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HAJAR SLIMANI 1
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
CHEZ LES ENTREPRISES DE TRANSPORT INTERNATIONAL
REMERCIEMENT
Ce mémoire représente pour moi la fin du parcours académique que nous avons débuté
ensemble, il y a 2 ans de cela. Avant d’achever ce parcours, Je tiens à adresser mes sincères
remerciements à tous ceux qui ont permis la rédaction de ce mémoire, de près ou de loin.
Je remercie, Mon Encadrant Pédagogique M………………………………….., sans qui, je
n’aurais jamais pu construire les connaissances et les arguments retrouvés dans ce mémoire.
Par sa patience, sa pédagogie et ses conseils, nous avons rassemblé les éléments cruciaux qui
constituent ce mémoire.
Aux managers des entreprises de Transport. Merci de m’avoir accordé votre temps. Votre
apport professionnel pour répondre au questionnaire nous a ouvert les yeux sur les enjeux de
la dématérialisation de la supply chain et de la chaine de transport international. Merci pour
vos encouragements.
Nos familles, A nos parents qui ont tant sacrifié pour nous offrir la meilleure éducation qui
soit. Grâce à leurs encouragements, nous avons développé la ténacité nécessaire durant nos
années d’étude. Merci pour tes conseils et les encouragements.
A Oumaima Tasouli. Vous, qui avez pris le temps de relire ce mémoire, me donner des
critiques constructives pour produire un travail de qualité. Je suis extrêmement
reconnaissante du temps que vous avez investi et du souci de réussite que vous m’avez
témoigné. J’espère vous rendre fiers.
A nos amis. Vous avez rendu nos années académiques inoubliables. Les moments difficiles de
blocus pendant lesquels le stress nous envahissait nous ont permis de créer des liens qu’on
continuera de chérir
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
CHEZ LES ENTREPRISES DE TRANSPORT INTERNATIONAL
SOMMAIRE
REMERCIEMENT.....................................................................................................................2
SOMMAIRE...............................................................................................................................3
RESUME....................................................................................................................................5
INTRODUCTION......................................................................................................................6
Chapitre2: Méthodologie..........................................................................................................32
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Conclusion Générale.................................................................................................................67
Table de matière........................................................................................................................72
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
CHEZ LES ENTREPRISES DE TRANSPORT INTERNATIONAL
RESUME
Pour rester compétitifs par rapport au contexte économique, les entreprises doivent chercher
en permanence d’améliorer leurs stratégies et processus et être constamment réactif à
l'évolution accrue des exigences et préférences de leurs clients dans un environnement
commercial en forte turbulence, dont la sphère technologique a mis la concurrence entre les
entreprises à un niveau très supérieur. Les bonnes pratiques de la chaine logistique joue un
rôle important (Koh et al., 2019) dans la réalisation des performances de l'entreprise. Ainsi,
une supply chain dématérialisée est fortement appropriée et obligatoire pour le développement
des entreprises et la création de la valeur ajoutée. Cette innovation technologique a la
puissance d’offrir aux entreprises un assortiment de pratiques permettant de créer la valeur
ajoutée en diminuant considérablement les coûts, en augmentant la qualité des produits ou
bien service, facilitant l'accès à l'information, ainsi que d’améliorer la réactivité, les capacités
de collaboration, la prise de décision et la résilience de la Supply Chain. L’objectif de cette
recherche est d’essayer de mettre en évidence, à travers l’état de l’art scientifique, quelques-
unes des questions qui mettent en évidence la naissance et l’édification du phénomène de la
supply chain, dématérialisées conceptualisation et aussi d’identifier l’ensemble de ses outils
echnologiques impactant considérablement la contribution relative à la création de valeur
ajouté de la Supply Chain.
Mots-clés : Dématérialisation Supply Chain dématérialisée; Outils technologiques; Concepts;
Impacts; Littérature Scientifique.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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INTRODUCTION
Le secteur du transport et de la logistique est un secteur porteur pour l’économie nationale
avec 100.000 emplois directs et une contribution de 5% au PIB pour l’ensemble de la filière
logistique dont 3% pour le chargement et le transport.
Pour rester compétitifs par rapport au contexte économique, les entreprises doivent chercher
en permanence d’améliorer leurs stratégies et processus et être constamment réactif à
l'évolution accrue des exigences et préférences de leurs clients dans un environnement
commercial en forte turbulence, dont la sphère technologique a mis la concurrence entre les
entreprises à un niveau très supérieur. Les bonnes pratiques de la chaine logistique joue un
rôle important (Koh et al., 2019) dans la réalisation des performances de l'entreprise. Ainsi,
une supply chain dématérialisée est fortement appropriée et obligatoire pour le développement
des entreprises et la création de la valeur ajoutée. Cette innovation technologique a la
puissance d’offrir aux entreprises un assortiment de pratiques permettant de créer la valeur
ajoutée en diminuant considérablement les coûts, en augmentant la qualité des produits ou
bien service, facilitant l'accès à l'information, ainsi que d’améliorer la réactivité, les capacités
de collaboration, la prise de décision et la résilience de la Supply Chain
Le secteur de la Transport international routier de la marchandise est l’un des premiers
secteurs à avoir été ouvert à la dématérialisation au Maroc. Cette ouverture s’est accompagnée
de l’élaboration d’une stratégie numériques des entreprises et de l’Etat, son action principale
exprime une nouvelle forme de l’action publique induite par le processus de dématérialisation
du service public au faveur des opérateurs de transport. Ainsi, ce secteur a connu des
transformations et des développements majeurs. L’autorité tutelle de secteur a veillé sur des
réformes importantes pour la mise à niveau du secteur de transport, comme l’introduction du
télé-service par ma mise en œuvre du réseau PORT-NET, la restructuration des dynamiques
internes au secteur, le déploiement d’une infrastructure dématérialisée vaste et avancée. Les
réformes engagées ont visé principalement à doter le secteur d’un cadre technologique
efficace favorisant une concurrence loyale au bénéfice des intervenants de la chaine
logistique. Toutefois, ces développements, n’ont pas été toujours suffisants pour toutes les
parties intéressées, un manque de vision à long terme et l’absence de l’accompagnement sont
des points parmi d’autres qui ont retardé la trajectoire de la dématérialisation du secteur de
transport au Maroc. En effet, le ministère de tutelle a mis l’accent de manière statique ex-ante
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plutôt que dans une logique dynamique, adaptée aux circonstances de l’évolution du secteur et
de l’interaction réelle des prestataires.
De ce fait, les opérateurs de transport se trouvent confrontés à un environnement
dématérialisé changeant, difficile à maitriser et caractérisé par un marché en mutation qui
nécessite des investissements colossaux et une infrastructure dématérialisée coûteuse, ce qui
conduit ces opérateurs à mener une concurrence frontale qui porte essentiellement sur les prix
des services au lieu de se faire une concurrence dans un environnement de développement des
infrastructures ou de contenu avec des exigences en termes de qualité. Aussi, malgré la
libéralisation du secteur en 2003, et le développement de la stratégie numérique le marché
connait une stabilité au niveau de la création de la valeur ajouté au niveau des entreprises de
transport. Ceci nous emmène à s’interroger de la nature réelle de la dématérialisation sur ce
segment de la chaine logistique. Il ne s’agit pas de mesurer l’intensité de la dématérialisation
mais de se situer par rapport à la contribution de celle-ci pour la création de la valeur ajoutée
du secteur, de comprendre, d’analyser le secteur de transport dans sa globalité, de chercher le
comment et le pourquoi de cette contribution. A cet égard et pour mieux cerner notre
recherche, la problématique de notre recherche consiste à tenter de répondre au
questionnement suivant :
« Comment la Dématérialisation peut contribuer à la création de la valeur ajoutée pour les
entreprises de transport international routier de marchandise au Maroc ».
Cette problématique est déclinée en quatre sous questions :
1) Quels sont les enjeux qui poussent les entreprises de transport international routier à
intégrer la Dématérialisation dans leurs systèmes de management ?
2) La Dématérialisation pourrait-t-elle être un facteur de différenciation pour les entreprises
de transport international routier Marocains ?
3) Existe-t-il des facteurs de contingence (stratégie, moyens, capital humain…), discriminant
et révélateur de pratiques particulières de la dématérialisation chez les entreprises de
transport international routier qui mènent à la création de la valeur ajoutée ?
4) Quel est le degré de maturité des pratiques de la dématérialisation chez les entreprises de
transport international routier qui mène à la création de la valeur ajouté ?
A travers cette problématique nous voulons atteindre trois objectifs, on les présente sous trois
enjeux : enjeux théoriques, méthodologiques et pratiques.
Ce travail envisage différents apports scientifique et managérial :
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d’un point de vue scientifique la recherche vise a identifier les différents fondements de base
de dématérialisation de la supply chaine ainsi que la démarche et outil de sa mise en place
aussi cette recherche s’efforcera également de clarifier les différents types de technologie
utilisée pour créer de la valeur ajoutée qui peuvent être identifier au sein des entreprises de
transport et comment la dématérialisation est pour le moment peut être étudiée et vue comme
un outil méthodologique pour l’amélioration continue et la création de la valeur ajoutée.
D’un point de vue managérial le travail donnera des clés pour intégrer le la dématérialisation
aux entreprises tous particulièrement pour le stade du prestataire de transport international
routier de marchandise.
