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Déf - Architecture Et Géométrie Sublimes Du Fâ
Déf - Architecture Et Géométrie Sublimes Du Fâ
Gbe
Fu Yeku
Cè Woli
Di
Tula
Lètè Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
Quand on m’a expliqué le livre qu’est le Fâ et que je l’ai compris, je l’ai résumé en représentant sa
ue nous
structure géométrique avec mon aapproche
légué un de
ancêtre il y a 20.000
scientifique. Voici ans a donné.
ce que l’architecture géométrique de
ce fabuleux livre virtuel que nous a légué un ancêtre il y a 20.000 ans a donné.
Vive notre Khémet Immortelle !
NOUS, KHAMITES, DEFIONS QUICONQUE NOUS MONTRERA UN AUTRE LIVRE SPIRITUEL ET SAPIENTIEL AUSSI
SAVAMMENT STRUCTURÉ SUR NOTRE MÈRE, LA TERRE.
Je dédie cet opuscule à LPP, à toutes mes sœurs,à tous mes frères de TREKHA et à mes chers Khamites de Lumière.
ISBN / EAN978-2-9560750-2-89782956075028
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INTRODUCTION
Quand j’étais enfant, j’avais eu une passion sans borne pour une activité
à laquelle mon frère aîné Tété Dodji, aujourd’hui biologiste, m’avait initié
très tôt : la lecture.
Cette soif n’a été étanchée que quand je me fus inscrit à la bibliothèque
du centre culturel français d’antan, aujourd’hui renommé institut français,
je ne sais pour quelle raison, étant donné que ce sont les mêmes activités
qui s’y déroulent comme auparavant.
Pendant toute la durée de cette passion qui s’est maintenue en moi
jusqu’à ce que la réelle fatigue de mes yeux ne m’en empêche aujourd’hui,
j’ai eu à lire des centaines, peut-être même quelques milliers de livres.
Au bout d’un certain nombre très impressionnant de livres lus, dans une
causerie entre moi et un ami, Flavien Koudawo, nous nous sommes rendu
compte que nous avions fini par avoir une habitude similaire : "Quand
nous lisions, du début à la fin d’un livre, nous cherchions désormais à
détecter la qualité de l’écrivain en recherchant des anachronismes, des
incohérences ou des erreurs de raisonnement dans la suite de ses idées".
Nous nous étions rendu compte que c’était presqu’impossible de trouver
ces "coquilles" dans les romans que nous lisions.
Il faut remarquer que je suis né et ai grandi dans une famille
profondément chrétienne, catholique romaine. Dans la famille et dans les
messes, il nous a été toujours lu des passages bibliques ou de livres sacrés
de ma religion d’enfance. Mais je n’avais jamais lu la bible dans sa totalité.
Devant la pression grandissante de connaisseurs de la bible parmi mes
amis, je me suis dit "mais dis donc, le volume de la bible n’atteint même
pas celui de certains romans que tu as déjà lus !" Ce fut sous l’effet de
cette phrase auto-suggestive que je lus la bible pour la première fois dans
son entièreté. L’objectif était surtout de me mettre à niveau dans les
discussions religieuses devenues de plus en plus fréquentes dans mon
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entourage. Là, je me rendis compte d’un phénomène très étrange : "ceux
qui brandissaient la bible à tout bout de champ ne l’on pas totalement
lue… même les responsables religieux de certaines églises semblaient ne
l’avoir jamais lue de bout en bout". Loin de moi toute idée de discréditer
ces honnêtes personnes ! Mon propos ne vise qu’à exposer les
observations complexes que j’ai faites pendant mon cursus d’évolution
spirituelle qui est et reste "totalement" autodidacte pour la totalité des
êtres vivants sur la Terre. Mais cette remarque aussi ne fut claire pour moi
que quand je fus arrivé au point d’évolution spirituelle où je me trouve
actuellement, convaincu que le chemin, du moins le mien…, jusqu’à la
plénitude de ma réalisation sera encore très très long. Peut-être même
qu’il est infini. Avant d’aller plus loin, j’ai relu plus tard encore une fois la
bible avec mon intellect de scientifique. Et j’y découvris beaucoup,
beaucoup d’incohérences. Quand, dans de nombreuses discussions sur
des passages bibliques, j’attirai à maintes reprise l’attention sur
l’incongruité qu’il y avait entre autres dans les chapitres/versets Exode
20/13 ? et Exode 21/14 ou encore Actes 9/7 et Actes 22/9 de la bible, je
décidai de ne plus échanger avec les gens que sur des thèmes cohérents.
Car nos discussions dégénéraient presque toujours en disputes.
Involontairement, ces "érudits religieux" avaient selon moi un tel
penchant à fuir le chemin de l’honnêteté dans leurs tentatives
d’explications et de justifications que je m’en voulus de les attirer dans cet
espace de l’esprit où je me mouvais et qui les poussait à jouer
irrésistiblement aux malhonnêtes afin de justifier leurs choix de vie. Ce
faisant, là aussi, il me fut quasiment impossible de trouver des personnes
visant le même objectif que moi. Et ce fut même avec des difficultés et
acrobaties intellectuelles énormes et indescriptibles ici que je réussis à me
maintenir "ami" de certains férus de religiosité et adepte de religionisme.
Cette dernière remarque ne m’a quand même pas empêché de continuer
à chercher un groupe chrétien dans lequel je pourrais vivre une vie
"religieuse (?)" ou "spirituelle (?)" collective, où je partagerais des critères
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"non contradictoires" avec d’autres humains. Je fis la connaissance de
plusieurs groupes spirituels chrétiens, mais la persistance des
contradictions m’obligea, par tolérance, à fréquenter d’autres groupes
religieux différents des chrétiens. Je connus également différents groupes
caractérisés par leur syncrétisme. Un terme revenait dans presque tous
ces groupes et qu’ils abhorraient, c’était l’idolâtrie ! Idolâtrie que chacun
rejetait tout en le pratiquant (selon moi dans leur propre religion…) sous
un angle identique, sinon légèrement ou parfois même presque pas
différent du camp adverse. Je les quittai tous un à un en maintenant, par
acrobatie intellectuelle, mes relations sociales cordiales avec les membres
des différents groupes.
