014

14/08/2014

22/08/2014

31/08/2014

Figure 12: Courbe de variation du chlore résiduel de l’eau traitée

On remarque pour l’eau traité le chlore résiduel est compris entre 0.893 et 0.975 mg/l, il reste
toujours inférieur à 1 mg/l. Le chlore, une fois introduit dans l'eau, neutralise le fer, le
manganèse, ou le sulfure d'hydrogène qui peut être présent. S'il reste du chlore (résiduel), il
réagira alors avec les matériaux organiques présents, y compris des bactéries.

49
Tableau 5: les normes de potabilité de l’eau (Source: Diam, 2008)

Réglementation concernant la
qualité de l’eau destinée à la
paramètre unité consommation.

MAROC

pH - 6.5-9.5

Conductivité μs/cm à 20◦ <2700

Oxydabilité mg d’O2 /l <2

Dureté total ◦F 10-30

Calcium mg/l <100

Magnésium mg/l <100

Alcalinité ◦F <50

Chlorures mg/l <750

Sulfates mg/l <250

Nitrates mg/l <50

Nitrites mg/l <0.1

Fer mg/l <0.3

Ammonium mg/l <0.5

 Les résultats obtenus répondent aux normes de potabilité marocaine.


 La conductivité d’eau traitée est supérieur de l’eau brute cela due à l’injection du
chlore pendant le traitement.

50

2. Discussion des résultats bactériologiques:

Après le suivi des analyses microbiologiques nous pouvons constater que les eaux traités
répondent aux normes de potabilités ; car ces eaux ne présentent aucun germe pathogène. Nous
remarquons que la procédure de traitement dans la station DAOURAT est efficace.

51
CONCLUSION

La station de traitement DAOURAT, objet de ce travail, assure l’AEP de la ville d’EL

JADIDA, Douars avoisinants et d’une partie de CASABLANCA.

L’eau brute de la station provient du barrage Daourat construit sur l’oued Oum Er R’bia.

L’eau brute traverse des formations de type marne argile. Ces formations influent sur la qualité

des eaux brutes par lessivage des minéraux vers le barrage.

Une faible augmentation de la conductivité, chlorure, aluminium, oxygène dissous après

traitement, cela due aux injections chimiques dans la station.

Une diminution de la turbidité, TAC.

L’absence du fer, manganèse, odeur et nitrite après la phase de traitement.

Les eaux de Oued Oum Er R’bia présentent une bonne qualité cela est due à l’efficacité des

phases de traitement dans la station Daourat.

Les résultats de l'analyse permettent de protéger adéquatement la source d'eau contre une

éventuelle contamination, de choisir le traitement approprié et de contrôler l'efficacité de ce

traitement.

52


Liste des abréviations:

ONEP: Office Nationale de l’Eau Potable

AEP: Alimentation en Eau Potable

Csa :Hot-summer Mediterranean Climate

CL: collectivités locale

DG: Direction générale

DR: Direction Régionale

DRC: Direction régionale côte atlantique

MES: Matière En Suspension

NGM: Niveau général de la mer

NTU: Nephelometric turbidity unit

OCP: Office cherifien de phosphate

LYDEC: Lyonnaise des eaux de CASABLANCA

SNCE: Société nouvelle des conduits d’eau

GTGC: Géotechnique génie civil

SI: Système international

PH: Potentiel hydrogène

TA: Titre alcalimétrique

TAC: Titre alcalimétrique complet

°F: Degré français

DPD: Diéthyl-p-phénylènediamine

53
EDTA : Acide éthylène diamine tétraacétique

VMA : Valeur maximale admissible

Liste des figures:

Figure 1:Courbe de la variation de la temperature et des précipitations moyennes de la station