Pour y répondre, nous allons premièrement dans le premier chapitre nous intéresser aux
concept de la dématérialisé supply chain et les définitions proposées par la littérature sur le
sujet. Le but étant de déterminer les caractéristiques de l’intégration de la dématérialisation
dans la chaine de valeur de tansport. Dans le chapitre 2, nous en revue les différents concepts
liés à la méthodologie de recherche, le traitement et la collecte des données et le paradigme
épistémologique choisis basé sur l’analyse quantitative orienté sur un questionnaire
administré par Google Froms. Dans le chapitre 3, nous analyserons les résultats obtenus des
deux premiers chapitres précédents afin d’apporter une réponse pratique à notre question de
recherche. Nous analyserons l’utilisation des outils digitaux proposés par la dématérialisation
de la supply chaine utiliser par les entreprises opérant dans le transport international routier de
marchandise pour créer de la valeur ajoutée. Puis, nous appuierons nos analyses sur des
questionnaires envoyés aux responsables de l’entreprise ayant connu le changement d’une
supply chain traditionnelle vers une supply chain dématérialisée. En effet, nous tenterons de
mettre en évidence les similitudes ou les différences entre les éléments mentionnés dans la
revue littéraire et les réponses obtenues lors des interviews. Ceci dans le but d’apporter une
réponse à notre question de recherche
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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amènerait à une optimisation à moindre coûts. Selon J. L. Heskett, la logistique réunit les
fonctions qui gèrent les flux de marchandises, « la coordination des ressources et des
débouchés », en effectuant un taux de service fixé pour un coût réduit4.
Malgré l’approche stratégique donnée par James L. Heskett, il fallut attendre 1979, où Daniel
Tixier, professeur en marketing à l’ESSEC et l’Ecole des Mines, va proposer une autre
approche plus complète et insister sur la besoin et l’utilité des flux d’informations :
« La logistique est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place, au moindre coût,
d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe. La logistique
concerne donc toutes les opérations déterminant le mouvement des produits tel que
localisation des usines et entrepôts approvisionnements, gestion physique des encours de
fabrication, emballage, stockage et gestion des stocks, manutention et préparation des
commandes, transports et tournées de livraison. » 5
En ce qui concerne l’entreprise, la définition de logistique a pris sa base dans le domaine
militaire et bien entendu a été adapté. Des experts en logistique et transport ont aujourd’hui
encore une approche semblable à celle de D. Tixier et il est indiqué sur leur site que la
logistique correspond à l’art de gérer les différents flux pour un meilleur coût. Cela concerne
à la fois les flux de produits, mais aussi et surtout les flux d’informations associés aux flux
physiques, du fournisseur initial jusqu’au client final : le consommateur. La logistique permet
l’adéquation entre la demande, qui émane des clients et l’offre proposée par les industriels,
cela implique également une meilleure rentabilité des investissements6.
2.2. L’origine de la logistique :
D’après les spécialistes, le mot logistique signifie « relatif au calcul » 7. En mathématiques, il
s’agit d’une logique symbolique qui utilise un système de notations semblables à celui de
l’algèbre. D’un point de vue militaire, la logistique correspond à la branche stratégique
permettant de combiner les transports et le ravitaillement des troupes pour une meilleure
efficacité de l’utilisation ; il correspond au grade d’un officier en charge du «logis» des
troupes, lors du combat. Ce mot est ensuite à l’origine du mot latin logisticus qui a la même
signification. C’est le philosophe grec Platon (428-348 av. J.C.) qui fut sans doute le premier
à utiliser le mot logistikos.
4
J.L. Heskett, « Logistics : essential to strategy », Harvard Business Review, nov.-déc. 1977, traduit par « La
logistique, élément clé de la stratégie », Harvard-L’Expansion, n°8
5
D. Tixier, H. Mathe et J. Colin, La Logistique au service de l'entreprise : moyens, mécanismes et enjeux, Paris (France) ,
Dunod, 1988
6
Les spécialistes transport-logistique.org
7
la Nouvelle Encyclopédie Bordas (1985)
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La logistique a avant tout une origine militaire. La logistique est née lors de toutes les
préparations en prévision d’une bataille, pour mettre à disposition les moyens de transport, les
équipements ou encore tout ce qui concerne les denrées alimentaires. La logistique représente
un pilier car c’est elle qui va déterminer la force de résistance d’un pays. La logistique va
permettre de mettre en place les forces armées au bon moment pour les opérations tactiques
pour atteindre les objectifs fixés par les stratégies définies. En définitive, la logistique fait
partie intégrante de la stratégie militaire. Elle va impacter les conditions des combattants
(armes, munitions, nourriture…), nécessitant des opérations en amont (interventions entre la
logistique et la tactique).
2.3. Évolution de la logistique
De façon plus synthétique voici les grandes étapes de la logistique8 dans ce tableau :
Logistique intégrée
Logistique
Logistique Intégrée et collaborative
Cloisonnée
= Supply Chain
Période Avant 1980 1980 – 1995 Après 1995
Horizon temporel Court terme Moyen terme Moyen et long terme
Réduire les coûts et
Réduire les coûts et les délais. Améliorer
Priorité du les délais logistiques. la qualité
Réduire les coûts
responsable Améliorer la qualité des prestations
Logistiques
logistique des prestations logistiques.
logistiques Améliorer le niveau
de service
Faible, car les Fort, car partage de
Elevé, car
systèmes ne l’information
Rôle de intégration de plus
facilitent pas les fréquent et recherché
l’information en plus poussée de
transferts à travers la VMI et
l’information.
d’informations. CPFR12.
La logique
Les rapports de force
Relations souvent «gagnant- gagnant»
Relation entre les sont fréquents, mais
agressives et liées au domine,
membres de la d’autres relations
pouvoir de Sans angélisme
Supply Chain apparaissent
négociation cependant.
possibles.
Vitesse des flux et Faible, car ralentie Elevée, car les Forte, car
modalités de par les multiples stocks se réduisent et l’information est
stockage stocks tout au long l’information est partagée, ce qui
de la chaîne plus fluide. conduit à des
logistique. Importance de la niveaux de réactivité
Importance de plateforme. plus forts.
l’entrepôt Importance du
réseau d’entrepôts et
8
« Logistique et Supply Chain Management », P. Médan & A. Gratacap, Paris, Dunod, 2008, p.18
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de
plate-forme.
Elevée et facilitée
Reconnaissance Faible et peu Forte. Paradigme
par les Techniques
de la logistique = encouragée dans la dominant.
de l’Information et
fonction transversale Pratique
Communication
Mesure de la Le niveau de service
performance Indicateurs par est placé au centre
Quelques indicateurs
logistique fonction issus de la des préoccupations.
transversaux.
comptabilité.
Source : « Logistique et Supply Chain Management », P. Médan & A. Gratacap, Paris, Dunod, 2008, p.18
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l'entreprise, achats, production et distribution des produits, en se calant sur la demande des
clients, telle pourrait être une définition synthétique de l'optimisation de la "supply chain". La
«Supply Chain» n'est pas une fonction de l'entreprise, ce n'est pas non plus un service
achetable à un prestataire de service, ce n'est pas un module informatique, c'est en fait une
démarche de fonctionnement qui vise à assurer une gestion et une synchronisation de
l’ensemble des processus qui permet à un ou plusieurs systèmes clients / fournisseurs de
prendre en compte et de répondre aux attentes des clients finaux (du fournisseur du
fournisseur au client du client)". La «Supply Chain» contient toutes les activités associées au
flux et à la transformation des biens, depuis les matières premières jusqu’au produit fini livré
à l’utilisateur, ainsi que les flux d’informations associées. « Il y a vingt ans, la supply chain se
résumait à pousser des palettes et à remplir des camions mais, aujourd'hui, c'est un véritable
facteur de différenciation », affirme d'emblée Mathieu Genoud, directeur conseil supply chain
strategy chez Deloitte. Et pour cause : une étude réalisée par le cabinet d'audit et de conseil
relève que « 79 % des organisations possédant une supply chain très performante génèrent
une croissance de chiffre d'affaires nettement supérieure à la moyenne de leur secteur ». Dès
lors, comment faire pour qu'une entreprise passe du statut de « suiveur » à celui de « leader »
dans ce domaine ? Deloitte liste cinq facteurs de succès. D'abord, la présence d'un
représentant de la chaîne logistique au board. « Cela permet d'aligner les priorités du
management de la supply chain sur la stratégie globale de l'entreprise et d'en faire un vecteur
influent », note Mathieu Genoud. Un vecteur que les « supply chain leaders » segmentent en
fonction des produits, des clients et des canaux. « La supply chain devient alors créatrice de
valeur, explique Nicolas Gaultier, associé conseil supply chain strategy chez Deloitte. Les
leaders adaptent ses leviers - mode de livraison, stratégies d'achats, de production ou de
stockage, flux de produits - en fonction des différents besoins, sans uniformité. »
3.2. Processus de gestion de la supply chain
Tout comme celui de la chaîne logistique, le concept de gestion de la chaîne logistique a
donné lieu à plusieurs définitions. Celles-ci recouvrent plusieurs aspects.
Pour notre part, nous adoptons la définition suivante :
La gestion d’une chaîne logistique est une approche intégrative pour s’accorder sur la
planification et le contrôle du flux physique (produits/services), d’information et financier
entre tous les intervenants de la chaîne logistique (fournisseurs, producteurs, distributeurs,…)
visant à optimiser l’ensemble des processus de la chaîne logistique.
10
10
Stratégie logistique, « Alexandre Le Grand précurseur de la logistique moderne ? », Mars 2003 – n°54
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Ainsi la gestion de la chaîne logistique s’envisage comme une démarche de management des
processus d’une chaîne étendue qui met en exergue une coopération et/ou coordination entre
les différents acteurs.
Source : http://www.axtin.com/solutions/images/supply_chain_diagram.jpg.
La gestion d’une chaîne logistique est une approche intégrative pour s’accorder sur la
planification et le contrôle des flux physique, d’information et financier entre tous les
intervenants de la chaîne logistique visant à optimiser l’ensemble des processus de celle-ci
dans un objectif de création de valeur. Ainsi la gestion de la chaîne logistique s’envisage
comme une démarche de management des processus d’une chaîne étendue qui met en exergue
une coopération et/ou une coordination entre les différents acteurs. Nous nous intéressons
donc dans cette section spécifiquement à la modélisation de la chaîne logistique par les
processus.
