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Hygiène des plaies et des

pansements

Assemblée par : AGREBI Amir

AYDI Eya

BEN JDIDIA Farah

CHARRAD Med Ayoub

DOUZI Mohamed

GHORBEL Oussema

GABSI Fathi

HTIOUECH Houssem

JRIBI Yahia

MILEDI Imen

MAJJEDI Jawhar
Tableau de contenue :

I. Les plaies
 Définition
 Types de plaies
 Microbiologie des plaies
 Bactério-cycle
II. La cicatrisation des plaiescicatrisation
 Phases de cicatrisation
 Facteurs freinant la cicatrisation
III. Les pansements
 Matériels
 Organisation du soin
 Technique
 Evaluation des plaies
IV. Transmission croisée
 Les facteurs de transmission
 Le risque infectieux
I. Les plaies
 Définition
Une plaie est une lésion de la peau représentée par
une rupture de la continuité des tissus et une
effraction de la barrière cutanée nécessitant un
processus dynamique complexe pour être réparée ou
cicatrisée. Elle peut être superficielle, n'intéressant
que l'épiderme (érosion), une partie du derme ou
être profonde avec exposition du tissu sous-cutané.
Son évolution dépend de son étendue et de sa
profondeur mais également de facteurs locaux ou
généraux qui peuvent freiner ou empêcher sa
guérison.

 Types de plaies

 Plaie chronique
Une plaie chronique est une plaie dont le
délai de cicatrisation est allongé.
Une plaie est considérée comme chronique
après 4 à 6 semaines d’évolution, selon son
étiologie. Les causes de plaie chronique
incluent notamment les ulcères de jambe,
les escarres, les plaies du diabétique et les
moignons d’amputation.

 Plaie aiguë
En l’absence de facteur local ou général
pouvant retarder la cicatrisation, on
parle de plaie aiguë. Les causes de plaie
aiguë incluent notamment les brûlures, les
gelures, les morsures, les greffes et les
prises de greffe, les dermabrasions
profondes, les plaies à cicatrisation dirigée
post chirurgicale et les sinus pilonidaux
opérés.
Exemples de plaies chirurgicales

Plaie septique

Plaie mixte

Plaie aseptique
Plaie ouverte
 La microbiologie des plaies
L'isolement de germes au niveau d'une plaie ne
traduit pas forcément la présence d'une infection. Il
peut s'agir d'une simple colonisation.

 La colonization
C’est la présence de bactéries à la surface de
la plaie sans invasion des tissus et sans
réponse immunitaire locale ou générale à
cette présence. Elle traduit l'équilibre entre
les réactions de l'organisme et le pouvoir
pathogène des bactéries.

 L’infection
C’est l'invasion des tissus cutanés et sous
cutanés par des bactéries et à la réaction
immunitaire qui en résulte. Elle se traduit
par des signes cliniques d'inflammation
locale (rougeur, œdème, douleur) et de
multiplication bactérienne avec recrutement
de polynucléaires (écoulement de pus).
 Le Bactério-cycle

on décompte autant de germes aérobies on trouve une flore polymorphe avec

qu'anaérobies. Les germes Gram négatif prédominance de germes Gram positif


apparaissent à ce stade. et en nombre nettement inférieur.

Stade de nécrose Etape de bourgeonnement

Phase initiale Stade d'ulcération Stade de


de détention on trouve surtout des germes
ré-épidermisation
aérobies
un grand nombre de germes,
d'espèces différentes avec une large les plaies sont pauvres en
germes
prédominance de Cocci Gram positif
I. La cicatrisation des plaiescicatrisation
 Phases de cicatrisation
La cicatrisation d'une plaie se déroule en
plusieurs phases. Chacune de ces phases est
caractérisée par des activités cellulaires
spécifiques qui font progresser le processus de
réparation selon des séquences chronologiques
précises, mais imbriquées les unes dans les
autres.

1- Phase exsudative pour la détersion de la plaie


2- Phase proliférative avec développement du tissu
de granulation: bourgeonnement
3- Phase de différenciation avec maturation
cellulaire, développement de la cicatrice et
épithélialisation
 Facteur s freinant le processus de cicatrisation

Le diabète Le tabagisme

La malnutrition L’obésité

Certains traitement
en cours
III. Les pansements
 Définition

Un pansement est l'application sur une plaie de


tissu stérile et éventuellement de substances
médicamenteuses, destinés à protéger la plaie,
arrêter l'hémorragie, absorber les sécrétions et
éventuellement la traiter.