Ce qu’il faut retenir dans cette évolution personnelle, c’est que mon
esprit, à formation de base très scientifique, n’acceptait pas l’axiome qu’il
ne faut pas essayer d’utiliser son cerveau pour comprendre les choses de
dieu avec l’intellect. Je ne l’acceptais pas pour la simple raison que, si c’est
"dieu" qui a créé le cerveau, pourquoi dois-je me permettre de ne pas
l’utiliser ? et surtout que, "pourquoi dois-je abandonner l’utilisation de
mon cerveau humain pour me plier aux raisonnements des cerveaux
d’autres humains, fussent-ils des prélats religieux ?"
Contraint donc d’utiliser mon cerveau en permanence pendant ma
recherche de perfectionnement spirituel, j’éliminai successivement les
groupes qui condamnaient les idoles mais qui, quand même, gardaient un
support d’adoration ressemblant à une idole. Même l’idolâtrie attachée
aux lieux de cultes n’a pas échappé à mon parcours initiatique très critique
et éliminatoire. Tout ce que je gardai en moi-même comme conclusion
dans ce parcours de contact avec eux est et reste l’intolérance que chacun
de ces groupes alimentait à l’endroit de chacun des autres. La seule tache
d’intolérance qui resta en moi-même à l’égard de ces groupes est mon
refus viscéral de valider ou cautionner l’agression physique criminogène
d’un groupe contre un autre. C’est la seule chose que j’ai pu garder dans
mon subconscient avec un qualificatif léger de "péché", s’il faut utiliser un
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de leurs termes chéris. L’insatisfaction étant restée intacte dans mes
recherches auprès des chrétiens et surtout après lecture de leurs statuts
que constitue la bible, je me tournai vers le second grand groupe religieux
mondial qui est l’islam. Je lus et relus leurs statuts, le coran (cette fois-ci
sur mon ordinateur… puisqu’il n’est paraît-il pas permis à n’importe qui
de le lire sans libations spéciales…) de la même manière que j’avais lu la
bible avec mon intellect plusieurs années auparavant. Et, contrairement à
la rigueur que mon ami Flavien et moi avions trouvé dans les romans
profanes des bibliothèques et librairies, je fis avec le coran le même
constat d’incohérences dans la trame des écrits que j’en avais fait avec la
bible. Par-dessus le marché des contradictions qui se trouvaient dans les
textes coraniques aussi, il y avait, en plus, des incohérences entre les
écrits, les interprétations et les comportements des membres de cette
religion. Textuellement comme j’en fis auprès de mes amis chrétiens.
Ce qui me dérangeait fondamentalement, ce sont les injonctions et
prescriptions au meurtre que les dieux de ces deux religions, issues de la
même personne qu’est Abraham, donnaient dans leurs livres "auto-écrits"
à leurs fidèles à l’encontre de ceux avec qui ils ne seraient pas d’accord.
Il faut remarquer que, malgré mon enfance très chrétienne, j’avais grandi
très couvé par ma grand-mère qui était animiste. Ses préceptes moraux,
très moraux me poussèrent à revenir vers la culture animiste de mon
peuple, au moins pour la scruter de loin. Car l’animisme africain a été
tellement diabolisé que la crainte d’y découvrir satan en personne ne
m’avait pas quitté. Dans l’amalgame de courants spirituels africains (il est
difficile de parler de religions ici en Afrique…) je me repenchai vers le Fâ
largement diffusé dans l’environnement autour de ma grand-mère, mais
dont j’entendis parler cette fois avec un accent particulier mis sur son
caractère scientifique qui me fut révélé lors de la création de TRE-KHA,
une dynamique née au Togo pour prôner le retour et le recours aux
sources traditionnelles africaines. Ce fut donc à l’inauguration de la
dynamique TRE-KHA que je rencontrai un personnage providentiel, "LPP",
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auteur de l’ouvrage "Quelques Clés d’Ifa – Sagesse existentielle du Golfe
du Bénin [1]'. Je le rencontrai une première fois en novembre 2016, puis
quelques semaines plus tard le 12 février 2017 à la création de TRE-KHA.
LPP nous y révéla la trame purement scientifique du Fâ. Je sus également
ce jour-là que le Fâ est en somme un livre virtuel, que dis-je, "le" livre
spirituel de ma famille raciale khamite [2]. Cependant, ce livre spirituel est
un livre si extraordinairement virtuel que, bien qu’il n’ait jamais été écrit
comme la bible et le coran, il a pu pourtant, depuis des siècles et même
des temps immémoriaux plutôt, être mémorisé par ses initiés épars de
l’est à l’ouest et du nord au sud de Khémet. Je compris donc que ce livre
de ma famille raciale pouvait être assimilé à la bible ou au coran de la
famille raciale sémite.