Étymologiquement, le mot processus vient du latin : pro qui signifie « pour, dans le
sens de » et de cessus qui signifie « aller, marcher ». Ce qui signifie donc aller vers l’avant. Il
existe plusieurs définitions d’un processus. D’autre auteur définissent le processus comme
un ensemble d’activités, entrepris dans un objectif déterminé. Le déroulement du processus
utilise des ressources et peut être conditionné par des évènements, d’origine interne ou
externe.11 L’agencement des activités correspond à la structure du processus. (Longépé 2001)
présente le processus comme « un réseau d’activité ayant pour finalité le traitement d’un
événement de gestion initiateur. Il a pour objectif la production des flux de résultats définis
11
BALLOU R.H., Business logistics management, Prentice Hall, États-Unis, 1992.
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dans des conditions de délais et de qualité fixées pour répondre aux besoins de tiers internes
ou externes ». (Purcell&Gourc2005) définissent le processus comme « un ensemble
totalement ou partiellement ordonné d’activités dont la mission est de réaliser tout ou partie
du programme ou du projet d’un système sociotechnique12 ».
Nous choisissons comme définition de référence, celle de l’ISO 9001 (ISO 2000),
selon laquelle un processus est un système d’activités corrélées ou interactives qui utilise des
ressources pour transformer des éléments d’entrée en éléments de sortie. Ainsi un processus
présuppose des éléments entrants mesurables, une valeur ajoutée, des éléments de sortie
mesurables et un caractère reproductible.
Il existe dans la littérature plusieurs typologies de processus.
(Porter 1990)13 distingue :
les activités principales : la production, la logistique interne, la logistique externe, la
commercialisation et la vente et les services ;
des activités de soutien : infrastructure de l’entreprise, gestion des ressources
humaines, développement technologique, approvisionnement.
(Garvin 2002) définit trois types de processus :
Les processus de travail qui transforment les entrants et sortants c’est le cas du
développement de nouveaux produits, de la planification stratégique.
Les processus comportementaux qui correspondent à des façons d’agir ou d’interagir
comme les prises de décision, la communication ou l’apprentissage organisationnel.
Et les processus de changement qui sont des séquences d’événements dans le temps
tels que la création, la croissance,…
12
FENDER M., Modes de coopération producteurs-distributeurs – Place de la logistique dans l’organisation des
chaînes d’approvisionnement, Thèse de Doctorat de l’École nationale des ponts et chaussées, novembre 1996.
13
PORTER, M.. L'avantage concurrentiel : comment devancer ses concurents et maintenir son avance, Paris,
Dunod, 1986, 267p,
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Big Data. D’après Ferrantino et Koten (2019), la manière la plus simple de comprendre la
supply chain 4.0 est de la considérer comme étant une application de l’Industrie 4.0.
(Xue et al., 2013) Un Un système inter-organisationnel mis en œuvre par les firmes pour
numériser les processus de transaction et de collaboration avec
leurs partenaires de la chaîne d'approvisionnement
(Bhargava et al., 2013) ) Un ensemble des systèmes (les logiciels, des matériels, les
Un. réseaux de communication) qui aident à soutenir les interactions
entre des firmes installées dans les différents pays et aussi
organisent les activités relatives à l'achat, la production, le
stockage, la distribution et la vente entre les partenaires dans les
chaînes d'approvisionnement.
(Holmström and Utilisation et l'adoption de technologies numériques externes (c'est-
Partanen, 2014) à-dire de ressources telles que l'apprentissage machine, l'IdO, BD et
chaîne de blocs) par les organisations, afin d'améliorer la supply
chain et les performances opérationnelles.
(Schmidt et al., 2015) Des technologies adaptées qui soutiennent et synchronisent les
processus de la chaîne d'approvisionnement y compris
l'entreposage et le transport.
(Raab and Griffin- L’alignement des actions numériques sur les objectifs de la chaîne
Cryan, 2011) d'approvisionnement et l’adoption d’une méthodologie numérique
pour bénéficier du potentiel inexploité des ressources et des
capacités existantes.
(Alicke et al., 2016) l'application des outils technologiques numériques à l’égard de
l'Internet des objets, la robotisation avancée, l'analyse des Big Data
dans la gestion de la supply chain toute en créant des réseaux
automatisés afin d’améliorer considérablement la performance et la
satisfaction des clients.
(Kinnett, 2015) « un réseau intelligent, axé sur la valeur, qui exploite de nouvelles
approches technologiques et analytiques pour créer de nouvelles
formes de revenus et de valeur commerciale, grâce à une
plateforme centralisée qui capture et maximise l'utilisation
d'informations en temps réel provenant de diverses sources »
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Nous pouvons aussi ajouter dans le même cadre que le cycle de vie de ce phénomène se situe
en phase de croissance , au moins dans son volet théorique en raison de la rareté des travaux
de mise en concept et d’édification de cadres de travail conceptuel de la Dématérialisation
des supply chain qui peuvent être considérés comme des références dans ce domaine. C’est
ainsi que (BÜYÜKÖZKAN FEYZİOĞLU and Gocer, 2018) indiquent que dans les domaines
du management des supply chain, la prise de conscience relative à la Dématérialisation est
encore limitée en raison que les chercheurs sont encore en quête d’approfondir les travaux
théoriques et empiriques pour bien comprendre et saisir les impacts de la mise en œuvre de la
stratégie de Dématérialisation des processus logistiques.
2. Les technologies de la DSC
Dans ce paragraphe, nous nous concentrons à étudier les principales technologies numériques
ayant la possibilité et la capacité de transformer correctement la supply chain traditionnelle
vers la DSC, comme il a été indiqué par des chercheurs scientifiques (BÜYÜKÖZKAN
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FEYZİOĞLU and Gocer, 2018; Dubey et al., 2020; Frederico et al., 2019; Iddris, 2018;
Ivanov et al., 2019; Koh et al., 2019; Lohmer et al., 2020; Queiroz et al., 2020, 2019b;
Queiroz and Telles, 2018) et qui ont cité essentiellement certains technologies numériques :
Cyber physiques systèmes (CPS) , Big Data Analytic ( BDA) , Intelligence Artificielle (AI) ,
Internet des objets (IoT) , Robotisation , Cloud Computing (CC) et Blockchain (BC). Ces
outils sont choisis sur la base de leur rôle en matière de Dématérialisation des processus
supply chain. Nous fournissons ci-après une description détaillée de ces technologies.
2.1. Les Systèmes Cyber Sécurité (SCS)
Les Systèmes Cyber Sécurité sont définis comme étant des systèmes numériques qui
contrôlent les processus physiques non seulement dans un sens, mais aussi liés à des boucles
de rétroaction avec le système, tout en permettant une harmonisation en temps réel des flux
d’informations et physiques (Hofmann and Rüsch, 2017). Selon (Wang et al., 2016), Les
Systèmes Cyber Sécurité (SCS) sont illustrés à travers une infrastructure de réseaux avec des
dispositifs embarqués (capteurs) permettant une autogestion des processus physiques et leur
retour d’informations. C’est une infrastructure qui intègre à la fois des composantes physiques
et numériques. Ils sont également décrits comme des systèmes qui "permettent la collecte, la
transmission et le partage de données et d'informations tout au long du cycle de vie du
produit, de manière rapide, fiable et sûre" (Helu et al., 2017)
D’ailleurs, (Jansen, 2016) a cité que les taches relatives aux (SCS) sont effectuées par des
objets, des machines intelligentes, d’outils d'interface, des capteurs et des dispositifs intégrés
de communication notamment le MES (Manufacturing Execution System), la planification
des ressources de l'entreprise (ERP) et la gestion de la relation client (CRM) qui sont des
exemples de (SCS). De plus, ils assurent le contrôle et la surveillance des opérations ainsi que
l’échange d’informations. Dans le contexte de la DSC, la revue de littérature a indiqué que le
(SCS) doivent s’aligner avec d’autres technologies telle que l’(IoT) et (CC) pour aboutir à des
seuils de production élevés, à travers l'amélioration de la sécurité et le partage des
informations sur les réseaux des chaines d'approvisionnement.
2.2. L’Analyse des Méga-Données /Big Data Analytics (BDA)
La notion des Grandes données (BD) est un terme qui décrit le grand volume de données
structurées et non structurées que gèrent régulièrement les organisations. En vue de la masse
importante de ses données, leur analyse permet de sélectionner les plus importantes qui
servent pour une meilleure prise de décision pour les entreprises. Selon (Wamba et al., 2015)
d’un point de vue de gestion, (BD) est une approche globale pour l’obtention des informations
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exploitables afin de créer un avantage concurrentiel. C’est ainsi que (BDA) fait appel à
l'application de statistiques avancées à tout type de données stockées sous la forme d’une
communication électronique, notamment des messages, des mises à jour et des images postées
sur les réseaux sociaux, des relevés de capteurs et des signaux GPS provenant de téléphones
portables (Kache and Seuring, 2017). Ainsi, selon (Morabito, 2014; Queiroz and Telles, 2018;
Wamba et al., 2017) l’analyse des Méga-Données est élaborée dans une perspective de 5V
relatif aux : le volume, la vitesse, la variété, la véracité et la valeur. Dans cette sphère de
Dématérialisation , les firmes ont de plus en plus la conscience de l’impérativité d’analyse des
grandes données (Lee et al., 2017). Les (BDA) assurent à la fois la collecte des données à
partir des sources variées et leur analyse complète ce qui permet une prise de décisions en
temps réel sur la base des résultats de l'analyse des données (Bahrin et al., 2016). Du point de
vue de la DSC, (Tan et al., 2015) ont affirmé que l'analyse des méga-données (BDA) permet
de réduire les délais de la commande à la livraison, d'améliorer les relations avec les clients et
d'accroître l'efficacité et la compétitivité de la chaîne d'approvisionnement. Elles admettent le
recueil des grandes quantités de données à partir de plusieurs sources (les vidéos, les réseaux
sociaux…). D’autres auteurs (Akter et al., 2016; Dubey et al., 2020;
Wamba et al., 2017) ont démontré l’impact positif de (BDA) sur la performance des
entreprises. Par conséquent, le fait de tirer profit de l’usage de (BDA) est confronté à
plusieurs défis , notamment dans la qualité des données et les capacités d'analyse des données
qualifiées, la réalisation de la cohérence et la confidentialité pour des supply chain complexes
et longues (Kamble et al., 2018). Il est évident que le challenge pour les entreprises pour cette
technologie est d’avoir la capacité en temps réel de collecter et d’analyser dans les plus brefs
délais possibles, toutes les données produites par les chaines logistiques et par rapport à la
concurrence.