 Matériels
Instruments :
*Une pince de Kocher ou de Péan

*Une pince à disséquer

*Un bistouri pour exciser les tissus nécrosés, découper les compresses ou couper les fils

*Les instruments destinés à un soin pour un patient doivent être conditionnés ensemble dans un même emballage
(papier, tissu ou boîte métallique) pour limiter les manipulations sources de fautes d’asepsie, puis stérilisés à
l’autoclave. 5 à 10 compresses peuvent être inclues dans ce set.

*A défaut d’instruments stériles, le pansement peut être réalisé à l’aide de gants stériles.

Autres :

*Compresses stériles

*Gants non stériles à usage unique

*Sparadrap et/ou bande de crêpe ou de gaze

*Chlorure de sodium 0,9% ou eau stérile

*Selon la plaie : antiseptique (polyvidone iodée solution moussante 7,5%, polyvidone iodée
solution dermique 10%), tulle gras, antalgiques.
 Organisation du soin

 Réserver pour les patients valides une salle spéciale pour


les pansements. Elle doit être nettoyée chaque jour et les
déchets éliminés. La table de soin doit être désinfectée
entre chaque patient.
 Réaliser le pansement au lit du patient si son état de
santé ou son degré de mobilité l’exige. Utiliser un chariot
de soin propre et désinfecté avec, sur le plateau
supérieur, le matériel stérile et/ou propre (set à
pansement, réserve de compresses, etc.) et sur le plateau
inférieur, le matériel septique (récipient pour la
décontamination des instruments, boite de sécurité pour
les objets piquants et tranchants, récipient ou sac-
poubelle pour les déchets).
 Disposer de tout le matériel nécessaire, d’un éclairage
adapté. Se faire aider par un assistant si nécessaire.
 Porter des lunettes de protection s’il y a risque de
souillures ou projections par une plaie très suintante.
 Toujours procéder du plus propre au plus sale :
commencer par les soins aux patients dont les plaies ne
sont pas infectées. Lorsqu’il y a plusieurs pansements
chez un même patient, commencer par celui qui est le
plus propre.
 Technique

 Administrer un médicament antalgique avant le soin


s’il risque d’être douloureux et attendre le temps
nécessaire à son efficacité avant d’intervenir.
 Installer le patient confortablement, préserver son
intimité pendant le soin.
 Expliquer au patient le déroulement du soin et
obtenir sa coopération.
 Changer impérativement d’instruments (ou de gants
stériles) entre chaque patient.
 Toujours utiliser le même antiseptique sur un
patient afin d’éviter les interactions
médicamenteuses.

 Ablation du pansement
précédant:

 Se laver les mains (savon ordinaire) ou se les


désinfecter avec une solution hydroalcoolique.
 Mettre des gants non stériles et enlever bandage,
sparadrap et compresses superficielles.
 Agir avec douceur pour les dernières compresses. Si
elles adhèrent à la plaie, les imbiber de chlorure de
sodium 0,9% stérile ou d’eau stérile avant de les
décoller.
 Observer l’aspect des compresses souillées. En cas
d’écoulement important, couleur verdâtre,
mauvaise odeur : suspecter une infection de la
plaie.
 Jeter le pansement et les gants non stériles dans le
sac jaune destiné pour les déchets avec risque
infectieux

 Evaluation des plaies

Physiopathologie Comprendre et traiter la cause avant de traiter la plaie

Observation Evolution et changement d’aspect ?

Satisfaction Tolérance du pansement et/ou traitement

Superficie La taille de la plaie en longueur x largeur x profondeur

Infection Présence de signes inflammatoires et/ou infectieux

Berges La qualité de l’état cutané au pourtour de la plaie

Lit de la plaie L’apparence du lit de la plaie; L’échelle colorielle

Exsudat Présence et type de sécrétion(quantité / aspect / origine)


 L’échelle colorielle
Une plaie laissée ouverte, d’une perte de
substance cutanée ou d’un ulcère