Il y a environ 20.000 ans, le Fâ aurait été apporté à ses descendants par
un des plus exceptionnels de nos Ancêtres khamites (dénommé par ci
Orunmila en milieu Yorouba (Nigeria), ailleurs Ifa, par là Fâ en langue Fon
au Bénin, , et enfin Afan en mon milieu ewe/mina de naissance et de
culture au Togo). Selon les explications glanées ça et là dans mes
recherches autodidactes, ce livre serait organisé en 256 chapitres, et
chaque chapitre en 3 versets (soit dit en passant, les trois versets ont
toujours les corpus 1. de Fable, 2. de Cosmogonie/Théogonie et 3. de
Pharmacopée). Cependant, prudent, je demandai plus tard à LPP, qui
devint mon ami s’il y avait des versets qui demandaient de punir des
fautes humaines par le meurtre ou la peine de mort. LPP eut l’honnêteté
scientifique de me demander de lui laisser un certain temps afin d’aller
consulter ses bases. Trois semaines plus tard, il me fit savoir qu’il n’a
trouvé aucun verset criminogène dans le Fâ. Ce jour-là, j’adoptai
immédiatement, dans mon esprit, le Fâ comme référence à approfondir
dans mon parcours initiatique.
Au stade où j’en suis actuellement, je ne connais rien sur le fond du Fâ,
c’est-à-dire sur son contenu et sur ses aspects divinatoires et cultuels.
Mais, en connaissant maintenant au moins la structure qui m’a été
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montrée par LPP, ma formation et mon cursus scientifiques de base me
poussent à mettre ce que j’en ai compris et retenu pour le moment à la
disposition de mon peuple. Tout ce que je sais de cet extraordinaire outil
sapientiel légué en héritage à son peuple par notre ancêtre Orunmila il y
a environ 20.000 ans, c’est ce que vous lirez dans cet opuscule. Rien de
plus ! Si vous voulez en savoir plus, je vous exhorte à aller consulter les
Babalawo. Si vous ne pouvez les approcher, l’univers lui-même est là pour
vous instruire, vu que les grands Babalawo disent que le Fâ, c’est l’Univers
en résumé. La quasi-sphère issue de mes recherches et présentée ici
semble leur donner parfaitement raison.
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CHAPITRE 1
LE FÂ
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Par convention, le trait simple (I) en symbolise la face creuse (concave) et
le double trait (II), la face bombée (convexe).
Ces deux valeurs, prises pour représenter les quatre éléments
fondamentaux de la nature (terre, eau, air, feu), génèrent 2⁴=16
combinaisons pictographiques constituant une sorte d'alphabet (voir
tableau à la page 16).
- Associés deux par deux, conformément à la logique binaire du système,
les 16 pictogrammes produisent une écriture hexadécimale binaire de 256
(16*16=256 ou 1 octet) couplets de pictogrammes qu'on peut qualifier
d'idéogrammes.
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Qu’est-ce que le Fâ, selon le net : ?
http://www.dramatic.fr/ifa-p185.html
(cette partie du présent livret, en police Comic Sans MS, provient totalement du net sauf les points
d’interrogations qui proviennent de l’auteur : ce dernier avance, sur la base de ses recherches directes sur
le terrain, que les termes "religion", "dieu", "dieux, "divinités" ne sont originaires d’aucune des traditions
africaines qu’il a rencontrées ; les traditions africaines fonctionnent originellement presque toutes selon les
principes de la spiritualité et non des religions qui sont toutes apportées en Afrique par les colons)
L'Ifá est une religion (?) et un système de divination et se réfère aux versets du
corpus littéraire connu sous le nom Odu Ifá. Orunmila est identifié comme le Grand
Prêtre de l'Ifá. Il est celui qui a révélé la divinité (?) et la prophétie dans le monde.
Les prêtres, qu'on appelle Babalawo ou Iyanifas (Iyalawo), utilisent soit le chapelet
divinatoire connu sous le nom d'Opele, soit les noix de kola du palmier sacré appelées
Ikin. Elles sont disposées sur un plateau divinatoire en bois qu'on appelle Opon Ifá.
L'Ifá est pratiqué à travers les Amériques, l'Afrique de l'Ouest et les îles Canaries,
sous la forme d'un système religieux (?) complexe. Il joue un rôle essentiel dans les
traditions de la santería, du Candomblé, du Palo, de l'Umbanda, du Vodou, et d'autres
religions afro-américaines, ainsi que dans certaines religions traditionnelles africaines.
L’Ifá n’est pas une religion au sens propre mais l’ensemble des pratiques divinatoires
attachées au culte des Orishas chez les Yoruba.
Histoire de l'Ifá
Ce système basé sur 16 principes semble trouver son origine il y a bien longtemps
dans l'histoire de l'Afrique de l'Ouest. Chaque groupe ethnique entre le Niger et le
Congo propose ses propres mythes pour en expliquer l'origine. La mythologie
yoruba suggère qu'il a été fondé par Orunmila dans la cité de Ile Ife. Ensuite il aurait
initié ses élèves, Akoda et Aseda. D'autres mythes suggèrent qu'il a été apporté à Ile
Ife par Setiu, un homme de la tribu des Nupe, qui s'était installé à Ile Ife. La
mythologie Igbo suggère que les rois dahoméens ont remarqué que le système d'Ifá a
été apporté par un sourcier (?) connu comme Gogo de l'est du Nigeria.
Oluda, (ou Olduduwa) le premier roi (Oni) d’Ife eut seize fils qui fondèrent les seize
royaumes yorubas. Orunmila apprit l’art de la divination aux seize fils qui la
transmirent à leurs successeurs les Babalawos (les devins ou prêtres d'Ifá).
Orunmila est parvenu à établir un corpus littéraire et oral incorporant des histoires
et les expériences des prêtres et de leurs clients ainsi que les résultats. Ce corpus de
Odù émerge comme la documentation principale concernant la tradition Ifá et devient
un héritage historique.
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Le modèle Yoruba
L’Ifá s’inscrit dans la cosmogonie Yoruba où le monde est partagé entre le monde des
vivants appelé Aye (ou encore Ile-Aye) et le ciel (Orun ou Ile-Orun) où
règne Olodumare (ou Olorun), un (?) Dieu (?) unique qui ne se manifeste pas, demeure
inconnaissable et n’entretient aucun rapport avec les hommes. Les Orishas sont
chargés d’établir ce lien encore qu’une moitié d’entre eux ne viennent jamais se
manifester dans le monde. Les Orishas ne sont pas des dieux (?) mais les forces qui
participent à une manifestation de dieu (?).