2.3. L’intelligence Artificielle (IA)
L’Intelligence Artificielle (IA) désigne “The theory and development of computer systems
able to perform tasks normally requiring human intelligence, such as visual perception,
speech recognition, decision-making, and translation between languages” selon le
Dictionnaire Anglais d'Oxford. Autrement c’est " la théorie et le développement de systèmes
informatiques capables d'exécuter des tâches qui requièrent normalement à l'intelligence
humaine, telles que la perception visuelle, la reconnaissance de la parole, la prise de décision
et la traduction entre langues". Selon (Haenlein and Kaplan, 2019), elle est également défini
comme un ensemble de "théories et des techniques utilisées pour créer des machines capables
HAJAR SLIMANI 20
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
CHEZ LES ENTREPRISES DE TRANSPORT INTERNATIONAL
de simuler l'intelligence. L'IA est un terme général qui implique l'utilisation d'un ordinateur
pour modéliser un comportement intelligent avec une intervention minimum de ressources
humaines ". En d’autres termes , (IA) indique que les machines apprennent de manière
autonome et se comportent de manière similaire aux humains (Wamba-Taguimdje et al.,
2020). En effet , l’intelligence artificielle est illustrée par des technologies telles que :
machine learning, deep learning, chatbot, neural network, virtual assistant, AI Strong or
Weak, Cognitive Cyber Security , Natural language Processing ,Virtual Reality
,Pattern/Visual Recognition (Wamba-Taguimdje et al., 2020) et qui permettent de modifier le
processus organisationnel des entreprises selon leurs domaines d’activités. Selon (Di
Francescomarino and Maggi, 2020; Lee et al., 2018; Sikdar, 2018) pour saisir intégralement
les opportunités de l’ (IA), surtout en gestion de l’information, il est nécessaire de muter les
cultures, les mentalités et les compétences au sein des firmes.
Toutefois, en ce qui concerne la DSC, le développement continu des nouvelles compétences
informatiques pour les ressources humaines est un défi majeur pour les firmes (Waibel et al.,
2017). C’est ainsi que (Queiroz et al., 2019a) indiquent que le caractère indispensable des
ressources humaines qualifiées dans la mise en œuvre de la DSC. De plus, (Barreto et al.,
2017) ont affirmé la nécessité des firmes de prendre en compte l’intégration et l’interaction
ressources humaines – machine. Nous ajoutons ici, que la littérature scientifique a indiqué que
l’(IA) permet d’augmenter l'efficacité des opérations, le soutien des opérations de la chaîne
d'approvisionnement, l’optimisation et l’amélioration de l'expérience – client.
2.4. L’Internet des objets (IdO)
L’(IdO) est définie comme un réseau d'objets qui est connecté à un intranet et peuvent
communiquer entre eux sans interface humaine (Fortino and Trunfio, 2014; Wortmann and
Flüchter, 2015). Selon (Okano, 2017), l'IdO peut être décrit comme étant une infrastructure
technique basée sur l'internet, qui permet l'échange de biens et de services tout au long du
réseau de la chaine d'approvisionnement mondial. L'(IdO) permet à un ensemble d'objets de
communiquer les uns avec les autres, sans qu'il soit nécessaire de recourir à des moyens
humains (Queiroz et al., 2019a). La littérature scientifique a aussi indiqué que l'(IdO) permet
de connecter les objets entre eux, ce qui les fait fonctionner de manière interopérable et peut
également être connecté à une base de données qui peut stocker des données de l'objet. C’est
ainsi que l'(IdO) génère plusieurs opportunités pour les entreprises puisque presque tous les
objets peuvent être connectés (Wortmann and Flüchter, 2015). Il permet pour les produits
connectés d’offrir des améliorations en terme d’utilisation, de transversalité et de fiabilité
HAJAR SLIMANI 21
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
CHEZ LES ENTREPRISES DE TRANSPORT INTERNATIONAL
(Porter and Heppelmann, 2014). De plus (BÜYÜKÖZKAN FEYZİOĞLU and Gocer, 2018)
ont ajouté que l’(IdO) permet de disposer de l’ensemble des données pour les produits et
services tout au long de leurs de cycle de vie (la planification, la production, le contrôle et
aussi le retour d’informations). Néanmoins l’(IdO) offre à la DSC des données importantes
pour toutes les parties de la chaîne d’approvisionnement, ce qui permet la simplification pour
les fournisseurs et aussi l’avertissement pour les clients en cas du retard de marchandises
(Kumar et al., 2016). En outre, l'(IdO) a également des impacts sur la supply chain, en
permettant la connexion des produits qui circulent dans cette chaine et aussi de fournir et de
suivre des informations en temps réel sur ses produits, ce qui améliore la visibilité de la
supply chain (Kumar et al.,2016). Toutefois, à part ses impacts positifs, l'(IdO) peut créer des
menaces potentielles sur la sécurité des entreprises et la vie privée des parties prenantes
(Okano, 2017).
2.5. La Robotisation
La robotisation est utilisée fréquemment dans de nombreuses industries manufacturières, elle
est caractérisée par la flexibilité, l’autonomie, l’intelligence et la capacité d’auto
communication et d’auto coopération entre les systèmes (Kamble et al., 2018). Cependant,
selon (Schmidt et al., 2015) les systèmes robotiques en Digital Supply Chain permettent la
collecte, l’emballage et le déchargement. Ils garantissent également le réapprovisionnement
régulier en pièces et produits (Hofmann and Rüsch, 2017). De plus, la littérature du
management a indiqué que les systèmes robotiques assurent l’allocation et la distribution
efficace des produits sur les différents maillons de la chaine.
2.6. Le Cloud Computing (CC)
Selon (Armbrust et al., 2010), le Cloud Computing est défini comme étant à la fois un
ensemble d’applications fournies en tant que services sur l'internet et aussi un ensemble de
matériels et logiciels relatifs aux données qui fournissent ces services .Il permet de fournir un
accès sur le réseau, par l'intermédiaire de serveurs, à un ensemble de ressources comme les
services, les applications, les stockages. En outre, son rôle est également de partager
l'information entre les différents systèmes et ordinateurs par l'intermédiaire de ces serveurs
(Mell and Grance, 2011). Selon (Morabito, 2014), le cloud computing peut être divisé en trois
niveaux, le premier niveau est le Software en tant que services (SaaS) qui comprend des
applications et des programmes qui sont fournis sur le réseau, le deuxième niveau est la plate-
forme en tant que services (PaaS) dont le (CC) fournit une plate-forme où l'utilisateur peut
développer et gérer sans avoir besoin de construire l'infrastructure qui l'entoure et le troisième
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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niveau est l'infrastructure en tant que services (IaaS) qui sert à mettre à la disposition de
l'utilisateur, par exemple, des serveurs virtuels, de la mémoire et du stockage. Il désigne
aussi , un programme d’externalisation de services associés à un système de management des
données qui permet la gestion des transactions de données générées par les produits et
services (Vazquez-Martinez et al., 2018). Dans un environnement de la DSC, le Cloud
Computing permet l’amélioration de l’intégration avec d’autres technologies numériques, du
fait de l’échange considérable des données tout au long des chaines d’approvisionnements
(Queiroz et al., 2019b).
En outre , le (CC) assure la synchronisation de la gestion de supply chain avec les
technologies et les systèmes d’informations au sein des entreprises , ce qui contribue à
l'évolutivité, à la réduction des coûts, à l'accessibilité et à l'efficacité des opérations de la
chaîne d'approvisionnement (Iddris, 2018).Il permet aussi à la DSC, le contrôle à distance de
l’ensemble du réseau (Porter and Heppelmann, 2014), et améliore l’optimisation des couts
(Korpela et al., 2017).
2.7. La Chaine de Blocs (CB)/Blockchain (BC)
La Blockchain est un nouveau paradigme technologique d'origine technique, elle est passée
d'une simple technologie qui supporte les bitcoins et facilite leurs transferts à une nouvelle
approche qui peut être appliquée dans différents domaines pour dématérialiser tous types de
transaction (DHIBA and Alaoui, 2020). Selon (Swan, 2015), la technologie de Chaine de
blocs est définie comme étant un grand livre des données de transactions enregistrées dans un
réseau de plusieurs membres. Ses données de transaction sont stockées dans des blocs qui sont
enchaînés chronologiquement ensemble. Elle fait référence à un grand livre numérique
distribué dans lequel toutes les transactions sont partagées au sein d'un réseau dont les
transactions ne peuvent pas être modifiées (Al-Saqaf and Seidler, 2017). D’ailleurs, (Wüst
and Gervais, 2017) ont affirmé que la technologie de chaine de block est divisée en deux
types : les Chaînes de blocs publiques et les chaines de blocs autorisées. Les premières, les
utilisateurs peuvent rester anonymes et dont les transactions sont publiques et autorisées, alors
les deuxièmes l’accès des utilisateurs est autorisé et contrôlé par une représentation des
membres. Toutefois, (Wang, 2019) affirme que dans le contexte de la supply chain, la
technologie de chaine de blocs permet l’amélioration de la transparence, assure un partage
d’informations sécurisé et renforce la confiance, ainsi qu’elle effectue des améliorations
opérationnelles, notamment à travers l’accélération de l'exécution de la chaîne
d'approvisionnement de bout en bout et permet d'augmenter le volume ainsi que la précision
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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des données. Elle permet aussi de valider l'intégrité des données et construisent une base
entière pour les contrats intelligents, permettant l'automatisation tout au long de la Supply
Chain. De plus, la technologie chaine de blocs, permet à la DSC l’amélioration de l’agilité, la
réactivité, et la désintermédiation, ce qui réduit les couts et améliore l’efficacité des processus
Supply Chain pour les entreprises (Queiroz et al., 2019b). La chaine de blocs permet aussi le
partage en temps réel des données relatives à la Supply Chain aux différents partenaires afin
de réaliser une transparence élevée permettant l'utilisation de ressources et de services entre
les fournisseurs et les clients sur des marchés virtuels (Culot et al., 2019).