Tissu nécrotique : plaie recouverte


NOIR d’une plaque noirâtre, sèche ou
humide

Tissu fibrineux : plaie recouverte de


JAUNE tissu jaunâtre ou blanchâtre, plus ou
moins adhérent

Tissu de granulation : plaie rouge,


ROUGE vascularisée, avec des îlots de
bourgeonnements

Tissu d’épithélialisation : plaie


ROSE recouverte d’un épithélium fin. Elle est
rose, nacrée ou brillante

VERT Plaie infectée


Tissu infecté

Tissu de
bourgeonnement

Tissu
d’épithélialisation

Tissu fibrineux
Des pansements prêt à l’emploi

caractérisés par leurs


capacités d’absorption et
Alginates
leurs propriétés
hémostatiques

Ils sont principalement


Hydrogels destinés à assurer
l’humidification des plaies

Visée d’absorption des


Pansements au charbon
molécules responsables des
actif
mauvaisesodeurs des plaies

Pansements à l'argent Antibactérienne

Utilisé en phase
Hydrocolloïdes d'épidermisation et de
bourgeonnement d’une plaie
Pansements suivants:

 Plaie suturée et propre: pansement


5 jours plus tard si la plaie est
indolore
 Plaie suturée et infectée : enlever un
ou plusieurs fils et évacuer le pus,
pansement au moins une fois par
jour.
 Plaie ouverte sale : détersion et
pansement quotidien.
 Plaie ouverte bourgeonnante :
pansement tous les deux ou trois
jours sauf si le bourgeon est
hypertrophique
IV. Transmission croisée
 Facteurs de risque de transmission croisée

Le patient
Les défenses immunitaires, le niveau de coopération,
d'hygiène corporelle

Le type de plaie
Caractère aigu ou chronique, la profondeur, le siège,
peuvent favoriser bu non la survenue d'une infection

Les soins
Caractère aigu ou chronique, la profondeur, le siège,
peuvent favoriser bu non la survenue d'une infection

L’envronnement
Les surfaces et l'air dont le niveau de contamination peut
conditionner la survenue d'une infection
 Risque infectieux faible

 Définition
correspond à une plaie avec une
atteinte superficielle de la peau
(dermabrasion ou écorchure) et une
peau primitivement intacte.
 Plaie aiguë
peut correspondre par exemple, à
une plaie suturée (fils, agrafes,
sutures adhésives) par incision après
intervention chirurgicale, ou par plaie
traumatique franche suturée ou non,
ou après endoscopie
interventionnelle.
 Plaie chronique
peut correspondre au stade 2 de
l’escarre représenté par une atteinte
limitée aux tissus superficiels pour
laquelle la colonisation est
physiologique
 Risque infectieux modéré

 Définition
correspond à une ouverture ou une
traversée d’une zone possédant une
flore bactérienne saprophyte.
 Plaie aiguë
correspond à la peau primitivement
intacte ou saine comportant une
ouverture pour un drainage, un
méchage de plaie ou une stomie
récente suturée
 Plaie chronique
correspond au stade 3 de l’escarre
avec atteinte des tissus mous (fascia,
muscles) et des tendons pour
laquelle la colonisation est
physiologique, ulcère artériel.
 Risque infectieux élevé

 Définition
La plaie est ouverte avec mise à nu
des couches profondes tendons, os,
avec ou sans infection superficielle
ou profonde.
 Plaie aiguë
correspond aux plaies traumatiques
multiples ou délabrées, ou aux plaies
chirurgicales comportant de
multiples portes d’entrées (chirurgie
thoracique ou abdominale majeure..)
 Plaie chronique
correspond au stade 4 de l’escarre
avec atteinte profonde des muscles,
tendons, os, plaie importante par
exemple au niveau du sacrum, plaie
cancéreuse
Références bibliographiques
• LA PLAIE. (2019). www.chuv.ch. Consulté le 15 avril 2023, à l’adresse
https://www.chuv.ch/fileadmin/sites/dso/documents/Methodes_de_soins/MDS_PLAIES_La_p
laie.pdf

• Prévenir les infections des plaies post-opératoires | Mölnlycke. (s. d.).


https://www.molnlycke.com/fr-be/connaissances/prevenir-les-infections-des-plaies-post-
operatoires/

• REGLES DE BON USAGE DES ANTISEPTIQUES. (2008, 26 juin). hadvendee. Consulté le


13 juin 2019, à l’adresse https://www.hadvendee.com/wp-
content/uploads/2019/10/HAD-Vendee-Regles-bon-usage-
antiseptiques.pdf?fbclid=IwAR14HTOoHqNZeKUUnoCziL0N-
TqZa7husy6QQho0IxIMbJJg3eO87oD6Y6A
• Gorzkowski, M. (2023a). Bien choisir son antiseptique. Pharma GDD.
https://www.pharma-gdd.com/fr/bien-choisir-son-antiseptique

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