Lorsqu’il a créé l’univers Olodumare n’a accepté qu’un seul témoin, Orunmila, puis il
s’est retiré du jeu laissant à ses intermédiaires, les Orishas, le soin de veiller sur sa
création. Cependant c’est à Orunmila qu’il a transmis la recette parfaite, autrement
dit la méthode, pour établir ce lien entre lui et les Orisha en se servant de l’Orisha
Ifá comme intermédiaire. Le terme Ifá désigne donc à la fois un Orisha et la pratique
divinatoire elle-même.
Le modèle Igbo
En « Igboland » (la région de la culture Igbo au sud du Nigeria), l'Ifá est connue sous
le nom de Afa. Elle est effectuée par un spécialiste appelé Dibia. Le Dibia est
considéré comme un médecin et se spécialise dans l'utilisation des herbes pour la
guérison et la transformation.
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Le modèle Ewe
Au Togo, l'Ifá est connue sous le nom de Afa (ou Afan). Elle permet de faire venir les
esprits Vodun et de communiquer avec eux. Dans un grand nombre de leurs rituels,
c'est Alaundje qui est honoré comme le premier bokono à avoir appris à deviner le
destin de l'homme en utilisant le système sacré de l'Afa. Les Amengansi sont les
oracles vivants qui sont plus importants qu'un bokono. Un prêtre qui est pas bokono
est connu sous l'appellation de Hounon.
Cela permet de se référer à toutes les situations, les circonstances, les actions et les
conséquences dans la vie. Ceci forme la base de la connaissance spirituelle
traditionnelle Yoruba et se trouve à l'origine de tous les systèmes de divination
yoruba.
Les proverbes Ifá, les histoires et la poésie ne sont pas écrit mais transmis oralement
d'un babalawo à l'autre.
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CHAPITRE 2
Les Babalawo, héritiers du savoir transmis par Orunmila, sont les témoins de la
destinée, les « parents des secrets » qu’ils révèlent par l’utilisation de la planche Ifá,
Ifá étant devenu le nom du rituel divinatoire. Le plus grand babalawo est celui de la
ville sacrée Ile-Ife, le Vatican Yoruba.
Il est à noter que le Babalawo (prêtre de l’Ifá) reçoit une initiation particulière qui
n’est pas la même que celle destinée au prêtre du culte des autres Orishas.
Le culte de l’Ifá s’est largement répandu dans toutes les parties de l’Amérique y
compris les USA grâce à la diaspora cubaine d’une part (Santéria), et nigériane de
l’autre.
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La reconnaissance internationale
Le système de divination Ifá a été ajouté en 2005 par l'UNESCO à sa liste des
« Chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité ».
Selon WIKIPEDIA :
Ifá est un système de divination pratiqué par les Yoruba, le mot désigne aussi le
personnage personnifiant la sagesse dans ce système de croyances. Il est aussi
pratiqué parmi les fidèles du lucumi, (parfois appelé santería), du candomblé,
du vaudou africain et haïtien, et les autres lignées d'orishas transplantées dans le
Nouveau-Monde. Au Togo, il est appelé Afa, « là où les esprits vodous viennent
parler ». Le système de divination Ifá a été ajouté en 2005 par l'UNESCO à la liste
représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Le système de divination yoruba permet aux devins d'invoquer Orunmila, la divinité(?)
yoruba de la sagesse, des prophéties et de l'éthique. Eshu, qui a la charge de la justice
spirituelle et du transport des Igbos, prête son autorité ou ase à l'oracle dans le but
d'éclaircir le futur et de fournir des pistes à ceux qui cherchent des conseils. Ifá
offre un moyen de communication entre le monde des esprits et celui des vivants.
La pratique de la divination Ifá est appelée idafa (ou dida owo et ounte ale).
L'Idafa n'est opéré que par un Babalawo (un prêtre initié). On peut
traduire Babalawo par « le père des secrets ». Parmi les noix de palme ou
de kola disponibles, seules certaines sortes peuvent être utilisées dans la divination
Ifá, elles doivent également avoir trois « yeux » ou plus. Ces noix sacrées, appelées
Ikin, sont rassemblées dans une main, puis le devin tente de les faire passer d'une
main à l'autre et compte les Ikin restantes, dans l'espoir de découvrir s'il en reste
une ou deux.
Odu est un système binaire, ne fonctionnant qu'avec une ou deux noix dans la main du
devin. À ce moment du rite, le devin trace des marques simples ou doubles en versant
de la sciure de bois dans sa coupe divinatoire, jusqu'à ce qu'il ait créé l'un des 256
odus possibles. Chacun de ces odus est associé à un ensemble traditionnel d'ese (vers),
souvent en relation avec la mythologie yoruba, qui explique leur sens divinatoire. Ces
vers ont été élaborés à travers des milliers d'années d'observation et sont emplis de
prédictions, des avis à la fois terre-à-terre et spirituels qui résolvent les problèmes
trouvés dans cet odu. Dans l'Ifá, les fidèles trouvent tout le savoir du monde passé,
présent et à venir.
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Après avoir obtenu l'odu qui régit une situation ou un événement, le devin peut alors
déterminer si l'odu vient avec Ire (que l'on peut grossièrement traduire par la chance,
la bonne fortune) ou avec Ibi (les obstacles qui font barrage au succès). Après cette
étape, le devin détermine les offrandes appropriées, les exercices spirituels et/ou les
changements de comportement nécessaires pour apporter, conserver ou attirer le
succès pour la personne qui reçoit le conseil divinatoire.