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Dans le domaine de la logistique, de grandes données aident à prévoir les besoins des clients
et à gérer l’offre de l’entreprise sur la base de prévisions fiables de la demande. Les nouveaux
outils d'analyse logistique 4.0 partagent l'histoire des ventes, les prévisions, les nouvelles
locales et même le dialogue entre les utilisateurs sur les réseaux sociaux afin de mieux
comprendre leurs attentes.
1.3. La gestion de la rentabilité et la traçabilité des produits :
Améliorer l 'efficacité signifie contrôler la traçabilité des produits dans toute la chaîne
logistique. Dans ce contexte, par exemple, les entreprises utilisent un code à barres pour
marquer les marchandises afin de surveiller à distance leur emplacement et utiliser un logiciel
de logistique dans la chaîne d 'approvisionnement. Également, Optimiser la réduction des
coûts de production par l'élimination des coûts internes pour compenser les salaires.
1.4. La limitation du travail humain dans les environnements dangereux :
Cette réduction du risque présenté aux employés au travail est attrayante pour les cadres, ce
qui permet de préserver la réputation de l'entreprise et de minimiser les éventuelles
responsabilités juridiques. L'objectif principal de l'industrie 4.0 est de mettre en place un
système commercial et un réseau de production interdépendants, souples, solides et stables.
Parmi les principaux défis à relever pour les futurs entrepôts est :
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Des ressources de fabrication basées sur des normes ouvertes efficaces et graduées
avec un haut degré de modularité
Gestion simple de la production de diverses options de produits grâce à l'intégration
des systèmes de production
Efficacité :
Production en petits lots avec les avantages de la production de masse
Processus et stocks optimisés
Plus grande disponibilité de production basée sur l'exploration de données intelligente
Compétitivité :
Faible coût de production
Grand potentiel d'innovation grâce à la combinaison de la production avec les
technologies informatiques
Protection des emplacements des usines existantes en augmentant leur capacité
concurrentielle.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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carburant. Mais aussi éviter qu'un véhicule reste à quai sans raison valable, en assurant une
rotation idéale entre toutes les unités de votre flotte. Une optimisation des ressources
disponibles bienvenue pour réduire le nombre de véhicules utilisés et réaliser de substantielles
économies en matériel.
1.2. Visualiser sa flotte en temps réel
Autre technologie-clé de ces outils digitaux : la géolocalisation, qui identifie en temps réel, la
position de chaque véhicule. Une aide pratique pour au moins 2 raisons :
Pouvoir corriger les trajectoires anormales identifiées, coûteuses en temps comme en
argent.
Être en capacité d’évaluer les délais restants de livraison, pour s’assurer que
les marchandises seront bien livrées à temps au destinataire.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Ces différents aspects sont liés, puisqu’en augmentant les ventes et la productivité, on
augmente le chiffre d’affaires et donc la rentabilité de l’entreprise.
2.2. L’importance de créer de la valeur
La création de valeur doit faire partie intégrante de la stratégie de l’entreprise. L’intérêt
principal, comme nous venons de le voir, est d’accroître les profits des dirigeants et la
satisfaction des clients. Une relation gagnant/gagnant, en quelque sorte. Mais elle ne se
résume pas uniquement à cela : il s’agit d’une véritable stratégie de fond qui, lorsqu’elle est
bien menée, permet d’assurer la pérennité de l’entreprise. Il ne s’agit donc pas de rechercher
des bénéfices à court ou moyen terme. L’objectif sera plutôt de créer suffisamment de valeur,
en actionnant une multitude de leviers, afin de permettre à l’entreprise de durer dans le temps
et de s’imposer face aux concurrents. La création de valeur est déterminante dans la
croissance de l’entreprise, elle assure un véritable avantage concurrentiel
2.3. Digitaliser les processus
La Dématérialisation des processus est un levier majeur de la création de valeur. Elle permet
d’optimiser les process de l’entreprise. Ce point rejoint le précédent, puisqu’il découle
justement de la nécessité de rester en phase avec son époque.
Cette transformation numérique peut être :
Externe : digitaliser les canaux de distribution, les modes de vente, la
communication…
Interne : dématérialiser les processus, automatiser le service client, utiliser des outils
de gestion de type ERP ou CRM…
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Grâce aux données, l’entreprise améliore ses performances, elle est plus agile, capable
d’investir les bons marchés au moment opportun, ou au contraire d’identifier les menaces qui
pourraient lui être néfastes.
Dans une stratégie de création de valeur, la DSI reprend son rôle central, à savoir :
Accompagner l’entreprise dans l’établissement d’axes stratégiques pertinents,
notamment en matière d’exploitation des données ou de réduction des coûts ;
Aider l’entreprise à mieux s’adapter aux évolutions du marché : de par sa position, la
DSI est à même de proposer des solutions innovantes afin d’améliorer la gestion des
informations et donc de l’organisation interne de l’entreprise.
Il conviendra alors d’établir une stratégie adéquate, de définir clairement quels sont les
besoins, comment y répondre et pour quel budget. Ces innovations impliquent des
investissements onéreux, mais elles permettent, à long terme, de gagner en efficacité sur de
nombreux points.
HAJAR SLIMANI 31
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Chapitre2: Méthodologie
Nous avons, dans un premier temps, cherché à comprendre la place et la valeur ajoutée de la
dématérialisation dans le secteur de transport, et plus spécifiquement le transport
international. Le transporteur reste présent dans un certain nombre de canaux, mais tous n’ont
pas la même faculté d’adaptation face à la dématérialisation .
En revanche, nous avons décidé d’axer principalement notre propos sur la contribution de la
dématérialisation à la création de la valeur ajoutée au sein des entreprises de transport.
Afin de mieux comprendre ce phénomène, le terrain retenu est l’entreprise de transport
international routier de marchandise. Ce type de secteur est peu étudié en comparaison
d’autres secteurs comme celui de la distribution alimentaire par exemple (Capon, Funel et
Sury, 2013). De plus, il est particulièrement intéressant à observer, car il existe un
intermédiaire indispensable sur la chaine logistique et c’est l’acteur privilégié entre l’amont et
l’aval de commerce international entre le Maroc et l’union Européenne.
Le choix de notre méthodologie se fonde sur des critères prédéfinis. Pour mieux comprendre
le processus de notre choix, nous ressortirons dans ce chapitre la problématique, le design de
la recherche ainsi que les démarches de collecte des données.
HAJAR SLIMANI 32
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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étudions avec attention toute unité d’un certain univers, nous serons dans les conditions de
connaître quelques aspects généraux de celui-ci ou nous aurons, au moins, une perspective qui
orientera une recherche postérieure.
2. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE :
Dans le cadre de notre recherche, nous partons d’un modèle développé initialement par les
travaux précurseurs de dématérialisation , qui a été ultérieurement repris puis enrichis par les
apports de recherche établis pour ce phénomène, ensuite ce modèle a été adapté au contexte
de notre étude. Notre objectif principal demeure de comprendre et d’expliquer, à partir de ce
modèle, la nature réelle de la contribution de la dématérialisation pour la création de la valeur
ajouté en particulier dans le segment de transport international routier au Maroc. L’objectif de
ce travail de recherche est donc de contribuer à l’enrichissement de la connaissance existante
en matière de compréhension des facteurs contribuant à la dématérialisation et ainsi à la
création de la valeur du secteur transport international routier de marchandise au Maroc. Cette
recherche n’a donc pas la prétention de proposer un modèle universel ou de déterminer des
lois explicatives des relations entre les différents axes étudiés. Elle vise plutôt une
conceptualisation théorique des différents paramètres pouvant expliquer la création de valeur
ajouté de de la dématérialisation du secteur de transport au Maroc, en s’appuyant sur une
méthodologie structurée et justifiée afin de garantir la légitimité et la validité des résultats
produits.
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1. Motivations scientifiques :
Tout d’abord, l’objectif vers lequel nous tendons dans la réalisation de ce mémoire de fin
d’études est de nous essayer à une recherche à plus grande échelle que tous les autres travaux
qui nous ont été demandés de réaliser jusqu’ici dans le cadre de nos études dans le cadre de
notre Master. Ensuite, et comme nous l’avons souligné dans la section précédente, les
concepts étudiés dans ce mémoire peuvent être considérés comme nouveaux, et sont apparus
récemment, à savoir en 2011 pour l’I4.0 (Kagermann et al., 2011) et 2000 pour la
dématérialisation et la transformation digitale (Besson et al., 2018). Dès lors, l’aspect
naissant du phénomène nous pousse à nous y intéresser, afin de pouvoir mieux en
appréhender les différentes composantes et subtilités dans le but de faire avancer la recherche,
une fois de plus, à notre échelle. D’autre part, et étant donné que notre recherche s’intéresse
au secteur de transport international , l’observation et l’interprétation des résultats obtenus au
cours de la réalisation de ce mémoire de recherche nous permettront peut-être de développer
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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A travers cette problématique nous voulons atteindre trois objectifs, on les présente sous
trois enjeux : enjeux théoriques, méthodologiques et pratiques.