DAOURAT à EL JADIDA pendant l’année 2010 ..................................................................... 9
Figure 3: Courbe de variation de la température de l’eau brute et l’eau traitée ...................... 40
Figure 4: Courbe de variation de la turbidité de l’eau brute et l’eau traitée ............................ 41
Figure 5: Courbe de variation du PH de l’eau brute et l’eau traitée ........................................ 42
Figure 6: Courbe de Variation de l’aluminium de l’eau brute et l’eau traité .......................... 43
Figure 7: Courbe de Variation du fer de l’eau brute et de l’eau traité..................................... 43
Figure 8: Courbe de variation des nitrites de l’eau brute et l’eau traitée ................................ 44
Figure 9: Courbe de variation des chlorures de l’eau brute et l’eau traitée ............................. 45
Figure 10: Courbe de variation de TAC de l’eau brute et l’eau traitée ................................... 46
Figure 11: Courbe de Variation de l’O2 dissous de l’eau brute et l’eau traitée ...................... 47
Figure 12: Courbe de variation de la conductivité de l’eau traitée.......................................... 48
Figure 13: Courbe de variation du chlore résiduel de l’eau traitée ......................................... 49

Liste des photos:

Photo 1: Vue générale de la station DAOURAT ..................................................................... 13


Photo 2: Image satellitaire de la station DAOURAT (Google earth) ...................................... 14
Photo 3: Image satellitaire du barrage DAOURAT (GOOGLE EARTH) .............................. 16
Photo 4: Vis d’ARCHIMEDE ................................................................................................. 16
Photo 5: Prise d’eau brute ........................................................................................................ 16
Photo 6: Canal d’amenée ......................................................................................................... 17
Photo 7: Décanteur circulaire .................................................................................................. 19
Photo 8: Pulsator à lit............................................................................................................... 20
Photo 9: Filtre à sable .............................................................................................................. 20
Photo 10: Filtre pendant le lavage ........................................................................................... 21
Photo 11: Turbidimètre ............................................................................................................ 25
Photo 12: pH- mètre ................................................................................................................ 25

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Photo 13: Conductivimètre ...................................................................................................... 26
Photo 14: Comparateur du chlore à disque .............................................................................. 28
Photo 15: DPD ......................................................................................................................... 28
Photo 16: Spectrophotomètre .................................................................................................. 31
Photo 17: Poste de travail des analyses bactériologique ......................................................... 37

Liste des tableaux:

Tableau 1: Caractéristiques du barrage DAOURAT .............................................................. 15


Tableau 2: tableau des normes de la dureté de l’eau. .............................................................. 28
Tableau 3: les résultats d’analyses physicochimiques de l’eau brute et l’eau traitée de la
station DAOURAT ................................................................................................................... 38
Tableau 4: les résultats d’analyse bactériologique .................................................................. 40
Tableau 5: les normes de potabilité de l’eau .......................................................................... 50

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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traitement de DAOURAT(2006).
 ONEP, normes marocaines relatives aux eaux d’alimentation humaine.
Méthodes d’essai, janvier 1990.

 Procédures Qualité: (Direction Contrôle qualité des eaux).


 Méthodologie d’analyse des eaux au laboratoire de l’ONEP.
Notice (Direction de contrôle de qualité des eaux), 1979
 Traitement des eaux
F.Berne, J.Codonnier edition technip ISBN N° Editeur 933.1991
 Water analytical procedures for use by water works operators and inspectors, Kingston
Jamaica, Ministry of Health. C.R.COX, 1958
 Les traitements des eaux, procédés physicochimiques et biologiques.
Claude Cardot ellipses edition Marketing S.A, 1999
 Diam Adil (2008) : Rapport de fin d’études- Contrôle de la qualité des eaux par analyses
physico-chimique, Institut Pasteur- Casablanca.
 Alahiane, Mounaam (ab2009) : Rapport de fin d’études Alimentation en eau potable du
Grand Agadir : Cas de la station de traitement de Sidi Bousahab, ONEP Agadir.

 BITAR K., 2013.Evaluation qualitative et identification des sources de pollution du


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 Site web: www.rusibis.com/spip.php?ar cle34
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 www.wikipedia.org

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