L’Iroké :
Comme les figures d’Ifa ne sont pas considérées simplement comme le fruit du hasard
mais contrôlées par Ifa, qui supervise personnellement chaque divination, le devin doit
attirer l’attention de celui-ci avant de commencer la divination. Pour cela, il peut taper
un hochet ou «tapeur» (iro) contre le plateau de divination. Ceci est connu comme le
tapeur de Ifa (Irofa, Iro ifa ou iroke) Le tapeur mesure généralement de huit à seize
pouces de long et est sculpté en bois avec son extrémité inférieure, qui est tapée sur
le plateau, en forme de défense d’éléphant. L’extrémité supérieure, par laquelle il est
tenu, peut être simplement décorée ou sculptée.
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Le mythe d’ifa suivant expliquant l’origine du hochet iroke a été raconté par un devin
d’Ifè qui l’a attribué à la figure Ogbe okanran :
À un moment donné, Orunmila s’est lié d’amitié avec Éléphant et est allé dans la forêt
avec lui. Ils ont fait n’importe quel travail pour trouver de l’argent, mais Orunmila
n’était pas aussi puissant qu’Éléphant et ne pouvait pas supporter les difficultés. Ils
ont travaillé dans la forêt pendant trois ans et trois mois ; mais quand ils sont revenus,
Orunmila a gagné juste assez de quoi s’acheter un drap blanc. Sur le chemin du retour,
Orunmila demanda à Elephant de lui tenir le tissu pendant qu’il irait se soulager dans
la brousse. Éléphant a accepté ; mais quand Orunmila est revenu, Éléphant avait avalé
le tissu. Quand Orunmila lui a demandé le tissu, Éléphant a nié l’avoir jamais reçu. Une
grande dispute les opposa et continua pendant qu’ils marchaient le long de la route.
Finalement, arrivés au carrefour, ils se sont séparés. Orunmila allant sur la route
d’Ado, et Éléphant allant à Alo.
Sur la route d’Ado, Orunmila rencontra Odè, le chasseur, qui lui dit qu’il allait à la
chasse aux éléphants. Orunmila lui dit qu’il savait où il pourrait trouver un éléphant, et
lui indiqua la route allant à Alo. Orunmila dit à Odè qu’il rencontrera un éléphant et le
tuera, et que quand il l’éventrera, il trouvera un tissu blanc qu’il lui rapportera. Suivant
les indications d’Orunmila, Odè rencontra Éléphant et le tua. Quand il éventra
l’éléphant, il trouva le tissu blanc à l’intérieur. Comme promis, il rendit le tissu, avec
une défense de l’éléphant en guise de cadeau, à Orunmila
in Ifa Divination, Communication betwen Gods and Men in West Africa, William
Bascom, 1969.
Enfin, nous poursuivons ici notre information par la méthode propre pour mémoriser
IFA dans sa grandeur. Il est connu que Oluda eut seize fils :
Oluda, (ou Olduduwa) le premier roi (Oni) d’Ife eut seize fils qui fondèrent les seize
royaumes yorubas. Orunmila apprit l’art de la divination aux seize fils qui la
transmirent à leurs successeurs les Babalawos (les devins ou prêtres d'Ifá).
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Mon avis personnel après tout ce développement tiré du net est ceci : "Ce
que j’ai le plus compris depuis ma rencontre avec LPP et avec le
mouvement Tre-Kha, c’est que le Fâ n’est pas une religion mais plutôt une
spiritualité, et que c’est la spiritualité originelle même de l’Humanité
entière. La présentation suivante du Fâ en milieu Ewe/Mina illustre cette
opinion. Et je suis sûr qu’en approchant les milieux Fon, Yorouba, Gan, etc.
on ne ferait que le même constat."
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Voici les noms des 16 enfants et leur association de pictogrammes :
1. Gbè
1 2 3 4
2. Yèku Ogbe / Gbè Oyeku / Yèku Iwori / Wolli Odi / Di
3. Wolli
4. Di
5. Loso 5 6 7 8
6. Wlin Irosun / Loso Iwonrin / Wlin Obara / Abla Okanran / Aklan
7. Abla
8. Aklan
9. Guda 9 10 11 12
Ogunda/ Guda Osa / Sa Ika / Ka Oturupon / Trukpè
10. Sa
11. La
12. Trukpè
13 14 15 16
13. Lètè Ofun / Fu
Irete / Lètè Otura / Tula Ose / Cè
14. Tula
15. Cè
16. Fu
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Représentation tabulaire :
Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè- Gbè-
Medji Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku- Yeku-
Gbè Medji Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli- Woli-
Gbè Yeku Medji Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di- Di-
Gbè Yeku Woli Medji Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso- Loso-
Gbè Yeku Woli Di Medji Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin- Wlin-
Gbè Yeku Woli Di Loso Medji Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla- Abla-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Medji Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan- Aklan-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Medji Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda- Guda-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Medji Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa- Sa-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Medji Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka- Ka-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Medji Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè- Trukpè-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Medji Lètè Tula Cè Fu
Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè- Lètè-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Medji Tula Cè Fu
Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula- Tula-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Medji Cè Fu
Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè- Cè-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Medji Fu
Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu- Fu-
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Medji
19 de 79 Zobigbé mabigbéké
REPRESENTATION THEOGONIQUE DU FÂ
Afin de mieux représenter le Fâ en entier pour que l’esprit humain puisse le
saisir, il est proposé ici des représentations linéaires pour chaque
pictogramme afin de donner une idée de la communauté des 256
idéogrammes qui s’embrassent harmonieusement.