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effet être prévu par le chercheur dès le début de sa recherche. Par conséquent, le chercheur n’a
plus cette souplesse d’étudier des faits nouveaux ou imprévus ‐ même s’ils sont pertinents ‐
qui peuvent émerger en cours de recherche. L’interprétativisme fait figure de troisième voie
offerte au chercheur, de solution de compromis à mi‐chemin entre positivisme et
constructivisme. Pour les interprétativistes, la recherche doit interpréter et comprendre la
manière à partir de laquelle les individus appréhendent le monde qu’ils perçoivent. Cette
approche qui suscite tant de faveurs de la part des chercheurs des sciences sociales et de
gestion consiste à étudier sur le terrain le phénomène d’intérêt tout en travaillant avec un
nombre réduit de cas. Le chercheur doit préalablement avoir formulé une question de
recherche et il doit choisir ses cas à partir de paramètres bien spécifiques. Les résultats de ces
études de cas sont comparés, confrontés pour en identifier les similitudes et 89 différences. En
suivant cette approche, le chercheur peut dans une certaine mesure compenser son souci de
généralisation par l’analyse d’un nombre de cas signifiants (D’Amboise, 1996).
2.4. Méthodologie Adoptée
Pour procéder à la validation des hypothèses fondées dans notre recherche nous avons
délimité le périmètre de recherche au sein du secteur de transport international routier de
Marchandise, où nous avons mené notre recherche. La problématique traitée dans cette
recherche touche la plupart des entreprises dans le secteur de transport routier de
marchandises au Maroc. Comme phase intermédiaire, nous avons détectés à partir de
l’observation des données sur le secteur l’apport et l’impact de la digitalisation de près des
organisations spécialisées dans le transport international. Dans notre situation la nécessité de
mener une étude empirique par questionnaire est primordiale. Ce positionnement implique
une méthodologie de recherche dont la démarche et les outils accordent une place importante
aux acteurs de l’entreprise, en passant par la phase d'observation et l'action de mise en œuvre
de la recherche. Vu que notre travail porte sur la compréhension d’un phénomène observable
de contribution de la digitalisation des entreprises de transport routier de marchandises, notre
recherche se positionne dans le courant positiviste. Selon les positivistes, la réalité a une
identité ontologique. Elle existe en soi-même et donc le chercheur essaiera de la poursuivre en
investiguant dans son monde extérieur à lui. Il y a donc une indépendance claire entre l’objet
de la connaissance et son sujet qui cherche à la découvrir et/ou à l’expérimenter. Cette
indépendance présume que la réalité empirique n’est jamais modifiée par les perceptions
individuelles ou les croyances subjectives du sujet. En effet, la réalité est constituée de
structures palpables et empiriques face auxquelles le chercheur n’a d’autres issus que de les
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
CHEZ LES ENTREPRISES DE TRANSPORT INTERNATIONAL
appréhender avec objectivité (Thiétart 2007). Une objectivité largement défendue par les
positivistes quoique les non positivistes contrarient le principe de cette extériorité en sciences
sociales en avançant l’exemple de l’étude de l’être humain. Ce dernier, selon eux, peut
constituer son objet d’étude. Mais, les partisans du positivisme comme Durkheim, vont
jusqu’à considérer que les faits sociaux pourraient être considérés comme des choses
empiriques et que l’on peut les dissocier par rapport à l’être humain. Pour cela les positivistes,
plaidant pour l’objectivité, l’indépendance objet/sujet et le déterminisme du monde social,
préconisent le chemin de l’investigation de la réalité indépendante à travers ses lois
universelles. Ces lois doivent être comprises et appréhendées pour en comprendre les outils et
les mécanismes. Ils préconisent la production de la connaissance par simplification de nombre
des lois qui régissent la réalité sous prétexte que quelle que soit leur ampleur, elles existent et
l’essentiel n’est pas de les découvrir toutes mais plutôt apporter des éléments de réponse, dans
une vision explicative, à la question « Pour quelle causes». Œuvrant pour cela, le positivisme
stipule que la constitution de la connaissance est tributaire de l’établissement d’une chaîne de
causes à effets dans la quête des explications de la réalité et de ses lois. De ce fait, cette
démarche causale suppose que chaque phénomène social dépend d’un autre phénomène social
dans un cadre d’indépendance et d’extériorité. Il est à signaler que les formes prises par cette
approche ne sont pas toujours linéaires mais pourraient prendre des formes multiples et
circulaires dans certains cas. En outre, cette recherche est fondée sur un raisonnement
hypothético-déductif. Dans le raisonnement déductif, on part d'une idée générale ou
universelle souvent accompagnée de propositions secondaires ou mineures, formant les
prémisses, la déduction ou raisonnement déductif permet d'en tirer des propositions
particulières. Le raisonnement déductif ne s'établit que par référence aux propositions
énoncées. La validité du raisonnement est liée au respect de la forme, mais la conclusion peut
être fausse si l'une des prémisses est fausse, mais elle est nécessairement vraie si les prémisses
sont vraies. Le raisonnement déductif est habituellement le seul moyen de preuve par la
logique. Il permet d'expliciter ce qui était latent mais n'apporte pas de connaissance nouvelle.
3. Modèle et hypothèses de recherche
1. Les aspects technologiques dans le secteur de Transport
Les technologies facilitatrices de la dématérialisation comprennent la technologie mobile, les
réseaux sociaux, le Cloud computing, les Big Data et l'internet des objets. Celles- ci sont
explorées ci-dessous.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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L’Internet des objets représente une évolution du concept Machine-to-Machine (M2M) grâce
à la coordination des machines, appareils et applications de plusieurs fournisseurs connectés à
Internet via plusieurs réseaux. Ces dispositifs intelligents combinés avec d’autres technologies
telles que l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, le Cloud computing
modifient radicalement le monde en développant de nouveaux services intelligents (Miorandi
et al., 2012).
Si Bucherer et Uckelmann (2011) affirment que l’Internet des objets fournit aux entreprises
un moyen de transformer progressivement leurs opérations commerciales. Roussos et
Kostakos (2009) quant à eux limitent l’impact de l’Internet des objets dans un premier lieu
aux processus opérationnels des entreprises.
2. DÉVELOPPEMENT ET DISCUSSION DE LA THÉORIE
Selon l’enquête ; en 2013 ; du MIT Sloan Management Reviewet Capgemini Consulting, les
entreprises qui gèrent efficacement les technologies digitales peuvent espérer gagner dans un
ou plusieurs des domaines suivants : un meilleur engagement et une meilleure expérience
client, une rationalisation des opérations et de nouveaux secteurs d’activité ou modèles
d’affaires.
2.1. Numériser l'Expérience Client
Les nouveaux canaux et les nouvelles technologies digitales ont permis une meilleure
interaction numérique modifiant à la fois les relations et les interactions entre clients et
l’entreprise (Li, 2015), les clients s'attendent maintenant à ce que tous leurs engagements avec
l’entreprise soient similaires sur tous les canaux disponibles. Par exemple, ils s’attendent à
passer une commande quand et où cela leur convient le mieux, puis à recevoir leurs produits
par le canal de leur choix. Si les entreprises n'autorisent pas une telle approche Omni-canal,
elles risquent de perdre des clients et d'accroître leur mécontentement (Corver & Elkhuizen,
2014).
La communication avec le client est améliorée, personnalisée et possible grâce à un nombre
croissant de plateformes sociales (Westerman et al., 2011). La question n'est plus de savoir si
l’entreprise doit agir ou non, mais à quel moment, des interactions cohérentes et efficaces
entre les canaux constituent désormais une condition cruciale pour la concurrence dans le
monde numérique (Corver & Elkhuizen, 2014).
Pour Westerman et al. (2011), l’effervescence des technologies analytiques ont permis aux
entreprises de mieux comprendre le comportement et les besoins des clients. D’évaluer ainsi
leur prédisposition de payer des plus pour certaines offres (Li, 2015). Autrement,
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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une opportunité de réviser le paysage des processus dans les entreprises, ainsi que de mettre
en place une nouvelle structure de processus. Selon ces experts, une dématérialisation
complète des processus de l’entreprise est réalisable à condition que les processus soient
connectés au niveau digital, ainsi que verticalement intégrés dans la chaîne de création de
valeur de l’entreprise. Si chaque partie de la chaine de valeur, partant de la recherche et
développement aux services après ventre, est connectée et les informations sont partagées.
Cela aboutira à une transparence totale et des bases de données accessible au sein de
l’entreprise (Stief et al., 2016).
Pour conclure, la dématérialisation permet la restructuration de la création de valeur interne.
H3 : L’adoption de la « Dématérialisation » par les entreprises de transport
international routier de marchandise, dépend d’un ensemble de facteurs permettant
ainsi de créer de la valeur ajouté.
H4 : L’approche de la « Dématérialisation » contribue à l’optimisation des délais des
entreprises de transport international routier de marchandise.
H5 : L’approche de la « Dématérialisation » contribue à la minimisation des couts
des entreprises de transport international routier de marchandise
H6 : L’approche de la « Dématérialisation » contribue à l’amélioration de la qualité
de service des entreprises de transport international routier de marchandise.
HAJAR SLIMANI 44
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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dématérialisation favorise une forme de solidarité de l’ensemble des partenaires des chaînes
d’approvisionnement (Bharadwaj et al., 2013). Pour Corver et Elkhuizen (2014), les
technologies digitales peuvent aider les acteurs de la chaîne de valeur à travailler plus
étroitement ensemble. Les entreprises peuvent soit créer et orchestrer elles-mêmes un
écosystème et fournir un nombre important de produits et services, soit se concentrer sur un
service de niche qui ajoute de la valeur à l'expérience client et s'intègre dans un écosystème
déjà existant.