Le terme théogonique est choisi ici pour donner une idée de ce que les Ewe
comprennent sous le Créateur du Monde Māwú. Pour ce peuple, Māwú qui
veut dire l’Indépassable n’était pas une représentation humanoïde avant
l’invasion des colons. Ce n’était ni n’est une chose non plus. C’est le Corps
même de l’Univers dans lequel tout est plongé et vit selon que Son Esprit
Même vivifie et anime tout. Il est tout simplement l’Indépassable. Avant
l’invasion des Hycsos, les Ewe éduquaient leurs enfants à ne pas se poser de
questions ni sur le commencement et la limite opposée géométrique de la
Nature féminine "Espace" (Sogbo) ni sur le début et la fin de la Nature
masculine "Temps" (Lissa) qui forment ensemble " Māwú", l’Indépassable qui
n’est ni un humain, ni un être ni une chose. C’est l’Energie et la Matière
Primordiales qui ont "explosé" (il n’y a pas de terme humain pour décrire ce
phénomène…) en particules innombrables qui forment les planètes avec leurs
satellites, les soleils avec leurs planètes, les galaxies avec leurs systèmes
solaires, les constellations avec leurs galaxies et le Cosmos aves ses
constellations. Dans cette explosion, tous les habitants que sont les corps et
organismes célestes ont été projetés dans différentes directions, chacune sur
son orbite de navigation sans se cogner les uns aux autres de manière
conflictuelle. Les croisements d’orbites ne sont que des impressions dues aux
multitudes d’angles de visée et d’observation de celui qui admire les astres.
Les astres ne se croisent jamais. Ce ne sont que les humains avides qui créent
des conflits en convoitant l’orbite de leurs voisins ou prochains. Seul cette
idée des mouvements des astres dans le Cosmos peut permettre au lecteur
de comprendre le schéma théogonique des pages suivantes.
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Et la superposition de tous ces schémas dans un seul schéma donne la figure théogonique du Fâ.
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
Gbè Yeku Woli Di Loso Wlin Abla Aklan Guda Sa Ka Trukpè Lètè Tula Cè Fu
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CONCLUSION A LA REPRESENTATION LINEAIRE (THEOGONIQUE) DU FÂ
Cette représentation linéaire fait suite à une fable explicative établie
pour expliquer le Fâ aux petits enfants.
Pour les adultes, du moins ceux qui ont eu à suivre un cursus
mathématique de niveau lycée et qui ont une idée de ce que c’est que la
géométrie dans l’espace, de la trigonométrie, nous pouvons ajouter un
brin de conception spirituelle, basée également sur une fable présentée
dans les prochaines lignes.
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doit vivre en harmonie avec chacun de ses prochains tout comme il l’est
avec lui-même.
Pendant ce mouvement de création de L’Univers, le Créateur occupait
Lui-Même un Centre Inconnu qui ne se rendra connu que
progressivement quand Son Esprit matérialise un à un les différents
espaces actionnels de chaque pictogramme.
Ce système de tracés géométriques donne une occupation surfacique
(bidimensionnelle) virtuelle par le mouvement incessant que l’Esprit du
Créateur opère d’un point à un autre des 16 bornes, formant ainsi les limites
de l’Univers perceptible des êtres qui le peuplent. Là s’arrêtent les
explications orales reçues de quelques initiés locaux, corroborées par le
résultat et objectif finals de ce livre et mes connaissances sur la géométrie du
Fâ. La géométrie expliqée ici ne correspond qu’à une géométrie plane.
Cependant, le lecteur, en se concentrant sur le rendu final de l’ossature du
Fâ, peut déjà percevoir vaguement les contours tridimensionnels de la
charpente formant le globe de l’Univers qui contient plus que les 256
possibilités de combinaisons présentées ici. En approchant les grands et
respectables Babalawo et en s’appropriant tous les chapitres de leurs
déploiements, le lecteur aboutira à coup sûr une géométrie
tridimensionnelle. L’auteur s’active actuellement à cet exercice qui sera peut-
être publié plus tard si les augustes ancêtres qui ont autorisé ce livret le
permettent encore. Mais ce développement n’est pas l’objet du présent
ouvrage qui ne vise que le déploiement surfacique.
Dans le travail de création du Créateur avec les 16 bornes de son Univers, tous
les rayons partant d’une borne vers toutes les autres bornes forment
finalement un espace courbe représentant le cosmos, chaque enfant
représentant les seize mondes avec lesquels le Créateur a créé l’univers
visible et perceptible des humains, tous des idéogrammes dans leur jeu
commun sur ordre de leur Sublime Père donne la Sublime Configuration du
Fâ qui est l’Esprit de l’Univers, Corps de la Création qui est le Créateur Lui-
Même.
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Comme je l’évoquais plus haut, mes connaissances s’arrêtent à tout ce
qui vient d’être évoqué jusqu’ici.
Cependant, l’exposé précédent n’a visé que ce qu’à préparer à
comprendre l’inspiration qui m’a poussé à passer à la représentation
circulaire présentée dans les prochaines pages. Ici aussi, j’ai dû accepter
de renforcer mon inspiration par l’écoute que j’ai accordée à mon grand
frère Akouètè qui m’a montré, par son conseil lors d’une causerie, de
façon intuitive la voie à suivre pour amorcer le tracé trigonométrique
manuel de façon hyper-siple. Ici aussi, à tout seigneur tout honneur !