Les technologies digitales ont créé de nouveaux moyens pour les entreprises de générer des
revenus. A titre d’exemple, la concession de licences de propriété intellectuelle est devenue
populaire en raison de ses coûts de reproduction bas et de sa rentabilité élevée (Li, 2015). La
dématérialisation permet l'introduction, ou la généralisation de nouveaux modèles de
paiement à travers la présence croissante des frais de publicité en ligne (Li, 2015). La
vulgarisation et la maitrise des technologies digitales auprès des clients font que ces derniers
n'ont plus besoin de consulter des intermédiaires, ce qui permettrait de réduire les frais
d’intermédiation (Granados & Gupta, 2013).
Pour conclure, l'adoption des technologies digitales par l'entreprise combinée à une
dématérialisation des produits ou services existants voir la création de nouveaux produits et
services numériques, ainsi qu'une dématérialisation et/ou automatisation des processus,
conduisent à une adaptation voire une modification totale du modèle d'affaire de l'entreprise.
Ce dernier n'est guère que le reflet de la logique de création de valeur d'une entreprise.
H7 : la dématérialisation affecterait la chaine de valeur en modifiant le modèle
d’affaire des entreprises de transport international routier de marchandise.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Numériser
Fl’expérience client
Réseaux Technologiz
Cloud sociaux & Big Mobiles &
computing Data
Internet des objets
Amélioration
opérationnelle
Nouvelles formes
Transformation du de valeur
modèle d’affaire
Usage Dispositif de la
par les Dématérialisati
Alignement acteurs on
stratégique du SI
Les capacités
digitales
Capacité d’analyse
Solution delivery
Dispositif prescrit
Dispositif en usage
Figure 2:Modèle conceptuel de la recherche
HAJAR SLIMANI 48
Chapitre 3 : La contribution de la digitalisation à la création de la
valeur chez les entreprises de transport international
SECTION 1 : DEMARCHE DE COLLECTE DE DONNEES
I. Nature et sources des données
1. Nature de données
Le travail de terrain est consacré à la collecte et l’analyse des données essentiellement à
travers une étude de cas sur le secteur de transport international routier de marchandise dans
son environnement dégital. Pour cela, la collecte des données primaires de la recherche s’est
effectuée selon une approche qualitative. Le choix de cette démarche est dicté par le
positionnement épistémologique de la recherche. En fait, nous cherchons à vérifier dans un
premier temps les propositions et d’interpréter dans un deuxième temps les résultats de l’étude
qualitative. Par conséquent, les outils d’investigation adoptés pour le recueil des données sur
le terrain sont les entretiens administrés, l’observation pour les données primaires et les
rapports, statistiques pour les données secondaires.
Notre revue de littérature nous a permis d’aboutir à la formulation de sept propositions de
recherche. Ces propositions prennent en compte les préoccupations essentielles évoquées dans
la problématique et intègrent également la dimension évolutive de l’environnement. Aussi,
l’horizon temporel porte sur la période de 1999 à 2019, à travers les étapes suivantes :
La situation de départ (intégration de la dématérialisation) qui concerne l’adoption de
la dématérialisation par le secteur de transport.
La situation intermédiaire concerne la période de l’ouverture du secteur à la
dématérialisation à travers l’adoption de la dématérialisation par les entreprises de
transport.
La situation actuelle analyse de la contribution de la dématérialisation dans la création
de la valeur ajoutée pour les entreprises de transport.
Au regard de tout cela, la méthode qualitative comme expliquée auparavant est la démarche
méthodologique la plus convenable dans cette recherche. Elle permet une analyse approfondie
et une diversification des sources de recueil des données. Dans notre cas, elle s’effectue selon
deux phases essentielles : une phase exploratoire et une autre qualitative.
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Nous avons procédé à une étude exploratoire qui nous a permis de mieux situer le contexte de
l’étude. Cette étape de l’étude a été faite grâce aux bases de données produites ou disponibles
sur les sites portails des principaux intervenants de la logistique et transport. Il s’agit de
l’MTL, de AMDEL, des organes publics nationaux (Conseil de la concurrence), (Haut-
commissariat au Plan), ou des revues et journaux spécialisés en ligne. Ainsi, à cette étape,
nous avons procédé à la collecte et l’exploitation de données quantitatives sur la situation du
secteur.
2.2. La phase quantitative
Cette deuxième phase basée sur les questionnaire et l’exploitation des données relevées sur la
base de traitement des questionnaire collectés par google Froms concernant les entreprises de
transport international marocain.
La démarche utilisée consiste à :
Observer la réalité à travers le suivi de l’évolution du secteur ;
Interroger la réalité par voie des questionnaires ;
L’étude longitudinale à travers l’analyse de documents, rapports et archives, à
reconstituer sur une longue période la logique des transformations d’une ou de
plusieurs organisations.
50
LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Pour P.Gavard-Perret et al (1986)29, les personnes qui portent ces discours ne sont pas
nécessairement de mauvaise foi et ne tentent pas de manipuler le chercheur. Elles sont
simplement dans la situation de « croire sans y croire », ou « je sais bien mais je continue à
agir comme avant parce qu’il n’est pas possible de faire autrement ».
Dans le cadre de ce travail, l’observation consiste à relever les faits importants sur
l’intégration de la dématérialisation au sein du secteur de transport international routier et
spécifiquement les interactions entre le processus opérationnel de la chaine de transport et à
travers la capacité digitales des entreprise de secteur et la numérisation de l’expérience client ,
les stratégies adoptées ainsi que le modèle d’affaire adopté.
1.2. L’enquête par Questionnaire
Le choix d'une approche qualitative a été opéré pour de nombreuses raisons qui tiennent pour
l'essentiel à la nature du sujet et au champ d'investigation.
La nature du sujet a joué́ un rôle déterminant dans notre choix définitif de la démarche à
suivre.
L'approche qualitative en effet, permet de recueillir une information riche et difficile à obtenir
par l'intermédiaire d'un questionnaire directif. Le fait que chaque thème puisse être illustré par
les détails constitue un sérieux atout.
Wacheux (1996) souligne que la mise en œuvre d'un processus de recherche qualitatif, c'est
avant tout vouloir comprendre le pourquoi et le comment des évènements dans les situations
concrètes.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Il s'agit donc de saisir les perceptions des acteurs, d'appréhender au mieux les forces et les
faiblesses de la conduite du changement dans ces entreprises car l'approche qualitative
accorde une place importante à l'expérience et au vécu des acteurs.
Quant au champ d'investigation qui touche à l’impact de la dématérialisation, il fait l'objet de
nombreuses études en sciences de gestion dans l'optique de comprendre les déterminants du
comportement des entreprises en situation de changement. Ainsi, l'étude menée est une étude
exploratoire dont le souci est la compréhension et la description et non la représentativité.
Au regard de ces arguments, la démarche quantitative nous semble la mieux indiquée pour
notre sujet.
Le questionnaire est un outil de collecte des données qui « permet d'interroger directement des
individus en définissant au préalable, par une approche qualitative, les modalités de réponses
au travers des questions dites fermées » (THIETART et coll., 2003, p.226), dont l’analyse des
réponses et automatique et des questions ouvertes qui nécessitent un travail de ressaisie et de
traitement manuel, mais qui apportent des informations riches pour le chercheur.
D'après Perrien et al. (1984), le choix de la méthode de collecte des données dépend du type
de la recherche (exploratoire, descriptive ou causale), de la vision du chercheur par rapport au
marché, et des ressources disponibles (ressources financières et humaines). Ainsi, la méthode
de collecte de données choisie ici est une enquête par questionnaire. Une recherche
descriptive est appropriée lorsque les besoins d'informations sont précis, le problème bien
défini et les variables mesurées bien circonscrites. La méthode de collecte de données choisie
pour réaliser l'étude auprès les entreprises de transport est donc le questionnaire administré
sous forme de sondage par google froms.
Le questionnaire est composé d'une série de type Likert ou d'affirmations auxquelles le
répondant doit exprimer son degré d'accord. En d'autres termes, le répondant doit se
prononcer sur une échelle graduée de l’échelle un à quatre (Pas du tout Pas vraiment
Partiellement Tout à fait).
L'objectif de notre enquête par questionnaire est d’évaluer le niveau d’impact de la
dématérialisation perçu par le prestataire de transport international, à travers cette enquête
nous voulons également mesurer l’intensité d’utilisation des systèmes d’information par les
transporteurs pour des objectifs internes et externes, et par la suite mesurer le niveau de
qualité de la relation avec ses clients afin de visualiser l’impact et la contribution de la
dématérialisation dans la création de la valeur ajoutée dans les entreprise de transport.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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d’une base de sondage, nous avons procédé à un échantillonnage intentionnel (par choix
raisonné). L’échantillonnage par choix raisonné s’appuie principalement sur le jugement du
chercheur par rapport à leur caractère typique ou atypique, ce type permet d'étudier des
phénomènes rares ou inusités. Notre échantillon est constitué de 40 prestataires de transport
opérant dans le secteur transport international routier de marchandise, qui sont installés dans
la Région du nord (Tanger – Tétouan- Al-Hoceima) et qui dispose d’un parc de véhicules et
qui réalise un flux important. Le questionnaire a été administré sur la période du mois d’Avril
2022 (1 mois d’enquêtes), par mode de google Froms à travers les emails . Nous avons
envoyé vingt liens google froums de questionnaires par mail, après avoir collecté les emails
des entreprises de la base de données disponible sur internet de l’échantillon auprès de l’entité
où j’ai passé le stage. Certes nous n’avons reçu que 20 questionnaires de l’échantillon choisi,
soit un taux de retour de 50%. Malgré son insuffisance, cet échantillon va nous permettre
d’analyser l’effet de l’intégration de la dématérialisation dans les entreprises de transport
international sur la création dc la valeur ajoutée, à travers différentes réponses obtenues de
notre échantillon étudié.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Total 20
Tableau 3: Le profit de répondants
Tableau
Figure 3:l’intervalle
4: l’intervalled’âge
d’âgedes
desrépondants
répondants
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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90% precisent leur satisfaction des outils de degitaux dans le cadre de la strategie de la
dematerialisation de leur entreprise en revanche sauf 10% declarent insatisfaction de ces
outils
Les résultats liés à cette question précise que les entreprises de transport investis de plus en
plus dans la dématérialisation
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Les réponses collectées montrent que les entreprises de transport visent la dématérialisation
de toute la chaine de transport depuis la prise de la commande jusqu’à la livraison des
produits chez le client
2.9. Fréquence d’utilisation des outils de communication
Concernant les résultats de cette question la communication à travers les emails reste l’outil le
plus utiliser par les entreprises de transport en deuxième lieu on trouve la messagerie
instantanée et surtout avec l’utilisation de WhatsApp qui facilité l’échange en temps réel, en
troisième lieu les SMS et enfin les systèmes de visioconférence à cause de la pandémie et le
confinement.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Par rapport à ce volet, relatif aux freins retrouvées par les décideurs à la dématérialisation au
sein des entreprises de transport on a relevé les freins suivants :
Complexité des projets de dématérialisation (impact du numérique sur le business
model de l’entreprise)
Manque de compétences technologiques
Manque de compétences managériales
Manque de compétences juridiques
Manques de ressources financières
Résistances aux changements internes
Problème de propriété intellectuelle
Nécessité d’une refonte globale du système d’information de l’entreprise
Nécessité de changer un ou plusieurs fournisseurs de votre entreprise
Problème de sécurité des données
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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bien par les autorités tutelle de transport et de la logistique que par celles de l’économie
numérique est nécessaire pour éviter les risques. Cette étude comporte un certain nombre de
limites qui sont principalement d’ordre théorique et méthodologique.