REPRESENTATION COSMOGONIQUE DU FÂ
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SUBLIME CONFIGURATION COSMIQUE DU FÂ
1- Théogénération de la Vie (=Gbe) en relation avec les autres signes
Yeku
FuF Yeku
u
Woli
CèC Woli
è
Di
TulaT
ula
Lètè Loso
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Trukpè Wlin
Abla
Ka Abla
Ka
SaS Aklan
a Aklan
Guda
Guda
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2- Théogénération de la Mort (=Yeku) en relation avec les autres signes
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Loso
Lètè
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
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3- Superposition de la Mort (=Yeku) et de la Vie (=Gbe)
Gbe
Yeku
Zobigbé mabigbéké
- 44 de 79 - Zobigbé mabigbéké
4- Théogénération de Woli en relation avec les autres signes
Gbe
Yeku
Fu Woli
Cè
Di
Tula
Loso
Lètè
Wlin
Trukpe
Abla
Ka Aklan
Sa Guda
- 45 de 79 - Zobigbé mabigbéké
5- Superposition de Woli
à l’espace
Gbe-Yeku
Gbé-Yeku-Woli
Gbe
Yeku
Woli
Zobigbé mabigbéké
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6- Théogénération de Di en relation avec les autres signes
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 47 de 79 - Zobigbé mabigbéké
7- Superposition de Di
à l’espace
Gbe-Yeku-Woli
Gbé-Yeku-Woli-Di
Gbe
Yeku
Woli
Di
Zobigbé mabigbéké
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8- Théogénération de Loso
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 49 de 79 - Zobigbé mabigbéké
9- Superposition de Loso
à l’espace
Gbe-Yeku-Woli-Di
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
- 50 de 79 - Zobigbé mabigbéké
10- Théogénération de Wlin
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 51 de 79 - Zobigbé mabigbéké
11- Superposition de Wlin
à l’espace
Gbe-Yeku-Woli-Di-Loso
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
- 52 de 79 - Zobigbé mabigbéké
12- Théogénération de Abla
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 53 de 79 - Zobigbé mabigbéké
13- Superposition de Abla
à l’espace
Gbe-Yeku-Woli-Di-Wlin
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Abla
- 54 de 79 - Zobigbé mabigbéké
14- Théogénération de Aklan
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 55 de 79 - Zobigbé mabigbéké
15- Superposition de Aklan
à l’espace
Gbe-Yeku-Woli-Di-Wlin-Abla
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Abla
Aklan
- 56 de 79 - Zobigbé mabigbéké
16- Théogénération de Guda
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 57 de 79 - Zobigbé mabigbéké
17- Superposition de Guda
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Abla
Aklan
Guda
- 58 de 79 - Zobigbé mabigbéké
18- Théogénération de Sa
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 59 de 79 - Zobigbé mabigbéké
19- Superposition de Sa
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Abla
Sa
Aklan
Guda
- 60 de 79 - Zobigbé mabigbéké
20- Théogénération de Ka
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 61 de 79 - Zobigbé mabigbéké
21- Superposition de Ka
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 62 de 79 - Zobigbé mabigbéké
22- Théogénération de Trukpe
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 63 de 79 - Zobigbé mabigbéké
23- Superposition de Trukpe
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe
Gbe
Yeku
Woli
Di
Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 64 de 79 - Zobigbé mabigbéké
24- Théogénération de Lete
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 65 de 79 - Zobigbé mabigbéké
25- Superposition de Lete
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete
Gbe
Yeku
Woli
Di
Lètè Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 66 de 79 - Zobigbé mabigbéké
26- Théogénération de Tula
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 67 de 79 - Zobigbé mabigbéké
27- Superposition de Tula
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete-Tula
Gbe
Yeku
Woli
Di
Tula
Lètè Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 68 de 79 - Zobigbé mabigbéké
28- Théogénération de Cè
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 69 de 79 - Zobigbé mabigbéké
29- Superposition de Cè
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete-Tula
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete-Tula-Cè
Gbe
Yeku
Cè Woli
Di
Tula
Lètè Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 70 de 79 - Zobigbé mabigbéké
30- Théogénération de Fu
Gbe
Yeku
Fu
Woli
Cè
Di
Tula
Lètè Loso
Trukpe Wlin
Abla
Ka
Sa Aklan
Guda
- 71 de 79 - Zobigbé mabigbéké
31- Superposition de Fu
à l’espace
Gbé-Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete-Tula-Cè
Gbé- Yeku-Woli-Di-Loso-Wlin-Abla-Aklan-Guda-Sa-Ka-Trukpe-Lete-Tula-Cè-Fu
Gbe
Fu Yeku
Cè Woli
Di
Tula
Lètè Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 72 de 79 - Zobigbé mabigbéké
32- Symbiose éclatante de tous les rayons de Fâ
Une inénarrable beauté jaillit de la figure géométrique générée par l’embrassade harmonieuse de tous
les rayons du Fâ, et que notre Ancêtre nous a présenté comme image de l’Univers depuis le Centre
d’Energie d’où il a observé la constitution du Cosmos tel que le Créateur l’a formé.
Gbe
Fu Yeku
Cè Woli
Di
Tula
Lètè Loso
Zobigbé mabigbéké
Wlin
Trukpè
Ka Abla
Sa
Aklan
Guda
- 73 de 79 - Zobigbé mabigbéké
CHAPITRE 3
MOT FINAL
Ce chapitre, final à ce livret, aspire profondément à être le début d’une
multitude de chapitres qu’écriront d’autres Khamites sur la base de ce
rappel que me fait régulièrement mon mentor LPP :
Nous l’avons déjà dit, il y a plusieurs milliers d’années, que d’aucuns font
remonter à des millions d’années marquant l’apparition de l’être humain
sur la Terre, mais que maints autres tendent à fixer à au moins 20.000
ans d’après les communications orales, un ancêtre de la famille raciale
khamite est tombé dans une profonde méditation. Il a choisi la voie de
la méditation qui le reliait avec les vibrations de tous les corps
cosmiques, tout simplement parce qu’il était outré par ce que ses frères
leucodermes "religionisés" faisaient en se livrant à des exactions diverses
de non-respect à la vie animale, caractérisé par le carnivorisme, et de
non-respect à la vie humaine, caractérisé essentiellement par le meurtre
et le cannibalisme, actes aussi bien inimaginables qu’inadmissibles dans
tous les concepts sociaux khamites. Dans cette extase méditative, il lui a
été permis par les entités supérieures du Monde Invisible de "voir" la
structure mathématique et l’ossature physique et spirituelle de
l’Univers. Quand il sortit de cette expérience mystique de contemplation
extatique, cet ancêtre laissa en héritage à ses enfants et à ses
- 74 de 79 - Zobigbé mabigbéké
descendants, de même qu’à l’attention de toute l’humanité, un cliché
simplifiée par des fables, c’est-à-dire une représentation condensée la
vision qu’il a eue, un condensé de ce sublime legs, qui est un descriptif
de tout l’Univers perceptible à l’humain, et qu’il a voulu indélébile : le Fâ,
l’Afan, l’Ifa !