1.2. Limites de l’étude
Sur le plan théorique, bien que certains auteurs émettent des réserves sur la pertinence de
modèle SCP de l’économie industrielle relatif à son manque de clarté surtout que la majorité
des études se font en employant l’aspect qualitative de modèle , nous avons opté pour ce
modèle tout en veillant à respecter le principe des composants de paradigme à savoir
l’appropriation du secteur de l’usage de dématérialisation, le comportement des entreprises et
en ajoutant d’autres éléments comme création de la valeur ajoutée, les conditions de base pour
évaluer la performance du l’entreprise de transport et présenter ainsi la nature de valeur ajouté
émise par la dématérialisation, ces éléments comme indiqués auparavant sont ressortis de la
littérature et qui demeurent essentiels au contexte la supply chain logistique, on a établi un
cadre d’analyse plus pertinent et réalistique pour décrire le mieux possible l’environnement
de dématérialisation des entreprises de transport dans son ensemble .
Les limites méthodologiques portent essentiellement sur l’ampleur de la recherche. Nous
aurions voulu renforcer la fiabilité et la validité externe de notre travail en prenant en compte
au moins le cas des opérateurs d’un autre pays, mais les multiples tentatives pour accéder à ce
second terrain sont restées infructueuses. A défaut de faire des comparaisons des
performances des opérateurs leaders de différents pays, nous avons mené une analyse
approfondie, historique, descriptive et compréhensive sur les entreprises de transport
international de la région du Nord pour, d’une part assurer une interrelation forte entre les
observations empiriques et les concepts théoriques et d’autre part, permettre de construire et
de faire valider les résultats par les répondants (Yin, 2003). Au-delà de ces limites, des
perspectives de recherche s’ouvrent.
2. Les perspectives de la recherche
En perspective, d’autres études pourraient porter sur un autre secteur qui n’est pas en position
de développement favorable comme le marché de la logistique ou encore le marché de
transport pour permettre de faire des comparaisons et tirer des conclusions pertinentes quant à
la mobilisation dématérialisation comme source contributive d’avantage concurrentiel et de
performance. Une étude transversale à plusieurs industries de réseau pourrait améliorer la
force explicative du cadre développé. En outre, notre cadre d’analyse et la méthodologie nous
ont amené à orienter nos réflexions sur le secteur de transport international qui sont des entités
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Conclusion Générale
Les avancements en matière de technologies d’information qui ont beaucoup marqué le
quotidien de l’entreprise de transport en générale et de transport internationale en particulier
n’ont pas été sans impact sur beaucoup de disciplines de supply chain et de transport et
commerciales. Le transport international de son côté étant une discipline en pleine mutation a
profité des possibilités d’automatisation, d’acquisition, de transmission et de traitement des
données pour se repositionner au sein de de la supply chain comme un métier stratégique, au-
delà des rôles d’exécution qu’on lui réservait.
La Dématérialisation est aujourd’hui bien plus qu’un équipement informatique à jour et une
présence sur le web ou bien sur les réseaux sociaux. C’est une opération qui impacte la
direction, le modèle d’affaire, la relation client, l’actif organisationnel, le management, ainsi
que la manière de réfléchir et de procéder de chaque partie intéressée de l’entreprise de
transport.
Suite à la révolution Logistique 4.0 , les acteurs de la chaine logistique et de transport sont
confrontés à de nombreux défis pour rester compétitifs. Toutefois un défi supplémentaire
s’ajoute c’est de suivre le contexte mondial en termes de dématérialisation tout en respectant
les exigences en termes de transport international de marchandise par route. La
dématérialisation constitue une vraie opportunité pour un avenir à grande valeur ajouté de la
supply chain management et du transport international. La principale contribution de ce
travail est d’analyser l’impact des innovations digitales sur la création de la valeur ajoutée
pour les entreprises de transport international de marchandise par route et sur sa performance.
Tout au long de ce mémoire, nous avons tenté de créer une relation entre deux termes qui ont
des difficultés à cohabiter tout en analysant leur modèle face aux changements. Notre but
étant de comprendre le lien qu’il existe entre la création de la valeur ajoutée et la supply chain
et le transport international dans un environnement qui évolue sur le plan technologique.
Au niveau de la digital supply chain et de sa mise en place, on peut dire qu’il n’est pas simple
de l’identifier lorsqu’on est dans la chaine de valeur du transport. Les personnes interrogées
dans le cadre de notre étude quantitative focalisée sur le transport international n’ont pas
instinctivement défini leur environnement comme créateur de valeur ajouté grâce à la
dématérialisation mais ils en sont conscients lorsqu’on leur explique. Par ailleurs, ils nous ont
apporté des éléments supplémentaires lors des discussions concernant les défis et l’impact de
la dématérialisation sur la chaine de valeur de transport à travers deux logiciels installer au
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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sein de l’entreprise. Cette constatation s’explique par le fait qu’ils estiment tous que le
changement se fait notable selon la technologie utilisée. Certes, il est inévitable pour une
entreprise de transport international qui souhaite rester sur le marché et être concurrentielle
mais il n’est pas pour autant synonyme de révolution mais autant synonyme de création de
valeur ajoutée.
Ainsi, Les coûts, les délais et la qualité sont des facteurs importants qui définissent l’usage de
la dématérialisation par les acteurs. L’implication de la technologie dans la définition des
résultats et la mise en œuvre du dispositif engage leur esprit et implique son appropriation par
les utilisateurs.
Comme présenté dans les résultats de l’étude, l’acceptation de la dématérialisation comme
dispositif de gestion par les acteurs de l’entreprise dépend du climat et culture
organisationnels qu’ils jugent favorables. Or il existe une relation de réciprocité entre
l'individu et l'outil de gestion lors du processus d'appropriation. Il considère que ce processus
passe par l’adaptation de l'outil technologique par l'utilisateur pour son intégration dans un
usage optimal pour la création de la valeur ajoutée ainsi que l’adaptation de l'utilisateur aux
caractéristiques de l'outil et à la nouvelle technologie qu'il véhicule.
En relation avec notre problématique, pour ce qui est des caractéristiques intrinsèques de la
dématérialisation, nous avons démontré dans la section 2 de la partie empirique de notre
travail que la dématérialisation est un facteur très important qui définit la contribution vers la
valeur ajoutée de l’entreprise. C’est son trait fluide et négociée qui le rendu accepté par les
acteurs. Concernant le caractère individuel des acteurs (Von Wright) précise que le
comportement est une explication concrète de l’action.
Les résultats de l’étude quantitative de ce travail nous poussent à considérer la
dématérialisation comme un outil de contribution dans la création de la valeur ajoutée pour les
entreprises de transport internationale routier de marchandise.
En perspective, d’autres études pourraient porter sur un autre secteur qui n’est pas en position
de développement favorable comme le marché de la logistique ou encore le marché de
transport pour permettre de faire des comparaisons et tirer des conclusions pertinentes quant à
la mobilisation la dématérialisation comme source contributive d’avantage concurrentiel et de
performance.
Aussi, le même sujet pourrait être étudié avec une autre technique de recueil de données.
Nous avons fait le choix dans notre travail de réaliser des questionnaires, nous avons choisi
d’explorer le point de vue des responsables et cadres des entreprises étudiées. Un travail de
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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recherche complémentaire au notre, pourrait explorer le point de vue des utilisateurs. Cela
pourrait permettre de comparer les résultats obtenus et de mettre en évidence les différences
de perspectives entre les deux groupes.
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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LA CONTRIBUTION DE LA DEMATERIALISATION A LA CCREATION DE LA VALEUR
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Table de matière
REMERCIEMENT.....................................................................................................................2
SOMMAIRE...............................................................................................................................3
RESUME....................................................................................................................................5
INTRODUCTION......................................................................................................................6
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2.5. La Robotisation.............................................................................................22
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Chapitre2: Méthodologie..........................................................................................................32
1. TYPEDERECHERCHE.......................................................................................32
1. Problématique.......................................................................................................34
2.1. Le positivisme...............................................................................................36
2.2. Le constructivisme........................................................................................37
2.3. L’interprétativiste..........................................................................................37
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1. Nature de données.................................................................................................49
1.1. Observations.................................................................................................51
2.1. Échantillonnage.............................................................................................53
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2.1.2. L'échantillon.............................................................................................53
1. Le profit de répondants.........................................................................................54
Conclusion Générale.................................................................................................................67
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Table de matière........................................................................................................................72
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