En effet, le Fâ peut, en raison de sa survie face aux différentes attaques
et conspirations assénées à lui par la famille raciale leucoderme dans
l’histoire de l’humanité, être traité d’ineffaçable. Dans cette rubrique, le
monde entier sait aujourd’hui combien longues, violentes et virulentes
ont été les attaques physiques et idéologiques subies par le Fâ,
symbolisées par son anathème le traitant de diabolisme, etc.
Aujourd’hui, en raison de son caractère mathématique, binaire,
géométrique, informatique, le Fâ se dresse comme un colosse
indestructible avant et après l’algèbre de Boole, enseignée presque
exclusivement seulement dans les universités. Il se dresse,
éternellement debout, indestructible devant les attaques sinistres
inhérentes à la nature belliqueuse du temps et de l’espace sociaux et
culturels de l’humanité.
Aujourd’hui, au moment où il est prouvé que l’ossature virtuelle de tous
les ordinateurs et de tous les téléphones portables est basée de façon
incontournable sur le langage logique préhistorique du Fâ, sa
diabolisation se poursuit allègrement parmi les adeptes (surtout leurs
dérivés négro-africains…) des religions inventées et apportées par nos
frères démélaninisés et suivis par leurs disciples locaux. A tous ceux-ci,
nous répondons calmement en les invitant à abandonner purement et
simplement l’usage des ordinateurs et des téléphones portables si
réellement ils sont honnêtes avec eux-mêmes, car ils ont été fabriqués
sur la base du Fâ qui est, selon eux, une spiritualité diabolique.
Enfin, nous faisons ici une boucle surtout pour ceux des "négro-africains"
hostiles à la référence et à la déférence requises par un retour à
- 75 de 79 - Zobigbé mabigbéké
l’ancestralité. En effet, nous traversons un historique moment où
beaucoup de personnes se demandent pourquoi la base de réflexion du
Fâ est le nombre 16. Comme évoqué plus haut confirmé par les extraits
du net, Orunmila aurait basé son système sur l’observation de tout
l’Univers et des lois qui le régissent. Une des lois fondamentales de la vie
se trouve dans la structure familiale qui revêt un caractère sacré dans les
sociétés tribales de Khémet. Le Fâ se base sur l’ancestralité. La réflexion
qui sous-tend cette assise binaire et anti-homosexualité est la suivante,
tirée récemment des nombreux partages contemporains sur les réseaux
sociaux :
Sur les 12 dernières générations, sur une période parfois de plus d’un
millénaire, pas moins de 212, soit 4.096 ANCÊTRES n’ont-ils pas été
nécessaires pour donner naissance à chacun d’entre nous ? Tous ces
- 76 de 79 - Zobigbé mabigbéké
chiffres ne sont-ils pas des termes imposés à l’informatique par la voie
"binaire" du Fâ sur laquelle elle a dû s’appuyer pour tracer le
modernisme pratiqué aujourd’hui par toute l’humanité ? Pourquoi faire
le choix de salir la mémoire de leurs initiateurs ?
- 77 de 79 - Zobigbé mabigbéké
ciel n’est pas clairement défini, sinon que par l’extase dans laquelle ils y
"vivront" éternellement tout en ayant refusé cette extase sur Terre.
Selon les deux religions sémites, quand un être humain meurt, il attend
calmement dans la tombe la résurrection et le jugement dernier avant
d’être orienté vers le paradis ou vers l’enfer. Et si la résurrection ne
survenait que dans plusieurs milliards d’années (la Terre ayant déjà
quelques milliards d’années d’âge…), les humains décédés auront-ils
donc renoncé sur terre au vin et aux 72 vierges pour aller attendre des
milliards d’années dans des tombes avant d’être autorisés à pouvoir les
déguster à leur résurrection dans les jardins d’extase du paradis ?
Selon les adeptes du Fâ, l’âme du défunt est accueillie par les mânes de
ses parents dans la vallée de ses valeureux ancêtres qui le jugent et
l’encensent pour sa vie exemplaire ou le punissent aussi bien là-bas que
dans le monde visible où il est renvoyé pour revenir payer et réparer ses
transgressions. Point-Barre ! C’est d’ailleurs ce que dit la bible dans
Genèse 25/8 pour Abraham, dans Genèse 35/29 pour Isaac et dans
Genèse 49/29 et 49/33 pour Jacob. dieu (pour des raisons de convictions
personnelles, je n’écris jamais "dieu" avec une majuscule) seul sait d’où
ils ont tiré plus tard cette affaire de paradis ou de ciel puis d’enfer, tous
deux accessibles seulement après une résurrection et un jugement
dernier qui auront lieu dans un délai soumis à la convenance de dieu et
qui peut ne subvenir que dans des millions d’années.
- 78 de 79 - Zobigbé mabigbéké
nano et des nano de nano-octets de parents de parents tout aimants et
tous toujours pleins d’amour.
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